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Structure des villes

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Structure des villes Matériel didactique, degré secondaire II Matière: géographie G1

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Objectifs d’apprentissage

découvrir les structures fondamentales d’une ville

saisir les différents éléments caractéristiques qui structurent une ville

savoir lire des cartes et des vues aériennes

La physionomie des villes

La structure de nos villes se transforme sans cesse. Des personnes quittent la ville.

D’autres s’y établissent. Les activités économiques changent. De nouvelles entreprises

s’y installent. Les quartiers résidentiels s’étalent et débordent sur les périphéries,

nécessitant la construction de nouvelles voies de communication. Nos villes ont toutes

des particularités qui résultent de leur histoire, de leur développement, de leur emprise

spatiale, de leur poids démographique, de leurs activités économiques et de leur rôle au

sein de leur région.

Chaque ville possède une structure spatiale spécifi que liée aussi à sa topographie. Les

cartes et plans mettent en évidence l’organisation des éléments structurants d’une

ville (par exemple, réseau de transports, réseaux d’approvisionnement de base, vastes

étendues non construites, aires industrielles, quartiers résidentiels). Il arrive souvent que

des villes d’importance similaire présentent les mêmes éléments structurants avec

quelques différences en termes de quantité et de forme. Le caractère d’une ville – son

ambiance et son charme – est donc en grande partie déterminé par son agencement,

sa structure. La localisation, la nature et l’importance des grands axes de circulation,

la densité des constructions, l’étendue des surfaces vertes, l’implantation des construc-

tions et des immeubles, la répétition de certaines formes urbaines et architecturales, la

répartition et la géométrie des grands espaces publics ou des espaces non construits,

les surfaces occupées par l’industrie, etc… confèrent à chaque ville sa physionomie

propre.

Outre son histoire et son développement démographique et économique, c’est la

fonction qu’occupe une ville au sein de sa région qui conditionne également fortement

sa structure spatiale. Une localisation qui bénéfi cie d’un bon accès aux réseaux de

transports signifi e souvent que la ville accueille une part importante du trafi c national,

voire international (par exemple aéroport international). Selon la théorie de Christaller,

l’importance spécifi que de chaque ville est déterminée par la concentration de fonctions

de niveau supérieur.

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Les éléments structurants dans les espaces urbainssont à étudier tant pour leur fonction que

pour leur aspect. On distingue trois catégories

d’éléments structurants:

>> point (clocher, tour d’immeuble, place qui

se distingue par son aménagement, nœuds,

point de repère)

>> ligne (voies, limites, éléments de liaison,

etc.…)

>> surface (aires urbaines en général: quartier,

centre-ville, îlot, franges urbaines, etc.…)

Théorie des lieux centrauxDans les années 30, Walter Christaller a déve-

loppé la théorie des lieux centraux pour tenter

d’expliquer la localisation des villes à un endroit

spécifi que et pour montrer que leur répartition

dans le pays n’est pas désordonnée. Selon sa

théorie, les lieux centraux (par exemple les

grandes villes) concentrent des services de ni-

veau supérieur qui n’existent pas dans les cen-

tres de niveau inférieur (par exemple certaines

fonctions de mobilité, d’approvisionnement et

de services dans les petites villes). Un lieu cen-

tral présente ainsi un rôle déterminé par rapport

aux territoires environnants qui le complètent.

www.fmysql.tu-graz.at

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Structures urbaines selon l’école de Chicago

Nos villes sont des systèmes extrêmement complexes. Plusieurs modèles explicatifs de

la structure des villes ont été défi nis pour schématiser et simplifi er la représentation

des principales relations à l’intérieur et à l’extérieur de ces systèmes. Ils permettent

d’analyser et d’expliquer la dynamique d’extension des villes et son impact sur les struc-

tures urbaines. Les trois modèles explicatifs classiques proposés par Burgess, Hoyt et Har-

ris & Ullmann, de l’école de Chicago, décrivent de façon schématique l’organisation

spatiale d’une ville, par exemple sous l’angle de sa structure démographique et de ses

activités économiques.

Burgess (1925) est parti de l’idée qu’une ville se développe en cercles concentriques

vers l’extérieur. Pour lui, les fonctions et les groupes de population se répartissent

inégalement dans les différents secteurs d’une ville: ce ne seront donc pas les mêmes qui

domineront dans chaque quartier. Selon Burgess, ce sont les activités économiques fortes,

situées au centre-ville, qui connaissent le développement le plus spectaculaire.

Hoyt (1939) a proposé un modèle de développement des villes par secteurs relativement

homogènes. Il souligne que les zones industrielles et les zones d’habitation des ouvriers

se développent principalement le long des grands axes de transport. La population aisée

évite le plus possible ces zones et a tendance à s’établir dans les secteurs situés entre ces

axes, en privilégiant la périphérie.

Harris & Ullmann (1945) ont postulé, dans leur modèle des noyaux multiples, que cer-

taines fonctions urbaines et activités s’excluent ou s’attirent. Par conséquent, certaines

fonctions se concentrent dans des noyaux spécifi ques (par exemple centre-ville, centre

commercial, parc ou quartier industriel). Les sites industriels sont situés à proximité des

logements ouvriers tandis que les zones résidentielles de la population plus aisée évitent

des zones industrielles.

Aujourd’hui, nos espaces urbains ne sont plus cantonnés aux villes-centres. Ils englobent

aussi des zones périphériques (ou péri-urbaines) qui en constituent la majeure partie.

La constitution de vastes zones périurbaines est le refl et d’une mutation urbaine im-

portante. Les zones périurbaines se caractérisent par une faible densité de construction,

la juxtaposition de surfaces non construites et construites, l’absence d’un pôle central

unique et un développement peu ordonné. Contrairement aux structures urbaines «clas-

siques», nos espaces urbains sont constitués de grands systèmes décentralisés, spatia-

lement séparés et plus ou moins indépendants, par exemple les villes dortoirs, les zones

d’activités et d’achats. Face à cette évolution, la Confédération a doté l’aménagement du

territoire d’un instrument spécifi que, qui cherche à offrir un accompagnement actif de ce

type de développements: les projets d’agglomération.Beaujeu-Garnier, J; Chabot, G: Traité de géogra-phie urbaine. Paris, A. Colin, 1970

Le modèle radio- concentrique

Le modèle des secteurs ou modèle radial

Le modèle des noyaux multiples

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Utilisations du sol et confl its d’utilisation

Le modèle développé par Harris & Ullman démontre que la localisation des fonctions urbaines de base (habitat, travail, approvisionnement,

formation, transports, loisirs et détente) suit une certaine logique. Les aires industrielles sont souvent situées à proximité des grands axes de cir-

culation (chemins de fer et autoroutes) ou des voies navigables en raison de la rapidité et de l’effi cacité escomptées des voies de communica-

tion. Les espaces verts sont privilégiés pour la détente (et les loisirs). Les quartiers calmes, épargnés par le bruit et la pollution atmosphérique,

sont souvent utilisés pour le logement. Enfi n, les commerces ne s’implantent pas dans des lieux isolés, mais recherchent la proximité d’autres

commerces ou d’installations à forte fréquentation (avantages de localisation). Les diverses fonctions de base ne sont pas totalement séparées

les unes des autres, s’interpénètrent. Elles peuvent, selon leur proximité ou leur superposition dans l’espace urbain, susciter des confl its. Ha-

biter à proximité d’un axe de circulation bruyant ou exercer des activités dans un quartier résidentiel peut générer des situations confl ictuelles

(intérêts divergents réunis en un même lieu).

Les confl its dans l’espace urbain apparaissent surtout lorsque plusieurs intérêts divergents sont en présence. Ces situations sont exacerbées

lorsque les utilisations sont particulièrement problématiques (bruit, pollution atmosphérique, présence de groupes marginaux, aspects sécuri-

taires, esthétique).

Mixité ou ségrégation des fonctions?

Idéalement, on peut imaginer une répartition harmonieuse dans l’espace des fonctions

urbaines de sorte qu’aucune ne gêne l’autre. Depuis la parution de la Charte d’Athènes

(1933), on a pris l’habitude, dès que l’on étudie les structures urbaines, de se référer à

quatre fonctions-clés: habiter, travailler, se recréer, circuler. Ces fonctions-clés sont toutefois

étroitement liées et il est diffi cile de les séparer précisément (les activités de détente et

de loisirs sont pratiquées en partie dans les lieux d’habitation et en partie dans des lieux

publics, à l’intérieur ou en plein air). L’objectif de la Charte d’Athènes adoptée en 1933

était d’améliorer les conditions d’habitat et de travail pour le futur. Elle prévoyait ainsi le

principe de la ségrégation des fonctions en séparant spatialement les secteurs voués à ces

fonctions (quartiers d’habitation, secteurs voués aux activités industrielles, au commerce et

à la détente). Les villes ont été subdivisées en zones (par exemple: zone d’habitation et zone

d’activités). Le zonage a marqué pendant des décennies l’urbanisation et l’évolution de la

mobilité. La séparation systématique des fonctions urbaines a eu de graves conséquences

sur les domaines de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et des transports. La crois-

sance de la mobilité, diffi cilement maîtrisable, paraît particulièrement problématique. Il est

en effet devenu nécessaire de se déplacer d’un secteur fonctionnel à un autre pour satisfaire

ses besoins fondamentaux, ce qui occasionne un énorme surcroît de trafi c. Aujourd’hui

encore, ce modèle de développement urbain imprime sa marque dans de nombreuses villes.

50 ans plus tard, une réfl exion s’est imposée pour repenser ces schémas. On est redevenu

sensible à l’attrait de structures urbaines diversifi ées (mixité entre habitat, travail, repos et

approvisionnement). On a redécouvert la qualité d’une vie urbaine animée. Charte d’Athènes: des principes pour l’urbanisme d’après-guerre, Reinborn 1996, p.138

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Page 4 Matière: géographie G1

Typologie des villes

Il est également possible de classer les villes en fonction de leur passé culturel et histo-

rique. Une telle typologie est forcément étroitement liée aux étapes de développement

d’une ville.

Les villes historiques, par exemple, ont été bâties petit à petit selon un plan; elles ont

étendu progressivement leur emprise spatiale pour ensuite se développer de manière

apparemment désordonnée. Le cœur historique est souvent encore conservé, avec les

structures telles que dessinées à l’époque, avec une place de marché centrale ou des

placettes bien reconnaissables. A partir de ce noyau central, elles se sont étendues

progressivement dans toutes les directions.

Il est rare que les villes semblent parfaitement ordonnancées et ont rarement l’aspect

comme si elles étaient faites d’une seule pièce. Ce modèle-là correspond plutôt à la ville

nord-américaine typique dont la structure rappelle un damier. Les villes géométriques,

avec des rues dessinées au cordeau, se ressemblent fortement en raison de leur trame

identique. En Suisse, des villes ont été reconstruites sur ce modèle après de grands

incendies (par exemple Glaris ou La Chaux-de-Fonds).

Il existe une multitude d’autres modèles de villes, par exemple la ville latino-américaine,

la ville orientale, la ville socialiste, …

Une localisation centrale des équipements et

services permet de concentrer les fl ux de trafi c au

centre (ville compacte) alors que les fl ux de trafi c

sont plus dispersés aussi bien dans la ville radiale

que dans la ville des réseaux; les distances à par-

courir sont alors également plus longues.

De la ville aux fonctions séparées de la Char-te d’Athènes à la ville radiale, en passant par la ville des réseaux et à la ville compacte (ville des courtes distances). Zweibrücken 2002, p.13

Modèle de la ville orientale. Heineberg 1991, p.70

Modèle de la cité-jardin. Heineberg 1989, p.79

Sources utilisées:

- Beaujeu-Garnier, J; Chabot, G (1970): Traité de

géographie urbaine. Paris, A. Colin

- Gilgen, Kurt (2001): Kommunale Richt- und

Nutzungsplanung. Zürich

- Heineberg, Heinz (1989): Stadtgeogrphie.

Paderborn

- Reichart, Thomas (1999):Bausteine der Wirt-

schaftsgeographie. Bern, Stuttgart,Wien

- Reinborn, Dietmar (1996): Städtebau. Stuttgart,

Berlin, Köln

- Zweibrücken, Klaus (2002): Verkehrsplanung.

Unterrichtsskript HSR Studiengang R Verkehrs-

planung

- www.geo-bs.ch

- www.swissgeo.ch

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Fiche d’exercices sur les structures des villes

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Feuille de travail Degrés secondaires II

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1. L’étude de photos aériennes permet de décrypter la structure d’une ville.

1.1 A la lecture des photos ci-contre, essaie d’identifi er les principaux éléments structurants

de cet espace urbain.

Reconnais-tu les grands axes de communication?

Y a-t-il une zone industrielle?

Où est concentré l’habitat?

Peut-on voir des installations sportives sur ces photos?

Colorie tous ces éléments (rouge = quartier d’habitation; bleu = zone industrielle; vert =

installations sportives; jaune = grands axes de communication)

1.2 Quels éléments caractérisent une aire industrielle?

Comment reconnaît-on un quartier purement résidentiel?

Quels éléments caractérisent un centre urbain historique?

Comment reconnaît-on des installations de loisirs?

1.3 Pourquoi la localisation des fonctions urbaines peut-elle conduire à des confl its?

Exercice 1

Exercice 2

2. La séparation et la mixité des fonctions restent une préoccupation constante pour les

urbanistes.

2.1 Essaie d’étudier les avantages et les inconvénients d’une ségrégation des fonctions!

Qu’est-ce qui plaide pour ou contre une séparation de l’habitat et des lieux de travail?

2.2 Quelles sont les caractéristiques de ta ville idéale?

Comment localiser au mieux les fonctions urbaines principales?

Dessine un schéma de la structure urbaine de ta ville.

(rouge = quartier d’habitation; bleu = aire industrielle; vert = installations de loisirs;

jaune = grands axes de communication)Bâle (www.geo-bs.ch)

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Exercice 3

3. On peut classer les villes par catégories.

3.1 Les deux villes ci-dessous appartiennent à des catégories différentes. Lesquelles?

(Berne et La Chaux-de-Fonds)

3.2 Quelles sont les caractéristiques de chacune de ces deux villes? Décris leurs diffé-

rences.

Berne (www.swissgeo.ch)

Fiche d’exercices sur les structures des villes

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Feuille de travail Degrés secondaires II

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La Chaux-de-Fonds (www.swissgeo.ch)

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Solutions pour les professeurs Degrés secondaires II

Page 7 Matière: géographie G1

Solution exercice 1

1. Structure des villes

1.1

1.2 Aire industrielle: grands espaces non construits entre les bâtiments, grands parcs de

stationnement, installations avec une grande emprise sur le sol, constructions avec un

impact visuel important, nombreuses surfaces imperméables (infi ltration des eaux).

Quartier d’habitation: juxtaposition de constructions de volume similaire, structure

du bâti facile à interpréter et souvent uniforme, faibles distances entre les bâtiments.

Centre historique: exiguïté, urbanisme compact et hétérogène, diversité architec-

turale, parfois présence d’un château, d’un portail, d’une place, de remparts, d’une

église, d’un monument architectural, ruelles tortueuses, entourées souvent de routes

plus larges (indiquant les murs de la ville ancienne). Ensuite, développement de la ville

nouvelle en cercles concentriques.

Installations de loisirs: souvent à proximité des surfaces vertes ou des rives d’eau, de

grande étendue, places de stationnement à proximité, installations sportives.

1.3 Bruit et pollution atmosphérique à proximité des routes très fréquentées, pollution

atmosphérique par les zones industrielles, peu de surfaces verts pour les loisirs et la

détente, habitat le long des principales artères, manque de place.

Solution exercice 2

2. Ségrégation et mixité des fonctions urbaines

2.1 Avantages: dans les quartiers à vocation uniquement industrielle, il n’est pas néces-

saire, par exemple, de se préoccuper des riverains. La forte consommation d’électricité

se concentre sur quelques secteurs restreints. On peut faciliter l’octroi d’autorisations de

construire dans les quartiers industriels et les zones d’activités artisanales. --->

en rouge = quartier d’habitation

en bleu = zone industrielle

en vert = installations de loisirs

en jaune = grands axes de communication

Solution des exercices structure des villes

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Solutions pour les professeurs Degrés secondaires II

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2.1 <--- Dans les zones résidentielles, l’uniformisation des bâtiments rend une construc-

tion rationnelle du point de vue économique, il est ainsi possible de faire des écono-

mies au niveau humain et fi nancier en uniformisant les bâtiments. Le trafi c lourd n’a

pas à traverser des quartiers résidentiels; le trafi c de poids lourds peut donc éviter ces

zones. On réduit de sorte les risques de confl its d’utilisation (bruit, gaz d’échappement,

intérêts divers).

Inconvénients: les commerces de proximité sont rares. Pour faire ses achats, il faut

se rendre dans une zone vouée au commerce. Les lieux de travail ne sont pas proches

des habitations. Cela induit une forte croissance des déplacements (trafi c pendu-

laire). Les coûts de la construction routière et des transports publics sont importants.

L’environnement souffre de cette charge supplémentaire de trafi c. Les trajets pour

se rendre à son travail, faire ses achats ou pratiquer un loisir prennent du temps et

affectent la qualité de vie. Les quartiers exclusivement voués à l’habitation, souvent

monotones, et les zones d’activités sont déserts le soir (risque d’anonymat). Selon les

circonstances, le taux de criminalité peut augmenter.

Solution exercice 3

3. Typologie des villes

3.1 Ville historique (Berne), ville de type « nord-américain », en damier (La Chaux-de-

Fonds)

3.2 Ville historique: porte les marques de son évolution, vieux centre facilement identifi a-

ble avec ses places centrales de marché, épousant la topographie, dans une boucle de

l’Aar, développement hétérogène des quartiers au-delà de l’enceinte historique.

Ville de type nord-américain: la structure ressemble à un damier, schéma de base

identique (reconstruction après un incendie).

Gilgen 2001, p. 48

Solution des exercices structure des villes

centres urbains

habitat

zones d’activités

lignes principales de transport

nœud de communication