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Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle Descriptif de la séquence Objectif général : découvrir quelques formes et quelques outils de la critique sociale au siècle des Lumières. Objectifs spécifiques : - Découvrir un courant littéraire, Les Lumières, et son époque, le XVIIIe siècle. - Découvrir des auteurs représentatifs de l’esprit des Lumières. - Etudier quelques formes de la critique sociale (roman, roman par lettres, conte philosophique, théâtre). - Etudier deux outils de la critique sociale : l’ironie et la distanciation critique. - Revoir les principaux codes de la lettre. - Etude de la langue : étudier les connecteurs logiques et le rapport cause/conséquence. - Etude de l’image : découvrir la critique sociale en peinture. Support : un groupement de textes et deux tableaux Lettres persanes de Montesquieu, lettres 99. Premier voyage de Gulliver de Swift, chapitre IV. Supplément au voyage de Bougainville de Diderot. Etude de l’image : Jusqu’à la mort de Francisco de Goya et Un mariage à la mode de William Hogarth. Lecture cursive : Premier voyage de Gulliver de Swift Séance 1 : à la découverte des Lumières Séance 2 : critique sociale et lettre, étude de texte Séance 3 : critique sociale et conte philosophique, étude de texte Séance 4 : évaluation intermédiaire Séance 5 : critique sociale et roman, étude de texte Séance 6 : la critique sociale par l’image, analyse de tableaux Séance 7 : bilan sur les outils et les formes de la critique sociale Séance 8 : évaluation finale

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe ...colleges.ac-rouen.fr/pompidou/eva/IMG/pdf_annexes_sequence-2.pdf · Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale

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Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle Descriptif de la séquence

Objectif général : découvrir quelques formes et quelques outils de la critique

sociale au siècle des Lumières. Objectifs spécifiques : - Découvrir un courant littéraire, Les Lumières, et son époque, le XVIIIe siècle. - Découvrir des auteurs représentatifs de l’esprit des Lumières. - Etudier quelques formes de la critique sociale (roman, roman par lettres, conte philosophique, théâtre). - Etudier deux outils de la critique sociale : l’ironie et la distanciation critique. - Revoir les principaux codes de la lettre. - Etude de la langue : étudier les connecteurs logiques et le rapport cause/conséquence. - Etude de l’image : découvrir la critique sociale en peinture.

Support : un groupement de textes et deux tableaux

� Lettres persanes de Montesquieu, lettres 99. � Premier voyage de Gulliver de Swift, chapitre IV. � Supplément au voyage de Bougainville de Diderot. � Etude de l’image : Jusqu’à la mort de Francisco de Goya et Un mariage à la mode de William Hogarth. Lecture cursive : Premier voyage de Gulliver de Swift Séance 1 : à la découverte des Lumières Séance 2 : critique sociale et lettre, étude de texte Séance 3 : critique sociale et conte philosophique, étude de texte Séance 4 : évaluation intermédiaire

Séance 5 : critique sociale et roman, étude de texte Séance 6 : la critique sociale par l’image, analyse de tableaux Séance 7 : bilan sur les outils et les formes de la critique sociale Séance 8 : évaluation finale

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Séance 1

A la découverte des Lumières : recherche documentaire Voici un questionnaire qui vous aidera à découvrir le siècle des Lumières et son contexte social, politique et culturel. Répondez aux différentes questions sur une feuille double grands carreaux. N’oubliez pas de faire des phrases ! Aidez-vous de tous les ouvrages disponibles au CDI : encyclopédies, dictionnaires mais aussi manuels d’histoire et de français ! Travail à rendre pour le : …………………………………………….. 1°) Pourquoi appelle-t-on le XVIIIe siècle le siècle des Lumières ?

2°) Citez les noms et les dates des règnes de ceux qui ont gouverné la France durant ce siècle. Vous pouvez présenter votre réponse sous la forme d’un tableau ou d’une frise.

3°) Quel est l’événement majeur de cette fin de siècle ? Qu’en résulte-t-il ?

4°) Nommez deux peintres célèbres (hors peintres vus en classe) et citez, pour chacun d’eux, une de leurs œuvres.

5°) Cherchez les dates de naissance et de mort des écrivains suivants : Montesquieu, Diderot et Jonathan Swift. Citez, pour chacun d’eux, deux titres parmi leurs œuvres les plus célèbres, avec leurs dates de parution.

6°) L’un de ces auteurs a une particularité. Laquelle ? En quoi cela éclaire-t-il

votre définition des Lumières ? 7°) Expliquez en quelques mots les cibles de la critique sociale formulée par

chacun de ces écrivains.

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Séance 2

Critique sociale et lettre : Lettres persanes de Montesquieu Lettre 99 « Les caprices de la mode »

Texte

Rica, un riche voyageur persan qui visite la France, écrit à son ami Rhédi qui

séjourne à Venise ; il évoque dans sa lettre les impressions que lui procure la découverte de

la société française.

RICA A RHEDI, A Venise.

Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver. Mais, surtout, on ne saurait croire combien il en coûte à un mari pour mettre sa femme à la mode.

Que me servirait de te faire une description exacte de leur habillement et de leurs parures? Une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage, comme celui de leurs ouvriers, et, avant que tu n’eusses reçu ma lettre, tout serait changé.

Une femme qui quitte Paris pour aller passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s’y était oubliée trente ans. Le fils méconnaît le portrait de sa mère, tant l’habit avec lequel elle est peinte lui paraît étranger; il s’imagine que c’est quelque Américaine qui y est représentée, ou que le peintre a voulu exprimer quelqu’une de ses fantaisies.

Quelquefois, les coiffures montent insensiblement, et une révolution les fait descendre tout à coup. Il a été un temps que leur hauteur immense mettait le visage d’une femme au milieu d’elle-même. Dans un autre, c’étaient les pieds qui occupaient cette place : les talons faisaient un piédestal, qui les tenait en l’air. Qui pourrait le croire ? Les architectes ont été souvent obligés de hausser, de baisser et d’élargir les portes, selon que les parures des femmes exigeaient d’eux ce changement, et les règles de leur art ont été asservies à ces caprices. On voit quelquefois sur le visage une quantité prodigieuse de mouches1, et elles disparaissent toutes le lendemain. Autrefois, les femmes avaient de la taille et des dents ; aujourd’hui, il n’en est pas question. Dans cette changeante nation, quoi qu’en disent les mauvais plaisants, les filles se trouvent autrement faites que leurs mères.

Il en est des manières et de la façon de vivre comme des modes : les Français changent de mœurs selon l’âge de leur roi. Le Monarque pourrait même parvenir à rendre la Nation grave, s’il l’avait entrepris. Le prince imprime le caractère de son esprit à la Cour; la Cour, à la Ville, la Ville, aux provinces. L’âme du souverain est un moule qui donne la forme à toutes les autres.

De Paris, le 8 de la lune de Saphar, 1717 Montesquieu, Lettres persanes, lettre 99 (1721)

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Séance 2

Critique sociale et lettre : Lettres persanes de Montesquieu Lettre 99 « Les caprices de la mode »

Questionnaire de lecture 1) Une lettre

1°) Qui est l’auteur de la lettre ? Dans quelle ville et à quelle date la lettre a-t-elle été écrite ? 2°) A qui est adressée cette lettre ? Dans quelle ville se trouve ce personnage ? 3°) Relevez les éléments qui évoquent le monde persan. 4°) Quel est le nom actuel de la Perse ? 2) La critique sociale 1°) Voici, en désordre, trois idées générales développées par l’auteur ; dites dans quels paragraphes du texte elles apparaissent. a. En France, les façons de vivre dépendent de la volonté du roi. b. En France, les changements de la mode sont très rapides. c. Les différentes modes qui se succèdent en France sont toutes ridicules. 2°) De quelle « mode » s’agit-il aux lignes 1 à 25 ? Relevez les termes du texte qui l’évoquent. 3°) Que signifie le mot « caprice » ? Quelle est l’étymologie de ce mot ? 4°) De quel changement Montesquieu parle-t-il dans les lignes 26 à 31 ? Quelle critique adresse-t-il aux Français dans ce paragraphe ? Pourquoi est-elle placée à la fin de la lettre, selon vous ?

Séance 2

Critique sociale et lettre : Lettres persanes de Montesquieu Lettre 99 « Les caprices de la mode »

Questionnaire de lecture 1) Une lettre 1°) Qui est l’auteur de la lettre ? Dans quelle ville et à quelle date la lettre a-t-elle été écrite ? 2°) A qui est adressée cette lettre ? Dans quelle ville se trouve ce personnage ? 3°) Relevez les éléments qui évoquent le monde persan. 4°) Quel est le nom actuel de la Perse ? 2) La critique sociale 1°) Voici, en désordre, trois idées générales développées par l’auteur ; dites dans quels paragraphes du texte elles apparaissent. a. En France, les façons de vivre dépendent de la volonté du roi. b. En France, les changements de la mode sont très rapides. c. Les différentes modes qui se succèdent en France sont toutes ridicules. 2°) De quelle « mode » s’agit-il aux lignes 1 à 25 ? Relevez les termes du texte qui l’évoquent. 3°) Que signifie le mot « caprice » ? Quelle est l’étymologie de ce mot ? 4°) De quel changement Montesquieu parle-t-il dans les lignes 26 à 31 ? Quelle critique adresse-t-il aux Français dans ce paragraphe ? Pourquoi est-elle placée à la fin de la lettre, selon vous ?

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Séance 3

Conte philosophique et critique sociale : Premier voyage de Gulliver de J. Swift Voyage à Lilliput, chapitre IV, p47 à 49 (« du reste, nulle part […] exposer toute l’affaire »)

Questionnaire de lecture 1) Un conte philosophique

1°) Lilliput et Blefuscu sont-ils des pays réels ou imaginés par l’auteur ? 2°) Comment est formé le nom Gros-Boutiens ? Comment appelle-t-on ce procédé ? Qui

désigne-t-il ? Que pensez-vous de cette invention ? 3°) En vous aidant de la note, transposez en années la durée des hostilités entre les

royaumes de Lilliput et de Blefuscu. 2) Le récit de la guerre

1°) Remettez dans l’ordre chronologique les faits suivants : a- L’empereur publie un édit ordonnant de casser les œufs par le petit bout. b- Le pays de Lilliput et celui de Blefuscu se livrent une guerre acharnée. c- Le fils de l’empereur s’entaille un doigt en cassant son œuf par le gros bout. d- Le royaume de Blefuscu donne son appui aux Lilliputiens qui se révoltent.

2°) Quel champ lexical apparaît des lignes 13 à 21 ? 3°) Relevez les informations chiffrées qui mettent en évidence la gravité des

conséquences de l’édit. 3) La critique sociale

1°) Sur quel(s) point(s) porte la critique de l’auteur ? 2°) Walter Scott, un écrivain anglais, a écrit que « les Petits-Boutiens et les Gros-

Boutiens sont les papistes [catholiques romains] et les protestants » qui se sont affrontés en Angleterre. Cherchez quelques informations sur cet épisode. En quoi le choix d’un conte est-il une façon efficace de dénoncer les erreurs d’une société réelle ?

Séance 3

Conte philosophique et critique sociale : Premier voyage de Gulliver de J. Swift Voyage à Lilliput, chapitre IV, p47 à 49 (« du reste, nulle part […] exposer toute l’affaire »)

Questionnaire de lecture 1) Un conte philosophique

1°) Lilliput et Blefuscu sont-ils des pays réels ou imaginés par l’auteur ? 2°) Comment est formé le nom Gros-Boutiens ? Comment appelle-t-on ce procédé ? Qui

désigne-t-il ? Que pensez-vous de cette invention ? 3°) En vous aidant de la note, transposez en années la durée des hostilités entre les

royaumes de Lilliput et de Blefuscu. 2) Le récit de la guerre

1°) Remettez dans l’ordre chronologique les faits suivants : a- L’empereur publie un édit ordonnant de casser les œufs par le petit bout. b- Le pays de Lilliput et celui de Blefuscu se livrent une guerre acharnée. c- Le fils de l’empereur s’entaille un doigt en cassant son œuf par le gros bout. d- Le royaume de Blefuscu donne son appui aux Lilliputiens qui se révoltent.

2°) Quel champ lexical apparaît des lignes 13 à 21 ? 3°) Relevez les informations chiffrées qui mettent en évidence la gravité des

conséquences de l’édit. 3) La critique sociale

1°) Sur quel(s) point(s) porte la critique de l’auteur ? 2°) Walter Scott, un écrivain anglais, a écrit que « les Petits-Boutiens et les Gros-

Boutiens sont les papistes [catholiques romains] et les protestants » qui se sont affrontés en Angleterre. Cherchez quelques informations sur cet épisode. En quoi le choix d’un conte est-il une façon efficace de dénoncer les erreurs d’une société réelle ?

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Séance 5

Roman et critique sociale : Supplément au voyage de Bougainville de Diderot, « Pleurez, malheureux Tahitiens ! »

Texte

En 1771 paraissait le Voyage autour du monde écrit par le navigateur Bougainville.

Il avait ramené avec lui un Tahitien qu’il « promena » dans Paris. Diderot trouva dans le

récit du voyageur et le témoignage du Tahitien l’occasion de réfléchir sur la colonisation,

l’esclavage, la liberté.

C’est un vieillard qui parle ; il était père d’une famille nombreuse. À l’arrivée des Européens, il laissa tomber des regards de dédain sur eux, sans marquer ni étonnement, ni frayeur, ni curiosité. Ils l’abordèrent, il leur tourna le dos et se retira dans sa cabane. Son silence et son souci ne décelaient que trop sa pensée : il gémissait en lui-même sur les beaux jours de son pays éclipsés. Au départ de Bougainville, lorsque les habitants accouraient en foule sur le rivage, s’attachaient à ses vêtements, serraient ses camarades entre leurs bras et pleuraient, ce vieillard s’avança d’un air sévère et dit : « Pleurez, malheureux Tahitiens, pleurez, mais que ce soit de l’arrivée et non du départ de ces hommes ambitieux et méchants. Un jour vous les connaîtrez mieux. Un jour ils reviendront avec le morceau de bois que vous voyez attaché à la ceinture de celui-ci dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là dans l’autre, vous enchaîner, vous égorger ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices. Un jour vous servirez sous eux, aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu’eux. Mais je me console, je touche à la fin de ma carrière et la calamité que je vous annonce, je ne la verrai point. Ô Tahitiens, ô mes amis, vous auriez un moyen d’échapper à un funeste avenir, mais j’aimerais mieux mourir que de vous en donner le conseil. Qu’ils s’éloignent et qu’ils vivent. » Puis s’adressant à Bougainville, il ajouta : « Et toi, chef des brigands qui t’obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre rive. Nous sommes innocents, nous sommes heureux, et tu ne peux que nuire à notre bonheur. Nous suivons le pur instinct de la nature, et tu as tenté d’effacer de nos âmes son caractère. Ici tout est à tous, et tu nous as prêché je ne sais quelle distinction du tien et du mien. Nos filles et nos femmes nous sont communes, tu as partagé ce privilège avec nous, et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues. Elles sont devenues folles dans tes bras, tu es devenu féroce entre les leurs ; elles ont commencé à se haïr ; vous vous êtes égorgés pour elles, et elles nous sont revenues teintes de votre sang. Nous sommes libres, et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage. Tu n’es ni un dieu ni un démon, qui es-tu donc pour faire des esclaves ? Orou, toi qui entends la langue de ces hommes-là, dis-nous à tous, comme tu me l’as dit à moi-même, ce qu’ils ont écrit sur cette lame de métal : Ce pays est à nous. Ce pays est à toi ! et pourquoi ? Parce que tu y as mis le pied ! Si un Tahitien débarquait un jour sur vos côtes et qu’il gravât sur une de vos pierres ou sur l’écorce d’un de vos arbres : Ce pays est aux habitants de Tahiti, qu’en penserais-tu ? »

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Séance 5

Roman et critique sociale : Supplément au voyage de Bougainville de Diderot, « Pleurez, malheureux Tahitiens ! » Questionnaire de lecture

1) Structure du texte, thème et personnages principaux

1°) Délimitez les trois parties du texte et donnez-leur un titre. 2°) Qui est le personnage porte-parole de l’auteur ? 3°) Comparez les Tahitiens et les Français en remplissant le tableau suivant après

l’avoir reproduit.

Peuples Comparaisons

Les Tahitiens Les Français

Points communs Différences

2) La critique sociale

1°) Selon cet extrait, quel peuple est le plus civilisé ? Pourquoi ? 2°) En quoi ce point de vue est-il révolutionnaire en 1773 ? 3°) Quelle opinion le vieillard a-t-il des Européens ? Pourquoi ? 4°) Que critique en fait Diderot à travers le personnage du Tahitien ?

Séance 5

Roman et critique sociale : Supplément au voyage de Bougainville de Diderot, « Pleurez, malheureux Tahitiens ! » Questionnaire de lecture

1) Structure du texte, thème et personnages principaux

1°) Délimitez les trois parties du texte et donnez-leur un titre. 2°) Qui est le personnage porte-parole de l’auteur ? 3°) Comparez les Tahitiens et les Français en remplissant le tableau suivant après

l’avoir reproduit.

Peuples Comparaisons

Les Tahitiens Les Français

Points communs Différences

2) La critique sociale

1°) Selon cet extrait, quel peuple est le plus civilisé ? Pourquoi ? 2°) En quoi ce point de vue est-il révolutionnaire en 1773 ? 3°) Quelle opinion le vieillard a-t-il des Européens ? Pourquoi ? 4°) Que critique en fait Diderot à travers le personnage du Tahitien ?

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Séance 6

La critique sociale par l’image : analyse de tableaux Jusqu’à la mort de Francisco de Goya et Un mariage à la mode de William Hogarth

Au XVIIIe siècle, la critique sociale pouvait aussi prendre la forme d’image. Observez attentivement les tableaux proposés et répondez aux questions : Jusqu’à la mort de Francisco de Goya : 1°) Que représente la scène ? 2°) Quel travers Goya dénonce-t-il à travers cette œuvre ? 3°) De quel texte pourriez-vous rapprocher cette œuvre ?

Un mariage à la mode de William Hogarth : 1°) D’après le titre de l’œuvre, identifiez les différents personnages de la scène. 2°) Commentez l’attitude et la position dans le tableau des deux personnages principaux : que peut-on en déduire sur leurs relations, leurs sentiments, leurs caractères ? 3°) Observez le décor, les objets, les vêtements : montrez que le peintre fait, dans ce tableau, la satire d’un milieu social.

Séance 6

La critique sociale par l’image : analyse de tableaux Jusqu’à la mort de Francisco de Goya et Un mariage à la mode de William Hogarth

Au XVIIIe siècle, la critique sociale pouvait aussi prendre la forme d’image. Observez attentivement les tableaux proposés et répondez aux questions : Jusqu’à la mort de Francisco de Goya : 1°) Que représente la scène ? 2°) Quel travers Goya dénonce-t-il à travers cette œuvre ? 3°) De quel texte pourriez-vous rapprocher cette œuvre ?

Un mariage à la mode de William Hogarth : 1°) D’après le titre de l’œuvre, identifiez les différents personnages de la scène. 2°) Commentez l’attitude et la position dans le tableau des deux personnages principaux : que peut-on en déduire sur leurs relations, leurs sentiments, leurs caractères ? 3°) Observez le décor, les objets, les vêtements : montrez que le peintre fait, dans ce tableau, la satire d’un milieu social.

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Séance 7 : bilan sur les outils et les formes de la critique sociale

���� Les différentes formes d'écriture critique

Au siècle des Lumières, l'écriture critique prend des formes très diverses. Les

plus répandues sont : - les lettres appelées aussi …………………………………………………… (Lettres persanes,

de Montesquieu) - le roman (…………………………………………………… de Diderot) - le conte philosophique (…………………........................................ de Swift)

Mais l’écriture critique prend aussi d’autres formes : théâtre (…………………………

……………….. de Beaumarchais), essai…et aussi peinture ! � Les différents outils de l’écriture critique L’écriture critique utilise différents outils : - les …………………………………………………… qui servent à structurer, à organiser le discours. - la distanciation critique : donnez une définition � …………………………………………… ………………………………………………………………………………………………….………………………………………………………………………………………………….………………………………………………………………………………………………….……………………… - l’ironie : donnez une définition � …………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… � Il ne s’agit là que des principaux outils employés par l’écriture critique. Il en

existe d’autres !

� Ces différents outils ne sont pas exclusivement employés dans l’écriture

critique. On trouve par exemple de l’ironie dans des romans !

Séquence 5 : lire et écrire une critique sociale au XVIIIe siècle

Bilan de la séance 2 : Le genre épistolaire

���� Définition

. Une lettre est un énoncé écrit, de forme codifiée, adressée par un émetteur à un destinataire et dont la lecture est différée dans le temps (il y a décalage entre le moment où la lettre est écrite et le moment où elle est lue).

. Cet énoncé est caractérisé par la présence forte de l'émetteur (pronom je et signature).

. La correspondance par lettres constitue le genre de l'épistolaire (du latin epistula: «épître, lettre»). ���� La situation d'énonciation

. L’émetteur est celui qui écrit la lettre, le destinataire est celui à qui elle est

destinée. Quand on lit ou quand on écrit une lettre, il convient de connaître la situation

d'énonciation : qui écrit? à qui? où et quand? dans quelles circonstances? . La lettre obéit à un code précis en rapport avec la situation d'énonciation : la

mise en page, les formules d'appel (d'entrée) et les formules finales (de sortie), la formule d'introduction, le niveau de langage changent selon les relations existant entre I'émetteur et le destinataire.

Bilan de la séance 2 : Le genre épistolaire

���� Définition

. Une lettre est un énoncé écrit, de forme codifiée, adressée par un émetteur à un destinataire et dont la lecture est différée dans le temps (il y a décalage entre le moment où la lettre est écrite et le moment où elle est lue).

. Cet énoncé est caractérisé par la présence forte de l'émetteur (pronom je et signature).

. La correspondance par lettres constitue le genre de l'épistolaire (du latin epistula: «épître, lettre»). ���� La situation d'énonciation

. L’émetteur est celui qui écrit la lettre, le destinataire est celui à qui elle est destinée.

Quand on lit ou quand on écrit une lettre, il convient de connaître la situation d'énonciation : qui écrit? à qui? où et quand? dans quelles circonstances?

. La lettre obéit à un code précis en rapport avec la situation d'énonciation : la

mise en page, les formules d'appel (d'entrée) et les formules finales (de sortie), la formule d'introduction, le niveau de langage changent selon les relations existant entre I'émetteur et le destinataire.