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1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 12 au 18 décembre 2011 Immobilier : la garantie des risques locatifs menacée Le 12/12/2011 Deux ans après son lancement la garantie des risques locatifs (GRL) peine à s’imposer. A ce jour, seuls 270.000 propriétaires-bailleurs y ont souscrit… soit trois fois moins que des contrats d’assurance loyers impayés classiques (800.000). La pérennité du dispositif est désormais menacée… Conçue pour inciter les propriétaires à louer aux ménages les plus modestes, la GRL n’a, en effet, jamais réussi à mobiliser les compagnies d’assurance. Seules trois d’entre-elles se sont engagées par convention avec l’Etat pour distribuer le produit (DAS/MMA, Mutuelle d’Alsace Lorraine, CGI Assurances). Conséquence de cette faible mutualisation des risques : les assureurs durcissent leurs contrats. DAS a dégainé le premier en faisant grimper sa cotisation de 2,5% à 3,04%. La société a même restreint ses conditions d’octroi : les bailleurs ne pouvant plus souscrire de GRL lorsque le locataire est déjà en place. Selon l’association pour l’accès aux garanties locatives, chargée d’organiser le dispositif, Mutuelle d’Alsace Lorraine et CGI Assurances songeraient aussi à augmenter leurs tarifs. Et l’une d'elle pourrait même renoncer à distribuer le produit. Face à constat, l’association pour l’accès aux garanties locatives plaide pour une généralisation du dispositif afin d'obliger tous les assureurs à distribuer la GRL ou une assurance loyers impayés classique en fonction du profil des locataires. Si les loyers et les charges ne dépassent pas 33% des revenus, les assurances classiques fonctionneraient, au-delà, et jusqu’à 50% des revenus, la GRL s’imposerait. Dans le cadre de l’examen du budget 2012, les sénateurs viennent de voter un amendement allant dans ce sens. Ce texte pourrait sauver la GRL qui est malgré tout plébiscitée par près de 93% des bailleurs, selon une récente enquête de Gerance Center, spécialiste de l’assurance immobilière. Encore faut-il que cet amendement soit adopté par l'Assemblée nationale. Source : Capital.fr

Revue de presse kylia semaine 51

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Retrouvez une sélection des meilleurs articles de presse immobilières de la semaine.

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 12 au 18 décembre 2011

Immobilier : la garantie des risques locatifs menac ée

Le 12/12/2011

Deux ans après son lancement la garantie des risques locatifs (GRL) peine à s’imposer. A ce jour, seuls 270.000 propriétaires-bailleurs y ont souscrit… soit trois fois moins que des contrats d’assurance loyers impayés classiques (800.000). La pérennité du dispositif est désormais menacée…

Conçue pour inciter les propriétaires à louer aux ménages les plus modestes, la GRL n’a, en effet, jamais réussi à mobiliser les compagnies d’assurance. Seules trois d’entre-elles se sont engagées par convention avec l’Etat pour distribuer le produit (DAS/MMA, Mutuelle d’Alsace Lorraine, CGI Assurances).

Conséquence de cette faible mutualisation des risques : les assureurs durcissent leurs contrats. DAS a dégainé le premier en faisant grimper sa cotisation de 2,5% à 3,04%. La société a même restreint ses conditions d’octroi : les bailleurs ne pouvant plus souscrire de GRL lorsque le locataire est déjà en place. Selon l’association pour l’accès aux garanties locatives, chargée d’organiser le dispositif, Mutuelle d’Alsace Lorraine et CGI Assurances songeraient aussi à augmenter leurs tarifs. Et l’une d'elle pourrait même renoncer à distribuer le produit.

Face à constat, l’association pour l’accès aux garanties locatives plaide pour une généralisation du dispositif afin d'obliger tous les assureurs à distribuer la GRL ou une assurance loyers impayés classique en fonction du profil des locataires. Si les loyers et les charges ne dépassent pas 33% des revenus, les assurances classiques fonctionneraient, au-delà, et jusqu’à 50% des revenus, la GRL s’imposerait.

Dans le cadre de l’examen du budget 2012, les sénateurs viennent de voter un amendement allant dans ce sens. Ce texte pourrait sauver la GRL qui est malgré tout plébiscitée par près de 93% des bailleurs, selon une récente enquête de Gerance Center, spécialiste de l’assurance immobilière. Encore faut-il que cet amendement soit adopté par l'Assemblée nationale.

Source : Capital.fr

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Les charges de copropriété ont augmenté en moyenne de 3% l'an dernier en Ile-de-France

Le 13/12/2011

Selon l'observatoire de la Fnaim, les principales a ugmentations sont dues à des éléments extérieurs à la copropriété: les gardiens et surtou t les assurances.

Les charges d'assurance ont beaucoup été pointées du doigt ces derniers mois par les différents observatoires des charges de copropriété. A son tour, la Fnaim de Paris Ile-de-France donne les résultats de son étude annuelle. Il en ressort une hausse moyenne des charges de copropriété de 3% en 2010, essentiellement due à l'envolée de 5,2% des primes d'assurance et à la hausse de 3,5% des charges de gardiens (charges sociales et patronales). L'Association des responsables de copropriété (ARC), regroupant les copropriétaires, avait récemment estimé la hausse des charges d'assurance à 8%.

Les postes ascenseurs, sociétés de nettoyage et honoraires de syndic seraient, selon la Fnaim, restés beaucoup plus sages avec une hausse moyenne de 2,5% «Par ailleurs, on sait que les charges directement liées à l'énergie ont fortement augmenté», remarque la Fnaim.

Des différences selon le type d'immeuble

Mais en fait, l'évolution des charges dépend du type d'immeuble concerné. Les immeubles franciliens «tous services collectifs» (chauffage collectif, gardien, ascenseur, etc.) ont vu leurs charges grimper de 6% par rapport à 2009, tandis que ceux n'ayant que le strict minimum en termes de services collectifs ont vu leurs charges baisser de 1,5%.

Autre bémol, la Fnaim risque de susciter la controverse en calculant une hausse moyenne de 3%. C'est bien moins que les +4,5% estimés par l'ARC. C'est même moins que les +3,9% estimés (France entière) par l'Union nationale des syndicats immobiliers (Unis), qui fédère les syndics professionnels et est accusé par l'ARC de sous estimer sciemment les charges. Mais même ainsi, à 3%, les charges selon la Fnaim ont augmenté l'an dernier deux fois plus vite que l'inflation (1,5% en 2010 selon l'Insee). Etre propriétaire devient de plus en plus cher.

Source : Les Echos.fr

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Généralisation des boîtes noires dans les ascenseur s

Le 14/12/2011

15, rue Delaunay (XIe), le 28 octobre. Une femme et ses deux enfants avaient été grièvement blessés la veille, après la chute de deux étages de l’ascenseur.

Un an et demi après les conclusions d’une mission d’information et d’évaluation (MIE), présidée par l’élu PCF Ian Brossat, les élus parisiens ont fait le point mardi sur la sécurité des ascenseurs. Le débat se déroule quelques semaines après deux accidents tragiques survenus dans le XIe arrondissement.

Le 27 octobre, une femme et ses deux enfants ont été grièvement blessés lors de la chute de deux étages d’un ascenseur dans une résidence de Paris Habitat, le principal bailleur social de la Ville. Le 24 novembre, un ouvrier est mort et deux autres ont été grièvement blessés, écrasés par la chute d’une cabine dans un immeuble de l’Armée du salut.

« Il y a quinze ans, un technicien s’occupait de 50 ascenseurs, aujourd’hui il s’occupe de 100, voire 150 appareils, pointe Ian Brossat. Moins nombreux, confrontés à des cadences infernales, les salariés ont moins de temps pour s’occuper de la maintenance, ce qui entraîne de nombreuses pannes, voire des accidents. La situation empire en raison d’un manque de main-d’œuvre alarmant. »

L’élu communiste se félicite toutefois d’avoir obtenu, à la suite des préconisations de la MIE, l’installation de boîtes noires dans les ascenseurs. Elles seront généralisées dans les 9000 ascenseurs du parc social en 2012. Ces appareils permettent d’enregistrer le nombre de pannes et les temps d’intervention.

Ian Brossat regrette que « ces données n’aient pas été suffisamment exploitées par les bailleurs sociaux ». Elles permettent en théorie d’infliger des pénalités aux ascensoristes. Mais les bailleurs ne les appliquent pas systématiquement. « Les bailleurs ont le devoir de s’emparer de ces chiffres et de faire pression sur les ascensoristes », martèle Ian Brossat.

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La MIE a préconisé la création d’un groupement d’intérêt économique (GIE) qui mutualiserait les bailleurs sociaux « afin de modifier le rapport des forces face aux ascensoristes ». Bertrand Delanoë a approuvé cette proposition.

Le délégué général de la fédération des ascenseurs, Jean-Luc Detavernier, précise de son côté : « Six mille personnes ont été embauchées en quatre ans. Maintenant, on est même en sureffectif. » Il doute de l’efficacité d’un GIE. « Les sociétés sont peu nombreuses à se positionner sur les appels des bailleurs sociaux, car les contrats ne sont pas alléchants. Leur groupement ne devrait pas changer cette situation », a-t-il précisé. Mais il souhaite que « la fédération soit associée à la réflexion menée par la mairie de Paris ». « On ne va pas résoudre les problèmes en infligeant des pénalités aux ascensoristes, mais en poursuivant les travaux de mise aux normes et en modernisant les ascenseurs vétustes. La moitié du parc français a plus de 40 ans d’âge. »

Source : Le Parisien.fr

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Un PTZ pour acheter un HLM Le 15/12/2011

Le prêt à taux zéro (dit PTZ+) sera réservé aux logements neufs mais accepté dans l'ancien pour les acquisitions dans les HLM afin de permettre aux locataires de devenir propriétaires de leur logement, selon une mesure votée jeudi à l'Assemblée lors de la nouvelle lecture du budget 2012.

Alors que le Sénat, à majorité de gauche, avait réintégré le logement ancien (avec travaux) dans le prêt à taux zéro, l'Assemblée a décidé de rétablir le texte voté par les députés en première lecture à une modification près, en vertu d'un amendement du rapporteur général du Budget, Gilles Carrez (UMP).

En 2010, 7.000 logements anciens ont été été vendus à des locataires ou à d'autres personnes.

Les députés avaient décidé lors de la première lecture du projet de loi de finances de réserver le PTZ+ aux logements neufs après l'annonce du Premier ministre François Fillon du recentrage de ce prêt dans le cadre du deuxième plan de rigueur. Le bénéfice du PTZ+ sera finalement possible dans l'ancien mais seulement dans le parc HLM.

Pour éviter un risque d'effet d'aubaine, où le bailleur vendrait à un prix plus élevé en sachant que le locataire aura accès au PTZ+, le bénéfice du prêt pour les achats de logements anciens du parc social sera conditionné à la vente à un prix égal au minimum autorisé par le code de la construction.

L’enveloppe maximale du montant des PTZ+ sera ramenée à 820 millions d’euros.

Les plafonds de ressources pour l'octroi des prêts à taux zéro seront par ailleurs modifiés notamment pour "recentrer les aides publiques sur les ménages en ayant le plus besoin" et pour éviter de creuser encore l'écart d'aide entre les zones géographiques, plus ou moins tendues.

"Garder l'encouragement à l'acquisition par leurs occupants des logements HLM" s'inscrit dans "une politique très ancienne poursuivie par tous les gouvernements et présente l'intérêt d'améliorer la rotation dans le parc HLM mais aussi de donner des ressources propres aux bailleurs sociaux", a estimé M. Carrez. La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a considéré que "c'est un langage de sagesse que de permettre l'accession par leurs locataires de logements sociaux".

Chef de file des députés Front de Gauche, Roland Muzeau, "totalement hostile à la vente de logements HLM", a estimé que "c'est un dogme de la majorité actuelle de vouloir une France de propriétaires" et que la vente de logements HLM à "une population mal payée présente le risque majeur de ne pas pouvoir les entretenir et d'aller vers plus de copropriétés dégradées".

Source : Le Figaro.fr

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L'immobilier a fait bondir le patrimoine national e n 2010 Le 16/12/2011

Le patrimoine économique national a atteint 13.065 milliards d'euros en 2010, en hausse de 9,5 % sur un an, selon une étude de l'Insee publiée ce matin. Le patrimoine net des ménages représente 78 % des actifs totaux.

Il y a trois semaines, une étude de l'Insee indiquait que les inégalités de patrimoine s'étaient creusées entre 2004 et 2010, sous l'effet d'un enrichissement des ménages les plus fortunés. En publiant ce matin l'état du patrimoine économique national à fin 2010, l'institut statistique en confirme un moteur essentiel : la hausse des prix de l'immobilier, cette catégorie d'actifs représentant les trois quarts du patrimoine des ménages. Ainsi, après avoir stagné en 2009 (+ 0,7 %) et reculé en 2008 (- 3,1 %), le patrimoine des ménages, comptabilisé à sa valeur de marché en fin d'année, a progressé de 9,1 % l'an dernier. Fin 2010, il atteignait 10.203 milliards d'euros, « dépassant son niveau de 2007, avant la crise économique », indique l'Insee. Le patrimoine des ménages représente au total 78 % du patrimoine national, et correspond à huit années de revenu disponible net des ménages. Sur cette masse, le patrimoine financier des ménages a connu une évolution toujours dynamique, mais néanmoins ralentie par rapport à 2009, notamment en raison d'une croissance plus forte des crédits (qui viennent minorer le patrimoine financier) et d'une préférence pour les actifs financiers peu risqués, en dépit d'un contexte boursier encore favorable. « Dans un contexte économique incertain, les ménages renforcent sensiblement leurs encaisses de précaution détenues sous forme de numéraires et de dépôts », souligne l'Insee.

Accalmie en 2011

Si le patrimoine des entreprises est beaucoup plus modeste (à 1.743 milliards d'euros fin 2010), il a progressé encore plus rapidement que celui des ménages l'an dernier (+ 12,3 %), mais aussi parce qu'il avait plus sévèrement chuté l'année précédente. « Les entreprises mettent fin au déstockage massif et aux réductions des dépenses d'investissement qui ont marqué la récession en 2009 », retrace l'Insee, tandis que leur patrimoine foncier s'est également fortement revalorisé. La valeur nette des entreprises financières a encore plus progressé (+ 21,1 %), à 602 milliards d'euros, notamment en raison de la reprise des encours de prêts.

Finalement, seule la valeur du patrimoine des administrations publiques a chuté l'an dernier (- 2,7 %, à 517 milliards d'euros), mais beaucoup moins que les années précédentes. La hausse des prix de l'immobilier n'a, pour les administrations publiques, pas compensé la progression de la dette. Au final, le patrimoine économique national de la France s'est établi à 13.065 milliards d'euros fin 2010, en hausse de 9,5 %. L'accalmie des prix de l'immobilier et la chute des Bourses ces derniers mois (avec un CAC 40 aujourd'hui autour de 3.000 points, contre 3.800 fin 2010) devraient donner au patrimoine fin 2011 un profil bien moins dynamique.

Source : Les Echos.fr

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