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Spectroscopie RAMAN et eczéma

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Page 1: Spectroscopie RAMAN et eczéma

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276ruption de botriomycomes mimant uneémangiomatose miliaire au cours d’un traitementar GCSF. Mallet a,∗, S. Hesse a, J. Pontet b, V. Barlogis c, C. Bouvier d,. Torrents d, M.-C. Rojat-Habib d, J.-J. Grob a, M.-A. Richard a

Service de dermatologie, hôpital Timone, Marseille, FranceService de pharmacovigilance, hôpital Timone, Marseille, FranceService d’hématologie, hôpital Timone, Marseille, FranceLaboratoire d’anatomopathologie, hôpital Timone, Marseille,ranceAuteur correspondant.

ots clés : Botriomycome ; Facteur de croissance granulocytaire ;émangiomatose miliaire

ntroduction.— Le botryomycome est une tumeur bénigne souventnique. Nous rapportons une observation de botyomycomes mul-iples éruptifs mimant une hémangiomatose miliaire (HM).bservations.— Le diagnostic de neutropénie idiopathique étaitosé chez une enfant de 18 mois à la suite de deux infections sévèresstreptocoque et staphylocoque. Un bilan étiologique, dont unyélogramme, éliminait une hémopathie associée. Elle était alors

raitée par GCSF (Granocyte®), trois SC par semaine. Un mois après,lle développait de multiples papules érythémateuses punctiformesisséminées sur la face et le tronc, évocatrices d’hémangiomesnfantiles (HI) dans le cadre d’une HM. L’échographie élimi-ait une atteinte hépatique. L’examen histologique de la pièce’exérèse d’une lésion retrouvait une prolifération vasculaireermique faite de nombreux capillaires anastomosés, sans aty-ie cellulaire. L’immunomarquage avec l’anticorps anti-Glut1 étaitégatif éliminant un HI. La coloration de Warthin-Starry, la PCR eta sérologie Bartonella éliminaient une angiomatose bacillaire danse contexte de déficit immunitaire. Le diagnostic retenu était celuie botryomycomes multiples éruptifs survenant au cours d’un trai-ement par GCSF pour neutropénie idiopathique. Les lésions ontégressé partiellement à l’arrêt du traitement, mais de nouvellesésions sont apparues dès sa réintroduction.iscussion.— Notre observation est originale tout d’abord par laultiplicité des lésions, leur apparition brutale et leur présenta-

ion faisant évoquer une HM. Elle correspond à l’efflorescence d’HIui apparaissent classiquement dans les premières semaines de vie,ais aussi parfois jusqu’à l’âge de 12 à 18 mois, ce qui était le

as chez cette enfant. C’est l’immuno-histochimie qui a permis deedresser le diagnostic d’HI initialement évoqué, puisque les lésions’exprimaient pas GLUT1. Une quinzaine de cas de botryomycomesultiples éruptifs ont été rapportés chez enfants et adultes, dont

rois dans un contexte d’hémopathie ou de mélanome. La récidiveu tableau à la reprise du traitement plaide en faveur du rôle duCSF dans la formation des lésions probablement par le biais detimulation angiogénique. Un seul cas similaire sous GCSF a été rap-orté quelques jours après introduction de GCSF chez un patient de5 ans présentant un syndrome hyper IgM lié à l’X.onclusion.— Les granulomes pyogéniques multiples éruptifs sontares mais un traitement par facteurs de croissance leucocytairesourrait favoriser leur formation. Le tableau mime celui d’une HM,’immuno-histochimie GLUT1 permettant de redresser le diagnostic.éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.429

277ue connaissent les psoriasiques sur leur

soriasis ? À propos de 250 cas. Sadak ∗, O. Hocar , N. Akhdari , S. Amal

Service de dermatologie, CHU Mohammed VI Marrakech,arrakech, MarocAuteur correspondant.

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JDP 2012

ots clés : Connaissances ; Pratiques ; Psoriasisntroduction.— Le psoriasis est une maladie inflammatoire chro-ique de la peau, qui peut avoir un impact significatif sur la qualitée vie, et pousser à des pratiques d’automédication diverses.’objectif de ce travail était de savoir quelles étaient les connais-ances des psoriasiques sur leur maladie et leurs pratiques afin deieux les guider et les aider.atériel et méthodes.— Un questionnaire était rempli par desatients psoriasiques. Il comprenait : des renseignements sur leatient (nom, âge, état civil, niveau d’études, profession) ; desenseignements sur la maladie (date de survenue, forme clinique,volution) ; les connaissances des patients sur leur maladie ; leursratiques et l’impact du psoriasis sur leur qualité de vie. Ces ren-eignements étaient saisis lors d’une consultation spécifique dusoriasis instaurée depuis janvier 2011. Cette étude est toujoursn cours.ésultats.— Les résultats préliminaires de cette étude portaientur 250 patients dont 57 % étaient des femmes. L’âge moyen deos patients était de 30 ans (dix et 70 ans). Soixante pour centes patients avaient un psoriasis en plaques. La date moyenne deébut de la maladie chez nos patients était de cinq ans. Concer-ant les connaissances des malades : 89 % savaient que le psoriasis’était pas contagieux et 80 % que c’était chronique. Dix pour centroyaient que le psoriasis pouvait dégénérer en cancer. Soixanteour cent des malades étaient conscients que le stress pouvaitggraver la maladie et 30 % pensaient que les traitements tra-itionnels étaient efficaces. Pour les pratiques : 5 % uniquement’avaient jamais consulté et 72 % avait consulté un médecin géné-aliste ; cependant 43 % seulement des malades étaient informésar leur médecin traitant sur leur maladie et 60 % pratiquaient de’automédication. 95 % des malades ne lisaient pas sur le psoria-is et ne faisaient pas de recherches sur Internet, mais 100 % desalades souhaitaient adhérer à une association. Tous les malades

ffirmaient que la maladie a un impact sur leur qualité de vie.iscussion.— Les patients psoriasiques sont des patients très peu

nformés sur leur maladie par leur médecin et le seul patient quirépondu au questionnaire sans faire d’erreurs n’a jamais été

nformé sur sa maladie par son médecin : c’est son expérience per-onnelle qui l’a aidé. Cela montre bien l’intérêt d’expliquer aualade tout ce qu’il ignore sur cette maladie.onclusion.— Le niveau d’études des malades ne leur permettantas de lire et faire des recherches sur Internet on comprend bien’utilité pour eux d’adhérer à une association qui les renseignera etes aidera à mieux accepter leur maladie.éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.430

278pectroscopie RAMAN et eczéma�

.S. Luong a,∗, M.P. Luong b, L. Durand c

Service de néphrologie-transplantation et dermatologie, CHU deontpellier, Montpellier, FranceLaboratoire de mécanique des solides, CNRS, écoleolytechnique, Palaiseau, FranceService d’anatomopathologie, CHU de Montpellier, Montpellier,ranceAuteur correspondant.

ots clés : Eczéma ; RAMAN ; Spectroscopientroduction.— La spectroscopie RAMAN, utilisée en biochimie etn biologie, fournit des informations à l’échelle moléculaire sura composition chimique de l’échantillon. Une biopsie cutanée

’eczéma a été étudiée.atériel et méthodes.— Des profils spectrométriques étaientbtenus avec un équipement de spectroscopie RAMAN EZRAMAN-N-85-A2 (laser diode 785 nm, puissance 0—300 mW). Les échantillons
Page 2: Spectroscopie RAMAN et eczéma

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de peau préparés à partir des biopsies cutanées conservées dans duformol étaient prélevés sur une aisselle d’une patiente de 38 ans.Une biopsie était effectuée sur une lésion d’eczéma et une autre àproximité en peau saine cliniquement. Le diagnostic d’eczéma étaitconfirmé par un examen anatomopathologique standard.Résultats.— Les principaux pics RAMAN étaient localisés pour labiopsie en peau saine aux nombres d’onde : 868 cm—1 (polysaccha-rides), 1000 cm—1 (phénylalanine), 1444 cm—1 (lipides et protéines),1656 cm—1 (amides), 2928 cm—1 et 3226 cm—1 et pour la biopsie avececzéma à : 864 cm—1 (polysaccharides), 1232 cm—1 (phospholipides),1446 cm—1 (lipides et protéines), 1660 cm—1, (amides), 2936 cm—1 et3222 cm—1. Une modification d’intensité de certains pics du spectreconcernant l’eczéma était détectée dans la zone des protéineset lipides (1200—1400 cm—1) et dans la région spectrale essen-tielle de la détermination de la concentration en eau de la peauentre 2500—3800 cm—1. En particulier, autour de la bande Amide1 (1660 cm—1), l’intensité d’un pic était augmentée dans la zone dupic 1642 cm—1 dont l’intensité avait été rapportée comme étant liéeà l’hydratation du stratum corneum. Une diminution d’intensité depics était notée dans la zone de modification de l’ordre des chaînesalkyles des lipides (2850 cm—1) et au niveau du pic 3060 cm—1 (éti-rement de liaison alcénique CH).Discussion.— Les spectres semblent préciser des modificationsd’hydratation du stratum corneum classiquement connues dans laphysiopathologie de l’eczéma. Ces premiers résultats montrent quela spectrométrie RAMAN peut être utilisée comme un outil utilepour détecter les changements biochimiques des tissus et fournirdes informations diagnostiques fiables, en complément à l’examenanatomopathologique traditionnel. L’étroitesse des pics RAMANfavorise une analyse quantitative. Une étude plus précise des pics,en particulier dans la zone spectrale des protéines et lipides, pour-rait permettre d’identifier des facteurs de l’inflammation en plusdes constituants du Natural Moisturizing Factor.Conclusion.— La spectroscopie RAMAN est une technique permet-tant de préciser la nature moléculaire d’une lésion de facon précise,objective et rapide. Les informations sur les vibrations molécu-laires de l’échantillon analysé précisent la structure chimique deses composés. Le changement d’environnement des molécules liéesou inter-agissantes entre elles, peut ainsi être mis en évidence.Déclaration d’intérêts.— Aucun.� Iconographie disponible sur CD et Internet.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.431

P279Maladie de Degos : étude dermoscopique et parmicroscopie confocale in vivo�

M. Cavalié a,∗, K. Tsilika a, L. Sillard a, N. Cardot-Leccia b,T. Passeron a, J.-P. Lacour a, P. Bahadoran a

a Service de dermatologie, CHU de Nice, Nice, Franceb Service d’anatomopathologie, CHU de Nice, Nice, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Degos ; Dermoscopie ; Microscopie confocale in vivoIntroduction.— La maladie de Degos (MD) est une vasculite throm-bosante des petits vaisseaux, très rare, d’étiologie inconnue,entraînant des lésions ischémiques cutanées, digestives et du sys-tème nerveux central. La microscopie confocale in vivo (MCIV) estune technique d’imagerie non invasive qui permet de visualiserles structures cutanées avec une résolution proche de l’histologie.L’aspect histologique des lésions cutanées de MD étant très spé-cifique, la MCIV pourrait être intéressante dans cette pathologie.Nous rapportons la première description de lésions cutanées de MDpar MCIV.

Observations.— Un homme âgé de 50 ans ayant comme antécédentsun diabète, une hépatite C chronique et une intoxication taba-gique présentait depuis deux mois une éruption de petites papules

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symptomatiques, à centre blanchâtre secondairement atrophique,ntourées d’un halo érythémateux. L’examen dermoscopique mon-rait une région centrale blanchâtre sans structure entourée deaisseaux entremêlés, de type télangiectasique ou en épingle àheveux, disposés en périphérie, donnant un aspect en « couronne’épines ». L’examen en MCIV montrait par comparaison avec laeau saine, une disparition des structures épidermiques et, danse derme superficiel, un aspect anormal des fibres collagènes quitaient groupées en amas très réfringents au lieu de l’aspect habi-uel en faisceaux, ainsi qu’une diminution du nombre de capillaires.n périphérie de la lésion il existait au contraire une augmentationes capillaires. L’histologie confirmait le diagnostic en montrantne ulcération épidermique, surmontant une zone de nécrose der-ique, avec un collagène très éosinophile, densifié, des dépôts deucine, des thromboses capillaires, et en profondeur une veine à

a paroi infiltrée de lymphocytes. En périphérie de cette zone deécrose on notait au contraire une hyperplasie capillaire.iscussion.— Nous avons trouvé dans les lésions de MD de notreatient un patron dermoscopique avec un centre blanchâtre cica-riciel et un aspect périphérique en « couronne d’épines », et enCIV une zone centrale de collagène densifié entouré par une zone’hyperplasie capillaire. Cet aspect dermoscopique déjà rapportéans un autre cas de MD n’a pas été retrouvé dans d’autres érup-ions papuleuses et pourrait donc être spécifique de la MD. En ceui concerne la MCIV, l’aspect de collagène densifié observé danses lésions de MD est très particulier et ne ressemble pas aux autresnomalies du collagène observées en MCIV comme l’élastose solaire.onclusion.— Dans la maladie de Degos, la MCIV permet de visualiser

a nécrose du collagène, ainsi que les anomalies vasculaires. Il seraitntéressant de comparer cet aspect à celui d’autres éruptions deapules nécrotiques.éclaration d’intérêts.— Aucun.Iconographie disponible sur CD et Internet.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.432

280pectroscopie RAMAN et nævus de Spitz�

.S. Luong a,∗, M.P. Luong b, L. Durand c

Service de néphrologie-transplantation et dermatologie, CHU deontpellier, Montpellier, FranceLaboratoire de mécanique des solides, CNRS, écoleolytechnique, Palaiseau, FranceService d’anatomopathologie, CHU de Montpellier, Montpellier,ranceAuteur correspondant.

ots clés : Nævus de Spitz ; RAMAN ; Spectroscopientroduction.— La spectroscopie RAMAN, technique vibrationnelle’analyse moléculaire par interaction entre un laser et la matière,st utilisée en médecine pour étudier des échantillons biologiquesirectement après prélèvement ou après congélation. Dans ce tra-ail, un profil moléculaire a pu être obtenu sur une lame mince’examen anatomopathologique standard d’un nævus de Spitz.atériel et méthodes.— Des profils spectrométriques étaientbtenus avec un équipement de spectroscopie RAMAN EZRAMAN--785-A2 (laser diode 785 nm, puissance 300 mW). Un profil étaitcquis sur une lame mince préparée à partir d’un nævus de Spitz,oloré par l’hématoxyline-éosine et qui avait été placé entre lamet lamelle pour examen anatomopathologique standard.’exérèse du nævus avait été effectuée sur la face interne du genouroit d’une patiente de 24 ans. Le diagnostic de nævus de Spitztait porté après étude histologique sur lame colorée HE et avec’immunomarqueur HMB-45. Il a été confirmé par un second avis

pécialisé dans un autre centre régional de référence francais.ésultats.— Les spectres RAMAN moyens étaient obtenus en 5 à0 mn. Le profil spectroscopique du nævus de Spitz a mon-