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methanisation des dechets: !e premier chapitre, de H. Sixt et H. Sahm, est le plus long et il reprend tousles aspects theoriques, alors que le second, de J.M. Grainger, trO.s court, est davantage axe sur l'aspect pratique. A.D. Wheatley aborde ensuite les problbmes de recuperation des produits majeurs et annexes, lors de la purifica- tion des eaux usees; l'auteur montre que !es possibilites de recuperation sont 6ten- dues mais encore peu appliquees; l'eau pure est le principal produit recupere, puis viennent les boues avec leur utilisation agronomique et 6nergetique; des proteines microbiennes, des iipides, des poiyosides et des metaux constituent les produits annexes possibles.

Les applications de la biologie moleculaire, decrites par D.R. Berry et E. Senior, touchent a tous les domaines du traitement des dechets mais le texte ne fair pas res- sortir clairement les realisations pratiques ~. l'echelle industrielIe. G. Ferraiolo et M° del Borghi ont 6crit un chapitre condense et bien illustr6 sur la biolixiviation; les auteurs citent surtout Thiobacillusferrooxidans et ne mentionnent pas les espbces nouvellement isolees. Le chapitre sur la biodegradation de la lignine et de la cellu- lose, redig6 par F. Alfani et M. Cantarella reste trop scolaire et theorique. M.B. Pes- cod presente ensuite la biotechnologie de l'environnement dans les pays en voie de &~veloppement et il centre son texte sur le traitement des eaux usees : tagunage, recu- peration de la biomasse vegetale, biogaz, irrigation par 6pandage.

Le dernier texte, de J.G. Anderson et J.E. Smith, nous donne une bonne connaissance theorique et pratique du compostage avec une abondante illustration des divers processus. En resume, il s'agit d'un livre interessant et utile mais qui com- porte des chapitres de qualite inegale.

P. Kaiser

Henis, Y. - - Survival and dormancy of microorganisms. I vol. (16 × 24 cm), 355 + ix pages. John Wiley & Sons, New York, Chichester, 1987. Prix: £ 45.00.

L'initiatb, e de ce livre revient a Y. Henis de l'Universite de Rehovet, qui s'est entoure de specialistes internationaux pour traiter le sujet de la survie et de la dor- mance des principaux groupes de microbes pro- et eucaryotes dans des environne- ments tr+s varies.

Henis parte.ge en 12 sous-chapitres sa revue de 108 pages sur les bacteries du sol, pathogbnes des animaux ou des plantes, symbiotiques des animaux, endospores, spores d'actinomycetes, kystes (Azotobacter et myxobacteries). Chaque sujet est conduit avec concision et bien resume; on trouvera quelques illustrations et une courte conclusion suivie de plus de 400 references.

B.A. Whitlon redige en 60 pages et 10 sous-chapitres, la survie et la do:mance des Cyanophycees. I1 developpe d'abord les caracteres morphologiques en .elation avec ia survie de ces organismes. La formation de gaines mucilagineuses et d'akine- tes chez quelques esp~ces permet la resistance ~ la dessication, ~t l'hypersalinit6, aux radiations, aux environnements extremes. L'uulct~r s'etonne du peu de donnees pre- cises sur l'ecologie de ces bactdries : on ne salt par exemple presque rien sur l'envi- ronnement naturel de nombreuses souches cultivees au laboratoire. Plusieurs photographies illustrent le chapitre off sont donnees plus de 200 rdferences.

Y. Henis, R. Kenneth et !. Barash se partagent la redaction du chapitre sur !a survie et la dormance des champignons. Soixante pages divisees en 4 sections com- prennent l'expos6 sur (1) les structures de base de la cellule fongique, (2) les interac- tions avec l'environnement, sol, eau, air, (3)les champignons thermophiles et psychrophiles, (4) les associations plantes-champignons et les champignons patho- genes pour les animaux et les hommes. Alors que la survie du mycelium est infe-

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rieure/t quelques semaines, celle de microscl4rote peut d6passer 14 ans dans !e sol. Les adaptations aux conditions adverses d'observent chez toutes les exphces et ces derni6res se maintiennent grace/t des agr6gats de cellules; les m4canismes de survie ressemblent/~ ceux des a ' -res organismes. Deux cents r6f6rences closent ce chapitre enrichi par que~/ues pe:,tos et tableaux.

E. Peveling nous pr6sente un article plus court et bien illustr6 sur la survie des lichens. I1 nous indique d'abord les moyens d'identifier la dormance et la survie, il nous montre la survie dans des conditions de s4cheresse, d'humidit6 et de temp6ra- ture extr@mes, puis il d6veloppe l'influenee de la lumihre et des milieux pol!u6s. Mal- gr6 tous tes travaux effectu6s, on ne comprend toujours pas pourquoi les lichens colonisent des milieux inhabitables pour d'autres organismes. Leur possibilit6 de survie dans des conditions de stress est grande mais ils restent tr6.s sensibles/t la pollution.

La description~ par P.C. Bradbury, des adaptations des protozoai~es pour se main- ieni; couvre tree trentain," de pages moyennement illustr6es et sans conclusion. Les protozoaires r6pondent au stress principalement par l'enkystement ; toutefois, de nom- breuses esp6ces ne formant pas de kystes sont incapabies de dormance.

Le dernier chapitre sur la survie des virus dans les 6cosystemes naturels est dfi a G. Bitton, J.E. Maruniak, F.W. Zettter; d'une longueur 6gale au pr6c6dent, il est moyennement illustr8 et ne poss6de pas non plus de conclusion. Les auteurs considb- rent les virus ent6riques humains, les virus v6g6taux et les virus des insectes. Le choix a 6t6 d6termin6 d'apr~s l'importance des virus en pathologie humaine et en agronomie.

On peut regretter que l'ouvrage ne comporte pas une synth6se g6n~rale sur la dor- mance et la survie chez ies microorganismes.

P, Kaiser

Sleigh, M.A. - - Microbes in the sea. 1 vol. (17x24,5 cm), 241 pages. John Wiley & Sons, New York, Chichester, 1987.

Les 11 chapitres de cet ouvrage constituent une synthbse du 3 e symposium euro- peen de microbiologie marine. J. McNeil Sicburth nous pr~sente des processus d'oxy- dor6duction dans des habitats a priori contrariants: m6thanogen6se en eaux exyg6n6es et oxydations dans des lieux anoxiques. Ces faits sont rendus possibles pro" des asso- ciations de bact6ries agr6g6es/~ des particules. T.H. Blackburn examine ensuite les facteurs qui r6gulent la croissance et la productivit6 des bact6ries dans les s6diments ainsi que la min6ralisation de la mati6re organique li6e/l l'activit6 bact6rJenne; ~zelle- ci se mesure par l 'oxydation des sulfures, le flux du CO2 d6gag6, la production d~ammoniaque; la qualit6 des d6tritus atteignant le s6diment a une importance pre- miere et la biomasse produite par leur min6ralisation semble responsable de l'accu- mulation de mat6riel peu d6gradable. J.W.T. Wimpenny et A. Peters analysent le comportement microbien des microsites; l 'environnement marin confient des si~es h6t6rogenes comme les s6diments, les biofilms off les microbes prolifbrent dans aes gradiants physico-chimiques; ces syst6mes peuvent ~tre 6tudi6s in situ mais !es auteurs pr6f6rent les mod6les stabilis6s par un gel, les cultures continues/~ 6tages multiples et les fermenteurs avec biofilm. La contribution des bact6ries chimiol'khotrophes/t la nutrition des invert6br6s benthiques est trait6e par E.C. Southward; plusieurs grou- pes d'animaux gagnent une partie substantielle de leur nutrition grace/~ leur symbiose avec des bact6ries chimiolithotrophes oxydant !e m6thane ou les sulfures (entre 50 et 100 0/0 suivant les esp~ces); la revue tr6s complete comporte d'excellentes photo- graphies 61ectroniques; dans ce domaine nouveau beaucoup de questions restent cepen- dant h 61ucider, notamment l'identification des compos6s 6changS~ entre les deux partenaires, le m6canisme du contrfle de la multiplication du symbionte par les cel- lules h6tes. En tant que biomarqueurs en 6cologie marine, les iipides rendent de pr6-