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REVUE DE PRESSE Tome 1 : Presse Nationale et Internationale

Salon de la Mort presse internationale

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REVUE DE PRESSE

Tome 1 : Presse Nationale et

Internationale

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REVUEDEPRESSESALONDELAMORT!SOMMAIRE

PRESSENATIONALEAgencesAFP, une dépêche sur le fil économique du 16 juillet 2010 AFP, une dépêche sur le fil mondial du 16 juillet 2010 AFP, une dépêche sur le fil mondial le 6 avril 2011 AFP, une dépêche sur le fil économique le 6 avril 2011 AFP, une dépêche sur le fil mondial le 8 avril 2011 AFP, une dépêche sur le fil économique le 8 avril 2011 Relaxnews, une dépêche le 28 juin 2010 Relaxnews, une dépêche le 29 octobre 2010 Relaxnews, une dépêche le 31 décembre 2010 Relaxnews, une dépêche le 6 avril 2011 Relaxnews, une dépêche le 7 avril 2011 Relaxnews, un article le 7 avril 2011 Reuters, une dépêche le 8 avril 2011 Télévisions BFM Business TV / Le Grand Journal, un sujet le 8 avril 2011 à 18h35 (1,30 min) BFM Business TV / Journal de l’économie, un sujet le 8 avril 2011 à 20h03 (1,24 min) BFM Business TV / Journal de l’économie, un sujet le 8 avril 2011 à 22h37 (1,26 min) Canal + / Le SAV des émissions, un sketch le 8 avril 2011 à 20h44 (0,44 min) Canal + / Le SAV des émissions, un sketch le 12 avril à 8h28 (0,17 min) Canal + / L’édition spéciale, présentation d’objets en plateau le 7 avril 2011 à 13h45 (5,15 min) Canal + / L’effet papillon, un sujet le 9 avril 2011 à 12h57 (1,26 min) France 3 / Le 19/20 Edition nationale, un sujet le 8 avril 2011 à 19h43 (3,17 min) France 5 / Le monde en face, un documentaire de 52 min sur le marché de la mort réalisé par Stéphane Rodriguez. Tournage chez Jessie Westenholz le 20 juillet 2010. Diffusion le 2 novembre 2010 à 20h35 France 5 / Le business de la mort, reprise du documentaire « Le Monde en face », interviews de Jessie Westenholz et de jeunes exposants diffusées le 6 mars 2011 à 17h28 (1,45 min) France 5 / Le magazine de la santé, un sujet le 7 avril 2011 à 14h08 (3,56 min) I>Télé / Journal de 6h00, un sujet le 9 avril 2011 à 6h13 (1,25 min) I>Télé / Le Point sur l’info, un sujet le 8 avril 2011 à 22h19 (3,06 min) Inrocks.tv, un reportage le 9 avril 2011 LCI matin week-end, un sujet le 8 avril 2011 à 6h40 (1,44 min) LCI Journal de 11h, un sujet le 9 avril 2011 à 11h07 (1,24 min) LCI Le 12 / 14, un sujet le 8 avril 2011 à 13h26 (1,32 min) M6 Journal de 19h45, un sujet le 9 avril 2011 à 20h (2,01 min)

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Radios Europe 1 / Café Culture, une annonce le 5 mars 2011 (0,25 min) Europe 1 / Journal de 19h, un reportage le 8 avril à 19h10 (1,59 min) Europe 1 / La Matinale, un sujet le 30 juin 2010 (0,49 min) Europe 1 / La semaine à l’envers, interview de Laurent Alexandre et de Dominique Baudis le 10 avril 2011 à 19h30 (9,19 min) Europe 1 / Matin, interview d’auditeurs le 8 avril 2011 à 8h41 (1,03 min) Europe 1 / Midi, un reportage et une interview de visiteurs le 8 avril 2011 à 12h18 (1,55 min) Europe 1 / Soir, un sujet le 8 avril 2011 à 19h52 (3,01 min) Europe 1 / Europe 1 va plus loin, focus le 8 avril 2011 à 7h17 (3,31 min) Europe 1 / Les humeurs du commandeur, un reportage le 17/04 à 8h44 (3,10 min) France Culture, interview de Jessie Westenholz le 10 avril 2011 à 18h12 France Info/ 6h-7h, une chronique le 9 avril 2011 à 6h22 (2,51min) France Info / le7-10, une chronique le 7 avril 2011 (2,29 min) France Info France / 14h-15h, une chronique le 5 avril 2011 à 14h46 (4,59 min) France Info France / 20h-21h, une interview de Philippe Di Folco le 8 avril 2011 à 20h46 (5,21 min) France Info / Info Soir, un reportage avec interview de Jessie Westenholz le 8 avril 2011 à 19h17 (1,37 min) France Info, une chronique le 9 avril 2011 à 6h52 (2,51 min) Le Mouv’ Journal de 19h30, un reportage le 7 avril 2011 à 19h35 (0,52 min) Le Mouv’ Le Midi, interview de Jessie Westenholz le 12 avril 2011 à 13h20 ( 8,29 min) RFI / Accents d’Europe, interview de Jessie Westenholz le 30 septembre 2010 dans la chronique consommation de l’émission à 13h45 (4,43 min) RFI / Le débat du jour, échanges autour de la mort le 7 avril 2011 à 19h10 (19,22 min) RMC Info / Journal de 5h, un reportage et interview de participants le 8 avril 2011 à 5h18 (3,04 min) RMC Info / Les infos, entretien de Yann Lepage, fondateur de la société « En sa mémoire » le 8 avril 2011 à 7h07 (0,52 min) RTL / Journal de 8h, un reportage le 9 avril 2011 à 8h08 (1,42 min) RTL / La matinale, annonce suite à la parution du Parisien le 28 juin 2010 (1,02 min) RTL / Les Grosses Têtes, interview de Jessie Westenholz diffusée le 28 juin 2010 à 17h37 (8,08 min) RTL / Les Grosses Têtes, interview de Jessie Westenholz, invitée surprise de l’émission du 4 avril 2011 à 16h17 (5,47 min) RTL / Les Grosses Têtes, chronique le 22 Mars 2011 à 16h20 (4,47 min) RTL / Matin, un reportage sur la mort à l’ère du numérique le 7 avril 2011 à 5h51 (1,43 min) Skyrock / Flash de 8h, un sujet le 28 juin 2010 à 8h01 (0,49 min) Sud Radio / Journal de 13h, annonce le 28 juin 2010 à 13h02 (0,30 min) Virgin Radio / Camille Combal et son orchestre, revue de presse du 28 juin 2010 (0,18 min) Quotidiens 20 Minutes, une mise en avant dans l’article sur le documentaire France 5 le 2 novembre 2010 20 Minutes, un grand article le 8 avril 2011 Aujourd’hui en France, un article d’une page avec photo dans la rubrique société le 28 juin 2010 Aujourd’hui en France, un grand article avec photos le 9 avril 2011 Direct Matin Plus, une brève le 8 avril 2011 France Soir, une actualité les 17 juillet 2010 France Soir, un grand article avec visuel le 8 avril 2011 L’Actu, une annonce le 1er juillet 2010 L’Humanité, une brève le 6 avril 2011 La Croix, un article le 8 avril 2011

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La Tribune, un article le 6 avril 2011 Le Figaro, une annonce des conférences les 2/3 avril 2011 Le Figaro Economie, une annonce des conférences le 7 avril 2011 Le Figaro, annonce des conférences le 7 avril 2011 Le Figaro, annonce des conférences le 8 avril 2011 Le Monde, un article sur le numérique annonçant le Salon le 6 avril 2011 Le Monde, un article le 10 avril 2011 Le Parisien, un article le 7 avril 2011 Le Parisien, une brève le 7 avril 2011 Le Parisien, un article le 8 avril 2011 Le Quotidien du Médecin, un article d’une page le 1er avril 2011 Les Échos, un article le 16 juillet 2010 Libération, un article le 11 avril 2011 Hebdomadaires Argus assurance newsletter, le 1er avril 2011 Be, le sélectomètre « chic » du 4 février 2011 Famille Chrétienne, un article le 9 avril 2011 La Lettre de l’expansion, une annonce le 4 avril 2011 La Lettre politique et parlementaire, une annonce le 8 avril 2011 La Vie, un dossier le 28 octobre 2010 La Vie, un article le 31 mars 2011 Le Canard Enchaîné, une annonce dans la rubrique « Vite dit » le 21 juillet 2010 Le Généraliste, un article avec visuel le 4 mars 2011 Le Généraliste, un article le 25 mars 2011 Le Généraliste, une brève le 8 avril 2011 Le Journal du Dimanche, une actualité le 18 juillet 2010 Le Nouvel Économiste, un grand article avec visuel le 3 mars 2011 Le Nouvel Économiste, un grand article avec visuel le 7 Avril 2011 Le Nouvel Observateur, une brève illustrée le 7 avril 2011 Le Point, une brève le 24 mars 2011 Les Inrockuptibles, une brève, avril 2011 Lettre Design Fax, un article sur les objets concepts et design le 2 novembre 2010 Lettre design Fax, un article le 3 Janvier 2011 Lettre Design Fax, une annonce le 4 avril 2011 Livres Hebdo, un article avec visuel le 28 janvier 2011 L’Officiel des Spectacles, une annonce le 6 avril 2011 Marianne, une brève le 24 juillet 2010 Pèlerin magazine, un article le 7 avril 2011 Télé Poche, une actualité dans la rubrique « Le saviez-vous ? » à l’occasion du documentaire de France 5 le 25 octobre 2010 Télérama, une mention le 20 novembre 2010 VSD, un article le 31 mars 2011

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Mensuels/Bimestriels Ca M’intéresse, un article, avril 2011 Côté Santé, un article, mai 2011 Funéraire Magazine, un article, juin 2010 Funéraire Magazine, une brève, janvier 2011 Funéraire Magazine, un article d’une page et agenda, février 2011 Handirect, une actualité, mars-avril 2011 Evénements Newsletter, un article le 22 Mars 2011 L’Écho des Savanes, un article, septembre 2010 L’Infirmière libérale magazine, une annonce, avril 2011 La Lettre de L’Expansion, un article le 4 avril 2011 La Revue de l’infirmière, une annonce, mars 2011 La Tribune de l’assurance, une annonce, avril 2011 La Volonté des PME, une annonce agenda, mars 2011 Le Monde des Religions, une annonce, mars-avril 2011 Le Particulier pratique, une annonce agenda, avril 2011 M, un article dans la rubrique « Shut the fuck up », automne 2010 Mondomix, un article, mars/avril 2011 Notre Temps, une annonce, avril 2011 Nouvelles Clés, une annonce, février-mars 2011 Paris Capitale, une annonce, février 2011 Paris Capitale, un article, avril 2011 Pierre Actual, un article d’une page, février 2011 Philosophie Magazine, une annonce dans le cadre d’un dossier consacré à la mort, novembre 2010 Philosophie Magazine, une annonce, avril 2011 Psychologies Magazine, un dossier, avril 2011 Psychologies Magazine, un article, avril 2011 Réponse à tout, une annonce dans le dossier « organisation des obsèques », novembre 2010 Soins Gérontologie, agenda, janvier-février 2011 Ta Gueule !, un article, septembre-octobre 2010 Tentation, une annonce, automne 2010 Tout prévoir, une annonce avec visuel dans l’agenda, mars 2011 Visite déco, une actualité avec visuel, avril 2011 Voile et Voiliers, une citation dans le portrait consacré à Jen-Pierre Jouët, novembre 2010

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PRESSE INTERNATIONALE Agences EFE, un article 9 avril 2011 Télévisions RFO Réunion, un reportage le 5 avril 2011 à 6h59 France O Journal Wallis et Futuna, un reportage le 13 avril à 5h30 (2,25 min) EFE vidéo, un reportage vidéo 9 avril 2011 Radios Charleking Radio, un reportage le 11 avril 2011 à 13h03 RFI Portugal, reportage et interview d’Alban de la Fontaine le 8 avril 2011 RFI Russe, un sujet le samedi 9 avril 2011 Quotidiens 20 Minutes Suisse, un article le 5 avril 2011 Le Quotidien de la Réunion, une brève le 9 avril 2011

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AGENCES

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11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

16 JUILLET 10Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 102

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Un salon de la mort au printemps prochain à Paris"pour briser un tabou"

PARIS, 16 juil 2010 (AFP) - Un "Salon dela mort", ouvert pour la premiere fois augrand public en France et reunissant lesprofessionnels du secteur, va se tenir auprintemps 2011 a Pans, a-t-on appnsvendredi auprès des organisateurs Lamanifestation se tiendra les 8, 9 et 10 avnl2011 au Carrousel du Louvre Elle aura pourobjet d'"accueillir des visiteurs en quête deréponses aux multiples questions posées parleur fin ou par celle de leurs proches", selonles organisateurs, en leur offrant la possibilitede rencontrer les professionnels, lesassociations et organismes officiels en chargedu secteur "La mort est un tabou tres fort enFrance", a explique a TAFF JessieWestenholz, qui organise cette manifestationavec un autre specialiste des salons, Jean-pierre Jouet "L'idée est de briser ce tabou etde parler de la mort pour vivre mieux, en

acceptant d'être mortel" maîs aussi enpermettant a ceux qui le souhaitent des'informer et de mieux préparer ce momentaussi bien pour soi que pour ses proches, a-t-elle ajoute "Tous ceux qui participent a lapreparation de la mort et a la solution desproblemes qu'elle impose, seront rassemblespour la premiere fois en un même lieu, dansun salon grand public", précise le siteinternet de la manifestation"www salondelamort com" Seront ainsiproposes une vingtaine de tables rondes et dedebats autour des "aspects psychologiques,philosophiques, spirituels et matériels de lamort" Les organisateurs attendent de 20 a25 DOO visiteurs Jusque-la, seuls des salonsprofessionnels existaient en France et dans lemonde, selon Jessie Westenholz En France,le coût moyen des obsèques vane de 2 500 a4 DOO euros, selon des chiffres communiquesfin 2009 par le secretariat d'Etat a la Familledlm/na/mml

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11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

16 JUILLET 10Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 264

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

16/07/2010 13:12:00

Un salon de la mort au printemps 2011 à Paris "pourbriser un tabou"

PARIS, 16 juil 2010 (AFP) - Un "Salon de la mort", ouvert pour la première foisau grand public en France et réunissant les professionnels du secteur, va se tenir auprintemps 2011 à Paris, a-t-on appris vendredi auprès des organisateurs.

La manifestation se tiendra les 8, 9 et 10 avril 2011 au Carrousel du Louvre.Ce salon aura pour objet d'"accueillir des visiteurs en quête de réponses aux

multiples questions posées par leur fin ou par celle de leurs proches", selon lesorganisateurs, en leur offrant la possibilité de rencontrer les professionnels, les associationset organismes officiels en charge du secteur.

"La mort est un tabou très fort en France", a expliqué à l'AFP Jessie Westenholz,qui organise cette manifestation avec un autre spécialiste des salons, Jean-Pierre Jouët.

"L'idée est de briser ce tabou et de parler de la mort pour vivre mieux, enacceptant d'être mortel" mais aussi en permettant à ceux qui le souhaitent de s'informer etde mieux préparer ce moment aussi bien pour soi que pour ses proches, a-t-elle ajouté.

"Tous ceux qui participent à la préparation de la mort et à la solution desproblèmes qu'elle impose, seront rassemblés pour la première fois en un même lieu, dansun salon grand public", précise le site internet de la manifestation "www.salondelamort.com".

Seront ainsi proposés une vingtaine de tables rondes et de débats autour des"aspects psychologiques, philosophiques, spirituels et matériels de la mort".

Les organisateurs attendent de 20.000 à 25.000 visiteurs. Jusque-là, seuls dessalons professionnels existaient en France et dans le monde, selon Jessie Westenholz.

En France, le coût moyen des obsèques varie de 2.500 à 4.000 euros, selon deschiffres communiqués fin 2009 par le secrétariat d'Etat à la Famille.

dlm/na/fj

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06 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 429

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

06/01/1900 12:43:00

Un "Salon de la mort !" pour briser les tabous(PRESENTATION)

Par Annick BENOIST

PARIS, 6 avr 2011 (AFP) - Le premier "Salon de la Mort!", présentant l'ensembledes services ante mortem, mortem et post mortem disponibles dans un domaine encore trèstabou, se tiendra du 8 au 10 avril au Carrousel du Louvre, à Paris.

Tout y sera abordé sans fard, qu'il s'agisse d'assurances, d'aide au veuvage, demétiers du funéraire classiques, mais aussi des derniers sites internet spécialisés dans latransmission du patrimoine numérique.

Ainsi, "Movieternity" propose de laisser un témoignage vidéo qui, à votre décès,sera accessible aux personnes de votre choix, grâce à un code confidentiel, via un sitesécurisé.

Quèlques années après la série américaine comique "Six feet under", tribulationsd'une famille de croque-morts, la mort jette le masque en France.

"Le concept du Salon de la mort! -nous tenons au point d'exclamation pour nepas plomber l'ambiance, soulignent ses organisateurs, Jessie Westenholz et Pierre Jouët-c'est de parler de la mort pour mieux vivre".

"Nous vivons une période où, à force de vouloir rester jeune, on escamote laperspective de la mort. Pourquoi ne pas s'y préparer, ou mieux la maîtriser en en faisant-(-notre mort-i-, en la customisant?" s'interroge Jessie Westenholz.

"Chez moi, au Danemark, confie-t-elle à l'AFP, on essaye son cercueil. On pourraen faire autant au Salon de la mort!".

Plus d'une centaine d'exposants aborderont très sérieusement les questions depréparation psychologique et de soins palliatifs à l'approche du décès, puis tout ce qui relèvedu départ dans l'au-delà, et enfin de l'aspect post mortem.

Le Conseil supérieur du notariat propose une table ronde sur l'idée de créationd'un registre positif des donneurs d'organes et le Comité national d'éthique du funéraireorganise une rencontre autour des traditions de la mort dans les différentes religions.

Une salle sera consacrée à "la mort autrement". L'exposant "En sa mémoire" ypropose d'entretenir et de fleurir les tombes tout l'année. "Embaumement Occitan-FormationPassage" y fait découvrir une pratique mal connue.

"Repose in Light" allie, quant à lui, création artistique et technologie solaire avecl'Heliostèle, petit monument funéraire doté d'un dispositif solaire illuminant une plaque deverre dans laquelle une photographie d'art est insérée.

Mais les stèles végétalisées, ou les "vanités" (moulages de bustes en résine) de"futurs chers disparus" devront rivaliser avec les messageries de l'au-delà. 2day4-ever, laVie d'après, Edeneo, Eternissim, Mémoires des vies garantissent des souvenirs éternels.

Plus pragmatique, Funéraire direct (pompes funèbres existant uniquement surInternet), Obsèques infos et Iquiétis (comparateur de prix) permettent de prévoir une mortà prix modique.

L'essentiel pour les organisateurs, qui tablent sur 25.000 visiteurs (et futursclients?) reposant sur un adage: "il faut regarder la vie du fond de son cercueil".

ab/nr/ed

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11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

06 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 429

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

06/01/1900 13:42:00

Un "Salon de la mort !" pour briser les tabous(PRESENTATION)

Par Annick BENOIST

PARIS, 6 avr 2011 (AFP) - Le premier "Salon de la Mort!", présentant l'ensembledes services ante mortem, mortem et post mortem disponibles dans un domaine encore trèstabou, se tiendra du 8 au 10 avril au Carrousel du Louvre, à Paris.

Tout y sera abordé sans fard, qu'il s'agisse d'assurances, d'aide au veuvage, demétiers du funéraire classiques, mais aussi des derniers sites internet spécialisés dans latransmission du patrimoine numérique.

Ainsi, "Movieternity" propose de laisser un témoignage vidéo qui, à votre décès,sera accessible aux personnes de votre choix, grâce à un code confidentiel, via un sitesécurisé.

Quèlques années après la série américaine comique "Six feet under", tribulationsd'une famille de croque-morts, la mort jette le masque en France.

"Le concept du Salon de la mort! -nous tenons au point d'exclamation pour nepas plomber l'ambiance, soulignent ses organisateurs, Jessie Westenholz et Pierre Jouët-c'est de parler de la mort pour mieux vivre".

"Nous vivons une période où, à force de vouloir rester jeune, on escamote laperspective de la mort. Pourquoi ne pas s'y préparer, ou mieux la maîtriser en en faisant+notre mort+, en la customisant?" s'interroge Jessie Westenholz.

"Chez moi, au Danemark, confie-t-elle à l'AFP, on essaye son cercueil. On pourraen faire autant au Salon de la mort!".

Plus d'une centaine d'exposants aborderont très sérieusement les questions depréparation psychologique et de soins palliatifs à l'approche du décès, puis tout ce qui relèvedu départ dans l'au-delà, et enfin de l'aspect post mortem.

Le Conseil supérieur du notariat propose une table ronde sur l'idée de créationd'un registre positif des donneurs d'organes et le Comité national d'éthique du funéraireorganise une rencontre autour des traditions de la mort dans les différentes religions.

Une salle sera consacrée à "la mort autrement". L'exposant "En sa mémoire" ypropose d'entretenir et de fleurir les tombes tout l'année. "Embaumement Occitan-FormationPassage" y fait découvrir une pratique mal connue.

"Repose in Light" allie, quant à lui, création artistique et technologie solaire avecl'Heliostèle, petit monument funéraire doté d'un dispositif solaire illuminant une plaque deverre dans laquelle une photographie d'art est insérée.

Mais les stèles végétalisées, ou les "vanités" (moulages de bustes en résine) de"futurs chers disparus" devront rivaliser avec les messageries de l'au-delà. 2day4-ever, laVie d'après, Edeneo, Eternissim, Mémoires des vies garantissent des souvenirs éternels.

Plus pragmatique, Funéraire direct (pompes funèbres existant uniquement surInternet), Obsèques infos et Iquiétis (comparateur de prix) permettent de prévoir une mortà prix modique.

L'essentiel pour les organisateurs, qui tablent sur 25.000 visiteurs (et futursclients?) reposant sur un adage: "il faut regarder la vie du fond de son cercueil".

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08 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 1465

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

08/01/1900 05:04:00

Journée du vendredi 8 avril

PARIS, 8 avr 2011 (AFP) - Voici l'agenda pour la journée du vendredi 8 avril. Leprogramme de la couverture rédactionnelle vous sera communiqué ultérieurement:

POLITIQUEElysée : TEXTE- 13HOO: Déjeuner de travail avec Boris Tadic, président de la République de

Serbie + PHOTO

- Le Conseil constitutionnel rend sa décision sur la mesure d'inéligibilité quimenace le président PS de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon TEXTE

- 9h30 à 22hOO: Conseil national du PCF sur la stratégie 2012 (et 9)- 12hOO:Point Presse d'André Gerin, candidat à la présidentielle, dans le Hall - 13hOO: Conférence depresse de Pierre Laurent - place du Colonel Fabien - 75019 Paris TEXTE

- Réunion du Conseil régional d'Ile-de-France (fin) TEXTE

- VITRE (Ille-et-Vilaine) - 14hOO - Visite de François Fillon, accompagné duministre du Travail Xavier Bertrand, dans le cadre de la "semaine de l'Industrie" (PHOTO)

ECONOMIEPARIS - 08h30 - Enquêtes de conjoncture industrie et services marchands mars -

Banque de France

PARIS - 08h45 - Situation mensuelle budgétaire de l'État à fin fév - Budget

PARIS - 10h30 - Arcep: conférence de presse avec point sur les derniersdéveloppements réglementaires dans les télécommunications en France (FTTH, montée endébit, état de la procédure 4G et de la couverture 3G, terminaison d'appel mobile et fixe,neutralité de l'internet, ...) - Siège, 7 square Max Hymans 75015 Paris

PARIS - 12hl5 - Medef: à l'issue de la conférence "B8 Business Leaders Meeting"(les 7 et 8/04) organisée avec les présidents des patronats des pays membres du G8, pointpresse de clôture de Laurence Parisot, présidente, qui présentera les conclusions de leurstravaux + PHOTO

- Medef - 55 avenue Bosquet - 75007 PARIS + PHOTO

- BORDEAUX : signature de la convention LGV sud-ouest à la préfecture de région

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11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

08 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 1465

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

SOCIALPARIS - L'intersyndicale appelle les salariés de l'Etablissement français du sang à

la grève pour protester contre la suppression de l'activité de 10 laboratoires sur les 14existants. Conférence de presse à 12h - 164 rue de Javel 15e TEXTE

ONNAING (Nord) - 13HOO - Olivier Besancenot et Nathalie Arthaud viennentsoutenir les salariés de l'usine Toyota d'Onnaing en grève depuis plus d'une semaine pourréclamer une prime et un 13ème mois (TEXTE)

INFORMATIONS GENERALESPARIS - Ouverture de l'exposition "Juger Eichmann - Jérusalem 1961" - (jusqu'au

28 septembre) - Mémorial de la Shoah, 17 rue Geoffroy-l'Asnier 4ePARIS - 10:00 - Ouverture du premier "Salon de la Mort !" (jusqu'au 10 avril) -

Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli 1er

MONTPELLIER - Suite du 82è Congrès de l'UNEF (jusqu'au 10)AIGUILLON (Lot-et-Garonne) - Séquestration symbolique du directeur de l'école

Marcel Pagnol, pour obtenir le maintien de classes devant fermer

JUSTICEPONTOISE - Cour d'assises des mineurs : Verdict dans le procès de cinq jeunes,

mineurs au moment des faits, pour l'assassinat en 2007 d'un autre jeune sur fond de traficde drogue - Tribunal de Grande Instance (TEXTE)

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE - 09:00 - Le défenseur du Paris SG Mamadou Sakho estpoursuivi devant le tribunal de police de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) pour avoir gifléun journaliste du quotidien Le Parisien en février 2010.(TEXTE)

ANGERS - 15hOO - tribunal correctionnel - procès de Willy Bernard, président duclub de foot d'Angers, poursuivi notamment pour abus de biens sociaux, et usage de faux.+ PHOTO

AIX EN PROVENCE: Cour d'assises des Bouches du Rhône - Verdict attendu dansle procès du braqueur Pascal Payet, surnommé le "roi de l'évasion" et jugé pour s'être faitla belle de la prison de Grasse en juillet 2007

COLMAR - Jugement dans le procès de 40 personnes poursuivies pour avoirtéléchargé et diffusé des images pédophiles sur internet (TEXTE)

NANCY - Verdict dans le procès de quatre dealers présumés accusés d'avoirenlevé, séquestré et torturé trois hommes qu'ils prenaient à tort pour des rivaux dans untrafic d'héroïne (TEXTE)

VESOUL - Verdict dans le procès d'un habitant d'un village de Haute-Saône accuséd'avoir tué un délinquant multirécidiviste lors d'un cambriolage (TEXTE)

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11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

08 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 1465

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

SCIENCES/ENVIRONNEMENT/MEDECINE- 11H30 - Point presse Roche Pharma et Roche Diagnostics à l'occasion des

journées Empreintes sur les rhumatismes inflammatoires - Hôtel Lutétia - 45 BoulevardRaspail 75006 Paris

- Fin du Colloque Changement climatique : un défi pour le patrimoine mondial -Palais de la Découverte - avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris

- GARDANNE (Bouches-du-Rhône) - Forum sur les énergies nouvelles etrenouvelables, organisé par la ville de Gardanne (jusqu'au 10)

- MONTPELLIER - Lancement d'un fonds régional pour le développement duphotovoltaïque de 400 millions d'euros - Hôtel de région 11HOO

- BANGKOK - Fin des négociations sur la lutte contre le changement climatique(TEXTE)

CULTURE/MEDIAS- 09HOO - "Télévisions connectées, tablettes : quel avenir ?" - Centre de

conférences du Trocadéro - 112 avenue Kléber 75016 Paris- 14H30 - Conférence de presse EUROVISION - Au Réservoir - 16 rue de la Forge

Royale 75011 Paris

SPORTSAventureSuite du Marathon des sables, jusqu'au 10 TEXTE

Basket-bal IEuroligue dames - Final Four à Ekaterinburg (RUS), et 10 TEXTEChampionnat de France ProA (25e journée), et 9 TEXTE + PHOTOChampionnat de France ProB (29e journée), et 9 TEXTE

CurlingSuite des Championnat du monde messieurs à Regina (CAN), jusqu'au 10 TEXTE

CyclismeFin du Circuit de la Sarthe Pays de Loire TEXTESuite du Tour du Pays basque, jusqu'au 9 TEXTE

FootballChampionnat d'Allemagne (29e journée), jusqu'au 10 TEXTELigue 2 (30e journée), et 11 TEXTEChampionnat National (34e journée), et 10 TEXTE

GolfSuite du Masters PGA/EPGA à Augusta (USA/Grand Chelem) jusqu'au 10 TEXTE

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11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

08 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 1465

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Gymnastique artistiqueSuite des Championnats d'Europe à Berlin, jusqu'au 10 TEXTE

HaltérophilieChampionnats d'Europe à Kazan (RUS), jusqu'au 17 TEXTE

HandballChampionnat de France Dl messieurs (19e journée), jusqu'au 10 TEXTE

NatationFin des Championnats d'Australie à Sydney TEXTE

RugbySuper 15 (8e journée), et 9 TEXTEChallenge européen (suite des quarts de finale), jusqu'au 9 TEXTE

TennisSuite des Tournois ATP de Houston (USA), Casablanca (MAR), jusqu'au 10 TEXTESuite des Tournois WTA de Charleston (USA), Marbella (ESP), jusqu'au 10 TEXTE

VoileSuite de la Semaine olympique de Palma de Majorque (ESP), jusqu'au 9 TEXTE

Redchef/fmi

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11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

08 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 319

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

08/01/1900 13:14:00

Le premier "Salon de la Mort!" a ouvert ses portesvendredi

PARIS, 8 avr 2011 (AFP) - "Anticiper les démarches complexes liées au décès" ouencore "créer un album de vie virtuel": le premier "Salon de la Mort!", présentant l'ensembledes services ante mortem, mortem et post mortem, accueillait vendredi ses premiersvisiteurs au Carrousel du Louvre à Paris.

Ce salon, concernant un domaine encore très tabou, se tient du 8 au 10 avril.Vendredi matin, plusieurs dizaines de visiteurs étaient présents dans les allées.

"J'ai envie de laisser quelque chose à mes enfants, des photos, des mots dont jen'ai pas envie de leur parler aujourd'hui, je viens donc me renseigner, tant que je suis enbonne santé, sur la création d'un album de vie virtuel", raconte Françoise Cudennec, 65 ans,venue spécialement de La Rochelle pour l'occasion.

Le site internet franco-belge "foruforever.net" propose ce service. Le but est de"créer un album de vie, de son vivant, en prenant le temps de se demander ce que l'on valaisser", explique Sandrine Tenaud, responsable de ce site. "On choisit une personne deconfiance qui ouvrira cet album au moment du décès", précise-t-elle.

Eliane Quellet, 62 ans, est elle venue de Seine-Saint-Denis afin d'"anticiper lesdémarches complexes liées au décès". "Je ne veux pas imposer à ma fille tous lesproblèmes que j'ai pu rencontrer au moment du décès de ma mère, je préfère donc faire çade mon vivant", affirme-t-elle.

Un peu plus loin, Kevin Durand, 26 ans, est lui "angoissé par la mort" et a doncenvie de "se confronter davantage à cela". "Je viens d'essayer un cercueil, ce n'était pasagréable mais au moins je sais maintenant ce que ça fait", argumente le jeune homme,fréquemment confronté à la mort du fait de son travail en maison de retraite.

Séverine, 35 ans, qui n'a pas souhaité livrer son patronyme, est à la recherche destands sur "la formation de thanatopracteur". "Je viens du milieu médical et je me renseignesur les différents prix des écoles car la mort est un marché très cher, il faut faire le tri",insiste la jeune femme.

asm/dab/mml

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28 juin 2010

Le premier Salon de la Mort, un événement décalé qui ponctuera 2011

Au sommaire des multiples salons organisés à Paris, la première édition du Salon de la Mort devrait se faire remarquer en 2011. Créateurs des célèbres Salon du Livre, Salon Nautique ou Rétromobile, Jean-Pierre Jouët et Jessie Westenholz orchestreront le premier événement du genre du 8 au 10 avril prochains au Carrousel du Louvre. Quelque 200 exposants, des professionnels des soins palliatifs aux assureurs en passant par les avocats, se donneront rendez-vous pour informer le public.

L'idée peut étonner mais elle s'organise surtout pour "faire tomber les tabous sur la fin de vie", expliquent les organisateurs du premier Salon de la Mort. En avril 2011, les Parisiens se verront proposer des débats, des tables rondes ainsi qu'un espace d'informations au sein du Carroussel du Louvre pour répondre aux problématiques liées à la mort.

L'objectif est de rassembler quelque 200 exposants, dans de multiples domaines professionnels liés à la question, des assureurs aux religieux en passant par les banquiers, les soins palliatifs, les croque-morts ou encore les médecins.

Côté public, de nombreux visiteurs devraient être au rendez-vous compte tenu du fait que près de 500.000 décès sont recensés chaque année en France.

Pour prévenir d'éventuelles dérives, un comité de pilotage, composé de sociologues, de psychologues et d'associations sera mis en place pour garantir la déontologie de l'organisation.

Site : www.salondelamort.com

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39 RUE LUCIEN SAMPAIX75010 PARIS - 01 53 19 89 50

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Maison / Vie pratique - 2010/12/31 16:45

Le Salon de la Mort, première édition en 2011

(Relaxnews) - Salon du Livre, Salon Nautique, Rétromobile... Ausein du calendrier des salons habituels viendra s'insérer en 2011 unemanifestation décalée : le Salon de la Mort. Pour cette premièreédition qui se déroulera du 8 au 10 avril prochains, quelque 200exposants investiront le Carrousel du Louvre à Paris pour aborder cethème délicat, sous différents angles.

Assurances, banques, soins palliatifs, croque-morts, médecin maisaussi prêtres et autres personnalités rattachées à la Foi accepterontd'aborder le sujet de la mort lors d'un salon dédié à la thématique.L'idée peut étonner mais elle s'organise surtout pour "faire tomber lestabous sur la fin de vie", expliquent les organisateurs du premierSalon de la Mort.Des débats et des tables rondes ainsi qu'un espace d'informations ausein du Carrousel du Louvre pour répondre aux problématiques liéesà la mort.Près de 500.000 décès sont recensés chaque année en France.Pour prévenir d'éventuelles dérives, un comité de pilotage, composéde sociologues, de psychologues et d'associations, sera mis en placepour garantir la déontologie de l'organisation.Site : www.salondelamort.com

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39 RUE LUCIEN SAMPAIX75010 PARIS - 01 53 19 89 50

06 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 216N° de page : 6

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Vie Pratique-Conso / Vie pratique - 201//0 17:3

25.000 personnes devraient se rendre au premier Salon de la Mort à Paris

(Relaxnews) - La première édition du Salon de la Mort se dérouleradu 8 au 10 avril prochains au Carroussel du Louvre, à Paris. Selon lesorganisateurs, 25.000 personnes devraient faire le déplacement pourvenir à la rencontre de professionnels qui oeuvrent dans les servicesante mortem, mortem et post mortem, dans des univers aussidifférents que la médecine, le droit ou encore les assurances.Initiée par les fondateurs du Salon du Livre, du Nantie ou encore dela FIAC, Jean-Pierre Jouet et Jessie Westenholz, la première éditiondu Salon de la Mort rassemblera quelque 200 exposants proposantdes services en rapport avec le thème de la mort. Si le rendez-vouss'annonce pratique avec la présence de nombreux acteurs des pompesfunèbres, il sera également informatif par le biais des assureurs quirenseigneront les visiteurs sur les contrats obsèques et l'assurancevie.bn parallèle, une salle consacrera son espace d'exposition à desservices personnalisés innovants. La société Movieternity présenterapar exemple son concept qui consiste à enregistrer son témoignageen vidéo et de le rendre accessible via Internet après la mort. Lessites Internet proposant de transmettre le patrimoine numérique d'undéfunt à ses proches seront également présents.Thème de la mort oblige, les monuments funéraires seront au coeurdu salon, avec la présentation de nouveautés, de créations haut degamme ou originales, comme cette tombe dotée d'un dispositifsolaire illuminant une plaque de verre dans laquelle un photo d'art estinsérée.A noter que des comités de soutien et de pilotage ont été créés, lorsdu lancement de ce salon, pour garantir la déontologie de lamanifestation, et éviter certaines dérives sectaires. Sociologues,psychologues, médecins, journalistes, administrateurs civilscomposent ces groupes.Informations pratiques :1er Salon de la Mort

Du 8 au 10 avril 2011

Carroussel du Louvre, Paris

De I Oh à 19hJO (jusqu'à 18h le dimanche)

10 euros en tarif plein / 5 euros pour les étudiants et les entants demoins de 12 ansSite : www.salondelamort.com

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Vie Pratique-Conso / Vie pratique - 201 //O 17:3

Les internautes peuvent désormais pénétrer la mémoire d'un défunt grâce à un coffre-fortnumérique

(Relaxnews) - A l'occasion du premier Salon de la Mort, qui sedéroule au Carrousel du Louvre à Paris (8-10 avril 2011), le siteInternet Eternissim.com sera officiellement lancé le 8 avril. Cettenouvelle plateforme électronique propose de stocker des donnéespersonnelles, tels que des photos, des récits ou des vidéos, dans unespace sécurisé et confidentiel. A la mort, le coffre-fort numériques'ouvre automatiquement aux personnes choisies par le défunt. Enparallèle, les internautes peuvent rendre hommage gratuitement à unproche en postant des messages.Le nouveau site Internet Eternissim.com propose aux internautes deréunir toutes les données qu'ils souhaitent transmettre à leurs procheset leurs amis après leur décès. Cette nouvelle plateforme s'appuied'abord sur un espace de recueillement, ouvert gratuitement pourrendre hommage à un défunt. "<em>C'est un véritable lieu de partageautour du défunt, une tombe virtuelle sur laquelle on peut serecueillir à tout moment, quel que soit l'endroit où l'on setrouve</em>", selon le site Internet qui doit être lancé officiellementle 8 avril.Si les espaces numériques dédiés à faire vivre la mémoire desdisparus fleurissent sur la Toile, notamment sous l'effet attractif desréseaux sociaux tels que Facebook et Twitter. le site Eternissim.compropose un service supplémentaire innovant : un coffre-fortnumérique consacré aux données personnelles. Il s'agit de stockerphotos, vidéos, morceaux de musique, récits ou encore dessins dansun espace sécurisé, accessible aux proches après la mort.Concrètement, les internautes doivent s'acquitter d'un prélèvementmensuel d'un euro pour jouir d'un espace de stockage. Ces dernierschoisissent ensuite les personnes à qui ils souhaitent ouvrir leurcoffre-fort. Pour ce faire, un code d'accès et une clé bancaire devrontleur être transmis. Le défunt peut aussi avoir choisi d'ouvrir sonespace personnel uniquement à certaines dates, tels qu'unanniversaire, un mariage, etc...Le site Eternissim.com sera présenté au Carrousel du Louvre dans lecadre de la première édition du Salon de la Mort. Quelque 25.000personnes sont attendues pour venir à la rencontre des exposants, desprofessionnels spécialistes des services en relation avec la vie avantet après la mort.Informations pratiques :1er Salon de la Mort

Du 8 au 10 avril 2011

Carrousel du Louvre, Paris

De lOh à 19h30 (jusqu'à 18h le dimanche)

10 euros en tarif plein / 5 euros pour les étudiants et les enfants demoins de 12 ansSite : www.salondelamort.com

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06 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 216N° de page : 6

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Vie Pratique-Conso / Vie pratique - 201//0 17:3

25.000 personnes devraient se rendre au premier Salon de la Mort à Paris

(Relaxnews) - La première édition du Salon de la Mort se dérouleradu 8 au 10 avril prochains au Carroussel du Louvre, à Paris. Selon lesorganisateurs, 25.000 personnes devraient faire le déplacement pourvenir à la rencontre de professionnels qui oeuvrent dans les servicesante mortem, mortem et post mortem, dans des univers aussidifférents que la médecine, le droit ou encore les assurances.Initiée par les fondateurs du Salon du Livre, du Nantie ou encore dela FIAC, Jean-Pierre Jouet et Jessie Westenholz, la première éditiondu Salon de la Mort rassemblera quelque 200 exposants proposantdes services en rapport avec le thème de la mort. Si le rendez-vouss'annonce pratique avec la présence de nombreux acteurs des pompesfunèbres, il sera également informatif par le biais des assureurs quirenseigneront les visiteurs sur les contrats obsèques et l'assurancevie.bn parallèle, une salle consacrera son espace d'exposition à desservices personnalisés innovants. La société Movieternity présenterapar exemple son concept qui consiste à enregistrer son témoignageen vidéo et de le rendre accessible via Internet après la mort. Lessites Internet proposant de transmettre le patrimoine numérique d'undéfunt à ses proches seront également présents.Thème de la mort oblige, les monuments funéraires seront au coeurdu salon, avec la présentation de nouveautés, de créations haut degamme ou originales, comme cette tombe dotée d'un dispositifsolaire illuminant une plaque de verre dans laquelle un photo d'art estinsérée.A noter que des comités de soutien et de pilotage ont été créés, lorsdu lancement de ce salon, pour garantir la déontologie de lamanifestation, et éviter certaines dérives sectaires. Sociologues,psychologues, médecins, journalistes, administrateurs civilscomposent ces groupes.Informations pratiques :1er Salon de la Mort

Du 8 au 10 avril 2011

Carroussel du Louvre, Paris

De I Oh à 19hJO (jusqu'à 18h le dimanche)

10 euros en tarif plein / 5 euros pour les étudiants et les entants demoins de 12 ansSite : www.salondelamort.com

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

08/04/2011 08:00:45 GMT

La Mort tient salon au coeur de Paris

* Premier salon grand public à Paris sur le thème de la mort* Une centaine d'exposants, du galériste aux pompes funèbres* La tendance est à la sobriété et à la crémation

par Elizabeth PineauPARIS, 8 avril (Reuters) - "Vous voulez essayer le cercueil?" Surpris mais attiré, le jeunehomme prend place dans les draps de satin ivoire et accepte que l'on ferme le couvercle surlui durant quelques secondes.Au Salon de la Mort, toutes les expériences sont permises.Pour ce premier rendez-vous grand public du genre jamais organisé à Paris, une centained'exposants sont installés jusqu'à dimanche soir au Carrousel du Louvre."C'est bien de parler de mort au coeur de la capitale, alors qu'on est dans une sociétéplutôt basée sur la consommation, le loisir", dit Jean-Paul Soltani, fabriquant de monumentsfunéraires en Bretagne. "Et puis au Carrousel du Louvre, on est à côté du musée où il y ales sarcophages des pharaons !"Des pompes funèbres aux petites annonces en passant par le don d'organes, les oeuvresd'art, la marbrerie et l'art d'embaumer les défunts, tous les aspects du trépas sont déclinésau Salon de la Mort, dans une atmosphère dédramatisée.Les 25.000 visiteurs espérés par les organisateurs pourront longer les couloirs fleuris où sontalignés des cercueils biodégradables et des urnes funéraires luxueuses.Et repartir en suçant un bonbon "3123 obsèques", doté d'un petit miroir à l'effigie desPompes funèbres générales, après avoir essayé une cercueil."Ça y est, je l'ai fait : j'ai l'impression d'avoir chassé un petit démon", dit un jeune hommeayant tenté l'expérience.Un "bar de la veuve", sponsorisé par la marque de Champagne Veuve Cliquot, jouxte lagalerie d'art parisienne Baudoin Lebon."Beaucoup d'artistes travaillent sur la vanité. La création, qui est la naissance, fait que l'ons'intéresse à la mort aussi", a dit à Reuters le galériste, qui présente notamment unsquelette pailleté conçu par l'artiste Henri Foucault.

CRÉMATIONS EN HAUSSEAux dires des professionnels, des obsèques coûtent en France entre 2.000 et 4.500 euros enmoyenne, tout compris."La tendance est à la sobriété. On peut par exemple nous demander des monuments toutblancs", dit Jean-Paul Soltani.Les crémations, préférées aux enterrements dans un tiers des cas, sont en progressionconstante. D'où l'émergence d'un marché de l'urne funéraire.Sandra Piat, fondatrice d'Extra-Celeste, présente des urnes biodégradables en fil de coton,qui peuvent s'enterrer, et d'autres, plus pérennes, en galuchat ou taillées dans des blocs desel, vendues entre 700 à 3.900 euros pièce.Un stand propose de réaliser un film sur sa vie, un autre de déposer ses cendres au piedd'un arbre, un troisième de faire réaliser son propre crâne en résine, "une démarche

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TÉLÉVISIONS

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www.lesinrocks.com Au Salon de la mort, choisissez votre cercueil et mourez écolo 08/04/2011 | 19H14

 

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RADIOS

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EUROPE 1 – EUROPE 1 MATIN

Date : 30/06/2010 Heure : 08 : 42 : 04 Durée : 00 : 00 : 49

Présentateur : Marc-Olivier Fogiel

SUJET :

Mireille Darc est l’invitée de l’émission.

Elle soutient le Salon de la mort qui aura lieu les 8, 9 et 10 avril prochains au Carrousel du Louvre. Elle explique que c’est un sujet tabou dont il faut parler.

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RTL – LA MATINALE

Date : 28/06/2010 Heure : 08 : 00 : 00

SUJET :

Annonce du Salon de la mort, suite à l’article du Parisien / Aujourd’hui en France paru le 28 juin 2010.

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RTL – LES GROSSES TÊTES

Date : 28/06/2010 Heure : 17 : 37 : 05 Durée : 00 : 08 : 04

Présentateur : Philippe Bouvard

SUJET :

Jessie Westenholz organise à Paris le Salon de la mort. Interview de Jessie

Westenholz. Cette manifestation réunit des professionnels du monde funéraire mais aussi des intellectuels. L’évènement se déroulera au Caroussel du Louvre en avril

2011. L’objectif de ce salon est de pouvoir parler de la mort pour sensibiliser la population. Il y aura des cellules de soutien psychologique pour préparer le dialogue.

Toute l’industrie mortuaire sera présente. Il faut pouvoir se responsabiliser face à la mort.

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RTL – LES GROSSES TÊTES

Date : 28/06/2010 Heure : 17 : 37 : 05 Durée : 00 : 08 : 04

Présentateur : Philippe Bouvard

SUJET :

Jessie Westenholz organise à Paris le Salon de la mort. Interview de Jessie

Westenholz. Cette manifestation réunit des professionnels du monde funéraire mais aussi des intellectuels. L’évènement se déroulera au Caroussel du Louvre en avril

2011. L’objectif de ce salon est de pouvoir parler de la mort pour sensibiliser la population. Il y aura des cellules de soutien psychologique pour préparer le dialogue.

Toute l’industrie mortuaire sera présente. Il faut pouvoir se responsabiliser face à la mort.

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SKYROCK – FLASH DE 8H00

Date : 28/06/2010 Heure : 08 : 01 : 25 Durée : 00 : 00 : 49

Présentateur : Stéphanie

SUJET :

Le Salon de la mort va être organisé en avril prochain à Paris.

L’objectif est de rassembler 200 exposants des pompes funèbres au traiteur, en passant par les associations de soutien psychologique.

Les créateurs du salon sont à l’origine de la FIAC, du Salon du livre et du Salon nautique.

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VIRGIN RADIO – CAMILLE COMBAL ET SON ORCHESTRE

Date : 28/06/2010 Heure : 19 : 09 : 04 Durée : 00 : 00 : 18

Présentateur : Camille Combal

SUJET :

Revue de presse – Selon le journal Le Parisien, le Salon de la mort se tiendra au

Carrousel du Louvre les 8, 9 et 10 avril prochains.

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08 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 582

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

artistique, technologique et existentielle à la fois", souligne Antoine Fenoglio, du duo dedesigners Sismo.Acte Sud a installé une librairie où l'on trouve des disques de musique classique - desrequiems, essentiellement - et des livres sur la mort. "Savoir mourir" de Sénèque côtoie"Réflexions sur la guillotine" d'Albert Camus, "La mort est mon métier" de Robert Merle et,au rayon enfant, un illustré intitulé : "Ce matin, mon grand-père est mort".Non loin, Michel Guelanten explique son métier de thanatopracteur, qui consiste à maquillerles corps et à les préserver, ce qui se fait dans plus de la moitié des cas."Voir quelqu'un décéder m'empêchait de dormir, mais m'occuper d'un corps pour que lafamille face son deuil, ça me dérange beaucoup moins", explique cet ancien infirmier.Le Salon de la Mort, qui donnera lieu à des conférences, permet aussi une réflexion surl'au-delà. Ce qu'encouragé Stéphane Allix, fondateur de l'Institut de recherche sur lesexpériences extraordinaires.Sa société "a pour but de créer un espace de dialogue autour d'expériences qui sortent del'ordinaire, de mort imminente par exemple, qui concerne 18% des personnes qui font unarrêt cardiaque", explique cet ancien journaliste, qui a changé de vie après la mort de sonfrère, sous ses yeux, en 2001.(Edité par Yves Clarisse)

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QUOTIDIENS

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50/52 BOULEVARD HAUSSMANN75427 PARIS CEDEX 9 - 01 53 26 65 65

02 NOV 10Quotidien format revue

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DEFI EN PRIME TIME

UN DOCUMENTAIRE MORTEL,MAIS PAS MORBIDE SUR FRANCE 5Certes, nous sommes sur France 5,chaîne éducative du service public.Certes, c'est le lendemain de la Tous-saint. Osé, pourtant, de diffuser un docuintitulé Le Business de la mort à 20 h 35,face à « Desperate Housewives » sur M6ou au match Benfica-LyonsurTF1.« Lamort et l'argent sont tabous, nous, onparle des deux ', sourit le réalisateurStéphane Rodngues et en prime time enplus. Du coup, on a tout fait pour éviterle morbide. »Au montage ont donc eté éliminées « lesscènes d'embaumement, les scènestechniques impressionnantes, commele nettoyage des crématoriums, la ma-nutention des cendres ». A l'inverse, lefilm s'attache aux vivants, « à des per-sonnages comme Jessy Westenholz.qui a lancé le salon de la mort et a uneapproche pragmatique et positive ».Les nouvelles tendances - salons funé-raires design, cercueils en carton -contribuent à alléger le sujet.Pas de fausse pudeur, néanmoins, « lesFrançais regardent de plus en plus lamort en f ace, note Rodngues Le nombrede contrat obsèques explose chez les

assureurs » Quant aux métiers despompes funèbres, « ils se rajeunissent,se féminisent On a rencontre des per-sonnes drôles, passionnantes » De quoidonner une image neuve, à l'instar de lasérie « Six Peel Under » à laquelle le docrend discrètement hommage par quèl-ques notes issues du générique ' •

ANNE KERLOC H

Le Business de la mort à voir ce soir.

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EDITION DE PARIS

SOCIÉTÉ

Le premier Salonde la mort se tient auLouvre ce week-end

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SOCIÉTÉ Cercueils, deuil, dons... le premier Salon de la mort à Paris se tient jusqu'à dimanche

UN SALON VRAIMENT MORTELOIHANA GABRIEL

Qui n'a jamais rêvé d essayerson cercueil ' Ce n'est pas laseule proposition testive du

Salon de la mort*, qui invite les Pari-siens à réfléchir, prévoir et parler de lamort pour une grande première enFrance. L'instigatrice du projet, JessieWestenholz, semble confiante . « Cesalon est d utilité publique. Autrefois, lamort avait une place dans la vie, au-jourd'hui on la cache. Alors que chacundoit s'y préparer avec ses proches. »Libérer la parole, faire se rencontrer desmilieux aussi divers que pompes fu-nèbres, artistes, associations, psycho-logues, voilà le concept originel de cellequi a aussi organisé la Fiac et le Salondu livre « On m'a tout de suite dit •' maistu vas faire de l'argent avec la mort !" Orle but est d'informer Avant le décès, sur

les contrats obsèques, les soins pallia-tifs, les testaments Pendant, avec lesopérateurs funéraires, et après, avecdes psychologues » Mais l'objectif estaussi de mettre en avant des initiativesoriginales qui n'auraient pas d'écho

«Si on veut fairetomber un tabou,il vaut mieuxle nommer. »,

Jessie Westenholz,créatrice du Salon de la mort

ailleurs. « II existe plein de manières des'approprier cet événement Une femmepropose ainsi des urnes funérairestransformées en objets de décoration »,reprend Jessie Westenholz. On pourraaussi croiser des initiatives comme Re-pose m light : un petit monument funé-raire doté d'un dispositif solaire qui illu-

mine une photo du défunt Movieternityincite les personnes à laisser une vidéosur internet à leurs proches« Tous les salons visent un créneau, lesfans de bateaux, de livres, assure l'orga-nisatrice qui espère attirer 25 000 per-sonnes Ici, tout le monde est concerne.Les seniors ne seront pas les plus nom-breux, car c'est eux qui ont le plus peur. »Des expositions de photos, des présen-tations de livres, des colloques, des as-sociations qui renseignent sur te dond'organes, le salon aborde de façontransversale ce thème tabou. « Le choixdu nom a soulevé des réactions néga-tives. On accole deux tabous, d'abordsalon, c'est commercial, alors avec lamort.. J ai cherché un nom différent,mais si on veut faire tomber un tabou, ilvaut mieux le nommer! » •'Jusqu 'à dimanche au Carrousel du Louvre,99, rue de Rivoli, I", www.salondelamort.com

M LA MORT AUTREMENTEn dépit de ce nom peuréjouissant, l'humour s'est invitéau Salon de la mort. Pour lesgourmands, Deadlicious quipropose des squelettes enchocolat comme lors de la fêtedes morts mexicaine ou le Bar dela Veuve où l'on dégustera duChampagne Veuve Clicquot. Vouspouvez aussi ramener une photoen 3D de votre crâne et desdesigners vous fabriquent votrevanité avec laquelle les StudiosHarcourt vous immortaliseront,vous et la sculpture de votrecrâne... Plus sentimental, unarbre sera disposé dans le salonoù chacun pourra déposer lenom ou un mot pour un disparu.

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Une centaine d'exposants pleins de vie et surtout d'imagination« Le Salon de La mort est plein de vita-lité, s'exclame sa créatrice. On peut yvenir en famille ou entre amis » En effet,les stands n ont pas grand-chose demacabre Au-delà des traditionnellesentreprises d assurances et de pompesfunèbres, on découvre une multitude deservices étonnants. La société Hom-mages se présente comme un « funeralplanner » « Tout comme un weddingplanner, nous proposons d imagmerdesfunérailles à l'image de votre vie, ex-plique Anne Géron, sa fondatrice Aprèsune mterviewde deux heures, on rédige

« Comme un weddingplanner, nousproposons d'imaginerdes funérailles àl'image de votre vie. »

un livret de vœuxà remettre aux proches.On peut vouloir tapisser le cercueil avecles branches d'un arbre qu'on aimait ouorganiser un lâcher de papillons »Dans la famille cyberhéntage, 2day4everpromet de transmettre vos messagespost-mortem. Il suffit pour cela de com-poser un « Netgramme », avec au choixtexte, photos, vidéo Quand 2day4everapprend votre décès via votre banque, lemessage est aussitôt envoyé. « Ce quicartonne, c est le coffre-fort numérique,assure Stéphanie Belland, la fondatricedu site. On y glisse tous ses documentsimportants, identifiants Internet ou em-

Pierres tombales artistiques, cercueils originaux ou même masques funéraires, toutes les folies sont permises.

placement du bas de lame, qui sont four-nis aux héritiers après le décès Cela leurpermet par exemple de fermer la pageFacebook du défunt »Au détour d'une allée, entre une pierretombale en forme de cceuret un cercueilorné de rosés peintes, les urnes Extra

coquillage, en coton biodégradable àenterrer ou en sel à jeter à la mer, onaurait presque envie de les garder sur lacheminée. Normal, certaines ont étécréées par des artistes. Les peintres,photographes et autres plasticiens sontd'ailleurs nombreux à s'être laisses sé-

Céleste attirent le regard En forme de duire par le thème de la mort Boistine dit pas d'en parler, i

et Catherine Ursm exposent leurs sculp-tures, certaines à base d os. « Ce n'estpas le morbide qui nous interesse, maisce que nous apportent nos ancêtres »,disent-elles. Tous les exposants sontd accord sur un point • la mort, ce n'estpas grave. Du moment qu'on ne s'mter-

HÉLÈNECOLAU

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Aujourd’hui en France 28 juin 2010

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AUJOURD'HUI EN FRANCE25 AVENUE MICHELET93408 SAINT OUEN CEDEX - 01 40 10 30 30

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Mortel, ce salon !OBSÈQUES. Pour la première fois en France, la mort s'expose à Paris sous tous ses aspects. Pour s'informersur le coût des obsèques, se faire aider après un deuil, voire dénicher des idées et des produits étonnants,..

CARROUSEL DU LOUVRE, PARIS (I"), HIER. En plus des conférences et des tables rondes, le Salon de la mort est l'occasion de fairedes essais parfois inattendus. ILP/OLIVIER CORSAN i

11 existait déjà le Salon du livre, leSalon de l'agriculture, d'innom-brables salons du mariage etmême un Salon de la pêche àla carpe. D faudra désormais

compter avec le Salon de lamort. Hier, et c'est une première, sesont ouvertes à Paris trois journéesintégralement consacrées à la finde la vie sous tous ses aspects, « pra-tiques, juridiques, économiques,médicaux, mais aussi culturels etphilosophiques ».

« Faire tomber les tabous »Ici, les organisateurs, Jean-PierreJouet et Jessie Westenholz, deuxgrands manitous du monde des sa-

lons (ils ont notamment lancé la Fiacet le Salon nautique), souhaitent« faire tomber les tabous sur la fin dela vie ». Dans les travées du Car-rousel du Louvre, une centaine d'ex-posants offrent un large éventail dumarché fiinéraire, allant du très clas-sique mais incontournable (sociétésd'assurances spécialisées encontrats obsèques, principales en-seignes de pompes funèbres) au plusoriginal (embaumeurs, créateursd'art funéraire, inventeurs de cer-

cueils biodégradables ou héber-geurs sur Internet de messages post-mortem...)« Sur le principe, c'est une bonnechose qu'un tel rassemble-

ment existe, avec tous les profession-nels du secteur et que l'on échange— entre vivants — sur la mort »,analyse Nadine Beauthéac, psycho-thérapeute spécialisée dans l'ac-compagnement du deuil. Et pour nepas réduire ce rendez-vous à unénième événement mercantile,jusqu'à demain, des tables rondes etdes conférences seront animées pardes philosophes, psychologues, an-thropologues ou juristes, tous spé-cialistes de la fin de la vie.

ANNE CÉCILE JUILLET• Salon de la mort, au Carrouseldu Louvre, 99, rue de Rivoli (Paris Ier),aujourd'hui de 10 heures à 19 h 30,demain de 10 heures à 18 heures.Entrée : 10 €

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UN BUSINESS DE PLUS EN PLUS SURPRENANT

LA BIÈRE PERSONNALISÉE.Peindre le dessin d'un enfant, la reproduction d'une icône oud'un paysage qu'aimait le défunt sur son cercueil... L'idée agermé en Bretagne, au sein de Coffin'art, une petite entreprisesituée à Ploemeur (Morbihan). Pourquoi ne pas personnaliserles cercueils « avec délicatesse » et proposer un derniersouvenir à l'entourage lors de la cérémonie? A partir de 150 €(soit le prix moyen d'une couronne de fleurs).

LES SITES OÙ LES DÉFUNTS NOUS PARLENT. Ils s'appellentLecimetiere.net, Laviedapres.com, 2day4ever.com ou Edeneo.fr...Gratuits ou payants, ils tiennent le haut du pave au Salon de lamort. Tous proposent de poster sur leur site sécurisé votre« album de vie », une trace, un témoignage, vidéo ou simpleautobiographie. Autant de messages que vos proches pourrontconsulter une fois que vous aurez quitté ce monde. Une sorte devie éternelle... numérique.

LES « DEATH PLANNERS » S'OCCUPENT DE TOUT. Inspirésdes « weddmg planners », ces pros qui s'occupent de votremariage de A à Z, voici désormais les « death planners ». AnneGéron, fondatrice de « Hommages, expressions de vie » est l'unedes pionnières. « Le death planner est un architecte du deuil. Ilpermet à une personne d'imaginer ses propres funérailles de sonvivant. » II organise la réception familiale avec le futur défunt, lamusique, les fleurs et même le buffet. F s

LE COUT D'UN DECES

Principaux fraisliés à la mort à Paris(hors cérémoniesreligieuses)

CercueilPremier prix599 €En moyenne

1500C

Obsèques(corbillard, porteurs)

1800€a4000€

Concessionde 10 ansde2m2

699 €

Pierre tombalePremier prix

1000CEn moyenne3000C

Construction d'uncaveau deux cases

+ de 3 000 €

Coût d'une crémation(hors services annexes)

450 €I Source Aflf

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VOS TOMBESENTRETENUESÀ DISTANCE.Vos proches sont enterrésà plusieurscentaines dekilomètres, etvous aimeriezpourtant queleur tombe soitrégulièremententretenue ? _Pour 24 € par mois7l'entreprise « En sa mémoire »propose de nettoyer et fleurir, quatre fois par an,les sépultures de vos familles. Et pour vous assurer que le travail est bienfait, on vous envoie par email des photos de la tombe après entretien.

LE CERCUEIL BIO. Il est très sobre puisqu'il est destiné à la crémation.Mais ce cercueil-là, commercialisé par ABCrémation, une sociétégardoise « spécialisée dans les funérailles écologiquementresponsables », n'a pas nécessité qu'on coupe un arbre : il est constituéd'un matériau composite en cellulose, fabriqué à base d'amidons de maïset de pomme de terre. L'intérieur est tissé dans un lin 100 % bio.• A partir de 359 €. Tél. 04.6622.86.69 ou [email protected].

Un deuil ? Faites le 31.23P ar qui faire constater le

décès ? Commentrapatrier un corps ?

Existe-t-il des cimetièresconfessionnels ? C'est pourrépondre à ces questions, et àbien d'autres encore, que lepremier réseau français deservices funéraires, quiregroupe les Pompes funèbresgénérales, Roblot et Dignitéfunéraire, a mis en place hierun numéro unique à quatrechiffres, le 31.23 Obsèques. Cenuméro d'urgence, gratuit etaccessible 24 heures sur 24,I jours sur I, s'adresse enpriorité aux personnes tout

récemment confrontées à undeuil : « L'idée, c'est de lesaccompagner tandis qu'ellessont à la fois bouleversées parla tristesse et confrontées àun tas d'obligationsmatérielles et administratives.Et ce quels que soient lescirconstances du décès et lemoment où il survient »,explique-t-on au 31.23. Lestéléopérateurs qui accueillentces coups de fil ont tous étéformés à la législationfunéraire, à l'organisationd'obsèques, mais aussi à lapsychologie du deuil.

A C J

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PREMIER «SALON DE LA MORT !» 5_

DES SERVICES À DISTANCE

La mort a maintenant son salon. Une première édition au Carrousel du Louvre à Paris.

Pas *°uJours

«impie d'en-tretenir la tom-ke d'un prochequand on demeure

loin du cimetière. Alors que se tientjusqu'à dimanche la première édition du«Salon de la mort !» au Carrousel duLouvre à Paris (1e), des dizaines de sitessur Internet proposent des solutions al-ternatives, personnalisées et innovantes,à l'instar de la société «En sa mémoire».«Nous garantissons un service d'entre-

tien des sépultures à distance, expliqueFlavien Jourdain, cofondateur dewww.en-sa-memoire.fr et directeur dudéveloppement. Pour 24 euros par mois,nous assurons le nettoyage, l'entretienet le fleurissement des tombes quatrefois par an, avec l'envoi par e-mail oupar courrier de deux photos de la pierretombale, avant et après notre passage.»Les clients peuvent choisir les fleurs ainsique la fréquence des interventions toutau long de l'année. •www.salondelamort.com

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Ile-de-France• Briser les tabousUn Salon de la mort, ouvert pourla première fois au grand publicen France et réunissant lesprofessionnels du secteur, setiendra au printemps 2011 àParis. La manifestation aura lieules 8,9 et 10 avril 2011 auCarrousel du Louvre (Ier). Elle a,selon ses organisateurs quiattendent de 20.000 à25.000 visiteurs, pour objetd'« accueillir des visiteurs enquête de réponses aux multiplesquestions posées par leur fin oupar celle de leurs proches ».

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De leur vivant, lesfrançais préparentde plis en plus leurs

Le businessde la mort

- AURÉLIE LEBELLE ET TIPHAINE

Obsèques Cercueils en carton recyclé, tombes végétalisées ou encoreenterrements 100 % sur mesure : la mort, avec 550.000 décès paran, est un business qui ne connaît pas la crise.

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THUILLŒRVous évitez d'y penser... etvousavez tort ! Lamort, onypasseratous. Alors, pour mettre fin autabou, un salon lui est consa-cré dès aujourd'hui et tout leweek-end à Paris. L'objectif :présenter au grand public,pour la première fois enFrance,l'ensemble des services exis-tant en matière d'obsèques.Le choix est immense, alorsqu'en moyenne en France, desobsèques coûtent 3.000 €. Al'heure des enterrements per-sonnalisés, des cercueils écoloset des écoles d'« embaumeurs »,voici le catalogue non exhaustifd'unenichequifaitvivre 25.000professionnels delamort et quiaréaliséen2007unchiffred'af-faires del,7miUiard d'euros.

Le death plannerVoilà un métier d'avenir.Comme le « wedding planner »concocte votre journée demariage du lever à la piècemontée, le « death planner »enregistre vosdernières volon-tés. A l'image d'Anne Géron,qui a monté sa petite entreprisel'an dernier, « Hommages,expressions de vies », et quiécoute pendant deux heuresles vœux du futur défunt ets'assure que la famille en pren-dra note. L'addition : 393 €pour un « livret de vœux ». « II

IL Y A DES DEMANDESPLUS SPÉCIFIQUES,COMME AVOIR UNCERCUEIL EN FORMEDE CHAUSSON DE DANSEPOUR UNE ANCIENNEBALLERINE."

y a des souhaits que ,les gensn'osent pas demander à leursproches, comme de fairelire un texte par leurs petits-enfants, explique-t-elle. Etpuis d'autres demandes plusspécifiques, comme avoir uncercueil en forme de chaussonde danse pour une anciennedanseuse. » Encore peu répan-due, cette personnalisationante mortem est une réelledemande, parfois inscrite à lacarte des contrats d'obsèques.

Une tombeà son image

Ils sont une centaine d'expo-sants au Salon de la mort !,à avoir fait le déplacementpour séduire d'éventuelsfuturs clients. Leur ligned'attaque : des pierres tom-bales ou des urnes person-nalisées. Exemple avec lasociété Coffin'Art qui proposed'appliquer sur le cercueildes photos ou des dessins.Le prix ? A partir de 150 €sur catalogue et dès 250 €lorsqu'il s'agit d'une com-mande 100% personnalisée.Autre petite folie post mor-tem pour les proches : desurnes de designers à plus de1.000 € pièce pour rendre undernier hommage au défunt.

Les cercueils

écolosPour ceux qui tiennent à sau-vegarder la planète, même sixpieds sous terre, AB Crémationa pensé à tout ! Adieu le cer-cueil en bois qui détruit l'en-vironnement, la recette écolopropose des cercueils en papierrecyclé et à mini-prix (359 €),deux fois moins chers qu'uncercueil en bois premier prix.

Les écolesbusiness

Elles se sont engouffrées dansla brèche. Depuis quelquesannées, une dizaine d'écolesde thanatopraxie se sont créesen France. La raison : la sérieaméricaine Six Feet Under(« six pieds sous terre »), quiraconte le quotidien d'unefamille de croque-morts, faitun carton et suscite des voca-tions. « Je reçois une dizainede demandes par jour, lanceFlorence Presse, la directricede l'Enamef, une école qui pré-pare aux métiers du funéraire.Ils n'ont aucune expérienceet pas du tout le profil, maiscertaines écoles sont prêtes àles accueillir s'ils paient entre3.000 et 8.000 € l'année. C'estcher, surtout quand on saitqu'il n'y apas assez de travail àla sortie.»»

Safon de la mort ! de vendredià dimanche au Carrousel du.Louvre, àParis. Tarif: 10€.

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LE LEGS NUMÉRIQUE

Une vie en vidéo

Que deviennent la boîte e-mailouïe compte Facebook d'unmort ? C'est pour répondreà cette question que troisjeunes diplômés d'écolesde commerce ont créé enseptembre dernier le siteInternet La Vie d'après(wwwJaviedapres.com).« Nous sommes une sortede coffre-fort en ligne ouïesgens peuvent stocker leursdocuments importants,explique Vincent Lappartient,l'un des fondateurs. Nousleur permettons aussid'enregistrer leurs mots depasse et identifiants pour queleurs proches puissent cloreles comptes sans problème. »Les mandataires sont chargésde prévenir le site en casde trépas, en fournissantun certificat officiel.Le site propose égalementune interface personnaliséeafin d'adresser des messagesà destination des proches.« Nous avons deux typesde clients : d'abord, les jeunesmères, âgées d'une trentained'années. Elles laissent desvidéos ou des petits motsà leurs enfants. L'autrecatégorie concerne lespapy-boomers technophilesdont les descendants vivent

loin et qui constituent unesorte d'album de familleen ligne », précise VincentLappartient. Le site compte1.000 abonnés, dont centont souscrit l'offre payanteà 20 € par an.Les fondateurs sonten discussion avec descompagnies d'assurancespour que cette offrenumérique soit incluse enoption dans les contratsde prévoyance Pour La Vied'après, ce serait un tremplinnotamment financier car lesassurances leur permettraientdes revenus réguliers.« On pourrait alors proposerdes prix plus attractifs,reprend l'un des fondateurs.D'autant que les assurancesse chargeraient de lacommunication.»Vincent Lappartient estconvaincu que le secteura de l'avenir. « Des sitessimilaires existent déjà etsont très développés dansd'autres pays comme la SuèdeoulesEtats-Unis.En Asie, oùl'on a une approche différentede la mort, il est par exemplepossible descannerunetombe avec un téléphoneportable. On a alors accès àune page Internet consacréeau défunt.»

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01 JUIL 10Quotidien Paris

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

C'EST DINGUEPARISLa mort aussi tient salonAprès les salons de l'automobile,dè l'étudiant, du nautisme... voicicelui de la mort ! L'événement setiendra du 8 au 10 avril 2011 auCarrousel du Louvre, à Paris, vien-nent d'annoncer ses organisateurs.Ils espèrent réunir 200 exposants :pompes funèbres, traiteurs, asso-ciations d'aide psychologique...

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164 RUE AMBROISE CROIZAT93528 SAINT DENIS CEDEX - 01 49 22 73 29

07 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 47801

Surface approx. (cm²) : 15N° de page : 24

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

JESSIEWESTCNHOLZ,COORGANISATRICE DU 1er SALON

DE LA MORT À PARIS:« Nous vivons une période où,à force de vouloir resterjeune, on escamotela perspective de la mortPourquoi ne pas s'y préparer,ou mieux la maîtriser enen faisant " notre mort"en la customisant? »I* Hélas ! Pauvre Yonk!

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18 RUE BARBES92128 MONTROUGE CEDEX - 01 74 31 60 60

08 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 95129

Surface approx. (cm²) : 202N° de page : 15

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

ENTRETIEN »» Tanguy Chatel, sociologue spécialiste des soins palliatifs,membre de l'Observatoire national de la fin de vie

« La mort reste taboue en France »Alors que le premierSalon de la mort ouvreaujourd'hui ses portesà Paris (i), le sociologuerevient sur la manièredont les Françaisappréhendent cette étape/I uelles sont les ambitions deV_/ ce premier Salon de la mort ?^ TANGUY CHATEL : Les orga-

nisateurs trouvent anormal quenotre société occulte autant laquestion de la mort. C'est un salond'information et de rencontres. Ilaspire à bousculer les choses, àmontrer que la fin de vie n'est pasuniquement l'affaire de spécia-listes mais qu'elle nous traversetous. Cet événement offre aussil'opportunité d'une démarche da-vantage scientifique. Aujourd'hui,nous ne disposons que de peud'informations sur la manièredont les Français se représentent

la mort Pour nous, cette initiativeconstitue une occasion privilégiéede mieux les comprendre, en exa-minant la fréquentation du Salonet les impressions que les visiteursen retirentQuel est le rapport actuel desFrançais à la mort ?

C'est un rapport compliqué etparadoxal. 11 y a une énorme dif-férence entre la mort visualisée etcelle réellement vécue. La mort estprésente partout Dans les films,les sénés télévisées ou encore leslivres. Tout nous la rappelle. Nousbaignons dedans au quotidien Onassiste également a une irruptionde la technologie dans le champde la mort. Avant, on veillait lespersonnes décédées, on rencontraitles familles. Aujourd'hui, de plusen plus, on prévient d'une dispa-rition par SMS ou par mail et onprésente ses condoléances sur desblogs ou des reseaux sociaux Dessites proposent même un service

de testaments vidéo accessiblespar vos proches, sur Internet, aprèsvotre décès Cette virtualisationde la mort peut être un moyen del'occulter encore davantage. Caraujourd'hui la mort reste encoretaboue en France.

« Même si elle est moinsreligieuse, la fin de vien'en est pas pour autantmoins spirituelle.La mort est, par nature,spirituelle. »Quelle place est faite à la dimen-sion religieuse ?

Le champ de la mort n'échappepas à l'affaissement de la culturechrétienne en France. Il sort peuà peu du domaine du religieuxpour rejoindre le domaine civil.Mais, même si elle est moins re-

ligieuse, la fin de vie n'en est paspour autant moins spirituelle Lamort est, par nature, spirituelle.Le besoin de symboles, de sens,ne disparaît pas Cela passe pardes emprunts œcuméniquesou à d'autres religions Surtout,un décalage se creuse entre lesgénérations et donne heu à desdifficultés pour organiser lescérémonies Certaines famillesprivilégient des cérémonies ci-viles alors que le défunt, croyant,aurait préféré une cérémonie re-ligieuse. La question se pose desavoir pour qui la cérémonie faitsens aujourd'hui.

RECUEILLI PAR

FRANCK BERTEAU

11) Le Salon donne acces à des confé-rences et ateliers, accueillant desprofessionnels du funéraire, de lasanté des art istes et des intellec-tuels Au Carrousel du Louvre, jusqu adimanche Entrée 106

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26 RUE D'ORADOUR SUR GLANE75015 PARIS - 01 44 82 16 16

06 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 67295

Surface approx. (cm²) : 336N° de page : 27

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Apprivoiser la mort...en courant après l'immortalité

C'est une première etc'est un signe : un « Sa-lon de la mort » ouvrirases portes vendredi àParis au Carrousel du

Louvre. Alors que nous courons àdépasser la fatalité de notre fin àcoups de clonage thérapeutique,de cellules souches et autres bio-technologies ou technosciences,des voix s'élèvent pour redonnersa place à la mort. En un mot, larepenser. La créatrice de ce salon,Jessie Westenholz, estime qu'ilnous faut méditer la mort pourmieux apprécier la vie. À 89 ans,le penseur Edgar Morin y consa-cre un chapitre entier de son der-nier ouvrage « la Voie ». Selon lui,les enterrements laïques man-quent d'un cérémonial permet-tant d'adresser un adieu sacré audéfunt : « La mort si longtempsrefoulée est revenue demander auvivant de prendre conscience deson inéluctabilité et de son mys-tère. » II y a cinquante ans, 80 %des décès survenaient à domicile,aujourd'hui plus de 80 % ont heuà l'hôpital. La modernité sociale atout fait pour dissimuler cette tra-gédie. La perte progressive de la foireligieuse a contribué à augmenter

notre épouvante. Et la « déritua-lisation » nous laisse face à desdeuils ressentis comme plus cruelsencore. Si vieillir nous dégoûte,mourir nous est insupportable.

Mais la crise et les catastro-phes naturelles qui s'enchaînentsur la planète, la menace qui pèsesur notre écosystème, une riches-se matérielle qui échoue à nouscombler, le procès fait aujourd'huiau profit, tout concourt à l'ur-gence d'un retour du sacré. « Laréforme de vie ne peut qu'êtreaccompagnée par une réformede la mort », écrit Edgar Morin,liant la métamorphose qu'il ap-pelle de ses vœux à une accepta-tion de notre condition de mortel.« Qui a appris à mourir a désap-

« Avec l'explorationde l'Univers,l'euthanasie de la mortva devenir l'ultimefrontière pourl'humanité. »

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26 RUE D'ORADOUR SUR GLANE75015 PARIS - 01 44 82 16 16

06 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 67295

Surface approx. (cm²) : 336N° de page : 27

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

pris à servir », disait Montaigne.Autrement dit : pour vivre libre, ilfaut apprendre à ne pas craindrela mort. Un adage mis en action

en diamant synthétique à porteren bijoux pu incorporées dans unedivinité. À la Biennale du designde Saint-Etienne, les Britanniques

Le monde d'aprèsParSOPHIE PETERSÉditorialiste

aujourd'hui par les peuples dumonde arabe.

Mais sommes-nous si prêts àapprivoiser notre condition demortel ? Après avoir augmentede façon exponentielle l'espé-rance de vie (en France de prèsd'un trimestre par an), notre soifd'éternité apparaît toujours aussiinextinguible. Nos morts, nousvoulons désormais les garder avecnous. Au-delà de l'urne, émergentde nouveaux objets permettant derester en contact avec le disparucomme les cendres transformées

Dunne & Raby présentaient un« after life project », visant à gar-der avec soi l'âme des défunts. LePrincipe consiste à récolter aprèsécès le potentiel électrochimique

de la personne à travers une pilechargée des sucs gastriques issusde la décomposition de ses cellu-les. Cette pile peut alors fournirl'énergie à toutes sortes d'objets,une énergie « eternelle ».

Ne parvenant pas à assurer l'im-mortalité du corps, l'homme cher-che à concevoir celle de l'espritdans des objets doués d'émotions,

voués à lui conférer une part d'in-fini. Des chercheurs travaillentà transférer les données du cer-veau dans des ordinateurs, cloneou corps bionique, pour donnerà la matière pensante une vie ar-tificielle. « Avec l'exploration del'Univers, l'euthanasie de la mortva devenir l'ultime frontière pourl'humanité [...], nous sommes àla veille d'un bouleversement quifera passer l'ensemble des progrèsmédicaux du XXe siècle pour desmicro-événements », prévient leneurobiologiste, Laurent Alexan-dre, dans un ouvrage à paraître cemois-ci « la Mort de la mort ».

Les progrès génétiques, lesnanotechnologies et l'explosionde la robotique vont, d'après lui,littéralement remodeler l'huma-nité dans les années qui viennent.La lutte sisyphéenne contre lamort n'a pas dit son dernier mot.Un salon suffira-t-il à nous rap-peler la sagesse d'Heidegger quiprétendait que l'homme devaitapprendre à devenir un mortel ?Au moins saura-t-il nous rappelercelle de Cocteau pour qui « le vraitombeau des morts, c'est le coeurdes vivants ».

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14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00

02/03 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 314318

Surface approx. (cm²) : 24N° de page : 15

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

De nombreux rendez vousseront organises auSalon de la mort ayant heudu vendredi 8 au dimanche10 avril 2011,au Carrousel du Louvre,a Pans (b1)dont notamment

le vendiedi 8 avrila ll heuresMarie de Hennezel« Pourquoi parler de la mortLa Mort aide a Vivre ' »

a 17 h 30 : Christophe Faure« Vivre le deuil »propose par I hebdomadaireLa Vie

le samedi 9 avril •a 14 h 30le Comite National d'Ethiquedu Funéraire« Les rites autour de la mortpour les religions »

a 14 heures Stephane Allix« Quel regard face a la mort ^

Programme complet surwww salondelamort com

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14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00

07 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 320003

Surface approx. (cm²) : 206N° de page : 9

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Les décideurspar Carde Bellemare avec Corinne Caillaud

3 MONIQUE RICOMESAssistance publique-Hôpitauxde Paris

A 57 ans, l'ancienne directrice de l'Hôpitaleuropéen Georges Pompidou et de l'hôpitalSaint Antoine devient secrétaire générale del'AP HP

„ AGNESCARADECAccorDenis Hennequin, le nouveau PDG,confie la direction de la communication et des relations extérieures acette ancienne de McDo, comme luiAgnes Caradec, qui débuta comme

attachée parlementaire puis commeconseillère technique a la coopération et audéveloppement a aussi fait ses preuves decommunicante chez France 2, CGM, Nike,AFP et a partir de 2001, Ernst & Young

3 LAURENT MOINDROTDoctissimo

Apres avoir évolue au sein du groupe de prèsse informatique américain CMP, puis de Benchmark Group en 2000 comme directeurassocie, il rejoint le site préside par ValérieBrouchoud, par ailleurs DCA numérique deLagardere Active, actionnaire de Doctissimo

a Provalliance : Franck Provost,un peu plus maître à bord chez lui«Je travaille de plus enplus » A 63 ans, Yvon Provost de son vrai nom estinsatiable Trois ans aprèsson alliance avec l'amencain Régis le géant mondialde la coiffure, qui lui a per

mis de mettre la main sur Jean Louis David etSaint Algue en Europe et de devenir numéroun européen et deuxième mondial, il renforceses positions au sein du holding ProvallianceA la faveur d'une recomposition du capitaldéclenchée par la sortie du fonds belge InvusArtal qui l'accompagnait depuis dix ans(20%), il porte sa participation de 50 / a55 %, le reste étant des lors détenu par RégisLe groupe américain qui avait tente en 2002une percée en Europe en rachetant les enseïgnes françaises estaujourd hui en position desleeping partner Un schéma qui satisfait l'asde la coiffure « Ce que je voulais, c 'était dirigeret aussi avoir la majorité du capital » confieFranck Provost qui s'est oppose en fait initialement a la volonté d Invus Artal de renforcer sa participation « Je ne voulais pas sortirIls ont préfère partir J'avais une option pourreprendre des parts Je suis aujourd'hui dansune position offensive Mon ambition est decontinuer a développer »L'enfant du Lude dans la Sarthe, fils d'invalide

de guerre non content d'avoir bâti un empirede 204 millions d euros de chiffre d'affaires3000 salaries et 2500 salons en Europe dont40 en propre, va reprendre sa politiqued'acquisitions qu'il avait stoppée depuis lerachat en 2009 de Mamans «En France, tl y aencore des cibles intéressantes, et en Europe onpeut aller plus haut On n a pas de limite si onpeut doubler on le fera » Si le dossier Dessange,détenu par le fonds OFI (Macif), se retrouvaitsur le marche, «on pourrait s'y intéresser»,glisse notamment le Figaro des starsLes marques absorbées, les marges restaurées(un Ebitda de 31,2 millions, en hausse de 23 I»en 2010) et l'endettement réduit (57 millions),le groupe qui a bien résiste a la crise a lesmoyens de ses ambitions « On est sur les rails »,estime ce patron humble, entoure de sa femmeet de ses deux enfants, qui voit aussi dans la stabihte de ses équipes « une grande force »Sacre entrepreneur de I année en 2008 etdécore de la Légion d'honneur par la ministrede l'Economie, celui qui préside égalementdepuis huit ans le Conseil national des entreprises de coiffure vient aussi d être sollicite parNadine Morano pour participer au nouveau« club » favorisant l'apprentissage qu'elle lance aujourd hui En font notamment partie GuySavoy Patrick Scicard le PDG de Lenotre ouencore Michel Roth grand chef du Ritz

3ANNEGERONet RÉMY ROBINET-DUFFOHommagesFondatrice en 2004 d Hommages etréceptions familiales Anne Geron

(notre photo) a crée avec Remy RobinetDuffo, fondateur de La Garantie obsèques en1954 la maison Hommages et expressions devie, accompagnant les familles avant, pendant et après un décès Celle ci sera présente,avec 60 autres exposants, au 1er Salon de lamort qui se tient ce week end au Carrouseldu Louvre

3 PIERRE BLAYAUCanal +

Le patron de SNCF Geodis va faire son entréeau conseil d'administration de la chaîne Sanomination pour un mandat de quatre anssera soumise aux actionnaires le 6 mai

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14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00

07 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 314318

Surface approx. (cm²) : 14N° de page : 13

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

conférences

De nombreux rendez vousseront organises auSalon de la mort ayant lieudu vendredi 8 au dimanche10 avril 2011au Carrousel du Louvrea Pans (I )dont notamment

le vendredi 8 avrila 12 h 30« Avoir moins peur de la \ leet de la mort » une conférencede PvsLho/ogies Magazineanimée par Laurence Follea

le samedi 9 avrila 12 h 30« La \ le et la mortselon le Boudhisme Tibétain >>de Fabrice Midal

a 16 heures« L es soins palliatifs réalitéset actualité » table rondeavec la participation deLaetitia Dosneles docteurs Sylvain Pourchetet Patrick Martinet M Jean Ruellan

le dimanche 10 avrila 15 heures« La Mort de la Mort >de Laurent Alexandre

Parler de la mortpour mieux vivre

8 9 et 10 avril 2011Salon de la mort a Pansau Carrousel du Louvresalon de la mort corn

Page 93: Salon de la Mort presse internationale

14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00

08 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 314318

Surface approx. (cm²) : 21N° de page : 12

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

communicationsdiverses

Damien Le Guayphilosophe(La Cite sans Dieu,Qu avons nous perduen perdant la moi t >)

François Michaud-Nerarddirecteur généraldes Services FunérairesVille de Paris(La Révolution de la Mort)

donneront une conférence

Mais ou sontles funérailles d'antan 7

le dimanche 10 avril 2011a 11 heures,au Salon de la mort,amphithéâtre Gabriel,Carrousel du Louvre,Paris (I")

Page 94: Salon de la Mort presse internationale

80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00

06 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 288049

Surface approx. (cm²) : 141N° de page : 53

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Au Salon de la mort, des « albums de vie »promettent l'au-delà numérique

S 'il y a une vie apres la mort,elle sera numerique Pours'en convaincre, il suffît de

consulter les nombreux « livresde vie » a vocation post mortemou autres cimetières virtuels quifleurissent sur la Toile nss'appellent Edeneo fr, Laviedapres com,2day4ever com, Memoiredesvies com ou Lecimetiere net

Vous en découvrirez sans doute si vous vous baladez dans lestravées du « Salon de la mort » -qui se revendique comme le premi er du genre - au Carrousel duLouvre, a Pans, du vendredi 8 audimanche 10 avril

Fonctionnant selon le principedu coffre fort numerique, cessites se proposent de transmettrea ceux qui vous survivent et quivous sont chers des souvenirs,des temoignages Un moyen, quisait?, d'atteindre l'immortalitéen laissant une trace de son passage sur terre pour tous ceux quin'ont pas pubbe d'autobiographie

«J'ai eu l'idée de creer mon sitele jour ou l'ai ete confrontée auproblème de la transmission faiete tres malade et, au fond demon ht, je me suis dit que, si jedevais partir demain, je n'auraisnen prépare pour ma famille etmes amis Je n'avais nen pourtransmettre, personne qui puissejouer le rôle de passeur de memoire Juste, a la rigueur, une lettrequ'on ne trouverait jamais »,confesse Sandnne Tenaud, creatnce de ForUforever net

«En toute humilité»L utilisateur du site est invite a

remplir l'histoire de sa vie avecdes écrits, des films, des dessins,des photos ou des musiques Deson vivant, lui seul est habilite aaccéder au contenu Le dernierjour venu, seule une personne deconfiance choisie par ses soinspourra ouvrir son « album devie» Pour accroître la securite,des l'activation du code par la per-sonne de confiance, trois autrespersonnes, également choisiespar le défunt, recevront un mailet un SMS Ces dernieres devrontconfirmer le deces Si une seule leconteste, l'album restera ferme etsecret

Selon les souhaits de l'auteur,la biographie peut être libre d'acces ou restreinte a quèlques proches La duree de vie de l'albumest liee au choix de la formule ilen coûte zo euros pour un an etjusqu'à 500 euros pour 30 ansLes promoteurs du site assurentqu'une partie des revenus sertprécisément a maintenir les ser-veurs en etat de fonctionner poin-te futur

Quant aux membres du site,contrairement a ce que l'on pourrait penser, ils ne sont pas tousd'un âge canonique BarthelemyFayolle, étudiant a Bruxelles, estdevenu membre de ForUforever ily a quèlques mois, a 20 ans IIexplique actualiser son album devie «environ une fois par moisdans l'optique de construire sonhistoire, en toute humilité» Avantd'ajouter qu'il a décide d'adhérera ForUforever parce que ce site« était paradoxalement plusvivant que Facebook» B

F Bn

Page 95: Salon de la Mort presse internationale

80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00

10/11 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 288049

Surface approx. (cm²) : 118N° de page : 39

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Au Salon de la mort,on trouve même des artistes

A ndré Chabot a un étrange/\ métier Vêtu de noir, avec

L A une pointe de mauve, il sedit «promeneur nécropolitain »Depuis quarante ans, il hante lescimetières du monde II a accumu-lé 175 ooo images et fabriqué desinstallations à l'humour grinçantun cercueil de pompier, rouge etrutilant comme un camion neuf,muni d'une échelle qui mène(peut-être) au paradis «La mortme terrifie, dit-il J'ai trouvé deuxsolutions essayer d'en nre, avecITiumournoir Et construire deschoses qui resteront après moi »

Ses installations sont à voir auSalon de la mort, qui a heu au Car-rousel du Louvre, jusqu'au10 avril. Ce drôle de Salon, le pre-mier du genre avec son affichage« grand public », réunit tous ceuxqui ont partie liée avec la mort :pompes funèbres, associationsconsacrées au deuil ou au don d'or-ganes, assureurs et.. artistes. Lespeintres et les photographes ont-ils leur place parmi les cercueils encarton recyclé et les assurances-obsèques ? « Oui, car ils tournentautour de la mort », explique JessieWestenholz, fondatrice du Salon.Cette dernière, qui a été à l'originede la FIAC. n'a eu aucun mal à bâtirun volet culturel

Le galenste Baudoin Lebon, unhabitué du Salon Paris Photo, qui aheu dans ce même Carrousel duLouvre, se retrouve au mêmeendroit, sauf que son stand est cer-né de cercueils capitonnés « Lamort est devenue un sujet tabou,alors qu'on va touspasser par là,explique-t-il J'ai trouvé ça amu-

santdevemr » Son stand ne faitpas dans la dentelle on y trouvedes photos de crânes de PatrickBailly-Maître-Grand, des squelet-tes constellés de clous signés Hen-ri Foucault Et des photos de l'artis-te morbide par excellence, Joël-Peter Witkin, qui compose sesvanités à partir de morceaux decadavres - l'artiste fait partie ducomité d'honneur du Salon

Son crâne en 3DUn peu plus loin, le photogra-

phe Eric Dexheimer expose desimages très noires ou très blan-ches prises dans des morgues pen-dant deux ans «J'ai ramené beau-coup de fantômes a la maison », dit-il. Sur le stand Art+2, une peintureimmense de Philippe Cognée esttrompeuse. les couleurs évoquentles nymphéas de Monet Mais.auheu de nénuphars, ce sont des crâ-nes qui flottent La mort, un sujetcomme un autre * Pas tout à fait.les exposants ne sont pas là parhasard. André Chabot a été trau-matisé par le suicide de son grand-père et la mort d'un enfant. Bau-doin Lebon rappelle un accidentde voiture qu'il a eu en 2010 Dansce Salon qui renvoie chacun à safmitude, les œuvres aident à pren-dre du recul ou à dédramatiser, enmettant les pieds dans le plat.

L'humour noir traverse toutl'endroit on boit du Veuve-Clic-quot, on mange des chocolats enforme de crâne Et on pose à lafaçon de Shakespeare photogra-phié par le studio Harcourt, avecson crâne reconstitué en 30 •

Claire Guillot

Page 96: Salon de la Mort presse internationale

4 COUR DE L'ILE SEGUIN92102 BOULOGNE BILLANCOURT CED - 01 40 93 20 20

09 AVRIL 11Quotidien Paris avec dim.

OJD : 304971

Surface approx. (cm²) : 94

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Edition Abonnés - Vivre mieux

Mortel, ce salon!

Il existait déjà le Salon du livre, le Salon del'agnculture, d'innombrables salons dumariage et même un Salon de la pêche ala carpe II faudra désormais compter avec leSalon de la mort Hier, et c'est une première,se sont ouvertes a Pans trois journéesintégralement consacrées a la fin de lavie sous tous ses aspects, « pratiques,juridiques, économiques, médicaux, maisaussi culturels et philosophiques »

« Faire tomber les tabous »Ici, les organisateurs, Jean-Pierre Jouet etJessie Westenholz, deux grands manitous dumonde des salons (ils ont notamment lancela Fiac et le Salon nautique), souhaitent« faire tomber les tabous sur la fin de lavie » Dans les travées du Carrousel duLouvre, une centaine d'exposants offrent unlarge éventail du marche funéraire, allant dutrès classique mais incontournable (sociétésd'assurances spécialisées en contratsobsèques, principales enseignes de pompesfunèbres) au plus original (embaumeurs,créateurs d'art funéraire, inventeurs decercueils biodégradables ou hébergeurs sur

Internet de messages post-mortem ) « Surle principe, c'est une bonne chose qu'un telrassemblement existe, avec tous lesprofessionnels du secteur et que l'on échange— entre vivants — sur la mort », analyseNadine Beautheac, psychothérapeutespécialisée dans l'accompagnement dudeuil Et pour ne pas reduire ce rendez-vousa un ememe événement mercantile, jusqu'àdemain, des tables rondes et des conférencesseront animées par des philosophes,psychologues, anthropologues ou juristes,tous spécialistes de la fin de la vie Salon dela mort, au Carrousel du Louvre, 99, rue deRivoli (Pans 1er), aujourd'hui de 10 heures a19h30, demain de 10 heures a I 8 heuresEntrée 10 €

Anne-Cécile Juillet

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4 COUR DE L'ILE SEGUIN92102 BOULOGNE BILLANCOURT CED - 01 40 93 20 20

09 AVRIL 11Quotidien Paris avec dim.

OJD : 304971

Surface approx. (cm²) : 24

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837195FF59003B04A2944594DD0035500D99F59301D9139EEBEA2FDMORT5605387200507/XVD/FPY/2

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LES SITES OU LES DEFUNTS NOUSPARLENT Ils s'appellent Lecimetiere net,Laviedapres com, 2day4ever com ouEdeneo fr Gratuits ou payants, ils tiennentle haut du pave au Salon de la mort Tousproposent de poster sur leur site secunsevotre « album de vie », une trace, untémoignage, video ou simple autobiographieAutant de messages que vos prochespourront consulter une fois que vous aurezquitte ce monde Une sorte de vie étemellenumenque

Page 98: Salon de la Mort presse internationale

4 COUR DE L'ILE SEGUIN92102 BOULOGNE BILLANCOURT CED - 01 40 93 20 20

08 AVRIL 11Quotidien Paris avec dim.

OJD : 304971

Surface approx. (cm²) : 177

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Après votre mort, laissez un message vidéo à vos proches

La société Movietemite, créée par unhabitant de Bassevelle, tiendra un stand aupremier Salon de la mort, a partird'aujourd'hui et jusqu'à dimanche auCarrousel du Louvre, a Pans Un piédestalpour Laurent Mesguich, qui exposera sonconcept video-Internet dans l'espacenouveauté « Je suis le seul a proposer cetteoffre sur la mort, c'est une belle opportunitépour me faire connaître J'ai été sélectionnegrâce a des associations de chefsd'entreprises qui veulent mettre en avantmon concept de transmission de mémoire »Ce quadragénaire a perdu son père il y adeux ans En même temps, son fils naissait,laissant le regret l'envahir « Que luirepondre quand il me demandera qui étaitpapy? Je vais lui montrer des photos, luiraconter des souvenirs C'est tout » Ce nesera plus tout, désormais Avec son cousinqui vit a Bruxelles, Laurent a concoctependant un an Movietermty Un site Internetsur lequel on peut laisser une video de dixminutes sur sa vie, ses passions, sessentiments Un film positif, visible par sesproches après sa mort « Mon père auraitadore faire ce cadeau, raconte LaurentMesguich II aimait jouer du piano et de laguitare, croquait la vie avec bonheur II

aurait laisse un témoignage d'amour,d'affection et de soutien a ceux qu'il aimeLes ecnvams, scientifiques, acteurs,transmettent quelque chose de leur vivant,pas le commun des mortels »

Démarche humaine et éthiqueLe film est place dans un coffre-fort virtuelsur le site de Movietermty A votre décès, ilest transmis a cinq proches de votre choixAlors qu'un DVD se perd et se detenore, cefilm reste éternellement visible, sur accessécurise Une fois la video déposée sur lesite, vous pouvez alimenter une pagesouvenirs avec des messages, des photos, dela musique, des liens vers d'autres sitesInternet ou des blogs Pas question de vousfilmer sur votre lit de mort, en soinspalliatifs ou de régler vos comptes via lacaméra « Nous visionnons tous les filmsdéposes, insiste Laurent Mesguich Nousrestons attaches a la démarche humaine etéthique Vous pouvez dévoiler l'existenced'un frère ou un enfant cache, mais pas ledénigrer La personne doit laisser une imaged'elle positive et apaisée » Sylvie Garnier,43 ans, a perdu son père a l'âge de 24 ans« La video n'existait pas a l'époque, j'ai dessouvenirs vagues de lui, je ne me souviensplus de sa voix, de ses yeux, de ses

mimiques J'aurais aime avoir une video delui » Sylvie souhaite laisser son empreintevocale et visuelle a sa fille et envisage de setourner vers Movietermty « Je voudrais direa ma fille que la vie est belle, que mêmeabsente physiquement je serais toujours a sescôtes Dans notre société de consommation,on s'attache a des futilités On vit a200 km/h et on ne dit jamais assez aux gensqu'on les aime » Les personnes quichoisissent Movietermty ne doivent pasoublier un détail d'importance leur discourssera écoute en plein deuil La société proposeses services en région parisienne, mais aussia Orléans, Rouen, Marseille, Nice et Lyon Achaque souscription, Movietermty plantera unarbre en Afrique, dont vous recevrez lecertificat Un décès en échange d'un signe devie

Valentine Rousseau

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21 RUE CAMILLE DESMOULINS92789 ISSY LES MOULINEAUX CEDEX 9 - 01 73 28 12 70

01 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 387

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

« Le Salon cfe la mort ! », du 8 au 10 avrilLa mort vit avec son tempsPremière manifestation dugenre ouverte au grand public,« le Salon de la mort ! » varéunir à Paris* de nombreuxprofessionnels (médicaux,économiques, juridiques,culturels et philosophiques),qui interviennent anteet postmortem. La place accordéeaux intervenantscommerciaux et financiers,remarque un des médecins quisoutiennent l'initiative, défie,en plus du tabou de la mort,celui de l'argent.

« POURQUOI faut-il parler de lamort? Parce que la mort aide avivre «C'est l'argument fondateurdu « Salon de la mort ' », que lapsychologue Marie de Hennezeldéveloppera en ouverture desnombreux debats et rencontres orgarases en presence du public Unargument qui s'applique a fairetomber les tabous sur la fin de vie,en proposant, selon les organisa-teurs, de « préparer sa mort en ré-fléchissant aux solutions des problêmes qu'elle impose »« Le programme est un grandfourré-tout qui fait en soi evenement par sa transdisciphnante »,souhgne Emmanuel Hirsch, direc-teur dc l'Espace éthique AP-HP,qui participe au comité de soutienet de pilotage (CSF) Les standsdes operateurs de pompes fu-nèbres vont voisiner avec ceux del'assurance-vie, du notariat, de laSociéte française d'accompagne-ment et de soins palliatifs (SFAF),ainsi que des associations donsd'organes (France-ADOT), aide auveuvage (FAVEC), Petits Freresdes pauvres, Vivre son deuil, Dia-logue et solidarite (OCIRP), So-ciété française de thanatologie,Groupement d'ecnvains conseils(GREC, pour l'aide apportée a laredaction des memoires)La mort envisagée au Carrousel duLouvre vit aussi avec son temps,

Combattre le refoulement de la mort

avec l'irruption d'Internet sitesdédies a la transmission du patri-moine numerique et autres docu-ments, pompes funèbres interve-nant uniquement sur la Toile, comparateurs de prix (IQuietis etObsèques infos), site Internet devente en ligne de plaques funé-raires personnalisées en stratifiéAu rayon des testaments faisantappel aux nouvelles technologies,Movieternity permet de laisser sontemoignage vidéo à des personnessélectionnées qui pourront accé-der aux images avec un codeconfidentiel délivre par un site se-curise Repose in Light a mis aupoint l'Hekostèle, petit monumentfunéraire doté d'un dispositif solaire qui illumine une plaque deverre où est insérée une photoSans oublier des offres écologistesdans l'air du temps, avec des stèlesvegétahsees, des constructions funeraires de haute qualite environ-nementale et des parcs de re-cueillement pour les cendresEnfin, des activités culturelles sontprogammees documentaires etfilms (« les Yeux ouverts », tournea la Maison Jeanne Garnier, « À lavie, a la mort », d Annie Morillon ),

exposition de photos (Photos Vani-tas) et d'art contemporain (Pas devisa pour l'au-delà) et même un ren-dez-vous humoristique (« Tout doitdisparaître », des duettistes Bois-une et Catherine Ursin)

Le courage d'anticiper. « Ce ca-talogue fait le grand écart,convient le Dr Sylvain Pourchet,responsable d'une unite de soinspalliatifs a l'hôpital Paul-Brousse,membre de la SFAF, et qui parti-cipe au comite de soutien du sa-lon C'est le sujet qui exige unetelle diversite, quitte a ce quesoient abordes des domainescommerciaux et financiers Mansn'est-ce pas ce qui se passe aussiau sein de nos services, avec lesfamilles qui s'inquiètent quandune procuration sur compte ban-caire joint n'a pas ete prévue, ouquand surviennent d'intermi-nables difficultés de succession ?On se heurte souvent au tabou del'argent, qui vient aggraver leseffets du tabou de la mort, ajou-tant les préjudices matériels a lasouffrance psychique et moraleOr c'est une illusion de croire quela mort est gratuite, elle coûte de

l'argent, comme les soins quenous prodiguons Dans tous lescas, ne pas évoquer l'ensemble deces réalités, qu'elles soient medicales ou seulement matérielles,se sanctionne par une perte dechance et une augmentation de ladétresse C'est pourquoi la SFAFa apporte sa caution aux organi-sateurs, en dépit des risques dedermes qui pourraient surveniril faut avoir le courage d'infor-mer et d'anticiper la mort L'evoquer en catastrophe a l'hôpital,c'est trop tard »Autre membre du CSF, le Dr Jean-pierre Lablanchy, psychiatre, nemarchande pas non plus son sou-

; tien « Pour avoir travaille dansun service de cancérologie avec45 mourants a suivre jour etnuit, fai tant souffert des im-menses angoisses des patients etde leurs familles que je ne puisque saluer une initiative pourcombattre en f ace le refoulementde la mort Regarder les réalités,et pas seulement sous l'angle tech-nique et clinique, est toujoursbousculant pour des personnespeu au fait de leur rapport autemps Maîs, en derniere analyse,c'est la seule manière d'allégerl'épreuve et de la dédramatiser »L'mùative n'en reste pas moins audacieuse « Les organisateurs ontponctue le nom de leur salon d'unpoint d'exclamation, qui affichela provocation, note le Dr Pour-chet R y a quèlques annees, unetelle proposition était vouée al'échec Aujourd'hui, le defi peutêtre relevé » Le salon attend 25 DOOvisiteurs « Une telle participationindiquerait que le courage peutl'emporter sur les peurs dans undomaine ou l'occultation est jus-qu'à present la regle », esame Em-manuel Hirsch

> CHRISTIAN DELAHAYE

* Du 8 au W avril Carrousel du Louvre,09 rue de Rivoli 75001 Pans,www salondelamort com

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16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65

16 JUILLET 10Quotidien Paris

OJD : 121356

Surface approx. (cm²) : 216N° de page : 19

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SALON Cest à un sujet sensible et incontournable que s'attaquent les fondateursde nombreux Salons : la mort. Avec un événement sur trois jours à Paris,au printemps, qui pourrait attirer 25.000 personnes, selon ses organisateurs.

Un nouveau Salon grand public veut briserle tabou de la mortSi elle n'avait ete imaginée pardeux grands professionnels deI organisation des Salons, JeanPierre Jouet et Jessie Westeiiholz,créateurs de pres dune trentained'événements a succès tels le SaIon nautique, le Salon du livre, laFiac, Marjolaine Retromobilecette nouvelle manifestation quiouvrira ses portes a Paris en avrilprochain aurait pu surprendre parson thème et par son intitule volontairement provocateur « LeSalon de la mort » ' « Nous avonssouhaite en finir avec les tabous Lamort est le sujet dont on parle lemoins alors que personne n yéchappe II y a actuellement550000 deces par an et comptetenu de levolution de la pyramidedes ages il y en aura 700 DOO dansvingt ans », observe Jean PierreJouet Ce dernier s'est fixe unobjectif ambitieux attirer25 DOO visiteurs sur cet evenementgrand public, le piemier du genre

Jusquici tous les Salons de cetype organises en France comme al'étranger, étaient reserves aux professionnels Or Jean Pierre Jouet etJessie Westenholz, dénicheurs de

tendances societales, ont bienperçu que les Francais étaient deplus en plus nombreux a préparerleurs obsèques A fin juin, on estime a 3,5 millions le nombre decontrats prevoyance passes

Comite de déontologieSelon une etude publiée ennovembre 2009 par ExtonConsulting, 23 % des seniors de50 a 74 ans souscrivent un contratobsèques, 41 % contractent desproduits de prevoyance, assurance deces, garantie des accidentsde la vie et 22 % prévoient la couverture des frais de succession queleurs hentiers auront a payer LeCredoc observe pour sa part que« les rituels funéraires occupent desfonctions importantes dans lasociete car us permettent de garderdes reperes transmis de generationen generation » Ceux ci constitalent « des elements fondamentaux du deuil auxquels 86 % desFrançais de 40 ans et plus accordent beaucoup d importance »

Les exposants de ce Salon atypique seront les professionnels desmetiers lies a la mort, maîs aussi

Les organisateurs du Salon de la mort considèrent que ce sujet demeureun tabou en France ou, pourtant, l'on recense 550.000 deces par an.

les associations et les institutionnels concernes Ils vont accueillirun public soucieux de s informeret d anticiper les decisions neeessarres Sociologues, psychologuesphilosophes animeront une vrnglaine de debats et tables rondesdc I avenir des cimetières prives audeveloppement de la crémation,

en passant par l'appel a des ecnvains publics pour ccnrc sa biographie ou par les évolutions de lartfunéraire Un comite de pilotagereunissant des personnalités de lasociete civile reconnues sera le garant de la déontologie du SalonUne nécessite pour un sujel aussisensible MARTINE ROBERT

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11 RUE BERANGER75154 PARIS 3 - 01 42 76 17 89

11 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 111584

Surface approx. (cm²) : 161N° de page : 31

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VU DU SALONPar LISETTE GRIES

La mort, mode d'emploi

Salon de la mort, Carrou-sel du Louvre, à Paris,vendredi matin. La salle

Gabriel est comble malgré lesoleil qui chauffe dehors. Surl'estrade, sourire calme, voixassurée, Marie de Hennezel,psychologue cliniciennespécialiste de la fin de vie,affirme: «La mort spectacu-laire est omniprésente : cata-strophes, jaits divers, etc. Maisla mort intime, celle qui noustouche darts nos coeurs, n'aplus sa place dans nos vies etdans notre société. » Le tonétait donné pour la premièreédition du Salon de la mortqui s'est achevée hier. Le filconducteur de la manifesta-tion est un regret, que JessieWestenholz formule ainsi, lavoix nouée : «Personne ne sedit: "C'est maman, et je vou-drais la réussir. "» Avec JeanPierre Jouët, spécialistecomme elle de l'organisationde salons, elle a convié unecentaine d'exposants et missur pied 23 conférences pourtenter de «réintégrer la mortà la vie».

Dans les allées, des per-sonnes âgées et quèlquesjeunes femmes déambulent.Pour répondre à leurs ques-tions, deux salles accueillentles exposants : professionnelsde la mise en bière et de lacrémation, notaires, assu-rances, associations d'ac-compagnement aux soinspalliatifs et de soutien auxpersonnes endeuillées. Untroisième espace est consa-cré aux innovations. La ten-dance pressentie à la Tous-saint (Libération du1er novembre) se confirme :Internet s'invite de plus enplus dans nos morts. AinsiForuforever (i) propose de

créer un «arbre de vie», sorted'autobiographie en photos,sons et vidéos, ouvert auxproches après la mort parune personne de confiance.Sur 2day4ever (2), qui offrele même type de services,pas besoin de déclaration dedécès : une connexion per-manente avec les réseauxbancaires (les banques sontparmi les premiers informésd'un décès) sonne le glas. Et2day4ever prévient automa-tiquement les contactspréenregistrés du décédéqu'un message de l'au-delàles attend. Ces deux sitespermettent aussi de stockerlogins et mots de passe pourfaciliter le travail de la per-sonne désignée pour clorecomptes Facebook et abon-nements divers.

Autre singularité du salon :les passages à trépas bling-bling. Un marché de niche,certes, pour les nantis quidésirent une urne cinéraire àla mesure de leurs moyens.Un buste en bronze à leureffigie, par exemple, ou unobjet en bois noble et argent,«élaboré avec l'artisan commeune maison avec un archi-tecte», promet-on chezFenix. Enfin, si l'écologie sedéveloppe, c'est moins parsouci de préserver la planèteque par économie financière.C'est ce que reconnaît Bri-gitte Sabatier chez AB Cré-mation : «A 650 euros seule-ment, mes cercueils en papierrecyclé attirent les familles quine veulent pas dépenser unefortune pour un objet destiné àêtre brûlé. » La mort n'exclutpas le pragmatisme. •*•

(1) www.foruforever.net(2) www.2day4ever.com

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HEBDOMADAIRES

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ARGUS ASSURANCE NEWSLETTERANTONY PARC II92160 ANTONY - 01 77 92 92 92

01 AVRIL 11Quotidien Paris

Surface approx. (cm²) : 34N° de page : 6

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Marketing

CMC Europe étend La Garantie Obsèques aux particuliers

A l'occasion du Salon de la mort, organise du 8 au 10 avril au Carrousel du Louvre, le courtier lance Trait d'Union Cette assurance obsèques destinéeaux particuliers est calquée sur La Garantie Obsèques, gérée par CMC Europe et jusqu'ici proposée essentiellement en contrats collectifs Trait d'Unionoffre 18 niveaux de capitaux différents (allant de I 500 6 à 10 000 £ avec des tranches de versement de 500 €) L'assure décide, au choix, qu'au momentde son décès, la garantie soit versée à la personne ayant règle les frais d'obsèques (sous présentation des justificatifs) ou bien que l'entreprise de pompesfunèbres soit directement remboursée (sous 48 heures) par CMC Europe Le reliquat est versé aux bénéficiaires dans l'ordre successoral Une optionmarbrerie peut être souscrite individuellement ou en couple Elle permet de prendre en charge les volontés essentielles (choix de l'entreprise de pompesfunèbres, inhumation, crémation, cérémonie religieuse ), mais aussi personnelles (choix de l'habit funéraire, des fleurs, de la musique, des textes ) Traitd'Union va être distribue via le site Internet de La Garantie Obsèques Une campagne dans la presse senior est prévue en mai-juin

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BE149 RUE ANATOLE FRANCE92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00

04 FEV 11Hebdomadaire Paris

Surface approx. (cm²) : 263N° de page : 44

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Sclccioinctrc QUI EST IN?QUIESTOUT?Par Olivier Joyard.

ÇA NOUS ÉNERVESOADLa reformation du groupede métal System of a Downest, paraît-il, un événement

Une date a mêmeété rajoutée

a Bercy,le 8 juinMais quefait la policedu goût7

LADYGAGAUn nouveau single, forcementgénial (Born This Way), uneperformance attendue auxGrammy Awards le 13 février,une ligne d'appareils photoavec Polaroid La star

va-t-elle (enfin) rater quelquechose ' Et devenir humaine "

LES ANGES DELA TÉLÉ-RÉALITÉ

I Pour fêter les' dix ans de Loft Srory,

personne n'a trouvemieux que de parquerd anciens héros dela real TV a BeverlyHills Sur NRJ12,tous les jours a I8h

Les plus belles mèches du rockfrançais en live dans des petitessalles parisiennes (TrabendoAlhambra, Maroquinerie, du22 au 24 mars, respectivement)On saute sur les derniers billets '

LA MORT'N'attendonspas que la mortnous trouve dutalent", chantaitFrançois ValéryN'attendons pas pour revoir des films beauxa mourir a l'expo Revenants images, figureset récits du retour des morts, au Louvrejusqu'au 28 mars, avant de filer au Salonde la mort (du 8 au 10 avnl) Tendance1

Le chanteur maîtrise-t-iltoujours son déhanchelégendaire 9 SuspenseSon nouvel album,Musica + Aima * Sexo, mmvedans les bacs le 14 fevner

Une émission de cuisine présentéedepuis un nng de catch par MissVon Butter, stnp-teaseuse burlesqueeftatouee ongmal.non'Çasepassesur Cuisine TV, le 5 fevner a 22 h

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15/27 RUE MOUSSORGSKI75895 PARIS CEDEX 18 - 01 53 26 35 00

09/15 AVRIL 11Hebdomadaire Paris

OJD : 56136

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« Briser le tabou qui règneautour de la mort»SALON DE LA MORT Premier en son genre, ce « Salonde la mort! Vivre et mourir» se tient à Paris du 8 au 10 avril.Parmi les exposants, les petits frères des Pauvres.

Maryvonne Sendra, vous êtes membrede la fraternité des petits frères desPauvres. Pourquoi participer ace Salonde la mort au Carrousel du Louvre ?

C'est une première. Parmi les stands, ilyaura beaucoup d'enseignes commer-ciales : notaires, assureurs ou entreprisesde pompes funèbres, mais aussi vendeursde cercueils en carton biodégradable ousociétés de fabrication d'urnes funérairespersonnalisées ! Nous ne sommes pasvraiment dans cette logique: notre standprésente l'action des petits frères desPauvres dans l'accompagnement des per-sonnes malades ou en fin de vie.

Quel message ferez-vous passer ? .Notre discours n'est pas confession-

nel et s'attache à des valeurs éthiques etsolidaires. Aujourd'hui, les hommes refu-sent la mort, la craignent et nient la fini-tude. Notre présence ici veut briser letabou qui règne autour de la mort !

C'est aussi l'occasion de faire connaîtrela diversité de notre action, souventréduiteà l'accompagnement des pauvres ou despersonnes âgées et seules, à l'accueil lorsdes vacances ou des réveillons.

Mais comment vous faire entendreparmi tous ces exposants ?

Au milieu des rituels funéraires desdifférentes sensibilités religieuses ou phi-losophiques, nous voulons rendre audiblenotre façon d'accompagner la fin de vie.

Serez-vousprésentsauxtablesrondes?Les petits frères des Pauvres, grâce à

Etienne Hervieux, en animeront une surle thème: «Accompagner ses prochesjusqu'au bout... une épreuve, une joie ».Réaliser que la vie est fragile nous rendsensibles à la fragilité d'autrui. Le com-prendre aiderait sans doute beaucoupde personnes à mieux vivre.»

Maylis Cuillier

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22 RUE DE TOCQUEVILLE75017 PARIS - 01 48 88 96 63

08 AVRIL 11Hebdomadaire Paris

Surface approx. (cm²) : 25

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Réjouissance

Tout arrive ! Le premier Salonde la mort se tient à Paris du 8 au10 avril au Carrousel du Louvre.Pour ceux qui veulent croire que« la présence spirituelle peut êtreaussi forte que la présence physi-que » et qui cherchent une façon« originale et humaniste » pourenvisager leur mort...

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80 BOULEVARD AUGUSTE BLANQUI75707 PARIS CEDEX 13 - 01 48 88 46 00

28 OCT/03 NOV 10Hebdomadaire Paris

OJD : 129253

Surface approx. (cm²) : 9013N° de page : 6

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28 OCT/03 NOV 10Hebdomadaire Paris

OJD : 129253

Surface approx. (cm²) : 9013N° de page : 6

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I II est des deuilsimpossibles à faire ou

si longs à vivre qu'on nepeut s'en sortir sans aide.Mais qui appeler, vers où setourner dans une sociétéqui a, peu à peu, occultéla mort et fait du deuilune affaire personnelle etde plus en plus privée ?En cette semaine deToussaint et de prièrepour les défunts, La Vievous accompagne. En vousdonnant toutes les adresses,les conseils, les éclairageset les témoignagespour comprendre commenttraverser la douleurde l'absence.

Café-deuil, groupe desoutien, aide psychologiqueou accompagnementspirituel, tout est possibleaujourd'hui. Qu'on soitconfronté à la perted'une mère, d'un mari,d'un enfant, il sembleessentiel de ne pas resterisolé. Notre dossier vousguide vers les associationscompétentes, les lieuxd'espérance, tandis que surlavie.fr le psychologueJacques Arènes répondà toutes vos questions.Car accueillir l'amour quidemeure, l'écoute etl'amitié qui soutiennent,la foi qui espère, c'est aussise donner une chance dese reconstruire. Traverserle deuil, c'est choisirde continuer à vivre. •

ELISABETH MARSHALL

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80 BOULEVARD AUGUSTE BLANQUI75707 PARIS CEDEX 13 - 01 48 88 46 00

28 OCT/03 NOV 10Hebdomadaire Paris

OJD : 129253

Surface approx. (cm²) : 9013N° de page : 6

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TRAVERSER LA DOULEUR

Chroniqueuse des matinales de France 2, Anne-Marie Revol a écritun livre pudique sur la mort de ses « deux petites princesses ».

«NOUS AVONS DÉCIDÉ ENSEMBLEDE SURVIVRE A NOS FILLES»

•Elle est assise en face de vous,vive, vraie, ouverte, avec la

trace de son chagrin a peine poséeau coin de ses yeux gris Elle a ducran Anne Mai le Revol, de revenirsur le drame qui a chavire sa vieComme pour conjurer la douleur,elle règle sa voix sur un débit ultrarapide mais ne peut l'empêcher parmoments de s'évanouir dans unmurmure aigu

LA VIE. // n'existe pas de motpour designer des parents gui ontperdu leur enfant...

ANNE-MARIE REVOL. J'aientendu dire « desenfanter » Un verbeque je trouve excluant et laid Carmes deux filles, je les porte toujoursen moi Et, aujourd 'hui , je suismaman d'un autre bébé, LancelotQuand on m'interroge sur ma situation, j'explique toujours que j'ai trois

« II arrive régulièrement, plusde deux ans après, que la nouvelleme revienne en pleine tête »

Chroniqueuse enjouée des matinales sur France 2, la jeune femme étaitplutôt douée pour le bonheur, partiepour des vacances sur une île grecque en duo amoureux avec son mari,Luc, quand, a leur retour le malheurest arrive La nuit du 11 août 2008leurs deux «petitesprincesses », Pênelope (2 ans et demi) et Paloma (15mois) sont mortes dans un incendie,a l'étage de la maison dromoise desgrands parentsComment continue t-on a vivre, atravailler, a aimer, quand on a ainsiperdu ses deux trésors ? Le couple afait face, entre farouche volonté de serelever et moments de desespoir,entre courage et anéantissementAnne-Marie Revol n a jamais cessede parler a ses deux filles disparuespar l'intermédiaire de lettres qu ellepublie aujourd hui (Afoi étoiles ontfile, chez Stock) un livre a cœurouvert fort et déchirant, inonde delarmes et dp rires, qui dit avec unelumineuse justesse le « chemin dedemi » d'une mère Le combat quotidien pour ne perdre ni la mémoire nile goût de vivre

enfants deux au ciel, et un sur terreavec moi Je n'ai pas recommencéune famille, je l'ai prolongée

Comment la stupeur engendréepar le drame, demeure-t-elleinscrite en vous ?

A.-M.R. Même si je n'ai jamaisété dans le déni même si la mort demes filles est intégrée a ce que je suisauj ourd'hui, il arrive régulièrementplus de deux ans après, que la nouvelle me revienne en pleine têteD'un seul coup II suffit d'un objet,d un mot pour me faire reprendreviolemment conscience de ce qui estarrive Avant, j'étais un oiseau sur labranche, naïvement persuadée querien de mauvais jamais ne l'attein-drait J'avais l'impression de vivresous un immense parapluie ouj'avais rassemble ceux que j'aimaispour les protéger L'épreuve m'afait grandir Luc m avait dit un jour« Fais attention aux filles Si tu lescasses, tu ne les remplaces pas » Al'annonce de leur mort, la phrasem'est revenue en mémoire, telle uneimplacable vente

Qu'est-ce qui vous a permisd'échapper a la tentationdu suicide ?

A.-M.R. Tout arrêter, c'était l'idéede Luc Et effectivement pourquoipas 9 J'aurais trouve l'acte justifie etpersonne n'aurait eu le droit de nousjuger II nous restait une chance deretrouver nos filles dans la mort Maisj'ai pense a mes parents, gravementbrûles, sur leur lit d'hôpital, quiavaientbesoin de nous A partir de la, nousavons choisi ensemble d'avancer

Dans votre « chemin de deuil »,vous décidez d'affronterla realité. D'où vous est venuecette force ?

A.-M.R. J'ai le sentiment parfoisque si ce drame nous est tombe dessus,c'est parce que nous étions capables del'assumer Grâce a ma famille (solide),mon éducation- y compris religieuse -j'ai été outillée pour affronter cetteépreuve Notre décision prise, nousnous sommes mis a « faire » des chosesles unes apresles autres, d'une manièrepragmatique Nous avons pris un billetde tram pour rejoindre I hôpital ou setrouvaient les corps de Pénélope etPaloma Et ainsi de suite Maintenantencore, je suis souvent stupéfaite, parfois même consternée, de me voirdebout, de me voir vivre rire alorsque d'autres parents ne survivent pasa cette tragédie la C'est très culpabilisant Nous nous sommes aussi forcesmille fois ' Apres la mort des filles,quand nous avons pris des vacances, àMarrakech ou au Brésil, nous n'avionspas les idées claires Luc voulait<i éprouver notre capacité a nous émer-veiller encore » II fallait essayer

De nombreux couples implosentaprès un tel drame. Commentle vôtre a t il tenu ?

A.-M.R. Si Luc était mort avecPénélope et Paloma, j e serais devenue

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Rcvol

Nos étoileom hic

folle Lui affirme que si nous avionsdisparu toutes les trois il n auraitpas survécu Nous avons été la bouéel'un de I autre Parce que nous nousaimions mdefectiblement avant lamort des filles Nous partions envoyage a deux sans culpabiliser pournous retrouver - nos enfants avaient16 mois d'écart c'était très prenantAujourd'hui nous nous aimonsencore plus Nous avons entame adeux un travail chez le psychiatre,qui a mis des mots sur notre culpabilite II nous a aussi prévenus quenotre couple ne serait pas toujours enphase Nous avons traverse desmoments ou I un allait plus mal quel'autre mais pas au point de menacer

notre lien Luc n'a jamais émis decommentaire négatif sur mes parentsNous partageons cette analyse nousleur avions confie nos filles en âme etconscience Nous sommes donc aussiresponsables qu eux Mon mari a eula sagesse de ne rien vouloir connaitre sur les circonstances exactes deI accident Car le moindre mot lâchepar les gendarmes déclenchait desimages insupportables Puisque nousavions décide de survivre, il fallaitnous protéger il a eu raison

Vous n'avez jamais eu de colère ?A -M.R Non, ça m aurait pourtant

soulagée Surtout a I encontre deI artisan dont la négligence pourrait

« Je ne sais pas où sont mes filles.Je peux seulementespérer qu'elles soient au ciel »

Un livre àcœur ouvert

• Nos étoilesont file,d Anne Marie

Revol Stock 19 €

avoir occasionne le court circuit respensable de l'incendie Mais cela neramènerait pas mes filles Je n'aijamais été en colère contre Dieu nonplus Même sije continue a me demander pourquoi il nous est arrive un trucpareil Nos filles étaient si mignonnés Je n'arrive pourtant pas a croirea un Dieu vengeur

Ou en êtes vous avec Lui ?A M R Avant j avais une foi

naïve et entière Et quand une amieperdartunetrecher jeluidisais (Tues triste certes, mais il est désormaisavec toi tout le temps plus proche quejamais » Cette certitude a vole enéclats Je ne sais pas ou sont mesfilles Je peux seulement espérerqu'elles soient au ciel Luc lui pensequenousmourronsheureuxpuisqu ilest sur de retrouver les filles la haut

Comment vous est venue l'idéede leur écrire des lettres?

A. M.R. C est mon producteur,W i l l i a m Leymergie, qui me I aconseille L'écriture a été plus qu'unecatharsis elle garde le lien Elle estmême un devoir a I égard de Pénélopeet Pdloma car la vie nous vampinseTrès vite on oublie le son des voix lestraits des visages - maigre les photosQuand je suis tombée enceinte deLancelot, en 2009, j ai été gagnée parune excitation mêlée de détresse Jeme réjouissais tout en trouvantaffreux d'être heureuse alors que lesfilles étaient mortes Qu'allaientelles penser ? Pour que le livre existe,et donc que le lien perdure, il a falluque je trouve un éditeur auquel j aie arendre des comptes Depuis la parution, les gens m écrivent par centainés sur Facebook Et je suis heureuseque Pénélope et Pdloma continuentde vivre ainsi Leur passage sur cetteterre a été si bref •

INTERVIEW MARIE CHAUDEY

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ACCOMPAGNER L'EPREUVE

Dans une société qui reconnaît mal la souffrancedu deuil, des groupes de soutien se développent

DES ASSOCIATIONSA L'ECOUTE

•Le psychiatre ou rien Pendantlongtemps c'était la seule alter

native qui s'offrait aux personnesendeuillées « Seuls 5 % d'entre ellestombent dans une dépression sévèreEt la société ne reconnaît pas la sauffrance de tous ceux plus nombreux,qui vivent difficilement la perte d unproche mais n ont pas pour autantbesoin d'une thérapie » affirmeSuzanne Choffel présidente de Vivreson deuil en Ile de France une assodation née en 1995 sous l'impulsiondu psychologue français MichelHanus Le développement des soinspalliatifs dans les années 1980 a agicomme un révélateur les accompagnateurs de personnes en fin de vie

Les bénévoles, anges gardiensprovisoires, aident à la transitionentre l'avant et l'après-deuil

ont pris conscience de la solitudedes familles après la mort et ont cherche a combler ce manque Mais ledeuil reste encore aujourd'hui peureconnu Dans un monde ou tout vavite nous sommes pousses a clore enun ou deux mois le chapitre de notrehistoire avec le dcfunt « Certains ontbesoin déplus de temps pour tournerla page et c est normal »

C'est là qu interviennent les asso-ciations En offrant d abord aux personnes en deuil une oreille attentiveet compatissante Marie Dominique,61 ans est une de ces « écoutantes »Ancienne bénévole dans les soinspalliatifs elle décroche maintenantle téléphone a Vivre son deuil dansune plate forme a Paris qui reçoitplus de 2 000 appels par an «Parfois,j entends juste une respiration Lespremiers mots demandent beaucoupd efforts Mais après les appelants selaissent souvent aller aux confidenceset aux pleurs Certains ont besoin de

repeter plusieurs fois la même histoireIls souffrent surtout de I isolementpar exemple j ai eu des veufs gui doivent tenir le coup pour leur familleJ'interviens très peu » Une écoutesans jugement anonyme et patienteUne sorte de sas de décompression ouon peut vider son sac et extérioriserses émotions enfouies

Quand l'oreille au bout du f i l ne suffitpas a apaiser la douleur, plusieursassociations proposent des entretiensindividuels en face a face limites aquelques séances car le but n'est pasd'apporter un soutien a vie Les benevoles formes sont des sortes d angesgardiens provisoires pour assurer latransition entre l'avant et l'apresdeuil Certains animent aussi desgroupes d'entraide composes d unedizaine de personnes au maximumils se reunissent souvent une fois parmois pendant un an «Nousfaisonsjuste circuler la parole Ce sont les personnes entre elles qui s aident Beaucoup se félicitent d avoir enfin puraconter tout ce qui leur pesait sur lecœur » témoigne le retraite CharlesHenri de Saint Julien accompagnatcur a l'antenne de Nantes de Jalmalv

Aider ceux qui aident

• C'est l'ambition de la FondationPFG, lancée il y a un an par desprofessionnels du funéraire parrainéepar le psychiatre Christophe Faure, et placéesous I égide de la Fondation de FranceCe qu elle propose une aide financière dessupports d information, des opérations desensibilisation pour faire connaître au grandpublic les associations d accompagnementde la fin de vie et du deuil Une façon debriser le tabou et le silence autour de la mortet une œuvre utile a I heure ou lesassociations d accompagnement lancentdes appels pour recruter et former denouveaux et indispensables bénévolesTel 01 55 26 54 00 ou fondation@pfg fr

une structure fondée a l'origine pourla fin de vie et qui a élargi son offre audeuil II se souvient de la fin d uneséance ou une femme avait déclare asa voisine « Mon deuil me paraîtminime a cote du votre > «Non c est levotre le plus douloureux » avaitrepondu I autre « Elles se sont renducompte qu elles n étaient pas les seulesa souffrir »

Un lien particulier unit les personnesendeuillées II facilite la parole etI échange de pistes pour avancer L'association Jonathan Pierres vivantesest née a la fin des années 1970 d undrame, le dcccs d un jeune homme devingt ans dans un accident de voiture,et de la volonté de sa famille de seregrouper avec d autres parentsendeuilles L'accompagnement estreserve au deuil d'enfant quelles que

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Le café-deuil Un lieu pour briser le silence

•Mercredi soir dans un café d'Alencon. Un espacechaleureux. Une quinzaine de personnes, surtout

des femmes âgées de 40 à 60 ans, sont venues partager leurexpérience. Elles ont répondu à l'appel de l'associationElisabeth-Kublcr-Ross Franco, inspirée par une psychiatresuisse pionnière des soins palliatifs, qui propose toutel'année un accompagnement du deuil. Les bénévoles testentune nouvelle formule de rencontre dans ce lieu dontl'atmosphère conviviale devrait faciliter la première prisede contact. Dans l'assemblée, on compte ce soir six« nouveaux ». Chacun est soutenu par un « habitué », unesorte de tuteur. Femme élégante, au regard protecteur,Solange Génin, vice-présidente de l'association etpsychothérapeute, ouvre la séance : « Le travail de deuilne consiste pas à oublier l'être cher mais à apaiser la douleurde l'absence en parlant de la personne disparue, enaccueillant, en apprivoisant ses émotions enfouies pourdonner un sens à sa souffrance et progressivementrenouer avec la vie ». Rapidement, elle donne la parole auxparticipants. long silence, regards gênés vers le sol.

Finalement, la doyenne du groupe ose, la première, confierson histoire. Peu à peu les langues se délient. Ce n'est pastant un dialogue qu'un partage sur son vécu et ses émotionsdepuis la disparition d'un proche : « Lorsque je parle delui, je le fais vivre » ;«Ila laissé un grand vide » ; « Parfois,j'ai envie de hurler mais je n'y arrive pas » ; « J'aurais dûfaire plus de choses avec lui ». Un mot revient : l'isolement etle manque d'écoute. L'atmosphère est empreinte d'émotions.Ici, pas de jugement ou de conseils. L'animatrice parlepeu. Les « habitués » interviennent pour témoigner d'unapaisement apporté par les groupes de soutien : u La parolede l'autre nous soigne », déclare l'un d'eux. Ce café-rencontreoffre un avant-goût de cette entraide. À la fin de la soirée, lesvisages apparaissent plus détendus. « Au début, je nie sentaismal à l'aise de raconter mon histoire à des inconnus, confieDidier, 60 ans, dont le petit-fils est décédé à l'âge de 9 ans.Finalement, ces échanges m'ont fait du bien. On se comprendmieux entre personnes endeuillées. » Néanmoins, il ne saitpas encore s'il va sauter le pas et s'inscrire à un groupe.« J'ai peur de rouvrir certaines blessures. » • CM

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soient les circonstances de la mort,ît tous les bénévoles ont été frappéspar la même perte. C'est le cas deMarguerite-Marie Brocas, responsa-ble à Paris, l'une des cinquante anten-nes départementales : « Perdre unenfant, c'est perdre une partie de soi.Seuls ceux qui ont vécu la même expé-rience peuvent le comprendre. Mêmesans parler, nous nous sentons sur lamême longueur d'onde. Cette proxi-mité instaure une confiance totale. »

D'inspiration chrétienne selon la foidu couple fondateur, le mouvement estouvert à tous. Mais, fait notable, plu-sieurs de ses antennes en diverspoints du territoire collaborent avecdes prêtres qui peuvent accompagnerspirituellement ceux qui souhaitentaller plus loin. Il existe un prêtre réfè-rent au niveau national qui apporteson soutien lors de rencontres entreparents chrétiens.

Car la perte d'un proche met aussi lafoi à rude épreuve. Amélie, catholi-que, a perdu son mari il y a trois ans.

Le Web Au secours des endeuillés

•Pionnier parmi les sites francophones, le sitequébécois la Gentiane (http://lagentiane.org) offre

une foule de conseils, de textes, de livres pour nousaider à comprendre le processus de deuil, encore mal connu.Mais le plus complet en la matière est sans douteTraverser le deuil (www.traverserledeuil.com), créé il y aun an par le psychiatre Christophe Fauré. Au programme :des explications claires sur les différentes étapes du deuil,des listes d'associations, des dossiers thématiquesrenouvelés chaque mois, mais aussi pas moins de 7 heuresde vidéo (en accès libre d'ici à fin novembre) pour êtreaccompagné au fil des semaines.Sur ces sites, mais aussi sur les forums de Vivre son deuil(www.vivresondeuil.asso.fr), Jonathan-Pierre vivantes(www.anjpv.asso.fr) ou encore L'enfant sans nom(http://lenfantsansnom.free.fr, sur le deuil périnatal),les endeuillés trouvent un soutien quotidien « Au bout d'unan, mes amis étaient moins présents, mes enfants faisaientleur deuil de leur côté, raconte Jean-Paul, jeune veufde 60 ans. Grâce à Internet, je me suis senti moins seul, j'ai

trouvé des gens à gui me confier. » « C'est vrai que, sur le Web,commente Christophe Fauré, d'une part, la disponibilitéest plus grande : quels que soient l'heure ou le jour, on peutposter une question et avoir un écho immédiatement. D'autrepart, sur les forums, le regard est très peu normatif. »La Toile offre aussi l'occasion de rendre hommage à celuiqui nous manque, de maintenir pour un temps le lienbrutalement rompu. Sur des blogs personnels ou sur dessites du souvenir (www.memoiredesvies.com, www.france-memoires.com), beaucoup continuent ainsi à s'adresserà leur cher disparu, mettent en ligne photos, vidéosou poèmes qui lui sont dédiés... D'autres choisissent lesavis de décès en ligne (www.avis-de-deces.net), des rituelsremis au goût du jour qui permettent de recevoir destémoignages de sympathie, de communier avec ses proches.i< Le travail de deuil n'est pas un processus d'oubli, expliqueChristophe Fauré. On a le droit d'être triste, d'exprimer sesémotions, de se souvenir C'est aussi cela gui va nouspermettre de construire le lien intérieur avec le défunt. » •

SEGOLENE BARBÉ

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VOS TEMOIGNAGES

II n'y a plus que l'amourAnne

«H est parti comme tous les matins pour

son travail et il n'est jamais revenu.

Avoir les enfants auprès de moi et le leur dire

a été mon obsession première. L'annonce

de la mort de leur papa reste un traumatisme

qui me poursuit encore. J'ai été entourée

par mes amis, ma famille, une grande solidarité

s'est créée rapidement dans le village.

La maison grouillait de monde comme pour

toutes ces fêtes que nous avions faites pendant

nos quinze ans de vie commune. L'enterrement

a été entièrement mené par les amis.

C'est une immense chance d'avoir pu vivre cette

messe d'adieu en toute sérénité et remplie

d'amour... Elle m'a portée. Même si c'est ma tête

qui a réalisé d'abord ce qui se passait, mes sens

n'étaient pas prêts pour saisir ce qui arrivait.

Finalement ce sera mon corps qui lâchera en

premier. Quand je ne dormais plus le matin

j'allais gratter la terre à m'en écrouler de fatigue,

de douleur. Je cherchais son odeur tel un animal.

Deux mois après son décès, je suis tombéesur un texte de Christiane Singer : "Quand il n'y a

plus rien, mais vraiment plus rien, il n'y a pas

la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout.

Quand il n'y a plus rien, il n'y a que l'Amour.

Il n'y a plus que l'Amour... "

Je suis persuadée d'avoir vécu un temps

de grâce durant ces premiers mois, par l'amour

que mes amis m'ont donné et par l'amour

de mon mari que je sentais si près.

Après deux mois et demi d'arrêt, il m'a fallu

retourner au travail, pour les enfants, d'abord,

puisque je leur demandais d'aller à l'école,

alors à mon tour de replonger dans la vie sociale

et professionnelle... Affronter le regard

des collègues, la compassion a été difficile...

Se retrouver ensuite à juste dire là je ne suis pas

bien et s'entendre répondre : "Ah ! Encore... "

m'a fait réaliser qu'il n'y avait pas à s'épancher.

Cette première année est remplie de lui, il est là à

chaque instant. C'est le même effet que lorsqu'on

tombe amoureux, cela devient obsessionnel,

c'est épuisant. Je tiens ce rythme durant la

première année entre le boulot, mes trois enfants,

leur douleur, ma détresse... en allant toutes

les semaines chez une psychologue qui m'écoute

et me parle. Chez l'ostéopathe une fois par mois,

qui travaille mon corps. Je suis pourtant à côté

de ma vie, je n'ai plus de vie spirituelle.

Je suis en "instinct de survie". Le printemps

revient et annonce la fin de cette première année.

La messe du bout de l'an me fait comprendre

combien certains rites sont importants.

Mais c'est toujours dur. J'ai l'amour de mes

enfants mais je n'ai plus l'amour de mon époux.

J'ai perdu son regard sur moi, j'ai perdu

ma confiance. J'ai pourtant beaucoup de chance,mes enfants vont bien, nous parlons librement de

leur papa, nous rigolons sur lui mais nous avons

aussi des moments où nous nous autorisons

à nous dire qu'il nous manque. Finalement, mes

enfants feront-ils le deuil de leur père ?

Je ne le crois pas, ils vivront avec, ils seront

peut-être des adultes plus solides, ou plus

fragiles ? Et moi en tant que femme, mère, est-ce

que je peux faire ces deuils ? J'espère au moins

une chose : souffrir moins. Pour l'heure,

je suis à un moment de ce long cheminement

où j'ai envie de témoigner, de retrouver

des gens qui sont dans la même situation.

C'est peut-être pour cela que je vous écris. »

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À 36 ans, elle s'est retrouvée seuleavec ses quatre enfants : « J'étais encolère contre Dieu. Je ressentais unegrande rage et un découragement faceà toutes les tâches à accomplir et lesdécisions à prendre. Ce qui m'a aidée àsortir la tête de l'eau, c'est une vraieécoute de mon mal-être, lorsque despersonnes ont accepté de l'entendre,même si ça comporte une certaine vio-lence, sans m'interrompre et sans cher-cher à tout prix à me raisonner et à me

« Nous découvrons tousau fond de nousune formidable envie de vivre »

donner un tas de conseils sur ce que jedevrais faire. » Une « vraie écoute »qu'elle a trouvée auprès de proches,d'un psychologue, d'un groupe deprière de la communauté du Cheminneuf. Et aussi en rencontrant Espé-rance et vie, un mouvement chrétienconsacré au veuvage, qu'elle a osérejoindre il y a seulement un an, crai-gnant de remuer le couteau dans laplaie en discutant avec d'autres veufs.

Ces rencontres l'ont, au contraire,tirée vers le haut : « Nous découvronstous au fond de nous une formidableenvie de vivre. Elle vient de la beauté denotre amour avec nos conjoints qui n'apas été cassée par la mort. »

Mais demander du secours, on levoit, n'est jamais simple. «Lesgroupesd'entraide, où on s'inscrit pour un an,attirent moins de monde qu 'autrefois.Je crois gué nous vivons dans une

POUR TROUVER OU OFFRIR UN SOUTIEN• Vivre son deuilÉcoute 01 42 38 08 08.E-maii vivresondeuil®vivresondeuil.asso.frSite www. vivresondeuil.asso.fr• Association PhareEnfants-Parents(Prévention du mal-êtreet du suicide des jeunes)Tél. 0810810987 (du lundiau vendredi, de 9hX à 18 h).Site www.phare.org• JonathanPierres VivantesTél. 01 42 96 36 51.E-maî! [email protected] www.anjpv.asso.fr

• JalmalvTé!. 01 40 35 17 42.E-mail jalmalv®wanadoo.frSite www.jalmalv.fr• Association ElisabethKùbler-RossTe!. 02 54 07 01 69.E-maii [email protected] http://ekr.france.free.fr• Espérance et vie(mouvement chrétienpour le veuvage)Tel. 01 45 35 78 27.E-mai! espérance.vie®wanadoo.frSite www.esperanceetvie.com

• Apprivoiser l'absence(deuil d'un enfant)Tél. 07 86 38 10 65.E-mail contact®apprivoiserlabsence.comSite www.apprivoiserlabsence.com• Centre François-Xavier-BagnoudTeï. 01 49 93 64 40.E-mail [email protected] www.croix-samt-simon.org/formation-et-recherche/centre-de-ressources-national-soins-palliatifs-francois-xavier-bagnoud •

société de zapping où l'engagementfait peur », suggère Rosette Poletti,infirmière. Présidente de Vivre sondeuil en Suisse, elle est l'une des pre-mières à avoir expérimenté le café-deuil : « Ce lieu convivial offre unecertaine liberté. C'est un rendez-vousponctuel mais il peut donner envie deprolonger le contact avec nous. » Cetteseptuagénaire créative a imaginéaussi un service d'envoi de penséespositives auquel on peut abonner unde ses proches : pendant quarantejours, il recevra tous les matins unSMS sur le travail du deuil. Unepiqûre d'optimisme pour affronter lajournée. Autre proposition inno-vante : les groupes de marche. Leservice d'accompagnement du deuildu centre François-Xavier-Bagnoud,une structure mélangeant profes-sionnels et bénévoles, organise cha-que mois un circuit d'une heure depromenade à travers les rues de Paris.Un cadre moins formel qui peutdétendre et délier les langues. Unefaçon de cheminer ensemble vers lareconstruction. •

TEXTE CÉLINE MARCON

PHOTOS JEAN-PIERRE SAGEOT/

SIGNATURES POUR LA VIE

I Retrouvez sur notre siteI plus d'adresses et plus deI témoignages, www.lavie.fr

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CULTIVER LA MEMOIRE

En France, 75 % des obsèques sont marquées par une présence chrétienne.Une dimension collective qui permet d'amorcer le travail de deuil.

QUAND L'ÉGLISEOUVRE LE CŒUR À L'ESPÉRANCE

•Célébration ou simple temps deprière, a I église ou au centre

funéraire 75% des obsèques en Francesont marquées par une présence chretienne, alors que la pratique régulièreest tombée sous les 15 % Christian deCacqueray directeur du service catholique des funérailles du diocèse dePans, en est convaincu sur le chemindu deuil les rituels de I Eglise catholique gardent toute leur pertinence spirituelle et anthropologique « Lesdéplacements du corps préfigurent letravail de deuil » explique t il En plaçant le défunt dans un cercueil sesproches entérinent la séparation Enle portant au cimetière, ils le mettent adistance dans un espace reserve auxmorts ou les vivants peuvent neanmoins circuler Entre les deux, l'étapede I église réalise un autre passageelle donne au deuil sa dimension collective le socialise

La tendance n'est pas aux rituelspublics « On voit de plus en plus decélébrations dans l'intimité , mais

4 RENDEZ-VOUS POUR SE SOUVENIR• Apres les funérailles.Le dimanche suivantI enterrement la familleest invitée a se joindrea la messe ou lacommunauté prie pourles défunts de la semaine

• Dans l'année qui suit.Quelques paroissesmettent en place unaccompagnement sousforme de groupes deparole Ainsi, une foispar an la paroisse deSamt-Vaast-Leers dans

le Nord permet auxfamilles endeuillées de sereunir pour parler avecune psychothérapeuteOn peut aussi faire célébrerdes messes a l'intentionde ses défunts.

• Le jour de la Toussaint.Des membres des équipesd'accompagnement dudeuil proposent des prièresa l'entrée des cimetièresLe cure peut aussiprocéder a une bénédictiondes tombes

• Chaque 2 novembre.Pour le jour des Mortsil existe des célébrationsparticulières, des veilléesLes familles en deuilportent en processionun lumignon vers I autelpendant que la litaniedes prénoms des défuntsde I année est égrenéeA Herblay, dans le Val-d'Oise, le prêtre propose,la semaine précédente,des permanences d'écoutependant lesquelles on peutparler de ses défunts •

transformer le deuil en une affairepnvee est nocif C'est une façon de refuserI amour des autres Le premier réflexeconsiste a vouloir rester seul parce queça fait mal de s'exposer Mais notre êtreprofond a besoin du collectif humainSouvent des personnes perdues de vuese manifestent, des liens se renouent »,observe Christian de Cacqueray Tousceux qui ont fait partie de la vie dudéfunt doivent pouvoir se manifesteret nul ne doit être empêche de dire undernier « au revoir » Mais le collectifest aussi celui de la communauté chretienne « Certains prêtres font venir desfidèles de la paroisse aux enterrementsde personnes esseulées II n 'yapas queles liens du voisinage il y a ceux denotre baptême commun observe AnneDominique Wattelle sœur de I Enfant

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Jésus de Lille De même les équipes dedeuil sont la pour rendre ce service gratintement Et, le jour de la célébration,elles ne sont plus des étrangères pour lesfamilles, mais des personnes avec guides liens intenses ont été noues »

Pour amorcer le travail de deuil, ilfaut pouvoir exprimer sa souffrance ad autres que son cercle le plus intimeobservent les équipes d accompagnement C'est par l'écoute des familles

formation des laïcs auprès des famillesen deuil dans le diocèse de Bordeaux« Puis elles veulent exprimer leurgratitudepour ce qu 'elles ont reçu » Non pasindividuellement mais via un rituelunique et préexistant, celui des chretiens « La préparation de la célébration exige des proches du défunt qu'ilsréalisent un hommage commun, avecleurs caractères leurs desaccords lasingularité des liens qu'ils entretenaient avec le disparu note Christian

« L'Église est le lieu où l'on dit :"Cette mort vous apparaît la finde tout, pourtant elle ne l'est pas" »

bouleversées que commence la mission des laïcs Puis vient la nécessitede parler du défunt d'évoquer ensemblé des souvenirs « Les personnes endeuil ont besoin que le séisme du décèset leur douleur soient reconnus, queI on sache qu 'elles vont entrer dans untravail difficile » analyse le père JeanBaptiste Lague, responsable de la

de Cacqueray Apres les funérailles onperçoit chez les familles le sentiment dudevoir accompli, une certaine paix Lacélébration est souvent vécue comme unhavre auquel on peut faire référence,s'accrocher par la suite »La célébration pose la question dusens de la vie et de la mort et de l'esperance dont les chrétiens témoignent

« L église est le lieu ou I on dit "Cettemort vous apparaît comme la fin detout, pourtant elle ne l'est pas " C estune parole qu il ne faut pas rater et quimente aussi de soigner des gestes et dessymboles, résume Anne DominiqueWattelle Les bougies allumées par lafamille au cierge pascal, l'encensementpar le célébrant la bénédiction du cercueil avec I eau du baptême peuventêtre plus parlants que des mots >Ls.majorité des familles étant très eloignees de I Eglise les équipes prennentle temps, lors de la préparation, de lireet relire les textes, les chants, et de lesexpliquer « Comment parler du mortcomme d'un vivant? Qu'est ce que lamort du défunt nous dit de la vie ? Cequ'on célèbre dans les obsèques cestbien la mort et la résurrection de JésusOn accueille le défunt a la lumière decette expérience pascale rappelle lepère Lague Le choix des textes est souvent signifiant Ceux qui exprimentdans la conversation le plus de douteschoisissent parfois les écrits dans lesquels est affirmée avec le plus de force lafoiau Christ ressuscite Maisouailleursentendront ils cette espérance 9»9

CONSTANCE DE BUOR

Croire malgré la souffrance Les réponses du père MarssetPHILIPPE MARSSET

cure de Saint-Pierre-de-Montrouge, a Paris

LA VIE La souffrance peut elle faireperdre la foi7

PHILIPPE MARSSET La souffranceéloigne les gens de Dieu Elle provoque

parfois une révolte Mais on ne doit pas se formaliserde ce qui explose, voire même des insultes ou rebellionsa I égard de Dieu, car c'est un passage nécessaire pouraccéder a une phase plus profonde du deuil Dans cetteécoute, je suis aide par ma propre expérience de la perted'êtres proches Si on se bloque sur ce qui apparaîtcomme un rejet de Dieu, on n'aide pas les personnesa progresser dans le travail de deuil Mais la souffrancepeut aussi susciter une demande spirituelle Je repondstoujours oui sans hésiter, aux demandes d'obsèquesde catholiques non pratiquants ou même de défuntsqui ne sont pas baptises On invente alors quelque chosed adapte a leur cas

Quel est votre rôle face a la personne en deuil ">P.M Mon accompagnement en tant que prêtre consiste

d abord a relier la vie du défunt et les relations qu u

entretenait avec ses proches, avec Dieu Je dois écouterla personne endeuillée a cet endroit la sachant quelorsqu'elle relit la vie d'un être cher, il y a comme unesélection de la mémoire qui s'opère elle retient ce quiétait bon et heureux C est ce qu on appelle « aimer »Au fond les gens verbalisent avec nous la questionfondamentale « Pourquoi l'ai je aime ? » L'enjeu estd orienter vers Dieu II n est pas question de s en tenirau seul registre émotionnel au seul registre de laconsolation, car cela n'aide pas II ne suffit pas de sécherles larmes, il faut ouvrir le cœur a l'espérance

Que leur dites vous ?PM Beaucoup attendent qu'on leur dise que la mort

n est pas un néant une défaite mais la i encontre avecl'auteur de la vie II faut alors entrer dans la dimensionpascale mettre la souffrance en perspective, sans nierle séisme qui a touche les personnes La profondeurde leur souffrance est proportionnée a la profondeur del'amour qui continue de vivre au delà de la séparationJe cite souvent saint Augustin qui disait a la mort de sonfils « On ne perd pas vraiment celui que l'on aimesi on aime vraiment Celui qu on ne peut pas perdre » •

INTERVIEW JEAN MERCIER

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Damien Le Guay, philosophe invite religieux et professionnels à poursuivreensemble leurs réflexions sur l'évolution des pratiques autour de la mort

« PENSER DE NOUVEAUX RITUELSEST UN DEVOIR DE SOCIETE »

•Philosophe et vice président duComite national d'éthique du

funéraire Damien Le Guay, auteur deQu avons nous perdu en perdant lamort ? (Cerf) et de la Cite sans Dieu(Flammarion) invite les services depompes funèbres et I Eglise a prolonger ensemble leurs reflexions sur denouvelles manières de ritualiser lesfunérailles et le deuil

LA VIE. Comment le deuil a t ilévolue dans notre société ?

DAMIEN LE GUAY De collective,la prise en charge de la mort est devenue individuelle Les « trois tempsde la mort » (les derniers moments dumourant I enterrement et le deuil)ont presque disparu Plus de visiteaux familles plus de tentures noireset de vêtements de deuil Nous assistons a un déni de la mort Cette evolution s'explique par l'affaissement desrites religieux et par la poussée del'individualisme qui exclut de l'espace public ce qui en perturbe lerythme frénétique Le deuil est plusmal vécu aujourd'hui a cause de samoindre visibilité de son manque deprise en charge par la communauté etd une exigence nouvelle de le surmonter en peu de temps Selon leministère de la Santé la moitié desdépressions en France sont liées a undeuil « mal fait » Repenser le rituelautour des défunts est un devoir denotre société pour bien séparer lemonde des morts et celui desvivants

Qui est légitime pour repenserce rituel ?

D L G Les religieux et les professionnels De plus en plus les professionnels du funéraire font de nouvelles propositions Ils ont compris cesdernières années, que I absence derituel nuit au travail de deuil Ilsintroduisent désormais lors des

enterrements des gestes et des paroles lectures de textes, disposition debougies de pétales de rosés ou d'objets aimes par le défunt Ils pratiquent ce que nous pourrions nommer un « bricolage symbolique » enallant puiser dans des éléments de latradition religieuse (avanttout catholique) présente dans le conscient,I inconscient et la mémoire des

Des livres pour accompagner

• Deuils et endeuilles, d Alain de Broca(Masson) Neuropediatre au CHU d Amienset docteur en philosophie Alain de Brocaanime le diplôme Deuils et endeuilles deI université de Picardie Avec ce guide trèssynthétique il offre un éclairage utile a ceuxqui accompagnent une personne endeuilléeEn décryptant notamment les spécificitésdu deuil selon les circonstances de la mort

• Des mots pour le dire(Editions de I Atelier) Des textes sur la mortet I absence pour croyants ou nonlors des funérailles ou après Pour continuer,pardonner formuler I adieu quelles que soientses convictions Gratuit auprès des PFG

Français Ils ont compris qu un ritefonctionne d'autant mieux qu'il renvoie a un fond religieux déjà connu etauquel on croît d'une manière oud'une autre Quant a l'Eglise, ellereste encore très présente mais estconfrontée a des demandes nouvelles, personnalisées Faut il appliquerI intégralité du rituel ou rejoindreles gens la ou ils en sont? La plupartdes prêtres et des équipes de laïcsajoutent a la liturgie catholique deséléments non religieux

Comment l'Eglise peut elleaméliorer son accueil de publicsdivers ?

D L.G. Il existe un large spectrequi va d'une liturgie complète a despratiques paroissiales diversifiéesL Eglise n a pas encore réfléchi a lavariété des offres qu'elle propose surle terrain S'agit il de « changer » sonrituel ou de l'adapter ? II me sembleurgent qu elle lance une vaste concertation nationale sur ce sujet Car ilssont nombreux ceux qui ont unecroyance chrétienne incertaine, aêtre soucieux cependant d'une pré-sence religieuse au moment de lamort La reflexion devrait s orientervers la validation de toute une gammede cérémonies Pourquoi ne pas imagmer l'instauration de plusieurs formules, chacune correspondant a undegré différent de certitudes chretiennes7 Cependant, il ne s'agit pasnon plus de céder aux demandesvisant a transformer les prêtres endes fonctionnaires d un « servicepublic du symbolique » avec des eglises devenues des halls d'accueil desexpressions culturelles et chagrinesde tout le monde Le message chrétienreste la bonne nouvelle d'une esperance en l'au delà et c'est ce qui doitrester, au delà de toute adaptation aucœur de la liturgie •

INTERVIEW CELINE MARCON

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Aujourd'hui, le noir ne marque plus le deuil. Pourtant, signaler sa souffranceaux autres est une façon de se protéger pendant cette période délicate.

DES SIGNES EXTÉRIEURSDE TRISTESSE A REINVENTER

•L'avenue Montaigne renouerabientôt avec son histoire Au

XVIIIe siècle, les femmes, qui ne pou-vaient pas se montrer dans le centre deParis pendant leur deuil, venaient ychercher des aventures galantes A sonsurnom d'« allée des Veuves », la créa-trice Leonor Scherrer fille du couturier, veut redonner un sens en y proposant sa première ligne de vêtementsd'obsèques et de deuil Funeral Cou-ture L'idée est née en 2008 pour lesfunérailles d'Yves Saint Laurent,Leonor ne trouve pas de tenue appro-priée Elle décide de créer une collec-tion pour rétablir « la dignité, l'ele-gance et le romantisme associes autre-fois aux obsèques », qui sont « un acted'amour et un rite culturel essentiel ».

Si la tradition du vêtement sombreporté lors des enterrements subsiste, onne porte plus le deuil, en France, depuisles années 1960 n Dans les sociétésanciennes, on distinguait le noirbrillant, beau, luxueux, associe au pouvoir.dunoirmatquirenvoyaitaupeché,à la mort, au diable, au monde souterram En Occident, le défunt retourne àla terre, il redevient cendres, il part doncvers le noir », explique Michel Pastoureau, historien spécialiste de la symbolique des couleurs (dernier ouvrageparu les Couleurs de nos souvenirs,Seuil) Le noir gagne du terrain auMoyen Age, dans les milieux de cour Dfaut attendre la fin du XVIIIe sièclepour que le recours à cette couleur,coûteuse a produire, se généralise Lenoir traduit aussi la mélancolie, latristesse intérieure, dès la fin du MoyenÂge et plus encore avec le romantismeSocialement, poi ter le noir signale unchangement, une rupture « Jadis, kchagrin était difficilement exprime parpudeur. On signalait donc son deuil parle changement de vêtements Ceux cin 'étaient pas forcément noirs mais différents, sans attraits Pour les femmes, le

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temps du vêtement de deuil devait êtresuffisamment long pour s'assurerqu'elles n'étaient pas enceintes dudéfunt Elles pouvaient prétendre à denouvelles noces à l'issue de cette période,explique Marie-Frédérique Bacqué,professeur de psychologie à l'univer-sité de Strasbourg et présidente de laSociété de thanatologie. Aujourd'hui,l'explication matrimoniale n'a plus desens Les liens sociaux sont délités : lesignalement de la souffrance n'attireplus les condoléances. »

Nathalie avait 41 ans à la mort de sonmari. Installée dans une nouvelle ville,seule face à son deuil, la jeune femme asouvent regretté que n'ait plus coursl'usage d'un signe extérieurpour signa-ler sa souffrance, «quelquechosecomme"attention, fragile" ». « J'aurais aimé"porter mon deuil ", non comme un éten-dard mais comme une protection quiaurait atténué le choc de la rencontreavec la violence et la vitalité du monde,raconte cette lectrice de La Vie. Celam'aurait aidée qu 'au premier regard onconnaisse mon état sans que) 'aie. besoinde le dire. La plupart des gens ont peurde la mort et donc de l'endeuillé Ils crai-gnent l'irruption de sa tristesse Maistaire le deuil me celui-ci. Si cet état de faitest connu, les relations sont allégées. »

Auteure de nombreux ouvrages sur lamort (Apprivoiser la mort. Mouriraujourd'hui, le Deuil à vivre .. aux édi-tions Odile Jacob), Marie-FréderiqueBacqué accompagne régulièrementdes parents qui ont perdu un enfant.Sans évoquer le retour à l'habit noir, ilsaffirment le besoin que ceux qu'ilscroisent connaissent leur souffrance.« Ils n 'ont même pas de mot pour expri-mer leur état. Ils voudraient que l'onsache qu'ils sont "desenfantés". Le faitdéporter le deuil a contraint les femmesde manière excessive et les a exclues.Certains endeuillés cherchent un com-promis qui les signale sans les exdure. Àchacun d'inventer quelque chose quicorresponde à son état » Puisque lasociété ne mettait plus à sa dispositionde rituels « pour mettre en forme sesémotions », Nathalie a créé les siens.Elle a passé son alliance à son annu-laire droit « Ce geste m'était venu spon-tanément et me convenait. » •

CONSTANCE DE BUOR

Une mort brutale« J'ai pu accompagner avec beaucoup d'amour,en leur tenant la main, ma mère, mon pèreet mon mari jusqu'au dernier souffle. Noussavions que la fin de vie était inexorableà cause de la maladie. Ils sont partis dans lapaix, la confiance en ma tendresse, et cettecertitude m'a aidée à "faire mon deuil". Enrevanche, au bout de presque 20 ans, je n'ai pasencore fait le deuil de la mort brutale de monpetit-fils de 9 ans, fauché par une voiture... »

Mon chagrinS'est transformé Françoise« Faire son deuil, l'injonction m'agace, ïï faudrait le fairecomme on prend de bonnes résolutions • arrêter de fumer,reprendre le sport, faire carême. Mais ça ne se passe pas du toutcomme ça ! J'ai perdu un grand fils, il y a plus de 10 ans j'ai étéabasourdie, sidérée, abattue, révoltée. La seule chose que j'aipu "essayer" de faire, avec des résultats bien peu probants,a été de préserver mes autres enfants et mon mari de madéroute, "essayer" de ne pas ajouter du malheur au malheur. .Sinon je n'ai rien "fait" d'autre que de tisser, vaille que vaille,le quotidien. Comme un rempart autour de nous, nous noussommes laisses porter par l'amitié et l'affection et nous avonsété transformés par le deuil Au bout de sept ans j'ai commencéà émerger intérieurement. Quelques petits-enfants plus tard,quelques saisons de jardinage plus tard, j'ai retrouvé une sortede sérénité, de plaisir d'accueillir les bienfaits que me réservele présent, mais aussi une volonté de ne pas accepter dansla résignation les injustices sociales ou politiques. Mon chagrins'est transformé, les souvenirs sont doux au fond de mon cœur. »

Tant que j'auraiun souffle de vie« Une amie m'a dit un jour : "Nos mortsvivent en nous. "Je médite souvent cette phrase,je pense que tant que j'aurai un soufflede vie, mon fils continuera d'exister. Mais fairemon deuil, non, cela n'est pas possible. »

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SE RECONSTRUIRE

Repérer les moments clés du deuil et travailler ceux qui vous touchentle plus, c'est ce que proposent certains groupes de partage Méthode.

â LES DIX ÉTAPES• POUR SURMONTER L'ABSENCE

•Déjà 30 ans que le père JeanMonbourquette, auteur de

Perdre, aimer, grandir (Bayard),anime au Canada des groupes d'en-traide pour personnes en deuil Pource père oblat, même si toutes les expé-riences sont différentes, il est possi-ble de repérer des moments clés dansla resolution de son deuil Voici lesdix étapes abordées dans le cadre desgroupes de partage, présentes parJean Monbourquette et le pasteursuisse Alain Wyss (wwwestimamecom), qui s'est forme a cette approclie Dans ces points d'attention, vouspouvez repérer ceux qui vous tou-chent le plus et pourraient vous permettre, en les travaillant, de franchirune nouvelle étape

Raconter son deuilII est bon de relater a nouveau les

circonstances dans lesquelles vousavez appris la nouvelle du décès Ouétiez-vous ? A quoi pensiez-vous ?

Qu'avez vous ressenti 9 A qui avez-vous parle 9 Les participants pren-nent d'abord dix minutes pour restituer ce qu'ils ont vécu a ce moment-la« Quand une personne apprend le décèsd'un proche elle bloque souvent sesémotions pour se concentrer sur lesdémarches a effectuer, constate JeanMonbourquette Raconter a nouveaupermet de revivre ce moment éprou-vant-pour soi - sans le fardeau desformalités a accomplir »

Nommer ce qui a changéLa disparition d'un proche modi-

fie l'équilibre d'une famille, d'un cer-cle d'amis, d'un service de travail Aucours de cette seconde rencontre,chacun peut nommer la façon dont legroupe s'est reorganise

Ressentir sa tristesseAu début, les sentiments sont

comme anesthesies Mais une foispasse le choc de la disparition, les

Perdre un frère ou un ami

• Vivre sans toi... Témoigner aprèsla mort d'un frère ou d'une sœur,coordonne par A TriponeletN Hamza(Chronique sociale) Cette épreuve peureconnue dans la société demande un accueilspécifique Ce livre rassemble des dizainesde témoignages et pourra aider les parents endeuil a comprendre ce que vivent leurs enfants

• Reste auprès de moi, mon frère.Vivre la mort d'un ami, de Jean-MarieGueullette (Cerf) La perte d un amin'est pas reconnue socialement Aucun ritueld'accompagnement n est prévu Le dominicainnous fart découvrir la force de I amitiéhabituée a composer avec l'absence

endeuillés vivent une période de« dégel » Ils s'autorisent alors a sen-tir de la tristesse Les proches peu-vent être surpris par cette reaction,alors que plusieurs mois, voire plusieurs années se sont écoules « Par-fois cette tristesse est si intense Qu'elleplonge l'endeuille dans un état de desolatwn au point de désirer mourir pourrejoindre l'être cher », prévient JeanMonbourquette.

Exprimer sa colèreMême s'il n'ose pas se l'avouer,

l'endeuillé peut éprouver une rancune envers celui qui est disparu» Tu n'avais pas le droit de partir, pas

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maintenant ' » Autant prendreconscience de ce sourd ressentiment,car sinon il pourrait se reporter surles proches encore vivants '

S'avouer sa culpabilité« Lui ai-je assez dit que je l'aimais,

ai je tout mis en œuvre pour le sauverde la mort ? » II est difficile de ne paséprouver de la culpabilité après ladisparition d'un être cher De fait,chacun peut prendre conscience deses limites a aimer et de son impuis-sance face a la mort L'échange engroupe permet aussi d'éviter de tomber dans un excès de culpabilité quiempêcherait de continuer a vivre

Évoquer la personne« Certains conjoints, certains

enfants idéalisent leur proche décède,ce gui ne facilite pas le travail dedeuil », constate le pasteur Wyss Atravers un échange, chaque partielpant peut évoquer les qualités maisaussi les défauts du défunt, afin deremettre la personne a une placeplus juste

Prendre soin de soiDurant cette période de deuil, celui

qui reste en vie ne s'occupe guère delui Comme s'il ne s'en donnait pasl'autorisation Pourtant, il a le droitd'être heureux, maigre tout Au coursde ce septième échange, les partielpants définissent les petits plaisirsqu'ils pourraient s'accorder

Donner sens à la perteLes endeuilles ont pris leurs dis-

tances avec les émotions, et ils peuvent mettre leur perte en perspectiveIls peuvent reconnaître alors qu'ilsont mûri et s'interroger sur le sens deleur nouvelle existence «Qu'est cequej 'ai appris sur ma vie en l'absencede l'être cher ? »

Échanger des pardonsChaque participant est enfin invite

a pardonner au défunt ses fautes etsurtout son départ « Avec l'expenence, j'ai pu constater que cette étapes'avère cruciale pour se libérer desrestes de colère provoques par la mortde I être aime », constate Jean Monbourquette « S; la personne retientencore une rancœur contre le défunt, le

Je continue mon chemin« Mon fils Gildas âge de 29 ans est décédé par suicide,le 3l août 2009 Àl'annonce faite par mon mari, qui était aucommissariat de police, je fus très en colère Cette émotionme dominait, et le saisissement de la nouvelle me fut a la foisincroyable et cependant réel, c'est la foi qui m'a sauvéeLa sidération de la situation extrême dans laquelle nous noustrouvions nous a permis d'assumer posément les obsèquesLors de la cérémonie religieuse, mon cœur s'est apaise, et j'ai pulire le texte du poète Khalil Gibran "Vos enfants ne sont pasvos enfants... " Mon fils m'ayant donné la possibilité de grandirspirituellement, bien que la douleur fût grande, je tenais déjàa m'exprimer sur la mort, a dire que la joie et l'amour guérirontnos blessures intérieures Les mois qui ont suivi, chargésau quotidien d'interrogations, d'incompréhensions, debouleversements physiques, émotionnels, m'ont conduiteà un anéantissement de ma personne Conseillère conjugaleet familiale, j'ai fermé mon cabinet. Nous avons, mon mariet moi-même, rencontré des professionnels de la relation d'aide,des thérapeutes spécialistes du deuil, afin de dire notresouffrance, et d'être entendus, des religieux de différentesconfessions, afin d'être écoutés et de mieux comprendre ce quiétait arrive a notre fils. En début d'année, j'ai consulté unpsychiatre. J'ai traverse quelques mois de repli, d'isolement,de survie, avec des sursauts de rencontres, car je me sentais vide.Pour nous aider, nous avons rejoint l'association Jonathan-Pierres vivantes Je me suis fait accompagner, par uneaccompagnatrice spirituelle, un psychiatre, une infirmièreDès le mois de février, mes forces sont revenues crescendo,je me suis sentie plus en vie. En juillet dernier, j'ai eu ledésirdéfaire une retraite spirituelle ayant pour thème "Servir la joied'autrui à l'école du clown " Ce fut une révélation ! Depuis,j'ai participé à un stage de ngologie sur Paris, et je désirerecréer un club de rire sur Angoulême. Aujourd'hui, je viensde m'inscrire comme autoentrepreneur et de reprendre mesactivités de conseil conjugal et d'animation de rire Je traverseencore cette épreuve de deuil, les larmes coulent, mais cettetristesse est moins envahissante, je me sens plus solideet je continue mon chemin avec les bonheurs que je crée,qui pimentent mon quotidien »

Jacques Arènes1 ewtore

envoyez vos témoignages etposez toutes vos questions surle deuil au psychanalysteJacques Arènes, www.lavie.fr

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deuil ne peut pas s'achever », confirmele pasteur Wyss. À l'inverse, l'en-deuillé peut aussi demander pardonafin de trouver une paix intérieure.

S'approprier l'héritageÀ la fin de ce parcours, chaque par-

ticipant est invité à s'approprier unequalité transmise par la personne.« Mon père faisait preuve d'un grandsens de l'équité et de la justice, ce trait decaractère pouvait m'irriter à l'époque.MaisaprèssondécèsJ'aiprisconscienceque j'avais intégré cette qualité »,raconte le pasteur Wyss. L'héritageconsiste à reprendre à son compte lestalents qu'on a appréciés chez l'êtredisparu. Ces dix rencontres peuventse conclure par un rituel qui honorecet héritage. Au terme de ces partages,le lien se trouve comme « transformé »ni pesant, ni distant. •

ETIENNE SEGUIER

Le 1er Salon de la mort Un espace pour en parlerJESSIE WESTENHOLZavec son comparse Jean-Pierre Jouet,

a lancé le Salon du livre, la Fiac, Musicora,le Salon nautique. Aujourd'hui, forts de leur

expérience, ces deux professionnels osent unnouveau défi : un Salon de la mort, au Carrousel

du Louvre, à Paris, les 8, 9 et 10 avril 2011.

LA VIE. Dans une société rétive à parlerde la mort, organiser un Salon de la mort,c'est pour le moins radical...

JESSIE WESTENHOLZ. C'est vrai que l'intitulépeut faire peur ou surprendre. Mais je précise que nousavons immédiatement placé un sous-titre : vivre etmourir. Manière de briser le tabou qui entoure la morten ramenant cet événement au cœur de nos vies.Ce sera, de fait, une première mondiale ! Jamais personnen'a encore eu l'idée de rassembler dans un salon grandpublic - payant - les acteurs concernés par les différentstemps et dimensions de la mort : des plus matérielsaux plus spirituels Au salon, se côtoieront aussi bienle monde médical que les entrepreneurs d'obsèques,les assureurs que les associations de soins palliatifsou d'accompagnement au deuil. Au détour, nous voulons

aussi briser un autre tabou, celui de l'argent.Car avec quelque 550000 décès par an,la mort représente une économie importante.

Qu'y trouveront les visiteurs ?J.W. Outre les contacts avec les exposants où ils

pourront glaner de nombreuses informations, nousleur proposerons des tables rondes et des conférences.La programmation n'est pas arrêtée, nous y réfléchissonsavec notre comité de soutien, où figurent notammentMarie de Hennezel et le professeur Cabrol. Cela pourraaller de l'art funéraire aux questions d'héritageou encore à la façon dont on parle de la mort aux enfants.

Quels signes vous font penser que le publicest mûr pour un tel salon ?

J.W. D'abord, l'adhésion quabi immédiate despersonnes à qui nous avons proposé d'être partenaires.Toutes disent ressentir le besoin de sortir la mort du dénioù on la tient ; ensuite, le nombre de visites sur notre siteinternet qui enfle chaque jour. En osant cette aventure,c'est un peu comme si on avait grand ouvert une fenêtre,celle qui met l'homme face à sa mortalité • INTERVIEWASLe site du Salon : www.salondelamort.com

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Psychanalyste, Madeleine Cord décrypte ici les mécanismes qui nous permettentde surmonter la mort d'un proche et de renouer avec la vie.

«POUR RENAÎTRE À LA VIEIL FAUT UN TRAVAIL PSYCHIQUE »

•Madeleine Cord a accompagnéde nombreuses personnes en

deuil - adultes ou enfants - au coursde sa carrière de psychanalyste.Aujourd'hui à la retraite, elle pour-suit un travail de bénévole à l'associa-tion Psychologues sans frontières etauprès de chômeurs en souffrance

LA VIE. Le deuil est un cheminsingulier, gué chacun emprunteà sa manière. Comporte-t-ilnéanmoins des caractéristiquescommunes à tous ?

MADELEINE CORD. Ce que nousavons tous en commun dans la rencon-tre avec la mort, c'est la confrontationavec une des expériences les plus radi-cales de l'existence . une douleurinnommable et un bouleversement,voire un effondrement, delà personne.Continuer à vivre, mais autrement.Voilà l'enjeu du deuil, qui est à la foisune traversée et un processus d'élaborration où il s'agit de parvenir à seremettre en lien avec le vivant. Celas'inscrit évidemment dans le temps etvaut pour chacun d'entre nous

Qu 'entendez-vous précisémentpar « élaboration » ?

M.C. Élaborer, c'est le travail psy-chique qui permet d'effectuer la sépa-ration, nécessaire pour que cette expé-rience ne devienne pas traumatique iïconsiste à passer de la fusion avec lapersonne, dans tout ce qui nous relie àelle en tant que morte, à un autre typede lien Dans les débuts du deuil, nouspassons par des moments où nousnous identifions complètement à lapersonne décédée sans en avoir forcé-ment conscience ; nous sommes sansdésir, avec même l'envie de mourirpour la rejoindre.Parfois aussi, nous mettons le mort ennous-même ou bien nous nous met-tons en lui dans des formes proches del'incorporation. J'avais, par exemple,

une patiente qui ne pouvait pas quit-ter la veste de son père II nous fautnous couper de ce qui est mort enl'autre, mais aussi en nous, pour pou-voir ensuite retrouver ce qui a étévivant chez l'autre et le demeure. C'estce vivant-là qu'il s'agit d'accueillir ennous si nous voulons nous-mêmesredevenir vivants.

Concrètement, comment« l'élaboration » s'opère-t-elle ?

M.C. Ce processus de coupure,qui est une petite mort à soi-même, sefait avec le rythme du temps propre à

chacun Cela passe par des rituels indi-viduels, que chacun invente (aller surla tombe, allumer une bougie ), etcollectifs. Mais aussi par la possibilité,je dirai bien plus la nécessité, de separler, de parler à ses proches, à ceuxqui se tiennent près de nous pour évo-quer la mémoire de celui qui est mort,d'écouter leurs mots, qu'ils nous don-nent quand nous-mêmes sommes tropmal. Après un décès brutal, la per-sonne endeuillée se retrouve sansavoir pu élaborer la moindre pensée, lamoindre protection, pour faire face àce qui surgit, qui pourra être vécucomme une agression et devenir

ensuite quelque chose de traumatique.Il est très important de susciter ce pro-cessus d'élaboration chez les enfants,en laissant une place à leur douleurpour s'exprimer. Au risque, sinon,qu'ils rentrent dans un processus assezgrave entravant leur avenir .. Sou-vent, les parents craignent d'apparaî-tre tristes devant leurs enfants, pourles protéger. C'est au contraire endisant leur peine qu'ils les rassurent.Une maman peut très bien dire : << Tusais, je suis triste d'avoir perdu monpère, et toi tongrand-père » C'est recon-naître que la douleur de l'enfant peut,elle aussi, exister, et c'est l'inviter à nepas la garder en lui. Faire son deuil,c'est aussi se défaire de la culpabilitéd'être survivant pour s'autoriser à êtredans sa vie, autonome.

Comment accompagnerun proche endeuillé ?

M.C. Il n'y a rien à faire, ni à direau titre de conseil. Il y ajuste à être.Etre soi, vivant, disponible, ouvert.Regarder avec lui des photos, évoquerdes souvenirs, se recueillir à une dateanniversaire Offrir ses propres mots,quand le proche reste, lui, sans mot...Cette mise en lien aura une fonctionaccueillante et contenante de sasouffrance. Elle lui permettra petit àpetit de se reconnecter avec la partde vivant qu'il porte en lui. Maisparfois, un accompagnement pen-dant quelque temps avec un théra-peute peut se révéler utile pour per-mettre a la personne endeuillée derenaître à sa propre vie. •

INTERVIEW ARMELLE BRETON

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BIEN VIVREFAMILLES EN DEUIL CHERCHENTACCOMPAGNATEURS

•A l'heure de leur mort, troisFrançais sur quatre sont encore

accompagnes par l'Eglise catholiqueA en croire cette etude menée en 2008par le groupe de services funérairesOCF les obsèques restent un des lieuxles plus significatifs d une presencechrétienne dans la societe un pointde rencontre entre I Eglise et ceux quine la fréquentent pas ordinairementAutorisée par le rituel depuis 1971 laconduite de ces célébrations par deslaïcs (les funérailles n'étant pas unsacrement) concerne environ unquart des obsèques catholiques et lagrande majorité des paroisses Audelà du manque de prêtres, l'Egliseveut valoriser la vocation des baptises et montrer aux familles le visagede la communaute dans sa diversiteApres avoir considérablementgrimpe, le nombre de laïcs investisdans cette mission a aujourd'hui tendance a stagner De nombreusesparoisses craignent que les bénévolesaient du mal a se renouveler Cetengagement requiert il certainesqualites9 Comment s'organisent les

La célébrationdes funéraillesest ouverte auxlaïcs. Une missionà découvrir

formations? Et si ce service était faitpour vous Des acteurs de cette pas-torale vous éclairent

IComment savoir si je suisfait pour ce service?

La vraie question a se poser voussentez vous capable de faire face,concrètement et psychologiquement9

« Plus gué d'autres pastorales celle cirequiert une certaine sérénité mieneure Jl faut etre au clair par rapportaux deuils que nous avons vécus eta notre propre mort Chaque personnedoit sentir ses limites » met en gardeMarie Martine Vandier Colange,

LA MORT S'EXPOSE9, Voila un salon qui n'apas peur d'aborder unequestion taboue ' Cellede la mort trop souventoccultée dans nossocietes qui rêvent debien-être etd immortalitéDans le cadre prestigieuxdu Carrousel du Louvre,se tiendra, a Pans,du 8 au 11 avril 2011,le Salon de la mort unespace pour s'informer,

echanger, philosopherentre les stands(professionnels dufunéraire, associationsde soins palliatifs .),des conferencesou des expos d'artcontemporain

MLe8a17h30,Elisabeth Marshall,rédactrice en chefde La Vie, animera

une conference avecle psychiatreChristophe Faure surComment vivre le deuilNotre journal, partenairede l'événement, vousinvite sur presentationde ce numero Vouspouvez télécharger desinvitations sur lavie frInformations pratiquessur lavie fr ou sursalondelamort.com *

psychologue et laïque engagée dans lediocèse de Creteil Pour autant elledédramatise < line faut pas avoir peurde se lancer ' On n 'est pas lâche dans lanature, maîs epaule par une equipe etdes formations solides » Les equipessont majoritairement composées deretraites de 60 a 80 ans, dont 75 % defemmes, selon une enquete de 2008Cette mission exige donc une grandedisponibilité Entre I appel des pompes funèbres et le jour de I enterre-ment, le délai pour rencontrer lafamille et organiser la cérémonie n'excede pas quèlques jours

2 Pourquoi une formationest-elle nécessaire?

Lorsque Marguerite Caro, 72 ans,s'est lancée a Angers, il y a dixhuit ans, elle faisait partie des pionmeres « J ai compris que la mortc'était l'affaire de toute la communaute chrétienne et pas seulement desprêtres » S ll n'existait pas alors deformation locale, Marguerite mesureaujourd hui l'importance de cetaccompagnement « Une belle ceremorne ne s'improvise pas et s'appuiesur des techniques, comme la prise deparole devant une assemblee II estaussi essentiel d enseigner a tous leslaïcs le même rituel et de leur apprendre ce qui est adaptable ou non » Lediocèse d'Angers forme plus d'unecentaine de personnes par an Ungage de competence pour les laïcs« Cela leur permet d'être reconnus parla communaute et de vaincre les reticences de certaines f amitiés qui redoutentune cérémonie au rabais sans prêtre »,explique Beatrice de Mangnan, res-ponsable de la pastorale des funé-railles de Lyon Enfin, se former nerevient pas a signer un contrat maîspeut servir a faire le point avant desauter le pas

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Béatrice Brie, Sucy-en-Brie (Vai-de-Marne)« Infirmière, j'étais préparée à entourer les familles »• « Le curé de ma paroisse m'a proposé d'intégrer l'équipedes funérailles, il y a quatre ans. Je m'en suis sentiecapable, car mon métier d'infirmière m'avait déjà amenéeà accompagner des proches de personnes en fin de vie.J'étais préparée psychologiquement à la confrontationdouloureuse avec la souffrance des familles. L'engagementdans cette pastorale, dont je suis devenue la responsablediocésaine, nous plonge au cœur de notre propre foien nous amenant à interroger notre rapport à la mortet notre espérance en la résurrection. Lorsque je célèbredes obsèques, j'essaie de partager cette espérance ancrée

en moi et d'entourer les familles pour leur montrerqu'elles ne sont pas seules. Je reçois aussi beaucoup.Il faut réussir à se libérer de nos idées préconçues pouraccueillir sans jugement les proches endeuillés. Alors onpeut entendre les témoignages incroyables qu'ils livrentsur leur défunt et saisir la profondeur de leur regardsur le sens de la vie. J'ai été témoin de belles solidarités,comme cette veuve qui s'est occupée de sa belle-mèrejusqu'à la fin, et de pardons émouvants, comme celuide cette fratrie présente à l'enterrement de leur pèremalgré les blessures qu'il leur avait infligées. » *

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Paul Burguière, Cergy (Val-d'Oise)« J'ai appris à accepter la mort »m « Lorsque j'ai voulu m'investir dans ma paroisse, il y a une dizaine d'années,j'avais le choix entre plusieurs engagements. J'avais déjà préparé les obsèquesde mon père et ceux de mon beau-père. Je me suis senti appelé à ce service.Au début, il est difficile de choisir les bons mots pour parler aux familles, et plusencore dans des situations aussi lourdes qu'un suicide, par exemple. Mais laformation et les autres membres de l'équipe m'ont beaucoup aidé. Je me laisseguider par mon intuition, et j'essaie de faire preuve d'observation et de simplicité.Au-delà de la satisfaction d'un service rendu, cette mission est humainementtrès riche. Nous rencontrons des personnes très différentes, de tous les milieux,qui viennent nous voir dans toute leur vérité : dans ces moments-là, on ne jouepas de rôle. Beaucoup sont éloignées de l'Église et se sentent plus à l'aise faceà un laïc qu'à un prêtre. À travers cette expérience de proximité avec la mort,j'ai appris à accepter cette réalité incontournable, pourtant occultée par notresociété, et j'ai avancé vers la certitude de la résurrection. » «

3 Quel « message » l'Égliseveut-elle faire passer?

Au cœur de cette pastorale, il y a l'an-nonce du mystère pascal. << La célébra-tion conduit l'assemblée à entendre uneparole d'espérance. La liturgie est signi-ficative, pas besoin d'en rajouter. Invi-ter à regarder la flamme du cierge pas-cal, c'est inciter l'assemblée à décentrerson regard du cercueil, de la mort, versla vie », explique Béatrice de Mari-gnan. Les bénévoles reçoivent à cettefin un enseignement théologique surla résurrection et une formation surle déroulé de la célébration. Mais est-ee le bon moment pour témoigner del'Évangile, alors que les familles viventune grande détresse? « Oui, soutientThérèse Détaille, 62 ans, engagée dansune paroisse de Lyon. Je sens les person-nes très réceptives à notre message surla vie après la mort. Le sens de la célé-bration chrétienne, c'est justement deles apaiser en leur redonnant confianceen la vie. u Formatrice au commen-taire de la Parole (équivalent de l'ho-mélie), la bête noire des officiantslaïcs, elle insiste sur l'importance« d'expliquer avec ses propres motsl'Évangile pour le rendre accessible ».

4 L'accueil des familles,ça s'apprend?

Que demande-t-on aux laïcs qui accom-pagnent? De témoigner de leur foi,mais aussi de manifester la compas-sion du Christ. Et cela s'apprend,témoigne le père Jean-Marie Humeau,responsable de la pastorale liturgiqueet sacramentelle dans le diocèse dePontoise: «Accueillir, c'est d'abordécouter, recueillir les souffrances. Nousenseignons des techniques d'écoute,comme la reformulation, pour que lapersonne en face sache qu 'elle a bien étéentendue. Bien écouter permet aussi decomprendre comment la famille sesitue par rapport à l'Église et d'adap-ter notre approche. » II existe différen-tes formations -jusqu'à huit jours paran ou échelonnées sur deux ans - pourl'accompagnement des familles, etla préparation de la cérémonie.<( Plusieurs familles m'ont dit après

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Pour aller plus loinLa mort

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sur la mort Quelle place pournos défunts ? Comment traverser le deuil 'Quels rites pour humaniser l'épreuve 7

l'enterrement que cet accompagnementleur avait donné une autre image del'Église et les avaient réconciliés avecelle », remarque Marguerite Care.

5 Comment accompagnerle travail de deuil?

a Les funérailles ont une grande impor-tance dans le travail de deuil. Noussommes des passeurs pour le défunt,que nous confions à Dieu, mais aussipour les familles, que nous essayonsd'orienter vers une autre relation avecleur défunt. De l'ordre de l'avenir et nondu souvenir », explique le père Jean-Marie Humeau. Afin de mieux com-prendre les familles, de nombreuxdiocèses sensibilisent, par exemple,les laïcs à des approches anthropolo-giques de la mort, et aux mécanismespsychologiques des étapes du deuil.Plusieurs diocèses abordent aussi laprise en compte de la mort dans notresociété. « Nous vivons dans un certaindéni de la mort, affirme Marie-MartineVandier-Colange. Les rituels autour dudécès ont presque tous disparu. Lesfunérailles doivent permettre aux per-sonnes endeuillées, de se séparer dumonde des morts, grâce au rituel, pourrenouer avec celui des vivants. » •

TEXTE CELINE MARCON

PHOTOS FLORENCE BROCHOIRE POUR LA VIE

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21 juillet 2010 

 

 

 

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ON EN PARLE...La mort s'invite au Salon

INSOLITE Les portes du Carrousel du Louvre ac-cueilleront, du 8 au 10 avril, le premier salon grand publicconsacré à la mort. Le thème ? « Parler de la mort pourmieux vivre ». Comme le rappelle l'un des co-pilotes del'initiative, « nous allons tous mourir un jour, alors pourquoine pas organiser les choses du mieux possible, tant poursoi que pour son entourage ». Pendant trois jours donc,la mort se déclinera sous ces différents aspects. Aussi bien,pratiques, avec la présence d'entreprises de pompesfunèbres, législatifs, avec le Conseil supérieur du notariat,

médicaux, avec une série de conférences sur les soins palliatifs ou en-core littéraires, avec les éditions Actes sud qui tiendront la librairie du salon avecune sélection d'ouvrages et de CD autour de la mort. Des personnalités connuescomme la psychologue Marie de Hennezel ou le Pr Guy Vallancien, mais aussides gériatres, des juristes et des philosophes ont accepté de faire partie du comitéde pilotage pour apporter leur caution à ce salon qui brise un véritable tabou. •

www.salondelamort.com

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LES GENERALISTESFACE À LA MORT

DE LEURS PATIENTSC'est une première mondiale. A partir du 8 avrilprochain, le tout premier « Salon de la mort » se tiendraa Paris. Gériatres, pompes funèbres mais aussi conseillersordinaux, philosophes et soignants seront ainsi présentsau Carrousel du Louvre pour cet événement pour lequelle Pr Guy Vallencien et la psychologue Marie deHennezel, entre autres, ont accepte de faire partie ducomité de pilotage. Mais c'est le thème de cette initiativeinsolite « Parler de la mort pour mieux vivre »qui a retenu l'attention de la rédaction du Généraliste.Après tout la mort ne fait-elle pas partie intégrantedu quotidien du médecin traitant ?

DOSSIER RÉALISÉ PAR FRANÇOIS PETTY

Mon premier vrai cadavre, c'était endeuxième année, au. septième étage dela rue de l'école de médecine a Pans.Ça fait bizarre », se remémore le

Dr Dominique Dreux, généraliste installé à Ignydans l'Essonne. Nous étions une vingtaine dansla salle de dissection. » Le praticien se souvientde ce moment clé, fait de contact visuel et tactile.De l'avis du Dr Dreux, cette première rencontreavec un corps fait de matière inerte « peut mo-difier un parcours. Je me souviens que certains demes condisciples ont poursuivi leurs études, maisse sont orientés, à leur issue vers des pratiques oùils n'avaient pas a exercer ». D'où le choix, pourl'un, d'une carrière dans l'industrie pharmaceu-tique, ou encore « le père de cette copine, qui lui,est devenu biologiste toute sa vie durant alors qu'ilavait pourtant son diplôme de médecine ».

souvient encore (Zire témoignage p. 12). Maisaussi pour le Dr Michel Kopp.

« Le premier mon, c'est toujours un peu spé-cial », reconnaît volontiers le généraliste d'Ill-kirch-Graffenstaden. Ce médecin alsacien a com-mencé ces études de médecine en 1974 et les aterminées en 1982. Huit ans de formation durantlesquelles « la question du généraliste face à lamort n'avait jamais été abordée ». Autant direque le Dr Kopp n'était pas vraiment préparélorsqu'il doit rédiger son tout premier certificatde décès pour « une vieille dame pendue. Maisje n'étais que remplaçant, je ne la connaissaispas », tempère aussitôt le Dr Kopp, qui depuis, apu apprécier la puissance de la réaction émotion-nelle que peut traverser un généraliste confrontéà la mort d'un patient « qu'il suit depuis de nom-breuses années ».

Aujourd'hui, Michel Kopp distingue deux casde figures essentiels. Soit il s'agit d'un décèsauquel on ne s'attend pas. Et la première réac-tion du praticien est celle de la culpabilité.« Mince, qu 'est-ce quej 'ai raté Ai-je bien dosé soncholestérol ? N'aurais-je pas dû l'envoyer plus tôt

Premier certificat de décèsEn revanche, pour celles et ceux qui ont décidéde pratiquer la médecine générale, le véritablecontact avec la mort d'un patient dans le cadrede leur métier peut parfois intervenir très tôt,dans le cadre d'une activité de remplacement.Dans les Vosges, cela été le cas il y a vingt-cinqans pour le Dr Marie-François Gérard, qui s'en

« L'annonce ne s'improvise pas »« Dans le cadre de mes activités de maître destage, on a des TD de cas cliniques pour lesétudiants sur l'annonce d'un pronostic fatal à unde ses patients; ce que j'appelle, « la mauvaisenouvelle ». Une chose est certaine, elle nes'improvise pas. Le médecin doit y être préparé.Cela passe par une réflexion aux termes que

l'on va employer, à une vraie connaissance du dossier du malade,mais aussi par une attention à des détails qui peuvent semblerplus triviaux. Comme de s'assurer qu'on n'est pas coincépar le temps, bref, ne pas y aller entre deux patients. Ce sontdes infos pratiques que je n'avais pas de mon temps, et je pensequ'elles peuvent rendre un vrai service aux étudiants. »OR DOMINIQUE DREUX, médecin généraliste à Igny (Essonne).

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chez le cardiologue ? » Soit il s'agit d'un patienten fin de vie que le médecin accompagne jusqu'àla fin. « Là, la prise en charge peut se révéler vrai-ment gratifiante pour peu qu'on y parvienne"bien" », assure le généraliste alsacien.

Une réflexion qui rappelle le vécu d'une di-zaine de médecins généralistes bretons interro-gés sur le sujet par le Pr Gwenola Levasseur. Dansle cadre d'une étude du département de méde-cine générale de l'université de Rennes menéeen 2008 (voir encadré ci-dessous), cette généra-liste universitaire concluait que « les médecinsperçoivent avec beaucoup d'acuité l'importancede l'accompagnement de leur patient et celui de

Face à un décèsinattendu, lapremière réactiondu médecin estsouvent cellede la culpabilité.

la famille. Ils considèrent que la gestion du deuilfait partie de leur travail mais bénéficient poureux-mêmes de peu de soutien en ces circons-tances ».

Réalités statistiquesCe qui ne les a pas empêchés, chacun à sa manière,de développer leurs propres solutions pour appri-voiser ce face-à-face avec la mort. « C'est logique,même naturel », répond ainsi le Dr Dominique Hé-rault, qui exerce à Renazé (Mayenne). Chiffres àl'appui. « Les taux de décès par an sont environde 50 morts par commune de 3 000 habitants.Et on évalue la clientèle d'un généraliste »

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» à quelque 1000 patients. Chaque année, unequinzaine de mes patients meurent, mais lesconditions de décès sont bien sûr très variables. »

De la mort violente, la nuit, « pour laquelleon appelle bien sûr le généraliste de garde et pasle Samu ». À l'accompagnement du patient enfin de vie. Sur le premier volet, le Dr Hérault alui aussi son premier certificat de décès en mé-moire. « Bon, là, la mort était évidente, mais c'estbête, je me suis rappelé mes cours de médecine lé-gale et le coup de la buée sur le miroir. On placeune glace devant la bouche de la personne, s'il ya de la buée, cela signifie que le patient respire.Ce qui, en définitive, est plutôt stupide en pra-tique. Où trouver un miroir à la bonne taille, enpleine nuit, dans une maison inconnue ? L'exa-men du corps est évidemment la chose à faire. »Un conseil que martèle également, mais pourd'autres raisons, le vice-président de la sectionéthique et déontologie du conseil de l'Ordre, leDr François Stéfani (voir entretien ci-contre).

Enterrements : y aller ou pas ?Reste que le Dr Hérault n'a pas développé, envingt ans d'exercice dans sa commune de Renazéqu'une expertise en matière de certificat de dé-cès. « J'ai la chance de travailler en groupe. Celaaide parfois pour échanger lorsqu'on se trouve soi-même vraiment affecté par la mort d'un patientdont on se sentait proche. Mais nous avons aussiun hôpital local à Renazé. Lorsque nous avionsencore un funérarium, qui représentait tout demême 11 % des entrées à l'hôpital, si je puis dire,faute d'un meilleur terme, cette sorte de rite depassage offrait un moment de repos, une occasionpour la famille de commencer son deuil d'un corpsqui était à sa juste place. Pour ma part, le faitde travailler en unité de soins palliatifs au seinde l'hôpital m'a permis de trouver un équilibredans l'accompagnement du patient et de sesproches, jusqu'à l'issue fatale. Mais, ensuite, jen'interviens plus. Par exemple je ne vais jamais

« Le fait detravailler en unitéde soins palliatifsau sein del'hôpital m'apermis de trouverun équilibre dansl'accompagnementdu patient etde ses proches,jusqu'à l'issuefatale. »DR DOMINIQUE HÉRAULT,médecin généraliste à Renazé(Mayenne)

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à l'inhumation du corps d'un patient. J'aurais lesentiment de passer de la proximité an surinves-tissement », conclut le Dr Hérault.

Un principe que ne partage pas du tout leDr Jean-Yves Schlienger. Ce médecin généraliste,installé à proximité de Reims, assiste quant à lui,aux enterrements « pratiquement systématique-ment ». Sa manière personnelle d'accompagnerses malades jusqu'au bout. Et qui lui a permis deconstater une modification des comportementsfamiliaux face au décès d'un de leur proche. « Au-jourd'hui, on cherche à se débarrasser du corpsle plus vite possible. Le temps des veillées funèbresappartient à un autre âge. Désormais, on appelle,de préférence, le médecin de famille, mais sinon lemédecin de garde pour qu'il rédige le certificatde décès et, ensuite, le conseiller municipal chargéde délivrer l'autorisation de retrait et de trans-fert du corps par les pompes funèbres. »

Quelle attitude adopte le généraliste de Cor-micy face à cette évolution? « Lorsque je suis degarde, je conseille aux familles d'attendre le lende-main pour contacter leur médecin traitant, c'estune démarche, je crois, importante. Sinon, dans unautre registre, celui de l'accompagnement long d'unpatient en fin de vie, j'ai observé en vingt ans desréactions qui varient selon les familles bien sûr,mais trois grandes tendances sont constantes. Aveccertaines, les tiens sont renforcés. D'autres s'éloi-gnent un temps pour revenir ensuite. Enfin, cer-tains patients ont simplement changé de généra-liste. Je crois que dans ce cas nous devenons d'unecertaine façon l'incarnation de la médecine danssa faiblesse, dans sa dimension humaine. » Avecà l'arrivée, un sentiment d'injustice vécu par lepraticien ? « Les médecins généralistes dans lescampagnes sont toujours plus ou moins solitaires,avec le temps, on accepte pas mal de choses », diag-nostique le Dr Schlienger. De la part de ses pa-tients. Mais pas nécessairement de ses confrères.

L'important, c'est être informéAinsi la majorité des généralistes que nous avonsinterrogés, (et que nous n'avons pu tous citer ici)

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formulent tous le même grief. Il est fondamen-tal, dans le cadre du suivi des patients atteints depathologies lourdes, que le médecin traitant aitun retour à temps de la part des spécialistes, li-béraux comme hospitaliers. Le médecin généra-liste juge insupportable d'apprendre le décès d'unpatient au détour d'une visite à un membre desa famille. Et la plupart soulignent qu'il est trèsdifficile d'être face à un patient atteint d'une pa-thologie grave, sans savoir ce que lui a dit au préa-lable le spécialiste auquel le médecin traitant l'aadressé. Il faut dire qu'il y a eu une véritable in-version de tendance en matière d'annonce au pa-tient. Et le médecin traitant est impliqué plustôt dans le processus des soins palliatifs. Une évo-lution que le Dr Kopp fait remonter aux années1980 et à l'apparition « du sida, bien plus qu'àla loi Kouchner de 2002 sur le droit des malades.Désormais, le patient est au centre, on lui doit lavérité du diagnostic et c'est ensuite lui qui décideà qui on doit dire ou non sa maladie ».

La question de l'euthanasiePour le généraliste l'accompagnement de la finde vie en est-il facilité par cette émancipation dupatient ? Sans doute. Mais, selon le Dr Kopf, cettenouvelle donne « soulève aussi en filigrane la

n'apprécie guèred'apprendrele décès d'un

patient au détourd'une visite

à un membrede sa famille.

question de l'euthanasie. Malgré le progrès dessoins palliatifs, il arrive qu'on nous demanded'augmenter la dose de la.pompe à morphine. EnFrance, le généraliste reste encore très seul par rap-port à ce problème », poursuit le praticien alsa-cien. Une réalité que ne conteste pas le respon-sable de la section éthique et déontologie del'Ordre, le Dr Stefani (lire entretien ci-dessous),mais qui préfère renvoyer sur un meilleur usagede la sédation anxiolytique...

Une chose est sûre aujourd'hui, la mort nefait pas recette auprès des carabins. Depuis 2004,un cours sur l'approche du médecin face au dé-cès d'un patient et du deuil des familles existepourtant en fac. Mais, « à cet âge-là, le sujet leurapparaît trop éloigné, en plus ça risque peu detomber aux ECN », diagnostique le Pr Pierre-Louis-Druais, professeur de médecine généraleà Paris Ouest. « Et, pourtant, insiste le présidentdu CNGE, il existe une sémiologie du deuil qu'ilest nécessaire de connaître. Elle facilite grande-ment la vie du praticien et de la famille du pa-tient décédé. » Et qui évite « les cas encore réels,mais plus fréquents dans les grandes villes oùle généraliste informe son patient atteint d'uncancer qu'il ne pourra pas le suivre faute detemps...» m

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VU D'ILLE-ET-VILAINE GOMMENT SE SENTIR MOINS SEUL

Ils sont dix généralistes d'Ille-et-Vilaine, hommes etfemmes à avoir accepté de participer, en juin et juillet2008, à l'enquête du Pr Gwenola Levasseur et duDr Martine Ladevèze*. Premier enseignement retenueparles auteurs, deux généralistes rennaises :« Les médecins s'expriment volontiers sur la façon dont ilsuiuent la mort de leurs patients » et « les émotions expriméessont contrastées », même si le sentiment de tristesseprédomine. L'incompréhension ou la surprise l'emportenten revanche lorsque le décès est brutal.Sentiment de culpabilité Quel que soit le lieu d'exercice dupraticien (rural, semi-rural ou urbain), le sentiment deculpabilité est présent dans la plupart des discours.Notamment dans le cas d'un décès, plutôt brutal « survenuaprès un changement de thérapeutique. Le mythe de la médecinetoute puissante se brise et blesse le médecin », analyse l'étude.Le fait de n'avoir pas été présent au moment du décès peutégalement mettre le médecin mal à l'aise. Un signe, selonles auteurs qui « soulève l'ambiguïté du métier de médecin où ledévouement est de mise mais ne peut être permanent ».Evidemment, si le vécu du praticien varie beaucoup enfonction des circonstances du décès et des liens nouésavec le patient et sa famille, le caractère attendu ou non

de la mort revêt lui aussi une extrême importance.Dans la mesure où, dans le premier cas, « le rôletechnique et thérapeutique du praticien s'efface pour laisserplace à l'accompagnement ».Préparés? Les médecins sont-ils vraiment préparés à tenirce rôle finalement plus social que médical ? A en croire telgénéraliste qui explique sa technique de mise à distance parl'établissement de barrières horaires strictes, tous ne le sontpas. L'étude revient aussi sur certaines idées reçues. Commele fait qu'être médecin protégerait les praticiens d'une crainteface à leur propre mort, qui n'apparaît pas vraiment fondée.Reste qu'une constante se dégage de cette enquête. Sil'apprentissage autodidacte de la formation desgénéralistes basée sur leurs expériences à la fin de vie« semble incontournable », disposer de clés pour mieuxcomprendre « certaines conceptions de la mort d'un point devue socioculturel ou de bases de psychologies indispensables àl'accompagnement au deuil » leur permettraient de trouverplus aisément la bonne distance. Et, peut-être, d'êtreeux-mêmes moins seuls, « sans refuge émotionnel », faceau décès de certains de leurs patients.*« Le médecin généraliste et la mort de ses patients ».Pratiques et Organisation des Soins, janvier-mars 2010.

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« Une dose d'affectnon négligeable »« Je me souviens surtout de ces corps préparés,nus, froids et de l'odeur de formol qui allaient depair avec nos premières séances de dissection.

Rien à voir avec la réalité de la mort d'un patient qu'on a suiviplusieurs années. Idem pour nos cours en médico-légal où on nousexpliquait l'évolution d'un corps défunt : les marbrures, la pâleur...tout ça c'est la mort scientifique. C'est important à savoir, mais cen'est qu'un aspect. Dans la vraie vie, il y a une dose d'affect nonnégligeable, mais aussi parfois, le sentiment d'avoir emmené sonpatient jusqu'au bout. De l'avoir conduit au repos. J'interviens aussicomme coordonateur en maison de retraite ; dans ma patientèle, jepense avoir à assurer un décès par mois. »DR VINCENT HÉLIS, médecin généraliste à Frontenay Rohan-Rohan peux-Sèvres)

« Un gosse de 24 ans »« Je pense que nous avons tous en tête la mortqui nous a marqués, la première, pas forcémenten terme chronologique, mais celle qui restegravée. En ce qui me concerne, c'était un accidentde la route. Un gosse de mon âge, 24 ans, et qui

avait le même nom de famille que moi. Ga m'est d'autant plusresté que le policier m'a demandé de procéder à une ponctionintra-thoracique pour vérifier le taux d'alcoolémie. Bien sûr, avec lapratique, on apprend la distanciation, mais selon le degré deproximité, la mort d'un patient reste parfois difficile. Pour autant,dans le cadre du suivi des maladies chroniques ou des soinspalliatifs, le fait de les amener à la délivrance est une satisfaction. »DR MARIE-FRANCE GÉRARD, médecin généraliste à Vicherey (Vosges)

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QUESTIONS AU DR FRANÇOIS STEFANI

Que prévoit le code déontologie pour aider le médecin faceà la mort de ses patients?> La réalité du vécu des médecins face à la mort est prévueà travers l'article 38 qui dit que le médecin doitaccompagner ses malades jusqu'à la mort. À traversl'article 37 qui prévoit le soulagement des douleurs et quiinterdit l'acharnement thérapeutique, ce qu'on appellel'obstination déraisonnable. Et aussi en ce qui concernel'annonce à travers l'article 35. Le médecin peut cacher unpronostic fatal à son patient mais il doit, dans la mesure oùce dernier ne s'y est pas opposé, en informer les prochespour l'aider dans le suivi de ce patient jusqu'à la mort.La loi Kouchner ne fait-elle pas obligation d'information?Le généraliste qui ne le fait pas ne risque aucune sanction?> Non justement, les termes de la loi Kouchner reprennentceux de l'article 35, c'est-à-dire que le médecin peut, dansun esprit humanitaire cacher un pronostic fatal. Si on doitdonner tous les éléments d'une information claire loyale etcompréhensible, jusqu'à quel point peut-on dire à unpatient: «Vous êtes condamné» ? Je dirais que c'est un peu

une question de feeling entre le médecin et sonpatient. Il y aura sans doute un moment

où on sera amené à le dire, mais ce n'estpas obligatoire. Sauf, bien sûr, si lepatient le demande expressément.Quels sont les conseils de l'Ordre en

matière de rédaction de certificat dedécès 7

>Le certificat de décès est un acte

H On n'est pasobligé d'annoncerun pronostic fatal »

administratif, mais aussi un acte d'état civil important,qui met vraiment enjeu la responsabilité du médecin. Ilfaut donc qu'il fasse très attention à ce qu'il écrit. Quandon ne connaît pas le patient, il est impératif de faire unexamen du corps. Et, surtout, ne pas écrire ce qu'on ne sait

pas. Le diagnostic post-mortem quand on n'a pasde suspicion d'un véritableobstacle médico-légal àl'inhumation est compliqué,mais faire un diagnostic post-

mortem et aller jusqu'à une demande d'autopsie est trèsdifficile vis-à-vis de la famille.Que doit faire un généraliste face à une demanded'euthanasie?>La position du conseil de l'Ordre est claire. On ne peut pasrépondre à la demande d'euthanasie d'un patient par uneeuthanasie véritable. D'ailleurs, les demandesd'euthanasie, qui sont une réalité, restent relativementrares et, sans doute, ne sait-on pas encore suffisammentmanier les thérapeutiques sédations anxiolytiques. Le jouroù un médecin est conduit à une euthanasie, il seraéventuellement amené à s'en expliquer et devra présenterdes arguments pour démontrer qu'il ne pouvait pasfaire autrement, qu'il était dans ce qu'on appelle un étatde nécessité. Mais je rappelle que la demanded'euthanasie est le plus souvent non pas unerequête de fin de vie, mais une demande de soulagementet d'accompagnement.'Médecin généraliste et vice-président de la section éthiqueet déontologie du Cnom.

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L'AGENDAVendredi

8avril

Salon de la mortau Carrousel du Louvreà Paris. Jusqu'au 10.

Fin de la discussion de laloi bioéthique au Sénat

Lundi

avrilVe Journée européennedes droits des patients.

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Mardi12avril

Journée mondiale de lamaladie de Parkinson.

Discussion de laproposition de loi Fourcadesur la révision de HPST àl'Assemblée nationale.

Mercredi13avril

Journée sur «Rythmesbiologiques et cancers »organisée par Flnserm.À Paris, GH Pitié-Salpétrière.

Jeudi

avrilColloque de la FHF «Violence et Prévention ».

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LE JOURNAL DU DIMANCHE EDITION SAMEDI149 RUE ANATOLE FRANCE92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00

18 JUIL 10Hebdomadaire Paris

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Un schizophrène tue son pèredans l'Yonne• Un homme de 32 ans, qui s'estpresente comme schizophrène, aavoue avoir tue son pere d uncoup de fusil hier dans un villagede l'Yonne Cet homme, dont lesvêtements étaient taches de sanga indique avoir arrête depuisquinze jours le traitement qu'ilprenait pour se soigner

Un membre présumé d'un gangcorse écroué à Marseille• Fiche au grand banditisme, Dominique Costa a ete mis en examen hier a Marseille pour blanchiment, extorsion de fonds, abusde biens sociaux et travail dissimule, et a ete ecroue II est soupçonne de liens avec le gang corsede la Brise de mer

Longue vie au jeuneSalon de la mort• Un Salon de la mort, ouvertpour la premiere fois au grandpublic en France et reunissantles professionnels du secteur, vase tenir du 8 au 10 avril 2011 aParis

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Le Salon de la mort

Le deuil d'un tabouUn ensemble de prestations ante-mortem, mortem etpost-mortem pour briser un déni de réalité

Salon de la voiture de course au Grand-Palais, Salon du Livre, Expo langues, laHAC,Musicora, le Salon nautique sansoublier Marjolaine, Rétromobile ou leSalon du patrimoine culturel : à 84 ans,Jean-Pierre Jouët est un entrepreneurau bilan flatteur, ayant collectionné lessuccès en déclinant pour le grand pu-blic bien des passions de l'art de vivre.Sous forme de vastes manifestationssusceptibles de drainer l'intérêt demoult visiteurs dont il plaide avecconviction les atouts à l'heure de la dé-matérialisation des contacts et des vi-sites virtuelles. "Créer un événementpourréunirunepmfession etfavoriserdescontacts d'affaires avec d'éventuelsclients, sans oublier les rencontres entreexposants qui ne se connaissent pas, per-met de susciter des temps forts et utiles

pour nombre d'activités." Au fil dutemps, il a donc cédé à de grands orga-nisateurs ses multiples créations pouren créer d'autres, toujours aussi atta-ché au concept de ces rencontres éphé-mères. "Aujourd'hui,onnes'occupeplusdesdients. On a transformélessalonsenproduits financiers et cela a tué tout lereste, constate sa complice Jessie Wes-tenholz qui codirige leur organisation.Réunir des professionnels autour d'unévénement leur permettant de nouerdes contacts avec des prospects faitavancer la machine économiquecomme les échanges entre exposants. Lesalon demeure un média très puissantà l'heure des rencontres virtuelles et del'Internet."Leur petite structure n'est pas in-erte...

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Le Salon de la mort

Le deuil d'un tabouUn ensemble de prestations ante-mortem, mortem et post-mortem pour briser un déni de réalité

Jean-Pierre Jouët, créateur du Salon de la mort : "Nous sommes dans une sociétédans laquelle on ne voudrait ni vieillir ni mourir et où la disparition d'un procheest le plus souvent refoulée hors du champ social..."

Salon de la voiture de course auGrand Palais, Salon du Livre, Expolangues, la FIAC, Musicora, le Salonnautique sans oublier Marjolaine,Rétromobile ou le Salon du patri-moine culturel : à 84 ans, Jean-pierre Jouët est un entrepreneur aubilan flatteur, ayant collectionné lessuccès en déclinant pour le grandpublic bien des passions de l'art devivre. Sous forme de vastes mani-festations susceptibles de drainerl'intérêt de moult visiteurs dont ilplaide avec conviction les atouts àl'heure de la dématérialisation des

contacts et des visi-tes virtuelles. "Créerun événement pourréunir une professionet favoriser descontacts d'affairesavec d'éventuels clients, sans oublierles rencontres entre exposants qui nese connaissent pas, permet de susciterdes temps forts et utiles pour nombred'activités." Au fil du temps, il a donccédé à de grands organisateurs sesmultiples créations pour en créerd'autres, toujours aussi attaché auconcept de ces rencontres éphémè-

res. "Aujourd'hui, on ne s'occupe plusdes clients. On a transformé les salonsen produits financiers et cela a tuétout le reste, constate sa compliceJessie Westenholz qui codirige leurorganisation. Réunir des profession-nels autour d'un événement leur per-mettant de nouer des contacts avec desprospects f ait avancer la machine éco-nomique comme les échanges entre ex-posants. Le salon demeure un médiatrès puissant à l'heure des rencontresvirtuelles et de l'Internet."

Un salon pour briser un tabou

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On assume actuellement si peu la mort,le déni est si grand que le deuila totalement disparu des usages

Leur petite structure n'est pas in-erte. Tellement vivante qu'elle vas'attaquer dans les prochaines se-maines au rude tabou de la mort enlui dédiant un salon. Tout le mondenous a déconseillé ce thème en nous as-surant que personne ne viendrait aucarrousel du Louvre du 8 au 10 avrilprochain", raconte son initiatrice,bien consciente que cette fois-là, lapartie serait moins facile que pourles séduisantes passions du public.Quelle rupture ! S'attaquer bruta-lement au déni de deuil, non-ditétouffant qui dans notre société faitque la mort est le plus souvent oc-cultée, n'effraie pas ces organisa-teurs. "Une idée hardie etpassionnante, un secteur économiqued'une ampleur insoupçonnée. Il fautdémythifier le sujet, inviter à envisa-ger un moment qu'il vaut mieux pré-parer", s'enthousiasme l'un dessupporters de cette manifestationparmi lesquels on peut noter Mariede Hennezel, Françoise Nyssen, édi-trice Actes Sud, Marc-Olivier Dupin,le directeur de France Musique,l'architecte Patrick Bouchain etquèlques autres personnalitésayant décidé de soutenir le Salon dela mort.

Une crémationpour s'inscrire dans la tendanceOn assume actuellement si peu lamort, le déni est si grand que ledeuil a totalement disparu des usa-ges. "Nous sommes dans une sociétédans laquelle on ne veut ni vieillir nimourir et où la disparition d'un pro-che est le plus souvent refoulée hors duchamp social...", observe Jean-pierre Jouët. Et pourtant, des ten-dances bien vivantes animent lepanorama funéraire qui enregistre

chaque année le décès de550 000 Français. Un tiers d'entreeux choisissent la crémation - sur-tout n'employez jamais le terme "in-cinération" réserve aux ordures -mais cette dernière fait de plus enplus d'adeptes puisqu'il est prévuque dans vingt ans, inhumation etcrémation seront à part égale. AuDanemark, la crémation concerne80 % des décès et 90 % au Japon.Premier du genre au monde, ce Sa-lon de la mort veut, selon ses initia-teurs, préparer le grand public à ce"passage" en lui présentant un en-semble de prestations ante-mortem,mortem et post-mortem pour aiderenfin à briser ce silence, à vaincreles peurs existentielles, selon un slo-gan qui en dit long sur ses inten-tions : "Parler de la mort pour mieuxvivre." "Nous devons retrouver, explo-rer tous les sens de cette issue inéluc-table, de cette réalité qui traversetoutes les existences", explique Jean-pierre Jouët. Alors, dans le carrou-sel du Louvre, tous les acteurs dumonde de la mort et autres interve-nants du secteur - une centained'exposants - vont "interpeller legrand public -25 000 visiteurs sontattendus - et l'intéresser à sa propre fi-nitude", selon l'expression du doc-teur Régis Aubry, président del'Observatoire national de la fin devie. Une vingtaine de tables rondeset de débats animés par des expertstraiteront des multiples aspectspsychologiques, philosophiques,spirituels et matériels de la mort,tandis que plusieurs expositionsdonneront aussi une dimension cul-turelle à cette manifestation dont ladominante commerciale n'est pourautant pas occultée.

Un death plannerpour les moindres détailsSans oublier des aspects autrementplus pratiques et opérationnels :"Souvent lamon vous prend de court.R f ant tout régler en 3 jours alors quevous êtes débordé par les émotions etn'avez pas tous vos moyens pour pren-dre les bonnes décisions." Alors, parmi

les stands, le visiteurcurieux des solutionspourra découvrir lesprestations d'un"death planner", cenouveau métier per-

mettant de confier à un profession-nel-conseil les moindres détailsd'un rituel incontournable que per-sonne n'affronte volontiers. Aquèlques pas du "bar de la veuve",on y trouvera des urnes funéraires -signe des temps, en sel et donc bio-dégradables - mais aussi des écri-vains publics afin d'aider lamémoire à lutter contre l'oubli. En-fin, y seront pour la première fois ré-unis un grand nombred'associations ainsi que d'acteursdu monde médical, culturel et fu-néraire afin de donner de la visibi-lité à des offres dont on voudrait leplus souvent se tenir éloigné. S'in-former sur des choix que l'on veutles plus lointains possibles, prépa-rer les étapes, anticiper les in-dispensables décisions. Assureurs,entreprises de pompes funèbres etautres métiers du funéraire vontdonc découvrir des clients qui dansces circonstances ne décident pasdans l'émotion et l'urgence. Rup-ture aussi avec leurs pratiques ha-bituelles.

[email protected]

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COLLECTIVITES TERRITORIALES

La gestion des cimetières• VDernières demeures

Les crémations et les demandes confessionnelles modifient la donne

- La complexitéde la reprise d'emplacements

- La nouvelle donne de la crémation- La hausse de la demande confessionnelle- Le flou juridiquedu regroupement communautaire

Inhumation, crémation, ossuaire, espace cinéraire, colombarium, concessions temporaires etperpétuelles, carrés confessionnels.Responsables de la gestion des cimetières, les maires doivent faire face à deux en-jeux majeurs : la place physique et la place de la religion. L'augmentation du nom-bre de morts se heurte à un espace funéraire souvent inextensible, obligeant lesélus à reprendre, sous conditions, les concessions abandonnées. Certes le recourscroissant à la crémation résout une partie du problème, mais il oblige les cime-tières à s'équiper en conséquence. D'autant que par ailleurs, la question religieusea, elle, repris de la vigueur - musulmans et juifs notamment souhaitant l'établis-sement de carrés confessionnels au sein de l'espace laïc du cimetière.

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Affaires publiquesPar Thomas Lestavel

D'après l'article L2213-8 duCode général des collectivitésterritoriales, "le maire assure lapolice des funérailles et des ci-

metières". Sa mission première dans ce cadreest d'entretenir les cimetières et de garantirune place suffisante pour accueillir les nou-veaux défunts. Plus simple à dire qu'à réali-ser. L'allocation des places aux familles se faità travers un système de concessions, qui peu-vent être perpétuelles ou temporaires (d'unedurée minimale de cinq ans, en généraltrente ans, renouvelables). Le prix de cesconcessions est défini par la mairie, généra-lement en fonction de la durée, de l'empla-cement et de la taille. Pour les maires, lesconcessions temporaires présentent l'avan-tage de faire l'objet de renouvellements ré-guliers, ce qui permet de mettre à jour lesinformations relatives aux ayants droit. Etsurtout de reprendre et de réaffecter à d'au-tres familles les concessions temporaires nonrenouvelées.Le problème d'optimisation de l'espace estdevenu si complexe que des logiciels de ges-tion ont vu le jour. "Les communes déplus de3 000 habitants sont quasiment toutes dotéesd'un logiciel de ce type", explique ainsi Jean-Michel Delouard, le PDG et créateur de3D Ouest. En plus d'un appui pour les ges-tionnaires, "les familles et les entreprises depompes funèbres y trouvent un certain nombred'avantages. Elles ont un accès facile à l'infor-mation et gagnent du temps dans leurs démar-ches", assure-t-il. L'application développéepar sa société dispose ainsi d'une interfacequi permet aux particuliers, à partir du siteInternet de la ville, de rechercher un défuntet de localiser sa tombe sur le plan du cime-tière. Plus encore, la gestion des cimetièrespeut être privatisée, dans le cadre d'une dé-légation de service public. Toutefois, les com-munes ayant fait ce choix sont rares : parmi

elles on peut citer Issy-les-Moulineaux et As-nières (Hauts-de-Seine). Dans le cadre decette gestion spatiale, chaque commune doitégalement prendre en charge les obsèquesdes indigents et des personnes sans famille.

Jean-Michel Delouard, PDG de 30 Ouest : "Lescommunes de plus de 3 ooo habitants sontquasiment toutes dotées d'un logiciel de gestiondes cimetières."Des emplacements gratuits sont prévus à ceteffet, avec des concessions d'un minimum decinq ans. "En 2010, nous avons dépensé150 000 euros pour aménager les terres com-munes destinées aux personnes indigentes ousans famille, indique Maurice Rey, adjoint aumaire de Marseille en charge des opérationsfunéraires. Les caveaux sont individuels, parrespect pour la dignité de la personne."

La complexitéde la reprise d'emplacementsLe nombre de morts ne faisant qu'augmen-ter, la plupart des cimetières sont confrontéstôt ou tard à un manque de places. Comme àPessac, commune d'environ 60 000 habitantsprès de Bordeaux. "Notre cimetière, qui fait en-viron 5 hectares, approche la saturation, décritle maire Jean-Jacques Benoît. Son périmètreest contraint dans une zone urbaine. Or nous re-

Entretenir les cimetières et garantir une place suffisantepour accueillir les nouveaux défunts.

Plus simple à dire qu'à réaliser

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cevons chaque année une cinquantaine de de-mandes pour des nouvelles concessions " Lemaire vient donc d'engager une reflexion surles reprises de concessions a l'état d'abandon. Ses services ont identifie 400 conces-sions non renouvelées, sur un total de

l'ossuaire, ou procède a leur crémation, enfonction de la réglementation applicable Laprocédure est plus complexe pour les conces-sions perpétuelles • le Code général des collectivités territoriales impose un premierprocès verbal de constatation de l'état d'a-

Pour fournir davantage d'emplacements à prix modérés,la mairie a créé une "cathédrale du silence".

Un édifice de huit étages qui dispose de 15 000 places individuelles

5 500 emplacements "Nous sommes en tramde contacter les familles pour vérifier que cesemplacements peuvent être repris Dans les an-nées a venir, nous allons ensuite systématiser lesreprises, via une gestion informatique des emplacements, afin d'assurer qu 'il y a toujours uneoffre d'emplacements suffisante pour faire faceà la demande", explique-t-il Selon la taille descommunes, la nécessite des reprises deconcessions s'est fait sentir plus ou moins tôtA Lyon, cette démarche a été entreprise desles années 1970 "Nous procédons a environ600 reprises par an, note Céline Eyraud,

bandon, une recherche d'ayants droit pen-dant trois ans, puis un deuxième constat,enfin un arrête de reprise Une procédurelongue qui impose que l'état d'abandon soitavéré lichen sur la pierre, fer rouillé, stèletremblante Une fois démonte, le monumentest laisse a disposition dans le cimetière pendant un an, les ossements sont renfermesdans des reliquaires identifiés, à l'ossuaire.D'autres initiatives voient le jour, comme àMarseille ou, pour fournir davantage d'em-placements a prix modères, la mairie a créeune "cathédrale du silence" au cimetière

"Des concessions à perpétuité sont vendues 70 euros,ce qui est aberrant d'un point de vue économique.

Dans ce cas, ce sont les impôts qui financent les concessions...

responsable des services de concession et ré-glementation a la mairie de Lyon Nous n'a-vons plus de terrain disponible qui ne soit pasexploite Dans des cimetières très urbains, il estimpossible de s'étendre Le terrain "neuf "cor-respond a des concessions reprises " Commentprocède-t-on ? A défaut de renouvellementd'une concession temporaire, la mairie a lapossibilité de reprendre le terrain concède,deux ans après l'échéance Elle retire alors lemonument, exhume les corps et les dépose a

Saint-Pierre Un édifice de huit étages en bé-ton, esthétiquement contesté, qui dispose de15 000 places individuellesTous les mouvements doivent en outre repondre a une logique économique Concer-nant le prix des concessions, "à Lyon, ilsétaient historiquement très élevés et devenaientprohibitifs", explique Céline Eyraud "Nousavons stoppé l'augmentation des tanfs Pour at-teindre un certain équilibre financier, nousavons fait en sorte que le prix des concessionssoit en phase avec le coût des reprises de conces-sions Ufaut entre 500 et 600 euros pour enleveret détruire le monument, exhumer les corps, lesplacer dans un ossuaire On constate que danscertaines petites communes, des concessions aperpétuité sont vendues 70 euros, ce qui est aber-

Maurice Rey, adjoint au maire de Marseille :"En 2010, nous avons dépensé 150 ooo eurospour aménager les terres communes destinéesaux personnes indigentes ou sans famille."

rant d'un point de vue économique Danscecas,ce sont les impôts qui financent les conces-sions " Et l'idée de ne pas avoir une placedéfinitive dans le cimetière déplaît à certainsusagers, ce qui pousse des maires a octroyerdes concessions perpétuelles D'un autrecôte, certaines communes surenchérissentcar la demande est supérieure à l'offre plusieurs milliers d'euros dans certaines gran-des villes, dans le Midi, ou certains sitesenclavés comme des îles

La nouvelle donne de la crémationFace au manque de place, la crémation cons-titue une alternative intéressante a l'mhu-mation Cette pratique était fréquente dansl'Antiquité, avant d'être rejetee a l'appantion du christianisme II a fallu attendre la loidu 15 novembre 1887 pour que le choix dumode de sépulture redevienne ouvert. Depuis le 1er janvier 2008, toute commune deplus de 2 000 habitants doit disposer d'un co-

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Jean-Jacques Benoît, maire de Pessac : "Notrecimetière est contraint dans une zone urbaine."Il vient d'engager une réflexion sur les reprisesde concessions à l'état d'abandon.

lumbarium ou équipement cinéraire, situé àl'intérieur de son cimetière. L'ordonnancegouvernementale du 29 juillet 2005 prévoitque les sites cinéraires pourront être créés etgérés par les communes ou les établisse-ments publics de coopération intercommu-nale, directement ou par voie de gestiondéléguée. Deux tiers des crématoriums sontactuellement gérés par des entreprises pri-vées, via des contrats de délégation de ser-vice public, d'une durée de 15 à 30 ans.Rejetée hier, la crémation connaît aujourd'-hui une faveur grandissante. "D'après nosstatistiques, environ 32 % des décès environdonnent lieu à une crémation, contre moins deI % en 1979", indique Jean Ruellan, direc-teur des relations publiques chez OGF, unopérateur privé qui gère 46 des 137 crémato-riums de France (il y en avait 9 il y a 30 ans)."D'après un sondage de 2010,53 % des Françaissouhaitent être incinérés à leur mort. Au vu dece qui s'est passé dans les pays voisins, et des sou-

haits actuellement indiqués dans les contratsd'obsèques, nous pensons que d'ici une dizained'années il y aura autant de crémations qued'inhumations." En termes de coût pour lesfamilles, "il faut payer le transfert au funéra-rium, les soins, la crémation, l'urne. S'il n'y apas de lieu de souvenir, on économise toutefois,par rapporta l'inhumation, le prix de la conces-sion et du creusement."La crémation modifie la structure des cime-tières et les signes de souvenir : "Nous propo-

sons par exemple des rosiers crémation,explique Céline Eyraud de la mairie de Lyon.Ce sont des rosiers attribués pour quinze ans,aux pieds desquels on dépose une urne cinérairebiodégradable, avec la possibilité d'identifier lenom du défunt. Nous avons également construitun jardin de la mémoire sur un ancien terrainde 160 places, où on peut disperser des cendres.C'est un lieu aménagé où chacun peut trouverson lieu de recueillement."

La hausse de la demandeconfessionnelleSi le problème de l'espace est souvent com-plexe, la présence de plus en plus marquéede revendications d'ordre confessionnel nesimplifie pas la tâche des municipalités. Dansde nombreux cimetières français, chaque re-ligion dispose de son espace. La ville de Nan-tes possède par exemple un carré Israélite de

108 concessions et un carré musulman de144 concessions. C'est le maire qui décide ounon d'accepter les regroupements de tombesde défunts d'une même religion. "L'augmen-tation de la demande est constante, les musul-mans souhaitent de plus en plus être enterrés enFrance", note Rachid Hamoudi, membre duConseil régional du culte musulman du Nord-

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Pas-de-Calais. "Les immigrants de la premièregénération souhaitaient être rapatriés à leurmort, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. Orla tradition musulmane comporte un ritueld'inhumation et de visite des morts. Pour prier,les musulmans vont à la mosquée et les chré-tiens à l'église. De même, dans les cimetières ilest préférable que chaque religion ait son espacedéfini pour pratiquer sereinement son culte."Alternative potentielle à l'inhumation, la cré-mation est rarement choisie chez les musul-mans et les juifs. "Dans la tradition juive,l'intégrité du corps doit être préservée jusqu'àce qu 'il devienne poussière et retourne à la terre,explique ainsi le rabbin Aimé Atlan, direc-teur des affaires funéraires au Consistoire deParis. La crémation n'est pas concevable."A Lyon, "alors que les demandes d'inhumationsont en baisse constante du fait de la crémation,les demandes en carrés confessionnels ne cessentd'augmenter", précise Céline Eyraud. Lors-qu'une équation semble trouver une solution,un autre défi surgit. La mairie a donc mis enplace une convention avec le Conseil régio-nal du culte musulman au cimetière de laGuillotière, dans lequel les défunts de confes-sion musulmane sont regroupés. "Pour les mu-sulmans, il y a des contraintes sur la façond'inhumer, l'orientation de la sépulture, la ma-nière de remettre la terre. Ces desiderata ont étépris en compte en amont, lors de la création del'espace. Au départ les représentants du culte ve-naient quasiment systématiquement pour vé-rifier que cela était fait dans de bonnesconditions. Progressivement çaleur a semblé demoins en moins nécessaire. Par ailleurs, la re-prise de concession avec opposition à la créma-tion a été intégrée. Les musulmans tolèrent desexhumations au bout de trente ans. Les restessont alors déposes à l'ossuaire."La place accordée dans les carrés confes-sionnels est estimée trop petite dans certai-nes communes. "Dans les cimetières de LilleSud et de Roubaix, les carrés musulmans sont

saturés, déplore Rachid Hamoudi. Des enter-rements ont été réalisés sur les bordures ducarré, cela déborde sur les travées." Aimé Atlan,du Consistoire de Paris, met le doigt sur lemême phénomène dans des cimetièrescomme Pantin. D'après lui, environ 10 % desdéfunts de confession juive sont rapatriés enIsraël chaque année.Le flou juridiquedu regroupement communautaireUn des problèmes est que les carrés confes-sionnels sont des regroupements de fait, etnon de droit. Le principe de neutralité des ci-metières a été instauré par la loi du 14 no-vembre 1881, dite "sur la liberté desfunérailles". Les cimetières sont des lieux pu-blics civils, où toute marque de reconnais-sance des différentes confessions estprohibée dans les parties communes. Seulesles tombes peuvent faire apparaître des si-gnes particuliers. Toutefois rien n'empêchele maire, dans les faits, d'opérer des regrou-pements sur demande préalable du défuntou de sa famille. L'objectif est de concilier leprincipe de neutralité des parties communesdu cimetière et le principe de liberté decroyance individuelle.En 2008, une circulaire de Michèle Alliot-Ma-rie, alors ministère de l'Intérieur, a encouragéles maires à pratiquer ces regroupementsafin de répondre à la demande croissante.Cette circulaire faisait suite à un rapport deseptembre 2006 sur les relations des cultesavec les pouvoirs publics, présidée par Jean-Pierre Machelon, doyen de la faculté de droitParis-Descartes. "L'islam et le judaïsme atta-chent beaucoup de prix au regroupement com-munautaire des défunts, précise M. Machelon.Le regroupement de fait de sépultures, comme

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La crémation modifie la structure des cimetièreset les signes de souvenir

"Si la création de regroupements défait ne devait constituerqu'un trop fragile compromis, il vaudrait mieux privilégier

l'extension de cimetières privés"

Jean-Pierre Machelon, doyen de la faculté de droitParis-Descartes : "Le regroupement de fait desépultures de même confession, comme somme dedécisions individuelles, n'est pas prohibé par la loi."somme de décisions individuelles, n 'est pas pro-hibé par la loi. La décision appartient à la seuleautorité municipale, sous réserve de la préser-vation de la neutralité du cimetière, tant en cequi concerne l'aspect extérieur des parties pu-bliques, que la possibilité reconnue aux person-nes de toutes religions de s'y faire inhumer."Certains maires se sentant malgré tout mal àl'aise vis-à-vis de ce flou juridique, le rapportévoque l'hypothèse d'autoriser à nouveau lacréation ou l'extension de cimetières privés,interdites depuis une loi de 1881. M. Mache-lon insiste toutefois qu'il s'agirait d'une dé-cision de dernier recours. "Si, en raison derésistances locales ou de l'émergence d'uncontentieux trop abondant, la création de re-groupements défait ne devait constituer qu 'untrop fragile compromis, la commission, sou-cieuse de préserver le principe de laïcité, estimequ 'il vaudrait mieux, à tout prendre, privilégierl'extension de cimetières privés plutôt que d'im-poser aux maires l'aménagement de véritablesespaces confessionnels dans les cimetières com-munaux. Une privatisation d'un espace publiccomme un cimetière communal ne paraît pasacceptable." •

CHIFFRES REVELATEURS

La crémation en hausse

Selon les estimations de l'Insee, 545 ooo personnessont décédées en France en 2010, contre 548 500 en2009. Un tiers des défunts sont crématisés, deuxtiers sont inhumés. Cette pratique évolue fortement.D'après un sondage réalisé par l'Ifop pour le groupeOGF en octobre 2008, 51 % des personnes préfér-eraient être crématisées, contre 20 % en 1979.

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3 questions àJessie Westenholz, coprésidents du Salon de la Mort*

"Informer sur tous les aspects du décès : médicaux, économiques,juridiques, culturels et philosophiques"

Pourquoi un salon de la mort ?La mort est un sujet difficile, qu'on évite trop sou-vent. L'idée du salon est issue de l'expérience per-sonnelle de la perte de mon frère puis de ma mère,que j'ai accompagnée pendant les sept dernièresannées de sa vie. je me suis alors rendu comptequ'un décès entraîne un travail administratif très

dépasserons les 50 %. La loi oblige les villes deplus de 2 ooo habitants de disposer d'équipementscinéraires. Cette pratique entraîne des comporte-ments nouveaux. Une des sociétés qui expose auSalon de la mort, "les jardins de Mémoire", propo-se ainsi une alternative à la froideur d'un colomba-rium. Il s'agit d'un grand jardin, sur les rives du

"N'ous ne sommes pas assez préparés à cet événement.Le Salon de la mort est le premier salon grand public sur ce sujet"

lourd, et des démarches auprès de la mairie, despompes funèbres ou du crématorium, desbanques, des notaires, etc. Surtout, j'ai réalisé queje n'acceptais pas psychologiquement la diminu-tion physique due à la maladie. Lorsque ma mèrem'a dit un jour qu'elle se sentait prête à partir, quesa mort approchait, je n'ai pas voulu l'entendre.Nous ne sommes pas assez préparés à cet événe-ment. Le Salon de la mort est le premier salongrand public sur ce sujet. Il se propose d'informersur tous les aspects du décès : médicaux, écono-miques, juridiques, culturels et philosophiques.Seront présentes des entreprises de pompes funè-bres, des compagnies d'assurance, des associa-tions (aide au veuvage, don d'organes, etc.), desreprésentants publics et diverses sociétés de servi-ces. Des intervenants tiendront des conférences,par exemple le vénérable Dagpo Rimpotché quiabordera l'accompagnement aux mourants chezles Tibétains. Nous attendons 25 ooo personnespour cette première édition du salon.

Quelles conséquences a le développement dela crémation ?La crémation concerne déjà aujourd'hui la quasi-totalité des décès au Japon. Au Royaume-Uni, 60 %des cas. En France, d'ici quelques années, nous

Morbihan, dans lequel le client peut sélectionnerun arbre, au pied duquel sera enterrée, après samort, son urne funéraire.Mais la crémation pose certains problèmes,comme celui de la recherche ADN : doit-on analyserl'ADN systématiquement avant que le corps soitbrûlé ? Par ailleurs, on manque à l'heure actuellede cérémonies laïques lors des crémations.

A quoi ressemblera le cimetière de demain ?Les nouvelles technologies sont en train d'équiperles cimetières. A Béthune, dans le Nord, la mairie amis en place des bornes numériques qui permet-tent aux visiteurs de localiser facilement les tom-bes auxquelles ils souhaitent rendre visite. Celarend les visites plus pratiques et permet d'allégerle travail des employés municipaux. Au Japon, danscertains cimetières, les caveaux sont équipés d'uncode barre, grâce auquel on peut obtenir sur sontéléphone mobile des informations sur le défunt :son nom, sa biographie, parfois même un texte ouune vidéo réalisés par lui avant sa mort, samusique préféré, etc. Avec ce type d'innovations,chacun peut préparer sa mort et la personnaliser.

T.L* Les 8,9 et 10 avril au Carrousel du Louvre à Paris

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TendancesCrémation et cimetières paysagers

Le recours croissant à la crémation n'a pas étésans provoquer des changements majeurs.Législatifs tout d'abord. La loi du 19 décembre2008 précise que "les restes des personnesdécédées, y compris les cendres de celles dont lecorps a donné lieu à crémation, doivent être trai-tées avec respect, dignité et décence". En parti-culier, les cendres ne peuvent être fractionnées."Après la crémation d'un corps, l'urne (...) estremise à toute personne qui a qualité pour pour-voir aux funérailles." Les cendres sont ensuite,dans leur totalité, soit conservées dans l'urnesoit dispersées, dans un espace aménagé à cet

être social et un membre - fût-il anonyme - d'unecommunauté constituée." Aussi, la loi obligetoute commune de plus de 2 ooo habitants dedisposer "d'au moins un site cinéraire destiné àl'accueil des cendres et des personnes décédéesdont le corps a donné lieu à crémation". Le sitecinéraire comprend un espace destiné à ladispersion des cendres, dans lequel l'identité desdéfunts doit pouvoir être indiquée, ainsi qu'uncolombarium ou des espaces dédiés à l'inhuma-tion des urnes.Le développement de la crémation s'accompa-gne en outre d'un attrait des Français pour les

Le développement de la crémations'accompagne d'un attrait des français pour les cimetières paysagers

aux dépens du cimetière traditionnel

effet ou en pleine nature sauf sur les voiespubliques. Dans le cas où les cendres restentdans l'urne, celle-ci peut être au choix inhuméedans une sépulture ou déposée dans une case decolumbarium ou scellée sur un monument funé-raire à l'intérieur d'un cimetière ou d'un site. Letexte ne prévoit donc pas le cas où on conserve-rait l'urne dans une propriété privée. "La possibi-lité d'enterrer une urne dans une propriété privéen'allait pas sans poser des problèmes psycholo-giques avec la non-séparation de l'espace desvivants et des morts, fondement de nos sociétésoccidentales et matérielles", commente IsabelleDubois d'OGF dans la revue Etudes sur la mort."De plus, la nature même du cimetière est dou-blement importante : c'est un espace collectif etpublic. Or, la conservation d'une urne dans unepropriété ou un domicile privés contrevenaient àces deux principes, en privatisant totalement lesouvenir d'une personne, qui était néanmoins un

cimetières paysagers aux dépens du cimetièretraditionnel. A Lyon, Céline Eyraud, responsabledes services de concession et réglementation,évoque un projet d'aménagement de nouveauxespaces de colombariums. "Ceux-ci seront cons-truits avec une structure bois, qui s'intègre mieuxdans le paysage, avec une apparence moins froi-de que le marbre. Nous évitons la pierre à outran-ce comme ça a pu être le cas jusqu'à présent. "Isabelle Dubois décrit pour sa part un site ciné-raire fait "dans un mélange de minéral et devégétal, d'espaces collectifs et familiaux, de sym-boles contemporains et de monuments de factu-re classique". Ces nouvelles dernières demeuressont "un espace de promenade, de méditation etde recueillement. (...) Loin de l'austérité et dudépouillement, il évoque la sérénité d'un lieu depromenade qui l'éloigné de la tristesse et de ladouleur".

T.L.

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LE NOUVEL OBSERVATEUR TELE OBS10/12 PLACE DE LA BOURSE75081 PARIS CEDEX 02 - 01 44 88 34 34

07 AVRIL 11Hebdomadaire Paris

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SALON

Cadavres exquisLe Salon de la Mort vous

donne rendez-vous avec lesprofessionnels du businessdes obsèques Pompesfunèbres, mais aussitraiteurs pour la réceptionaprès l'enterrement,réseaux de soutien, d'aidepsychologique, prêt-à-porterpour les veuves Mortel leprogramme iDu 8 au 10 avril, Carrouseldu Louvre, 99, rue de Rivoli (1er)

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74 AVENUE DU MAINE75682 PARIS CEDEX 14 - 01 44 10 10 10

24 MARS 11Hebdomadaire Paris

OJD : 412044

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RITUEL Comment préparervos propres funérailles!Dans votre boîte mails, un messages'affiche : «Bonjour. UnNetgmmmedeVictor vous est adressé sur le site2day4ever.» Un courriel de Victor?Impossible : vous l'avez enterré voilàdeux semaines. Et pourtant, Victorvousabel et bien envoyé unmessage...post mortem, grâce à l'inventivité deStéphanie Belland, créatrice de ce siteInternet qui vous permet de stocker

Le nain de tombe au Salon de la mort.

des messages que vous n'avez pasvoulu transmettre de votre vivant etqui les enverra une fois que vous aurezdisparu. Les 2 ooo personnes qui onttesté le site l'ont utilisé pour faire partde regrets, révéler l'existence d'uneassurance-vie, aider à faire le deuil oudévoiler un secret.

2day4ever est le dernier-né des in-novateurs qui bousculent les appro-ches traditionnelles du décès et quifigureront en bonne place au Salon dela mort, qui se déroulera du 8 au i o avrilau Carrousel du Louvre, à Paris, àl'initiative des créateurs de la FI AC, duSalon du livre ou de Musicora. A côtédes inévitables assureurs ou entrepri-ses de pompes funèbres seront présentsdes soignants, des artistes et des cher-cheurs. Vous découvrirez qu'il estpossible de commander sur Internetdes urnes design, des médaillons danslesquels on glisse une pincée de cendresou des plaques funéraires lumineusesfonctionnant à l'énergie solaire. Desécrivains vous aideront même àrédigervotre oraison funèbre, ce qui devienttendance. Et si le cœur vous en dit, vouspourrez essayer un cercueil ou repartiravec votre crâne sous le bras grâce auprocédé mis au point par deux artistesqui réinterprètent version high-techles vanités du XVIIe siècle • AUX RAIOUIS

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24 RUE SAINT SABIN75011 PARIS - 01 42 44 16 16

13/19 AVR 11Hebdomadaire Paris

OJD : 35600

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la courbe

On va passerun super été grâceau nouveau disque

de Bon Iver"

J'ai passé mongode de la routeavec Rachida"

Le pantacourtqui revient avec

le soleil

Vitalic +Sexy Sushi

L'Eurovisioncette année, c'esten mode intégral'

Les casquettes5 panels

Schwarzeneggerde retour au ciné

"Cantal s'est faitrefouler du Quick

Bastille"François Mitterrand,

le retourNicola

Formichetti

"Salut, ArletteChabot, tu vasnous manquer

than, j'déconnel"

Au Jeu de paume, à partir du U mai,se tiendra la plus grosse exposition consacrée depuis quinze ans

cette artiste aux autoportraits surréalistes et fulgurantsLe cinéaste coréen présidera le jury de la Camera

'or du prochain Festival de Cannes, à partir dull maiLe premier Salon de la mort s'est tenu ce week-end a Paris

On pouvait, entre autres activités, creer un album de vie ,de son vivant, qui sera ouvert au moment du deces ou essayerun cercueil Mortel Trente secondes d un nouveaumorceau des B Boys, Make Some Noise, a fuite sur le netHot Sauce Committee Part ll, le nouvel album repousseà de multiples reprises, sortira bien le 3 mai 6. S et P. S.

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80/82 RUE DU CHEMIN VERT75011 PARIS - 01 43 38 37 32

02 NOV 10Hebdomadaire Paris

Surface approx. (cm²) : 123

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Le Salon de la Mortveut s'ouvrir au designCo-fondatrice de ce salon qui aura lieu en avril à Paris, JessieWestenholz nous confie son objectif d'accueillir des créateurs.

J'AIMERAIS avoir plus de designers. Le salon sera ouvert au design,''aux idées, à tout ce qui est artistique. Il doit être ouvert le pluspossible. Cest important», nous déclare Jessie Westenholz. Celle-ciprépare le lancement du «premier salon grand public au monde»dédié à la mort, aux «services ante mortem, /Dortem et post mor-tem». Le Salon de là Mort est prévu du 8 au 10 avril 2011 au Car-rousel du Louvre à Paris. Jessie Westenholz et Jean-Pierre Jouèt,les deux co-fondateurs de ce salon, ont une solide expérience dessalons. Ils ont fondé la FIAC, le Salon du Livre, Marjolaine, le SalonNautique, Rétromobile, Musicora, le Salon du Patrimoine Culturel.

LE futur Salon de la Mort ne sera pas un salon de pierrestombales. Même si les acteurs traditionnels (pompes funèbres,

assureurs...) figureront parmi les exposants. A côté des aspectsphilosophiques ou sociologiques, la composante artistique seratrès présente. Dans les comités de soutien et de pilotage ou parmiles conférenciers prévus on trouve les noms de François Barré(président d'Arc en Rêve), Patrick Bouchain et AlexandreChemetoff (architectes), Louis Dandre! (designer sonore)... LesSismo rééditeront leur opération «Vanités High Tech», présentéel'autre semaine au salon Chic Art Pair [Of 728] : les deux designersreproduisent (grâce au prototypage rapide) le crâne d'unepersonnalité à partir d'une IRM de sa tête. Un «parcours artistique»sera proposé aux visiteurs en partenariat avec les exposants, desgaleries et des artistes. Le salon pourrait susciter des événementsoff «dans tout Paris». C'est ce que souhaite Jessie Westenholz. Ellea déjà sollicité le Louvre pour qu'il organise un parcours sur lethème de la mort dans ses salles. La responsable du salon enappelle également aux designers et aux écoles de design pourqu'ils proposent des projets et n'exclut pas de monter despartenariats. Le salon a jusqu'à Noel pour se construire •

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03 JAN 11Hebdomadaire Paris

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2010 : Les stratégies des entreprises et des marquesWhirlpool recrute un directeur du design de Ford,Patrick Schiavone (691). Officiel en avril : le design dugroupe électroménager sera dirigé par un designerautomobile (707). Peugeot et Citroën. Jean-PierrePloué, directeur du style du groupe PSA PeugeotCitroën, sera seconde par deux directeurs du style :Gilles Vidal pour la marque Peugeot et Thierry Metrozpour Citroén (697,). Peugeot présente son «nouveauprojet de marque» avec une nouvelle identité visuelleet une nouvelle signature (692). La Défense confie lanouvelle identité visuelle de l'établissement public degestion du quartier d'affaires à 4uatre (692). Les com-pétitions non rémunérées de PSA Peugeot Citroënprovoquent des remous à l'ADC (693). Renault confieà l'Ircam la création du design sonore du véhiculeélectrique (693). Pepsi : le rebranding est évalué à 1,2milliard de dollars dans le monde (693). Le PS adopteune nouvelle identité visuelle conçue par 4uatre (693).Seb ferme son centre de design à La Défense (694).Malongo lance un concours dont le règlement prévoitla cession gratuite des droits (696). La direction réagitrapidement et modifie ce règlement (697). Carrefour :Philippe Picaud nous présente les chantiers de lanouvelle direction du design (700). Castorama se doted'un centre de design (700). Elipson crée un pôledesign (700). Renault : Anthony Lo devient patron dudesign extérieur (701). Arc International : Guillaumede Fougières, président du groupe, prône «le beau à laportée de tous» (702). Nissan ouvre un studio de d e s i g nà Pékin début 2011 (702). Oxylane (Decathlon) : 160professionnels, dont la quasi-totalité des 120 à 130designers intégrés, planchent sur «design etcultures»lors de la 7e convention design annuelle dudistributeur (704). GE Healthcare : «le design sedéveloppe», note François Lenfant, manager, GlobalProduct Design, Developed Markets (704). Seb recruteson nouveau directeur du design : Stéphane Thirouin,design manager de Facom (705). Oxylane choisit sonnouveau directeur du design : Arnauld Blanck, branddesign manager de Quechua (707). L'ex-patron dudesign de Whirlpool, Charles L. Jones, devient ChiefDesign Officer de Masco Corporation (marquesHansgrohe, Behr...) (707). General Motors ouvre unstudio de design avancé à Séoul (707). W Hotelsnouent un partenariat avec Design Miami/Basel (707).Garnier, Eco-emballages et B'Bath lancent unconcours de design dont le règlement est contestableen matière de cession de droits (708). La SNCF lanceun concours d'idées sur le TGV du futur : là encore, lerèglement prévoit une cession des droits (708).Saunier Duval intègre la fonction design (710).Monceau Fleurs lance un concours dont le règlement

est sujet à contestation (711). France Télécomsélectionne des agences et recrute des designers (711).Habitat : Theo Williams, directeur du design, présentela stratégie design de l'enseigne et révèle un projet denouvelle gamme (711). Mercedes-Benz Style est lanouvelle offre en design produit proposée par leconstructeur (711). Samsung cherche des designers(711). Greenpeace lance un concours pour dénaturerle logo de BP (712). Greenway est le nom de lapremière boutique dédiée à la mobilité en ville lancéepar Oxylane (712). Stanley Black&Decker rechercheson design manager Europe (713). La Poste enBelgique va se rebaptiser bpost avec Interbrand (715).Fujitsu dévoile sa nouvelle identité visuelle (715). MGinaugure son centre de design à Birmingham (715).Saab recrute Jason Castriota comme Design Director(7/5| La RATP consulte pour ses arrêts de bus etentrées de métro (717). The Body Shop nomme ScottCorbett International design director (777;. En 2009,81127 marques françaises ont été déposées à l'INPIcontre 73 956 en 2008 (717). Birambeau veut créerdavantage de produits «exclusifs», selon le responsabledéveloppement produits (717). Castorama recrutepour créer un centre de design d'une vingtaine demembres (718). Carrefour va se doter d'un centre dedesign. Un an après son entrée dans le groupe,Philippe Picaud, directeur du design, nous présente lesévolutions en cours (722;. La SNCF demande cinqprojets non rémunérés lors d'une consultation visant àréférencer des agences en marketing services (723;.Tetra Pak mise sur le design, «élément fondamental»(723). Orange référence 66 agences de design enFrance, en Grande-Bretagne et ailleurs. Le responsabledes relations avec les agences explique comment s'estopéré ce référencement (724). La SNCF va abandonnerla «logique de prolifération de marques et de logos»,affirme Guillaume Pepy (724). Schneider Electric : lanouvelle politique design se met en place. FrédéricBeuvry, directeur du design, en présente les grandeslignes (726;. Steelcase recrute son nouveau directeurdu design pour la zone Europe (728). Le Salon de laMort (avril 2011 au Carrousel du Louvre) veut s'ouvrirau design (729;. Quick fait plancher les élèvesdesigners sur le fast food du futur (729;. Marks &Spencer envisage de rouvrir des magasins en Europe(729;. Facom : le nouveau design manager, Jean-philippe Berlencourt, vient du groupe Seb (730). VolvoCars, qui appartient au chinois Geely, envisage de sedoter d'une équipe de designers à Shanghai (730).Modigliani pèse 28 millions d'euros : c'est la valeur dela marque estimée par Interbrand (733;. MatériOouvrira à Prague et à Bratislava en avril 2011 (735; •

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80/82 RUE DU CHEMIN VERT75011 PARIS - 01 43 38 37 32

04 AVRIL 11Hebdomadaire Paris

Surface approx. (cm²) : 62

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R E N D E Z - V O U S»• Festival du Point de Vente : 4avril, 8h30-18h, Eurosites George V,28 avenue George V, Paris.http //mdc cotnnrj fr/point_de_vente/mdex htm

•• Domotique acte 2 : conférenceMardis de l'innovation, 5 avril,18h15- 21 h, CNAM, Paris. AvecSomfy, Bouygues Immobilier...www.mardis-innovation.fr> Design intégré : Matinale LeLieu du Design, 7 avril, 8h30,74rue du Fbg St-Antoine, Paris.www.lelieududesign.com»• Salon de la mort : 8-10 avril,Carrousel du Louvre, Paris. Soiréed'ouverture 7 avril.www.salondelamort.com«•Milan : salon du meuble, 12-17avril, www.cosmit.it«• Concevoir pour la mobilitédes seniors : atelier, 14 avril, 10h-13h, ex Gare de Reuilly, Paris 12e.e-mail : [email protected]>• Le jardin recyclé : expo deFabrice Peltier, jusqu'au 28 mai,BHV, rue de Rivoli, Paris.»• L'arche du recyclé : expojusqu'au 11 juin, DesignpackGallery, Paris.www.designpackgallerv.fr»• Vaudou : expo 5 avril-25 sept.,Fondation Cartier, Paris.httD://fondation.cartier.com

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35 RUE GREGOIRE DE TOURS75006 PARIS - 01 44 41 28 00

28 JAN 11Hebdomadaire Paris

Surface approx. (cm²) : 137

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ENGOUEMENT

La mort leur va si bien'est le premier du genre le Salon de la mortouvre ses portes au public du 8 au 10 avril

au Carrousel du Louvre a Pans avec pour slogan« Parler de la mort pour mieux vivre » A côte desstands de pompes funèbres, de design funéraire,d'assurances ou d'associations diverses, unelibrairie sera tenue par Actes Sud Le thème dela mort, en effet, traverse l'édition sous des

salondelamort.cfMn , , iangles les plus variesParmi les nouveautés de début d'année, un recueil d'aphonsmes deJean-Michel Espitallier, ou I absurde le dispute au burlesque, vientde paraître chez Al Dante 148 propositions sur la vie & la mort,tandis que, chez Bounn, le médecin et philosophe Bernard MarieDupont pose le problème Du droit de mourir par humanité l'euthanasie en question Chez Gallimard, Laurent Guyenot, dans La mortféerique, se penche sur l'anthropologie du merveilleuxLa question du deuil est abordée dans Mourir n'est pas dispaïaîtred'Elisabeth Dolard (Eska, 31 janvier) ou Sw le chagrin et le deuild'Elisabeth Kubler Ross (Pocket, 3 mars) Psychanalyste etpedopsychiatre, Ginette Rimbault restitue les mots, les silences etles rêves d'enfants en situation de mourir dans L'enfant et la mortproblèmes de la clinique du deuil (Dunod, 9 mars) Le 1er avril,Bayard publie une « Petite conférence » de Jean Luc Nancy sous letitre Le départEn littérature, tandis que Le mec de la tombe d'à côte de KatarmaMazetti sort le 16 février chez Audiohb, Marie Ange Guillaumesigne Tout le cimetière en parle (Le Passage, 10 mars) Et au rayonBD, Christophe Barbonneau sort le 16 février chez Soleil levolume 3 de La légende de la mort (Soleil)Mais puisque la mort est le corollaire de la vie, c'est La mort de lamort que diagnostique Laurent Alexandre (Lattes, 6 avril), le fondateur du site Doctissimo, énonçant les paramètres médicaux quifont reculer l'âge de la mort Constat partage par Miroslav Radmandans Au-delà de nos limites biologiques (Pion, 12 mai) NICOLAS VERRY

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17 RUE DU COLISEE75008 PARIS - 01 42 25 15 86

06/12 AVR 11Hebdomadaire Paris

OJD : 71879

Surface approx. (cm²) : 18

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EXPOSITIONS COMMERCIALES/SALONS

Salon de l'Art du collage contemporain -LesHautsdeBelleville.43rueduBorrégo (20*) OI43 64 68 13 M° St-Fargeau Tl) (st dim) 15h-19h Enilibre JsqS avr.

f Salon de la Mort - Carrousel du Louvre 99 rue deRivoli (1") OI 43 164710 M°PalaisRoyalVensamlOh-19h30 dim 10h-18h Eni 10€ TR S€ Du 8 au 10 an.

» Salon des Réalités Nouvelles 2011 - Au-tour de I art abstrait, non figuratif et non objectifParc Floral. (12") M" Château de Vincennes Tl] llh-19h30 Eni libre Du 10 au lj avi.

Salon de la Nouvelle Ville - Paic Floral. (12°) M°Château de Vincennes Tl] 9h 18h30 Eni libre JsqJavr.

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32 RUE BOULANGER75484 PARIS CEDEX 10 - 01 53 72 29 00

24/30 JUIL 10Hebdomadaire Paris

OJD : 260759

Surface approx. (cm²) : 23N° de page : 13

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line valeursûreLes entrepnses

de pompesfunèbres planchentsur l'organisationd'un Salon de lamort, réunissanttous les partenairescommerciauxde cette activité :menuisiers, marbriers,pépiniéristes, fleuristes,toiletteurs, notaires,etc. C'est que ce marchéporte sur 550 DOO décèsenregistrés chaqueannée en France.Les rats et les versont le dernier mot,mais les plus voracesinterviennent avantl'enterrement. •

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18 RUE BARBES92128 MONTROUGE CEDEX - 01 74 31 60 60

07 AVRIL 11Hebdomadaire Paris

OJD : 242255

Surface approx. (cm²) : 1006N° de page : 44-46

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vie de familleÀ 6 ans, le journaliste et écrivain JérômeGarcin a perdu son frère jumeau, Olivier,dans un accident. Un choc resté long-temps tu, qu'il confie dans un livre poi-gnant (I). Il témoigne que l'on peut sur-vivre à la perte d'un frère, à condition detrouver les mots pour dire la souffrance.

PAR ISABELLE VIAL

FALLAIT-IL QUE SADOU-LEUR fût écrasantepour qu'il n'ait jamaiscompris le vide qu'elleavait créé en lui. Fal-

lait-il que l'amour porté à sonfrère fût grand pour qu'il n'aitjamais pu accepter combien il luimanquait. Jusqu'à ce qu'à 53 ans,Jérôme Garcin parvienne enfinà coucher sur le papier le récitde la disparition de son jumeau,en quelques pages d'une densitépoignante. Un beau jour de prin-temps, deux frères sont assis àl'ar-rière de la voiture familiale. Noussommes en 1962, ils ont 6 ans. Ilsdemandent à leurs parents des'arrêter sur le bas-côté pourvoir des vaches. Olivier ouvre laportière et s'élance, une voiturele percute et le plonge dans unlong coma. Le conducteur nes'arrête pas. « On t'a tué, Olivier,sous mes yeux. On t'a arraché àmoi... » parvient à écrire JérômeGarcin dans son livre.Ces quelques lignes, il n'a jamaispu les relire. Olivier donne son

titre au livre, c'est de lui dontparle l'auteur à chaque page,et pourtant, l'accident n'occupequ'une seule longue phrase, enpage 26. « Ces événements sontrevenus avec une violence que jen'avais pas mesurée. J'avais cruqu'on pouvait ranger une dou-leur comme on range un bibelot.Le jour où on ouvre le tiroir, çabrûle toujours... »

Ses trois enfantsn'en parlaient pasSe tenir en présence de JérômeGarcin, dans son bureau - unetanière familière -, c'est se trou-ver face à une souffrance appri-voisée par les années, tenue àdistance par une vive intelligencede la vie, maîtrisée par sa bonneéducation, mais libérée par l'écri-ture. Soudainement, son visagepasse du sourire amène à un brefrictus, son regard se voile et s'enva au loin, sa parole s'interrompt.Il n'est plus vraiment là. « Je mesuis aperçu que j'étais beaucoupplus fragile que ce que je croyais,que ce récit n'avait pas triomphéde toutes mes inquiétudes. »

« J'ai granen ton a

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18 RUE BARBES92128 MONTROUGE CEDEX - 01 74 31 60 60

07 AVRIL 11Hebdomadaire Paris

OJD : 242255

Surface approx. (cm²) : 1006N° de page : 44-46

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Jusqu'à ce livre, Jérôme Garcinn'avait jamais parlé de ce sujet.Quasiment à quiconque. À partquelques paragraphes « écritsserrés », parus dans un précé-dent ouvrage (2). Même ses troisenfants, dont il est très proche,ne savaient pas. Même sa femme,avec qui il partage un amour lumi-neux depuis trente ans, n'étaitpas sa confidente. Pas plus que samère, « une rescapée », dit-il avectendresse, qu'il n'a jamais voulu« bousculer avec ces souvenirs ».Ou que sa famiHe, corsetée parla règle qui exige du silence decouvrir la douleur.

Écrire a fait jaillirune parole libératriceLui-même a sans doute voulu, àson tour, épargner les siens. « Jeme suis appliqué à me proté-ger, à les protéger, à ne pas tropexprimer mes inquiétudes à leurégard. Ils ignoraient combienmes angoisses étaient liées à lamort de mon jumeau et à la dis-parition brutale de mon père, quiont créé chez moi une peur pani-que du pire et une certitude quela mort peut surgir à tout instantpuisqu'elle est déjà venue. »Un autre élément a figé sa dou-leur : « Avoir été témoin de l'ac-cident, puis avoir été éloigné ducoma d'Olivier, de sa mort et deson enterrement. Ne pas avoir vule cercueil fait que je continue àcroire qu'il peut vivre ailleurs etdifféremment. Je pense qu'il fautdonner à l'enfant, aussi cruel soit-il, le spectacle de la perte d'unêtre cher. » C'est ainsi, sans doute,que le deuil est rendu possible.Mettre des mots sur sa souffrancea fait jaillir, enfin, la parole libé-ratrice. L'auteur se dit soulagéd'avoir dévoilé ces non-dits à sesenfants « pour qu'ils n'héritentpas du silence et d'une mémoirevide ». Il peut désormais parler.Avec sa mère, par exemple. « Elle,qui est profondément croyante,accepte désormais le rapportambigu que j'ai avec la religion.

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07 AVRIL 11Hebdomadaire Paris

OJD : 242255

Surface approx. (cm²) : 1006N° de page : 44-46

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J'AI L'IDEE QUELES MORTS SONTPRÉSENTS

Je m'en sens loin mais en mêmetemps, j'ai l'idée que les mortssont présents, qu'il existe un en-deçà et un au-delà. Sinon, le livren'aurait aucun sens... Ma mèreappellerait cela la communiondes saints. »Avec cette séparation brutale,Jérôme Garcin a oublié la légè-reté du bonheur. « Je ne saispas être sereinement heureux »,confie-t-il, avec un sourire. Maisce drame lui aura aussi fait sen-tir le prix de la vie. « Macroyance en la présencedes morts n'est pas anodi-ne. J'ai la conviction pro-fonde qu'après la douleurvient une douceur, grâceaux morts qui deviennentdes protecteurs. Je perçoisla présence de mon jumeau et demon père à mes côtés avec uneforce incroyable... La mort pré-coce des siens peut donner uneforce que donnent les absentsaux présents... » II aura ainsimesuré combien la joie de la vieest à gagner, mais qu'elle l'habitebel et bien. Ce n'est sans doutepas une des moindres grâces dela disparition d'Olivier... *

(1) Olivier,Éd. Gallimard,158p.; 15 €.(2) La chutede cheval,Éd. Gallimard,1998.

A savoirUn salon pour parler de la mortLes 8,9 et 10 avril, à Pans, au Carrousel du Lou-vre, le Salon de la mort a pour thème « Parlerde la mort pour mieux vivre » Avec des associa-tions, entreprises, organismes . Entrée 10 €,5 € pour les seniors, www.salondelamort com

À lire aussi•» Tu n'es pas seul, accompagner l'enfant en deuil,de M.-M. de Kergorlay-Soubrier, Éd. du Jubilé,2010,16 €. Des conseils très justes.* Le dictionnaire de la mort, de P. di Folco, Éd. La-rousse, 2010,26 €. Des contributions d'historiens,d'anthropologues autour de la peur de la mort.

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43 RUE DU COLONEL PIERRE AVIA75503 PARIS CEDEX 15 - 01 46 48 48 48

25 OCT 10Hebdomadaire Paris

OJD : 580628

Surface approx. (cm²) : 700N° de page : 38-39

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"LEBUSIN

. .LA MORT.Un marche bienFICHE TECHNIQUE!LE BUSINESSDE LA MORTDocumentaire (52*).Réalisation :Stephane RodriguezAuteurs:Stéphane Rodriguez,Jean-Baptiste Gallot, HervéBreque, Marie Martin.Production :France Televisions-Les films de l'OdysséeLe résumé: un tourd'horizon des relationsambiguës entre les deuxderniers grands tabousl'argent etlamon

Les tendances et les modes se succèdent dans tousles domaines... Et même dans le secteur funéraire !

Lemalheurdesunsfait le bonheur desautresC'est le cas notamment des 25000 person-nes en France, qui gagnent leur vie grâce

à la mort, employées dans le secteur funéraireAvec 530000 décès enregistrés chaque an-née dans l'Hexagone, environ un par minute,le marché de l'au-delà représente la coquettesomme de 5 milliards d'euros Lin chiffre quiattise forcément les appétits, d'autant que l'ac-tivité, par définition, semble plutôt pérenneMaîs s'il n'est pas près de connaître le coupde pompe, le domaine funéraire se doit malgrétout d'innover, de changer, de s'adapter à lademande, comme n'importe quel autre secteuréconomique La hausse de la crémation est lamutation majeure de ces dernières décenniesEn 1975, 0,4% des Français faisaient le choixde l'incinération, aujourd'hui, ils sont près de

30% à choisir de partir en fumée Line optionfavorisée pour son coût, intérieur à celui d'uneinhumation traditionnelle Car, même si la loiimpose que le corps du défunt soit placé dansun cercueil pour être incinéré, la méthode évitetoutefois aux descendants les frais d'entretienparfois très lourds d'une concessionDans les prochaines années, l'argument écolo-gique pourrait bien venir changer cette donneEn effet, de nombreuses études ont prouvé quela crémation était à l'origine d'émissions demercure, de plomb, de cadmium ou de dioxine,particulièrement nocives pour les riverains descrématoriums et désastreuses pour l'environ-nement D'après un communiqué de l'Associa-tion française d'information funéraire, malgréune réglementation qui impose le filtrage deces fumées, seulement 5 des 140 établisse-

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43 RUE DU COLONEL PIERRE AVIA75503 PARIS CEDEX 15 - 01 46 48 48 48

25 OCT 10Hebdomadaire Paris

OJD : 580628

Surface approx. (cm²) : 700N° de page : 38-39

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vivantments français sont équipes À l'heure où cha-cun tente de réduire son empreinte écologiquede son vivant, la question devient pertinenteaprès notre mort La réponse se trouve peut-être sur un autre hémisphère Poussant le prin-cipe à l'extrême, la commune de Kemps Creek,non lom de Sydney en Australie, a ouvertl'été dernier un cimetière «O pollution» Leprincipe le corps, habillé dans des vêtements

Demain, un cercueil zén pollution: pourquoipas en carton pour préserver l'environnement.

totalement biodégradables ne subit aucunepreparation chimique avant d'être placé dansun cercueil, lui aussi vierge de tout traitementPlus fort encore, l'absence de pierre tombale oude la moindre plaque commémorative permetde réduire l'impact sur l'environnement Quantaux familles désireuses de se recueillir devantla dépouille de leur proche, il n'est pas rare deles voir déambuler dans ce jardin funéraire unbouquet de chrysanthèmes dans une mam, unGPS dans l'autre En effet, la géolocalisation parsatellite permet de retrouver les emplacementsprécis des inhumations Les nouvelles technolo-gies au secours du recueillement'? La pratiqueest déjà courante au Japon, où la memoire dudéfunt s'entretient via des « OR codes », des dé-rivés de codes-barres, disposes sur les pierrestombales Photographies par un smartphone,ces symboles renvoient alors vers des diapo-ramas ou des vidéos sélectionnés par le défuntlui-même L'envol de colombe en marbre a duplomb dans l'aile.

Jérôme Ivanichtchenko

LE SAVIEZ-VOUSLa mort tient salon ~-!

Du 8 au 10 avril prochains,le Carrousel du Louvreaccueillera la premiere editiondu Salon de la mort, rendez-vous qui se propose de mettreen relation l'ensemble desacteurs du secteur funéraire.Le credo des organisateurs7

« Parler de la mort pour mieuxvivre » Sans doute !

' indelamort com

Bière trop chèreFace à la douleur des famillesde défunts, certaines entrepri-ses funéraires n'hésitent pasà surfacturer leurs prestationsUne association, l'AFIF (Asso-ciation française d'informationfunéraire), se propose deles aider en cas dè litigeContact: 01 45 44 90 03 ouwww afif asso fr

TELE DE RATTRAPAGERetrouvez gratuitement«Le business de la mort «sûrwww.pluzz.fr

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6-8 RUE JEAN ANTOINE DE BAIF75212 PARIS CEDEX 13 - 01 55 30 55 30

20/26 NOV 10Hebdomadaire Paris

OJD : 633559

Surface approx. (cm²) : 180N° de page : 12

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Le pourquoi du comment

Les déçus dè Meetic tiennent salonQuel cadeau, la vie ! Surtout lorsqu'elle nous offre la possibilitéd'être encadrés, guides par des pros à chaque tournant del'existence. Après avoir réglé les problèmes logistiques desépousailles au Salon du mariage, et avant d'affronter le dilemmeincinération/inhumation au Salon de la mort (en avril prochain àParis), le visiteur a eu le loisir de modifier le cours de sa destinéeen se rendant, les 6 et 7 novembre derniers, Porte de Champerretau Salon Nouveau Départ. Un grand raoul juridico-sentimentalpour celles et ceux qui, après une séparation, un deuil, cherchentà repartir du bon pied et, accessoirement, trouver à le chausser...Tout le week-end, naviguant entre plantes vertes et cloisonsen contreplaqué, le public a pu sillonner des stands hétéroclites(conseil juridique, coaching déco, blanchiment dentaire, caféde l'amour), assister à des conférences (« Comment trouverl'homme ou la femme de sa vie ? »), se faire alpaguer par desresponsables de clubs de rencontres garantissant des contacts« sélects » et « sérieux », et un accompagnement personnalisé.Ringard ? Ou au contraire tendance : à l'heure où l'amourest décliné sur le mode virtuel s'amorce un retour aux vieillesvaleurs. Ici, les déçus de Meetic cherchent un truc fou : renoueravec l'autre, en vrai. Retrouver Cémoi d'un frôlement de main,la chaleur d'une communauté. Et, pour cela, se laisser conseillerpar des experts, le temps d'un jeu de rôle orchestre par l'Ecole

de séduction dans une salle de conférence surchauffée...On savait que le développement personnel était devenuun business marketé. Mais ce marché de la seconde chancetraduit aussi l'angoisse de l'atomisation sociale, le besoinde se raccrocher aux outils illusoires du coaching modernequi, de l'aveu même d'une conférencière, ne remplacera jamaisla « magie du hasard ». HÉLÈNE MARZOLF

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6 RUE DARU75379 PARIS CEDEX 08 - 01 44 15 30 00

31 MARS/06 AVR 11Hebdomadaire Paris

OJD : 151893

Surface approx. (cm²) : 736N° de page : 65

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Je viens d'avoir 18 ans et pourtant je ne suis plus vraiment vierge, je suis sortieavec Sidney Covou, Franck Ribery et Karim Benzema entre autres alors les

mecs si ca vous tente "

5iackBerry Le smaitphoiie des escoitsUne étude très sérieuse menée par un professeur de sociologie de l'université de Columbiadémontre que la technologie joue un rôle très important dans Ic commerce du sexe.

lf se fait battre a plate couture parle BlackBerry. Celui des prostituéesncw-yorkaiscs, qui sont ; u "o a oplerpour le sniartphonc dc KIM, contre14 "ï, pour celui d'Apple. C'est le ré-sultat d'une etude réalisée par un so-ciologue cle l'université de Columbia,Sudhir Venkalesh, et publiée par lemaga/ine \\iml. Pourquoi ce plébis-c i te pour le BlackBerrv *'. Parce qu ' i l

rassure Je client, •• suggérant que celuiqui l'utilise pour des raisons profes-sionnelles n'est ni un drogué ni unmalade •. Selon Sudhir Venkatcsh,les mobiles » permettent aux prosti-tuées de fixer leur prix, de contrôlerleur image. Ht ce racolage est moinsrisqué el plus lucratif'.. Marie-Elisa-beth Handman, sociologue et co-auteure avec ^^ Janine Mossu/-

ti Paris (éd. La Mar t in ie re ) , pointenéanmoins certains dangers. " Si celaleur permet d'être plus considérées

tuées de rue, il y a plus de risquesde se taire agresser en contactant unclient via uit télephone mobile. Alorsque, dans la rue, au premier coupd'ail, une prostituée un peu expéri-mentée voit si le c l ient est fiable

i Christophe Joly

Testament jia mort à l'ère numériqueLes métiers du monde funéraire proposent des services Web innovants. De quoi partir tranquille.

, r rf //

Taboue dans une societe ou il est question de ne pasvieillir, la mort inspire les créateurs d'entrepn

ses, si l'on en juge par la centaine d'exposantsdu premier Salon dè la mort '* Sur Internet,les propositions se multiplient, de la plaquefunéraire solaire personnalisée (reposeinlightcom) aux comparateurs de devis de pompesfunèbres (iquieus com) Maîs k tendance estaux sites dédies a la transmission du patri-moine numerique, qui permettent de leguersouvenirs, temoignages ou documents im-portants Dernier en date, 2day4ever com,cree par Stephanie Belland, offre l'exclusi-

vite d'envoyer des messages post mortem et de trans-mettre son coffre-fort numerique sans l'aide d'un

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f\ } k banque, l'équipe de 2day4ever est informéedu deces du souscripteur et peut ainsi posterles messages et données du défunt Utile pourque vos héritiers puissent notamment soldervos comptes sur les reseaux sociaux et eviterque vos profils Facebook, Twitter ou Viadeohantent le Web a jamais • Myriam Andre(*) 8 aa 10 avril, Carrousel du Louvre, Panssalondebanort com

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web Halte à la morosité!Les Français sont Tim des peuples les plus

professeur d'économie à Paris-Dauphine, a donccréé un site pour ceux qui partagent une raison

de ne pas broyer du noir et qui agissent en ce sens.Témoignages et chiures pour nous redonner

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L'ENQUÊTE DE ÇA M'INTÉRESSE

Vous êtes 64% à croire à la possibilité que notre esprit survive à notre corps...

Que sait-on vraiment deAnesthésiste-réanimateur, leDr Jean-JacquesCharbom'er sepassionne pourles expériencesde mort immi-nente (EMI). Ilen tire la convic-tion qu'un étatde consciencemodifié estpossible après lamort physique.

Les faitsEn 2 semaines de janvier,1,3 million de Français sontallés voir Au-delà, film deClint Eastwood consacré à lacommunication entre vivantset morts. Toutes les enquêtessoulignent un regain d'intérêtdu public pour les questionsmétaphysiques. Parmi les contri-butions les plus troublantesfigurent les témoignagesde patients réanimésaprès un arrêt cardiaque :selon une étude néerlandaise,18 % décrivent une « expé-rience de mort imminente»dans laquelle ils avaient amorcéun «voyage»...

Longtemps réservée aux philosophes et aux religieux,la question de la vie après la mort intéresse de plus en plusscientifiques et médecins. Et ils se gardent de réponsesCatégoriques... Texte Véronique Calmet

O n disait le sujet tabou dans notresociété et voici que le premier SaIon dédié a la mort ouvre ses por-tes dans le cadre prestigieux du Car

rousel du Louvre, a Pans, du 8 au 10 avrilEntre assurances et pompes funèbres, il pré-sente la dernière tendance les services dé-diés à P« après-vie », qui permettent au futurdéfunt de prendre ses dispositions pour semanifester post mortem ' Ainsi, une messagène posthume sur Internet (messavistacom) offre l'ultime tentation «Osez enfindire à vos proches après votre mort ceque vous n'avezpas pu leur direde votre vivant ».Moyennant un for-fait de 7 à I 000 €(I à 50 messages),vous pourrez révé-ler un secret ouharceler un ennemijuré, façon spectrehigh-tech, en pro-grammant, sur unedurée de 99 ansmaximum, l'envoi de courriels aux desti-nataires de votre choix

Vile exploitation du désir d'immortahté 9 Peut-être, mais l'anecdote est rêvélatnce d'un remarquable phénomène devases communicants alors que «lacroyance en Dieu continue de reculer enFrance», comme le relevé le sociologueClaude Dargent, la croyance en une vieaprès la mort, voire au paradis, progresse,tout particulièrement chez les jeunes (liretableau ci-contre) ' Et si 75 % des lecteursde Ça m'intéresse ne croient pas à la ré-

surrection des morts promise parles Evangiles, vous êtes en revan-che 64 % a penser que l'espritpourrait survivre au corps. Com-ment, sous quelle forme ">

L existence et la nature d un> au-delà sont une interrogationI aussi ancienne que la pensée hu

marne Pendant des siècles, les re-ligions monothéistes ont promis

L'existenced'un au-delà estune question aussiancienne quela pensée humaine

la vie éternelle aux fidèles Pour ouvrir le dé-bat, le « pape » de la santé spirituelle Dee-pak Chopra, médecin endocrinologue indienet star aux Etats-Unis, distingue sept gran-des visions de l'au-delà dans les différentescultures humaines II y a le paradis .l'âme dudéfunt rejoint pour l'éternité un monde par-fait où règne Dieu (ou un enfer, si le défunta fauté) La divinité l'âme du défunt re-tourne se fondre dans l'essence divine dontelle était une émanation. Le monde des es-prits l'esprit du défunt rejoint celui de sesancêtres et proches disparus. La transcen-

dance • la personna-lité disparaît, ne resteque le pur esprit quiretourne dans une« mer de conscience »La métempsychose.l'esprit poursuit uncycle de renaissanceset se reincarne sousde nouvelles formes.L'éveil l'âme atteintl'existence véritable,qui lui était cachée

tant qu'elle était pnsonmère d'un corps Lenéant la conscience n'est que le fruit dereactions électrochimiques dans le cerveauQuand le cerveau cesse de fonctionner, il nereste plus rien

« Seul dénominateur commun entre cesapproches, conclut Deepak Chopra laconscience. Nous ne devons plus penser l'au-delà comme un heu, mais comme un état deconscience Dès lors, la vie après la mort de-vient beaucoup plus plausible et, au lieu dese quereller à propos de croyances religieu-ses, nous pouvons nous poser des questionsrationnelles la conscience peut-elle survi-vre à la mort du corps9 Y a-t-il une penséehors du cerveau ? » Une preuve tangible, c'estce que guettent les membres de l'Ifres (Ins-titut français de recherches et d'expérimen-tations spinte) « Pas de doute, nous sommesentourés de fantômes », assure Jean-LucR , le discret président de cette associationqui revendique sa filiation avec le mouve-ment d'Allan Kardec, inventeur du spin-

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la vie après la mort ?tisme En 1855, cet instituteur lyonnais avaitdécouvert les tables tournantes aux Etats-Unis avant de faire des millions d'adeptes àtravers le monde — dont Victor Hugo et l'as-tronome Camille Flammarion — en écrivantdans le Livre des Esprits «L'homme n'estpas seulement composé de matière, il y a enlui un principe pensant relié au corps physi-que qu'il quitte, comme on quitte un vête-ment usagé Une fois désincarnés, les mortspeuvent communiquer avec les vivants »

L'Ifres adapte aujourd'hui ce spiritismeaux technologies modernes avec la trans-communication instrumentale, ou ICI L'idéeconsiste à capter l'image ou la voix de dé-funts en laissant tourner un magnétophoneou une caméra vidéo Reste à décrypter unesilhouette ou des mots parmi le « bruit defond» Une pratique qui peut virer a l'ob-session «Nous n'avons jamais eu à déplorer d'incidents importants avec des entités

malveillantes », rassure très séneusement leprésident de fifres « En revanche, nousavons connu des personnes accrochées à leurmagnéto 17 heures par jour ' Si l'esprit ap-pelé ne veut pas repondre, c'est inutile » Lesdésespérés peuvent toujours croiser lesdoigts en postant par courriel une questionqui sera posée aux esprits pendant la séancemediummque de l'association, le premiermardi de chaque mois On compte sur In-ternet plus de 39 400 sites rien qu'en fran-çais dédies a laTCI Leur démarche rappellecelle des photographies Kirhan, procède dé-couvert en 1939 et qui permettait de mon-trer un halo lumineux, l'aura, autour du su-jet photographie Malheureusement, dansce cas, la science a démontre qu'il s'agit d'unphénomène purement electrochimique

La chasse aux «fantômes» a une histoire,révèle Stéphanie Sauget, auteur de l'Histoiredes maisons hantées Si l'Antiquité voyait

Le nombre de 18-29 ans qui croient à une vie après la mort a progressé de 14%en trente ans ! 45% des lecteurs de Ça m'intéresse de moins de 35 ans veulent croireaux fantômes et 55% à la communication avec les morts...

Evolution de 4 croyances1sIIiltft tn

3 MK Ul

Ensemble 18-29 ans >BBVOUS croyez... 1981 1999 2008 1981 1999 2008

A une vie après la mort

Au paradis

A l'enfer

A la réincarnation

35%

27%

15%

22%

38% n

28% 3

18% n25% n

39% n35% n21% n24%O

31%

18%

10%

20%

42% G

30% G

20% n31% n

45% n35% n25% n28% n

C'est votre avis! A quoi seriez-vous prêt à croire?La question a été posée aux Ensemble Hommes Femmes -de 35 anslecteurs de Ça m'intéresse*: 521 réponses 154 réponses 367 réponses 109 réponses

Que notre espritsurvit à notre corps

A la réincarnation

A la communicationavec les morts

Aux fantômes

A la résurrectionentre les morts

64%

50%

50%

35%

25%

56%

42%

43%

27%

25%

67%

54%

54%

38%

26%

61%

50%

55%

45%

22%

*Panel de 521 abonnés, avec trois réponses possibles

déjà la manifestation des esprits des défunts,le fantôme est vraiment « invente » au xrx1- siè-cle, lorsqu'il devient «l'enjeu de débats sa-vants mais aussi pratiques entre religieux, spi-ntes, policiers et divers nouveaux expertsaliénistes, parapsychologues ou psycholo-gues» Pour la première fois, on se demandesi l'au-delà existe en dehors de notre imagi-nation «A la fin du siècle, les maisons han-tées sont de plus en plus considérées commedes hallucinations mentales de femmes né-vrosées ou hystériques Ce sont les jeunesfilles domestiques qui sont le plus souventsoupçonnées de provoquer des affaires derevenants » A la même époque naissent lesGhost Tours — visites de lieux hantes — auxEtats-Unis Le sujet intéresse aussi de trèsprès des scientifiques tels que le philosopheHenri Bergson ou le psychologue Pierre Janet— inventeur du terme «subconscient»

Vingt et un grammes séparent unvivant d'un mort : le poids de l'âme?

Aujourd'hui, la recherche de la nature denotre conscience n'emprunte plus guère lavoie spmte mais passerait plutôt par l'expe-nmentation clinique Pionnier en la matière,Duncan MacDougall, un médecin du Mas-sachusetts, a pesé six patients juste avant,puis juste après leur décès II a calcule uneperte moyenne de 21 g le poids de l'âme 9

Les médecins des hôpitaux sont aux premiè-res loges pour observer le passage de vie àtrépas et, notamment, pour essayer de com-prendre les expériences de mort immmentes (EMI) relatées par certains patients àl'issu d'un coma ou d'une réanimation sen-sations de sortie du corps, déplacement lelong d'un tunnel, lumière intense et impres-sion d'exceptionnel bien-être, accompagnéou pas de diverses expériences allégoriques

Véritables escapades dans l'au-delà ouhallucinations provoquées par le cortex endéroute 9 Impossible de trancher en l'ab-sence de protocole scientifique sur le sujet,maigre l'accumulation des cas dans un ar-ticle de la revue The Lancet du 15 décembre2001, le cardiologue Pim van Lommelrapporte que sur 344 patients réanimesd'un coma consécutif à un arrêt cardio-circulatoire, 62 (soit 18%) ont décrit uneEMI Le docteur Jean-Jacques Charbonnier,anesthesiste-reammateur, relate depuis vingtans semblables observations dans le cadrede sa pratique • «Bien qu'exerçant une spé-cialité médicale très techmque.j'ai pu

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finalement admettre que la mort n'estqu un passage oblige vers une destinationinconnue » Une conviction personnelle for-gée en constatant que les patients « revenus »d'une EMI décrivent un «voyage» similaire,maigre des différences de discours « Cha-cun exprime les choses avec sa sensibilité,sa culture, sa religion, son vécu C'est un peucomme si on faisait voyager un Esquimau,un Russe, un Chinois et un Français en Es-pagne On aurait quatre comptes rendus dif-férents, mais au total on verrait bien qu'ilsont tous visite le même pays ' » Une destina-tion qui, pour environ 4 % d'entre eux, neserait pas forcement des plus accueillantes« II semblerait que Tau delà ne soit pas aussimerveilleux pour tout le monde Pour cetteminorité, le voyage paraît fort désagréableavec des souffrances morales qui reprodui-

ci Un cadavre resteun cadavre et larésurrection n'estpas pour demain »

raient, a l'identique, celles qu'ils auraient faitsubir aux autres de leur vivant[ ] Un demes patients récupère après un arrêt cardiaque m'a supplie de ne pas poursuivre sa reammation; il ne voulait surtout pas "retour-ner la bas ' Je ne saurai jamais ce qu'il avaitvu puisqu'un autre arrêt cardiaque, cettefois-ci définitif, l'emporta avant qu il puissem'en dire plus » Mais pour tous, cette sus-pension entre vie et mort est un momentmarquant Certains témoins expriment mêmeune « nostalgie du passage dans l'au-delà,certains allant même jusqu a reprocher auxreammateurs d'avoir fait leur travail»

Une vision quasi mystique avec laquellele Dr Jean Pierre

elles sont aujourd'hui bien vivantes pournous en parler, et ne sont donc jamais mor-tes. Bien que les techniques de réanimationaient fait d'énormes progrès, un cadavre resteun cadavre et la résurrection n'est pas en-core dans nos cordes. Si ces expériences peu-vent être interprétées comme un aperçud'une frontière entre la vie et la mort, les ré-cits des témoins eux-mêmes rapportent unenotion de point de non-retour qu'aucun n'afranchi » Personne ne peut donc prétendreconnaître «la suite» Le Dr Jourdan relèvecependant que la peur de la mort quitte laquasi-totalité de ceux qui l'ont frôlée de cettemanière «Toute notion d'identité semble dis-paraître durant l'expérience La vie, l'histoireque l'on pense être en tram de quitter n'ontsouvent plus aucune importance » Ce ressenticontredit ceux qui défendent l'idée d'une per-

____ pétuation de l'être après la mortDissolution de l'identité, déta-

chement des liens affectifs terres-tres ' Certaines traditions orien-

tales telles que le bouddhismeanticipent ce lâcher-prise spirituel

Non par résignation mais, au contrairedans un souci d'« éveil » a une autre di-

mension, comme le précise Fabrice Mi-dal, ecnvain, bouddhiste et fondateur de

l'Ecole occidentale de méditation«Contrairement aux Occidentaux, les

bouddhistes considèrent la mort comme uneopportunité d evolution La question de l'au-delà ne les taraude pas car elle est perçuecomme une continuité de la vie » Si beaucoup d'Occidentaux émettent le vœu demourir rapidement, par exemple à l'issued'une crise cardiaque ou pendant leur som-meil, «c'est le pire qu'un bouddhiste puisseimaginer ', s'exclame Fabrice Midal, « il sou-haitera au contraire rester conscient le pluslongtemps et le plus complètement possiblea ce moment-la, pour saisir cette occasioninouïe d'avancer sur le plan spirituel » Idempour les fantômes et les espnts qui peuventhanter des lieux ou des personnes ils sontconsidères comme des phénomènes naturels

Jourdan, directeur dela recherche médi-cale de l'associationlANDS-France ,vouée a l'étude desEMI, préfère garderses distances «Quel-les que soient les mterrogations méta-physiques auxquelleselles peuvent donnerheu les EMI sur-viennent durant lavie Quoi que les per-sonnes qui les rap-portent aient vécu,rencontre, compris,

La Chine fait la loi dans l'au-delàk epuis le mois' de mars 2011, les

moines bouddhistesont l'interdiction dese réincarner àl'extérieur de la Chinesans l'autorisation del'Administration. SiPékin a décidé derégir l'au-delà, c'estpour des raisons trèsterre a terre. Il s'agiten effet de mettreun terme à l'Influence

du dalai-lama, leaderspirituel des boud-dhistes tibétains.Exilé en Inde en 1959depuis l'annexion duTibet par la Chine, le14'dalai-lamavaseréincarner après samort. En s'arrogeantle droit de désignerle15'dalaHama,lerégime communisteespère asseoir défini-tivement son autorité

sur les Tibétains.Agé de 75 ans, le 14e

dalai-Lama ne l'en-tend pas de cetteoreille II a toujoursdit que son succes-seur naîtrait et rece-vrait une formationreligieuse dans unenvironnement sûret libre, hors de laChine Verra-t-onainsi deux reincarna-tions concurrentes?

avec lesquels on doit vivre « Ils peuvent êtreapparentes a nos peurs ou à nos angoissesmais on peut les chasser par des rituels Lesbouddhistes ne font pas d'opposition entrele rationnel et l'irrationnel »

Les guérisseurs qui boivent dessubstances hallucinogènes disentcommuniquer avec la nature

La coexistence du visible et de l'invisibleest également une constante des cultureschamamques Celles-ci confient aux chamansle rôle d'«intermédiaire» entre ces deuxmondes Pour les tribus d'Amazonie étudiéespar l'anthropologue Jeremy Narby, l'au-delàest indissociable de la forêt dans laquelle ilsvivent au quotidien, les guérisseurs, qui boi-vent des substances hallucinogènes, disentcommuniquer avec la nature et les espntsL'ayahuasca, en particulier, favorise cetteconnexion,son nom signifiant «liane des espnts » ou « liane des morts ». en buvant unedécoction de ce végétal, « le chaman accèdeau monde invisible, qui comprend les âmesdes humains défunts », et acquiert un savoirsurnaturel Sortie de son usage traditionnel,la substance a commence a séduire a la findes années 60 une clientèle de narcotounstes occidentaux désireux de faire un retouraux sources et d explorer le monde des defunts L'engouement s'est accentue enFrance depuis le 20 avril 2005, lorsque cettedrogue psychédélique a été classée commestupéfiant interdit sur notre territoire par leministère de la Santé Tour-operateurs etagences de voyages organisant des visites decommunautés indigènes ont alors prolifèrepour proposer ce nouveau «fruit défendu»— légal sur place — dans leur package Repondant à cette demande sont apparus

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de faux chamans monnayant leurs services :100 € un verre de décoction ou I 000 € pourune semaine de « stage » à la dure sous la tenteBeaucoup plus exotique que de faire tournerle guéndon dans son salon ! Une occasion deréenchanter sa vie en rêvant à une communionmystique à la manière des héros du film Avatar.Sauf que cette osmose avec l'au-delà aboutitle plus souvent à une bonne gueule de bois.

u Rien ne prouve qu'ilne subsiste plus riende l'esprit quand la jmatière meurt... »

Dans la quête de l'au-delà, qui est mieuxplacé que celui dont le métier est de contem-pler l'infini9 Pour le Pr Trinh Xuan Thuan,astrophysicien à l'université de Virginie(Etats-Unis), science et métaphysique vontde pair « L'astrophysique peut bien sûr ré-pondre à la question • si la matière meurt,reste-t-il quelque chose? Nos atomes sontrecyclés. Quand un organisme vivant meurtet se décompose, ses atomes sont libérés dansl'environnement, puis intégrés dans d'autresorganismes Mais qu'en est-il de l'espnt9 Atitre personnelle prends le pan que l'espritne meurt pas, car je rejette une interpréta-tion purement matérialiste de son existencePourtant, il n'y a pas d'évidence scientifique.Certains neurobiologistes pensent que l'es-prit peut émerger de la matière une fois que

les reseaux de neurones du cerveau des êtresvivants dépassent un certain seuil de com-plexité A l'inverse, nen ne prouve qu'il nesubsiste plus nen de l'esprit lorsque la matière

._ meurt» En physique quanti-que, le principe de «l'unitanté»

exclut la disparition de toute in-formation, reprenant en quelque

sorte le fameux «rien ne se perd,nen ne se crée, tout se transforme»,

du philosophe grec Anaxagore Uneapproche d'autant plus séduisante que

« l'inconscient ignore la mort », commele dit Freud, pour signifier à quel point

l'espoir d'une survivance surnaturelle estprofondément ancré dans notre psycho-

logie. Pour Serge Tribolet, psychiatre deshôpitaux, «certains symptômes dont noussouffrons sont les témoignages d'une persis-tance quelque chose au plus intime de nous-même était déjà là avant notre naissance etse prolongera au-delà de la mort »

Le professeur Tnnh Xuan Thuan déploreque la métaphysique fasse «l'objet d'étudesencore très marginales et considérées avecune grande méfiance dans le milieu scienti-fique. Ce sont des axes de recherche encorebannis Les scientifiques qui s'aventurent surce terrain voient leurs fonds coupés et fontl'objet d'une pression sociétale et intellec-tuelle non justifiée » Car la dimension spirituelle n'est pas incompatible avec une recherche rigoureuse, « elle permet souventd'avoir une vision plus large de ce qui pourrait constituer cette insaisissable réalité. En

Un fantôme high-techLe propriétaire d'un pub de la petite villeanglaise de Carliste montre un curieuxenregistrement effectué de nuit par sescaméras de surveillance. Une boule lumi-neuse semble flotter dans la salle. Aprèsla photo, la vidéo est devenue le supportprivilégié des chasseurs de fantômes.

logique mathématique, le théorème d'incom-plétude de Godel nous apprend ceci : il existedes propositions qui ne sont pas démontra-bles et dont la négation n'est pas non plusdémontrable La raison n'explique pas toutII faut sortir du système pour atteindre lavérité ultime ».

Sortir du système ne fait pas peur à FrankJ Tïpler. En 1994, ce professeur de physiquemathématique et spécialiste de la théorie dela relativité, a développé une idée des plusaudacieuses. Dans son livre, The Physics ofImmortahty, il envisage un futur où l'hommepourrait « ressusciter » des personnalités dis-parues sous la forme de simulations informa-tiques, un peu comme les généticiens tententaujourd'hui de recréer des espèces animaleséteintes à partir de fragments de leur ADN.Pour lui, l'esprit n'a nen à voir avec la ma-tière mais est uniquement constitué d'infor-mations qui peuvent donc se conserver sousforme de mémoire numénque L'au-delà neserait alors plus qu'un concept dépassé . •

NOS RÉFÉRENCES

.Ivres• «Déclin ou mutationde l'adhésion religieuse»,Claude Dargent, m«L'individualisation desvaleurs», ouvragecollectif, éd. ArmandColin.

• «Deadline dernièrelimite», Dr Jean-ClaudeJourdan, éd Les3 Orangers, 2006.• «La Médecine faceà l'au-delà» Dr Jean-Jacques Charbonnier,éd. Tredamel

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34 AVENUE DES CHAMPS ELYSEES75008 PARIS - 01 48 12 35 35

MAI 11Mensuel

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34 AVENUE DES CHAMPS ELYSEES75008 PARIS - 01 48 12 35 35

MAI 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 1040

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ZAC DE CHASSAGNE69360 TERNAY - 04 72 24 89 33

JUIN 10Mensuel

Surface approx. (cm²) : 79

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Le salon de la mort, tout lemonde en parleLe salon de la mort aura lieu à Paris du8 au 10 avril 2011 au Carrousel du Lou-vre, lancé par Senior Entreprise, c'est-à-dire Jessie Westenholz etJean-Pierre Jouet Tous deux bénéfi-cient d'une longue expérience en orga-nisation de salons toujours orientésvers l'homme et ses passions • salondu livre, salon de la piscine, salon dupatrimoine etc. Courant juin, ils ontconfié à une agence de communicationla mission d'informer les médias surI existence de cette première initiativede rencontre entre le grand public etles différents milieux gravitant autourdu décès Parmi les médias qui ontréagi, notons le Figaro, le Parisien, lePost, Femme Actuelle pour ne citerque les plus importants La nouvelleinterpelle.Côté organisation, le profil des expo-sants prend forme ll rassemblera plu-sieurs blocs dont les institutionnels, laprévoyance funéraire et les produc-teurs de biens ou de services liés tant àl'avant mort qu'aux funérailles et audeuil. Parallèlement à la tenue de lex-position, il sera organisé un cycle deconférences et animations rejoignantles axes de questionnement du grandpublic ll nous semble a priori évidentque les marques voulant s'imposer auniveau national dans le funéraire peu-vent trouver ici un moyen de se fairemieux reconnaître du grand public. Lesréseaux en profiteront-ils ? Et les four-nisseurs, vont-ils lancer le commerceen direct auprès des familles ? Et lesgrandes surfaces comme Auchan, Car-refour ou Leclerc, vont-elles profiter dece salon pour lancer un commerce di-rect du cercueil '

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ZAC DE CHASSAGNE69360 TERNAY - 04 72 24 89 33

JAN 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 35

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

agenda 2010/2011IMMA2011 Chennai (Inde)17 au 20 février 2011

SALON DE LA MORT 2011Paris Carrousel du Louvre

FUNERMOSTRA Valencia [Espagne)

FUNERAIRE 2011 Paris (France)au IV novemor

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ZAC DE CHASSAGNE69360 TERNAY - 04 72 24 89 33

FEV 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 25

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

agenda2011Salon de la Mort Paris Carrouseldu Louvre8 au 10 avril 2011

FUNERMOSTRA Valencia (Espagne)8au 10juin 2011

N.F.E. Coventry (Angleterre)10au 12juin 2011

FUNERAIRE 2011 Paris (France)17 au 19 novembre 2011

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5 RUE DE LA CLAIRE69009 LYON - 04 37 64 16 52

MARS/AVRIL 11Bimestriel

Surface approx. (cm²) : 429

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Le Salon de la Mort !Le Salon De La Mort ! Ouvre ses portes au Carrousel du Louvre à Paris, du8 au ID avril. Il présente l'ensemble des services arte mortem, mortem etpost mortem. Ce premier rendez-vous est consacré à la mort sous tous sesaspects : médicaux, économiques, juridiques, culturels et philosophiques.Il entend faire tomber les tabous sur la fin de vie. Tous ceux qui participentà la préparation de la mort et à la solution des problèmes qu'elle imposeseront réunis pour les 25.000 visiteurs attendus.

À l'origine de ce projet, deux grands profes-sionnels de l'organisation des salons JeanPierre Jouet ecjessie Westenholz, les créateursentre autres de la FIAC, du Salon du Livre,du Salon Nautique, de Mar|olame, de Rétro-mobile, de Musicora ou encore du Salon duPatrimoine Culturel. La volonté des organi-sateurs est d'accueillir un public qui souhaites'informer sur les choix, prépaiei les étapeset anticiper les décisions nécessaires, maîs quisouhaite également réfléchir, échanger et par-tager.Parmi les exposants, les principaux acteursdcs pompes funèbres seront présents.Les spécialistes des contrats obsèques et del'assurance vie participeront aussi à l'événe-ment Par ailleurs, le Salon de la Mort réuniraun grand nombre d'intervenants du mondeassociatif. La présence du Groupementd'écuvains conseils (GRPG) est également àsignaler pour l'aide apportée à la rédactiondes mémoiresParmi les représentants publics, citons no-tamment le Service Catholique des Funerallles et du Conseil Supérieur du Notariat.Ce dernier assurera une permanence pourinformer le grand public sur les questionsdc transmission, succession, testament etexpose au cours d'une conference la néces-sité de creer un registre positif dcs donneursd'organes

Pour présenter les différents métiers du fu-néraire, la Chambre Syndicale Nationale del'Art Funéraire (CSNAF) proposera aux visi-teurs un parcours didactique et pédagogiqueautour de la Cérémonie et du Souvenir.D'autre part, la Conféderation des Profeisionnels du Funéraire (CPFM) a décide demettre en avant l'EFFA, son école de forma-tion aux métiers funéraires.

Internet et la MortLa participation d'exposants proposant desservices personnalises innovants permettra dedécouvrir des sociétés originales En Sa Mé-moire se propose d'entretenir et de fleurir lestombes. Embaumement Occitan-FormationPassage fera découvrir au grand public cettepratique peu connue. La psychothérapeuteGislame Duboc présentera ses deux centres :Le Cœur du Hérisson en Noimandie et LeMas des vieilles pierres dans les Cévennes, oùsont organisés des séminaires d'accompagne-ment dans le deuilLa grande nouveauté vient de la forte pré-sence des sites Internet dédiés à la trans-mission de notre patrimoine numérique oude tout autre document à transmettre à sesproches promettant un service innovant •2day4ever, la Vie d'après, Foiuforever, Mé-moire des Vies, Phoemya, PeopleMemory,Funéraire direct (pompes funèbres existantuniquement sur Internet) et aussi obsèques-infos (comparateut de prix)

Rencontres, tables rondes et débatsRencontres, tables rondes et débats sont or-ganises avec le concours de sociologues, depsychologues et de philosophes Ln ouver-ture des rencontres du Salon de la Mort ', lapsychologue Marie de Hennezel vient parleret décrypter la question fondatrice du salon :Pourquoi faut-il parler de la mort ' La mortaide à vivre 'I e Conseil Supérieur du Notariat proposeune conference sur la nécessité d'un registrepositif des donneurs d'organesUne série de documentaires et de films étroi-tement lies au sujet de la mort cst projetéeau cours des trois jours, avec notammentau programme des films comme Les YeuxOuverts, réalisé par Frédéric Chaudier au

sem de la Maison Medicale Jeanne Garnierou bien encore A la vie, A la mon d'AnnieMorillon .Des expositions se Tiennent égalemenr pen-dant route la durée du salon. L'associationLes p'tites lumières piesente notammentl'exposition-photo itinérante « II est toujourstemps.. » sur la fin de vie et les soins palliatifs.Enfin Ic photographe André Chabot dresseraun panorama de ses promenades nécropoli-rames à travers une sélection de photogra-phies.

PratiqueDates : du vendredi 8au dimanche 10 avril 2011

Lieu : Carrousel du I ouvre,99 rue de Rivoli, 75001 Paris

Métro : Station Palais-Royal /Musée du Louvre (lignes I et 7)

Bus : Station Palais-Royal(Ihéâtre de la Comédie Francaisen°21,27, 39, 81,95)

Vernissage sur invitation :jeudi 7 avril de 19h à 22h30

Ouverture au public : vendredi 8er samedi 9 de IGH à 19h30 ,dimanche 10 avril de I Oh à 18h

Prix d'entrée : tarif plein 10 euros /tarif réduit : 5 euros pour les étudiants,les enfants moins de 12 ans ct lesgroupes (à partir de IO personnes)

Gratuit pour les donneurs de corpssur ptésenration de sa carte

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EVENEMENT(S) NEWSLETTERTOUR VENTOSE92150 SURESNES - 01 41 18 80 66

22 MARS 11biMensuel

Surface approx. (cm²) : 113N° de page : 1

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

EN DEUX MOTS

Mortel !

Ce n'est pas forcement d'un goût exquis de vous proposer ce thème pour l'édito, maîs d'un autre côte ia le mérite de concerner tout le monde Comme le rappelle d'ailleurs l'accroche de ce 1er rendez-vousmondial destiné au grand public et non pas aux pros, qui ouvre ses portes dans quèlques jours (*)Salon de la mort i Vivre & Mourir On ne peut pas être plus explicite Et, Jean-Pierre Jouet, un desorganisateurs de nous « achever » si je puis dire, en déclarant « ll faut en finir avec les tabous La mortest le sujet dont on parle le moins alors que personne n'y échappe ll y a actuellement 550000 decèspar an et compte tenu de révolution de la pyramide des âges, il y en aura 700000 dans 20 ans» Voilaau moins un domaine en pleine expansion, qui ne connaîtra pas la crise i Au point de donner des idees- plus ou moins opportunes - à cle frondeurs entrepreneurs comme ce Zurichois qui propose « Desurnes funéraires design, sphériques, pour rappeler le cosmos construites en bois, en céramique, enacier, en aluminium ou en pierre des modèles uniques signés parfois par des artistes locaux, dotésd'un nom et qu'on peut peaufiner soi-même i » Maîs aussi cette entreprise Anglaise Créative Coffinsqui vous fera faire votre ultime voyage de façon très éco-durable dans un cercueil en cartonbiodégradable Ou encore cette société Hollandaise vendant un cercueil en kit à faire monter par votrefamille au motif que « Ce peut être salutaire dans le cadre du processus de deuil » Sans oublierRepose in Light, créateur de monuments funéraires éclairés par l'énergie solaire Un des 75exposants de ce prochain salon qui espère attirer 25000 mortels venus découvrir tous les « servicesante mortem, mortem et post mortem » (sic), des conférences, un parcours artistique, des films, desanimations, etc. Bref, la mort tient salon et c'est un véritable événement '

(") 8 au 10 avril, Carrousel du Louvre à Pans

Muriel Chapuismurielchapuis@legroupe-evenements com

Credit JC Guilloux

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6 RUE DU LIEUTENANT CHANARON38008 GRENOBLE CEDEX

SEPT 10Mensuel

OJD : 50774

Surface approx. (cm²) : 441

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Ti ci i £i n^^^^n^rle Salondeïa mort..

ous n'y aviez pas pensé. Mais ils y ont pensé pourvous. Jessie Westenholz et Jean-Pierre Jouet vont

lancer, les 8, 9 et 10 avril prochain, le Salon de la mort.Comprenons-nous bien, «de la mort», pas pour dire«génial», «super» ou «trop canon», non, «de la mort»parce ce sera un Salon sur la mort, les décédés, lescadavres, les regrets éternels, les enterrements, lesfleurs, les couronnes, les tombes (déjà vous faites moinsles fiers)... Jessie Westenholz et Jean-Pierre Jouetveulent réunir tout un tas d'exposants, qui vont despompes funèbres à toutes les autres entreprises de lamort : les traiteurs des repas après obsèques, les fleu-ristes, les associations d'aide à la fin de vie, les mar-briers.. . «La mort est incontournable, elle nous concernetous, a expliqué Jessie Westenholz nu journal Le Parisien.Mais c'est un événement dont on ne parle pas. Je veuxfaire ce Salon pour qu'enfin on discute de la mon, de lanôtre, de celle de ses proches, qu'on s'y prépare.»

«On est prêts à affronter les critiques», précise tout desuite Jean-Pierre Jouet. Et Jessie Westenholz ajoute : «Si

partisans de l'euthanasie, croque-morts- n'auront l'oc-casion d'avoir un échange aussi riche sur ce sujet.»Alors que des personnalités comme le Dr Régis Aubryou l'actrice Mireille Darc déclarent soutenir cette initia-tive, Mme Westenholz précise sa pensée : «II y a deschoses matérielles qui, si elles existaient, faciliteraientla vie des familles endeuillées. Par exemple, quand onvient de perdre quelqu'un, on n'a pas'la tête à réfléchir

la mort tous les jours -médecins, psychiatres, gériatres,religieux, associations de soins palliatifs, de prévention.

cérémonie. 11 y a bien des weckiing planncrs ,pourquoi pas des "death planners"? Je suis en traind'en chercher.»

La dame, particulièrement créative, a aussi pensé àdemander à Karl Lagerfeld de penser à une collectionpour les veuves. «Au début du xxl siècle, il y avait dans lecatalogue de La Redoute trois pages de tenues de deuilqu'on pouvait commander. Aujourd'hui, ça sembleimpensable... Et si on inventait un petit nœud noir, unpeu comme le ruban rouge du Sidaction, qui annonce-rait qu'on est en deuil ?» Nos deux associés ont aussipensé à un concours d'épitaphes... Ils ont déjà un siteInternet : Salondelamort.com. Alors, elle est pas mor-telle, cette idée ? OL

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L'INFIRMIERE LIBERALE MAGAZINE1 RUE EUGENE ET ARMAND PEUGEOT92500 RUEIL MALMAISON - 01 76 73 30 00

AVRIL 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 135N° de page : 19

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Agenda

FESTIVALLe festival Itinéraires singulierspromeut la création culturelle commemode de lutte contre l'isolement.Pour sa 7e édition, il multiplie pendanttrois semaines les passerelles entre legrand public, les soignants, les artisteset ces "autres", marginaux ouhandicapés. Plusieurs temps fortssur la psychiatrie sont à retenir.Jusqu'au 10 avril à Dijon et ailleursen Bourgogne-> Renseignements et réservationssur http://itinerairesing.canalblog.comet au 03 80 413784

SALON DE LA MORTL'ensemble des services arte mortem,mortem et post-mortem réunis auCarroussel du Louvre. La déontologie

de ce salon, premier du genre, estgarantie par un comité composéde personnalités comme Régis Aubry,président de l'Observatoire nationalde la fin de vie, Emmanuel Hirsch,ou Paulette Le Lann, présidentede Jalmalv. Rencontres, tables rondeset débats sont au programme.Du 8 au 10 avril à Paris (Ier)•* Renseignements et réservationssurwww.salondelamort.com

ALLERGIESLe 6e Congrès francophoned'allergologie se consacrera auxallergies respiratoires. L'après-mididu 19 avril, une session pratique estprogrammée pour les infirmièreset les assistantes des services et descabinets d'allergologie. Les thèmes

proposés vont du diagnostic àl'éducation du patient en passantpar l'épidémiologie et le traitement.Du 19 au 22 avril à Paris (XVIIe)-> Inscriptions surwww.congres-allergologie.com et au OT 42 211525

INTERNATIONAL"L'infirmière, porte d'accès aux soins,à la qualité et à la santé", tel est le filrouge de la conférence internationaledu Conseil international desinfirmières (Cil). De nombreux thèmesseront abordés, ainsi que l'actualitédans le domaine de l'enseignementdes soins infirmiers, des systèmesde soin et de l'accès au soin, etc.Du 2 au 8 mai à Malte-* Renseignements sur www.icn2011.ch/default-f.html et au+41229080100

Page 184: Salon de la Mort presse internationale

29 RUE DE CHATEAUDUN75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00

04 AVRIL 11Hebdomadaire Paris

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

L'éditeur de ce support interdit la diffusion numérique de ses articles

PARUTION DATEE DU 04 AVRIL 11

LOCALITE

TITRE PFG s'apprête à annoncer son plan stratégique...

JOURNALISTE auteur non renseigné

RUBRIQUE Entreprises

SUJET Le plan stratégique élaboré par PFG sera annoncé à l'ensemble de ses commerciaux àl'occasion du 1er Salon de la mort.

INFORMATIONSCOMPLEMENTAIRES

brève 1/16 page 1/8 page

1/4 page 1/2 page 1 page(s)

... photo(s) ... tableau(x) ... graphique(s)

Cet éditeur interdit la diffusion numérique des articles de presse extraits de ses publications. C'est la raison pour laquelle l'Argus de la Presse vous adressecette alerte. Pour certains titres seulement, l'original vous est envoyé par la poste. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page suivante :http://www.argus-presse.fr/interdiction-diffusion-numerique.html

Page 185: Salon de la Mort presse internationale

62 RUE CAMILLE DESMOULINS92442 ISSY LES MOULINEAUX CEDEX - 01 71 16 55 00

MARS 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 110N° de page : 54

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Paris 19 mars14e8 Rencontres infirmièresen oncologieMaison de la Chimie Paris 7e

Rens www assoafic orgTel 064291 1910

Paris 20-22 mars10e Congrès national infirmierdes soins à la personne âgéeRens www mfcongres comTel 0140071121

Paris 24 marsJournée inter sociétés savantesClinique de l'incertitudeHôpital europeen Georges PompidouParisis8

Rens www afsos org

Charleville-Mézières 24 marsJournée d'étudeL'éthique en psychiatrieRens dbouillot@ch belairfrTel 0672613516

Genève 22-25 marsCongrès de la Sociétéfrancophone du diabeteRens www congres sfd comTel 01 40 09 89 07

La Verrière 31 marsJournée d'étudeRéforme infirmière et LMD :une année d'expérienceTheâtre de I Institut MGENMarcel Riviere (78)Rens 01 39 38 79 60 alecomte@mgen fr

Montréal 6-8 avril1er Symposium international sur larecherche en sciences infirmièresRens www recherche qualitative qc ca

Paris 8-10 avrilSalon de la mortCarrousel du Louvre Paris 1e

www salondelamort com

Malte 2-8 maiConférence du Conseilinternational des infirmièresRens www icn2011 ch

Paris 23-24 maiJournées de la biomédecineLavillette Paris 19e

Rens www agence biomedecine fr

Page 186: Salon de la Mort presse internationale

116 AVENUE GABRIEL PERI92400 SAINT OUEN - 01 58 61 28 50

AVRIL 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 537N° de page : 80

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

S'informerAGENDAIJiliHI

Mardi 5 avril

•* Solvabilité ll et obligationsconvertiblesUn déjeuner-débat, organise parAcro-pole asset management et anime parMichel Piernay (Fixage), autour du bilanQIS 5, de Solvabilité ll et des obligationsconvertibles.

Pavillon Kléber Potel & Chabot -7, rue Omarosa, Paris 16' - oi 55 73 25 60,[email protected]

-» Veille d'entreprise, veille d'opinion :un même métier?A l'heure d'Internet, la veille posequèlques problèmes d'organisationD'autant que les frontieres ne sont pastoujours etanches et que, parfois, cer-tains blogueurs se révèlent plus précisdans leurs approches que des tech-niciens reputes1 Veille d'entreprise etveille d'opinion s'interpénétrent doncet sont finalement complementairesCette matinée d'échanges profession-nels, organisée par le tAB en collabo-ration avec La Tribune de l'assurance,permettra de clarifier ces points, cru-ciaux pour de nombreux acteurs

Deloitte - 185, avenue Charles de Gaulle,Neuilly-sur-Seme - de 8 h 30 à 12 h i$ -www.cerclelab.com

Du samedi 9 au lundi TI avril

•» Salon de la mortCet evenement ouvert a tous s'intéres-sera a tous les aspects lies au deceseconomiques, juridiques, medicaux,culturels Spécialistes des contratsobsèques et de I assurance vie serontprésents.

Caroussel du Louvre, Pans Ier -Senior entreprise, oi 53 75 oo 17 -vuvjvj.salondelamort.com

Du dimanche 17 au mardi 19 avril

•» Cyber fraud, UK Bnbery Act,corruptionA l'initiative de l'Association of CertifiedFraud Exammers (ACFE) ces trois joursde conference donneront la parole ade nombreux experts internationauxde la lutte contre la fraude et présen-teront les nouveaux outils utilises danscette traque contre le cyber-crime et lacorruption

le Plaza Brussels - 118-126, boulevardAriolph-Max, Bruxelles (Belgique) -www.acfe.com/euro20ii

Jeudi 21 avril

-> Rencontres du Cora, la dépendanceLa FFSA organise les rencontres duConseil d orientation de reflexion del'assurance (Cora), autour du thème dela dependance

Maison de l'assurance - 26, boulevardHaussmann, Paris 9' - de 9 h à 13 h -www ffsa fr

Lundi 28 avril

•* 2e Forum mixité-diversité

Présentation du rapport 2011 "Mixite etdiversite dans les societes d'assurance"

Maison de l'assurance - 26, boulevardHaussmann, Paris 9e - de 9 h a 13 h.

VIENT DE PARAITRE-*• Modèles financiers en assurance

Cette mise a jour (2' edition) de l'ou-vrage paru en 2005, dans la collection

"Assurance audit actuariat", presenteles principes théoriques et les outilspratiques pour concevoir et mettre enœuvre des modélisations repondant ades nouvelles contraintes, réglemen-

taires et prudentielles notamment

Frederic Planche!, Pierre Therond et Marcluillard Economica, 571» p , w €.

•» Mémoires d'assurancesChez un bouquiniste de Samt-Malo, Di-dier Pouilloux tombe par hasard sur descontrats d'assurance maritime souscrits

par des armateurs entre 1700 et 1750 ll

entame alors une collecte systématiquede ce type de documents Le present

ouvrage, publie avec le concours dela FFSA et de son comite scientifique,reproduit plus de 300 textes françaisdu XVIe au XIXe siecle, in extenso ainsique de beaux fac-similés.

Didier Pouilloux Seddita, mi p , 99,70 €

•* Islam : droit, finance et assuranceEn plein developpement sur des mar-ches revendiquant plus d'un milliardde croyants, la finance et l'assurance

islamiques (takaful) font l'objet d'unouvrage complet et pedagogique, expli-quant leurs principes fondateurs et leurmode de fonctionnement

Jacques Charbonnier laraer, 286 p , us €

-» Assurances de personnes 2011

Nouvelle edition pour cet outil de travailde la collection 'Droit et pratique", quicomprend un ouvrage papier et une

version web, actualisée toute l'annéeet comprenant des liens vers la juris-prudence

Editions de L'Argus de l'assurance.Abonnement d'un an : 340 €. Livre seul :

À NOTER•» Réforme des retraitesDossiers pratiques Francis Lefêvre, 322 p.,59 €.

•» L'Essentiel de la QPCDominique Rousseau, Julien Bonnet.Gualino, IM) p., i) €.

y Rendez-vous de l'assurance transportsLa nouvelle édition de ce tendez-vous internationaloffre aux assurés (armateurs, chargeurs, transporteurs

ou logisticiens) et aux professions de l'assurance(assureurs, réassureurs, courtiers et agents spécialisés,commissaires d'avarie et experts), ainsi qu'aux avocatset juristes, un espace d'échanges privilégié, le thèmeretenu pour 2011: le transport dans la renaissancede l'économie. Un éclairage particulier sera réserve à la Chine, à son rôle économiquegénéral, d'abord, puis aux questions plus précises concernant la logistique et le transpordans l'Empire du milieu. Enfin, une table ronde sera consacrée aux particularités localesdu droit maritime et à ses conditions d'application ; un magistrat et des avocats rr.aritimichinois, en poste à Wluhan, Hong Kong et Shanghai, partageront leur expérience.A noter que la piraterie, phénomène qui s'est inscrit durablement dans le paysage maritibénéficiera aussi d'une large place. Des spécialistes dè différentes disciplines (sécurité,interventions armées, économie, géopolitique, juridique et assurance) apporteront lesdernières informations et solutions ou stratégies disponibles. Enfin, la nouvelle versionincoterms fera l'objet d'une table ronde.

Jeudi 28 avfil: de 8 h30 à 191130, et vendredi 2g avril, cle g h à 15 h. Au Palais Stéphanie50, boulevard dè to Croisette, Cannes. Informations et inscriptions sur http:ilcKom.org

Page 187: Salon de la Mort presse internationale

14 TERRASSE BELLINI92807 PUTEAUX CEDEX - 01 49 01 00 26

MARS 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 468

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

innov 29 ou 30 MarsUn grand forum europeen destine aux start-up et entrepreneurs innovants

Lieu : Centre des congres de ReimsContact : www mnovact com

BUREAUXEXPOEHI

s au 7 Avril Bureau expoLe salon de l'environnement de travail

Lieu : Paris expo , porte de Versailles

Contact : www bureaux-expo fr

...I INNOVATIVElili! BUILDING

5 ou 7 Avril Innovative buildingLe salon du bâtiment performant, intelligent et durable

Lieu : Paris expo, porte de VersaillesContact : www innovative-building fr

5ou74wiJEuropropreLe salon de l'hygiène et des services lies a l'hygiène

Lieu : Paris expo Porte de Versailles.

Contact : wwweuropropre com

5 au 7 avril Solutions linux, open sourceUn salon dedie a Linux et aux logiciels libres

Lieu : Paris expo Porte de Versailles

Contact : www.so/utions/inux f

ÎI^MB5 au 8 Avril Industrie Lyon 2011Le grand salon des professionnels de l'industrie

Lieu : Parc Eurexpo Lyon

Contact : www industrie-expo com

i8 ou IQ avril Le salon de la mortUn salon rassemblant tous les professionnels du secteur mortuaire

Lieu : Paris Carousel du Louvre

Contact : www so/ondelamort com

28 avril au 8 mai La foire de ParisMaison et environnement, bien être, cultures du monde

Lieu : Paris expo Porte de Versailles

Contact : www foiredeporis fr

Un grand salon multi-objets.

Page 188: Salon de la Mort presse internationale

80 BOULEVARD AUGUSTE BLANQUI75707 PARIS CEDEX 13 - 01 48 88 46 00

MARS/AVR 11Bimestriel

OJD : 46780

Surface approx. (cm²) : 468

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

ECOUTER-VOIR

Salon ExpositionsPARIS (75)Du 8au 10 avrilLe salon de lamortParler de la mortpour mieux vivre

• Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli,75001 Pariswww.salondelamort com

SpectaclePARIS (75)

Jusqu'au 26 manEntre cielet chai rL'histoire vraiede deux amantsmythiquesHéloise etAbélard D'aprèsUne Passion dè

I ___ ChristianeSinger

• Theatre du Lucernaire, 53 rue Notre-Dame des Champs 75 006 ParisTel. OI 45445734.www.lucernaire.fr

ColloquePARIS (75)Samedi 12 marsPsychanalyse et religieuxAvec Michel Cazenave, Mane-Laure

Colonna, Gerard Haddad, Mohamed

Taleb et Bertrand de la Vaissiere

• Ceefri Jung, 10 villa Cœur de Vey,75 014 Paris Renseignementsantoine guimezanes@wanadeo fr

PARIS (75)Jusqu'au 5 juinChagallet la BibleDe 1930 a 1956,Marc Chagall s'estconsacréà l'illustration de laBible hébraïque.L'expositionpropose la série degouaches réaliséespar le peintre,depuis les différentsétats de gravure oule motifse précise,jusqu'aux 105gravures définitivesrehaussées à la mam, dontl'ensemble dediea son épouse, montre ici au publicpour la premiere fois.Peintures et œuvres sur papiermettent en lumière les formesvisuelles que prend le texte bibliquesous le pinceau de Chagall.

• Musee d art et d'histoiredu judaisme, Hôtel de Samt-Aignan,71 rue du Temple, 75 003 ParisTél 0153018660www mahj org

ATHIS-MONS(91)Sacrées bâtissesLe patrimoine religieuxdu XXe siècle en Essonne.

• Maison de banlieueet de l'architecture,41 rueG, Anthomoz-deGaulle, 91 200Athis-Mons.Tel 0169380785http //maisondeban-heueassofr

« Tombé du ciel »« Les mariages mixtes, Ie point fortdu dialogue interreligieux? »

C'est le thème du dix-huitième volet du magazine télévisélaïc sur la spiritualité, « Tombé du ciel », diffusé en mars etavril, produite par le CFRT, pour la chaîne LCP-Assembléenationale (par câble, satellite, TNT et en direct sur Internet),en partenariat avec Le Monde des Religions.

* Réalisées par Nicolas Maupied, les émissions sont multidiffuséeset présentées par Agnès Vahramian.

RencontreSA1NT-JACUT-DE-LA-MER (22)Samedi 21 et dimanche 22 maiDu dehors au dedans :la vie intérieureSession animée par Frédéric Lenoir,alternance d'exposés et d'échangesavec le public a partir de son nouveaulivre Petit Traite de vie intérieure

• Abbaye de Saint Jacut, 3 rue de ['Abbaye,22750 Samt-Jacut-de-la-Mer Informationet inscription au 02962771 19 ou paremail contact@abbaye-st-jacut com

ConférencesMEYLAN (38)Lundi 14 marsLa crainte de DieuAvec Jean Perron.

• Centre theologique Meylan-Grenoble,15 chemin de la Carronnene, 38 240 Meyan.Tél -0476416270 wwwctm-grenobleorg

PARIS (75)Vendredi I "avrilDe la morte la renaissance, quel-les métamorphoses pour l'âme?• 20 h 15, Loge unie des theosophes,11 bis rue Kepler, 75116 Paris.Tel 0147204287 wwwtheosophiefr

« Les racines du ciel »avec Frédéric Lenoir

Retrouvez chaque semaine, sur FranceCulture, l'émission consacrée à la spiritualité,produite et animée par Frédéric Lenoir.Avec la participation de Leih Anvar.

Invités et thèmes à venir:Mohammad Amir Moezzi, aux sourcesde la spiritualité mystique en islam (1/03),Dominique Abd Allah Penot, les femmesdans l'islam (8/03), Marc de Smedt (15/03),Jean Vanier, fondateur de la communautéde L'Arche (22/03), Salomon Malka, laplace du livre dans la tradition juive (29/03),Cécilia Dutter, Etty Hillesum (5/04), CharlesSzlakmann, Moïse (12/04), Sian Rougier, saintFrançois d'Assise ou la puissance de l'amour(19/04), Lucrèce Luciani Zidane, Éros et Agapè(26/04). g• Les mardis de 21 à 22 heures. Lémission peut êtrepodcastée sur www.francecuKure.com.

m

Page 189: Salon de la Mort presse internationale

14 BOULEVARD HAUSSMANN75009 PARIS - 01 55 56 71 11

AVRIL 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 83N° de page : 11

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MORT7525677200506/GFP/ALA/2

Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

• Salon de la mort ! Vivre &mourir, du 8 au 10 avr., Paris-Carrousel du Louvre, 10 €,5 € seniors, 01.53.75.00.17,salondelamort.com.• Salon EcoHabitat, les 9 et10 avr., Paris-Espacedes Blancs-Manteaux,gratuit, 01.42.46.21.21,salon-ecohabitat.com.• Manga Party Festival, les get 10 avr., Paris-Porte deVersailles, 1 jour 14 €,2 jours 24€ (préventei jour 12 €, 2jours2o€),01.45.88.82.21,mangaparty.net.• Réalités nouvelles (artabstrait), du 10 au 17 avr.,Paris-Parc floral,gratuit, 09.53.65.19.47,realitesnouvelles.org,• Salon du disque Cidisc,les 16 et 17 avr., Paris-Portede Champerret, 10 €,01.55.07.81.07,jukeboxmag.com.

•Antiquités & artsd'aujourd'hui, du 22 avr. au1er mai, Paris-parc Monceau,gratuit (présence d'unexpert), 06.86.38.32.00.« Salon Emploi seniors,les 27 et 28 avr., Paris-CnitLa Défense, gratuit,09.50.28.73.45,salon-emploiseniors.com.• Foire de Paris-Salon del'auto d'occasion, du 28 avr.au 8 mai, Paris-Portede Versailles, 12 €,respectivement 01.76.77.11.11,01.40.99.55.45,foiredeparis.fr, cnpa.fr.•Salon international du livreancien, de l'estampe etdu dessin, du 29 avr.au 1er mai, Paris-Grand Palais,8 €, 01.43.29.46.38,salondulivreancienparis.fr.• Jardins en Seine, du 29 avr.au 1er mai, Suresnes (92),terrasse du Fécheray, montValérien, 5 €, 09.77.84.11.72,salonjardinsenseine.fr.

Page 190: Salon de la Mort presse internationale

M MENSUEL128 RUE DE LA BOETIE75008 PARIS

AUTOMNE 10Mensuel

Surface approx. (cm²) : 44

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MORT3572275200524/RSS/ATF/2

Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Quoi de plus mortel d'ennui qu'unsalon ? Un salon consacré à... la mort !Tt usksinwuissiMiiboittpinii st. i JIK du pognon Oit \ii/t>wdhuitit ham<. Yhdoim Yïtstciiho!/ («.iitille

dev ut déjà a Jcssit \Xcstcnhot? 11 Jean Pierre Jouet des mgaimairicc rC vc mi nu qu un kirl L jj;t rli Id v \inne«vcncrnentsaimuols -certairwnHnttrtslucratifs-comme présenter ont-collection de \i t i_mtnts pour viuves(Mc)la tiac !eSai«n du I i\re IL Sjlon nautique et VhK.itorm. Voilà lurs clé son moibideevuiemf.nl d u n ̂ nut douteuxque txs deux lànouj-^oupilk-iiUin Saitmdt lamofi dont IJ C tries les doux instigateurs dt^osilon lamenl lelsdtpremière tditmii st Uendraena\nlprwchainJiiCarn)uscldu généreux altruistes quel tur ihicLOU\TC delamnrt delanatre tien II cit. i

"Objetur réunir 300 cxpounts dt la ch MI que pujimv" \h 'Mous onjui ni unmtrepnse de pompes funèbres aux traitcui s proposant principale était di vendre un m 11des buffets après obsèques en passant par des association;, j,,Uer plein dt stands ci demphcde soutien pathologique ou d aide a la fin dr v le explique nt-ts Quand h faiKhcu&t i ecoltc du btm bit

mdcniicnrtdia di i " profc ss

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9 CITE DU PARADIS75010 PARIS - 01 56 03 90 89

MARS/AVRIL 11Bimestriel

OJD : 99918

Surface approx. (cm²) : 382

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

TENDANCE Théma / La mort en couleurs

e suis Mort :

Poke me b;

.MORT NUMÉRIQUEET ETERNITE VIRTUELLE

Sur le web, et particulièrement sur Facebook, la mort se porte à merveille.Au point de susciter l'utopie d'un avatar numérique immortel. Enquête.

En 2005 une joueuse chinoise bien connue dans le milieu des ga-mers passe I arme a gauche après des heures a jouer a World ofWarcraft le célèbre jeu de rôle en ligne Sa disparition suscite unrassemblement de commémorations sans précèdent à l'intérieurdu jeu lui-même immense univers virtuel ou les joueurs incarnentdes avatars Anecdotique 7 Pas si sûr

LE WEB EST DEVENU UN ESPACE SOCIAL À PART ENTIÈRE,OÙ L'ON VIT ET OÙ L'ON MEURT »

CIMETIERE VIRTUElII y a quelques semaines le reseau social Facebook a annoncetotaliser près de 600 millions d usagers, dix fois la population fran-çaise Et le site n'est plus la seule terre de prédilection des jeunes,il séduit désormais les seniors Selon comScore, une entreprise derecherche marketing américaine Facebook comptait en 2010 pasmoins de 6 5 millions d'utilisateurs de plus de 65 ans sur le seul solaméricain Fort de cette nouvelle population le reseau social a dûfaire face a une nouvelle réalité la montée en flèche de la mortalitésur le site, désormais le plus grand cimetière virtuel au monde avecprès de 5 millions de profils inactifs pour cause de décès Pourfaire face a une telle hécatombe numérique, et éviter d envoyer à satante récemment decedee un poke1 mal venu, la firme de Mark Zu-ckerberg a dû trouver des solutions Les proches du défunt peuventdésormais signaler un décès au site, lequel s'engage a fermer lecompte ou a le transformer en « mémorial » Un état de fait qui peutencore paraître singulier mais révèle a quel point le web est devenuun espace social a part entière ou l'on vit et ou l'on meurt

Mais le phénomène commence a soulever des interrogations Quedeviendront nos legs numériques après notre mort, tweets, mails

Texte Jean Sebastien Josset

blogs et autres statuts Facebook ? En janvier, un ingénieur de Mi-crosoft Gordon Bell, a publie un livre étonnant, Total Recall, danslequel il raconte son projet MyUfeBits Depuis 12 ans, il numérisetoute sa vie (cartes postales, bulletins de santé, correspondance,mails photos, videos ) et enregistre tous ses déplacements viaGPS Le tout est trie et hiérarchise par un logiciel développe par ses

soins et son collègue Jim Gemmell Le butde cette expérience ? Toucher a une formed'immortalité en créant un avatar numériquecapable de repondre de manière autonomeaux questions que poserait la descendancedu défunt Des sociétés comme MyCyber-Twin ou Lifenaut développent ainsi des logi-

ciels de chat intelligents alimentes par notre vie numérique (mails,blogs, tweets ) et capables de simuler nos conversations dansI idée - ou I illusion de parvenir un jour a numériser I intégralité denotre personnalité et a créer un double numérique éternel Utopieou réalité, la mort a de beaux jours devant elle i

1 - poke action d attirer I attention d un autre membre de Facebook pour entamer une discussion en d rect

• Retrouvez l'interview d'Antonio Casilli, sociologuechercheur a l'EHESS et auteur des Liaisons numériques (ed du seuosur MONDOMIX.COM

Pour aller plus loin.

Total Recall > Gordon Bell Ram manon ]« / resurection » mode d emploi » sur www slliconmaniacs org« La mon vous web si bien » sur http //owm.fr/2011 /02/07/la-mort-ïous-web-si-bienMtp-J/srte mycybertwiB.com/

- Et pour les fur eux le 1 salon grand public consacre a la mort se déroulera au Carrousel du

Louvre du 8 au 10 avril a Pans www satondelamort corn

Page 192: Salon de la Mort presse internationale

18 RUE BARBES92128 MONTROUGE CEDEX - 01 74 31 60 60

AVRIL 11Mensuel

OJD : 890450

Surface approx. (cm²) : 275N° de page : 16

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

AGENDA

Manetà Orsay:courez-y!Cite exposition du

lusee d'Orsay estexceptionnelle c'est la

i premiere manifestationi d'ensemble du peintre de-

puis celle de 1983 au GrandPalais Intitulée « Manet,inventeur du Moderne »,

lj elle présente 181 tableauxI - dont Le Dejeuner sur

I herbe, Le Joueur de fifreou Olympia qui fit scandale A travers huit sections, on dé-couvre comment l'œuvre du peintre s'est inscrite dans sonepoque comment Edouard Manet (1832-1883), tant décriede son vivant, accumula les influences pour ouvrir son che-min vers la « modernite » dont il fut un précurseur majeur

Du 5 avril au 3juillet Musee cl Orsay, 62 rue dè Lille75007 Pans Ferme le lundi nocturne le jeudi

Visite en famille avec entants de 8 a 12 ans les16et30avnt,a15h Tel 0140494814, wwwmusee-orsayfr (réservations conseillées)

et foires8-10 avril1er Salon de

la mort, a Paris(Carrouseldu Louvre)

Une premieremondiale pour

reflechir,s'informerechanger

15-18 avrilSalon Habitatet Jardin, aChambery

16 avril-2 maiSalon

antiquités-brocantes duvieil Antibes

(Port-Vauban)

28 avril-8 mai

Foire dePans.

llyaSO ans...Le 12 avril 1961

Youri Gaganneentrait dans l'histoire le cosmonaute(ce mot fut cree pour lui) soviétiqueétait le premier homme a voyagerdans l'espace, a bord du vaisseauVostok ll devint un heros

Volent les cerfs-volants!Les 25es Rencontres internationales

du cerf-volant de Berck-sur-Mer(Pas-de-Calais) se déroulerontdu 16 au 25 avrilUn spectaclea couperle soufflewwwcerf-volant-berckcom

Page 193: Salon de la Mort presse internationale

15 LOTISSEMENT DE LA CERISAIE84220 GORDES - 04 90 72 12 55

FEV/MARS 11Bimestriel

Surface approx. (cm²) : 236

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LES CARNETS

DEPATRICE VAN EERSEL

En va-t-il chez vous comme dans ma banlieue 9 Depuis deux ans, on n'entend plus de merles,de rouges-gorges, de rossignols m même de moineaux Les pies, puis les corneilles ont pristoute la place, avec leurs jacasseries et leurs croassements On sait que le chaos climatiquechamboule la répartition des espèces Celle des oiseaux est très révélatrice Le spécialistesuisse Christophe Perret-Gentil peut classer un lieu sur une « échelle de qualité environnemen-tale », en fonction de la variété des oiseaux qu'il y entend chanter pendant vingt-quatre heures.N'entendre que des corvidés n'est, paraît-il, pas signe de très bonne santé

Le « New Oxford American Dicnonary » reconnaît un nouveau verbe « to unfnend », qui signi-fie « retirer à quelqu'un son statut d'ami sur un réseau social type Facebook » Comment tradui-sez-vous ça en français '

L'autonomie informatique n'était pas prévue Dans les années 1960, le fameux cabinet de pros-pective Herman Kahn n'avait pas vu venir les micro-ordinateurs et imaginait un monde oùchacun serait relié a un gros computer central L'autonomie énergétique aura-t-elle le mêmesuccès ? Oui, si l'on en croît la plupart des écologistes (lire p 116) Non, à entendre les « vertspro-nucléaires » (lire p 122), qui la voient comme une utopie ultracoûteuse et nous imaginenttoujours reliés à un gros reacteur central Vous pariez sur qui?

Devinette quel est le salon ultime ? Psy philosophes, médecins et artistes s'y retrouveront du8 au 10 avril, au Carrousel du Louvre, à Paris Titre hard « Premier salon de la mort » Maisobjectif soft parler de ce qui fonde toute société humaine, l'art de savoir négocier avec notremortalité, grand tabou des temps modernes Y causera-t-on de « Témoins de la vie après lavie » de Raymond Moody (Robert Laffont, 2010) ? Le psychiatre américain, auteur de « La Vieaprès la vie », best-seller mondial sur les EMI (expériences de mort imminente), y rapporte unnouveau genre de témoignage fantastique Lors d'un décès, des tas de gens disent avoir vu ledéfunt sortir de son corps Mieux ils l'ont accompagné un brin vers l'hors-temps (parfois àplusieurs ') et en sont sortis changes On les croît Les « mythologies vivantes », c est-a-dire wvécues, permettent de poser des mots sur l'innommable www.salondelamort.com jj

Devenir SDF a Paris parce qu'on a raté son avion pour rentrer aux Etats-Unis ? C'est ce qui est g,arrive à AnnWebb, 42 ans Dans le récit kafkaïen qu'elle publie deux ans après (« Survivre dans §la rue », Albin Michel, mars 2011), l'aide-soignante de Portland (Oregon) soulevé de gros para- 6doxes «Aucun centre social n'a d'abord voulu m'accueillir, parce que, pour vous, une touriste iaméricaine est forcément riche, alors que la proportion de pauvres est supérieure chez nous » Si «elle est finalement restée à Paris, c'est qu'ici, aucun des « loups » qui l'ont harcelée la nuit n'était ^armé «Dans mon pays, j'aurais été violée et peut-être tuée » De quoi nous plaignons-nous ? fi

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33 RUE GALILEE75116 PARIS - 01 44 20 08 90

FEV 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 990

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

on peut y donner Lopera cle quatsousla grande œuvre chorale de BertoltBrecht et Kurt Weill Cette comediechantée sera mise en scene par un roidu genre débordant d imaginationLaurent PellyComedie Française 1' Tel 0825 ID 16 SD

2 avril

Du 6 au 17 avril

Du I" au 3 avril

Woody Allen & The New Orleans lazzBandGrand Hex 2-Tel 0892683622

Du 5 avril au 24 pile!

Salon du pokerPremiere edition du Salon du pokeret des paris sportifs et hippiquesParc des expositions Porte dè Versailles 15*

Du I» au 3 avrilSalon Chic dessinEn pleine Semaine du dessinun jeune salon tres dynamiquequi met cet art au premier planAtelier Richelieu 60 rue de Richelieu 2'www chic artfaircom

Du I" au 3 avrilJournees des metiers d'artwwwmetiersdart artisanat com

Du I" au 7 amiFestival Les Plans d'avrilDanse chanson theatre videoDans plusieurs lieux de Pariswww plansdavnl com

Du 2 avril au 19 juilletLopera de QuatsousA la Comédie-Française on sait aussichanter et e est la raison pour laquelle

Siege Dogon Mali

Depuis le Xe siecle jusqu a nos joursp us de 330 oeuvres exceptionnellesissues de collections du monde entieret rassemblées pour la premiere foisen France retracent I exceptionnel artdes Dogons du MaliMusee du quai Branly 7*wwwquaibranlyfr

DU 1ER AU 3 AVRILFÊTE DES PLANTES VIVACESNos hivers sont parfois difficiles pour certains vegetauxCes "plantes qui se moquent du froid" serontle fil rouge de ces trois journees avec une selectionde championnes concoctée par de grands pépiniéristesA vos bêches Prêts Plantez'Domaine Samt-Jean-de-Beauregardwww domsaintjeanbeauregard com

Festival Hautes TensionsCirque et cultures urbainesLavillette 19' www lavillette com

Du 7 avril au 18 septembreDe Raoul a Jean DufyMusee Marmottai) Monet 16'wwwmarmottancom

Du 8 au IQ avrilLe Salon de la mortPremier salon du genre au mondeconsacre a la mort sous ses aspectsmédicaux économiques juridiquesculturels et philosophiquesA vous de voirCarrousel du Louvre I*wwwsalondelamort com

8 avril et IQ ll maiBen I Oncle Soûlll est blanc de peau originaire de Toursmaîs sa musique sonne comme celled un vrai chanteur de soûl americaindes annees 1970 ll suffit qu il ouvrela bouche pour qu aussitôt la salledevienne electrique ExceptionnelLe Zenith 19" Location aux lieux habituels

A partir du 9 avrilLa Mer de Sable rouvre ses portesA deux pas de Paris dans un cadreexceptionnel ce parc d attractionsinvite petits et grands a decouvrirdes animations exceptionnelles autourdu western du desert et de la jungleErmenonville (60) wwwmerdesablefr

lOjvrtlMarathon de Paris42 kilometres et déjà 40000 inscritspour cette 35e edition a traversla capitale réservée quand mêmeaux coureurs chevronnéswww parismarathon com

Pu ll au 17 avrilSeries Mania (Saison 2)Lin festival consacre aux seriestelevisees du monde entierrécentes ou méditesForum des Images I'wwwforumdesimagesfr

13 avrilScreamSortie sur les ecrans du nouvel opusle quatrieme déjà

ISavnJNouveau restaurant a la VilletteOuverture - tres attendue -du restaurant tendance b od Olivier Demarle (La VillaLe Magnifique Le Secret) amenagepar les architectes Gilles et Boissierdans la Grande Halle de la VilletteGrande Halle ue la Villette!*www villette fr

Du 15 au 17 avrilFestival Jules VerneGrand Re» 2' www nilesverne org

DU 5 AVRILAU 3 JUILLETMANET, INVENTEURDU MODERNEUn nouveau regardsur les rapports du grandpeintre avec la cultureromantique et les œuvresde la fm de sa vieplutôt mal connuesMusee d'Orsay, 7"www musee orsay fr

Pu 15 au 17 avrilSaut HermesPendant trois jours les trentecinqmeilleurs cavaliers mondiauxse retrouvent au Grand Palaispour participer a sept épreuvesd un concours international d obstaclesLes quinze meilleurs jeunes cavalierseuropéens participent égalementa deux épreuves méditesGrandpalais 8* www sauternes com

Mi avrilOuverture du Club David Lynch

Au sous sol du Social Club I une desboites les plus branchées de Parisle célèbre réalisateur et peintreouvre un lieu interlope reserve auxultra trendy Chut1

142 rue Montmartre 2'wwwpanssocialclub com

Page 195: Salon de la Mort presse internationale

33 RUE GALILEE75116 PARIS - 01 44 20 08 90

FEV 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 990

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

18 amiJeff DunhamUne date et une seule pour al erecouter le fameux ventriloqueamerica n Jeff DunhamOlympia 9* www olympiahall com

Du 18 avril au 18 plletRembrandt et la figure du ChristMusee de Louvre 1e www louvre lr

19 avrilAmericaLe groupe a marque la musiquedes annees 1970 avec ses tubespop-folk planétaires (Fooim VenturaHighway Horse With No Name Tin Manf Need You) devenus aujourd hudes classiques Une mus quemtempore e et universelle quidevrait ameuter les foulesCasino de Paris 9' Tel 0892698826

Du 22 avril au 7 maiFestival Et moi alors7

Enfin du theatre pour le jeune publ een partenariat avec e Theatre GerardPhilips CDN de Saint Denis et la V Ilede Sa int Denis iTheatre Gerard Phihpe de Saint Denis (93)wwwtounsme93 com

Du 22 avril au 21 malSweeney ToddApres le triomphe hivernal de My PairLady le Chatelet devoi e une autreproduction maison I histoire deSweeney Todd e barbier sériai k Hermise en musique par StephenSondheim Eni e humour noi etchansons parod ques ce Sweeney Todd

autrefois immortalise par a camera deTim Burton devrait fai e un tabacTheatre du Chatelet I" Tel 0140282840

Du 26 ami au B maiEddy MltchellApres e nq décennies au f rmamentdu rock n roll Mr Eddy f re sa révérenceLine occasion a ne pas rater pu squ ils agit des toutes dern eres datesparisiennesPalais des Sports Porte de Versailles 15-Tel 0825038039

Du 27 avril aii 25 mille)Gino SeverimMusee de I Orangerie 1*

Du 27 avril au 26 septembre

A gauche Refolo un meuble signe Charlotte Perriand Adroite un clichepréparatoire de la créatrice representant une arête de poisson

DU 7 AVRIL AU 18 SEPTEMBRECHARLOTTE PERRIAND,DE LA PHOTOGRAPHIE AU DESIGNA travers 380 photos et 70 meubles cette rétrospectiveoffre une approche médite du processus créatif deCharlotte Fernand en soulignant I importance de laphotographie a la fois comme source d inspiration et elementconstitutif de son mobilier Lartiste d avant garde sedévoile dans ce laboratoire secret ou les correspondancesentre les richesses de la nature (tronc d arbre arêtes depoisson ) et I intelligence de son inspiration sont édifiantesPetit Palais, 8* www paris fr

LEpee, usages mythes et symbolesMusee de Cluny 5"www musee moyenagefr

Du 28 ami au 8 maiFoire de ParisOn trouve de tout a la Foire de Pans iPlusieurs salons sont consacres aI ameublement a adeco au jard nageau bricolage a I artisanat d ci etd ailleurs aux vins et a la gastronomieau camping et aux lo sirs de p em aiSur Planete Femme vous estpresente tout ce qui se faitde nouveau en matiere de beauteremise en forme dietet queaccessoi es de mode Sans oub lerle concours Lepine qu recompensed ingénieux inventeurs En bonussoixante spectacles proposes dans lecadre du festival Topiques1

Paris Expo Porte de Versailles 15'wwwfoiredepanslr

Du 28 avril au 22 maiRues du mondeQuatre week-ends pour decouv lr escultures et musiques tsiganes (du 28au 30 avr I) flamenco (du 5 au 8 mai)creoles (du 12 au 15 mai) et h p-hop(du 19 au 22 mai)Grande Halle de la Villette, Wwww villette com

Du 28 ami au 25 mai56 edition du Salon de Montrougewww salondemontrouge fr

Du 28 avril au 28 aoutVoitures de revesla collection Ralph LaurenMusee des Arts decoratifs I"www lesartsdecoratifs fr

Du 29 avril au 20 novembreParties de campagneUne sélect on dc toi es anc ennespour un pa cours scenograph e autourde la représentation des jardins

et des champs dans la toile impriméeaux XVIII et XIXe siée es au muséede la Toile de JouyChateau de I Eglantme54 rue Charles de Gaulle Jouy en Josas (78)wwwmuseedelatoiledeiouyfr

En avrilFestival Alliances urbaines14e edition de ce festival consacrea la culture hip-hopTheatre Victor Hugo Bagneux (92)www alliances urbaines com

D avril a septembreConcerts en kiosquesChaque annee plus de deux centsconcerts sont donnes dans eskiosques desjardins de ParisClass que jazz fanfare chanson rocktous les goûts sont dans la nature 'www paris fr

D avril a octobreGrandes Eaux musicalesau chateau de VersaillesPel ouvez la féerie du parc de Versail eslorsque les bass ns les bosquetset les fontaines so mettenten mouvement au son des plus bellesmusiques du temps de la splendeur dece chateau (Lully Desmarest Rameau)wwwchateauversaillesfr

Page 196: Salon de la Mort presse internationale

ZAC DE CHASSAGNE69360 TERNAY - 04 72 24 89 33

FEV 11Mensuel

Surface approx. (cm²) : 222

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

salonLe Salon de la Mort se déroulera au Carrousel duLouvre à Paris, du 8 au 10 avril prochain. Les profes-sionnels de la filière sont attendus aux côtés des or-ganismes financiers, du secteur médical et des insti-tutionnels. Réfléchir, échanger, partager maîs aussi dé-couvrir, s'informer sur les choix, préparer les etapes, telleest la vocation de ce premier Salon de la Mort où 25 DOOvisiteurs sont attendus par les organisateursIncontournable, inévitable, la mort est cependant le sujetdont on parle le moinsUltime tabou, la mort, n'est plus dans nos sociétés uneétape nécessaire maîs l'objet d'une négation.

Défaut de parole, défaut de prévision,défaut de rite, défaut d'espoir et déni

UD6 P TG IT! IG r© *reahte, lamortcacheenedimmue

le grand public STS*—/ I nniQce» a I

pas la crainte existentielle maîs accroîtau contraire la solitude devant la pers-

notre propre fm, et l'an-goisse a l'idée de perdre ceux quinous sont chers.

Les visiteurs devraient trouver auprès des exposants lesréponses à ces multiples questions.

Les animationsEn ouverture des rencontres du salon, la psychologueMarie de Hennezel viendra parler et décrypter la questionfondatrice du Salon Pourquoi faut-il parler de la Mort ?La mort peut-elle aider à vivre fAu cours des conférences, seront évoquées des théma-tiques comme le devenir du corps humain, les evolutionssociologiques de la mort dans nos sociétés, les rites fu-néraires dans les différents cultes, les nouvelles pratiquesfunéraires écologiques, la montée en puissance de la cré-mation et des obsèques pre-fmancees.Le journal La Vie s'associe au salon et participera a l'ani-mation et à l'organisation de certaines conférences. Cesdernières seront annoncées dans le Carnet du FigaroToutes les conférences seront filmées par Bruno Venzalqui réalisera les vidéos du site et du Salon qui seront en-suite retransmises sur www.philosophies.tvDe nombreuses personnalités participeront aux confé-rences avec les membres des Comités.Parmi les expositions de photographies, l'association lespetites lumières présentera l'exposition-photo itinérante"ll est toujours temps". Il y aura aussi des photographiesdu promeneur necropolitam Andre Chabot

Les créateurs du Salon de la Mort

«Dans une autre vie», Jean-Pierre créateurs), sportives (Voiture deJouet et Jessie Westenholz, ont cree course, Retromobile, Salon du cycle,ou organisé de nombreux salons Salon Nautique et Salon de ladans des domaines divers maîs tou- Piscine), maîs aussi le Salon dujours en relation avec l'homme et ses Patrimoine Culturel et Marjolainepassions intellectuelles (Salon du Organise par Senior Entreprise, leLivre, Expo Langues, Inova), artis- Sa|on de !a Mort est !e prolongementtiques (FIAC, SAGA, Decouvertes, de ces annees ^xpérience et leMusicora, Music-Expo, Europe des frurt de ref|exions personnelles...

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

à-Paris Ier, 2e

Place Vendôme Opera, Palais-Royal, Bourse Halles

Nathalie Garçon se refait une beautéI Pour fêter ses 20 ans de création, Nathalie Garçon offre une cure de jou-

vence à sa boutique parisienne : murs rouge vermillon, sol vert gazon jonché de tapisethniques et chatoyants avec de larges fauteuils avenants. Toujours inspirée par demythiques stars de cinéma, la styliste excelle dans une mode aux accents rétro ouethno-chic, aussi délicieusement raffinée que joyeusement bohême. Chaleureuse et ter-riblement féminine, la collection printemps-été joue la carte de la gaîté avec un vastechoix de robes soyeuses et petits manteaux dans un esprit tapis rouge: classe maispourtant toujours espiègle. Irrésistible!Nathalie Garçon. 15-17, Galerie Vivienne, 2e. Tél. Ol4020l400.www.nathaliegarcon.com/fr/

Faire-partde naissancedu Salon de la mort

le nom de ce salon est direct.Précisons cependant qu'il abordele thème de la mort sous tous sesaspects medicaux, économiques,juridiques, culturels et philoso-phiques Ouvert pour la premièrefois au grand public, il rassemblel'ensemble des professionnelsoffrant leurs services dans ledomaine (pompes funèbres, assu-rances ou notaires) ainsi que desassociations qui se consacrent audon d'organes, à l'accompa-gnement de soins ou a l'aide auveuvage Des debats, des expo- Ssitionsetdes projections de filmscontribuent a l'animation de cesalon qui, si cette premiere éditionest un succes, est promis a unelongue vie .Du 8 au 10 avril.Carrousel du Louvre. 99, rue deRivoli, 1". De 10 h à 19 h 30.Jusqu'à 18 h le dimanchewww.salondelamort.com

Bataille arty au Forum des Halles !I Comme un dernier round avant sa disparition

programmée sous les bulldozers, le Forum des Halless'offre un formidable happening avec cet "Art Battles", unconcept de show artistique et insolite créé a New York en2001. Pendant une dizaine de jours, des artistes françaiset américains vont s'affronter en réalisant sous les yeuxdes passants diverses oeuvres sur des thèmes donnés (lerêve, la folie, l'humour, le cœur), le tout au son de musiquesbien rythmées par des DJ's de Radio FG. Le public peutensuite voter pour désigner l'artiste qu'il préfère. Une visionpopulaire et sympathique de la création actuelle, à millelieux de l'atmosphère intimidante des galeries ou des foiresd'art contemporain"Art Battles" Du 27 avril au 7 mai. Place carré du Forum desHalles (niveau - 3), 1er. Présélection des artistes sur le sitewww.artbattles.com. Accès libre.

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DOSSIER

LA MORTOSER Y PENSER

Les sociétés humaines ont toujours réservé une placeprivilégiée à la pensée de la mort À une exception près:la nôtre, Nos contemporains s'entêtent en effet à y penserle moins possible, comme le révèle notre sondage. Résultat1

nous risquons de passer notre vie à courir, nous divertir ounous abrutir de travail, pour nous retrouver fort dépourvuslorsque la grande faucheuse viendra D'autant que si nousoublions volontiers notre propre mort, nous sommes enrevanche tétanisés par l'idée que les autres, nos proches,peuvent disparaître. La mort nous ronge inconsciemment,rappelle le psychanalyste Irvin Yalom Comment parvenirà dépasser cette peur souvent muette? En 'ignorantconsciemment? En l'affrontant héroïquement? Ou enl'apprivoisant patiemment? Telles sont les trois principalesoptions métaphysiques Reste que c'est encore le BritanniqueSimon Cntchley qui pose la meilleure question : commentces grands donneurs de leçons que sont les philosophesmeurent-ils? Attention, la réponse est parfois comique.

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Qn'est-ce que je dois faire de ma vie? » se demande Natharael Fisher,le héros de la séné télévisée SixFeet Under (« Six pieds sousterre ») alors qu'il vient de perdre son père dans un tragiqueaccident de voiture « La vivre ' » lui repond la belle etétrange Brenda A 35 ans celui qui a longtemps fui ledomicile familial consacre a une entreprise de pompesfunèbres, prend conscience qu'il ne veut plus être « untouriste de la vie», irresponsable, solitaire et inconstant Lefantôme paternel a révèle a Nate que l'expérience de la mortn'est pas seulement un traumatisme insupportable, maisaussi une épreuve a travers laquelle on peut reapprendrea vivre, a sentir, a aimer II reprend donc le flambeau dece métier étrange qui consiste a prendre soin des cadavreset à accompagner leurs proches dans le travail de deuilSe familiariser avec l'expérience de la perte pour nouer unrapport plus juste avec la vie, voila la philosophie simplemais profonde de cette série qui a remporte un succèsmondial en osant aborder de front et avec humour la mort,mais aussi, dans son sillage, la dépression, les névrosesfamiliales ou I échec sentimental Signe des temps ' Desromans a succès, comme D'autres vies que la mienned'Emmanuel Carrere (PO L, 2009), racontent la tragédie

Dans le monde de la vielongue, nous ne voulonsplus rien concéder à la mort"

de la perte et du deuil, celle d'une petite fille emportée parle tsunami de 2004 ou d'une mère atteinte d'un cancer Dansle débat public, a la suite de plusieurs cas emblématiquesde malades incurables désireux d en finir, comme le jeunetétraplégique Vincent Imbert, la question de l'euthanasie,du droit de bien mourir, soulevé les passions Tandis queles témoignages sur I accompagnement des mourants,comme celui de Marie de Hennezel dans La Mort intime(Robert Laffont, 1995), rencontrent un très large échoProchainement, en avril 2011, le premier Salon de la mortse tiendra au Carrousel du Louvre, a Pans, et rassemblera

PAR MARTIN LEGROS

non seulement les professionnels - médecins, personnelshospitaliers, croque morts -, mais aussi des représentantsde toutes les confessions et des philosophes Selon lesorganisateurs, il s'agit d'aborder tous les aspects de la mort,mais aussi de s'y préparer Alors, senons-nous en train denouer un nouveau rapport a la mort, plus serein et pluslucide ? C'est ce que nous avons voulu savoir en ouverturede ce dossier, en réalisant, en partenariat avec TNS-Sofres, un sondage exclusif (résultats et décryptage,pp 38-39) Deux grandes tendances apparaissent D'uncôte, les Français souhaitent a plus de 70% repousserl'idée de la mort pour s'adonner en toute tranquillité auxjoies de la vie longue Mais, d'un autre côté, ils sonttétanises, a 90 %, par la peur de la disparition de leursproches Si le souci de la mort n'apparaît plus comme uneboussole, la peur d'avoir a affronter un deuil est au cœurde nos existences longues et sereines

Une sépulture? « Homo » est passé par là...La mort constitue pourtant l'obsession métaphysiquepremière de l'humanité Ne sommes nous pas tous des« mortels », habite par la conscience de notre fmitude ? Trèstôt, des l'enfance, nous tentons tant bien que mal denommer et d'appnvoiser la perspective inquiétante de notredisparition programmée A la différence des autres animaux,la mort ne nous advient pas seulement du dehors, commeun événement exteneur, nous l'anticipons longtemps avantqu'elle survienne, et lorsqu'elle advient, nous lui reservonsun sort Nous ne jetons pas nos cadavres a la poubelle Sousla forme d'une tombe, d'une stèle d'un rituel ou d'un simplesouvenir, il nous importe a la fois de I accueillir et de laconjurer C'est d ailleurs un signe irrécusable pour tous ceuxqui travaillent sur les origines de l'homme lorsqu'ilsdécouvrent les traces d'une sépulture, c'est que « Homo » estpasse par la Enfin, tous les systèmes métaphysiques etreligieux, si divers et contradictoires soient ils, peuvent êtrelus comme des réponses a cette question incontournable denotre condition pourquoi devons-nous mourir7 Mais si lamortalité a longtemps été notre souci fondamental, c estqu'elle était plus qu'un horizon existentiel une expenenceconcrète et quotidienne Quand l'espérance de vie était de30 ou 40 ans, quand un enfant sur trois mourait a lanaissance, quand la plupart des maladies étaient sansremèdes, quand, en l'absence d'un Etat souverain et d'unesociété policée, les individus vivaient sous l'empnse de la

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AVRILVous organisez prochainement un événement philosophique,une conférence, un café philo?Écrivez-nous : [email protected]

CONFÉRENCES,COLLOQUES

Le 2, Paris Ve

SCIENCE ET POLITIQUELe Collège de philosophie organise un dé-bat entre Étienne Klein, Matthieu Vidard(sous réserve) et Yves Cochet autour dela question suivante « Comment faireentrer la science en politique? »De 14 h à 17 h, à la Sorbonne:17, rue de la Sorbonne,amphithéâtre Michelet.http://collegedephilosoph.ie.blogspot.com

Le 5, Lyon IVe J69)LES AFFINITESDepuis le modèle chimique de Goethe, laquestion des « affinités » a toujours étéun objet de réflexion « Sur quels critèresse fondent les affinités? Dans quelles cir-constances peut naître une attraction, ouune répulsion, pour une personne, un objet,une réalité7 » Rencontre animée par Fran-cesca Isidon avec Avital Ronell, FrançoisNoudelmann et Wayne KoestenbaumÀ19h30,àlaVillaGillet:25, rue Chazière.www.villagillet.net

Le 7, Cannes (06)ONFRAY ET L'ARTArte Filosofia propose une conférencede Michel Onfray sur le thème «Faut-il brûler l'art contemporain7 »À19 h, au Palais Stéphanie.www.artefilosofia.com

Les 7,14 et 21, Marseille IV (I3)VËRITÉ, FICTION,CONNAISSANCEL'association Échange et diffusion dessavoirs propose « La fiction au secoursdu droit », par Bernard Edelman (le 7),« La Théorie des cordes est-elle une

vraie science? », par Gabnele Vene-ziano (le 14), « Le rôle de l'individunécessité et contingence en temps decrise»,parPauljonon (le 21)À 18 h 45 à l'Hôtel du départementdes Bouches-du-Rhône:52, avenue de Saint-Just.Tél.: 049611 2450.

Le 30, Montreuil (93)LA CABANEConférence de Cilles A Tiberghien donnéedans le cadre des Petites Conférences« Lumières pour enfants » Le philosophedialoguera avec son jeune auditoire pourtenter de comprendre ce qui se joue danscette cabane, qui fascine autant les en-fants que les adultes, et qui est à la foislieu de repli et d'évasionÀ 15 h, au Nouveau Théâtrede Montreuil : 15, place Jean-Jaurès,www.nouveau-theatre-montreuil.com

CAFÉ PHILO, UNIVERSITÉSPOPULAIRES

Du 5 au 26, Toulouse (31)CAFÉ PHILO VICTOR-SCHŒLCHERQuatre thèmes au programme « Mieuxvaut-il avoir une vie de merde que pasde vie du tout? » (le 5), « Quand lavieillesse commence-t-elle? » (le 12),« L'amour est-il un mythe ? » (le 19),« Peut-on adhérer a une religion sans sedémettre ce sa raison ? » (le 26)À 20 h 30, à la brasserie Le Déli's:17, rue de Toul.www.alderan-philo.org

Le 6, Paris XIIIe

COURS MÉTHODIQUEET POPULAIRE DE PHILOSOPHIEInitié par Françoisjullien, le Cours métho-dique et populaire de philosophie propose

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au public de se familiariser avec la philo-sophie Pierre Zaoui posera ce jour-là laquestion suivante « Qu'est-ce qu'uneéthique athée 7»De12h30à14h,àlaBNF:quaiFrançois-Mauriac, petit auditorium.www.bnf.fr

Du 6 au 20, Nantes (44)TROIS ÉTATS DË LA VIOLENCEL'Université pop' du Lieu unique proposetrois rendez-vous autour de la violence« Les déchirures du travail » par DanièleLinhart (le 6), « Désigné étranger la vio-lence des mots » par Guillaume le Blanc (le13) et « La violence à l'école quelle poli-tique7 » par Michel Terestchenko (le 20)À1 Sh30 au Lieu unique:quai Ferdinand-Favre.www.lelieuunique.com

THÊÂTRE,EXPOSITION, SALON

Les 2 et 5, Nanterre (92)et Paris VIIe

DÉSIRSDébats organisés par la Fabrique des idéesautour de La Célestine de Fernando deRojas et Donjuande Tirso de Molina, piècesdu Siecle d'or espagnol présentées auTheâtre des Amandiers Le 2, « Le règnedu désir »avec Mynam Revault d'Allonnes,de 16 h à 19 h au théâtre (7, avenue Pablo-Picasso, Nanterre) Le 5, « À bout de désir »,avec Jean-Claude Guillebaud et MichelaMarzano, de 19 h à 2I h à Sciences-Pô (27,rue Saint-Guillaume, Pans)La Célestine: les 2 et 3 avril à 20 h.Don Juan: les Ier, 5 et 6 avril à 20 h 30.www.nanterre-amandiers.com

Les 2 et 30, Gennevilliers (92)LES SCÈNES DË LA PENSÉEDans le cadre des Rencontres philoso-phiques du Théâtre de Gennevilliers,Emmanuel Alloa invite des philosophes àparler de leur rapport a la scène Deux ren-dez-vous « Le théâtre, un lieu commun7 »- autour des pièces Obvie/Lanx/Nixe/Obtus/Knockin'on Heaven's Doorde Cindy

Van Acker et Pascal Rambert - par EtienneBalibar (le 2), « Le corps, théâtre origi-naire » - autour des spectacles deMathilde Monnier, Publique et Nosimages - par Jean-Luc Nancy (le 30)À17h30, Théâtre de Gennevilliers:41, avenue des Grésillons.www.theatre2gennevilliers.com

À partir du 8, Paris IV*LË PROCÈS EICHMANNÀ l'occasion du cinquantième anniversairedu procès d'Adolf Eichmann, à jérusalem,le Mémorial de la Shoah organise une ex-position rassemblant des documentsinédits, dont des correspondances deHannah Arendt et de David Ben GourionL'intégralité des images du procès seraégalement consultableAu Mémorial de la Shoah:17, rue Geoffroy-l'Asnier.www.memorialdelashoah.org

Du 8 au I O, Paris Ier

LA MORT EN SON SALONCe salon, premier en son genre, fera lepoint sur les services funéraires existantset permettra de réfléchir à la mort soustous ses aspects, notamment philoso-phiques Parmi les tables rondes prévues« Pourquoi faut-il parler de la mort7 Lamort aide à vivre! », « Les soins palliatifs,c'est quoi7 », « Le devenir du corps hu-main », « Les nouvelles pratiques funé-raires » ou « La Mort com » - sur le legsnumériqueAu Carrousel du Louvre:99, rue de Rivoli.www.salondelamort.com

Les 27 et 28, Paris VIIIe

LA FIANCÉE AUX YEUX BANDESCette pièce d'Hélène Cixous, amie deDerrida qui a participé à la création del'université de Paris-8-Vincennes, estune adaptation libre et contemporained'Hamlet, mise en scène par Daniel Mes-guich et interprétée par les élèves duConservatoireÀ 20h30, à l'Espace Pierre-Cardin:1, avenue Gabriel.www.cnsad.fr

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tabou

ourauo est- scmc ede parede a mort?

annonce d un déces suscite souvent s i lencesgênés condoléances decirconstance compassionappuyée Pas f acl le de trou

—- ver les mots justes « ll estimpossible de reagir par I indifférenceaffirme le sociologue Patrick Baudry1

Aucune societe n a développe une vision de la mort qui permettrait d enparler comme de la pluie et du beautemps » Des I Antiquité le philosophegrec Epicure écrit qu elle est « celuid entre les maux qui nous donne leplus d horreur » Et des maux auxmots i lnyaquunpas ainsi chellesAmérindiens navajos dire le nom d undéfunt est soupçonne de déclencherdes maladies La psychologue et psychotherapeute Marie de Hennezel2

membre de I Observatoire national dela f in de vie note que beaucoup d entrenous ont une peur irrationnelle de prononcerlemot « comme s ils allaientattraper la mort de la même maniere

Lavie a une fin, c'est notre seule certitude, maisc'est aussi la plus difficile à admettre. Mêmele mot « mort » nous fait peur ! A l'occasion dupremier salon qui lui est dédié, nous avonsrencontre trois personnes qui travaillent avec elleau quotidien et qui en parlent sans tabou.

PAR FABIEN TRÉCOURT ET MARIE LE MARDISPHOTOS LEA CRESPI

que I on attraperait la grippe » La creation cette annee d un Salon delà mort(encadre p 116) s est heurtée a detelles résistances « On me conseillaitd appeler ça le Salon du départ »s étonne encore Jessie Westenholzcoorganisatncede I evenement

Une forme de déniHistoriquement religions et philosophies ont toujours évite le cœur dusujet « Les questions de la vie apressa fin sont omniprésentes atteste lemaitre d oeuvre du Dictionnaire de la

mort Philippe Di Folco Maîs il existetres peu de choses sur la biologie letraitement des corps les personnelsfunéraires «Gommesi nous ne parlions jamais autant de la mort quelorsqu il s agit d en éluder la possibilite Dans les religions par exemplenous ne disparaissons pas nouspoursuivons notre vie dans I au delàou nous nous reincarnons « C estuneformededeni analyse le philosophe Pierre Le Coz3 vice president duComite consultatif national d ethique

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Pour mieux l'accepter, nous imagi-nons que la mort est le commence-ment de la vraie vie. »Pour certains, elle ne serait pas à crain-dre car nous ne serons plus là pour ensouffrir. «J'aimerais voir ces moralisa-teurs à leurs derniers instants », ironisePierre Le Coz. Il est plusfacile de parlerde la mort en général que d'affronter lasienne. « Le philosophe Heidegger dé-nonce l'attitude qui consisterait à sedé-faire de cette peur en feignant de croirequ'elle ne nous concerne pas, soulignela philosophe Raïssa Maillard dans leDictionnaire de la mort. Souvent, cettepeur est refoulée dans un "On meurt"impersonnel qui ne nous menaceraitjamais en propre. »

Une absence de ritesPour Pierre Le Coz, c'est l'instinct quicommande de détourner le regard :« Cela a permis à l'humanité de sur-vivre. Celui qui ne craint pas la mort semet en danger. » Ce rejet se retrouvedans le cerclefamihal, où le psychiatreJean Santonja constate une véritableocclusion de la parole : « Quelqu'unqui se sait sur le point de mourir subitune pression involontaire de son en-tourage. On lui répond que ça va allenqu'il va s'en sortir... Ce qui est une ma-nière de passer à autre chose. »

À L I R EDictionnairede la mort sousfa directionde Philippe Di FolcoD'« abandon »à «zombie», plusde mille articleset de deux centscollaborateurspour une approchepassionnante desdifférentes façonsde penser la mort(Larousse, 2010).

Retrouvez Psychologiesau Salon de a mortNotre magazine est partenaire du premier Salon de lamort, qui se tiendra les 8,9 et 10 avril au Carrouseldu Louvre, à Paris. Au programme : des conférences, desateliers et des stands où vous pourrez retrouvernos intervenants et de nombreux spécialistes de la mort.Laurence Folléa, directrice déléguée de la rédaction,animera, le vendredi 8 avril à 12 h30, une discussion surle thème « avoir moins peur de la vie et de la mort ».RENS. : salondelamort.com.

S'il a toujours été difficile de parler dela mort, il semble que notre siècle ysoit encore plus rétif que les précé-dents. « Lorsque l'on mourait chezsoi, entouré de sa famille, de ses voi-sins et de ses amis, cela faisait par-tie du quotidien, rappelle Marie deHennezel. Et elle était plus visible : onvoilait de noir la porte d'entrée, on ve-nait, en voisin, passer un moment auchevet du mourant... » Ces rites ontquitté l'espace public. On s'éteint àl'hôpital, le plus souvent seul, et lessymboles du deuil ont disparu. PourMane-Frédérique Bacqué4, psy-chologue et vice-présidente de laSociété de thanatologie, « le rejetdes pratiques mortuaires est flagrantdepuis la Première Guerre mondiale.Avant, on en plaisantait facilement.Lorsque le pays a été décimé, il n'y aplus eu que dans les salles de gardedes médecins que cela s'est fait ».Aujourd'hui, moins d'un Françaissur deux estime probable qu'il yait quelque chose après la mort5.« Nos contemporains sont scepti-ques, confirme Pierre Le Coz. Ils ontsurtout peur de ne pas avoir vécu. »Une opinion que partage le psychia-tre Christophe Faure6, membre duconseil d'administration de l'asso-ciation Vivre son deuil : « La mort agitcomme un puissant rétroviseur. En

parler, c'est revenir sur ce que l'on avécu, accompli, choisi... Et l'exercicen'est pas aisé! Des regrets peuventvenir nous hanter à ce moment-là,surtout en f in de vie. » D'autant que lamort est avant tout une question in-time : « ll faut que la personne qui vamourir et son entourage soient d'ac-cord, ensemble, pour l'aborder, es-time Christophe Faure. C'est un es-pace de parole difficile, et le désir doitvenir des deux côtés, sinon le dialoguene s'établira pas. » Une photo, unobjet, une anecdote... «Autant de ma-nières de mettre en scène le nouveaustatut du défunt par rapport à nous »,explique Patrick Baudry, qui ajouteaussitôt que la meilleure réponse àapporter à ces adieux est parfois...le silence. Une chose est sûre, ceuxqui parlent le mieux de la mort sontceux qui l'ont apprivoisée. Avec beau-coup d'émotions, nos témoins nousexpliquent comment. RT.1. Patrick Baudry, auteur de La Place des morts,enjeux et rites (L'Harmattan, 2006).2. Marie de Hennezel, auteurs de Mourirles yeux ouverts (Pocket, "Spiritualité", 2007).Lireégalementsachromquep. 154.3. Pierre Le Coz, auteur du Médecinet la Mort, approches éthique et philosophique(Vuibert,2006).4. Marie-Frédérigue Bacqué, auteure avec MichelHanus du Deuil (PUF, "Que sais-je ?", 2009).5 Sondage TWSSo/res-Philosophie magazine,novembre 20106 Christophe Faure, auteur de Vivre le deuilaujourlejour (Albin Michel, 2004)

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Joaquin1,40 ans,thanatopracteur

etthanatologue

«Mon métierdérange mais, moi,il me remplit»« J'avais 20 ans quand j'ai entenduparler de soins de conservationpour les défunts. C'était pourma grand-mère. Un grand monsieurest venu s'occuper de son corps.Son intervention m'a profondémenttouché car elle avait apaisé sestraits. Cette rencontre, rangée dansun coin de ma mémoire, estressortie dix ans plus tard : je medestinais à devenir analyste vocaldans la police quand un accident abrisé mon projet. Un bus m'a écraséla jambe. À l'issue de l'opération, unesurdose de morphine a provoqué unquasi-arrêt respiratoire, et j'ai vécuune expérience de mort imminente.Mon hospitalisation a duréun an : mon pied s'est nécrosé, j'ai dûêtre amputé. Je ne pouvais plusintégrer la police. J'ai mis deux ansà me retrouver. Le souvenir du"grand monsieur" a alors resurgi.J'ai aussitôt passé le concours dethanatopracteur. Mon métierdérange mais, moi, il me remplit.Je suis utile pour le travail du deuildes familles, mais surtout pourles défunts. Avec l'expérience quej'ai vécue et mon savoir sur la mort,je crois qu'à son décès une personnen'est pas encore "partie". Elle estdans l'incapacité de communiquer.Cette vision influence ma pratique.Je reste un technicien - l'émotionne m'envahit jamais -, mais mesgestes sont attentionnés.Je prodigue les derniers soins avecla même délicatesse, je pense,qu'une sage-femme donne lespremiers soins à un nouveau-né. »I Joaquin Lopez auteui rn ec Lionel Manier dudocumentaire Clin iculumMortis achevanmar s et fondateur de ̂ mthanalopracteurs com

Sabine, 48 ans,infirmière en Ehpad1

« Mon rôle est d'aiderà traverser cepassage angoissant»« J'ai toujours travaillé auprèsde patients en souffrance :malades du sida ou du cancer,enfants dénutris au Kurdistanet, aujourd'hui, personnesâgées. Je reste persuadée qu'il estessentiel d'accompagner unêtre en fin de vie. Car il n'est pasforcément prét à mourir - surtouts'il y a des regrets -, et l'entouragen'est pas forcément prêt à le laisserpartir. Mon rôle est d'apaiseret d'aider à traverser ce passageangoissant. J'ai suivi desformations en soins palliatifs, lu desouvrages ; je pense savoir soulagerla douleur, masser ces corpsendoloris, tenir la main jusqu'audernier souffle. Mais mes mots etmes gestes me semblent plus justesdepuis que j'ai apprivoisé la mort.Ce fut un long chemin entreprisavec ma psychothérapie. J'ai réaliséque je choisissais cette voieextrême pour réparer une blessureintérieure. J'ai compris aussi quela mort m'angoissait. Chaque foisqu'une personne dans mon servicemourait, j'étais effondrée. Quelleparole aurais-je dû dire? Quel gesteaurais-je dû faire ? Comprendreque je ne pouvais pas être le sauveurdu monde m'a permis de m'ancrerdans mon métier d'infirmière.Et dans ina vie. Je sais désormaispourquoi je choisis la fin de vie :je me sens profondément aidantedans l'accompagnement.Je ne sais pat. comment je réagiraiface à ma mort. Une certitude :je ne serai pas grignotéepar le regret car j'aurai vécupleinement ce que j'avais à vivre. »I lilablKieinent d hebergementpourpersonnesâgees dépendante'!

Sandra, 40 ans,créatrice des urnes

funéraires Extra-Céleste1

« II m'a falluembellir la mortpour l'apprivoiser»« ll y a un an et demi, je cherchaisune idée pour concilier monsavoir-faire commercial, artistiqueet artisanal. J'ai toujours aimé"faire du beau" autour de moiet l'idée de créer des urnes m'estapparue. Cette créativité originalem'a tout de suite convenu. Avecmes urnes, je me sens à ma place.J'ai l'impression d'avoir unemission : donner de l'esthétiqueà un objet funéraire pour adoucirle deuil. Il est parfois si violent !Mon projet a perturbé monentourage. Ma démarche était-ellesi morbide ? Cette éventualitém'a troublée au point que j'en aiparlé à une psychothérapeute. Jeme doutais qu'il y avait un lien avecles décès brutaux que je vis depuisl'adolescence : neuf de mes prochesont disparu violemment. Maisla mort ne me faisait pas peur. Auxenterrements, je ne versais aucunelarme. J'étais même positive :n'allaient-ils pas trouver la paix?Avec ma psy, j'ai pris conscienceque je bloquais mes émotions tantj'étais choquée. Ces drames avaientété une telle source d'angoissequ'il me fallait embellir lamort pour l'apprivoiser. Les urnesme permettent d'exprimer mesémotions et de faire le deuil d'unvécu pesant. Ma mort? J'en parledésormais sans tabou. Je pensede plus en plus à la crémation et, sije devais choisir une de mes urnes,je prendrais celle en mosaïque.C'est un ruissellement de beautéet de lumière. Un écrin d'éternité. »Propos recueillis parM.L.M.I I xtra Ce/este 0146359903ete\tia-(.ele>,te com

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Un monde plusconscient

Le monde bouge autour de nous II souffleun vent de liberté et d'espoir Derrière toutesces révolutions dans le monde arabe,on sent l'aspiration à un monde nouveau Uneaspiration qu'aucune dictature ne réussirajamais à éteindre tout à fait, car c'est le proprede l'homme que d'être libre et de pouvoirse projeter dans un avenir meilleur. Bâtir unenouvelle société, c'est le thème des rencontresorganisées par l'Université de la Terre1, débutavril à l'Unesco Dirigeants d'entreprise,politiques, scientifiques, hommes de religion,sociologues vont se succéder à la tribune pournous donner leur vision du monde de demainOn parlera de protection de l'environnement,de responsabilité à l'égard des générationsfutures, de dignité, de partage, de réconciliationentre le pouvoir et les citoyens, entre l'hommeet la nature. Oui, le monde bouge peut-êtred'autant plus qu'il devient conscient. Quelquechose d'immense est en tram de se produire,disent certains On ne peut plus vivre en disant« après moi le déluge ! » J'ai participé en janvieraux Rencontres de l'écologie, à Die, dans laDrôme, en compagnie dc Danielle Mitterrand,venue nous parler du danger qui pèse sur les

biens communs, notamment l'eau, et de GuyCorneau2, qui nous a raconté la traverséede son cancer Qu'ont-ils en commun, l'un etl'autre ? La conscience du caractère précieux dela vie et de tout ce qui contribue a la protéger Sinous réalisions que nous ne serons pas toujourslà, sur Terre, puisque nous sommes mortels,nous respecterions sans doute davantage lavie,la nature, notre sante, nos relations. C'esten cela que la mort est un grand maître Ellenous oblige à une forme d'éthique, celle durespect et de la responsabilité. C'est un thèmeque j'aborderai ce mois-ci dans le cadredu Salon de la mort3, que Jessie Westenholz al'audace d'organiser à Paris. Je dis bien audace,car je mesure toute la conviction qu'elle adû mettre en œuvre pour se lancer dans un telprojet oser nommer la mort et en parler, afinqu'elle sorte des placards dans lesquels nousla tenons cachée. Pourquoi faut-il parler dela mort9 Parce qu'elle aide a vivre, justement !Parce qu'elle nous commande d'aimer lavie, dela goûter, de la savourer « Faisons vœu d'êtreheureux ' » C'est ce que la mère de StephaneHessel lui a dit lorsqu'il est revenu vivant d'un

camp d'exterminationComment pouvons-nous,nous aussi, faire vœu d'êtreheureux ? Peut-être encultivant cette forme degratitude qu'est la joie. Lajoie d'être vivant, alors quenous poumons être mort

Une joie que l'on peut éduquer, nous ditAntonella Verdiam4, même quand on traversedes épreuves, parce que cette joie-là vientlorsque l'on est pleinement attentif au momentprésent Commençons dès maintenant ' C'estainsi que nous bâtirons une société nouvelle.1 Suri Universite de la Terre lire aussi notre dossier p 1672 GuyCorneau auteurdeVssvivK^(EditmnsdelHomme,2011)Lire aussi son interview dans Psychologies n°304 (fevrier 2011)I Psychologiesmagazmeesfpartenaîrerfu Sa/ondelamort,du8au!2avril au Carrousel du Louvre, a Paru, Lireaump 1124 Antonella Verdiam collabore avec le Centred'innovation etde recherche enpedagogie de Pan i (Cirpp)Sonblog educationalajowcom

On ne peutplus vivreen disant« après moile déluge!»

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OBSÈQUES!

INOSEXPERTSDamien

' Dutrieux,consultant auCridon Nord-Est, maître deconférencesassocié àl'université deValenciennesMichel Kawick,président de('Associationfrançaised'informationfunéraire(Afif)

Comment préparerdes obsèques? Quelles

pratiques sont autori-sées? Oui réglera la note?

La mort est inéluctableet pour bien s'y prépa-

rer, mieux vaut êtrebien armé avant le jour J.

Réponse atout! vousrépond sans tabou.

PAR KATY LE MOËL

JïSTIONS

Drôles de cercueilsApparus au Ghana en 1950, les cercueilssymbolisant l'activité du défunt y sont trèspopulaires. Plus excentriques, les crazycoffins(cercueils fous) cartonnent en Angleterre.Ils symbolisent la personnalité ou la passiondu défunt. Florilège!

Exposition Fabuleux cercueils, musée comtoisde Besançon (25) jusqu'au 3 novembre

POISSON (Ghana)Dans un pays de pêcheurs, le cercueilenferme de poisson plaît beaucoup.Sardine, thon ou ici Kucue, il prend laforme de l'espèce fétiche du défunt.

MERCEDES BENZ (Ghana)Se faire inhumer avec une bière Mercedesest un symbole de richesse et deréussite sociale. La raison? C'est la voiturepréférée des chefs d'Etat africains.

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dimanche, c'estde famille.

anniver-, Gérard,

45 ans, a réuni ses prochespour leur parler de ses sou-haits pour ses obsèques. Sinous sommes de plus enplus nombreux à en parler, lamort et les funérailles restentdes sujets tabous. Regardezautour de vous, savez-vous ceque votre père ou votre grand-mère désire pour sa dernièredemeure? Et vous, y avez-vousréfléchi? L'inhumation reste lechoix de la majorité des Fran-çais, mais la crémation gagnedu terrain: en 30 ans, elle estpassée de I % à plus de 30 %.Voir ses cendres disperséessur la plage de son enfance,être enterré sous l'arbre oùon a demandé sa femme enmariage... Tout n'est pas pos-sible. Il y a des règles à respec-ter et un passage obligatoirepar la case pompes funèbres.

Prix libres comme l'air!Difficile de chiffrer à l'avance

un budget funérailles. Les prixsont libres. « Un même service ouproduitpeut être facturé jusqu'à 700 %ptusdierseîonïentreprisefiinéra&e »,indique Michel Kawnik, présidentde l'Afif qui constate que le coûtdes obsèques a bondi de 35 %en 10 ans. Selon une enquêtede l'UFC Que choisir de 2008,les devis établis à partir d'unedemande identique peuventvarier de 1 586€ à 10248 €! Fairejouer la concurrence devientalors essentiel et se poser lesbonnes questions aussi. •

DES FUNÉRAILLES UNi DIMANCHE OU À Ml-NUIT, C'EST POSSIBLE?

Si les pompes funèbres sontjoignables 24 h sur 24, cen'est pas le cas des cime-tières et des crématoriums.Inhumation ou crémationdevront être réalisées auxhoraires d'ouverture. Etreenterré un samedi ou undimanche s'avère ardu car lesmaires l'interdisent souventle week-end: cela troubleraitl'ordre public. Mais il existedes exceptions: aux Antilles,si le décès survient un samedimatin, les fortes tempéra-tures gênent la conservationdu corps ou pour les per-sonnes de confession juivequi doivent être enterréesdans les 24 h, le préfet accor-dera une dérogation pourune inhumation le lendemain.

DANS LA MER OUDE LA TOUR EIFFEL,JE PEUX DISPERSERLES CENDRESD'OÙ JE VEUX?

Depuis fin 2008, le sort descendres est réglementé.Elles peuvent être disperséespartout en France en pleinenature sauf sur la voie etles espaces publics. Oubliezdonc la Dame de 1er mais pasl'avion ni la mer si vous volezà 300 m des côtes. L'autorisa-tion du maire de la communedu lieu de naissance du défuntou de dispersion est requisehistoire de garder une traceet de rendre le recueillementpossible. En revanche, impos-sible de partager les cendres.

J'AI UN BREAK,ÇA ME PERMET D'ÉCONOMISERSUR LE CORBILLARD?

Impossible! La loi impose que le corps soittransporté jusqu'au cimetière dans un véhi-cule d'un organisme funéraire. Oubliez aussivotre break-pour ramener le corps en casde décès dans une maison de retraite ou à -l'hôpital. Pas de dérogation possible, il faututiliser un véhicule spécial agréé.

1CHEMISE À FLEURS SURUN AIR DE PAPAYOU...PEUT-ON TOUT ORGANISER?

Oui, mais ne comptez pas creuser vous-même la tombe ou allumer le bûcher!Un opérateur de pompes funèbres estchargé des détails techniques (transportdu corps...). Oubliez aussi le cimetièreperché sur le Mont-Blanc, l'inhumationdoit avoir lieu dans la commune dedécès, là où vivait le défunt ou dansun caveau de famille ou de quelqu'unqui l'autorise. Comment exprimer vosdernières volontés? Parlez-en à vosproches, rédigez-les et conservez-leschez vous, chez un notaire ou indi-quez-les dans un contrat d'assuranceobsèques. A défaut, vos prochesdécideront. En cas de désaccord, le juged'instance désignera l'organisateur.

PIMENT ROUGE (Ghana)Condiment incontournable de la cuisineafricaine, le piment rouge est la forme decercueil adoptée par les cultivateurs decette épice.

GUITARE (Angleterre)La famille d'un adolescent passionné demusique a commandé la reproduction d'uneguitare, son instrument préféré, pour sadernière demeure.

TELEPHONE MOBILE (Angleterre)Une mère a commandé pour son fils décédé uncercueil en forme de portable, son accessoire favori.Sur l'écran, on peut lire: « Gnmdy, peux-tu prendrequelque diose pour moi SVP? Je f aime Dm xxx »

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13 QUESTIONS POURNE PAS MOURIR IDIOTAPRÈS SON INCINÉ-

5 RATION, J'AI GARDEm LES CENDRES

DE MAMIE. JE PEUXLES TRANSMETTREÀ MES ENFANTS?

Non*. Vous ne devriez mêmepas les conserver chez vous.En agissant ainsi, vous les« confisquez ». Vous nerespectez pas le droit de serecueillir en privant ceux quile souhaitent d'honorer ledéfunt. Vous avez le choixentre plusieurs sépultures.L'urne peut être déposéedans un columbarium (lieudédié dans un cimetière),inhumée dans une conces-sion, une propriété privée oudans la mer. Enterrer l'urne oudisperser les cendres? Mamien'a pas formulé ses souhaits.Il faut alors réunir la famillepour faire un choix. A défautde décision, les crématoriumspeuvent conserver les urnespendant un an au plus." Les crémations antérieures a la loidu 19 décembre 2008 ne sont pasconcernées L'urne funéraire peut doncêtre conservée dans un domicile privé

1,585MILLIARD D'EUROS,c'est le chiffred'affaires des entre-prises du secteurfunéraire.Source :Insœ 2006

JE VEUX QUE MON CHIHUAHUASOIT ENTERRÉ AVEC MOI.JE M'ADRESSE À QUI?A personne. Médor, Félix ou Titi ne reposera pasprès de vous. Contrairement à la Grande-Bretagneoù il existe un cimetière permettant aux maîtresde reposer avec leur compagnon, la France interditd'être inhumé avec un animal. C'est une question dedécence, la dépouille d'un humain ne peut côtoyercelle d'un animal. Pour reposer en paix et en bonnecompagnie, voici peut-être une solution. Vouspouvez être enterré avec des objets, rien n'interditdonc, lors de la mise en bière, de prendre une urnefunéraire contenant les cendres de votre animal.

C'EST FORCÉMENTMES PROCHESQUI TRINQUERONT?

Pour éviter les tracasseriesfinancières à votre famille,pensez au contrat d'assu-rance obsèques. Certainesformules prévoient leursfinancement et organisation.Si rien n'a été prévu, lesfrais d'obsèques, à hauteurde 3050 €, peuvent êtreprélevés par la société depompes funèbres sur lecompte bancaire du défuntaprès autorisation de lafamille et de l'établissement.L'ensemble des héritiers peutégalement demander que cesfrais soient déduits du mon-tant de l'actif de la successiondans la limite de 1500 €. Lesbiens de la personne sontinsuffisants? Les enfantsou le conjoint doivent alorssupporter ces frais selonleurs ressources. Si le défuntétait nécessiteux, la mairiepeut régler les obsèques s'ilbénéficiait de l'aide socialeou si sa famille est égalementsans ressources.

J'ADORE BRICOLER. JE PEUX FABRIQUERMOI-MÊME MON CERCUEIL?

Oui... si vousrespectez desrègles précises.Exit les briques oul'osier, il doit êtreen bois, avoir unintérieur étanche,quatre poignéeset être fermé pardes vis. Pas irréa-lisable si vous

êtes un tantinetbricoleur... Restequ'avec un cer-cueil fait maison,aucune entre-prise de pompesfunèbres n'accep-tera d'organiservos funérailles...Elles ne veulentpas engager leur

responsabilité surun cercueil qu'ellesn'ont pas fourni.Pour réaliser deséconomies, optezpour un cercueilen carton (400 €).Bien moins chersque les autres, ilsse font rares dansles catalogues...

Urnes en foliesLa forme d'une urne funéraire n'est pas réglemen-tée en France. Toutes les contenances et toutesles formes sont permises dans la mesure où ellesne portent pas atteinte à la décence et au res-pect dû aux morts. Ailleurs, les règles sont moinsstrictes et on ne recule devant aucune excentricité!

SUPERDESIGNPour proposer une alternativeaux urnes classiquesstandardisées, un Zurichois,Thomas Schar, vend desmodèles uniques réalisés en bois,en céramique, en acier,en pierre ou en aluminium. Il faudradépenser de 120 à 1850 €pour être au top du design pourl'éternité. urne.ch

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SI, SI, ÇA

INCINERATION, INHUMATION...RIEN NE ME CONVIENT,JE PEUX ÊTRE MOMIFIÉ?

La momification nécessitel'ouverture du crâne et— révïscération du corps,

pratique prohibée enFrance, les pompesfunèbres n'ayant pas

' le droit de toucher ladépouille. Seuls les soins deconservation du corps, l'in-jection de produits retardantsa dégradation, par un tha-natopracteur sont autorisés.Si rien ne vous convient,

I vous avez une troisièmeoption: le don de votre corpsà la science. Il tombe alorsdans l'anonymat et vosrestes sont inhumés dans leterrain commundu cimetière ou

LE REPOSÉTERNEL, CE SERAÀ L'OMBREDE MON CHÊNE.J'AI LE DROIT?

Toute personne peut êtreenterrée sur une propriétéprivée « hors <k l'enceinte desvilles et des bourgs et à la dis-tance prescrite ». Comprenez:si votre commune comptemoins de 2000 âmes et quevotre jardin est à 35 m deshabitations. La demande sefait à la préfecture qui dili-gente une étude hydroloqiquepour écarter tout risque depollution des nappes phréa-tiques. Il faudra aussi obtenirl'autorisation d'inhumationdu maire. Autant d'autorisa-tions rarement accordées etlourdes de conséquences.Vendre la propriété se cor-sera quand l'acquéreur sauraque la sépulture doit resterintacte et ouvre un droit depassage pour la famille dudéfunt. Une urne peut enrevanche être déterrée.

> Les regrets virtuelsOn peut organiser de vraiesobsèques virtuelles.De la publication d'un avisde décès sur Internet à lacréation d'un réseau socialdu souvenir grâce àMemoiredesvtes enpassant par un cimetièreen ligne où vous pouvezdéposer des fleurs et desmessages, on trouve presquetout sur la Toite.NetcropotexomLeeimetierfcnetMemolredesviesxom

> Le Salon de la mortDons d'organes, effacementde traces sur le Net aprèsun décès, accompagnementde fin de vie... Pour trouverconseils et informationssur tout ce qui touche à lamort, rendez-vous au Salonde la mort, les 8,9.10 avril2O11 au Carrousel du Louvre,Paris

@D'AUTRES QUESTIONS?MICHEL KAWICK VOUS ÉCLAIRE SURWWW.REPONSEATOUT.COM

INTERACTIVEL'urne « point mémoire »dispose d'un écran et d'unsystème informatique embarquépour programmer à des datesclés (anniversaires, fêtes...) ladiffusion d'images, de photosou de musiques. Conçues pardes artistes, ces urnes high-techcoûtent de 4000 à 10000 €hors installation des messages,photos et sons, eternnyt.com i

A LA TETE DU CLIENTA partir de photos du défuntet grâce aux avancées .en reconstruction faciale et •en impression 30, unesociété américaine, Crémationsolution, réalise des urnesà l'image du défunt ou de quivous voulez. Comptez 450à 1985 € pour vous payervotre tête ou celle de quelqu'un.

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LES PIEDSDEVANT,MAIS LA TÊTEFROIDE!

MAILLOT DE BAIN OU PANOPLIEDE ZORRO, PEUT-ON S'HABILLER ÀSA GUISE UNE DERNIÈRE FOIS?Il est de coutume d'habiller les morts, mais rien,dans la loi, ne l'impose. Seule obligation, pour desraisons d'hygiène: reposer dans un cercueil.Eh oui, un corps, ça pollue! Libre à vous de partiravec votre bague de fiançailles au doigt, vos

2 boutons de manchette 18 carats aux poignets ou< avec votre ballon de football dédicacé part Zizou. Aucun texte n'interdit d'être enterré ouI incinéré avec des objets. Il existe quandI même une exception: les stimulateurs cardiaques§ équipés de piles au lithium doivent resterI à la surface... Très polluantes, elles ont aussi l'in-| convénient d'exploser lorsqu'elles sontI soumises à de fortes températures.

« JE T'AIME MONGROS LAPIN ENSUCRE. TA PETITECAROTTE ADORÉE »,C'EST ADMIS SUR UNEPIERRE TOMBALE?

Non, toutes les épitaphes nesont pas acceptées. L'ins-cription et/ou le dessin nedoit pas être contraire auxbonnes mœurs et à l'ordrepublic. Une croix gamméeou l'inscription « Assassinépar l'Etat » sur la tombed'un contribuable qui s'estsuicidé après un contrôlefiscal ne seront pas validées.Pour une inscription étran-gère, un traducteur pourraêtre imposé afin de vérifierqu'elle n'est pas choquante.Si une inscription insolite estsoumise à l'autorisation dumaire, il n'en est rien pourla forme et la couleur de lapierre tombale tant qu'ellerespecte bonnes mœurs etordre public.

IL Y A MOYEN DE SE FAIRE OFFRIRUN ENTERREMENT DE PREMIÈRE CLASSE?Pour faire face auxfrais, les prochesdu défunt peuventbénéficier d'aidesfinancières. Ils doi-vent se renseignerauprès des caissesprimaires d'assu-rance-maladie. Sila personne étaitsalariée et en acti-vité au moment

de son décès,son conjoint ou,à défaut, sesascendants oudescendantsdirects bénéficientd'un capital décès.Autre piste, lesmutuelles et lescaisses de retraitepeuvent participeraux frais. Il est

conseillé ausside vérifier quele défunt n'a passouscrit une assu-rance décès, vieou obsèques. Onpeut aussi se faireoffrir par la com-mune une placeau cimetière. Celapermet ainsi d'ob-tenir gratuitement

une concessionpendant cinq anssur un terraincommunal mêmesi on a les moyensde s'acheter uneconcession. Aubout de cinq ans,la mairie récupèreles restes et lesfait incinérer dansun ossuaire.

d> NOUVEAU!TÉMOIGNEZSUR WWW.REPONSEATOUT.COM

» PAS DEPRÉCIPITATIONLes obsèquesdoivent avoir lieudans les 6 joursouvrables suivantle décès. Vous avezdonc le temps dechoisir une sociétéde pompes funèbreset de faire jouer laconcurrence. Laliste des entreprisesest affichée dansles mairies, à lapréfecture ou dansles Pages jaunes.

» PAS DE PITIÉAvant de vousdéplacer, contactezles entreprises enprécisant créma-tion ou inhumation.Demandez le mon-tant des honoraires,le premier prix d'uncercueil équipé, lecoût du corbillard etdes porteurs (et leurnombre). On refusede vous répondre?Allez voir ailleurs!

» GAREAUX LABELSNormes et autrescertificationsn'apportentaucune garantiesur la clarté desexplications ou lerapport qualité/prix.Méfiez-vous des« prix cassés » aurisque d'avoir unecérémonie bâclée.

» NON AU FOR-FAIT GLOBALExigez un devis chif-fre et détaillé. Il doitindiquer le prix TTCde chaque presta-tion, en stipulant soncaractère obliga-toire ou facultatif.N'acceptez pas unforfait global, exigezdes explications surchaque poste dedépenses.

» OUI AUXASSOCIATIONSContactez la per-manencetéléphonique(0145449003)de l'Afif 24 h/24 et7 \/7. Elle décor-tique gratuitementle ou les devis(erreur, factura-tion abusive ou deprestations nonobligatoires...)afif.asso.fr

» PAS DE SIGNA-TURE HÂTIVELors d'un décès enmaison de retraite,hôpital ou centrede soins, certainsétablissementsincitent la famille àsigner un ordre detransfert vers unechambre funéraireen omettant depréciser que dansce cas, les frais detransport et d'hé-bergement incom-bent à la famille.Ne signez pas sansqu'il soit indiquéqu'il a été demandépar l'établissementpour ne rien avoirà payer. Sachezqu'en cas de décèsdans un établisse-ment équipé d'unechambre mor-tuaire, aucuns fraisne peuvent êtrefacturés à la famillependant trois jours.

» GARDEZVOTRE LIBERTÉII existe desententes entresociétés depompes funèbres,centres desoins et maisonsde retraite. Nevous laissez pasinfluencer, aucuneentreprise ne peutvous être imposée.

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65 RUE CLAUDE BERNARD75226 PARIS CEDEX 05 - 01 40 46 00 46

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ÉVÉNEMENT

La mort au salonLes 8,9 et 10 avril, le salon de la mort

ouvre ses portes au Carrousel duLouvre à Paris. Auteur de nombreux

livres sur le sujet. Marie de Hennezel aintégré la première équipe de soins pallia-tifs en Europe continentale. C'est elle quiinaugure le salon.

« L'âme incarnée rejette les vieux corps et enrevêt de nouveaux, comme un homme échangeun vêtement usé contre un neuf » (Bhagavad-Gîtâ, Chap.2, I). Peu nombreux ceux etcelles à qui la mort ne fait pas peur (reliredans Santé Yoga, le bel article d'André Riehlsur le sujet). Dans nos sociétés, la mort estun sujet tabou.Tabou qu'il faut briser, unde plus, pour mieux vivre.Apprivoiser la mort, c'estle but de ce salon qui réu-nit médecins, psychologues,anthropologues...et aussitoutes sortes de fournis-seurs du secteur funéraire.Depuis les spécialistes de laprévoyance jusqu'aux fabri-cants d'urnes, en passant pardes groupements d'écrivainsproposant leur assistanceen communication...Noussommes loin de Montaignequi disait : « La mort ne vousconcerne ni mort, ni vif : vifparce que vous êtes, mort parceque vous n'êtes plus ».Tandis que certains propo-sent des séances permet-tant de « remonter ses vies

1.9.10 Avril 20TfPark - Carrousel du

salondelamortco

antérieures »,d'autres concoc-tent des stagesdans la natured' ini t iat ion àl'apprivoisementde la mort. On yapprend notamment à avoir moins peur deperdre pour mieux aimer, à s'abandonner àl'inconnu pour mieux faire l'amour etc...Quoi qu'il en soit ceux et celles qui s'aven-tureront au Carrousel du Louvre verront desexpositions de photos, parmi lesquelles celledu promeneur nécropolitain André Chabotqui dispose de cent soixante mille photos

de cimetières. Ils pourront aussiparticiper à des tables rondeset à des débats animés par desspécialistes de la question venusde tous les horizons. Parmi lesthèmes abordés : le devenir ducorps humain, les rites funérairesdans les différents cultes, lesnouvelles pratiques écologiques,la montée en puissance de la cré-mation et des obsèques préfinan-cées. De quoi se faire une idée sielle n'est déjà faite. /.C.Carrousel du Louvre,99 rue de Rivoli, 75001 Paris.W heures-19 h 30. 10€.• Crâne avec ornementsdes îles Marquiseset crâne peintde Papouasie-Nouvelle-GuinéeExposition " La mort n'en saura rien,reliques d'Europe et d'Océanie"Paris 1999

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

agenda

JANVIER 2011

20 janvier

Renseignements

Colloque Fnadepa : "Les politiques vieillesses"

20-21 janvier^12"S Rencontres de gérontologie pratique, avec séance plémèresur le diabète

26-27 janvierSalon aide et soins

28 janvier2e Forum mter-Clic . "Clic et territoires : des réalités multiples,une pluralité d'acteurs Quels impacts pour l'accompagnementdes personnes âgées ?"

Pans (75)

Espace Reuilly

Pans (75)

CAP 15

Dijon (21)

Palais des Congres

La Roche-sur Yon (85)

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Fnadepa-Tel 0149715530

www fnadepa corn

LEN Médical -Tel 01 47 553185

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www aide et-soins com/conferences

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Clic Entour'âge - Tel 02 51 24 69 81

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FÉVRIER 2011

1er-5 février1er Forum européen de bioéthique

3 févrierConférence "Les aidants dans le soin"

3-4 février25es Rencontres de rhumatologie pratique

24 février

Strasbourg (67)

Pans (75) CH sainte-Anne,

amphithéâtre Morel

Paris (75)

CAP 15

Journée "Droit au choix, droit au risque, droit à l'accompagnement Brest- Guipavas (29)bienveillant" salle de I Alizé

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Tel 0145657161

LEN Médical-Tel 0147553185

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IfSO-Tel 029821 5560

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MARS 2011

19 mars146S Rencontres infirmières en oncologie

20-22 mars10e Congrès national infirmier des soins à la personne âgée3e Congrès national des rééducateurs en gériatrie8e Congrès national des gériatres et médecins coordonnateursd'Ehpad5e Congres francophone des directeurs au service des personnesâgées

23-26 mars4es Journées internationales d'éthique '"L'automne de la vie - enjeux éthiques du vieillissement"

AVRIL 2011

8-10 avrilSalon de la mort

Pans (75)

Maison de la chimie

paris (75)

Palais des congres

Strasbourg (67)

Palais de la Musique et des Congres

Pans (75)

Carrousel du Louvre

AFIC RIO Hafida Bennour

Tel 064291 1910-wwwassoaficorg

MF congres - Tel 0140071121

wwwcnpg2011 com

www mfcongres com

Université de Strasbourg - cellule congres

du service de formation continue

Tel 0368854940

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Tel 0153750017

Page 216: Salon de la Mort presse internationale

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Quoi de plus mortel d'ennui qu'unsalon? Un salon consacré à... la mort!Tous les moyens sont bons pour se faire du pognon. On

devait déjà à Jessie Westenholz et Jean-Pierre Jouet desévénements annuels - certainement très lucratifs - commela Fiac, le Salon du Livre, le Salon nautique et Musicora. Voilaque ces deux-là nous goupillent un Salon de la mort, dont lapremière édition se tiendra en avril prochain au Carrousel duLouvre

"Objectif: réunir 200 exposants, de la classiqueentreprise de pompes funèbres aux traiteurs proposantdes buffets 'après obsèques! en passant par des associationsde soutien psychologique ou d'aide à la fin de vie" explique

Aujourd'hui en France. Madame Westenholz, gentilleorganisatrice, rêve même qu'un Karl Lagerfeld vienneprésenter une collection de vêtements pour veuves (sic)lors de son morbide événement d'un goût douteux.

Certes, les deux instigateurs de ce salon lancent, tels degénéreux altruistes, que leur objectif est que l'on "discutede la mort, de la nôtre, de celle de nos proches, qu'on s'yprépare". Ah 7 Nous, on aurait juré que leur intentionprincipale était de vendre un maximum d'entrées et delouer plein de stands et d'emplacements à des "professionnels". Quand la faucheuse récolte du bon blé...

Page 217: Salon de la Mort presse internationale

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Mondial de l'Auto : "la Furtive"Comme il y a deux ans le Mondial de l'auto a mis enavant les voitures electriques Un grand evenement avenir car la concurrence s'échauffe i Notre veritablepremier essai nous le ferons avec la C Zero de Citroenavant la fin de l'année En revanche nous avonsflashe sur la Furtive-eGT produite par Exagon Cettesociete française spécialisée dans la compétition

automobile produit déjà les voitures electriques du Trophee Andros Animéepar deux moteurs electriques de 125 kW (170 ch) I Exagon Furtive affiche280 km d'autonomie en cycle normalise mixte (ou jusqu'à 734 km avecson Générateur de Grande Autonomie en option) le O a 100 km/h en 3 5 s300 km/h maîs la vitesse est limitée électroniquement a 250 km/h (i) Bonjourles flashes ' Maîs faut il un permis pour conduire une voiture electrique 2Le prix environ 200 000€ i

La Vie ou la Mort• La vie sera préservée dans les magnifiquescalanques de Marseille qui devraient bientôt(avant fin 2010) devenir un Parc National prote

geant la biodiversite et le patrimoine culturel local

• La vie moins chere avec www vadrouille covoiturage com qui est un nouveau service de covoituragelongue distance pour les voyages vacances weekends Et qui permet aux passagers de reserver etd'acheter leurs places directement en ligne dans lesvoitures des conducteurs ayant propose des trajetssur le site

• Le premier Salon de la Mort grand public devraitouvrir ses portes a Paris en avril i Les créateurs dessalons nautiques du livre ont le moral maîs les

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se développent

Pure One MiLa nouvelle radio numerique affi-chant le meilleur rapport qualiteprix au monde 5999€ C est laversion compacte de Pure Onepouvant fournir jusqu'à 18 heures d ecoute nomade BonjourI image du bon vieux transistormaîs avec une bande son numerique parfaite

Page 218: Salon de la Mort presse internationale

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

tt AGENDA

• 8 au 10 avril 2011 : le premierSalon de la mort, se tiendra auCarrousel du Louvre, Paris.Il présentera l'ensemble des servicesarte mortem, mattewetpostmortem.www.salondelamort.com

• 16 au 16 avril 2011: 3e Congrèsinternational d'éducation ensciences de la santé, organiséà Libreville (Gabon) sousl'égide de la Cidmef (Conférenceinternationale des doyens et desfacultés de médecine d'expressionFrançaise). Le thème principal,«Les coopérations institutionnelleset professionnelles en éducationdans les sdences de la santé»,a pour objectif de renforcer leréseau francophone universitaire enmédecine.

Renseignements:Pr Jacques Barrier: [email protected]

Secrétariat du congrès:[email protected]

Page 219: Salon de la Mort presse internationale

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AVRIL 11Mensuel

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DANS L'AIR DU TEMPSPar Céline Guerm

« In »On a flashe sur le porte revues Ovo signe Branex Design Vous glissez

votre magazine dans la fente du haut et il tombe a I horizontal parmi les

autres dans I espace ouvert et central Simple et élégant vous n avez

pas fin de passer en revue les quai tes de cet œuf en fibre de verre aux

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Cette collect on de la marque anglaise Clock House Furniture découverte

bur le dernier salon MaisonS,ûb|et devrait faire rugir les défenseurs des

animaux Comme on ne fait pas dans la langue de bois on peut dire que

ce mobilier ne nous sedu t pas du tout et que I on touche du bois pour qu il

ne se i eti ouve pas dans nos bolons

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I Paris Carrousel du Louvre

SALONDE LA MORT!

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Apres le Salon du mariage de I automobile ou encore du nautisme nouveau rassem

blementlesS 9 et 10 avril autour de la mort Curieux et dérangeant ce rendez vous

est I occasion de tout organiser pour votre mort ou celle de vos proches du cercueil

au buffet après obsèques en passant par les collections de vêtements de deuil On

hésite encore pour dire ce qui nous met le plus mal a I aise Lidee d un week end

familial pour préparer son enterrement ou le concept annonciateur de salons touiours

plus bizarres

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Page 220: Salon de la Mort presse internationale

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NOVEMBRE 10Mensuel

OJD : 50846

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NOVEMBRE 10Mensuel

OJD : 50846

Surface approx. (cm²) : 6247

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Moments fortsd'un grand chantier.

Des unites de croisieredes annees trente

(a droite) au Tritonde 8,6s metres

(ci-contre), le chantierJouet a ete, jusqu'à

la fin des anneessoixante, une

entreprise pharede la plaisance

française

Vive to croisièrefamiliale I Imagepublicitaire pourle Gotif A bord,le tournolive Henride Constantin poseen compagnied'une jeune femmeet de Dorothée(dans la descente),fille aînée delean-Pierre fouit

Debout epaules larges deuxmains en appui sur la tablesa position favorite leanPierre loue! s exprime d une

voix posée légèrement sourdeI energie et une sereine déterminalion se lisent dans ses regards oupassent des éclairs d une complicitécommunicative On I imagine penche sur les plans du Salon declarant On mettra la les traiteurs deplus de dix metres et le** matelas dansI allee Est comme on eut entenduIci les régiments de Lannes fl Davout

sur le flanc droit a la veille d Austerlitz On dev me I alchimie prefonde alliant rigueur du stratège etfinesse du diplomate

Tu seras ingénieur mon fils e esten vertu de ce principe que JeanPierre Jouet diplome de I Ecolecentra le debutt sa carriere enreprenant en 1953 la direction duchantier familial de Sartrouville Lejeune homme hérite alors d unesituation peu enviable Moins dedix ans apres la guerre passe lavague des acheteurs enrichis par lemarche noir I activite s est ralentieLes administrations la Marinepour lesquelles le chantier construit

traditionnellement bateaux de setvice vedettes portuaires ou canotsde sauvetage manquent de moyens

Au milieu des annees cinquantele chantier est maintenu a bout debias par le jeune ingénieur dont lesouci permanent est de fournir desheures aux ateliers On v constantBar Bacnf et Bélouga sur plansCornu Mousse Finn ou Highlander vedelles et hors boid de plaisauce Fl quand le client se lait rareon produit des bateaux d avance enespérant des jours meilleurs Lechantier met également a I eau desvoiliers de prestige parmi les plusbeaux de la flotte française tels lesForban gl andes unites de coursecroisiere lancées pour Maurice lordan directeur de Peugeot ou bienencore Hallah excepuonnel 12 Metrecruiser racer dt 18 35 metres pourFrank Guillet

CHAQUE AUTOMNE, JOUET EST PRÉ-SENT SUR LES QUAIS DE LA SEINE ou setient le Salon nautique mternational Les bateaux étaient exposes ou %plus exactement poses sur les quais §fprécise Jean Pierre Jouet Les mst ^teurs soumis aux aléas de la meteo se 3

«LES BATEAUX ÉTAIENT EXPOSÉS, PLUS EXACTEMENTPOSES, SUR LES QUAIS OÙ LES VISITEURSSE TORDAIENT LES CHEVILLES SUR LES PAVÉS.»

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NOVEMBRE 10Mensuel

OJD : 50846

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

Jean-Pierre Jouët,créateur du Salon nautique

tordaient les chevilles sur les pavés et,lors du week-end, les 6 heures moto-nautiques de Pans fanaient un telvacarme qu'on avait du mal à s'en-tendre.» A l'inverse du Boal Show deLondres, le Salon de Paris n'est pasexclusivement consacré à la plai-sance Marine marchande, pêche,remorquage, activités fluviales etcoloniales, attractions diversescontraignent l'amateur à chercherdes stands de «yachting» éparpillés

A LA FIN DES ANNÉES CINQUANTE,PIERRE LAVAT, fondateur de la revueBateaux, et son associé Jacques Uer-kenne catalysent le mécontente-ment des professionnels à ren-contre d'un salon trop folklorique,peu pratique, reflétant mal leur sec-teur d'activité «Le mai moteur del'équipe, c'était Derkenne ' s'exclameJean-Pierre Jouet Un moteur . unbulldozer plutôt '» Toujours dansl'ombre, ce personnage au fortcaractère qui a contribué à fonderNaviking, les mâts Marco Polo et laC1DEVYV - société diffusant lescréations Herbulot - bouscule lenautisme des années cinquanteUne première tentative de salon deprintemps, organisé à Marly-le-Roi,près du chantier Demeure, n'ob-tient pas grand succès II faut frap-per plus fort et, surtout, entrer enconflit avec les organisateurs dusalon officiel. Roland Nungesser etRoger Narme, commissaire de l'ex-position Maire de Nogent-sur-Seme, député gaulliste, futur mi-nistre de la Jeunesse et des Sports,Nungesser, qui a oeuvre à la recons-truction de la batellerie, est un poli-tique difficile à contourner.

«A l'époque, pour ouvrir un salon, ilfallait l'accord du ministère desFinances cfm ne le délivrait qu'auxsyndicats professionnels, détaille Jean-pierre Jouet. Pas de syndicat, pas desalon ! Derkenne et Laval ont doncdécidé de lancer une fédération desindustries du secteur »

Les grandes manœuvres débu-tent en 1961 Pour présider leurnouvelle fédération, Derkenne etLavât songent d'abord à GuyCouach, mais celui-ci décline la pro-position et c'est à Jean-Pierre Jouet,31 ans, que s'adressent les deuxhommes Avec 130 personnes,

DE LA POULIE-WINCH MODÈLE1975 À LA pouue KARVCR:

DE NOTABLES GAINSEN POIDS ET EN RÉSISTANCE.

Des quais au CNIT.Changement radical d'ambianceen 1962 où l'on passed'un salon-kermesse généralisteà une manifestation exclusivementvouée à la plaisance, dansdes lieux d'une modernité dignede «Playtime» de Jacques Tat!.

Consécrationofficielle.

En inaugurantle Salon 1965,

le généralde Gaulle, président

de la République,donne

à l'événementses lettres

de noblesse.

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OJD : 50846

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

La voûte enchantée. Avec son espace global et son voile de bemfigurant un spi, le CNIT est le lieu rêvé des premiers salons.

son chantier partiellement passé àla construction polyester est l'undes plus importants de France,sinon le plus important louant deleurs amitiés et de leurs carnetsd'adresses, les trois hommes con-çoivent le premier Salon de la plaisante. Pierre Lavât obtient par rela-tion d'exposer dans le nouveaupalais des expositions du CNIT(Centre des Nouvelles Industries etTechnologies).

DE SON CÔTÉ, LA NOUVELLE FÉDÉRA-TION PROFESSIONNELLE RALLIE leschantiers un à un et propose à sesadhérents des tarifs préférentielspour des stands. . encore très vir-tuels, commercialisés par la Spodex, société déjà organisatrice duSalon du Plein-Air Jean-PierreJouet arrache de son côté l'aulon-sation d'exposer au ministère desFinances «Pour la petite histoire, legarçon charge de délivrer les autori-sations était un ancien soupirant dema sœur ' pouffe-t-il Ie (rois que £cela a été déterminant, de même que "l'image dv chantier fami-lial. Le ministèresavait qu'on

ne chercherait pas à magouiller '»Pour organiser les débuts de la

Fédération et commercialiser lenouvel évenement, les trois hom-mes font appel à Paul Jacob, capi-taine au long cours, docteur endroit, cheville ouvrière de l'opéra-tion. Dès lors, la guerre des salonsest ouverte Alors que le Salon nau-

Voile, moteur efforce tranquille.Guidé par Michel Richard,alors président de la FIN,

François Mitterrand inaugurele Salon 1984.

Travail d'équipe.Avec Henri)obbé-Duval,

son plus ancien collaborateur,Jean-Pierre Jouët examine

des photos des grandes heuresdu chantier de Sartrouville :ici le lancement de l'Arielle

de Marin-Marie.

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BATEAU...VOLE I PAULRICARD, IN

198 I, ETt'HvDROPIËRE

EN 1998FIGURENT

PARMI LISBATEAUXCELEBRESEXPOSES

AU SALON.

tique international des berges deSeine - généraliste - se tient com-me d habitude a I automne 1961 leSalon du CNIT - exclusivementplaisance - ouvre ses portes en janvier 1962 Roland Nungesser, rapporteur du budget de la télévision,obtient le silence des medias officiels sur le Salon du CMT, lequelest en revanche défendu auprès desplaisanciers par les revues Bateaux,Les Cahiers du Yachting et les pagesnautisme cle I Auto journal

POUR LES PROFESSIONNELS, LE CHOIXRELÈVE du cas de conscience II y ales mutins et les tiaditionalistes,les activistes et les timorés Lanaverre, Couach, Rocca, Costantini,restent fidèles aux berges de SeineNavikmg les AMC les Ateliers deMeulan, Gaubert, Gouteron Mavica figurent parmi les 176 exposants sécessionnistes loges dans23 DOO metres carres du tres vasteCNIT Le plus gros bateau y est unfifty en acier de 15,60 metres expose par la SECNI de Concarneau

EN JANVIER 1962, LE CNIT RASSEMBLE176 EXPOSANTS ET 46000 VISITEURS:«LE PREMIER SALON A ÉTÉ RENDU POSSIBLEGRÂCE À LA VOILE.»

Parmi les voiliers plus modestesfigurent quèlques nouveautesGohf et Picoteux chez Jouet Picnic, Pacha et lacustre Herbulotchez divers constructeurs

«Le premier Salon du CNIT a eterendu possible grâce a la voue» noteJean Pierre Jouet qui, cette année-la, en plus des bateaux de seue,exposait Crazy Cloud, 11 metresCornu a arrière norvégien et lacharpente d un sister-ship d'Anitrasur plans Spaïkman & StephensAlors que le Salon des berges deSeine a proclame des chiffres devisiteurs faramineux, celui duCNIT annonce 58 000 visiteurs «Lechiffre reel était plutôt de 46 000,

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I du 9 au 19 Janvier i9Ga

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SAVOIR ou L'ON VA. DuSEXTANT AU SAT-NAV WALKERDC 1980, PWS AU GPS-TRACEURDE CARTES CONTEMPORAIN,IL N'EST PLUS NECESSAIRE DE SE PLONGERDANS LA NAVIGATION ASTRONOMIQUE POURSE POSITIONNER PARTOUT DANS LE MONDE.

commente lean Pierre Jouet maîsnous avions fait la preuve que leSa/on du CNIT avait toute saplace En revanche ma situation

personnelle ne me mettait pas aI aise Sien que president du Salon etde la Féderation mon chantier étaiten difficulté A force de vouloir obtenirdu travail je m'étais liop chaine etavais ete contraint de sous traiteravec tous les ennuis que cela impliquePour eviter le depot de bilan j avais dusignet la vente de SO % du chantier laveille ou I avant veille de I ouverturedu premier Salon »

LE DÉROULEMENT DE L'EXPOSITIONRASSURE néanmoins lean Pierrelouet qui legonfle sa trésoreriewec les ventes du Golif Pra

u que lassemblee propice a iraiLer lefe affaires au calme le Salondu CNIT satisfait exposants et visileurs Sous la plus grande voûteen beton arme autoportante dumonde I exposition professionnalise I image du nautisme et correspond a I evolution d un marche partage entre industriels etartisans

Par reaction I annee suivante leSalon nautique officiel abandonne les rives du fleuve et pourmieux couper I herbe sous le pieddes rebelles rassemble en pleindecembre ses exposants a couvertporte cle Versailles moins d un

mois avant le deuxieme Salondu CNIT i La un Maica desConstructions Mecaniques deNormandie constitue I un desclous de la manifestation Lanaverre y expose le nouveau590 et Costantini fait de me

me avec le Tarann Chanteurset jeux radiophoniques assu

lent I animation maîs la foulepeut etre retenue par un froidsibérien, ne se bouscule guère

Lorsque s ouvre a son tour le SaIon du CNIT 450 bateaux exposéssur 33000 metres carres occupenttrois des cinq étages d un espaced exposition qu on embrasse d unseul coup d œil en entrant sous lavoûte Cote voile legere on note leNordet polyester le Vloth Europepresente pour la premiere fois etI Exocet qui marque une etapedans I evolution du catamaran desport Parmi les croiseurs louet setaille un beau succes présentantcote a cote deux Golif dont I un aupont decoupe permet de decouvrirI interieur Sur le même stand leTiburon s affirme comme un dayboat moderne de peche promenade LAs de Trèfle Herbulot leChallenger le RC 20 Silvant figurent parmi les nouveautés

LE SALON ACCOMPAGNELA MUTATION DUNAUTISME ALORS QUEL'INDUSTRIALISATIONS'INTENSIFIE ET QUE LESCOLLECTIVITÉS LOCALESCRÉENT DES PORTSDE PLAISANCE.

Succes sans appel le salon desberges de Seine jette I eponge Desormais la manifestation du CNITdemeure la seule officielle s mutulani a son tour «mternauonale» dessa troisieme edition Des lors leschiffres bondissent et I 265 bateaux voile et moteur hissent leSalon de Pans au niveau des grandes expositions européennes L annee suivante les stands conquierent les cinq niveaux du CNITmême s ils ne les remplissent pasencore totalement De ce quatriemeSalon de 1965 outre le premierstand Beneteau on retiendra surtout la visite inaugurale du general

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34* SALON NAUTIQUEMIS • K>HC DC VCSSMLLCS

3 -12 DECEMBRE 94

NAUTIQUEERNATIONAL DE

* PARI*

j

de Gaulle et la photo histonque oule president de la Republique felinte Eric Tabarly lean Lacombe etAlain Maupas de leurs sucres rsspectifs Le temps de I expositionPen Duick II attire une foule de140000 visiteurs dont le nombrereel - doublera en cinq ans

LA MANIFESTATION ACCOMPAGNE LAMUTATION DU NAUTISME alors que I industnalisation de la productions'intensifie et que les pressions aug-mentent sur les pouvoirs publicspour creer le long des cotes dtsports de plaisance adaptes a I econorme des nouveaux loisirs

De son cote lean Piene Jouetapres avoir favorise le rapprochement de Jouet Lanaverre et Couachsous la bannière lr achting Francedont il cree le nom cede son activ!te en 1967 "Mes annees de chantieront compte parmi les plus belles de mame maîs quand j ai quitte, ; ai voulutout effacer De 2967 a 1981 je nesuis jamais retourne au Salon »

Suit alors une traversee du desertou retenu par la Spodex ou il ade)a lance l'idée du Salon de la piscine Jean Pierre Jouet entame unenouvelle carriere d organisateurd'événements «J'ai eu un contratavec la mlle de Pam, pam animer le

A tout seigneur tout honneur.Porte de Versailles, lorsdu Salon 1989, Pen Duick, sortide sa seconde restaurationachevée l'été précédent, dominede sa superbe voilure tousles bateaux du Hall I.

Rencontre au sommet. Pourne pas faillir à la tradition, JacquesChirac, ici avec Annette Roux,inaugure le Salon 1992. Au secondplan, le photographe sembleapprécier la scène.

quartier des Halles avant sa refonte ledisposais de deux pavillons BaltardI un pour y organiser une patinoireI autre pour } tenir deî exposition?, depeinture » Des lors, les salons se succèdent apres des Salons des antiquatres Jean Pierre Jouet cree lepremier Salon du pret a porterfeminin de luxe le Salon des tissusd'ameublement le Salon de la volture de course et accueille même aucoeur de Paris les dauphins de JeanRichard'

«/ ai quitte la Spodex a cause duSalon nautique ' fait il observer I aisiege a la Federation des industriesnautiques )usqu en 1370, et dans les

DU 2 AU I I DÉCEMBRE 2000PARIS EXPO - PORTE DE VERSAILLESwww.salonnautiqueparis.com

Ion nauti<

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21 RUE DU FAUBOURG SAINT ANTOINE75550 PARIS CEDEX 11 - 01 44 87 87 87

NOVEMBRE 10Mensuel

OJD : 50846

Surface approx. (cm²) : 6247

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MORT9300985200503/GBV/OTO/2

Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

réunions, on avait demande à disposerde la maquette au niveau 5. Cela n'apas été fait... et je suis parti !»

Etabli dans une cour de la rue deMiromesnil en 1970, il y a loutjuste quarante ans, ['entrepreneurcrée TOIP (Organisation, Idées,Promotion), sa propre société decréation d'événements. «J'ai débuteavec un petit salon d'antiquaires, et aiconnu quèlques années difficiles. En1971, venant au travail en voiture,j'entends à la radio une intervention

du ministre de l'Industrie sur la pro-motion de l'innovation. Arrive aubureau, j'appelle le cabinet du ministreet propose un salon de l'innovation.Cela a été accepté el c'est la seule foisde ma me où j'ai été subventionné! l'aiappris beaucoup de choses en créant lesalon Inova mais n'ai pas voulu recom-mencer l'année suivante. Avoir besoinde subventions pour survivre ne rueparaissait pas très sain.»

Vient ensuite le SIPA, «un salonsympa comme tout», Salon de la

HABITER LA MER. ENTRE LE FIRST 30 EVOLUTION ESDC 1979 (EN HAUT) ET LE CONTES*A 35 oe 1976(IN BAS), u FIRST 45 PRÉSENTE IN 2007 ILLUSTRE

LES PROGRÈS RÉALISÉS DANSL'EMMÉNAGEMENT

ET U DESIGNDES VOILIERS

DE CROISIÈRE.

Papeterie débute sur 800 mètrescarrés qui en comptera 26 000lorsque Jean-Pierre loue! en céde-ra l'organisation. Puis ce sera lacréation de la FIAC, inspirée de lafoire d'art de Bâle, dont les deuxpremières éditions sont organi-sées dans l'ancienne gare de laBastille avant de s'épanouir auGrand Palais dont TOIP deviendragrand utilisateur. Jean-Pierre Jouëtcréé entre autres SAGA, Salon desarts graphiques tourne vers lespetites galeries et les jeunes créa-teurs, Expolangues, Marjolaine,salon de l'agriculture biologique,Rétromobile et une foule d'autresévénements.

«QUAND LE SYNDICAT NATIONAL DEL'ÉDITION A SONGÉ à un salon, Charles-Henri Flammarion, dani la librairieétait celle de la FIAC, est venu nousdemander de l'organiser. On a inau-guré le premier Salon du Livre justeaprès l'élection de Mitterrand, le jourde l'annonce du gouvernement. Leséditeurs, ivres de joie, créaient dansles allées une ambiance incroyable !C'est à cette époque de 'l'ibor Sittingeret Henri Wauquiez sont venus meproposer de reprendre l'organisationdu Salon nautique, l'y songeais depuisdes années, mais m'étais interditd'être demandeur. Ça m'a [ail grandplaisir...»

De 1982 à 1996, TOIP organisele Salon nautique, Jean-Pierre Jouëtet son équipe de quatre-vingts per-sonnes lançant par ailleurs de nombreux autres événements dontMusicora, salon de la musique, en1985. «Le Salon nautique est celui où

je me suis toujours senti le plus à l'ai-se, l'y rencontrais des gens avec qui jeparlais la même langue et cela m'apermis de retrouver tous les anciens»confie cet organisateur-né. Maison se tromperait en imaginantJean-Pierre Jouët tourné vers lepassé. Difficile d'obtenir une dateprécise marquant sa carrière, im-possible de retrouver une imagedans les archives de cet hommetoujours plus prompt à vanter lesvertus de ses collaborateurs queses propres mérites.

«Les idées naissent parce qu'ellestraînent, affirme-t-il, et nous avonstoujours eu un aiguillon qui est de ten-ter de supplanter les salons internatio-naux dans les domaines où nous tra-vaillions. Quand on a lancé le Salonnautique, notre référence, cétait leBoal Show de Londres !»

Des échecs ? Il y en eut, certes,comme ce projet de Salon de lapublicité qui ne déboucha jamais,en dépit de deux ans de travail et,bien entendu, la cessation d'activité

«LESALON NAUTIQUEEST CELUI OÙ JE MESUIS TOUJOURS SENTILE PLUS À L'AISE.J'Y RETROUVAIS DESGENS AVEC QUIJE PARLAIS LE MÊMELANGAGE. »

du chantier Jouët dont le souvenirest encore douloureux. Après avoircédé sa société à Reed Exposition,Jean-Pierre Jouët monta une pluspetite structure symboliquementbaptisée «Sécession» et poursuivitle montage d'événements (Salondu Patrimoine, Music Expo, Music-mania, entre autres). Aujourd'hui,dans un petit bureau où les colla-borateurs se comptent sur les doigtsd'une seule main, jamais en retardd'une idée originale, l'homme pré-pare avec Jessie Westenholtz... leSalon de la Mort pour avril pro-chain. «Une idée hardie et passion-nante, un secteur économique d'uneampleur insoupçonnée. Il faut inciter àen parler, démythifier le sujet, inviter à

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NOVEMBRE 10Mensuel

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Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

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i décembre 2007

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envisager un moment qu'il vaut mieuxpréparer »

Au moment de vous laisser partir, l'homme vous retient sur leseuil «Je ne sais pas si j'ai assez msiste dites bien que les vrais promoteursdu Kalon oni ete lavât, Derkenne etPaul Jacob Moi, je n'ai fait (jue prêtermon nom '»

SA MODESTIE DÛT-ELLE EN SOUFFRIR,Jean Pierre Jouet a laisse au Salonnautique une empreinte profonde,lui donnant les moyens de sa matu-rité Aimant la musique classique,l'art moderne, toujours disponible,sachant comprendre les contraintesdes exposants, il a laisse dans lesallées de la porte de Versailles lesouvenir d'un parfait gentleman«J'avoue que je m'intéressais plus auxhommes Qu'aux bateaux», confesse-t-il dans un sourire, jugeant avecdistance l'évolution d'un secteurqu'il a contribue a developper«Aujourd'hui, on ne s'occupe plus desclients On a transforme les salons enproduits financiers et cela a tue toutle reste '»

Sous le bureau de son maître,museau entre les pattes, Nietzsche,le golden retnever philosophe,semble approuver cette idée quel'on puisse, par nature, secomporter avec élégance iparmi les loups E.V. • I

U.Grand-messe. Chaque année,

de bonnes éditions en périodesplus difficiles, le salon s'affirme

toujours comme l'une des grandesmanifestations de la plaisance

européenne.

48 ANS ET SO SALONSC'est en 1926 que le premier Salon nautiquefut lancé par Lucien Rosengart, délégué généralde Peugeot, créateur des canots Peugeot-Maritime et des automobiles Rosengart. Lapremière édition se tint à Pans, cours Albert Ie1

et cours la Reine, avant de s'établir au GrandPalais. Après guerre, le Salon rassemblanttoutes (es marines se tint sur (es bergesde la Seine. A partir de 1955, la grognemonta lors d'éditions tres inégales. En 1962,cette manifestation fut supplantée par

le salon du CNIT uniquement consacréi la plaisance, qui fête cette année

sa cinquantième êdition. En 1987,i l'occasion du passage du CNIT,

trop exigu, à la porte de Versailles,il y eut deux salons la mêmeannée, l'un en janvier,l'autre en décembre. D'oùcette cinquantième éditionen décembre 2010.

5>13déc.09

4 > 12 DEC 2010* Ports Je «sall

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PRESSE INTERNATIONALE

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AGENCES

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Agence de presse espagnole EFE http://www.google.es/#hl=es&biw=1007&bih=502&rlz=1R2GGLL_es&q=salon+de+la+muerte+par%C3%ADs&aq=f&aqi=&aql=&oq=&fp=b227bbaee9d050bd La muerte presenta en París sus últimas tendencias Por Agencia EFE – hace 2 días

París, 8 abr (EFE).- El Salón de la Muerte de París abre hoy sus puertas para dar a conocer las últimas tendencias del sector funerario, desde la gestión de los decesos en las redes sociales hasta los ataúdes ecológicos personalizados, pero también para fomentar el diálogo sobre un tema que para muchos sigue siendo tabú. "Para que caiga el tabú de la muerte, esta tiene que reintegrar la vida", explica Jessie Westenholz, una de las organizadores de la feria, que subraya que tan importante es ocuparse de la parte financiera y organizativa de la defunción como de preparar una muerte "que se parezca al fallecido".

Por ello, y hasta el próximo 10 de abril, en las galerías comerciales que pasan por debajo del Museo de Louvre, el Salón de la Muerte espera convencer a 25.000 visitantes de que se acerquen a conocer las propuestas del centenar de expositores que han hecho de la muerte una forma de vida, porque uno puede intentar diseñar la suya a su imagen y semejanza. Entre ellos hay quienes han querido aportar una pincelada artística a un negocio que irremediablemente suma clientes cada minuto, quienes ayudan a divulgar información sobre los cuidados paliativos o quienes se aproximan a la muerte desde la gastronomía, la ecología o las nuevas tecnologías. Este último es el caso de Stépahanie Belland, fundadora de "2Day4Ever", quien explica a Efe que ha creado una página web que permite generar lo que llama "red-gramas", mensajes digitales que contienen imágenes, vídeos, texto y sonido y que se pueden enviar tanto ahora como en cualquier momento hasta dentro de 99 años, incluido el período postmortem. Su catálogo ofrece también un caja fuerte virtual en la que "una persona mete todos sus nombres de usuario y contraseñas" y encarga a la empresa que, una vez su corazón deje de latir, la sociedad ponga esa información a disposición de la persona elegida para que pueda cerrar sus cuentas de Facebook, Hotmail, Gmail, Twitter o Tuenti. Otros, como la firma ABCremation, buscan seducir a sus clientes ofreciendo ataúdes ecológicos de cartón reciclado decorados al gusto del consumidor y con tarifas competitivas, entre los 399 euros por el modelo básico hasta los 499 por el más elaborado. Es decir, la mitad que el precio de un tradicional féretro de madera. El mundo del arte también araña clientes en el negocio de las pompas fúnebres, en torno al que subsisten escultores, fotógrafos y artesanos.

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Es el caso de Dawa y de su compañera Marie, que han encontrado en la decoración de lápidas con piedras de colores una forma de ampliar su cartera de clientes, que según algunos de los expositores, en Francia gastan entre 2.500 y 5.000 euros de media en sus exequias. "Recubrimos los monumentos funerarios con micro-mosaicos, tanto en mate como en brillo" porque "se ve que tenemos tendencia a estar tristes en los cementerios e intentamos aportar algo más alegre, más cálido", explica este artesano de orejas anilladas y cabellera trenzada que roza el suelo. La empresa Coffin'Art, sin embargo, opta por utilizar las fotografías o imágenes preferidas por los clientes para cubrir con una ligera capa translúcida la tapa del ataúd, mientras que Urne Funeraire Canope confía en que el salón promocione su idea de crear esculturas del busto o el rostro de los difuntos. A través de tecnología digital, se toma una fotografía en tres dimensiones del interesado y con un ordenador se genera un modelo para el molde que después se retoca a mano. Los precios varían en función del detalle, de forma que el calvo de piel tersa empieza pagando unos 6.000 euros mientras que el melenudo con barba, bigote y arrugas puede llegar gastarse hasta 12.000 euros, porque cuando más detalle precisa el rostro, más trabajo requiere. También la gastronomía flirtea con la muerte en este particular salón, a través de la firma Delicious, una marca de bombones de chocolate inspirada en las "calaveras mexicanas" creada en los años cincuenta, otrora olvidada y rescatada ahora por dos Ángeles del Infierno franceses que se han asociado para vender dulces. Y tampoco faltan guiños cinematográficos que recuerdan a la película de Isabel Coixet "Mi vida sin mí", en la que una madre dejaba cintas de cassette a sus hijas para que las escuchasen tras su anunciada y prematura defunción. Así, en "Le Film d'un vie" se dedican a grabar la vida, o los mensajes que una persona quiera hacer llegar a sus allegados o a sus enemigos una vez desaparecido. Propuestas variopintas y quizá menos habituales de lo que podría esperarse ya que, como recuerdan los organizadores, "si preparamos el matrimonio durante un año, ¿por qué no dedicar tiempo a la muerte por adelantado?". Javier Albisu © EFE 2011. Está expresamente prohibida la redistribución y la redifusión de todo o parte de los contenidos de los servicios de Efe, sin previo y expreso consentimiento de la Agencia EFE S.A. Probablemente uno de los mayores mitos y tabús que existe en el mundo actual y cotidiano es todo lo referente a la muerte. Desde hablar de una muerte asistida, también llamada eutanasia, hasta hablar de la muerte per se son temas que a la sociedad aún le cuesta digerir y aceptar. París, ciudad de la moda y glamour, comienza a ser pionera en querer romper con dicho tabú. Por eso el día de ayer, 8 de abril, abrió sus puertas el Salón de la Muerte de París, ubicado en el museo Louvre, para dar a conocer las últimas tendencias del sector funerario, desde la gestión de los decesos en las redes sociales hasta los ataúdes ecológicos personalizados. Una de las frecuentes curiosidades de la generación de jóvenes es ¿qué pasará con mis redes sociales cuando muera? Diversas empresas ofrecen crear una caja fuerte virtual en la que "una persona mete todos sus nombres de usuario y contraseñas" y al momento de su fallecimiento la empresa tendrá una misión; cerrar todas las cuentas, tanto de correo electrónico como de redes sociales. La ecología presente desde hace varias décadas en el pensamiento moderno de la sociedad, también llega al Salón de la Muerte. La empresa ABCremation, ha creado ataúdes de cartón reciclado, con opción a ser decorados y con un precio más accesible que los modelos tradicionales de madera. Otras empresas se han enfocado más al proceso de decoración de lápidas. Para lograr adornar las losas utilizan piedras de colores y con ello, pueden competir en un mercado bien remunerado ya que, los franceses en promedio, gastan entre 2 mil y 5 mil euros en honrar a sus difuntos. La gastronomía es un tema que no puede faltar. La firma Delicious, con una fuerte influencia mexicana, en concreto por las calaveritas, ha desarrollado una marca de bombones de chocolate la cuál empieza a posicionar en el mercado gracias a la aceptación de las personas. Atacar frontalmente al tabú de la muerte será el objetivo principal del Salón de la Muerte. La muerte no forzosamente debe ser vista como algo terrible y deleznable, porque como diría el político francés, Maximilien Robespierre, “la muerte es el comienzo de la inmortalidad.”  

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TÉLÉVISIONS

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Le 7/8 Réunion 1ère

mardi 5 avril 06h59 Magazine régional

Le Salon de la mort se tient au Carrousel du Louvre. Reportage de François Brauge.

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RADIOS

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Charleking Radio (Charleroi, Belgique) REPORTAGE DE 13H00 Présentation du Salon de la mort. Interview de Jessie Westenholz

Date : 11/04/2011 Heure : 13 :03 :15 Présentateur : Anna Stroganova

 

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RFI Service Portugais REPORTAGE DE 13H00 Présentation du Salon de la mort. Interview d’Alban de la Fontaine en portugais

Date : 08/04/2011 Heure : 13 :03 :15 Présentateur : Leticia Constant

 

 

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      RFI Service russe REPORTAGE DE 17H00 Le Salon de la mort est ouvert ce week-end à Paris au Carrousel du Louvre. Itw de Jessie Westnholz et des exposants.

Date : 09/04/2011 Heure : 11 :46 :15 Présentateur : Anna Stroganova

          

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QUOTIDIENS

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   20 Minutes Suisse, 05.04.11 

 

24 Société , www.societe.20min.ch

RO_Societe 13P_Controle 5 avril 2011 1:38 AM Turin Jean-Pierre Geneve, Vaud 24

Société 25 MARDI 5 AVRIL 2011 / WWW.20MINUTES.CH

RO_Societe 13P_Controle 5 avril 2011 1:38 AM Turin Jean-Pierre Geneve, Vaud 25

Marie de HennezelPsychologue, coauteure du livre «Nous ne nous sommes pas dit au revoir» (Ed. Carnet Nord)

Chrystel MatringeResponsable du service de communication et clientèle des pompes funèbres Rebillon, Paris

«Notre inconscient ne peut pas concevoir que la vie s’arrête. Pourtant, il faut parler de la mort. Cela apaise, et nous renvoie à la vie.»

«Il y a deux choses que l’on ne peut pas rater dans sa vie: sa naissance et sa mort. D’où l’inté rêt de préparer soi-même ses obsèques»

– Vous donnerez une conférence le 8 avril au Salon, intitulée «Pourquoi parler de la mort?».– Une société qui occulte ce thème est une société mortifère et morbide. Mortifère, parce qu’il y a une destruction liée à l’angoisse, et morbide car si on ne peut pas parler de la mort, on en fait quelque chose de honteux. Donc, il faut en parler. Plus on le fait, plus l’angoisse diminue. En échangeant beau-coup au sujet du défunt, cela le rend vivant et cela nous renvoie à la vie.– En quoi s’agit-il d’un sujet tabou?– C’est triste, c’est quelque chose à surmonter et ça nous oblige à a! ronter la réalité. Pourtant, il faut parvenir à dépasser la douleur de cette situa-tion et réfl échir à la question. Cela n’est pas facile, car nous refoulons la mort depuis longtemps.

– Donc, plus on prépare sa mort, mieux on l’ac-ceptera?– Exactement. Heureusement, les gens sont tou-jours plus nombreux à comprendre cela. Ceux qui ont réglé toutes les questions concernant leur dé-part, qui sont en paix avec leur entourage, peuvent mieux apprécier le moment présent et bien vivre l’idée de la disparition.– Comment s’y prendre?– Dans mes séminaires sur l’art de vieillir, je propo-se notamment l’exercice du testament spirituel. Il s’agit d’écrire une lettre qui commence par «Si je n’avais plus qu’une heure à vivre...». Cela permet de bien faire ressortir la sagesse de vie de quelqu’un.

– Pourquoi votre société a-t-elle accepté de participer au Salon de la mort?– Nous allons y présenter l’un de nos services, la prévoyance obsèques. Pour nous, c’est autre chose que de simplement choisir son cercueil et savoir si l’on veut être incinéré ou inhumé!– C’est-à-dire?– Il y a tellement de choses que l’on peut prévoir pour que les obsèques soient un moment chargé en émotions fortes. Par exemple, un texte lu et en-registré avec sa propre voix et qui sera di! usé ce jour-là, un fi lm, une lettre, ou demander que le convoi s’arrête à un endroit symbolique avant le ci-metière. Cela aide les proches à passer le cap. – La majorité des funérailles se déroulent-elles selon les volontés de la personne décédée?

– Non, la plupart des gens ne font pas de pré-voyance obsèques, mais ils sont toujours plus nombreux à s’y mettre. Il ne faut pas oublier que si rien n’a été prévu par le défunt, la famille, sou-vent submergée par le chagrin, va faire au plus simple. D’où l’importance de laisser des consignes.– Quelle est la tendance actuelle en matière de cérémonies?– Il y a moins d’obsèques religieuses qu’avant. Du coup, une cérémonie civile a souvent lieu. Les demandes de crémation augmentent de façon nette et régulière depuis quelques années. Dans certaines régions, la moitié des morts sont inciné-rés. Quant aux cendres, je dirais qu’il y a autant de dispersion dans la nature que de conservation dans un columbarium.

«Parler de la mort ne tue pas!»INÉDIT. Le premier salon grand public consacré aux services funéraires s’ouvre vendredi à Paris. Son but: inciter chacun à anticiper ses obsèques.

Un Salon de la mort? Vous avez bien lu! Glauque ou ridicule, diront certains. Le but est pour-tant honorable: briser le ta-

bou, inciter les gens à se pré-parer au mieux pour leur dernier adieu et répondre aux questions existentiel-

les que soulève ce thème. Durant trois jours, le Carrousel du Louvre accueillera les principaux acteurs des pom-pes funèbres. Mais aussi des associations (dons d’orga-

nes, soins palliatifs), des spécialistes en prévoyan-ce obsèques ou encore

des sociétés qui propo-sent d’allier services funé-

raires avec écologie et écono-mie. «C’est invraisemblable

que les gens ne prennent pas la responsabilité de leur mort, s’exclame Jessie Westenholz, coorganisa trice du Salon. C’est la dernière fête que l’on aura avec ses proches, alors autant

Le fi lm «Joyeuses funérailles» (dr.) est à mourir de rire. Au Portugal, un cercueil en forme de voiture (g.). –AFP

La tique attend notamment son hôte dans les sous-bois. –DRUn Salon de la mort se tient aussi chaque année à Hongkong. –AFP

la préparer pour qu’elle soit réussie. Et parler de la mort ne vous fait pas mourir!»

Le Salon ne se penchera pas uniquement sur les aspects concrets du «grand voyage», mais il proposera également des rencontres, une vingtaine

de tables rondes et des débats animés par des sociologues, psychologues et philosophes. Pas moins de 25 000 visiteurs sont espérés. Type de public attendu? «J’espère qu’il sera le plus large possible, répond l’organisatrice. Ça ne sera en

aucun cas le salon des se-niors!»–CAROLINE GOLDSCHMID

PratiqueSalon de la mort, du 8 au 10 avril à Paris, Carrousel du Louvre, Rue de Rivoli 99.Ve et sa de 10 h à 19 h, di 10 h à 18 h., www.salondelamort.com

24 Société

«Parler de la mort ne tue pas!»

LAUSANNE. Beaulieu Exploita-tion envisage-t-elle, à l’instar du Salon parisien, d’organiser une manifestation «mortuaire» en ses murs? «Nous sommes toujours ouverts à l’étude de nouvelles thématiques, ré-pond René Zurcher, directeur du département Salons à Beau-lieu. Cela dit, le thème de la mort ne fi gure pas sur notre liste des priorités.» D’autant

qu’une tentative avait déjà été entreprise, il y a quelques an-nées, du côté du complexe BEA, à Berne. «Mais les socié-tés contactées n’étaient pas in-téressées. Elles ne souhai-taient pas se retrouver en concurrence directe. Côté visi-teurs, il peut cependant y avoir un intérêt, car tous les acteurs et aspects du marché sont réu-nis sous le même toit.»

Pas pour demain en Suisse

En balade, gare aux piqûres de tiques!SANTÉ. Avec le retour de la chaleur, celui des insectes. Pour éviter la morsure de l’un des plus redouta-bles, la tique, il est conseillé de porter des vêtements clairs et longs et des chaussu-res fermées lors de balades. Les zones les plus vulnérables sont les endroits chauds et

humides, comme l’aine ou les aisselles. En cas de piqûre, attraper la

bête le plus près de la peau possible

avec une pince à épi-ler et tirer d’un geste constant. –SIM

InfosExamen gratuit des piqûres de tiques dans les pharmacies Coop Vitality., www.coopvitality.ch/tiques

Sept employées de l’hôtel Best Western Moore Place à Milton Keynes (Angleterre) sont tombées enceintes après avoir travaillé sur cette chaise. «Au début, nous en plaisantions, explique le manager de l’hôtel au quotidien «Metro». Mais c’est complètement fou, car le scénario se reproduit à chaque fois!» Cette affaire prend de telles proportions que certaines femmes refusent désor-mais de s’asseoir sur cette chaise.

7 bébés grâce à une chaise

NEW YORK. Généralement consi-déré comme un casse-croûte bon marché, le hot-dog peut aussi devenir un plat de luxe. Le menu du restaurant Seren-dipity à Manhattan le propose à 64 francs. Ses ingrédients: du pain importé d’Allemagne et du ketchup de tomates an-ciennes, accompagnés de mé-daillons de foie gras de canard aux tru! es.

Hot-dog de luxe pour 64 francs

L’ÂGE

29ansUne étude menée au Royaume-Uni révèle que les femmes se sentent vieilles dès l’âge de 29 ans, lorsqu’elles découvrent leurs premiers cheveux blancs. Les hommes, eux, ne connaissent cette sensation qu’à 58 ans, dès que leurs performances sexuel-les commencent à décliner.

piqûres de tiques!humides, comme l’aine

Société 25

Best Western Moore Place à

«Au début, nous en plaisantions, explique le manager de l’hôtel

le scénario se reproduit à chaque fois!» Cette affaire prend bien lu! Glauque ou ridicule, diront certains. Le but est pour-tant honorable: briser le ta-

bou, inciter les gens à se pré-parer au mieux pour leur dernier adieu et répondre aux questions existentiel-

les que soulève ce thème. Durant trois jours, le Carrousel du Louvre accueillera les principaux acteurs des pom-pes funèbres. Mais aussi des associations (dons d’orga-

nes, soins palliatifs), des spécialistes en prévoyan-ce obsèques ou encore

des sociétés qui propo-sent d’allier services funé-

raires avec écologie et écono-mie. «C’est invraisemblable

que les gens ne prennent pas la responsabilité de leur mort,

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24 Société , www.societe.20min.ch

RO_Societe 13P_Controle 5 avril 2011 1:38 AM Turin Jean-Pierre Geneve, Vaud 24

Société 25 MARDI 5 AVRIL 2011 / WWW.20MINUTES.CH

RO_Societe 13P_Controle 5 avril 2011 1:38 AM Turin Jean-Pierre Geneve, Vaud 25

Marie de HennezelPsychologue, coauteure du livre «Nous ne nous sommes pas dit au revoir» (Ed. Carnet Nord)

Chrystel MatringeResponsable du service de communication et clientèle des pompes funèbres Rebillon, Paris

«Notre inconscient ne peut pas concevoir que la vie s’arrête. Pourtant, il faut parler de la mort. Cela apaise, et nous renvoie à la vie.»

«Il y a deux choses que l’on ne peut pas rater dans sa vie: sa naissance et sa mort. D’où l’inté rêt de préparer soi-même ses obsèques»

– Vous donnerez une conférence le 8 avril au Salon, intitulée «Pourquoi parler de la mort?».– Une société qui occulte ce thème est une société mortifère et morbide. Mortifère, parce qu’il y a une destruction liée à l’angoisse, et morbide car si on ne peut pas parler de la mort, on en fait quelque chose de honteux. Donc, il faut en parler. Plus on le fait, plus l’angoisse diminue. En échangeant beau-coup au sujet du défunt, cela le rend vivant et cela nous renvoie à la vie.– En quoi s’agit-il d’un sujet tabou?– C’est triste, c’est quelque chose à surmonter et ça nous oblige à a! ronter la réalité. Pourtant, il faut parvenir à dépasser la douleur de cette situa-tion et réfl échir à la question. Cela n’est pas facile, car nous refoulons la mort depuis longtemps.

– Donc, plus on prépare sa mort, mieux on l’ac-ceptera?– Exactement. Heureusement, les gens sont tou-jours plus nombreux à comprendre cela. Ceux qui ont réglé toutes les questions concernant leur dé-part, qui sont en paix avec leur entourage, peuvent mieux apprécier le moment présent et bien vivre l’idée de la disparition.– Comment s’y prendre?– Dans mes séminaires sur l’art de vieillir, je propo-se notamment l’exercice du testament spirituel. Il s’agit d’écrire une lettre qui commence par «Si je n’avais plus qu’une heure à vivre...». Cela permet de bien faire ressortir la sagesse de vie de quelqu’un.

– Pourquoi votre société a-t-elle accepté de participer au Salon de la mort?– Nous allons y présenter l’un de nos services, la prévoyance obsèques. Pour nous, c’est autre chose que de simplement choisir son cercueil et savoir si l’on veut être incinéré ou inhumé!– C’est-à-dire?– Il y a tellement de choses que l’on peut prévoir pour que les obsèques soient un moment chargé en émotions fortes. Par exemple, un texte lu et en-registré avec sa propre voix et qui sera di! usé ce jour-là, un fi lm, une lettre, ou demander que le convoi s’arrête à un endroit symbolique avant le ci-metière. Cela aide les proches à passer le cap. – La majorité des funérailles se déroulent-elles selon les volontés de la personne décédée?

– Non, la plupart des gens ne font pas de pré-voyance obsèques, mais ils sont toujours plus nombreux à s’y mettre. Il ne faut pas oublier que si rien n’a été prévu par le défunt, la famille, sou-vent submergée par le chagrin, va faire au plus simple. D’où l’importance de laisser des consignes.– Quelle est la tendance actuelle en matière de cérémonies?– Il y a moins d’obsèques religieuses qu’avant. Du coup, une cérémonie civile a souvent lieu. Les demandes de crémation augmentent de façon nette et régulière depuis quelques années. Dans certaines régions, la moitié des morts sont inciné-rés. Quant aux cendres, je dirais qu’il y a autant de dispersion dans la nature que de conservation dans un columbarium.

«Parler de la mort ne tue pas!»INÉDIT. Le premier salon grand public consacré aux services funéraires s’ouvre vendredi à Paris. Son but: inciter chacun à anticiper ses obsèques.

Un Salon de la mort? Vous avez bien lu! Glauque ou ridicule, diront certains. Le but est pour-tant honorable: briser le ta-

bou, inciter les gens à se pré-parer au mieux pour leur dernier adieu et répondre aux questions existentiel-

les que soulève ce thème. Durant trois jours, le Carrousel du Louvre accueillera les principaux acteurs des pom-pes funèbres. Mais aussi des associations (dons d’orga-

nes, soins palliatifs), des spécialistes en prévoyan-ce obsèques ou encore

des sociétés qui propo-sent d’allier services funé-

raires avec écologie et écono-mie. «C’est invraisemblable

que les gens ne prennent pas la responsabilité de leur mort, s’exclame Jessie Westenholz, coorganisa trice du Salon. C’est la dernière fête que l’on aura avec ses proches, alors autant

Le fi lm «Joyeuses funérailles» (dr.) est à mourir de rire. Au Portugal, un cercueil en forme de voiture (g.). –AFP

La tique attend notamment son hôte dans les sous-bois. –DRUn Salon de la mort se tient aussi chaque année à Hongkong. –AFP

la préparer pour qu’elle soit réussie. Et parler de la mort ne vous fait pas mourir!»

Le Salon ne se penchera pas uniquement sur les aspects concrets du «grand voyage», mais il proposera également des rencontres, une vingtaine

de tables rondes et des débats animés par des sociologues, psychologues et philosophes. Pas moins de 25 000 visiteurs sont espérés. Type de public attendu? «J’espère qu’il sera le plus large possible, répond l’organisatrice. Ça ne sera en

aucun cas le salon des se-niors!»–CAROLINE GOLDSCHMID

PratiqueSalon de la mort, du 8 au 10 avril à Paris, Carrousel du Louvre, Rue de Rivoli 99.Ve et sa de 10 h à 19 h, di 10 h à 18 h., www.salondelamort.com

24 Société

«Parler de la mort ne tue pas!»

LAUSANNE. Beaulieu Exploita-tion envisage-t-elle, à l’instar du Salon parisien, d’organiser une manifestation «mortuaire» en ses murs? «Nous sommes toujours ouverts à l’étude de nouvelles thématiques, ré-pond René Zurcher, directeur du département Salons à Beau-lieu. Cela dit, le thème de la mort ne fi gure pas sur notre liste des priorités.» D’autant

qu’une tentative avait déjà été entreprise, il y a quelques an-nées, du côté du complexe BEA, à Berne. «Mais les socié-tés contactées n’étaient pas in-téressées. Elles ne souhai-taient pas se retrouver en concurrence directe. Côté visi-teurs, il peut cependant y avoir un intérêt, car tous les acteurs et aspects du marché sont réu-nis sous le même toit.»

Pas pour demain en Suisse

En balade, gare aux piqûres de tiques!SANTÉ. Avec le retour de la chaleur, celui des insectes. Pour éviter la morsure de l’un des plus redouta-bles, la tique, il est conseillé de porter des vêtements clairs et longs et des chaussu-res fermées lors de balades. Les zones les plus vulnérables sont les endroits chauds et

humides, comme l’aine ou les aisselles. En cas de piqûre, attraper la

bête le plus près de la peau possible

avec une pince à épi-ler et tirer d’un geste constant. –SIM

InfosExamen gratuit des piqûres de tiques dans les pharmacies Coop Vitality., www.coopvitality.ch/tiques

Sept employées de l’hôtel Best Western Moore Place à Milton Keynes (Angleterre) sont tombées enceintes après avoir travaillé sur cette chaise. «Au début, nous en plaisantions, explique le manager de l’hôtel au quotidien «Metro». Mais c’est complètement fou, car le scénario se reproduit à chaque fois!» Cette affaire prend de telles proportions que certaines femmes refusent désor-mais de s’asseoir sur cette chaise.

7 bébés grâce à une chaise

NEW YORK. Généralement consi-déré comme un casse-croûte bon marché, le hot-dog peut aussi devenir un plat de luxe. Le menu du restaurant Seren-dipity à Manhattan le propose à 64 francs. Ses ingrédients: du pain importé d’Allemagne et du ketchup de tomates an-ciennes, accompagnés de mé-daillons de foie gras de canard aux tru! es.

Hot-dog de luxe pour 64 francs

L’ÂGE

29ansUne étude menée au Royaume-Uni révèle que les femmes se sentent vieilles dès l’âge de 29 ans, lorsqu’elles découvrent leurs premiers cheveux blancs. Les hommes, eux, ne connaissent cette sensation qu’à 58 ans, dès que leurs performances sexuel-les commencent à décliner.

piqûres de tiques!humides, comme l’aine

Société 25

Best Western Moore Place à

«Au début, nous en plaisantions, explique le manager de l’hôtel

le scénario se reproduit à chaque fois!» Cette affaire prend bien lu! Glauque ou ridicule, diront certains. Le but est pour-tant honorable: briser le ta-

bou, inciter les gens à se pré-parer au mieux pour leur dernier adieu et répondre aux questions existentiel-

les que soulève ce thème. Durant trois jours, le Carrousel du Louvre accueillera les principaux acteurs des pom-pes funèbres. Mais aussi des associations (dons d’orga-

nes, soins palliatifs), des spécialistes en prévoyan-ce obsèques ou encore

des sociétés qui propo-sent d’allier services funé-

raires avec écologie et écono-mie. «C’est invraisemblable

que les gens ne prennent pas la responsabilité de leur mort,

Page 244: Salon de la Mort presse internationale

ZI DU CHAUDRON97712 SAINT DENIS CEDEX 9 - 00 262 92 15 12

09 AVRIL 11Quotidien Prov. avec dim.

Surface approx. (cm²) : 32

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MORT1372887200507/XGZ/AMR/2

Eléments de recherche : SALON DE LA MORT ! : du 08 au 10/04/11 au Carrousel du Louvre à Paris 4ème, toutes citations

• ParisLe premier « Salon de laMort ! » a ouvert sesportes«Anticiper les démarchescomplexes liées au décès » ouencore «créer un album de vievutuel»; le premier « Salon dela Mort1», présentant l'ensembledes services ante rnortem,mortem et post mortem,accueillait hier ses premiersvisiteurs au Carrousel duLouvre, à Pans.Ce salon, concernant undomaine encore très tabou, setiendra du 8 au 10 avrilPlus d'une centaine d'exposantsproposent d'aborder toutes lesquestions autour de la mort, lesproblèmes qui se posent aprèsun décès ou encore lapréparation psychologique etles soins palliatifs en fin de vie.