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syllabus of the course Sociologie des sciences
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Sociologie des sciencesSociologie des sciences
IEP Toulouse 2ème annéeVincent SIMOULIN
PARTIE 1 : PARTIE 1 : vers la vers la sociologie des sciencessociologie des sciences
I Les approches épistémologiques.
A) Le critère de réfutabilité : Popper. B) La lutte contre le sens commun :
Bachelard. C) L’invention des paradigmes :
Kuhn.
A) Le critère de réfutabilitéA) Le critère de réfutabilité
Karl R. POPPER. La logique de la découverte scientifique. 1935.
Karl R. POPPER (1902-1994)Karl R. POPPER (1902-1994)Un contexte : Vienne des années 20
Un intérêt pour le marxisme, la psychanalyse et la physique
La volonté de trouver un critère de démarcation entre sciences et « pseudo-sciences »
Le critère de réfutationLe critère de réfutation
Un très fort pouvoir explicatif apparent du marxisme et de la psychanalyse …
… qui est en fait une faiblesse
… car seule compte la possibilité de réfutation
Les conséquencesLes conséquences
L’homme ne peut prétendre avoir définitivement établi une loi de la nature
Aucune théorie scientifique n’est irréfutable
Le progrès de la connaissance passe par la critique des théories admises
Le progrès scientifiqueLe progrès scientifique
Un mouvement de conjectures et de réfutations …
… qui n’est possible que dans une « société ouverte » (démocratique)
B) Gaston BACHELARD B) Gaston BACHELARD (1884-1962)(1884-1962)
Le nouvel esprit scientifique. 1934
La formation de l’esprit scientifique. 1938.
La nécessité de la La nécessité de la « conquête »« conquête »
L’exemple du rayon réfléchi par le miroir
L’exemple du corps flottant
Le souci du pittoresque
Les obstacles Les obstacles épistémologiquesépistémologiques
Le handicap des images– L’obstacle de la substance– L’obstacle des analogies– L’obstacle sexuel
Le handicap de la méthodeLe handicap de la relation de la science à la
société
La constructionLa construction
Le détour par la théorie
La construction d’un problème
L’expérimentation se fait sous la dépendance d’une construction théorique antérieure
Le constatLe constatToute méthode d’observation a un effet sur
l’objet observé (effet Heisenberg)
La vérité est la correction d’une longue erreur
Les théories font système et la science procède par « révolutions spirituelles »
C) L’invention des C) L’invention des paradigmes : Thomas S. paradigmes : Thomas S.
Kuhn.Kuhn.
Thomas S. KUHN. La structure des révolutions scientifiques. 1962.
La notion de paradigmeLa notion de paradigme
De multiples définitions
Le développement de la science par paradigmes date de Newton
La science peut fonctionner sans paradigme, c’est un signe de maturité de la discipline
Une définitionUne définition
« Une découverte scientifique de grande importance, universellement reconnue, qui permet le développement d’un corps de théories et fournit pour un temps à une communauté de chercheurs des problèmes types et des solutions »
Les trois phases de Les trois phases de l’activité scientifiquel’activité scientifique
1) La « science normale »
2) La « crise » d’un paradigme.
3) La réponse à la « crise »
La science « normale »La science « normale »
Le paradigme n’explique pas tout
Au contraire, il offre des « énigmes » qui sont des perspectives d’activité pour les savants
L’accord de tous offre des garanties
La « crise »La « crise »
Une anomalie (ou plusieurs) perdure malgré toutes les tentatives faites pour la concilier avec le paradigme
Prolifération de versions différentes d’une même théorie
Grande insécurité des scientifiquesRecours à l’analyse philosophique
La réponse à la « crise »La réponse à la « crise »Le changement de paradigme ne se fait que
s’il est absolument nécessaire.Il ne s’opère que si un paradigme
concurrent est disponible.La comparaison se fait entre les deux
paradigmes (et non avec la nature)Il n’y a pas unanimité mais lutte politiqueUn changement par génération
La révolution kuhnienneLa révolution kuhnienne
Des faits qui étaient bien expliqués par le paradigme précédent
redeviennent mystérieux