Les études de publics GECE : Synthèses 1

Le festival Marsatac

14ème édition

Synthèse des principaux résultats issus de

l’étude des publics réalisée par le cabinet d’études et de sondages GECE à Marsatac 2012

PREAMBULE 4 années après sa dernière étude, en 2008, à l'heure où Marsatac entame une nouvelle phase de croissance en déployant un événement jumeau à Nîmes, le festival a souhaité faire le point sur son public, sa typologie, son niveau de satisfaction, ses moyens d'information et comportements vis-à-vis du développement durable.

A l'occasion de cette 14° édition, qui se tenait du 20 au 30 septembre 2012 à Nîmes et à Marseille, et dont la fréquentation est un record (35 000 festivaliers au total - détrônant ainsi celui de 2008), que Marsatac a souhaité révéler à ses partenaires et proches contributeurs un état des lieux synthétique de ses publics.

Le public du Marsatac – ce qu'il faut retenir

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Source : GECE- étude des publics Marsatac

PROFIL DU PUBLIC Un public de plus en plus jeune Le public de Marsatac est âgé de 25 ans en moyenne. Il a ainsi rajeuni de 2 ans depuis 2008 et ce sont aujourd’hui près de 6 festivaliers sur 10 qui sont âgés de moins de 25 ans. En comparaison à d’autres festivals de musiques actuelles, urbains et de notoriété nationale, le public en 2012 est sensiblement plus jeune (notre référentiel se situe plutôt entre 28 et 32 ans, tel que ce fut le cas sur l’étude réalisée en 2008). La programmation du vendredi (1995 et Orelsan notamment), combiné à la forte influence peuvent en être l’explication. Des hommes encore majoritaires mais des femmes de plus en plus présentes 55% du public est composé d’hommes. Pour autant, on observe un phénomène de féminisation du public puisque les femmes sont de plus en plus nombreuses à participer au festival (et notamment les jeunes femmes). Elles sont donc 45% aujourd’hui alors qu’elles ne représentaient que 35% du public en 2006 (+10 points en 6 ans) et 43% en 2008 (+ 2 points en 4 ans). Cette féminisation du festival n’est pas surprenante. Nous constatons le même phénomène sur d’autres festivals similaires, notamment auprès des populations jeunes et participant à leurs premiers événements. 1 festivalier sur 2 est étudiant La moitié du public est composée d’élèves/étudiants alors que ces derniers ne représentent que 11% de la population française. En 2006 et 2008, ils n’étaient que 36% soit une forte augmentation (+11 points en 6 ans). Ce résultat va dans le sens du rajeunissement du public expliqué précédemment.

Des actifs issus de catégories socioprofessionnelles « supérieures » 46% du public est actif dont 86% sont en emploi. 62% des actifs appartiennent à une CSP+ (cadres, professions intellectuelles supérieures, professions libérales, chef d’entreprises et professions intermédiaires). Ainsi, la catégorie la plus représentée parmi les festivaliers est celle de cadre, profession intellectuelle supérieure et profession libérale (44% des actifs) alors que ces derniers ne représentent que 11% de la population active française. Cette proportion importante parmi les actifs de catégories socioprofessionnelles qualifiées se constate dans une majeure partie des publics enquêtés dans le milieu culturel.

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Source : GECE- étude des publics Marsatac

de festivaliers Bucco-rhodaniens Le festival possède avant tout un rayonnement départemental : 75% du public habite les Bouches-du-Rhône. Plus de la moitié des festivaliers sont Marseillais et un peu moins de 10% Aixois, bassin des universités et de la population étudiante. Les autres festivaliers : 15% viennent principalement des départements alentour (le Var, l’Hérault, le Vaucluse), 4% de Paris et 2% du Rhône.

MOTIVATIONS Une bonne programmation, passer un moment sympa entre amis dans une bonne ambiance : voilà ce qui séduit le public avant tout. Les festivaliers viennent avant tout pour la programmation musicale (91% d’entre eux), puis pour passer un bon moment avec des amis (71% d’entre eux) et enfin pour l’ambiance du festival (55% d’entre eux). Le critère du rapport qualité /prix a augmenté de 11.2 points depuis 2008.

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Source : GECE- étude des publics Marsatac

SATISFACTION Un public séduit : les festivaliers sont très satisfaits de leur expérience du festival et ont bien l’intention de revenir l’année prochaine La note globale attribuée au festival par le public est de 7.8/10. La programmation proposée par le festival obtient la meilleure note de satisfaction avec une moyenne de 8/10.

7 festivaliers sur 10 ont l’intention de revenir l’année prochaine A l’issue du festival, 71% des participants déclarent avoir l’intention de revenir l’année prochaine, 14% ne s’étaient pas encore décidés et seulement 4% n’avaient pas l’intention de revenir l’année prochaine.

Un nouveau format qui plaît mais un accueil mitigé sur la création d’un pass Nîmes/Marseille 86% du public est satisfait du nouveau format Nîmes/Marseille. Le public n’est pas largement favorable à la mise en place d’un pass global Nîmes/Marseille (50% du public favorable seulement). En effet, si 72% du public était au courant qu’il existait des concerts programmés ailleurs qu’à Marseille dans le cadre du festival, la quasi-totalité d’entre eux ne sont pas allés à Paloma pour autant.

COMMUNICATION LES FESTIVALIERS ET L’INFORMATION CULTURELLE

Le bouche à oreille, Internet et les réseaux sociaux : les trois principales sources d’information culturelle des festivaliers Pour s’informer sur la culture, c’est vers leur entourage que se tournent le plus les festivaliers (72%). C’est ensuite sur le web qu’ils s’informent en se tournant pour 64% d’entre eux vers les sites officiels des lieux de programmation (sites des festivals, des salles de théâtre, associations…) et pour 63% d’entre eux sur les réseaux sociaux.

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Source : GECE- Etude des publics

La moitié des festivaliers lit régulièrement un magazine culturel Les deux magazines préférés du public sont les« Inrockuptibles » (lu par 29% du public) et Télérama (lu par 17% du public). On retrouve ensuite Trax, Tsugi, Rock and Folk, Vibrations… A noter que la part du public lecteur de magazine culturel est en très forte diminution depuis 2008 où ils étaient les 2/3 à lire régulièrement un magazine. Tendance qui est en phase avec le rajeunissement du public du festival. LES OUTILS UTILISÉS PAR LES FESTIVALIERS POUR S’INFORMER SUR LE FESTIVAL Le bouche-à-oreille, le site Internet du festival Marsatac, les réseaux sociaux du festival sont les 3 principales sources utilisées pour s’informer sur le festival.

Plus de la moitié du public a consulté au moins une fois le site internet du festival 55% du public a consulté au moins une fois le site Internet. 95% des visiteurs du site ont été satisfaits. Le Facebook du festival apprécié des jeunes internautes Les réseaux sociaux du festival ont été consultés au moins une fois par 42% du public. Le Facebook du festival est de loin le réseau social préféré (36% du public). 82% de ceux qui l’utilisent sont fans. Une newsletter à laquelle 10% des festivaliers sont abonnés et dont les abonnés sont pleinement satisfaits 1 festivalier sur 5 a téléchargé l’application Marsatac 63% du public possède un smartphone permettant de télécharger l’application. 32% des possesseurs de smartphone ont téléchargé l’application soit environ 20% de l’ensemble du public. Les utilisateurs en sont satisfaits.

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DDS UN PUBLIC GLOBALEMENT ENGAGÉS EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET SOLIDAIRE Un programme d’action en faveur du développement durable et solidaire encore peu connu Seuls 22% des festivaliers sont informés de l’engagement du festival dans un programme d’actions en faveur d’un développement durable et solidaire Pour le public, Marsatac s’engage avant tout au niveau des transports D’après les festivaliers le festival s’engage avant tout au niveau des transports (navettes Car13, Covoiturage, plus de tramways, garage à vélo,...), de la prévention (actions de prévention et d'information sur les comportements à risque) et de la restauration (% progressif d'approvisionnement en alimentation biologique, privilégier les circuits courts, contrôler l'énergie consommée par les restaurateurs,...). Un public concerné par la démarche et qui a trié ses déchets au cours du festival 83% du public se sent concerné par cette démarche et 69% du public déclare avoir trié ses déchets au cours du festival, surtout par habitude ou conviction.

Plus de la moitié du public a utilisé les transports collectifs Les transports collectifs ont été utilisés par 53% du public, et notamment par 61% des élèves/étudiants. En 2008, le festival était organisé sur l’esplanade du J4. A l’époque, 47% du public était venu en voiture, 30% à pied, et seulement 10% en transports collectifs.

Méthodologie • Enquête par internet - Echantillon final de 1116

festivaliers présents au Dock des Suds à Marseille – Redressement des données selon le type de billet acheté

• Comparaisons effectuées à partir de l’étude des publics réalisées en 2008 par GECE.

Réalisation Directeur de cabinet : Olivier Allouard - Chargés d’études : Aurélia Gérolami, Arnaud de la Villarmois Rédaction : GECE Références GECE Une trentaine d’études des publics à travers la France réalisées pour des structures culturelles : Vieilles Charrues (29), Chorus (92), les Trans Musicales (35), Art Rock (22), Scopitone (56), les Escales (44), Garorock (47), le lieu unique (44), Arts Vivants en Ille-et-Vilaine (35), Chorus…

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