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Social-class variations in the teacher-pupil relationship Howard S. Becker (1952)

Social-class variations in the teacher-pupil relationship Howard S. Becker (1952)

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Page 1: Social-class variations in the teacher-pupil relationship Howard S. Becker (1952)

Social-class variations in the teacher-pupil relationship

Howard S. Becker (1952)

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Point de départ

• les problèmes majeurs des employés des services publics sont directement

liés à la relation établie avec leurs « clients » (ceux pour qui ce service a été

développé)

• ces problèmes sont alors proportionnels à l’écart entre leur conception du

« client » idéal et la personne qu’est réellement le client (moyen de

classification).

• la société étant stratifiée, peu de « clients » correspondent à cet idéal, qui

est directement influencé par le cadre dans lequel se vit la relation

(l’institution scolaire dans notre cas) et est affeccté par la diversité

culturelle des différentes classes de la société

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Enseignant

Rôle actif de l’institution dans la relation (école)

Qualité de la relation

bonne

mauvaise

Élève en tant qu’individu: qui il est en réalité

Élève idéalRelation idéale avec l’élève

Écart entre l’idéal de l’enseignant et l’élève réel

Idée:- l’élève doit répondre à une image, sinon, il y a conflit- difficultés pour un des deux partis (ou les deux)

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CONTEXTE DANS L’ETUDE DE BECKER:

• enseignants des écoles publiques de Chicago• observations, classifications et réactions des enseignants face à trois

groupes sociaux distincts (perçus comme tels par les enseignants):

1. les élèves de la classe basse (lower-lower à upper-lower)2. les élèves de la « haute » classe moyenne et au-dessus3. les élèves de la classe moyenne

• pas uniquement regarder l’opinion des enseignants face aux

enfants, mais aussi les opportunités données aux élèves de

progresser (Warner, Havighurst et Loeb et Hollingshead ont

démontré que les écoles tendent à favoriser la classe moyenne)

• 3 angles: le problème de l’enseignement lui-même

le problème de la discipline

l’ « acceptation morale » des élèves par les enseignants

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Classe moyenne

Classe « haute »

Classe « basse »

Enseignant

Rôle actif de l’institution dans la relation (école)

Qualité de la relation

bonne

mauvaise

Élève idéalRelation idéale avec l’élève

Écart à l’idéal de l’enseignant et l’élève réel

Conséquence:- enseignement- discipline- Moral acceptability marge de progression offerte à l’élève

Élève en tant qu’individu: qui il est en réalité

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Différence de réaction des enseignants vis-à-vis des écoliers.

Classes distinguées par Becker (type d'école)

Privilégiée Moyenne Défavorisée

Argument sur lequel les enseignants se basent pour décrire leur relation avec les élèves :

1. Enseignement

Bon"It just makes you feel good to see it." (p. 454)

Moyen "They're not too

brilliant (...) But they are very nice children

and easy to work with"(p.455)

Mauvais"It's hard to get anything done with children like

that" (p.454)

2. Discipline

Moyen"I think most teachers prefer not to teach in

that type of school (...) The children are not

used to taking orders at home and naturally they

won't take them at school either" (p.458)

Bon "Those children were more quieter, more easy to work with"

(p.458)

Mauvais"Teachers report having been bitten, tripped and pushed on the stairs" (p.

458)

3. Moral acceptability

Moyen"Well it's pretty difficult

to deal with children like that" (p. 461)

Bon"Clean, well-dressed,

moderate in their behavior, and hard working" (p. 461)

Mauvais"They don't care much

about school and schoolwork as a result.

That makes it very difficult to teacvh them"

(p. 463)

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Règle selon l’argument

Enseignement:Plus on descend dans le niveau social perçu par les enseignants, plus les exigences et les objectifs sont réduits. D'où une dégradation de l'enseignement et une croissance de l’écart entre les classes sociales au niveau des connaissances (apprentissages et aptitudes).

DisciplineLa discipline concerne toutes les classes sociales. Pour chaque classe, on notera une façon différente d'appliquer la coercition. Des craintes, cependant, se font ressentir des enseignants quant à d'éventuelles représailles.

Moral acceptabilityLes règles de vie établies en famille influencent la moralité des élèves (socialisation). Cette dernière va plus ou moins à l'encontre des principes moraux prônés par l'enseignant.

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Enseignant

Rôle actif de l’institution dans la relation (école)

Qualité de la relation

bonne

mauvaise

Élève en tant qu’individu: qui il est en réalité

Élève idéalRelation idéale avec l’élève

Écart entre l’idéal de l’enseignant et l’élève réel

Idée:- l’élève doit répondre à une image, sinon, il y a conflit- difficultés pour un des deux partis (ou les deux)

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?

Enseignant

Rôle actif de l’institution dans la relation (école)

Qualité de la relation

bonne

mauvaise

Élève idéal ?Relation idéale avec l’élève

Écart à l’idéal de l’enseignant et l’élève réel

Conséquence:- enseignement- discipline- Moral acceptability marge de progression offerte à l’élève

Élève en tant qu’individu: qui il est en réalité

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Citation de texte : format bibliographique selon les prescriptions éditoriales

Becker, Howard S. (1952), « Social-Class Variations in the Teacher-Pupil Relationship », Journal of Educational Sociology, Vol. 25, No. 8, 451-465