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14 e Biennale du Cinéma Espagnol Proverbe : Sabores del Día Rencontre 1 Phrase du jour : Sàbado 13 de Marzo 2010 N° 1 «En mars, quand le merle a sifflé...va au ciné» «Le doublage est la mort du cinéma» - «El doblaje es muerte del cine» Alvaro Pastor et Antonio Naharro, le 12.03.2010, 17h 03. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ne chôme pas à la gazette ! Hier, à peine arri- vées à Bonlieu et notre pre- mière interview nous attend fraîchement dans les loges ! Antonio Na- harro et Al- varo Pastor, les deux réalisateurs de Yo También of- frent en exclusivité, débarquant de l’avion, leur ressenti sur leur présence à ce festival ainsi que leur fierté d’en faire l’ouverture puisque, « les festivals choisissent tou- jours des films de qualités pour leur première, alors nous aimons espérer qu’il en soit de même pour le nôtre ». Et cela semble effectivement être le cas, si l’on en croit l’accueil, plus que favorable, qu’a connu ce film dans les festivals où il fut présenté : au festival de San Sebas- tian, le plus prestigieux festival espagnol, où il remporta deux Goya, un pour la meilleure actrice dédiée à Lola Dueňas, et le second pour la meilleure musique origi- nale. Ce film participa aussi au festival de Sundance, de Rotterdam et clôtura celui de Cartagène en Co- lombie. Ce long métrage, à approche documentaire, en- tremêlé d’une fiction, met en avant la trisomie 21 dont le personnage principal est atteint. Ce film est né grâce à un projet commun antérieur : Uno más, uno menos , réalisé en 2002, traitant du même sujet. Ce thème s’ins- pire d’une expérience personnelle puisque la sœur d’un des réalisateurs est elle-même atteinte de ce syndrome. Le long-métrage permet une approche plus approfondie de cette maladie qu’il traite par le biais d’une histoire d’amour, dans un récit d’un « autre monde pour anti- héros ».Ce film ne cherche pas d’abord à sensibiliser le public mais « le fait malgré tout ». En effet, en Es- pagne, les personnes handicapées sont intégrées dans la société même si elles ne sont pas encore vues comme des personnes sexuellement actives. La première inten- tion des réalisateurs est tout d’abord « de faire du cinéma !! » et de « montrer un regard autre sur le handicap ». Ils ont d’ailleurs rencontré le protagoniste du film dans une association de danse qu’ils ont longtemps visitée. Prochainement, ils souhaitent renouve- ler l’expérience d’un projet commun. En attendant ils sont plus que ravis d’être ici, à Annecy et attendent, avec curiosité, l’ac- cueil que réservera la France et sans aucun stress puisque leur œuvre n’est pas en compétition. Antonio Naharro et Alvaro Pastor pour Yo, tambien Maquette SaboresManu.indd 1 13/03/10 12:15

Sabores Del Dia n°1

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Gazette de la 14ème biennale du cinéma espagnol d'Annecy

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Page 1: Sabores Del Dia n°1

14e Biennale du Cinéma Espagnol

Proverbe :

Saboresdel

DíaRencontre

1Phrase du jour :

Sàbado 13 de Marzo 2010 N° 1

«En mars, quand le merle a sifflé...va au ciné»

«Le doublage est la mort du cinéma» - «El doblaje es muerte del cine»Alvaro Pastor et Antonio Naharro, le 12.03.2010, 17h 03.

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ne chôme pas à la gazette ! Hier, à peine arri-vées à Bonlieu et notre pre-mière interview nous attend f r a î c h e m e n t dans les loges !Antonio Na-harro et Al-

varo Pastor, les deux réalisateurs de Yo También of-frent en exclusivité, débarquant de l’avion, leur ressenti sur leur présence à ce festival ainsi que leur fierté d’en faire l’ouverture puisque, « les festivals choisissent tou-jours des films de qualités pour leur première, alors nous aimons espérer qu’il en soit de même pour le nôtre ».

Et cela semble effectivement être le cas, si l’on en croit l’accueil, plus que favorable, qu’a connu ce film dans les festivals où il fut présenté : au festival de San Sebas-tian, le plus prestigieux festival espagnol, où il remporta deux Goya, un pour la meilleure actrice dédiée à Lola Dueňas, et le second pour la meilleure musique origi-nale. Ce film participa aussi au festival de Sundance,

de Rotterdam et clôtura celui de Cartagène en Co-lombie. Ce long métrage, à approche documentaire, en-tremêlé d’une fiction, met en avant la trisomie 21 dont le personnage principal est atteint. Ce film est né grâce à un projet commun antérieur : Uno más, uno menos , réalisé en 2002, traitant du même sujet. Ce thème s’ins-pire d’une expérience personnelle puisque la sœur d’un des réalisateurs est elle-même atteinte de ce syndrome.

Le long-métrage permet une approche plus approfondie de cette maladie qu’il traite par le biais d’une histoire d’amour, dans un récit d’un « autre monde pour anti-héros ».Ce film ne cherche pas d’abord à sensibiliser le public mais « le fait malgré tout ». En effet, en Es-pagne, les personnes handicapées sont intégrées dans la société même si elles ne sont pas encore vues comme des personnes sexuellement actives. La première inten-tion des réalisateurs est tout d’abord « de faire du cinéma !! » et de « montrer un regard autre sur le handicap ». Ils ont d’ailleurs rencontré le protagoniste du film dans une association de danse qu’ils ont longtemps visitée.Prochainement, ils souhaitent renouve-ler l’expérience d’un projet commun.

En attendant ils sont plus que ravis d’être ici, à Annecy et attendent, avec curiosité, l’ac-cueil que réservera la France et sans aucun stress puisque leur œuvre n’est pas en compétition.

Antonio Naharro et Alvaro Pastor pour Yo, tambien

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Une bonne raison pour voir...

La nuit....fantastique

ECHOS2

BoîtacritikCOORDONNEES DES SALLES &

DES LIEUX PARTENAIRES

Bonlieu Scène nationale1, rue Jean Jaurès74 000 AnnecyTel : 04 50 33 44 11 www.bonlieu-annecy.comBus, 5, 6, 7, 8. Arrêt : Bonlieu.

Cinéma Les 4 Nemours22 Rue Sainte Claire74 000 AnnecyTel : 04 50 45 47 88 www.decavision.comBus : lignes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 10. Arrêt Gare.

MJC NovelPlace Annapurna74 000 AnnecyTel : 04 50 09 68 35 www.mjc-novel.orgBus : ligne 5. Terminus Novel.

Cinéma La TurbinePlace ChorusRue de l’Arlequin74960 Cran-Gevrier04 50 46 18 34 www.laturbine-crangevrierBus : ligne 1. Arrêt Chorus.

Auditorium de Seynod27 Avenue Champ Fleuri74603 SeynodTel : 04 50 520 520 www.auditoriumseynod.comBus : ligne 5. Arrêt Seynod St Jean, Polynôme.

ArteppesPlace Rhododendrons74 000 AnnecyTel : 04 50 57 56 55Ligne 4. Arrêt : Plaine-Edelweiss.

Sous le manteau épais d’une brise froide d’un vendredi soir, quelques téméraires en manque de frissons se retrouvent dans la vaste salle de la Turbine, placée sous le sceau de la terreur. Malgré l’ambiance inquié-tante, la convivialité est de mise autour de protagonistes bien singuliers. Nous citons: un homme esseulé noyé dans l’ivresse de la boisson ; de bons amis, le visage décoré de sang dont l’origine est inconnue, se cha-maillent ; une jeune fille aux pattes poilues et griffues caresse tendrement le dos d’un couple occupé à se bécoter sous la couette, et un intellectuel s’empiffre de bonbons Haribo. Brusquement, la lumière s’éteint. Alors, les mains se crispent, les yeux s’écarquillent, et les dos se raidissent.

La Nuit Fantastique peut commencer.

Cela aurait pu être une nuit en faveur de l'enfance déshéritée si, dans près de trois films sur quatre, on n’était pas sans cesse harcelés à l’écran par de jolies petites têtes blondes pas si innocentes que cela. Car avec d’ingéé-nieux réalisateurs comme Narciso Ilbanez Serrador et le fabuleux duo de Placo Plaza et Jaume Balaguero, les apparences sont souvent trompeuses, mais néanmoins bien menées. Ainsi, si vous croisez sur votre chemin des visages d’anges vous riant à la figure, méfiez vous, car il est possible que vos pires craintes se réalisent.

Les réalisateurs pointent intelligemment le doigt sur les désastres humains toujours plus terribles quand il s’agit d’enfants. Mais qui pourrait tuer un enfant ? C’est la question que chacun s’est posée durant toute la soirée. Cependant, Les révoltés de l'an 2000 nous propose une réalité bien plus terrible qu’un film d’horreur : les bourreaux de ces enfants sont des «hommes normaux». Et c’est donc pour cette raison, que les enfants déci-dent de se venger de ces centaines d’années d’injustes souffrances !

Cyniquement, nous en venons à hurler de rire face aux terribles massacres perpétrés joyeusement par les gosses.

Or, dans les films, les adultes n’ont pas dit leur dernier mot. Et c’est du simple bout de bois dans Les révoltés de l'an 2000 à la masse de chantier dans Rec 1 et 2, que l’on s’aperçoit, en ressentant une certaine culpabilité tout de même, que l’on a plaisir à voir nos chérubins valser corps et âme à l'autre bout de la maison...

Ce fut une nuit fantastique.

Week-end musique. Voyage dans le temps au cœur du cinéma espagnol.La 14° biennale du film espagnol vous invite à une fabuleuse rétrospective de films cultes sélec-tionnés pour mettre en valeur les liens sinueux et sensationnels entre les images et la musique.La biennale se donne la passionnante mission d’explorer la force émotive et évocatrice de la musique au cinéma mais également d’analyser les différentes références culturelles. Le binôme musique et cinéma espagnol représente une importante part du divertissement espagnol en mélan-geant l’énorme plaisir de l’audiovisuel et la puissance émotionnelle de la musique.De nombreux films sont projetés dans cette optique , l’équipe de la gazette en a sélectionnés quelques uns pour vous guider dans votre voyage sur les chemins du festival.

Ce voyage débute à Madrid en 1935 avec le film de Benito Perojo, La Verbena de la Paloma. L’intrigue se déroule à la fête de la Colombe (La Verbena de la Paloma) où deux sœurs, Casta et Susana, sont accompagnées par deux hommes très différents l’un de l’autre… Perojo nous trans-porte dans une opérette/comédie musicale dans laquelle il fait référence au cinéma hollywoodien de l’époque. Un film très réussi tant sur le plan technique artistique, que visuel.Prochaine escale, l’Andalousie, en 1952 pour la sortie du film documentaire Duende y misterio del flamenco de Edgar Neville. Une oeuvre qui nous transporte au sommet de l’art flamenco où la sensualité des corps fusionne avec la musique et dessine un scénario original et rythmé.Petit détour au coeur du monde de la musique pop en 1965 avec le film Megaton ye-ye de Jesus Yagüe. Cette œuvre correspond à la montée du mouvement musical pop espagnol, qui se traduit dans le film par la naissance d’un groupe de jeunes. Illustration d’une jeunesse verrouillée par le franquisme, qui ne vivait ce mode d’expression musical que sous la forme d’une utopie. Film incontournable qui montre l’aspiration d’adolescents pour une musique pleine d’espoir.Fin du périple avec le film de montage Canciones para después de una guerra réalisé par Basilo Martin Patino. Aux images quotidiennes sombres des années de l’immédiat après-guerre et du régime franquiste se superpose une bande-son qui enchaîne les grands succès de la radio. Ce film illustre une véritable gaieté traduisant la vitalité d’un peuple qui veut oublier peur et fantômes.

Voici l’échantillon d’un séduisant parcours que nous vous proposons de suivre, sans oublier les autres films musicaux programmés au cours de la semaine de la biennale.

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Une bonne raison pour voir...

La nuit....fantastique

ECHOS3

Boîtacritik

Yo Tambien

Yo Tambien (moi aussi) sera pré-senté, ce soir, en avant première au public annécien au cours de la séance d’ouverture officielle de la 14e bien-nale du cinéma espagnol.Réalisé par le collectif Antonio Naharro et Alvaro Pastor, ce premier long-métrage arrive auréolé déjà d’un Goya de la meilleure actrice pour Lola Dueňas que nous connais-sons bien ici pour sa double inter-prétation très remarquée dans Volver et Etreintes brisées les deux derniers films de Pedro Almodóvar.

Le film aborde un thème déjà évoqué dans « Le huitième jour » du réalisa-teur belge « Jaco Van Dormael » c’est à dire le regard que nous portons au-jourd’hui sur la trisomie 21. Mais ici, l’originalité se trouve dans la confron-tation entre une réalité : l’acteur prin-cipal trisomique Pablo Pineda a suivi

pour la première fois un parcours uni-versitaire remarquable, et s’apprête à occuper son premier emploi et une fiction : le personnage qu’il incarne, Daniel, son double à l’écran, entame une histoire d’amour avec l’une de ses collègues Laura (jouée par Lola Dueňas ).

Bien entendu, le scénario se com-plique alors car, sous le poids des préjugés, cet amour-là devient impos-sible . La souffrance des personnages nous atteint de plein fouet et nous suivons avec eux ce chemin difficile, caillouteux qui nous interpelle sur l’acceptation de cette « différence » que nous avons encore parfois bien

du mal à intégrer .

Le film se propose donc de nous don-ner à réfléchir à nos comportements, nos rejets, nos attitudes encore trop fuyants face à une réalité pourtant quotidienne : la maladie et le handi-cap .

Et si nous laissions la parole à Pablo Pineda, il ajouterait très certainement : ... « Nous sommes des personnes humaines et nous avons besoin d’ai-mer et d’être aimés »

Alvaro Pastor, coauteur de Yo Tam-bien, voulait être footballeur dans sa jeu-nesse à Madrid. Quand on lui demande combien de buts il a marqués, il dit se sou-venir qu’il fut un bon défenseur. Puis étu-diant en télécommunication, il oublia le foot. De là peut-être les mésaventures du Real Madrid en Coupe des Champions !

Son complice An-tonio Naharro voulait être vétéri-naire, mais étudia le dessin industriel.

De leur rencontre à la cafétéria de l’Université de Madrid datent la fin des études, l’entrée en cinéma. Etudes en scénario, en mise en scène, travail d’acteur pour Antonio. Travail du ré-cit et courts métrages pour Alvaro.

Sophie Laloy, réalisatrice de Je te mangerais, est membre du Jury officiel de la Biennale. Elle retrouvera Annecy dès mardi. Elle est déjà venue en Haute-

Savoie en janvier. Elle présentait son film dans le cadre du festival des Inédits 74.

Muriel Bogey qui encadre le Jury Jeunes est une jeune ancêtre. Elle a suivi l’enseignement du cinéma au Ly-cée Gabriel Fauré à la fin du siècle dernier. Même parcours pour Julie Dejode, distributrice invitée, de Car-lotta Films. Il y a comme ça des ren-contres qui font espérer aux élèves d’au-jourd’hui que demain restera cinéma.

Fantastique ! Hier soir, à la Turbine, dans la nuit des projections des films fantastiques, a surgi un étrange per-sonnage. Pourquoi était-il venu ? Vo-ciférations vindicatives… il a fini par donner mauvaise conscience à ceux qui ont été obligés de le virer. Le ci-néma renvoie aussi vers la plus ingrate, et un peu énigmatique, des réalités !

Les services généraux de Bonlieu sont attentifs au travail de notre jour-nal. Même dans l’urgence, ils ré-pondent aux demandes. Faut-il deux ou trois tables ? Le problème est réglé dans la minute ou presque !

Week-end musique. Voyage dans le temps au cœur du cinéma espagnol.La 14° biennale du film espagnol vous invite à une fabuleuse rétrospective de films cultes sélec-tionnés pour mettre en valeur les liens sinueux et sensationnels entre les images et la musique.La biennale se donne la passionnante mission d’explorer la force émotive et évocatrice de la musique au cinéma mais également d’analyser les différentes références culturelles. Le binôme musique et cinéma espagnol représente une importante part du divertissement espagnol en mélan-geant l’énorme plaisir de l’audiovisuel et la puissance émotionnelle de la musique.De nombreux films sont projetés dans cette optique , l’équipe de la gazette en a sélectionnés quelques uns pour vous guider dans votre voyage sur les chemins du festival.

Ce voyage débute à Madrid en 1935 avec le film de Benito Perojo, La Verbena de la Paloma. L’intrigue se déroule à la fête de la Colombe (La Verbena de la Paloma) où deux sœurs, Casta et Susana, sont accompagnées par deux hommes très différents l’un de l’autre… Perojo nous trans-porte dans une opérette/comédie musicale dans laquelle il fait référence au cinéma hollywoodien de l’époque. Un film très réussi tant sur le plan technique artistique, que visuel.Prochaine escale, l’Andalousie, en 1952 pour la sortie du film documentaire Duende y misterio del flamenco de Edgar Neville. Une oeuvre qui nous transporte au sommet de l’art flamenco où la sensualité des corps fusionne avec la musique et dessine un scénario original et rythmé.Petit détour au coeur du monde de la musique pop en 1965 avec le film Megaton ye-ye de Jesus Yagüe. Cette œuvre correspond à la montée du mouvement musical pop espagnol, qui se traduit dans le film par la naissance d’un groupe de jeunes. Illustration d’une jeunesse verrouillée par le franquisme, qui ne vivait ce mode d’expression musical que sous la forme d’une utopie. Film incontournable qui montre l’aspiration d’adolescents pour une musique pleine d’espoir.Fin du périple avec le film de montage Canciones para después de una guerra réalisé par Basilo Martin Patino. Aux images quotidiennes sombres des années de l’immédiat après-guerre et du régime franquiste se superpose une bande-son qui enchaîne les grands succès de la radio. Ce film illustre une véritable gaieté traduisant la vitalité d’un peuple qui veut oublier peur et fantômes.

Voici l’échantillon d’un séduisant parcours que nous vous proposons de suivre, sans oublier les autres films musicaux programmés au cours de la semaine de la biennale.

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Après-midi

Lexique

Serge Bromberg :

délégué artistique du Festival du film d’Animation d’Annecy - CITIA

réalisateur/producteur de L’ENFER d’H.G. CLOUZOT, césar du meilleur

documentaire 2010».

Un baiser de cinéma : Donna Reed et James Stewart, It’s a Wonderful LifeUn navet : Terror in Tiny Town (un western nullis-sime de 1938 interprété uniquement par des nains !!!)Un héros de film d’animation : Koko the clownQuelqu’un : le projectionniste.Un(e) artiste espagnol(e) : Raquel Meller (bien sûr !)Un bruit : un baiserUne scène d’horreur : Mon banquier m’appelle pour me conseiller de lire 20.000 lieues sous les mersUn coin d’Espagne :Barcelone, en tramway, en 1913Un genre cinématographique :L’animation surprenanteUn dicton : Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais.Un sentiment : la tendresseUne partie du corps : le nez, qui enregistre les sou-

venirs d’odeur sans qu’on puisse les traduire en motsUn des cinq éléments : le feu (dans l’éternité j’aime-rais être bien au chaud)Un plat espagnol : les tapas. Mauvais pour le ré-gime, mais super pour la bonne conscience.Un acteur, une actrice de cinéma : Groucho Marx, Audrey Hepburn

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Tapis Rouge des chiffres !9 jours de Biennale du Cinéma Espagnol, c’est

aussi :Adhérents ADCH : 125Spectateurs en 2008 :

Salles dans Annecy et ses alentours : 8Films projetés : 1566654598746874585236

Pv dans le secteur de Bonlieu : 241Projectionnistes : 8

Elèves rédacteurs de la gazette : 17Ouvreuses : 128

Ouvriers : On se renseigne...Adhérents Plan Large : Pas assez

Buffets : Pas assez...Coups de téléphone/heure : 163379

(soit un de moins qu’en 2006 ! )Membres des jurys : 11

Invités : MuchoPas invités : Mucho muchoProjections : Nombreuses

Films Amérindiens projetés à Bonlieu du 13 au 22 : 0

Nombres : plein.Pourcentages de filles à la rédac’ : 94,4446

Pourcentages de garçon : 5,5556Pourcentage d’autosatisfaction : 300%

(soit 100% de plus qu’en 2006 )Cri de rage devant la machine à café : 1 (?)

Gazelles au yeux bleus : 17Ours au yeux marrons : 1

BSN Grande Salle14h : La buena nueva Helena

Taberna16h : La vergüenza David

Planell18h : La verbena de la paloma

Benito Perojo En présence d’invités

20h30 : Ouverture officielle Yo tambien Alvaro Pas-

tor & Antonio Naharro En présence d’ invités

BSN Petite Salle14h : Dame veneno Pedro

BarbadilloSevilla city Juan Jose Ponce

En présence d’ invités16h30 : Duende y misterio del

flamenco Edgar NevilleEn présence d’invités

18h : El somni Christophe Farnarier

21h : Agora Alejandro Ame-nabar

MJC de Novel 16h : El hombre de arena Juan

Manuel Gonzalez-BerbelDépartement

19h : Passy / Rec Jaume Bala-guero & Paco Plaza

21h30 : Passy / Rec 2 Jaume Balaguero & Paco Plaza

L’équipe de SaboreS deL día : Maquette : Jules GARREAU rédaction : Terminales « Cinéma Audio-visuel » du lycée Gabriel Fauré, à Annecy : Yuna DE MEO, Fanny DUPERIER, Laurine DUSSOLIET-BERTHOD, Audrey GALLACIO, Johanna GONZALEZ, Orianne JACQUIER, Amélie LASSALLE-RAMBES, Clara LAVIGNE, Chloé MIGNON, Elodie MUFFAT-MERIDOL,

Adélie NEGRE, Laura PARCHET, Mathilde RASTELLO, Manon REYNAUD, Camille SAYOUS, Laurie-Anne THEVENOD, Mélanie VINCETTE. profeSSeurS : emmanuel DELESSERT, Caroline DU CREST DE VILLENEUVE, Perrine LAMY-QUIQUE.

PortraitChinoisCinéExpress

Lycée Gabriel Fauré

Quoi faire ?

Ce soir

Un concert : Un conciertoUn concertiste : Un concertistaChef d’orchestre : Director de orquestaJouer de la guitare : Tocar la GuitarraÊtre dans la note : Estar a tonoNote de musique : Nota de músicaLe rythme : El ritmoIngénieur du son : Ingeniero de sonido

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