RTR 1976 - Guide Technique

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Remblais terrassements - guide SETRA 1976

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  • La recommandation pour les terrassements routiers

    M . S C H A E F F N E R Chef de la section de gotechnique routire

    et terrassements

    E. LEFLAIVE Chef de la section de mcanique des chausses

    Laboratoire central

    R S U M

    On prsente dans cette note un document caractre gnral sur les terrassements destin aider les ingnieurs dans l'tude et la concep-tion des projets, la rdaction des marchs, l'excution, la conduite et le contrle des travaux.

    La premire partie dmontre, en s'appuyant sur des citations et des extraits puiss dans la bibliographie et notamment dans les comptes rendus des diffrents Congrs mondiaux de la Route, le besoin ressenti par les ingnieurs franais de disposer d'un tel document. On y dcrit galement la mthode adopte pour sa prparation ; celle-ci a demand 5 annes de travail pour synthtiser l'exprience des ing-nieurs ayant suivi les principaux chantiers de terrassement raliss ces quinze dernires annes et pour mener bien les tudes exp-rimentales ncessaires prciser nos connais-sances sur le compactage des sols.

    La seconde partie dcrit le contenu des trois fascicules composant cette Recommandation.

    - le fascicule 1 intitul Etablissement des projets et conduite des travaux de terrasse-ments est de caractre technico-administratif, il a pour objet de prciser les conditions d'application des fascicules techniques 2 et 3 dans le cadre des procdures en vigueur actuel-lement ;

    - le fascicule 2 intitul Utilisation des sols en remblai et en couche de forme propose tout d'abord une nouvelle classification des sols en vue de leur utilisation en terrassement et dfinit pour chaque classe les rgles de l'art respecter pour construire des remblais et des couches de forme de qualit normale ;

    - le fascicule 3 intitul Compactage des remblais et des couches de forme prcise quantitativement les conditions d'utilisation des engins de compactage existant actuellement sur le march.

    A la fin de la note, une liste bibliographique des publications rcentes les plus marquantes sur les terrassements est mentionne.

    Mots cls : 51. Recommandation - Terrasse-ment - Remblai - Couche de forme -Classification - Sol - Construction (trav. publics) - Compactage - Bibliographie -Utilisation - Compacteur.

    101

    Bull. L iaison Labo. P. et C h . - 86 - nov . -do . 1976 - Rf . 191 1

  • E C O M M A N D A T I O N pour les terrassements

    routiers

    \JJOO J S i C / JL X JP 531

    Le contexte dans lequel a t labor ce document de caractre gnral sur les terrassements routiers peut tre rsum par les quelques extraits des documents cits ici par ordre chronologique :

    D U F O U R J . , Etude et excution des travaux, Congrs mondial de la route, Rome 1964, compte rendu du thme, R G R A , nov. 1964 .

    La plupart des rapporteurs parat surtout proccupe par la dtermination de Vaptitude des dblais tre suivant les saisons employs en remblais. On pense qu'une classification plus utile pour les ingnieurs et les entrepreneurs devrait tre base sur le comportement rel des sols dans diffrentes conditions de site et de climat .

    T H I E B A U L T A . , Etablissement des projets et terrassements, question 2, Congrs mondial de la route, Tokyo 1967, Rapport gnral, conclusions.

    Le projet routier moderne se trouve dsormais, en raison des conditions d'excution, beau-coup plus domin par le souci de prvoir un classement judicieux des dblais en vue de leur emploi en remblais que par la notion antrieurement admise d'quivalence en volume... Le classement des dblais est donc devenu primordial.

    Le CPS d'un march de terrassement est aussi important que les dessins du projet.

    C'est un cas assez exceptionnel dans les travaux publics o les dessins du projet ren-seignent en gnral parfaitement sur la nature et le mode d'excution des travaux. Au contraire, dans les terrassements, l'eau et le temps sont deux lments essentiels qui n'ap-paraissent videmment pas sur les plans ; autrement dit, la faon d'excuter les travaux est aussi importante que leur consistance : il s'agit vraiment d'un ouvrage d'art.

    C'est pourquoi le CPS doit donner toutes les indications pour permettre Ventrepreneur d'apprcier convenablement les difficults plus ou moins grandes de l'entreprise...

    L'entreprise dpense des quantits de travail ; l'administration paie des quantits d'ou-vrages ; il est assez rare que leurs bilans totaux concident.

    C'est une situation gnrale pour tous les travaux publics courants. La particularit des marchs de terrassements gnraux tient essentiellement en deux points : d'une part ces travaux ne comportent pratiquement aucune fourniture dont le prix serait bien connu ; d'autre part ils sont plus que tout autre soumis aux alas climatiques.

    Il serait donc tout fait exceptionnel pour l'excutant que les prvisions de ses dpenses correspondent au montant de ses recettes. Si donc d'une manire gnrale l'entreprise se croit oblige de rclamer aprs l'achvement d'un tel travail, c'est que nos principes actuels de dvolution et de rglement de ces travaux devraient tre srieusement repenss .

    F A U V E A U B., Le contrle des terrassements, prsentation, Bull , liaison Labo. routiers P. et Ch., 46, juil .-aot 1970.

    Vers 1960, l'excution des premiers terrassements routiers en grande masse avec des engins puissants et de grande capacit a pos des problmes nouveaux aux ingnieurs de l'entreprise et de l'administration. Ces problmes sont la fois techniques et d'orga-nisation.

    R E V E R D Y G . , 80 maximes de terrassements routiers, R G R A , fvr. 1968.

    102

  • Un premier pas a t franchi, en 1963, par la rdaction d'un premier cahier type des pres-criptions spciales grce notamment MM. Dufour et Godin ; cependant la dfinition de relations contractuelles claires et donnant des garanties satisfaisantes de qualit et de prix au client (administration) et de rentabilit au fournisseur (entreprise) en limitant les alas un niveau raisonnable, reste un objectif atteindre dans la plupart des cas.

    Le client , ayant la responsabilit de l'exploitation et de l'entretien de l'ouvrage, cherche s'assurer d'une qualit minimale aussi leve que possible pour un prix donn. Le four-nisseur doit assurer la rentabilit de son entreprise. Le but des contrles est de permettre la dfinition d'objectifs communs intermdiaires accessibles et si possible mesurables au moment de l'excution ou immdiatement aprs.

    Une des premires conditions remplir pour que les relations contractuelles soient satis-faisantes est de faire de bons projets, c'est--dire, pour l'administration, de mettre la disposition de l'entreprise les informations qui lui sont ncessaires, pour dfinir la fois les moyens mettre en uvre et les cadences prvisibles ; cela suppose de bonnes tudes pralables permettant la connaissance des types de terrains que l'on peut s'attendre ren-contrer ainsi que leur tat (consistance) .

    L A F O N D M . Rapport franais (sous la direction de), Insertion des alas dans le jeu des contrats d'entreprise, Congrs mondial de la route, Prague 1971 .

    Des progrs demeurent faire : pour le matre d'ouvrage : prendre conscience assez tt de l'incidence de ces clauses jeu alatoire et en tenir compte dans son financement ; pour l'entreprise et le matre d'uvre : affiner, si possible, ces clauses jeu alatoire pour faciliter leur application en cours de travaux. En l'tat actuel des contrats, en effet, le mode d'application des clauses jeu alatoire dpend trop des personnes en cause dans les discussions .

    CONCLUSIONS

    D'une manire gnrale, un chantier de terrassement cote d'autant moins cher qu'il a t prpar l'avance et avec une meilleure connaissance du site du chantier.

    C'est donc dans le domaine de l'organisation des tudes et de la prparation des travaux, comme dans celui de la formation des ingnieurs et cadres, que des progrs sont recher-cher en priorit en vue de continuer faire baisser le cot des travaux de terrassement .

    G A U D P . , L E F L A I V E E . , Recyclage Terrassements , R G R A , fvr.-mars 1971 .

    C'est dans le domaine des terrassements qu'il y a le plus de progrs faire.

    C'est en matire de terrassements que les litiges entre entreprise et matre d'uvre sont les plus nombreux et les plus importants .

    Les prvisions des projeteurs sont en gnral trop optimistes .

    Le contrle est assez souvent un contrle aveugle qui ne garantit pas la bonne excution des travaux .

    L'tude conomique du projet n'est pas toujours rellement faite .

    Le facteur temps, pris au sens dure, n'est pas toujours bien apprci, surtout en ma-tire de travaux urbains .

    Les citations qui prcdent illustrent la difficult de matr iser et de rationaliser la prparation et la con-duite des chantiers de terrassements. I l est donc apparu comme souhaitable de dvelopper une mthode de travail permettant de mieux apprhender les difficults, de faire appara t re l'avance les diffrentes situations dans lesquelles on a une probabilit de se trouver au cours de l'excution, de fournir un cadre cohrent et homogne pour rendre compte des tudes et rdiger les marchs, et enfin d'aboutir des prescriptions pouvant tre l'objet d'un contrle efficace.

    Il faut mentionner en outre que l'assurance d'un niveau minimal de qualit est une proccupation permanente, accentue par les dsordres que l'on constate priodiquement sur les remblais, ainsi que la recherche du cot minimal qui doit tre trouv au premier chef par la rduction des volumes mis en dpt.

    103

  • C'est dans cet esprit que la Recommandation pour les terrassements routiers a t prpare ; on peut donc rsumer ainsi les buts poursuivis :

    Du point de vue technique, tirer parti au mieux des matriaux et assurer un certain niveau de qualit ;

    Au niveau des projets et des marchs, aboutir des spcifications qui prennent en compte les diff-rentes ventualits possibles et qui soient contrlables ;

    Sur le plan gnral, fournir un cadre permettant de traiter les problmes de terrassements de faon relativement homogne.

    Pour prsenter un aperu du travail ncessaire la mise au point d'un tel document, on peut indiquer que cela a exig environ cinq annes de rflexion et d'tudes exprimentales. Le travail a d'ailleurs d tre men principalement sur deux fronts afin d'aboutir un ensemble cohrent suffisamment simple et techniquement fond.

    Le premier domaine a t celui de la classification des matriaux rencontrs en terrassement. Etant donn la diversit des sols qui se prtendent, le problme tait de les grouper en classes susceptibles des mmes conditions d'utilisation, ces conditions tant exclusivement celles qui ont une rpercussion directe sur la qualit du rsultat. Pour rsoudre ce problme, il convenait de confronter et de synthtiser l'exp-rience des ingnieurs des LPC ayant suivi les principaux chantiers de terrassement raliss ces dix ou quinze dernires annes. Cela a pu tre men bien aprs de trs nombreuses journes de runion du groupe de travail des LPC, cr cet effet, et auquel s'taient adjoints des reprsentants de la Division des chausses et terrassements du SETRA.

    Le second domaine tait celui du compactage. Le matriau mis en oeuvre tant dfini en fonction des paramtres servant le situer dans la classification prcdente, des spcifications les conditions d'emploi des diffrents types de compacteurs existants de-vaient tre tablies. De telles spcifications impliquaient une connaissance objective et approfondie des performances des engins de compactage en fonction des matriaux et de l'paisseur des couches compac-tes. On y est parvenu en faisant la synthse de la littrature technique internationale existant sur le sujet, en la prcisant et en la compltant par une recherche exprimentale effectue en quasi-totalit au CER de Rouen. A titre indicatif, on peut mentionner que ce programme exprimental a ncessit la ralisation d'une centaine de planches d'essais et que chacune d'entre elles a fait l'objet d'environ mille mesures de densit. De nombreuses publications en ont d'ailleurs fait tat au fur et mesure de la progression de la recherche.

    UNE M E T H O D E D E T R A V A I L POUR :

    - Bien utiliser les dblais

    - Rdiger des prescriptions ralistes

    - Assurer une qualit de ralisation contrlable

    at

    104

  • E C O M M A N D A T I O N pour les terrassements routiers

    S O N C O N T E N U

    Ce document est constitu de trois fascicules :

    1. Etablissement des projets et conduite des travaux de terrassements

    2. Utilisation des sols en remblai et en couche de forme

    3. Compactage des remblais et des couches de forme

    F A S C I C U L E ( l )

    Le premier fascicule est de caractre technico-administratif et, de ce fait, sa rdaction a t assure pour l'essentiel par la Division des chausses et terrassements du S E T R A . On y prcise les conditions d'applica-tion des fascicules techniques 2 et 3 dans le cadre des procdures en vigueur, pour l'tude des projets, la prparation des marchs, l'excution et le contrle des travaux. Il indique notamment la forme dans laquelle le contenu technique des fascicules 2 et 3 peut tre utilis pour rdiger des spcifications.

    Le sommaire du fascicule 1 est le suivant :

    SOMMAIRE

    1. Etude des terrassements

    1.1. L'tude du trac. Le dossier d'inscription. L'avant-projet sommaire.

    1.2. Le projet de terrassement. L'avant-projet dtaill 1.2.1. Etablissement du dossier gotechnique 1.2.2. Collecte de renseignements mtorologiques 1.2.3. Choix d'une solution

    1.3. Le projet d'excution. Rdaction du Cahier des Clauses Techniques Particulires (CCTP) 1.3.1. Rdaction du CCTP. Tableau de correspondance 1.3.2. Etude du mouvement des terres 1.3.3. Etude de la programmation des travaux 1.3.4. Dossier de consultation des entreprises (DCE)

    2. Etude du projet de chausse. Utilisation des donnes gotechniques pour le dimen-sionnement des chausses

    3. Prparation du chantier. Excution et contrle des travaux

    3.1. Prparation du chantier

    3.2. Excution des travaux. Contrle de la qualit 3.2.1. Tableau de correspondance 3.2.2. Compactage des remblais et des couches de forme 3.2.3. Estimation des qualits mcaniques de la couche de forme

    Annexe 1 - Collecte d'exploitation des donnes mtorologiques pour les travaux de terrassements

    Annexe 2 - Exemple de rdaction d'articles du Cahier des Clauses Techniques Par-ticulires - Terrassements gnraux

    105

  • F A S C I C U L E ( 2 )

    Le deuxime fascicule rassemble les rgles de l'art respecter pour construire des remblais et des couches de forme, de qualit normale dans l'tat actuel de la technique. Ces rgles sont exprimes sous la forme de conditions respecter la mise en uvre, en fonction du sol, de sa teneur en eau et de la situation mtorologique.

    Les sols sont d'abord rpart is en classes et en sous-classes, dfinies partir de critres significatifs pour la qualit des terrassements. Chaque sous-classe est ensuite subdivise en fonction de la teneur en eau (et ventuellement en fonction d'autres facteurs de l 'tat du sol en place). Pour chaque cas ainsi dfini, diffrentes situations mtorologiques sont ensuites envisages, classes d'aprs le sens dans lequel la teneur en eau du sol a tendance voluer pendant les oprations de terrassement.

    Pour tous les cas ainsi rpertoris, qui englobent tous les sols pouvant tre rencontrs, les conditions de mise en uvre qui sont considres comme strictement ncessaires l'obtention de remblai ou de couche de forme de qualit normale, sont explicites.

    Pour les remblais, ces conditions se groupent en six rubriques :

    1. Extraction

    Figurent sous cette rubrique des recommandations relatives au mode d'extraction (en couches, frontal, sous l'eau) dans la mesure o ce mode d'extraction interfre directement avec la qualit de la mise en uvre.

    2. Teneur en eau

    Il s'agit des mesures prendre ventuellement pour rduire ou augmenter la teneur en eau.

    3. Traitements ou techniques d'amlioration

    Cette rubrique ne concerne pas seulement les traitements avec des ractifs ou des liants : y sont groupes les actions modifiant le matriau (traitements la chaux, aux liants hydrauliques, limination des gros lments, etc.) et les procds particuliers (par exemple : couches sandwiches).

    4. RgoMge

    Sous cette rubrique est donne une indication sur l 'paisseur des couches mettre en uvre ; i l ne s'agit que d'une indication imprcise car la notion d'paisseur de couche est la fois approximative, compte tenu des mthodes de rgalage, et relative, en fonction du matriau (fin ou grossier) et du matriel de compac-tage utilis. Cette notion d'paisseur de couche est cependant trs importante pour la qualit de la mise en uvre.

    5. Compactage

    Trois niveaux de compactage sont distingus : faible, moyen et intense. Il s'agit seulement d'une indication qualitative sur le niveau d'nergie de compactage requis par les diffrents matriaux. Des donnes quan-titatives sont donnes dans le fascicule 3 pour le compactage des remblais et des couches de forme au moyen de rouleaux pneus vibrants et pieds dameurs. Ce fascicule prcise l'usage faire des diff-rents types d'engins de compactage en fonction du matr iau et du niveau de compactage (faible, moyen ou itense) indiqu dans le prsent document. Le fascicule sur le compactage prcise galement l'paisseur maximale des couches, cette paisseur tant fonction du type d'engin de compactage utilis.

    6. Hauteur des remblais

    L'existence de cette rubrique tient au fait que les conditions d'excution requises pour un remblai de grande hauteur ne sont pas les mmes que pour un petit remblai ; i l est donc prcis sous cette rubrique que certaines conditions de mise en uvre, qui sont acceptables pour des remblais de faible hauteur, ne doivent pas tre employes pour des remblais plus llevs, car elles introduiraient des risques excessifs du point de vue du tassement ou de la stabilit (il est rappeler qu'il ne s'agit ici que de la stabilit et du tassement propres du matriau de remblai, le sol de fondation n'tant pas pris en considration).

    Pour les couches de forme, on rencontre seulement trois rubriques :

    1. Traitements ou techniques d'amlioration

    Comme pour les remblais, i l s'agit non seulement de traitements la chaux, au ciment ou avec d'autres ractifs ou liants ventuels, mais galement de procds tels que l'emploi de textiles ou l'impermabili-sation.

    2. Plate-forme

    On a distingu quatre cas possibles d'tat de la plate-forme sur laquelle doit tre mise en uvre la couche de forme.

    106

  • Les solutions d'utilisation en couche de forme recommandes sont fonction de cet tat .

    Les quatre cas possibles se diffrencient selon la sensibilit l'eau du matriau de la plate-forme, la portance de celle-ci au moment de la mise en uvre de la couche de forme et le risque d'humidification par la nappe du matriau de plate-forme (le terme de nappe dsignant ici sans autre prcision toutes les eaux internes au massif sous-jacent la plate-forme).

    3. Hauteur

    Il s'agit de l'paisseur totale donner la couche de forme. Cette rubrique fournit une indication gn-rale de l'paisseur de la couche de forme ncessaire en fonction du matriau utilis et de l'tat de la plate-forme.

    Nous prsentons ci-dessous quelques extraits de tableaux du fascicule 2.

    DEFINITION DES CLASSES : CARACTERES GENERAUX

    CLASSE DENOMINATION CklTMM* MKAITKISTIQL'ES EXEMPLES COMMISSURES

    A Suis fins. Diamtre des plus gros lments < 50 mm. Tamist a 80 u,m > 35 M.

    Silts, limons, argiles, etc.

    Tous les suis des classes A, B et C , mme non plastiques (silts, sables 1res fins) sont sensibles l'eau, cette sensibilit tant considre dans l'optique de l'excution des terrassements (trafficabilit, compactage) et du comportement des plates-formes.

    La diffrence entre les classes A et B est dans le pourcentage de fines, d'o des diff-rences de sensibilit a l'eau (plus ou moins long temps de rponse aux variations des conditions mtorologiques) et de compor-tement mcanique (frottement, cohsion).

    I.a diffrence principale entre les classes B et C concerne les gros lments : prsence de cailloux et de blocs dans les sols de la classe C , d'o :

    emploi possible ou non sclun la classe de certains outils de terrassement. difficult, puur les sols C, de rglage des plates-formes, d'excution des tranches...

    B Sols sableux ou graveleux a\ec fines. Diamtre des plus gros clments < 50 mm. Tamist il 80 u,m entre 5 et 35 %.

    Sables cl graves argileux, etc.

    Tous les suis des classes A, B et C , mme non plastiques (silts, sables 1res fins) sont sensibles l'eau, cette sensibilit tant considre dans l'optique de l'excution des terrassements (trafficabilit, compactage) et du comportement des plates-formes.

    La diffrence entre les classes A et B est dans le pourcentage de fines, d'o des diff-rences de sensibilit a l'eau (plus ou moins long temps de rponse aux variations des conditions mtorologiques) et de compor-tement mcanique (frottement, cohsion).

    I.a diffrence principale entre les classes B et C concerne les gros lments : prsence de cailloux et de blocs dans les sols de la classe C , d'o :

    emploi possible ou non sclun la classe de certains outils de terrassement. difficult, puur les sols C, de rglage des plates-formes, d'excution des tranches...

    C Sols comportant

    des Unes et des gros lments.

    Diamtre des plus gros lments > 50 mm. Tamist 80 (im > 5 %.

    Argiles silex, ulluvions grossires,

    etc.

    Tous les suis des classes A, B et C , mme non plastiques (silts, sables 1res fins) sont sensibles l'eau, cette sensibilit tant considre dans l'optique de l'excution des terrassements (trafficabilit, compactage) et du comportement des plates-formes.

    La diffrence entre les classes A et B est dans le pourcentage de fines, d'o des diff-rences de sensibilit a l'eau (plus ou moins long temps de rponse aux variations des conditions mtorologiques) et de compor-tement mcanique (frottement, cohsion).

    I.a diffrence principale entre les classes B et C concerne les gros lments : prsence de cailloux et de blocs dans les sols de la classe C , d'o :

    emploi possible ou non sclun la classe de certains outils de terrassement. difficult, puur les sols C, de rglage des plates-formes, d'excution des tranches...

    Chapitre : Classification des sols

    Sols fins D < 50 mm ; tamist 80 [ i m > 35 %

    C l a s s i f i c a t i o n

    SOUS-CLASSE

    Sous i l'S PLI s FRQUEMMENT KF.MCONrRrS

    CtRUnl.KI'.S PRINCIPAL x CIJ1SSI:MFNT n'U'Rfc* l.'FTAT Dl' SOI. SOUS-

    CLASSE Sous i l'S PLI s FRQUEMMENT KF.MCONrRrS

    CtRUnl.KI'.S PRINCIPAL x MUYP.VS D'FVAII MIOS. DE L'TAT CAS POSSIBLES COMMINTAIHES

    AI

    Ir < 10

    Limons peu plastiques.

    Loess.

    Silts alluvionnaires.

    Sahles fins peu pollus

    Arnes peu plastiques.

    Sols micro-lossilcs poreux.

    Cendres volantes.

    Ces sols changent totale-ment de consistance pour de faibles variations de w on pour de faibles va-riations de comparile si w est proche de wP.

    Le temps de raction aux variations de l'environne-ment hydrique et dima-tique csl relativement court, mais la permabi-lit pouvant varier dans de larges limites selon la granulometrie et la plas-ticit, ce temps de reac-tion peut aussi varier largement.

    Les moins plastiques de ces sols ont un lompoi-tement mcanique parti-culier (possibilit de rup-ture trapile : Fissuration).

    L'elat du sol est dlcr min par sa teneur en eau w. On peut :

    - mesurer w el la com-parer a WOPN ;

    uu dterminer le CBR immdiat :

    - - ou valuer visuellement la consistance du mat-riau.

    1."indice de plasticit est trop faible pour utiliser l'indice de consistance.

    A,h

    Teneur en eau leve

    (h = humide).

    E n raison de la rapidit des variations de consis-tance de ces sols, une certaine marge de scurit doit tre prise. On peut considrer en moyenne que w est leve si :

    w > w w + 1 ou CBR < 8

    AI

    Ir < 10

    Limons peu plastiques.

    Loess.

    Silts alluvionnaires.

    Sahles fins peu pollus

    Arnes peu plastiques.

    Sols micro-lossilcs poreux.

    Cendres volantes.

    Ces sols changent totale-ment de consistance pour de faibles variations de w on pour de faibles va-riations de comparile si w est proche de wP.

    Le temps de raction aux variations de l'environne-ment hydrique et dima-tique csl relativement court, mais la permabi-lit pouvant varier dans de larges limites selon la granulometrie et la plas-ticit, ce temps de reac-tion peut aussi varier largement.

    Les moins plastiques de ces sols ont un lompoi-tement mcanique parti-culier (possibilit de rup-ture trapile : Fissuration).

    L'elat du sol est dlcr min par sa teneur en eau w. On peut :

    - mesurer w el la com-parer a WOPN ;

    uu dterminer le CBR immdiat :

    - - ou valuer visuellement la consistance du mat-riau.

    1."indice de plasticit est trop faible pour utiliser l'indice de consistance.

    A,m

    Teneur en eau moyenne

    (m--moyenne).

    La marge de w moyenne pour ces sols est relative-ment faible ; en moyen-ne : Wor, 2

  • R e m b l a i

    A, Sols fins

    Chapitre : Utilisation des sols A ,

    en remblai

    SOL OBSERVAI S C K m i - K S SITUATION MTOROLOGIQUE CONDITIONS D'UTILISATION EN REMBLAI CODE SOL OBSERVAI S C K m i - K S SITUATION MTOROLOGIQUE CONDITIONS D'UTILISATION EN REMBLAI E W T R C H

    A,h

    Ces s o l s sont en t o u t eiat d e cause trs difficiles mettre en uvre en raison de leur portance trs faible pouvant devenir localement nulle. La mise en dpt provisoire est alatoire car il suffit de prcipitations modres pour les rhumidiiier. Le drainage pralable peut tre cthcat'c et permet lie de se r a m e n t r au c a s A,m.

    Pluie, mme faible.

    Situation ne peimettant p a s lu mise en remblai avec des garanties de qualit suffisantes.

    NON

    A,h

    Ces s o l s sont en t o u t eiat d e cause trs difficiles mettre en uvre en raison de leur portance trs faible pouvant devenir localement nulle. La mise en dpt provisoire est alatoire car il suffit de prcipitations modres pour les rhumidiiier. Le drainage pralable peut tre cthcat'c et permet lie de se r a m e n t r au c a s A,m.

    Pas d e pluie. Temprature

    basse ou temprature

    moyenne avec

    hygromtrie leve.

    T Traitement avec un additif utilisant l'excs d'eau et donnant d e la cohsion a ce s sols : cendres \ulantes. ventuellement chaux hydraulique, ciment...

    chaux arienne, teinte ou \ive. ragit s o u -vent mal ou peut ne pas ragir du tout s u r m o l s peu ou pa-> argileux.

    K Couches mime? ou moyennes. C ( p-np:ici.igc faible, car la portance chute brus-

    quement la saturation et, d'autre part, d e s tassements notables ne sont pas craindre long terme (sol peu plastique).

    0 0 1 2 3 0

    A,h

    Ces s o l s sont en t o u t eiat d e cause trs difficiles mettre en uvre en raison de leur portance trs faible pouvant devenir localement nulle. La mise en dpt provisoire est alatoire car il suffit de prcipitations modres pour les rhumidiiier. Le drainage pralable peut tre cthcat'c et permet lie de se r a m e n t r au c a s A,m.

    -Evaporation importante

    (temprature moyenne

    ou leve, temps sec,

    vent).

    Solution 1 ; profiter de la situation mtorologique. E Extraire en couches minces pour profiter d e la

    rduction superficielle d e w ; ceci n'est p o s -sible que si ta portance du sol le permet et donc que w n'est pas trop leve.

    W lliliser u>u* m i A e n s d'aration permettant la rduction d e u p j i vaporation. Si ce s moyens ^..i':: EiL-s cfhcace.s, l'extraction en couches minces peut ne pas tre utilise.

    R Couches minces o u moyennes. C Compactage faible (cf. ci-dessus A,h =). H La difficult d e matriser w par c e type d'excu-

    litr.i introduit un risque conduisant n'indiquer telle technique que pour des remblais d e hauteur f:\ible ou moyenne.

    Solution 2 : mme technique que pour A,h .

    1 1 2 3 2

    U 0 1 2 3 0

    C o u c h e de f o r m e

    Sols fins

    Chapitre : Utilisation des sols

    en couche de forme

    SOL

    A, et A 3

    OBSERVATIONS CN^ KAMS

    La sensibilit l'eau de ce; sols implique un traitement pour leur emploi en couche de forme.

    Ces sols se prtent bien au traitement en place.

    SITUATION MClFOHOlrtUfL

    Pluie.

    Pas de pluie.

    L'ONIlIiriS-h n'UHLISATTON EN OlltIII. W. M R W

    L'utilisation en couche de forme de sols sensibles l'eau (avec traitement) impliquant un contrle sr de la teneur en eau, un travail satisfaisant n'est pas possible, d'une taon gnrale, en cas de prcipitations. On peut admettre une exception pour les plus plastiques des sols A, en cas de lgre pluie (les conditions ci-dessous sont alors applicables).

    Les sols A, et A, sont utilisables en couche de forme en tant traits la chaux ou aux liants hydrauliques. Le choix du traitement relve d'une tude particu-lire. Un tel traitement peut s'appliquer dans une large gamme de teneurs en eau naturelles, sous rserve : de l'obtention, au stade du compactage, d'une teneur en eau conforme aux exigences dfinies pour cette opration {fonction des rsultats de l'tude de traitement, de l'paisseur des couches compactes et de l'objectif final recherch). Notam-ment l'arrosage est indispensable dans les cas suivants : - w,,.,, moyenne, mto ; - wnj, faible ; de conditions de travail admissibles pour le matriel d'excution (limites aux teneurs en eau trs leves et trs faibles). Selon l'tat de la plate-forme sur laquelle doit tre place la couche de forme on peut envisager trois cas. Ca- i P Plate-forme en matriau sensible l'eau de

    bonne portance la mise en uvre de la couche de forme et ne risquant pas de s'humi difier par la nappe.

    108

  • F A S C I C U L E ( 3 )

    Le troisime fascicule est consacr au compactage ; i l donne des indications chiffres prcises sur l 'utili-sation des rouleaux pneus, vibrants et pieds dameurs pour la mise en uvre des remblais et des couches de forme.

    Il est constitu de tableaux qui donnent les conditions d'emploi des compacteurs pour chaque cas de mise en uvre, dfini dans le fascicule 2, et pour chaque classe de compacteur selon une classification donne en annexe.

    Les conditions d'emploi des compacteurs sont exprimes sous forme de deux valeurs chiffres : une valeur du rapport Q/S du volume Q de sol compact pendant un temps donn la surface S balaye par le compacteur pendant le mme temps ; ce rapport permet notamment, en connaissant la vitesse moyenne de travail du compacteur et sa largeur, d'estimer le dbit horaire ou journalier que l'on peut en attendre sur un matriau donn ; une valeur de l'paisseur des couches.

    Des indications sont galement donnes sur les conditions techniques de fonctionnement des engins qui doivent tre respectes (lestage, vitesse, vibration).

    Ci-aprs un extrait d'un tableau du fascicule 3 est reproduit :

    S O L S A

    ENGINS

    ET MODAUTE^\ D'UTILISATION ^ - v .

    PNEUS VIBRANTS DAMEURS ENGINS

    ET MODAUTE^\ D'UTILISATION ^ - v . P. P,

    V , V , V , V , PD,

    ENGINS

    ET MODAUTE^\ D'UTILISATION ^ - v . P. P, a b c d a b c d a b c d a b c

    PD,

    A.

    a 35 mi 'CO a LU

    Couche paisse possible et compactage faible

    03

    11

    Q/S

    e

    0,08

    0,30

    0,12 1

    0,50

    0,30 1

    1,0

    0,105

    030

    0,105 10

    0,30

    0,11 10

    0,30

    0,095

    0,25

    0,20 1

    0,60

    0,20 1-5

    0,60

    0,18 1-3

    0 40

    0,18 1

    0,40

    0,30 1

    1,0

    0,30 1-5

    1,0

    0,20 1

    0,40

    0,20 1

    0,40

    0,50 1

    2,0

    0,33 1-6

    1,0

    2 0,08

    4 0,30

    0,10 4

    0,40

    A.

    a 35 mi 'CO a LU

    Couche mince ou moyenne et compactage faible

    23 Q/S

    e

    0,08 0,12 1

    0,50 0

    0,105

    0,30

    0,105 10

    0,30

    0,11 10

    0,30

    0,095

    0,25

    0,165 1

    0,50

    0,165 1-S

    0,50

    0,18 1-3

    040

    0,18 1

    0,40

    0,20 1

    0,50

    0,20 1-S

    0,50

    0,20 1

    0,40

    0,20 1

    0,40 O

    0,22 6

    0,50 2

    0,08 4

    0,30

    0,10 4

    0,40

    A.

    a 35 mi 'CO a LU

    Couche mince ou moyenne et compactage moyen

    22 Q/S

    e

    0,05

    0,30

    0,08

    0,40

    0,15 1

    0,50

    0,06

    0,30

    0,06 M

    0,30

    0,06 10

    0,25

    0,05

    0,25

    0,10

    0,40

    0,10 5

    0,40

    0,08 3

    0,30

    0,08

    0,30

    0,15

    0,50

    0,15 5

    0,50

    0,09

    0^0

    0,09

    0,30

    0,20

    0,50

    0,165 6

    0,50 2

    0,05 4

    0,30

    0,07 4

    0,30 A.

    a 35 mi 'CO a LU

    Couche mince ou moyenne et compactage intense

    21 Q/S

    e

    0,03

    0,20

    0,05

    0,30

    0,07

    0,50

    0,03

    0,20

    0,03 10

    0,20

    0,035 10

    0,20

    0,03

    0,20

    0,05

    0,30

    0,05 S

    0,30

    0,05 3

    0,25

    0,05

    0 3

    0,07

    0,50

    0,07 S

    0,50

    0,055

    0,25

    0,055

    0,25

    0,10

    0,50

    0,08

    0,50 2 O O

    A.

    a 35 mi 'CO a LU

    Couche mince et compactage intense

    11 Q/S

    e

    0,03

    0,20

    0,04

    0,20

    0,06

    0,30 O O O O

    0,04

    0,25

    0,04 5

    0,25

    0,04 3

    0,20

    0,04

    0,20

    0,07

    0,30

    0,07 3

    0^0

    0,045

    0,20

    0,045

    0,20

    0,10

    0,30

    0,08 6

    0,30 2 O O

    A.

    COUCHE DE FORME Q/S e

    0,02!

    0,20

    0,045

    0,30

    0,065

    0,50

    0,025

    0,20

    0,025 10

    0,20

    0,030 10

    0,20

    0,025

    0,20

    0,045

    0,30

    0,045 5

    0,30

    0,05 3

    0,25

    0,05

    0,25

    0,065

    0,50

    0,065 5

    0,50

    0,055

    0,25

    0,055

    0,25

    0,09

    0,50

    0,075 6

    0,50 2 O O

    Chapitre : Utilisation des compacteurs Sols A -

    109

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