Upload
marianne-pastor
View
123
Download
1
Embed Size (px)
Citation preview
Symptômes respiratoires
Encombrement bronchique
Dyspnée
Encombrement bronchique
1. Traitement étiologique : corticoides, diurétiques, antibiotiques…
2. Lorsque le patient est trop fatigué pour tousser: scopolamine. Attention aux EI atropiniques
3. Éviter les aspirations endobronchiques
Seule indication: pour évacuer les sécrétions en attendant une efficacité de la scopolamine
Encombrement bronchique
4. Drainage postural
position à horizontal de ¾ sur coté droit ou semi assise
5. Diminuer hydratation 500 ml à 1000 ml par 24 heures
6. Prévention des fausses routes
Garder position relevée 1 à 2 heures
Soin de bouche / résidu alimentaire
Alternatives nutritionnelles?
Dyspnée aigue angoissante et/ou terminale
Sensation subjective de respiration courte, d’un manque d’air, d’une incapacité à retrouver son souffle
Progressive ou rapide voire brutale Evaluation: cyanose, f.respiratoire, saturomètre
Autoévaluation fondamentale: dissociation fréquente entre signes objectifs et ressenti 0 absente 1 légère et supportable 2 modérée mais gênante 3 sévère et/ou insupportable
Démarche thérapeutique
Traitement étiologique si possible
Traitement symptomatique
Information et demande de consentement
Concertation pluridisciplinaire
Démarche thérapeutique 1. Traitement étiologiqueCause de la dyspnée traitement
Syndrome obstructif bronchique
aérosols de βmimétiques de terbutaline ou salbutamol en bouffées ou inhalation
Obstruction des grosses voies aériennes
Stent endobronchique
Insuffisance cardiaque Diurétiques, digoxine, iec…
Obstruction VCS Endoprothèse caveRadiothérapie, Héparinothérapie,corticoides
lymphangite corticoides
pleurésie Ponction évacuatrice ou drainage
infection antibiotique
anémie Transfusion, EPO
douleur Traitement antalgique
Dyspnée2. Mesures non médicamenteuses
Aération , positionnement, présence, massages
3. Oxygénothérapie
Utile que si hypoxémie (intérêt saturométrie
4. morphine
diminue la sensation de gêne respiratoire
(CR, toux ,anxiété, cœur)
Indications: Polypnée: ralentit la FR (FR doit rester supérieure à 10)
dyspnée importante mais peu de polypnée: question du double effet
Non indication: Hypercapnie en détresse respiratoire sans polypnée majeure ,souvent associée à délire et sans plainte
posologie : 2.5 à 5mg per os toutes les 4 heures ou augmenter de 30 % la posologie antérieure
5. benzodiazépines Réduit l’angoisse
BZD demie-vie courte Per os : Lorazepam, Alprazolam, Bromazepam par voie iv ou sc : Midazolam 0,25 à 0,5 mg/heure en continu
Occlusion intestinale maligne1ère étape
1.Réhydratation parentérale
2.Sonde naso-gastrique, (à discuter au cas par cas)
3.Antiémétique: Haldol ® (halopéridol) ou Largactil® (chlorpromazine)
4. Antisécrétoire et antispasmodique anticholinergique : Scoburen ® ou scopolamine ®
5.Corticoïdes : Solumédrol ® (méthylprédnisolone) ou équivalent
6.Antalgiques (selon la clinique) : 1er, 2e ou 3e palier de l’OMS voie SC ou IV avec ou sans PCA
Occlusion intestinale maligne2ème étape
Occlusion intestinale maligne3ème étape
Constipation: prévention
Peut entraîner un état subocclusif voire une occlusion (fécalome)
Favorisée par opioides, psychotropes, scopolamine, antiH1…,
alitement prolongé, apports hydriques et alimentation insuffisants
Constipation: prévention
Prévention :
La constipation est un effet secondaire quasi systématique des opiacés (fréquence : 95 %).
Elle est dose-dépendante.
Il n’y a pas de tolérance ou habituation.
Elle doit être prévenue systématiquement dès la prescription d’un médicament de palier II ou III
C’est un effet secondaire qui est un frein important à l’utilisation des morphiniques en pratique quotidienne si sa prise en compte est insuffisante.
Règles hygiénodiététiques de
prévention Activité physique…
Massage cadre colique
Mesures nutritionnelles: hydratation, jus de fruits frais, compotes,jus de pruneaux, fibres et mucilages
Favoriser environnement: Accès aux boissons, installation aux repas,aide à prise alimentaire
Accès et installation aux toilettes, chaise garde-robe,respect intimité et habitues (horaires..),
Constipation: traitement préventif
2 classes utiles en première intention Osmotiques émollients : lactulose, macrogol Retiennent eau dans lumière intestinale, augmentent volume des selles
Selles dures, exonération difficile Stimulants
Augmentent charge aqueuse colique, stimulent péristalstisme
Ttt opiacé, selles molles et rares, hypotonie rectale
18
Conduite à tenir
J3 sans selle: règles hygiénodiététiques + augmenter laxatif ou stimulant + traitement rectal
J4 sans selle soit bithérapie laxative + lavement rectal si selles au tr
soit laxatif idem + methylnatrexone (relistor)
+/- lavement
Conduite à tenir
J6 Soit reprise transit : poursuite bithérapie laxative
Soit pas de reprise: Préparation pour investigation colique Ou péristaltogène +/- grand lavement
AE 07 21
Déshydratation Privilégier le voie orale
La réhydratation parentérale n’est pas systématiquement recommandée particulièrement en phase ultime Si indiquée (symptômes gênants pour le malade) privilégier la voie sc 500ml à 1l/24h
possible sur PAC, éviter la voie veineuse Si récusée, en fonction stade évolutif et souhaits patients ou famille, diminuer les posologies des médicaments
Dans tous les cas : soins de bouche pluriquotidiens
Que se passe t-il quand hydratation et alimentation sont
arrêtés? En 48h, coma progressif et calme Décès entre 8 et 15 jours lié à déshydratation et tr électrolytiques (acidose, hyperNa, hyperCa)
La sensation de faim et de soif diminue à l’approche de la mort 34% ont faim 66% ont soif et sensation de bouche sèche (iatrogène)qui disparaît avec petites quantités d’eau et soins de bouche
Jeûne prolongé: anorexie et production de corps cétoniques Effet anesthésiant sur neuromédiateurs Métabolisation de substances à propriétés analgésiques Augmentation production endorphines
Que se passe t-il quand hydratation et alimentation sont
arrêtés? A contrario, l’absence d’hydratation:
Diminue les sécrétions bronchiques Diminue la diurèse Évite les vomissements Diminue les troubles trophiques
Dénutrition
Evaluation de la dénutrition:
perte de poids de plus de 10%Interrogatoire
- Ancienneté et importance
- Importance pour le patient sur le plan objectif mais aussi retentissement psychologique
- Goûts et aversions, carences
- Anorexie, dysphagie
- Troubles associés : douleurs, dyspnée, nausées
- « vécu », retentissement sur autonomie et image corporelle
Examen clinique
maigreur, déshydratation et amyotrophie
cavité buccale++
Examen biologique
dosage albumine
Bilan alimentaire sur 48h
Conduite à tenir: Selon état
clinique et stade évolutif
de la maladieContexte psychologique
Contraintes techniques et économiques
Questions :
Est-il nécessaire d’intervenir
Serons-nous efficaces ?
Comment évaluer la stratégie alimentaire ?
Privilégier la qualité de vie et la convivialité
L’assistance nutritionnelle doit rester exceptionnelle et son
efficacité régulièrement évaluée
soit pour franchir un cap et attendre que des symptômes
gênants soient jugulés
soit parce que atteinte de la filière digestive haute est
définitive
soit parce que pertes digestives intenses
Assistance nutritionnelle
Alimentation entéraleSes indications : patients ayant une atteinte de la filière digestive haute, gardant une bonne autonomie et acceptant les contraintes physiques et psychologiques du traitement
Il est nécessaire de réaliser une gastrostomie car la sonde nasogastrique est douloureuse, inesthétique et mal supportée.
Accidents : pneumopathies d’inhalation.
L’alimentation doit être réalisée sur des patients assis et vigilants
Alimentation parentérale
Elle est exceptionnelle en phase terminale uniquement sur des patients en bonne autonomie physique et psychique
L’accès est veineux par chambre implantable
Les conditions d’asepsie doivent être strictes et le débit de perfusion stable
Soins de Bouche Fondamentaux en soins palliatifs
Bouche sèche,asialie,hyposialieLangue épaisse, moins colorée, lèvres sèches,
gerçures, difficultés à parlerFaire boireGlaçons, jus,bonbonsSpray: Artisial ° Aequasyal°Bains Bicarbonate de NaBrumisateurGras sur lèvresHumidifier
AE 0728
Soins de Bouche Bouche douloureuse
Herpès Xylocaine visqueuse Bains de bouche Bicar Zelitrex° 1cpx2 pendant 5 jours
Aphtes , ulcérations mucitiques Antalgique général Xylocaine visqueuse en gel 2% Bains de bouche en alternance
Solumedrol° (40 à 120 mg) -+ xylocaine 2% un flacondans 500ml de bicar Ulcar °: 1 sachet de 1g dans eau en gargarisme2 à
3mn puis avaler
AE 0729
Soins de Bouche Bouche mycosique:
langue rouge,framboisée, dépapillée etou tâches blanches ,dépôts blanchâtres
Antimycosique :Triflucan° Bains de bouche bicar
Bouche hémorragique• Éviter aliments chauds et durs• compresse
Bouche malodorante Trouver la cause Flagyl° 3 poches 500 mg /jr en
bains de bouche
AE 0730
Soins de bouche
Bouche saleCroûte marron et noirâtreAnanas frais ou en jus, coca colaBains bicarbonate de Na 1.4%
AE 0731
Syndromes confusionnels
Fréquent en soins palliatifs jusqu’à 85% en phase terminale
Peut annoncer la phase terminale
A reconnaître rapidement car : Source d’anxiété pour le patient et l’entourage Peut entraîner une déshydratation et un arrêt de
l’alimentation
Rechercher D’abord une étiologie médicamenteuse (surdosage) Puis une cause métabolique (déshydratation) Et une cause mécanique (fécalome, globe urinaire)
Réorienter fréquemment dans le temps et l’espace, préserver la vigilance, éviter une contention
AE 0732
ÉtiologiesCauses physiques /Douleur non contrôlées, rétention urinaire/fécalomeHypercalcémie, hyponatrémie, hyperkaliémie, tr glycémique ou acidobasiqueHémorragie digestive, insuffisance foie ,poumon, reinpathologie cérébraleFoyer infectueuxhypoxie,/dyspnée persistante
Causes iatrogéniques :Psychotrope, Corticoides, Opiacéssevrage
Causes psychiatriquesÉtats anxieux, dépressionÉtats maniaquesMécanisme de défenseModification de environnement
Traitement
Etiologique
NeuroleptiquesHaldol ® Gouttes 2mg/ml 1 mg= 10 gouttes 0.3 à 2mg 2 à 3 fois par jour
En cas d’agitation +++ 1/2 ampoule de 5 mg en im à répéter toutes les 60 minutes jusqu’à un contrôle correct ou 5 mg perfusion IV/12h
Largactil ®, Tercian ®, Nozinan ®, Loxapac®
Adjonction de BZD si angoisse sous-jascente
Prise en charge entourage et équipe soignante
Atmosphère calme
Phase terminale
Décès imminent et inévitable en l’absence de réanimation
Défaillance d’une ou plusieurs fonctions vitales
Apparition de signes de régulation végétative qui permettent de différencier phase préagonique de phase agonique
Phase préagonique : peut être réversible
spontanément (ou avec réa) Régulation neurovégétative se met en
place pour préserver oxygénation cérébrale FR avec cyanose périphérique FC avec marbrures périphériques (VC cutanée)
Diarrhée profuse par VC splanchnique et ischémie digestive
Phase agonique: irréversible
Signes de décérébration Coma FR Hyper sécrétion bronchique FC et TA
Phase terminale
signes Phase préagonique
Phase agonique mort
Neurologiques Conscience ±Hallucinations ±
ComaCornéens abolis
0
respiratoires FR Cyanose ±Encombrement ±
Râles agoniquesCyanoseencombrement
0
cardiovasculaires Pouls TA variablemarbrures
PoulsTA
0
Traitement de l’agonie
Phase préagonique Phase agonique
Traitement per os arrêt arrêt
scopolamine Si besoin oui
Aspirations bronchiques Non, si possible non
oxygène Si besoin inutile
morphine Si besoin inutile
anxiolytiques Si besoin inutile
corticoides Si besoin inutile
Sondage urinaire Si besoin non
Soins de bouche Si besoin non
Prévention, soins escarres
non non
Transfusion, antibiotique
non non
Soins hygiène minimum minimum
Pourquoi ces distinctions?
Penser autrement soi-même le passage de la vie à la mort
Expliquer le processus naturel de la mort à la famille
Avertir de l’imminence de la mort
Eviter de médicaliser excessivement