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es amas d’histiocytes et des cellules géantes multinucléées avecrésence d’une nécrose. Actuellement, le patient est sous plaquénil00 mg/j.ommentaires.— La sclérodermie en coup de sabre et le syn-rome de Parry Romberg son éliminées cliniquement ; la dysplasieandibuloacrale également devant l’absence de lésion osseuseandibulaire. Sont évoqués : la panniculite lupique : début dans
’enfance, siège au niveau du visage, évolution des nodules vers desésions cicatricielles dystrophiques et scléreuses avec lipoatrophie ;ependant, histologie non compatible ainsi que l’étude immuno-ogique. La panniculite lipoatrophique : âge de début, existencee nodules, évolution et lipoatrophie mais le siège des lésions et’histologie sont contre ce diagnostic. Le xanthogranulome nécro-iotique : histologique très caractéristique des nodules et siège desésions ; cependant l’aspect clinique, âge du patient et évolutionhronique sont contre ce diagnostic ainsi que l’absence de gamma-athie monoclonale parfois associée.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.059
59yndrome de Sweet et adénocarcinome pulmonaire. Raffas a,∗, F.Z. Hajji Ouafi a, L.F. El Amrani a, J. Bouhllab a,. Rimani b, B. Hassam a, M. Ait Ourhrouil a
Dermatologie, CHU Ibn Sina université Mohammed V, Souissi,arocCentre d’anatomie pathologique Hassane, Rabat, MarocAuteur correspondant.
ntroduction.— Le syndrome de Sweet, appartenant aux dermatoseseutrophiliques, est le plus souvent idiopathique. Dans 10 à 20 % desas, il est paranéoplasique, accompagnant une hémopathie ou plusarement une tumeur solide. L’association à une tumeur maligneulmonaire a rarement été décrite.bservation.— M. H.M., âgé de 61 ans, tabagique chronique, arésenté, lors de son hospitalisation pour prise en charge d’une tam-onnade en unité de soins intensifs, une éruption papulonodulairesymptomatique des membres supérieurs, l’examen objectivaithez un patient apyrétique, des lésions érythémato-violacées desvant-bras et des mains, et des adénopathies périphériques mul-iples non inflammatoires. La biopsie cutanée était en faveur deésions évoluées d’un syndrome de Sweet, la biopsie ganglion-aire objectivait un aspect de métastases d’un adénocarcinomeeu différencié. La tomodensitométrie thoracique a permis uneemaine après le début de l’éruption de retenir le diagnostic’adénocarcinome pulmonaire. L’évolution de la dermatose a étépontanément favorable en une semaine, le patient bénéficie d’unraitement par polychimiothérapie.ommentaires.— Le syndrome de Sweet ou dermatose neutrophi-
ique aiguë fébrile est le plus souvent idiopathique. Dans 10 à 20 %es cas, il s’associe à une maladie maligne, qu’il peut parfoisévéler. Il s’agit alors soit de Sweet typiques, soit de formes aty-iques par le caractère ulcéré, l’existence d’atteintes muqueuses,’une anémie ou bien par l’absence de fièvre ou d’hyperleucocytoseomme c’était le cas pour notre patient. Il s’agit d’une hémo-athie leucémique dans 10 à 15 % des cas, le plus souvent typeeucémie myéloïde aiguë, l’association à une néoplasie solide esteaucoup plus rare, et concerne principalement les tumeurs de’appareil urogénital (37 %), du sein (23 %) et du tractus gastro-ntestinal (17 %), majoritairement de type adénocarcinome (57 %).es cancers pulmonaires associés au syndrome de Sweet sont rares ;otre recherche PubMed en recense seulement dix cas ; il s’agit deuatre adénocarcinomes, deux carcinomes épidermoïdes, un carci-ome à petites cellules, et trois cas d’histologie inconnue. Notre
as est le cinquième cas d’adénocarcinome pulmonaire associé àn syndrome de Sweet. Une sécrétion paranéoplasique par les cel-ules tumorales bronchiques d’interleukine-8, de GM-CSF et/ou dea
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ADF 2013
-CSF facilitant le recrutement des polynucléaires neutrophiles,n particulier au niveau de la peau pourrait rendre compte de sahysiopathologie.onclusion.— Cette observation rare souligne le caractère paranéo-lasique possible du syndrome de Sweet et l’importance de réaliseres explorations adaptées notamment thoraciques devant cetteermatose, en particulier s’il existe des caractères atypiques.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.060
60yoderma gangrenosum. . . ou ulcères tuberculeuxtypiques de Darier ?. Raffas a,∗, L.F. El Amrani a, S. Abil a, J. Bouhllab a, B. Hassam a,. Ismaili a, F. kettani b
Dermatologie, CHU Ibn Sina, université Mohammed V, Souissi,arocCentre d’anatomie pathologique Nations Unies, Rabat, MarocAuteur correspondant.
ntroduction.— La tuberculose (TB) cutanée est une forme rare deB extrapulmonaire, son diagnostic est souvent méconnu en rai-on d’un faible indice de suspicion. Le pyoderma gangrenosum (PG)st une dermatose neutrophilique idiopathique caractérisée parlcérations cutanées récurrentes. Nous rapportons une observationriginale de TB pleuropulmonaire et ganglionnaire associée à uneorme rare de TB cutanée ; l’ulcère atypique de Darier, simulant unG avec un retard diagnostique de cinq ans.bservation.— T. Sanae, 31 ans, a été admise en 2010 pour deslcères de jambe évoluant depuis cinq ans, ayant débuté pares papulonodules érythémato-violacés secondairement ulcérés auiveau de la jambe gauche. En 2006, le diagnostic retenu paron médecin traitant était un PG ; l’histologie ayant objectivé uneécrose avec infiltrat lymphoplasmocytaire et à polynucléaires neu-rophiles sans foyer granulomateux. Une guérison transitoire étaitbtenue sous corticoïdes et colchicine, avec récidive sept moisprès l’arrêt. Enfin, un nouveau nodule ulcérocrouteux est apparuu niveau de la jambe controlatérale trois mois avant son admission.’examen a retrouvé des adénomégalies axillaires droite et cruraleson inflammatoires. L’histologie cutanée a montré une dermiteranulomateuse avec une nécrose acidophile. Les examens bacté-iologiques et la recherche de BK par PCR ont été négatifs. La biopsieanglionnaire a montré un granulome avec nécrose caséeuse, l’IDR àa tuberculine était fortement positive. La radiographie thoraciqueobjectivé un syndrome interstitiel basal droit, des opacités latéro-
rachéales et hilaires gauches, et un épanchement pleural droit. Leiagnostic d’ulcères tuberculeux atypiques de Darier associés à uneB ganglionnaire et pleuropulmonaire a été retenu ; une quadrithé-apie antibacillaire a amené la cicatrisation définitive des ulcèresn trois mois avec un recul de deux ans.ommentaires.— Devant ces ulcères de jambe, un PG étaitvoqué, mais également une origine bactérienne, mycosique, vei-euse ou une vascularite. Un PG était retenu initialement, orl s’agissait d’une TB de localisation cutanée ganglionnaire etleuropulmonaire. La preuve de l’origine tuberculeuse a été rete-ue sur les données histologiques et radiologiques et a posteriorievant l’amélioration clinique et radiologique sous traitement anti-uberculeux. L’ulcère atypique de Darier est une forme rare de TButanée, causée par une embolie hématogène à partir d’une loca-isation viscérale. Le diagnostic erroné de PG n’est pas rare (10 %)t expose à des complications importantes.onclusion.— Le PG est un diagnostic d’exclusion, ainsi devant unelcération PG-like, un bilan approfondi et un suivi à long termevec réévaluation du diagnostic sont recommandés pour exclure les
utres causes d’ulcération mimant un PG.ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.061