Date : 08 JUIL 18Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 124580Edition : Arles

Journaliste : J.G.

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SAINT-ETIENNE-DU-GRES

De nouvelles peintures muraleshabillent les murs du silo

cienne MariePiselli a créédes bancs depoissonsmordants.

P einte par Jean-Pierre For-mica (lire La Provencedu 14 juin dernier), une

fantastique méduse aux fineset innombrables tentaculesbleues pâle et blanches sembleflotter sur un fond bleu nuit.Elle accueille les agnculteursou les t ranspor teurs quiviennent apporter le grain au si-lo sur le site d'Alpilles-Cé-rcalcs.

Deux auties oeuvies ont étéciéées dans la coul principale.Sur un long muret de cimentde forme rectangulaire, MariePiselli, artiste plasticienne, apeint une frise où des poissonsdécrivent d'élégantes ara-besques Une petite fille quis'est approchée remarque qu'ily a de " méchants poissons. Ilsmontrent les dents", dit-ellealors que d'autres, plus petits,

semblent être inconscients dudanger qui les guette. À l'entiéede la coul, à dioite, à pioximitédu pont-bascule qui pèse les ca-mions charges de giains, lestreet-aitist marseillais Ciyo aposé la partie haute d'un sca-phandre, celle d'où l'on dé-couvre le monde fascinant dufond de l'océan à la manièredes hommes du Nautilus. Enopposition à la sarabande despoissons aux couleurs vives dcMarie Piselli, Ciyo a utilisé uncamaieu du bleu turquoise auvert profond dcs algues surfond noir.

Malle Piselli et Ciyo ont utili-sé une bombe aérosol, outildes street-artists mais avecdeux techniques différentesadaptées au sujet. Marie a ciéédes pochoirs. Une pression surla bombe et la peinture se fixe

sul le suppoit, c'est lapide ettout letoui en anièie est diffi-cile. Ciyo a tiacé sul le mui lescontouis extéiieuis du sca-phandre ainsi que ses diffé-rents éléments à pai tir de la ma-quette qu'il a préparée, puis il a"bombé" décimètre carréapiès décimètre carré en utili-sant un simple morceau de car-ton pour éviter que les cou-leurs ne viennent se superpo-ser.

La méduse, les poissons, lescaphandie de 20000 lieuessous les mers, le thème de lamer est à jamais inscrit sur lesmurs du silo. Jean-Pierre Formi-ca a fait remarquer justement,le soir du vernissage, "qu'il y ades millions d'années, les Al-pilles étaient sous les eauxavant de surgir du fond del'océan ".

Alain Chapuis, agiiculteui àTaïascon et piésident de la co-opérative Alpilles-Céréales adéclaré lors du vernissage que"les œuvres de Marie Piselli,Civo et Jean-Pierre Formicafont désormais partie inté-grante de notre histoire. Ellesnous distinguent et font de la co-opérative Alpilles-Céréales unlieu si j'ose dire agri-culturel.Une fabuleuse carte d'identitéUn hommage qui touche nosmétiers et notre village". Ces pa-roles ont été lancées devant lesartistes, dont le plus fidèled'entre eux au Festival A-Part,Gérard Fromanger, Jean Man-g i o n , m a i r e d eSamt-Etienne-du-Gres, LeïlaVoight, présidente-fondatricedu Festival A-Pait, des elus etde 150 personnes lassembleespour cette fête. J.G.