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Saint-Omer

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Saint-Omer

Le contexte socio-économique

L’Audomarois se distingue par sa faible densité de population au même titre queBerck Montreuil ou l’Artois Ternois, mais cette zone connaît une croissance de populationparmi les plus significatives de la région. Avec 110 000 habitants à ce jour, elle a augmentéde 32 habitants pour 10 000 (contre 9 habitants pour 10 000 en région) entre les deuxrecensements de 1990 et de 1999.

L’audomarois demeure une zone très industrialisée. Le taux d’industrialisation est de13 points supérieur à la moyenne régionale.

Le poids du secteur industriel (orienté à l’exportation) expose plus sensiblement cettezone d’emploi aux changements conjoncturels.L’évolution de l’emploi salarié en rend compte, les tendances sont toujours plus accentuéesqu’en région.

L’évolution globale de l’emploi dans l’Audomarois s’apparente à celle de la région.Par contre, l’analyse par secteur révèle de fortes disparités : la construction et le tertiaireenregistrent des évolutions de l’emploi parmi les meilleures de la région.

L’agriculture et l’industrie sont les deux secteurs traditionnels du bassin del’audomarois. L’agriculture reste une des premières branches d’activité dans le bassinaudomarois (1855 emplois). Le secteur agricole est deux fois plus présent dans le bassin deSaint-Omer que dans la région Nord Pas de Calais. Cependant, il connaît une baisse continuede ses effectifs et n’emploie que très peu de salariés.

L’industrie reste le secteur essentiel du bassin de Saint-Omer.

Saint-Omer a réussi à stabiliser le nombre de ses emplois industriels et, depuis 1988,en a moins perdu que la région et le département. C’est la présence d’Arc international qui apermis d’amortir la baisse de l’emploi industriel traditionnel (textile, fermeture de Solectron,par exemple) et de maintenir un taux d’emploi stable. Une étude, réalisée dans le cadre dudiagnostic économique du contrat de pays, a montré qu’Arc International n’est plus lemoteur de l’emploi dans le bassin depuis 1994.

Le taux de chômage En septembre 2002 (INSEE) l’Audomarois enregistrait un taux de chômage de 11,3%.

Il était parmi les plus faibles de la région (moyenne régionale 12,9%). Ce taux s’est dégradéen 2003 / 2004 mais moins vite que celui de la région.

La demande d’emploi Les demandeurs en fin de mois (septembre 2004)

Catégories 1,2,3 Femmes Part desFemmes

Part desJeunes - 26

ans

Part desdemandeursd’emploi de

longue durée

Part des 30 anset plus

Effe

ctifs

en

sept

embr

e20

03

Effe

ctifs

en

sept

embr

e20

04

Evol

utio

nsu

r 1 a

n

Effe

ctifs

en

sept

embr

e20

04

En % Evol

ut°

enpo

ints

su

r1

an

En % Evol

ut°

enpo

ints

su

r1

an

En % Evol

ut°

enpo

ints

su

r1

an

En % Evol

ut°

enpo

ints

su

r1

an

St-Omer 6593 6330 - 4% 3858 60,9 +0,7 pt 29 -0,25 pt 38,15 +3,65 pt 13,70 +0,4

Pas-de-Calais 84902 86080 +1,4% 45229 52,5 -0,6 pt 30 + 1,4 pt 35,2 +1,3 pt 13,70 -0,2

Région 245538 248856 +1,3% 125812 50,5 -0,3 pt 27,8 + 0,8 pt 35,4 +0,7 pt 14,05 -0,4*Demandeur d’emploi de Catégorie 1 : durée indéterminée à temps plein ; Catégorie 2 : durée indéterminée temps partiel ;Catégorie 3 : durée déterminée temporaire ou saisonnier.

Les demandeurs d’emploi longue durée (septembre 2004)Hommes Femmes

Part dans le total des demandeurs d’emploi Part dans le total des demandeuses d’emploiEn % Evolution en points sur 1 an En % Évolution en points sur 1 an

St - Omer 34,95 + 4,20 41 + 4

Département 33,05 + 1,60 37,1 + 1

Région 34 + 0,8 36,8 + 0,7

Source : ANPE/DARES/DRTEFP SEPES Nord/Pas-de-Calais

Le bassin de St-Omer connaît une diminution importante du volume de la demanded’emploi en fin de mois (- 4%) alors que le département et la région augmententrespectivement de 1,4% et de 1,3 %. C’est le seul bassin d’emploi de la région Nord-Pas deCalais, qui connaît une telle évolution. Cette baisse profite surtout aux hommes et auxjeunes.

Cependant, la proportion des femmes dans la demande d’emploi reste élevée (60,9%)et est toujours en progression (+0,7 points).

Surtout, la part des demandeurs de longue durée dans la demande d’emploi ne cessede croître (+ 3,65 points par rapport à septembre 2003), et ceci de manière équivalente pourles hommes et les femmes (+ 4,20 points pour les hommes et + 4 points pour les femmes). Lesjeunes restent fortement touchés par le chômage : la part des jeunes audomarois dans lademande d’emploi (22,4%) reste supérieur aux chiffres régionaux.

À l’instar des autres zones rurales de la région Nord-Pas de Calais, Saint-Omer sedistingue par un des taux d’emploi féminin les plus faibles de la région. En 1999, il s’élèveà seulement 39,3% contre une moyenne régionale de 42,3%, soit 4 points de moins.

Principaux domaines professionnels dans lesquels sont inscrits les demandeursd’emploi en juin 2004.

Demandeurs d’emploi en fin demois (cat 1)

Chômeurs delongue durée Femmes

Domaines professionnels

Effe

ctifs

au

30/0

6/03

Effe

ctifs

au

30/0

6/04

Evol

utio

nEn

%

Part

au

30/0

6/04

Evol

utio

nen

pts

Part

au

30/0

6/04

Evol

utio

nen

pts

Bâtiment, travaux publicsTravail des métaux, mécanique généraleMécanique automobileElectricité, électroniqueTextileHabillement, cuirTransport, logistiqueNettoyage, sécuritéTertiaire de bureauCommerceHôtellerie, restauration, tourismeSanté, services sociaux

48322553

1619

36613524583803206612

44118164

1285

19610492550774215611

-8,7 -19,6

20,8-20,5 -44,4 -47,2 -0,5%

-6,1 -5,7 -3,6 4,4 -0,2

33,6 %36,5 %28,1 %35,2 %20,0 %52,6 %38,0 %43,9 %35,5 %36,0 %30,7 %36,5 %

2,112,53,68,4

-68,913,75,13,86,34,01,61,4

0,5 %6,6 %0,0 %

23,4 %100 %94,7 %12,5 %77,0 %86,4 %75,8 %62,8 %92,1 %

-0,42,60,0

-2,022,2-5,30,6

-2,22,00,7

-0,80,8

TOTAL 5 004 4 824 -3,6 36,1 % 4,2 52,4 % 0,6

Source : ANPE/DARES/DRTEFP SEPES Nord/Pas-de-Calais

Pour le Bassin de Saint-Omer, ce sont le commerce, les activités tertiaires de bureau,les transports et la logistique ainsi que le nettoyage et sécurité qui attirent le plus lesdemandeurs d’emploi. Ces quatre secteurs concentrent la moitié de la demande d'emploi dubassin de Saint-Omer.

De façon générale, on constate que la demande d’emploi féminine se concentre dansdes secteurs précaires et dont l’évolution est liée à l’évolution de l’enveloppe des contratsaidés. Ce sont aussi des secteurs où l’offre d’emploi à temps partiel est la plus courante : lenettoyage, la santé et le tertiaire de bureau.

La part des demandeurs d’emploi de longue durée est prégnante dans les domainesdu commerce, du nettoyage-sécurité, de la santé et du tertiaire de bureau. La Demande Fin De Mois dans le travail des métaux a chuté de 19,6% et de 20,5% dansl’électricité - électronique. On note aussi que dans le BTP, le commerce de détail et lenettoyage elle a tendance à la baisse.

Enfin, la demande d’emploi fin de mois stagne dans les secteurs des transports et dela santé.

L’offre d’emploi Effectifs du 01/07/02

au 30/06/03Effectifs d01/07/03

au 30/06/04Evolution

En %Bâtiment, travaux publicsTravail des métaux, mécanique généraleMécanique automobileElectricité, électroniqueTextileHabillement, cuirTransport, logistiqueNettoyage, sécuritéTertiaire de bureauCommerceHôtellerie, restauration, tourismeSanté, services sociaux

34910730338

31587431175549303216

3529929147

36570332198837217280

0,9-7,5

-3,3 -57,6 -12,5 16,1 -2,9 -23,013,1 52,5

-28,4 29,6

TOTAL 3 270 3 448 5,4 %

Source : ANPE/DARES/DRTEFP SEPES Nord/Pas-de-Calais -juin 2000

En volume, c’est le secteur du nettoyage-sécurité qui perd le plus d’offres d’emploi.Comme ce secteur emploie des Contrats Emploi Solidarité à hauteur de 71,7%, on peutattribuer cette baisse des offres à la baisse de l’enveloppe départementale de CES. Ce secteurest d’ailleurs un domaine de très forte précarité puisqu’il ne compte que 8,7% de contrats dedroit commun. Si on rapproche le nombre important de demandeurs d’emploi inscrits dansce domaine et notamment de demandeurs d’emploi de longue durée et des femmes, un enjeupeut ici être dégagé.

La santé, qui est aussi un consommateur important de Contrats Emploi Solidarité,(1/4 des offres sont des CES) connaît une augmentation des offres d’emploi de 29,6%. Onpeut donc penser que cette augmentation des offres, dans un contexte de baisse des contratsemploi solidarité, est liée à la conclusion de contrats de droit commun, signe du dynamismedu secteur.

Le secteur du tertiaire de bureau connaît une augmentation de ses offres de 13,1%.Cependant, cette augmentation est essentiellement liée à l’augmentation des offres enContrats Emploi Solidarité. On peut en conclure que le tertiaire de bureau est peudynamique en dehors des contrats précaires. C’est un domaine qui se précarise.

Le commerce connaît une forte augmentation des offres d’emploi (+52,5%). Cetteaugmentation, déjà amorcée en 2002/2003, est un indicateur du dynamisme du secteur. Celaest d’autant plus positif que le secteur compte essentiellement des contrats de travail de droitcommun. Cependant, on constate une faiblesse des contrats en alternance dans ce secteur(2,7% des contrats), qui pourrait constituer un enjeu. Par ailleurs, il s’agit essentiellement decontrats de travail à temps partiel.

Le secteur du transport et de la logistique, après avoir connu une forte augmentationen 2002/2003 tend aujourd’hui à stagner, voire à baisser (- 2,9% des offres en 2003/2004). Ilen est de même pour l’hôtellerie restauration qui perd environ un tiers de ses emplois.

Ce chiffre prend le contre-pied de discours souvent tenus sur le dynamisme de cessecteurs dans le bassin.

Les secteurs en tension Un indicateur de tension rapproche les offres d’emploi déposées à l’ANPE par les

employeurs aux flux des demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE (il y a tension lorsquel’indicateur est supérieur à 1).

Indicateur du01/07/02 au 30/06/03

Indicateur du 01/07/03au 30/6/04

Evolutionen pts

Bâtiment, travaux publics 0,68 0,71 0,04

Travail des métaux, mécanique générale 0,43 0,46 0,03

Mécanique automobile 0,45 0,40 -0,04

Electricité, électronique 0,19 0,09 -0,10

Textile 0,42 0,50 0,08

Habillement, cuir 0,46 0,92 0,47

Transport, logistique 0,92 0,84 -0,08

Nettoyage, sécurité 0,56 0,45 -0,12

Tertiaire de bureau 0,22 0,27 0,05

Commerce 0,55 0,83 0,27

Hôtellerie, restauration, tourisme 1,10 0,76 -0,34

Santé, services sociaux 0,24 0,29 0,05

TOTAL 0,52 0,55 0,03

Source ANPE

L’indicateur de tension n’est pas toujours significatif d’une véritable tension sur lemarché du travail. Par exemple, sur le bassin de Saint Omer : le secteur habillement/cuir faitapparaître un indicateur de tension de 0,92 sur la période 2003/2004. Cela ne signifie pas quele secteur habillement soit un secteur qui recrute. C’est en fait un secteur avec peu dedébouchés pour lequel l’ANPE oriente les demandeurs d’emploi vers un autre code Rome.Dès lors, lorsqu’une offre arrive, elle rencontre moins de demande d’emploi.

Il n’y a pas véritablement de secteur en tension sur le bassin de Saint-Omer en2004.

Le vieillissement des actifsLes analyses effectuées sur ce territoire montrent que la question du vieillissement

des actifs n’est pas immédiatement préoccupante. Les équipes locales du Service Public del’Emploi ont d’ailleurs décidé de ne pas en faire une priorité d’action pour 2005.

Une analyse plus fine au niveau des secteurs montre en revanche que la question duvieillissement des actifs peut se poser à terme, particulièrement dans les domainesprofessionnels suivants :- travail des métaux qui est un secteur en déclin où il y a peu de recrutement- nettoyage et de la sécurité, où l’âge moyen des actifs est le plus élevé- santé et des services sociaux

Vieillissement des actifs en 1999Age

moyendes actifs

Evolution1990/1999

Ratio actifs entrants/sortants

Evolution1990/1999

Bâtiment, travaux public 37,7 0,4 191 -8Travail des métaux, mécanique générale 40,6 4,9 71 -297Transport, logistique 37,9 2,7 183 -143Nettoyage, sécurité 40,9 3,0 82 -64Tertiaire de bureau 38,7 3,0 167 -177Commerce 37,1 -1,3 221 63Hôtellerie, restauration, tourisme 36,9 -1,5 216 55Santé, services sociaux 40,7 2,7 81 -58

Tous domaines 39,5 1,8 115 -56

Les perspectives Le bassin d’emploi de Saint Omer est un territoire spécialisé.

Le secteur de la fabrication des produits minéraux non metalliques emploie 30% del’effectif salarié de la zone. La verrerie constituait en 2003 / 2004 le 6ème secteur recruteur surce bassin d’emploi. Il n’est plus aujourd’hui le moteur de l’emploi local, comme le constatedéjà le diagnostic économique du pays de Saint Omer. Il reste, néanmoins, un élémentimportant dans le paysage Audomarois

Il est à noter que le secteur des matériaux alimentaires à usage domestique (MAUD)a été élu Pôle de Compétitivtité. Il fédère 27 entreprises et 15 laboratoires. Ce projet a pourobjectif de renforcer la performance des matériaux à usage domestique (verre, céramique)facilitant ainsi la vie quotidienne. Cette zone d’emploi est appelée dans ce cadre à dynamiserce secteur d’activités.

L ‘offre de formation tout au long de la vie

La formation initiale : voie scolaire

Les établissementsLes zones d’emploi du Calaisis et de Saint Omer concentrent, dans 20 établissements

différents, 29 904 élèves, soit 7% de la population lycéenne régionale totale (4% dans leCalaisis et 3% dans l’Audomarois). Deux lycées agricoles accueillent 848 élèves, soit 10% deseffectifs de l’enseignement agricole.

Le territoire est fortement marqué par le poids de l’enseignement privé : il accueille21% d’élèves, alors que la moyenne départementale s’élève à 16% et celle de la région à 26%.C’est le taux le plus fort dans le département après le Boulonnais. La carte de la zone secaractérise également par un maillage de « gros » établissements, surtout dansl’enseignement général et technologique public : 5 des 6 Lycées Généraux et Technologiquesy recrutent plus de 1000 élèves alors que les structures privées sont réduites de moitié. Lasituation est identique pour l’enseignement professionnel : 4 des 7 Lycées Professionnelsregroupent plus de 600 lycéens (moyenne nationale : 11%).

Après le Boulonnais, c’est le territoire du département le moins frappé par la baissedémographique. Il a perdu 10% de lycéens entre 1995 et 2005. Cette chute, légèrementinférieure à la moyenne régionale, s’est cependant fortement aggravée ces cinq dernièresannées et est passée de -3.5% entre 1995 et 2000 à -7% entre 2000 et 2004. Elle est légèrementplus prononcée dans l’enseignement public (-11%) que dans le privé (-8%).

L’enseignement professionnel et technologique : 78% (Calaisis) et 71% (St Omer)des effectifs Fortement marqué par l’enseignement professionnel et technologique (+7% parrapport à la moyenne régionale), le Calaisis dispense 20 domaines professionnels. Dans cettezone d’emploi, les domaines des services administratifs et commerciaux occupent chacun17% des effectifs en filière technologique et professionnelle. L’électricité-électronique (12%)et l’hôtellerie-restauration-tourisme (8%) sont également fortement implantés. A l’exceptiondes services administratifs sous-représentés (-5.5% par rapport à la moyenne régionale), leterritoire se calque sur la répartition régionale et seulement deux domaines professionnelsdépassent la moyenne établie : Logistique et Hôtellerie-restauration-tourisme.

Il propose cependant 4 secteurs plus spécialisés et implantés très partiellement dansla région : Pêche (38% des effectifs totaux du DP, 3 zones d’emploi différentes), Alimentation(16%, 4 ZE), Textile (28%, 2 ZE) et Coiffure - esthétique (9%, 5 ZE). Dans le textile, il détientexclusivement les diplômes de niveaux V et IV.

L’environnement de l’Audomarois est composé de 18 domaines professionnels. Lesservices administratifs y prennent également une part importante avec respectivement 17%et 16% des effectifs en filière technologique et professionnelle, de même que l’électricité-électronique (14%) et la mécanique générale (9%). Les services administratifs y sont sous-développés au profit du Gros œuvre et du Second œuvre du bâtiment, de l’Electricité-électronique et du Nettoyage. Saint Omer fait partie des quatre territoires proposant desformations dans le domaine de la Banque (15% des effectifs totaux du DP) et des Arts etSpectacles (19%).

Le Calaisis se distingue par une concentration supérieure de formations de niveauV, qui absorbent 48% de ses effectifs, contre 45% dans la région. Cette prépondérance a desrépercussions directes sur le niveau III, qui est inférieur de 3.5% à la moyenne régionale et 12des 20 domaines professionnels ne débouchent sur aucune formation postbac. Le tauxd’élèves inscrits en niveau IV est conforme à la situation en Nord – Pas de Calais.

La situation est inversée dans l’Audomarois : les effectifs de niveau V sontinférieurs à la moyenne régionale de 2%. Cet affaiblissement, cumulé à une proportiond’étudiants de niveau III légèrement amoindrie, se réalise au profit du niveau IV, renforcé de3.5%. Saint Omer a ainsi le troisième taux de la région d’effectifs de niveau IV.

L’enseignement général : 22% (Calaisis) et 29% (St Omer) des effectifsDans l’enseignement général, le Calaisis, dont la proportion d’élèves en cycle général

est l’une des plus basses de la région, se dénote par un léger déficit d’élèves préparant un bacscientifique : il attire 51% de lycéens, contre 54% au niveau régional. Les parcours seconcentrent plus aisément autour des filières économique et sociale (+2%) et littéraire (+1%).La répartition de l’Audomarois s’oppose à cette situation : 59% des lycéens poursuivent unbac S, soit un surplus de 5% par rapport à la moyenne régionale. Cette captation s’effectue audétriment du bac littéraire, qui perd 6% de ses effectifs. Représentant à peine 11% de lasomme des bacs généraux, c’est le plus faible taux de bacs L de la région. La proportiond’élèves en filière économique et sociale est conforme à la trame régionale.

Aucune des zones ne dispose par contre de Classes Préparatoires aux GrandesEcoles (CPGE) et seul le LP de l’Aa de Saint Omer propose une classe préparatoireaux écoles paramédicales.

Diplômes spécifiques à la zone d’emploi :CAP Constructeur en Ouvrages d’ArtBEP Mise en œuvre des matériaux, matériaux textilesBEPA Productions aquacolesBac pro Mise en œuvre des matériaux, option industries textilesBac pro Productions aquacolesBTSA Services en espace ruralBTSA Productions aquacoles

La Formation initiale : apprentissage

Le nombre d’apprentis : 458 apprentis (sur les zones de Saint-Omer et Calaisréunies) soit 2,78% du total régional .Répartition des formations dispensées dans les différents centres de la zone d’emploi :

Les centres de formationLe

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Agr

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BTP

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Trav

ail d

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x-m

écan

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gén

éral

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CFA de l’IFRIA

CFA de la CCI de Saint Omer

CFA du LP Bernard Chochoy

CFA Public Agricole du Pas de Calais

La formation continue Avec un effectif en actions de spécialisation de 256 places (59% de l’offre totale), la

zone de St Omer se situe dans la moyenne régionale de la ventilation de l’offre par zone ;seuls les domaines de « Hôtellerie- restauration- tourisme », « Santé », « Services sociaux etde proximité » ne mobilisent pas ce type de formations professionnalisantes.

Les principaux effectifs se trouvent concentrés dans les domaines suivants : « Servicesadministratifs », « Logistique – maintenance », « Transport » ; viennent ensuite les domainesde : « Maintenance industrielle », « Electricité – électronique », « Gros œuvre bâtiment » et« Commerce ».