Synthèse Média -juillet 2012

JUIILLET 2012SynthèSe RelationS PReSSe

CommUnIqUés dE prEssE dE JUILLET ACTUALITés rp

pArUTIons

ToTAL dEs pArUTIons

• soleil de minuit aux Lofoten • Voyageurs du monde s’allie à Allibert Trekking

• reportage au spitzberg pour Christophe migeon, journaliste pour A/r et le point• reportage au Ladakh pour Jocelyn Chavy, rédacteur en Chef de montagnes• Alliance avec Allibert : 20 articles reprennent l’info en citant Terdav

• Elle• L’est Républicain• Les Echos• Trek Magazine – Haute Bléone• Le Figaro Magazine – Tchad• L’Opinion Indépendante• Psychologie Magazine• Voyagez Rando• La Tribune• Jogging International – Terdav Trail World Tour• Télé 2 semaines• Le Messager• Tour Mag

• BFM Business• Le Paysan Lorrain/Vogien• La Vie Agricole• Le Journal du diois• Tour Hebdo• www.aide-action.org• www.franceculture.fr• www.tourmag.com• www.lestrepublicain.fr• www.lexpress.fr• www.paperblog.fr

• Parutions Grand Nord Grand Large• Le Figaro Magazine – spécial Grands Explorateurs• Plongeurs Magazine• www.lefigaro.fr• Tour Hebdo

Terres d’Aventure : 52 Grand Nord Grand Large : 4

pArUTIons & ACTU

SynthèSe RelationS PReSSeJUILLET 2012

• La Voix du Nord - Tanzanie• Le Figaro Economie - Allibert

• Le Quotidien du Medecin - Norvège • Le Télégramme - Norvège

La sélection du mois

LEs CommUnIqUés dE prEssE


communiqué de presse

Voyageurs du Monde s’allie à allibert trekking pour créer un acteur majeur

du Tourisme Nature et d’Aventure dans le monde.

Les deux groupes ont décidé d’associer leurs activités de tourisme de nature et d’aventure au sein d’une seule entité, Erta alE DévEloppEmEnt (E.A.D) qui détiendra :

- Les sociétés et marques : Terres d’Aventure, Grand Nord Grand Large, Nomade Aventure, Chamina Voyages- Allibert Trekking ainsi que Visages Terres du Sud, Destination Merveilles

Ce nouveau pôle Nature et Aventure associe des sociétés réputées, pionnières et leaders dans leurs domaines ; des entreprises saines, familiales et engagées dans le long terme.

Elles continueront à fonctionner de manière autonome et à renforcer leurs marques et positionnements. Elles privilégieront la création de valeur, le développement et l’innovation.

L’ensemble représentera un chiffre d’affaires consolidé d’environ 130 Millions d’e, 300 salariés ainsi que plusieurs milliers de guides, cuisiniers et équipes locales répartis dans plus de 90 pays au sein d’entreprises partenaires. Il fait voyager plus de 100 000 clients/an.

Voyageurs du Monde pourra ainsi s’appuyer sur deux pôles spécialisés et distincts, chacun avec sa propre stratégie et organisation :

- Un pôle sur-mesure, avec ses sociétés Voyageurs du Monde et Comptoir des Voyages - Un pôle Nature et Aventure, piloté par Erta Ale Developpement

Cette association permettra à ces sociétés de se renforcer encore en conservant l’initiative dans un environnement international en pleine mutation où les acteurs majeurs de l’aventure se regroupent et où les nouvelles formes de commercialisation comme Internet et les nouvelles pratiques : voyages en individuel, etc. nécessitent des investissements importants.

Au cours des cinq prochaines années, Erta Ale Développement doit ainsi atteindre plusieurs objectifs :

- Renforcer l’activité et le maillage de production en France et dans les pays proches - Développer une forte activité avec une clientèle non francophone par croissance interne et externe- Renforcer ses actions de Tourisme Responsable, par exemple en formant mieux et en fidélisant les équipes locales, notamment dans des pays fragiles.

Résolument engagées dans la pratique du Tourisme Responsable, Allibert-Trekking, Nomades Aventures et Terres d’Aventure sont membres fondatrices de l’association ATR (Agir pour un Tourisme Responsable).

A titre d’exemple :

- Les sociétés du groupe Voyageurs du Monde participent, au travers de la Fondation Insolites Bâtisseurs,

dans les mangroves sénégalaises, à des projets destinés à développer des activités génératrices de revenus et respectueuses de l’environnement.

- Allibert Trekking, avec l’aide de ses clients, salariés et partenaires a lancé en 2012 une importante opération “Dons pour le Sahel” afin de permettre à ses équipes Saharienne de se reconvertir en attendant le retour des touristes.

Ainsi, si les histoires et cultures de ces sociétés sont fortes et différentes,elles partagent un socle solide de valeurs communes : respect de l’environnement, des cultures et des parties prenantes, modèle social, etc.

La direction opérationnelle du nouvel ensemble seraconfiée à un Directoire, composé de : - Alain Capestan, Président de Nomades Aventure- Gérard Guerrier, Directeur Général Allibert-Trekking, président- Lionel Habasque, Président de Terres d’Aventure

Un Conseil Stratégique sera mis en place avec laparticipation de : - Simone Allibert, Présidente- Laurent Hyver, Représentant de CM-CIC Capital Finance - Jean-François Rial, Président de Voyageurs du Monde- Les membres du Directoire.

contacts pour toute information complémentaire :

Voyageurs du Monde

- Alain Capestan [email protected] ou 01 43 86 17 67- Lionel Habasque [email protected] ou 01 53 73 76 71- Eric Tirelli, attaché de presse [email protected] ou 06 12 47 13 02

Allibert Trekking

- Gérard Guerrier [email protected] ou 04 76 45 51 45- Gérard Neveu [email protected] ou 01 44 59 92 10

Erta Ale, Addis Abeba, Ethiopia © Jean Filippo

A la suite de cette opération, la répartition du capital d’Erta Ale Developpement sera la suivante :

- Famille Allibert et associés fondateurs : 17%- Management : 6%- CM-CIC Finances : 9%- Groupe Voyageurs du Monde : 68%

L’ensemble Allibert Trekking, Visages Terres du Sud, Destination Merveilles représente un chiffre d’affaires consolidé de 47,3 M e pour un résultat net de 1,2 M e.

L’ensemble du pôle Aventure du groupe Voyageurs du Monde représente un Chiffre d’Affaires consolidé de 81,7 M e pour un résultat net de 1,6 M e.

InformatIonS teChnIqUeS

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COMMUNIQUE DE PRESSE - JUIN 2012

Le soleil printanier est clairement resté capricieux ces derniers mois, et rien de tel qu’une belle randonnée en Europe du Nord pour s’étourdir de lumière boréale et de dépaysement estival : Terres d’Aventure propose un nouveau voyage de 8 jours en Norvège, au cœur des îles Lofoten, pour tous ceux qui veulent faire le plein de nature sauvage et démesurée à prix doux.

Soleil de minuit aux Lofoten

www.terdav.com Contact Presse : Marion Brière / [email protected] / & 01 73 01 40 59

Situé au nord du cercle polaire, l’archipel des Lofoten offre des paysages surprenants sublimés par l’éclatante luminosité arctique. Le bleu de l’eau se compare alors à celui du ciel, et le rouge des cabanes de pêcheurs fait concurrence au vert soutenu des prairies. La nature est sauvage, les fjords omniprésents et les montagnes majestueuses. Une journée libre sera consacrée à la découverte d’autres activités telles que le kayak ou la pêche. Un voyage

idéal pour une première approche des îles Lofoten !

- La variété des paysages entre hautes montagnes et sentiers côtiers - Le confort d’un séjour en étoile avec peu de transferts - Une journée libre pour pratiquer différentes activités au choix

8 joUrs | A partir de 1295 € TTC | Du 22 au 29 juillet et du 29 juillet au 5 août 2012 Pourquoi Terres d’AvenTure ?

• Terres d’Aventure est le pionnier du voyage à pied et leader dans son domaine depuis 1976. Notre curiosité du monde est intarissable, il n’y a pas un coin de terre que nous n’explorons pas.

• Notre engagement dans le tourisme responsable est reconnu par la certification ATR, et représentatif d’un état d’esprit de randonneur, respectueux de la planète et des hommes.

• Des équipes de guides et de conseillers voyageurs, spécialisées par destination, qui ont quadrillé la planète. Ils sont un incroyable réseau de connaissances et une pépinière d’idées pour organiser les voyages de nos clients.

• Nous voulons partager notre passion et notre état d’esprit avec tous les marcheurs en parcourant les grands espaces et les lieux mythiques.

• Nous pensons que la combinaison marche et nature, permet d’apaiser son esprit, de le stimuler, et de renouveler sa perception du monde.

POINTS FORTS

LA sELECTIon dU moIs


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05 JUIL 12Quotidien Paris

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Eléments de recherche : TERDAV ou TERRES D'AVENTURE : agence de voyage, toutes citations *** DONNER LES DOSSIERS TOURISTIQUESEN ENTIER DANS LES REVUES ***

TourismeTromso et les îles Lofoten, en NorvègeLe plein de lumière boréalei Des îles découpées par la mer et les glaciers

Amateurs de beauté et de sensationsdouces et variées, d'air pur, de paysagesmagnifiques et intacts, loin de la chaleuret des foules, la Norvège est faite pourvous. La période idéale est de juin àseptembre, pour profiter pleinement detoutes les possibilités de randonnées etde treks, en pleine lumière.

LE SOLEIL de minuit donne une tonalité àl'ensemble du voyage. L'absence de nuitconfère un dynamisme, l'envie de faire la fête,ou simplement de se promener. Et profiterd'une lumière exceptionnelle à 10 ou11 heures du soir pour faire des photos. Leshabitants témoignent : pendant cette période,ils n'ont pas envie de se coucher tôt.Emmenés par Terres d'aventure, spécialistehistorique de la randonnée sous toutes sesformes, nous avons goûté au circuit « Lu-mières boréales, de Tromso aux îles Lofoten ».Au nord du cercle polaire, un dépaysementsans décalage horaire, à 4 heures d'avion(deux heures et demie pour Oslo, puis uneheure et demie pour joindre Tromso).Tromso, une ville sur une île, qui bat les re-cords du « plus au nord du monde » : l'univer-sité, la cathédrale, le téléphérique, la brasse-rie... On la découvre à pied. Entre autres in-térêts, elle possède des bars sympathiques etun musée des expéditions polaires histo-riques. On prend le téléphérique pour le montStorsteinen, qui offre un panorama exception-nel. Une transition avant de quitter la terre

De nombreuses possibilités de randonnées

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ferme et de s'immerger dans les paysages ma-gnifiques et grandioses de la multitude des îlesdécoupées par la mer et les glaciers (fjords).La mer est fréquentable par les baigneurs,même à cette latitude, au nord du cercle po-laire, car elle est réchauffée par le GulfStream. L'archipel des îles Lofoten s'étend, telun mur de montagnes dans la mer, séparé ducontinent par un fjord (Ototfjorden).Un moyen bien norvégien d'aborder la mer estde sauter dedans en jaillissant du sauna ou dujacuzzi bouillonnant, comme ceux offertsdans les résidences Hamn i Senja, sur la ma-gnifique île de Senja, demeurée très sauvage.Pour atteindre Senja, on apprécie le trajet enferry, comme d'ailleurs chaque fois qu'il estutilisé pour changer d'île. Une rando au som-met de l'Ernetopen offre le spectacle gran-diose de la multitude des îlots aux alentours.Tout à côté, sur lHe de Sommaroy, des plagesde sable blanc baignées par une eau claire etturquoise feraient penser que l'on est sous les

Pour partirTerres d'Aventure (www.terdav.com), spécia-

liste de la randonnée, propose 23 voyages enNorvège, dont 10 dans le nord du pays. Comme lecircuit « Lumières boréales, deTromso aux ilesLofoten » : 13 jours, à partir de 2 045 euros. Lepremier voyage est à I 295 euros pour 8 jours(« Soleil de minuit aux Lofoten »). Pourtous ceuxqui souhaitent partir en famille ou entre amis,où chacun profite des activités à son rythme,sont proposés des voyages en « Rando-liberté »,avec de nombreuses activités sur mesure(kayak, observation des animaux, etc.).

Informations :Office national du tourisme de Norvège à Pa-ris : tél. 01.53.23.00.50, www.visitnorway.fr.Troms : www.visittromso.no.Les Lofoten : www.lofoten.no.Lhistoire des Rorbu :www.lofoten.info/index.php?c=465&kat=The+history+of+the+rorbu.Les National Tourist Road : www.nasjonaletu-

ristveger.no.

tropiques. Nous avons souvent l'occasion detrouver de telles plages dans les îles Lofoten.Une randonnée vers la plage de la Baleine, àpartir du petit village de Fredvang, fait décou-vrir un endroit sauvage et isolé.

Nature et rencontres. Pour les découvertessur ces îles, on a l'embarras du choix, tant lesrichesses sont nombreuses. Il y a les safaris« découverte nature », pour observer les ba-leines (à Andenes), le vol gracieux des maca-reux et celui majestueux des aigles des mers.Dans l'Anderdlaen National Park, on peut croi-ser des élans, des rennes, des renards roux,des loutres... H y a les virées en kayak de mer,pour se rapprocher de l'infini du soleil de mi-nuit. Il y a aussi le body raft, où, habillécomme un cosmonaute, on se laisse glisserdans le courant d'eau.n y a les visites des paysages et des fjords parZodiac. Tel l'impressionnant Trollfjord (Svol-vaer). n y a la rencontre avec les Sarni (entreMelbu et Andenes), un peuple natif, qui s'oc-cupe des troupeaux de rennes. B y a le plaisirde la pêche, dans les nombreux villages etsans aller forcément très loin, dans ces eauxtrès poissonneuses (Vesteralen, Eidsijorden,etc.). Le poisson fait partie des ressources etde la culture locale. Sur les routes nationalestouristiques, on peut admirer des œuvres duprojet Skulptur Landskap Nordland, dont ledesign s'intègre dans le paysage.Et puis il y a des multiples randonnées et pro-menades, des plus faciles, «fréquentables parune femme enceinte », aux escalades desmonts pour les plus entraînés (sommet duMunkan, l'une des plus belles randonnées).La nuit, c'est un plaisir de dormir dans les Ror-buer, les maisons traditionnelles locales, touten bois peint, en rouge le plus souvent (Sor-vagen).Pour les amateurs de surf, on peut aussi veniren Norvège en janvier, puisque la mer, grâceau Gulf Stream, ne gèle jamais. C'est à cetteépoque que se déploient les aurores boréales.

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10 JUIL 12Quotidien Prov. avec dim.

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157745385AB09304329E4F24E90F45E41109612791FF20BF24B6DE9VOYAGEURS7450892300505/GCP/FCF/2


TOURISME

Carnet de route

Y aller - Vols directs quotidiens Pans CDG/Oslo avec Air France (36 54) et SAS(0825 325 335) Vol direct quotidien Orly/Oslo et deux vols directs par semaine Orly/Bergen avec Norwegian (08 ll 85 OI 07)Les deux dernieres desservent Bod0 etTroms0 a l'est des îles Lofoten et Vesterâlen- En voiture embarquement possible sur unferry a Kiel en Allemagne, Hirtshals auDanemark, Stromstad en Suede(euromer com, 04 67 65 95 12) Climat IIpleut régulièrement en cette saison, maîs lestempératures sont douces malgre la latitudeentre 10 et 15° C de juin a août MonnaieL'unité monetaire est la couronnenorvégienne, notée NOR (divisée en IOU0re) I 6=8 NOR environ La vie reste assezchere en Norvege Dormir - Aux îles Lofotenet Vesterâlen, le camping sauvage est nonseulement tolère maîs tres pnse Seulescontraintes installer sa tente a plus de 150m

d'une maison et ne pas séjourner plus de48heures (pas de limite en haute montagne)Eviter les abords de lacs a cause desmoustiques' - Le long de la côte, on peutlouer un «rorbu», maisons rouges construitesdes le Xllesiecle pour les pêcheurs a lamorue de passage (+/- 600 NOR par nuit/rorbu de deux chambres) Certaines n'ont detraditionnelle que la façade abritant deluxueux duplex Comme celles du SvmeyaRorbuer, a Svolvasr (des I 050 NOK/nmt,www svinoyano) Tout proche le B0rsenRestaurant (cuisine gastronomique dans unetablissement de caractère datant du XIXesiecle) - Au nord des LofotenMarmelkroken, un etablissement neuf deplam-pied face a la mer a Riseyhamn (950NOK/nmt pour deux,www marmelkroken no) et Hamn, magnifiquelieu de villégiature sur l'île de SenjaNombreux sentiers de rando, location de

matenel de pêche, bodyraftmg, sauna, jacuzzien plein air Une tres bonne adresse dans uncadre paradisiaque (565NOK/nuit/personneen chambre double, +4777859880,www hammsenjano) Se restaurer - AS0rvâgen Maren Anna, restaurant sur pilotis(lofoten-info/marenna) - A AndenesArresten Escale gourmande dans un anciencommissariat a la deco sympa (arrestenno)A faire Safaris «Trollfjord» lofoten-explorer no (Svolvasr), macareuxwww andenesseasafari no (Andenes), oubaleines www arcticwhaletours com (St0)Kayak ww~w lofoten-kajakkno (Svolvasr)



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DUPLI

Norvège.Soleil de minuit aux îles Lofoten

Ancrées au-delà du cercle polaire arctique,au nord de la Norvège, les îles Lofoten etVesteràlen rivalisent debeauté. Montagnesdentelées aux cimes enneigées plongeantdans une eau turquoise, myriades d'îlotsaux nombreuses criques de sable fin,plaines verdoyantes, petits villagesdepêcheurs... Une terre decontrastesquiséduira lesamoureux de nature et derandonnée.Destination idyllique pour les vacances?Votre boussole pointe peut-être déjà le sudVous pensez soleil, chaleur, plages et eauturquoise Et pourquoi ne pas plutôt mettrecap au nord? Jouer la carte de l'originalité enchoisissant les îles Lofoten et Vesteràlen, enNorvege, assure de rafler la misedecouvertes, spectacle d'une beaute sauvage,expériences inédites La chaleur? Certes, cen'est pas les Caraïbes (quoique, niveaucouleurs ) Maîs cet archipel du nord dupays bénéficie des courants chauds du GulfStream et ses températures varient de 10 a15° C en ete Et si aux tongs et pareo, ilfaudra préférer des jumelles et de bonneschaussures de rando, ne pas en oublier pourautant le maillot i Pour le sauna suivi d'unbain vivifiant dans l'Arctique, les jacuzzis enplein air et toutes les cnques dignes des plusbelles cartes postales Le soleil, lm, s'invitefacilement et a part les nuages (la pluie n'estpas rare, avouons-le), nen ne le détrône IIrègne 24h/24 tout l'été1 Imaginez un coucherde soleil, quand la lumiere se faitchaleureuse habillant la nature d'un voiledore Cet instant magique, qui ne dure icique quèlques minutes, s'étire toute la nuit aunord du cercle polaire Le corps est un peudéroute maîs on est vite tente de s'éterniser iParadis des randonneursLe meilleur moyen de s'imprégner del'atmosphère si particulière de l'archipel restela randonnée Les milliers de sommets

offrent une infinité de sentiers balises (plusou moins bien ) par des cairns L'ascension,parfois difficile, est toujours récompensée parun panorama a couper le souffle Enparticulier aux Lofoten, au sud de SvolvasrConstituées d'une chaîne de pitons rocheuxséparée du continent par le Vestfjord, cesdernieres offrent des paysages plusimpressionnants, sauvages et contrastes Dansun même cadre des îlots aux nombreusesplages noyées sous l'eau turquoise, des côtesentaillées de fjords majestueux, des maisonsde bois couleur brique sur fond de vallonsverdoyants, de cascades et de montagnescoiffées de neiges étemelles Une veritablecarte postale, onvous dit! Si l'on arrive par lesud, rendez-vous a S0rvâgen, sur l'île deMoskenesd0y, pour l'ascension du Munkan(775 m), au pied du plus haut sommet desLofoten (Hermanndalstmden, 1029 m) II fauttabler sur six-sept heures de marche entrechemins escarpes de montagne, paroisrocheuses, tourbières (parfois humides) etneige D'où l'importance de prévoir deschaussures aussi etanches que l'ensemble del'équipement, car le temps peut virersubitement A l'am vee un point de vueimprenable sur tout l'archipel' Si les îlesVesteràlen sont plus uniformes, elles n'enreservent pas moins de belles baladesComme celle qui mené au sommet duR0yken (468m) pour s'amuser a cheminer lelong de crêtes abruptes Peur du vide? Mieuxvaut s'abstenir i En remontant vers le nord, nepas manquer l'île de Senja (deuxieme plusgrande du pays) dont la côte déchiquetée etle caractère sauvage font le bonheur desamateurs de rando*Expériences inéditesParmi les activites proposées sur l'archipel, ily a les safaris en zodiac a la decouverte desbaleines (attention au mal de mer i), desmacareux (en ballet avec les aigles, goelands,

cormorans et autres sternes arctiques) ou desfjords, balades en kayak sous le soleil deminuit, bodyrafting a Senja Prévoir aussiune rencontre avec les Samis (anciennementappelés Lapons) A Soliland, Laila et AnldInga (photo ci-dessous) accueillent lesvisiteurs sous un «lavvo», sorte de tipi enbois, pour conter l'histoire de leur peupleavant de faire visiter leur élevage de rennesdont ils font goûter la viande en ragoût(WWIA inga-sami-siida no) Moins inedit maîstout aussi plaisant pêche en mer (impossiblede revenir bredouille i), surf, escalade, visitede galeries d'art et de musee Et l'hiver? Skialpin, rando ski, balades en traîneaux,aurores boréales Une tout autre histoire*Suggestions de balades surwwiA visitnorway frSe renseigner - Office national du tourismede Norvege a Paris mme d'infos pratiques(meteo, prix, transports, brochures, cartes )OI 53 23 00 SO www visitnorway fr - Officede la Norvege du nord www nordnorge com

Terres d'Aventure, specialiste de larandonnée, propose 23 voyages en Norvege(dont dix au nord, des I 295 € TTC) IIpropose aussi des sejours en Rando-liberteon choisit les itinéraires, dates, activites etl'agence se charge d'élaborer un road bookprécis Agence de Rennes au 31, rue delaParchemmerie (02 99 78 83 74)•www terdav com

Catherine Richard



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TOURISME

La Norvege a Brest La Norvege estal'honneur des Tonnerres de Brest i Outre lesbateaux, un village norvégien accueillera lesvisiteurs devendredi jusqu'au jeudi 19 (expos,animations musicales, culinaires, artisanales,distribution de brochures, voyage agagner ) Une journee lui sera spécialementdédiée lundi (en presence de representantsd'Innovation Norway pour toute informationtouristique) www Iestonnerresdebrest2012 fr

14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00


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Eléments de recherche : VOYAGEURS DU MONDE : agence de voyage, toutes citations *** DONNER LES DOSSIERS TOURISTIQUES ENENTIER DANS LES REVUES ***

Voyageurs du Monde renforce son pôle aventureLe tour-operateur s'allie avec Allibert Trekking Les deux groupes vont mettre en commun Jeurs marques

de tourisme nature et aventure Le créneau continue de résister dans un environnement tres déprime.

VOYAGEURSDU MONDE RÉSISTEDANS UN CONTEXTEDE CRISECHIFFRES 2011EN MILLIONS D EUROS

Chiffre d'affaires

2/8millionsd'euros(+ 7 %)

6 millionsd'euros(- 9 %)

ANNE DE GUIGNÉ

•<tiu:>t--17,tJ Mariage en vuedans le tourisme nature et aventure Voyageurs du Monde et Allibert s'apprêtent a rassemblerleurs forces sur ce créneau de ni-che Ils apporteront au sein d'unmême holding, Erta Ale Developpement (HAD), leurs societesTerre d'Aventure, NomadeAventure, Grand Nord GrandLarge et Chamma Voyages pourla galaxie Voyageurs du Monde,Allibert Trekking, Visages Terredu Sud et Destinations Merveillesdu côte d'Alhbert Ces marques,aux cultures tres différenciées,continueront a se developper demaniere autonome

Ensemble, elles ont dégage en2011 un benefice de 2,8 millionsd'euros Le chiffre d'affairesconsolidé atteint 130 millionsd'euros dont 82 millions appor-tés par le pole de Voyageurs duMonde Le roi français du voyagesur mesure détiendra 68 % duholding faîtier, tandis que la fa-mille Alhbert et les associes fon-dateurs se repartiront 17 "/, ducapital « Ensemble, Voyageursdu Monde et Allibert Trekking de-viennent l'un des tout premiers acleurs mondiaux du voyaged'aventure», assure Lionel Ha-

basque, directeur general deVoyageurs du Monde

A partir de 2013, le nouvel ensemble cherchera a se develop-per, par acquisitions, a l'étrangerafin de diversifier sa clientele,jusqu'ici franco-française Cettepromesse de développement versles voisins européens, a qui pourrent être vendus des circuits enFrance, a motive le rapproche-ment Les synergies dégagées parl'opération sont en effet « insi-gnifiantes », selon Lionel Habas-que Le nouvel ensemble espèreque sa taille l'aidera a s'adapteraux soubresauts geopolitiques quiaffectent le tourisme d'aventu-res La menace terroriste a no-tamment provoque ces dernieresannees en Afrique la fermeture dedestinations jugées dangereuses

Engouement pourles voyages individuelsA l'issue de l'opération, Voyageurs du Monde sera structureautour de deux divisions sous lahoulette d'EAD, les activites nature et aventure, et dans un pôlevoyages sur mesure, qui réaliseplus de 70 "/ du benefice annueldu groupe, les societes Voyageursdu Monde et Comptoir des Voyages Dans un marche des touroperateurs français en profondedéprime, sous l'effet de la crise



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Dans un marche des tour-operateurs français en profonde déprime, Voyageurs du Monde tire prudemmentson épingle du jeu et affiche un chiffre d'affaires en progression sur un an MARION OSMONT

economique et des complexesprolongements du « printempsarabe », Voyageurs du Mondetire prudemment son épingle dujeu « Notre chiffre d'affaires aprogresse sur un an », affirmeainsi Lionel Habasque

Le groupe continue en fait debénéficier a plein de l'engouément pour les voyages indivi

duels, a la carte Aujourd'hui,seul ce créneau tres haut de gamme ainsi qu'a l'autre bout duspectre les offres low costs résis-tent a la crise Les voyagistes mi-lieu de gamme continuent en re-vanche de souffrir

Alors que de novembre 2011 amai 2012, les réservations pourl'été ont marque un recul de

4,4 7 sur un an, les restructura-tions se multiplient dans le secleur TUI France, le numero unhexagonal, qui fusionne Nouvel-les Frontieres, Marmara, Tourm-ter et Aventuria, a ainsi lance unplan social portant sur 484 postes Le toulousain Fram prevoitde son côte de supprimer environ70 postes •

8 PLACE DU GENERAL DE GAULLE59023 LILLE CEDEX - 03 20 78 40 40

27 MAI 12Parution irrégulière


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TANZANIE

Sur les pas des Masaïsau royaume des animauxLa Tanzanie concentre tous lesrêves de ceux qui se lancent àl'assaut de l'Afrique verte. Pourdécouvrir toute sa force, unebonne paire de chaussures, unsac à dos et une tenteconstituent l'équipement idéal.En effet, c'est en vivant au plusprès de la terre, des hommes etdes animaux que l'on peutressentir la nature et quecelle-ci se révèle dans toute sasplendeur. Girafes, lions,zèbres, mais aussi la sérénitédes Masaïs ne s'oublientjamais.

« Ici, même les petites souris sontprotégées ! » a prévenu Ali à notrearrivée en Tanzanie. Devant des mi-nes surprises, notre guide n'en apas dit plus. À chacun de compren-dre, sentir, se fondre dans le res-pect qui unit dans ce pays les hom-mes et les animaux. Il faudra desheures de marche pour cela, desrencontres incroyables, des nuitsprofondes mais jamais tout à faitnoires pour saisir l'équilibre qui ca-ractérise cette bulle verte d'Afriquequ'est la Tanzanie. Du Nord auSud, la nature est une richesseétonnante, source de vie pour tousdans un pays politiquement stable.

En atterrissant sur la piste de Kili-mandjaro Airport, chacun rêved'apercevoir la montagne mythi-que, le plus haut sommet d'Afri-que. Mais la belle se cache derrièreun épais nuage de brume. Il fautmériter la rencontre. Peut-être unjour, qui sait.

C'est l'hommequi est en visiteVers Arusha, l'une des villes impor-tantes du Nord du pays, le vert estmis. La nature est foisonnante.Tandis que les téléphones porta-bles... sont à remiser dans les vali-ses. La plupart du temps, pas de ré-seau ! Et ce n'est pas plus mal pourapprécier ce qui nous entoure.

Passée l'imposante Arusha, ses hô-tels de luxe, ses 400 DOO habitantset ses joyeux et immenses marchéscolorés, place à la piste. Pas deGPS, pas même de panneaux. Ali,Eric et Momo, les guides, connais-




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Les girafes sont partout, très nombreuses, élégantes et imposantes, elles suscitent l'admirationpar leur calme.

sent par cœur les itinéraires, tracésou non par l'homme. Mais, mêmepour eux, les surprises sont quoti-diennes, comme lorsqu'une tête degirafe, tout à coup, sort d'un buis-son. La demoiselle est musclée,grassouillette presque. Majes-tueuse comme... toutes celles quil'accompagnent. C'est bientôt toutun groupe qui s'avance. Fascinant.Une première rencontre qui mar-que. Ce ne sera pas la dernière. LaTanzanie a pour emblème la girafe,ce n'est pas un hasard.

Dans le cratère du Ngorongoro, im-mense étendue née d'un volcan

éteint à jamais, Noé serait heureuxde voir cohabiter zèbres, gnous, buf-fles, rapaces, phacochères, hippopo-tames, jeunes lions endormis sur ledos, tels de gros matous, sous un so-leil écrasant, donnant envie d'allerles papouiller. Pas question toute-fois de mettre un pied à terre,même dans le parc de Manyara oules singes de tout poil s'approchentpourtant sans la moindre appré-hension du 4x4. Interdiction de ré-pondre par une caresse aux douxyeux de ces charmants habitantsdes lieux I « U faut faire tres atten-tion. Les animaux sont chez eux.

On ne connaît pas leur réaction »,reprend Ali

Eh oui, c'est bien l'homme qui esten visite. Sous la tente d'un bi-vouac éclaire par un chaleureuxfeu de camp, pas de silence. Les in-sectes resteront discrets, mais ils sefont entendre.. Au loin, un ânebraie. Puis c'est un autre cri. Unehyène ? Peut-être. Mais les Masaï'sveillent. Ce soir-là, le chant des fem-mes dans un village un peu plusbas sera la plus belle des berceuses,tandis que les hommes resterontprès du feu.

Le lendemain, les enfants tout sou-




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Les Masaïs marchent chaque jour énormément, d'un bon pas.Pas toujours facile de les suivre.

rire sont prêts de bonne heure pourune marche dans les guls moun-tains. Inutile de les chercher surune carte. Ce nom, seuls les habi-tants du pays l'utilisent. Un jeuneMasaï ouvre le chemin. Dans unanglais parfait, il raconte les siens,leur quotidien, la sédentarisationdésormais réalité pour beaucoup.Lui ne porte rien aux oreilles, lesanciens n'aiment pas ce détache-ment de la tradition. Mais c'estainsi.La chaleur monte doucement au fildes heures pour devenir écrasantebien avant midi. L'eau est pré-cieuse, mais indispensable. Quèl-

ques heures plus tard, devant lecoucher de soleil sur le lac Natron,toute la fatigue s'évanouira, lais-sant place à l'envie d'une nouvellematinée de marche, aux côtés desMasaïs, encore. « Hakuna matata »(pas de problème), assurera-t-onmême sous un écrasant 30 degrés.Les enfants tourbillonnent, bijouxcolorés autour du cou, des poi-gnets et des chevilles, lançantd'adorables « Djambo » (bonjour)ou, lorsque vous leur répondez,« Karibou ! » (merci... et beaucoupd'autres choses). Des petits motsqui résonnent, à jamais, dans nostêtes...

PRATIQUE

Y ALLEREthiopien Airlines propose desvols réguliers au départ deRoissy CDG, via Addis Abeba(Éthiopie). Pour découvrir le paysà pied, soit la façon idéale, levoyagiste Terres d'Aventure pro-pose des formules de 10 à15 jours sur place, pour les fa-milles comme pour les mar-cheurs avertis. De nombreux par-cours sont possibles avec loge-ment sous la tente et/ou dans deslodges, selon la formule choisie.Attention : pour marcher commepour aller à la rencontre des ani-maux, il faut se lever tôt (déca-lage horaire de deux heures en hi-ver, une heure l'été) i En savoirplus : www.terdav.com

FORMALITÉSUn passeport en cours de validitéet valable six mois après la datede retour est indispensable. Levisa est délivré sur place. La vac-cination contre la fièvre jaunen'est plus officiellement obliga-toire pour les voyageurs en pro-venance d'Europe mais elle est vi-vement recommandée. Autresvaccins conseillés : diphtérie, po-lio, tétanos, hépatites A et B, co-queluche. Prévoir également untraitement contre le paludisme.

SOUVENIRSSur place, usage de la monnaielocale mais mieux vaut opterpour les dollars pour acheter desépices à Zanzibar, des bijouxmasais en Tanzanie continentale.

CLIMATL'altitude moyenne est de1 DOO m. Selon les saisons, d'im-portants écarts de températurene sont pas rares. Il fait de 24 à27 degrés de juin à septembre,de 30 à 25 degrés de décembre àmai.

GUIDELe Guide du routard Kenya-Tan-zanie (Hachette) donne de nom-breuses précisions sur la destina-tion.




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Tanganyika + Zanzibar =une Tanzanie auxfacettes éclectiquesZanzibar... Rien que le nom fait rê-ver les Européens. Images de comp-toirs coloniaux, d'épices, de plagesde sable blanc, d'eau transparenteregorgeant de poissons multicolo-res. C'est là l'une des facettes de lapetite île unie au Tanganyika le 26avril 1964. Un mariage de raisonplus qu'une réelle volonté des habi-tants des deux parties. Mais uneépousaille qui tient, la Tanzanie« continentale » et Zanzibar tra-vaillant chacune à faire fructifierl'offre touristique, jouant la cartede la nature préservée. Pourtant, lavie, la religion, sont différentes.Mais personne ne semble vouloirdéséquilibrer un fonctionnementqui permet à la Tanzanie de resterstable sur un continent où les af-frontements sont chroniques.

Quèlques heures à Stone Town,ville principale de Zanzibar, et unpeu de détente dans les eaux del'océan indien permettent de sentirle poids de l'histoire de cette île. Tra-verser une ferme aux épices, goû-ter les mangues, avocats géants,humer le poivre et le clou de giro-fle, savourer une noix de coco toutjuste tombée de l'arbre, donnerontenvie d'en savoir plus. Mais loindes plages à touristes du Nord del'île, loin même des invitations às'attabler dans un café proche de laprétendue maison natale de FreddyMercury, Ie chanteur de Queen.Zanzibar mérite une visite dans sesétroites ruelles, sur ses marchéspour rencontrer ceux qui la font vi-vre, vraiment.

blanc.plus beaux atouts de Zanzibar : des plages de sable

LEs pArUTIons TErrEs d’AVEnTUrE ET GRAND NORD GRAND LARGE


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LA LEGENDE

Retentissant, une vague de fond qui déferle sur l'univers de lacourse a pied et celui de l'outdoor. L'UTMB, sa course phare, sa

vitrine, n'a que dix ans mais dix ans de légende, déjà. Les raisonsd'un phénomène sportif et marketing unique,; C

'«£'-ia,Vv' '--tf-




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VOUS AUSSI, ALLEZ COURIRSUR LE PARCOURS DE L'UTMB !

Si la légende de l'UTMB tient dans ses cou-

reurs et son histoire, la notoriété de lepreuve

et son attraction passent d'abord par un

parcours exceptionnel au cœur du plus haut

massif alpin. Vous aussi, venez courir et de-

couvrir les passages les plus célèbres et les

plus beaux. Attention, débutants s'abstenir.

> Le col du Bonhomme • il constitue ta pre-

miere grosse difficulté de I UTMB et un grand

classique de randonnée La montee est ce-

pendant progressive

> Le col de la Seigne : franchi dans la foulée

du col du Bonhomme par I UTMB vous pouvez

bien entendu partir des Chapieux pour monter

au col de la Seigne La descente sur le refuge

Soldini est assez technique un parcours exi

geant !

> Le grand col Ferret : entre Arnuvaz et la

Fouly le grand col Ferret est souvent le juge

de paix de I UTMB tant pour les leaders que

pour le peloton A bon entendeur i

> Bovine : entre Champex et Trient Bovine

est le secteur le plus redoute de la fm du par

cours car technique

> Vallorcme-La Flegere : La derniere diffi-

culté de I UTMB avant Chamonix Le secteur

est idéal pour vous entraîner au trail en terrain

technique Paysage somptueux qu il faut savoir

ne pas regarder pour eviter la chute '

Pour vous préparez à ces troncons, entraînez-

vous tout de même avant. Il s'agit de parcours

exigeants et en montagne. Courez au mini-

mum deux fois par semaine en incluant des

côtes et du dénivelé pendant deux mois

avant d'aborder de telles sorties.

Retrouvez les cartes détaillées dea itinérairessuivants sur le site partenaire Openrunner quiregroupe tous les parcours signes WidermagLien http //is gd/2Psvnq

Kilianjornet BuigadaLe Catalan a remporte trois fois I epreuveavec qui il connaît une relation passionnéepas toujours simple Lejeune hommeavait soulevé la polémique et risque la disquahScaùon pour materiel obligatoire present maîs inadapte (un coupe vent taille8 ans) Venu du sh alpinisme ou I opterasation du materiel est une préoccupationconstante il remporte la course I anneesuivante avec un materiel conforme

Tsuyoshi KaburakiLe traileur professionneljaponais a conquis plusieurs places d honneur etune fois le podium Cetteannee ce symbole courantde I internationalisationde I epreuve sera encoreau depart avec la volontéfarouche de faire le mieuxpossible

ILS PEUVENTVOUS PRÉPARERÀ LÉPREUVEDevant le succes de IUTMB= est développe un veritable« tourisme » entre les multiplesreconnaissances du parcourseffectuées par les coureursou les entraînements plusou moins organises sur leparcours

Maîs si vous voulez vous préparerpour boucler a terme la bouclevous pouvez vous tourner versdes professionnels En voici uneliste non exhaustive

> avec WM et Vincent DelebarreVincent Delebarre, Guide deHaute Montagne traiteur dehaut niveau (vainqueur deI UTMB0 en 2004), propose3 sessions de stage Ultra-Traitde lt jours cet ete gestion decourse perfectionnement technique preparation mentalewww waa merchandising com

> avec IUCPA et Dawa Sherpapreparation UTMB stages dereconnaissance pour la CGCwwwucpa vacances com/sejours/activite/trail coursenature/

> avec Terres d AventureUn sejour de 4 jours avecreconnaissance du parcoursconseils sur la preparationphysique et la nutrition, gestiond une course, récits de leurexperience etcwww terdav com/Produtt/Fiche/TRL018/stage trait préparat/on utmb 4 jours

LES PETITESSŒURS DE L'UTMBDevant le succes grandissant deI epreuve les organisateurs ontcree des courses « alternatives» pour ceux qui veulent partielper a la fete maîs n ont pu avoirde dossards pour I epreuvereine

> Ainsi en 2006 est créée laCGC un parcours qui reprendla seconde partie du parcourssur une centaine de kilometresPuis I annee suivante la PTL,epreuve par equipe sur unparcours sauvage de 250 kmva attirer les baroudeurs Enfinla TDS, 105 km plus techniques,offre une nouvelle vision dumassif depuis trois ans




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COACHINGALPINISME

COMMENTRÉUSSIR

SON PREMIER6000 ?

> Quelle est la différence entre un 4000 et un sommet unpeu moins haut ? Soyons honnêtes : aucune. Mais tant qu'àgoûter à la magie de la haute montagne, autant vous fixerun objectif de roi : U DOO mètres, c'est le chiffre rond de la

haute altitude, celle des plus hauts - et parmi les plusbeaux - sommets des Alpes. Pourquoi pas cet été ?




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Plus que quèlques metres pour atteindre Ic Grand Paradis 4061 metres de nirvana dans le val d'Aoete italien Q ]ean-Françoie

FINALEMENT TRÈS ACCESSIBLE,LA HAUTE MONTAGNE CONDENSEL'ÉLOIGNEMENT, L'ENGAGEMENT,ET LA BEAUTÉ SIDÉRALE

COMBIENY EN A-T-IL ?Pour tes Alpes, la listeofficielle établie par IUIAA(Union internationale desassociations d'alpinisme]compte 24 sommets deplus 4 DOO metres enFrance, 37 en Italie et 51 enSuisse. Officiellement, celadonne 82 sommets de plusde 4 DOO metres dans lesAlpes et non pas 112,nombre de sommetsétant frontaliers I

Pourquoi grimper des montagnes ? La questionest aussi vieille que I alpinisme « Parce qu ellessont là », a répondu Mallory, le pionnier disparu àl'Everest ll y a autant de raisons valables que deprétendants à I altitude, maîs si vous ne deviez engarder qu une, retenez celle-là il n'y a pas beau-coup d autres manières d étre au-dessus desnuages par ses propres moyens Ce qui est à lafois générateur d'autosatisfaction, denrée raredans le monde moderne et une source sans cesserenouvelée d émerveillement depuis 1786 Dateà laquelle le mont Blanc, plus haut sommet desAlpes, a été conquis. Maîs il a fallu un siècle deplus pour que les « monchus » (les touristes) enfassent régulièrement I ascension, emmenés par

des guides locaux, dormant dans des cabanes enplanches ou bivouaquant à même Le sol L'alpi-nisme d'exploration a évolué vers la difficulté etla démocratisation de l'activité Les guides sontdevenus diplômés d'État, les refuges de vastesbâtiments dont le confort a crû au rythme de leurfréquentation Rien de tout cela n a diminué labeauté des sommets À 4 000 mètres d altitude,du moins sous nos latitudes, la haute montagnevous emmène dans un univers totalement diffé-rent Malgré la proximité des téléphériques et desroutes, cet univers a plus de points communsavec les déserts, le Grand Nord, ou la haute mer,qu'avec le plancher des vaches Finalement trèsaccessible, la haute montagne condense l'éloi-gnement, l'engagement, et la beauté sidéraled'univers plus lointains, dignes de Prometheus,maîs sans les méchantes bêtes La haute mon-tagne n est ni juste ni injuste, comme l'a dit Rem-hold Messner, l'homme des quatorze huit mille,maîs la montagne peut être dangereuse Appren-dre et se préparer seront donc les deux axes de laréussite pour parvenir au sommet d'un 4000« L'alpinisme est le seul art martial occidental »,aurait dit un grand maître japonais De I endu-rance, de l'expérience et une triple dose d'audace,pour rester poli, s'avèrent nécessaires pour

Mallory : alpiniste britannique lalentueux Sir George Mallory (1886-1924)d ci'ipd/ u sm ' Hf ete sommitdîë de I Everest Ave': son compagnon livme u estpeut etre le premier a en avoir foule la ame bien avant Hil'ary et Tenzmg en19S3 e est au moins la théorie romantique de sa mort jamais élucidée




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Le confortable refuge des Cosmiques, à quèlques encablures dè I Aiguille du Midi et de aantéléphénque.au cœur du massif du Mont Blanc ©Jean François Hagenmuller

grimper de rébarbatives faces nord. Maîs pourparvenir au sommet d un des 4000 que nousvous proposons dans les pages qui suivent, seulela premiere des trois qualités vous sera indispen-sable I expérience s acquiert peu a peu, ou « ins-tantanément » en employant un professionnel,un guide de haute montagne, ce que nous vousconseillons Univers étranger, la montagne s ap-prend en principe par étapes . randonnée surplusieurs jours à deux mille mètres, puis dessommets pointus à trois mille avant quèlquessorties d'entraînement sur glacier (« école deglace ») ou en falaise de proximite [« école derocher »] voilà le cursus classique qu'offrent peuou prou les clubs aux prétendants a I altitudeLengagement privé d'un guide de haute mon-tagne vous permettra de sauter les étapes en bé-néficiant de son expérience, de son expertise etsurtout, le jour J, de sa prise de decision par oùpasser, faut-il continuer ou faire une pause, voirevous secouer quand, béat devant le panorama dusommet vous avez oublié qu il fallait descendreAprès une sortie d'évaluation et/ou d'école de glace,il vous guidera au sommet de votre premier 4000Autre solution alléchante le stage « premier4000 » d'une semaine un condensé de cours col-lectif (avec guide! au cours duquel vous appré-

hendez les bases de la pratique de l'alpinisme,les deux derniers jours étant consacres à I as-cension du 4000, en général le Grand Paradis oule Dôme des Écrins Derniere solution si vousavez une bonne expérience du (rail et/ou de lagrande randonnée une petite experience del'escalade un ou deux compagnons motivésÉcumez les sites communautaires et les forumset lancez-vous dans l'apprentissage, avec un 4000en ligne de mire Ceux pour qui la montagne estun univers réellement inconnu un détour par lacase « stage » est réellement indispensable, neserait-ce que pour apprendre les bases de levo-lution en sécurité sur un glacierMarcher : cela suffit pour s élever, une fois maî-trise la base de I alpinisme sur neige, le cram-ponnage Maîs traverser seul un glacier severeune expérience néfaste let, parfois terrifiante, lanuit) les crevasses sont le principal danger d unglacier, et constituent le seul vrai obstacle potentielsur les 4000 des pages suivantes L'encordementlimite les risques, maîs aussi la maîtrise deI auto-sauvetage et du mouflage en crevasse. Leschutes graves en crevasses sont rares maîs gar-dez a I esprit qu il vaut mieux, là aussi, prevenirque guérir Selon le sommet choisi, vous atteindrezen principe le refuge le premier jour et gravirez

AVEC QUIDEBUTER ?> Les guides de haute mon-tagnePrésents dans la majoritédes stations alpines Tousproposent des stages depreparation et d ascensiondes £000 des Alpes, mêmes'il n'y a pas ce type desommets dans la station 'Liste des guides sur le site •wwwsngm com> Les agences de voyagesCertaines emploient desguides depuis leurs ori-gines et Leurs offres d as-censions incluent un stage« premier 4000 » avec leDôme des Ecrins /Terresd Aventure ou le Grand Pa-radis lAllibert) a la clef

> Les fédérations- De la montagne et de I es-calade wwwffmecom- Des clubs alpins et demontagne wwwffcamcomll est intéressant de s'y affi-lier pour obtenir une assu-rance couvrant l'activitéalpinisme IFFME ou FFCAMI.

Crampomtage :ily a plusieurs façons de planter ses crampons splenildeinvention peur ne pas ghsser sur la glace Petenez que sur une pente fa ble amoyenne le mieux est depianterie med ae maniëre a ce que toutes les pointesdu crampon mondent le sol ce 0121 exige une certaine scLpjesse de cheville

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JUIL/SEPT 12Trimestriel


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VOYAGEURS3125603300504/GMA/AZR/2


Déjà partenaire de Terresd'Aventure depuis 2010, TheNorth Pace équipe désormais

les 500 guides du voyagiste aveo des produitstechniques et polyvalents. Bn parallèle, lesvoyageurs peuvent retrouver sur le site deTerres d'Aventure des fiches conseils d'équi-pements The North Face adaptées à chaquedestination ( www. terdav. corn/Informations/TheNorthFaeè). Ce partenariat démontreune même vision de l'aventure, fondée sur lerespect des cultures et des peuples et sur ledéveloppement durable. Rappelons au passageque Terres d'Aventure est l'un des membresfondateur d'ATR (Agir pour un Tourisme Res-ponsable) et mène de nombreuses actions en...termes de développement durable (reforestaljlion, compensation C0a intégrée, fondation |

« insolites bâtisseurs... »).

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JUIL/AOUT 12Mensuel


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VOYAGEURS6572803300501/GNN/ALA/2


CAHIER DU TREKKEUR / TREKS EN PARTANCE

Pyrenees

Ardeche terre des Padgets >

Au f I de I eau de Cevennes en Ardeche

Monts d Ardeche Chemins de RetrcuvanceP emont ardéchois

Piémont ardéchois [Rando Western pn Ardeche

Recre ardéchoise ^Les Cevennes a dechoises

Belle ile en MerBretagne de Crozoï a Ouessant

Cotes de Goelo et Gran t Rose

Crozon Ouessant

Crozon Ouessant en liberte

Crozon et Ouessant teiresatlantigues

Golfe du MorbihanGolfe et Les du Morbihan ^Golfe et Res du Morbihan

La Cote deCornoua Ile

La cote de Granit Rose [La ecie cJe granit rose et I [e de BrenatLa cote de Granit Rose et I ile de Brehat en Liberte

Lapresqu lede Crozon ed led Ouessart [lemelle du Morbihan et lîle d Houat en LiberteRandonnée a ia cote de Granit Rose

1 Au sud de Bavella

Corse Mare et MonteCorse balade en Kayak de mer ^Corse Decouverte de Scandola en kayak de Ter

Corse te GR20 Nord sans portageCorse Le GR20Sjdsans_po-tage

Corse sud Bavella

Corsica hellaDeCorteaPianaengite ^

De Corte au Cajj CorseDe Plana a Calvi en gîtesDePiaïas Calera [

GR20Nord deVizzavonaaAscaGR20 [es plus belles etapesLacsetj30zzmesduGR20 [Le GR20 integral

Le GR20 nord ^LeG^?ns id

LeGR20Sud de Bavella a VizzavonaGR2oSuden gu ce et en Inerte ^

Le Mare e Monti Nord en Gîte éjoursLes cr gués cachées de Corse en kayak

Mare et Monti ^Mare a Mare sud en G te ou en hotel Rando liberte

Rando Famille BaveuaRandonnée raguette sur les plus hauts plateaux de Corse ^

Tresors du sud en Gîte ou er hotel Rando GuidéeTraversee de a Corse GR20NORD ^

j De la montagne a la mer L

Mercantouren liberte

Mercantour et vallee des Merveilles *j Mercantour la Vallee des Merveilles

DeGavarnieaOrdesaDuNeouvielleauPicduMd ^

LeTourduCanicjou [a ronde catalane

Les cirques de java rn e Trourrousee1 Eslaube

Neouvielle Ronde des lacs ^Rando et balnea a Bagneres de Luchon eni bene

Saint Jacques Saint Jean Pied de Port LqgronoGorcesduTarn ^

Gorges du Tarn Liberte t

Gorges du Tarn gorges de la Jonte

Les Cevennes d eaux et d anes en Liberte

DifMt Dates ds depart

545ne65nen:ne6nenenen:5n:nenene5ne55ne55nene5nenenenene5

ne5ne56nene51366neynenene6

nene6nenenenenercneoc55nerenenenercne

Moyen

Fam Ile

Moyen

Moyen

Facile ]

Famille

^ Famille {

Moyen

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Fac le a moyen

MoyenFac le a moyen

Faciles moyen

] Facile ]] Facile I

Moyen

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Moyen

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Moyen

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Moyen

Mcrçen a difficile; Moyen

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Moyen a difficileMoyen a difficile

Moyen a difficileMoyen a d fficile

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] Moyen ^Muy e u

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Moyen

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Meyer

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juin a octobre|u [let et aout

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juillet a sejjîeTîbrejuilletjuin a septembre

juin a septembrejuin a septembre

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juin a novembre[u 1 1 et a septembre

juin a septembre

juin a octobrejuin a octobre

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juin a septembre

juin a septembnejuin a octobreju n a octobre

juin a septembretoute I annee

juin asepfembne

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juin a septembreju n a septenbrejun a septembneju n a septe-nbne

juinju n

juin a septembnema a sep embre

juillets Dctobnejuin a septembre

juin a septembreovr I a octobreJu llet et aouto consulter

avril a octobre

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mai a septembreju n a septembre

juin a octobreju n s septembre

[u llet el aout[u llet et aout

juin a septembre

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juin a novembrejuin a octobre

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juin a septembre

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Agence

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Contact

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AvouITALIE. Le Vésuve, Pompe!, Capri... et ce n"est^as,finilDe la baie de Naplesàjaamalfitaine, embargueji jmmédja^ et vestjr-

côte•Men Campanie.

On marche sur de k lave ! » s'excla-me une bambma, sur les lacets descories ocre qui montent en pentedouce vers le Vésuve Coiffantl'horizon de son majestueux

cône bleuté, le seul volcan actif d'Europecontinentale exerce son magnétisme danstoute k baie de NaplesPompe!, une leçon d'HistoireCadrée par un parc naturel sillonné de sen-tiers, une marche d'une demi-heure suffit àtutoyer le cratère de 600 mètres de diamètreet de près de 200 metres de profondeur, uneenvergure qui laisse imaginer la puissance

de ses éruptionsLa plus célèbre datedu 24 août 79: à8 kilomètres de là,Pompéi se fige sousune pluie de pierresponces, de lapilli etde cendres Entreses maisons, sescafés ou ses jardinsintacts on s'attend

a croiser un habitant en toge ' Ici, une mosai-que avertit qu'un chien montait k garde Là,un comptoir en marbre, préfigurant les fast-foods, incitait à manger sur le pouce Forum,place du marché, bams publics, amphi-théâtre Cette leçon d'Histoire grandeurnature est captivante Jusqu'à la villa desMystères, dont les fresques ecarlates initientaux Htes de Dionysos à la façon d une BD

Une côte époustouflanteAprès la péninsule de Sorrente où les sirè-nes tentèrent de perdre Ulysse, k côte amalfi-taine promet d'autres merveilles De pontsen villas perchées, la route serpente le longd'une corniche, surplombant la mer turquoise,traversant des villages à flanc de rochers Undécor entre ciel et terre, déckré patrimoinemondial de l'Unesco On passe par des che-mins en balcon si paradisiaques au point quel'un d'eux s'appelle le sentier des Dieux Dansdes effluves de myrte et de menthe sauvage,on vagabonde parmi les terrasses cultivéeset les promontoires rocheux avant de renoueravec les urbanités Voici Positano, stationbalnéaire huppée maîs authentique, dont lesmaisonnettes bariolées s empilent en casca-de sur plus de 200 mètres et cinq fois plusde marches ' Selon la légende Neptune, ledieu de k mer aurait fondé cette cité paramour pour une nymphe Comme les jeu-nes couples qui se marient à la chapelle SanPietro on prend k pose sous les bougamvil-liers, les yeux plongeant dans la merTyrrhénienne En passant par k vallée des

Moulins Amalfi, jadis république maritimede poche, déroule son histoire Dans un entre-lacs de ruelles, galènes d'art, salons de théet épiceries fines invitent au lèche-vrtnneet à k dégustation du citron, qui s est tailléune pkce entre vignes et oliviers en gelatiou en limoncello, e est un pur regal ' Temoi-gnage d'une splendeurplus ancienne, un dômedore et polychrome sur- vfplombe une jolie plage «H»de sable noir Et pour - *partager les émotionsde ce voyage, reste àdévaliser le musée du JPAYSOIJlECmONESTROI..

Papier de ses spécialités fihgranées, à moinsde fabriquer soi-même ses feuilles dans l'ateher Les enfants adorent 'Au large, Capri la belleNon lom de là, Ravello donne sa note avecses villas inspirées, qui résonnent d'envoléeslyriques depuis que Richard Wagner com-posa son opéra Parsifd dans l'une d'elles, quipossède un cloître mauresque et un jardinexotique De fin juin a octobre les concertsaniment le belvédère Pnncessa del PiemontePour finir, un détour par Capri s'imposeReliée à Amalfi, Sorrente et Naples, l'île re-nouvelle l'enchantement quand on découvre sa chic piazzetta de Marina Grande, lespetites pizzerias d'Anacapn, les jardinsd'Auguste, k route Krupp Sa grotte bleuenous plonge dans un dernier émoi « Commesi Dieu s était amusé à construire une tenteavec des morceaux de firmament», s'extasiaitAlexandre Dumas • ANNE-LAURE MURIER

«•I,

NaplesVésuve

Pompei

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l'œil de psycho voyages

Gravir une cime mythique n'est plus l'apanage de l'alpiniste chevronné. Et tout point culminant,même modeste, est aussi convoité. Car, au-delà de l'exploit, l'ascension d'une montagne s'ins-crit dans une démarche symbolique de purification et de réalisation de soi. Par Agnès nogent

Atteindre un sommet

Le mont Blanc, le Kilimandjaro, le camp debase de l'Everest Les courses prestigieusesattirent un nombre croissant de touristes, alpi-nistes ou pas. Profitant des accès facilités et derefuges confortables, ces aventuriers avides desensations se lancent à l'assaut des sommetspar défi. Maîs le petit pic sacré d'uneîle indoné-sienne ou le puy de Dôme séduisent aussi Auf il d'un circuit culturel ou en expédition spéciale,faire une ascension donne une aura particu-lière au voyage Cela satisfait l'ego et régénèreGrâce à la force symbolique de la montagne.

L ' E S S E N T I E LLire : L'Euphoriedes cimesd'Anne-LaureBoch(Transboreal,2008) Guides desfédérations ffcam fret tf randonnée f r

Partir : allibert-trekkmgcom,continents-insolitescom (sommetschics), terdav com

Un acte héroïque. Selon le sociologue de l'en-vironnement Jean-Paul Bozonnet1, nousallonsconquérir les cimes tels les écrivains roman-tiques du XIXe siècle, qui firent des « montsaffreux » des « monts sublimes » « Effortphysique, patience.. Gravir une montagnereste une épreuve initiatique réservée à uneélite. Aujourd'hui, il faut être son propre héros,nous ne croyons plus en nos institutions pourconstruire l'individu, explique-t-il. Cedépasse-ment de soi permet de se distinguer commeun être hors du commun et de se réaliser »Une élévation spirituelle. La montagne estaussi cet axe vertical reliant la terre au ciel,l'humain au divin. Progresser ainsi vers unlieu où le vivant disparaît rapproche du sacré.« Inconsciemment, cela peut être un moyend'affronter des deuils non faits », observeEmmanuel Ratouis2, psychogénéalogiste etguide de haute montagne.Une quête du père. Tandis que la terre sym-bolise la mère, la cime érigée dans le paysageévoque le père. Pour Emmanuel Ratouis, dansleur attirance pour les sommets, « certainsremboursent leur dette en réalisant l'ascensiondont leur père rêvait D'autres en recherchentun qui leur a manqué » Une fois là-haut, ce quiétait pénible semble oublié. Nous voilà purifiésdes scories amassées dans la plaine, ce quoti-dien vers lequel il faudra redescendre Reste lesentiment de liberté retrouvée, l'extase de do-miner son environnement. Une belle victoire.1 Son site sites google com/site/bozonnet2 Auteur de Cent Histoires pour mieux comprendrel'inconscient familial qui nous gouverne(LesMéandres, 2010). Son site, tupilak.com.

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VOYAGE

Groupe Voyageurs du Monde et Allibert Trekking s'unissent dans le secteur voyage aventure-tourisme nature. Les deux voyagistesveulent partir à la conquête de marchés étrangers, y compris par croissance externe, tout en se renforçant en France.

Allibert et Voyageurs du Monde créentun champion français du voyage aventure

Groupe Voyageurs du Monde et Allibert Trekking, deux des tout premiers acteurs tricolores du secteur, ont annonce hier leur rapprochement,l'objectif commun étant non seulement de se renforcer sur leur marché domestique mais aussi, et surtout, de croître hors de France.

E ncore embryonnaire, le mar-ché mondial du voyage aven-ture et du tourisme nature

compte désormais un championfrançais, et il est ambitieux. GroupeVoyageurs du Monde et AllibertTrekking, deux des tout premiersacteurs tricolores du secteur, ont eneffet annonce hier leur rapproche-ment, l'objectif commun étant nonseulement de se renforcer sur leurmarché domestique mais aussi, etsurtout, de croître hors de France.

Concrètement, Groupe Voya-geurs du Monde détiendra 68 % ducapital d'une nouvelle entité, ErtaAle Développement (BAD, du nomd'un volcan éthiopien), laquelleréunira son pôle voyage aventuretourisme nature et Allibert Trek-

king. En conséquence, AllibertTrekking, Visages Terres du Sud etDestinations Merveilles rejoin-dront Terres d'Aventure, NomadeAventure, Grand Nord Grand Largeet Chamina Voyages, autant demarques tout à tour acquises etintégrées en douceur par Voya-geurs du Monde entre 2001 et 2011.Le tour de table de BAD, qui devraitêtre sur pied en novembre, com-prendra également la famille Alli-bert et les associés fondateursd'Allibert Trekking (17 %), le mana-gement (6 %), enfin CM-CIC Finan-

Au total, le nouvel ensemble,dont la part de marché serait del'ordre de 37 %, pèsera 130 millionsd'euros de chiffre d'affaires conso-lidé sur la base des comptes 2011

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pour quelque 100.000 clients, etreprésentera in fine 40 % du chiffred'affaires pro forma de GroupeVoyageurs du Monde. Par ailleurs,BAD réunira 300 salariés et plu-sieurs milliers de guides et person-nels dans plus de 90 pays.

Sur un plan opérationnel, lemariage n'est toutefois pas uneprise de contrôle d'Allibert Trek-king, insistent les protagonistes.BAD, dont le directoire sera présidépar le directeur général d'Allibert

« Ce n'est pas uneacquisition. C'estune alliance »JEAN-FRANÇOIS RIAL, PDG DEGROUPE VOYAGEURS DU MONDE

Trekking, Gérard Guerrier, auraainsi un rôle de coordination, leprincipe de base étant l'autonomiedes marques. Il y aura néanmoinsd'incontournables fonctions sup-port. « Ce n'est pas une acquisition.C'est une alliance. On ne fera pasl'erreur des voyagistes allemands enFrance. Allibert n'a pas besoin denous pour être performant», déclarenotamment le PDG de Voyageursdu Monde, Jean-François Rial. « IInous fallait un partenaire compati-ble », souligne, pour sa part, GérardGuerrier, et d'expliquer : « Ce quinous intéresse, sees! continuer ànous développer. Notre métier est entrain de changer avec notamment

Internet et le développement duvoyage individuel ». Le directeurgénéral d'Allibert Trekking necache pas que le rapprochementpermet aussi de résoudre « un pas-sage de génération » pour l'entre-prise de Chapareillan (Isère), créée

il y a une trentaine d'années partrois guides de haute montagne.

En outre, chez Allibert commechez Voyageurs du Monde, on sou-ligne que si la consolidation dumarché français du voyage aven-ture et du tourisme nature est bienengagée, l'hypothèse de « l'arrivéedes Anglo-Saxons » n'est pas à écar-ter. Allibert a d'ores et déjà étéapproche, et le géant germano-bri-tannique TUI Travel, l'un desgrands acteurs internationaux dusecteur avec le canadien G Adven-tures, est déjà implanté en France.

En outre, le secteur serait envoiede mondialisation. « Dans cinq àdix ans, on ne pourra pas se conten-ter de travailler qu 'avec une clientèlefrancophone », observe GérardGuerrier. « Le marché français duvoyage aventure, sur lequel nousvoulons continuer à nous dévelop-per avec nos marques qui se complè-tent, est mature. Mais il ya des pointsde croissance à l'étranger. Et pour cefaire, il faut une taille critique. Avec130 millions d'euros de chiffred'affaires, nous sommes désormaiscomparables à TUI et G Adventu-res », explique, de son côté, AlainCapestan, l'un des deux directeursgénéraux délégués de Voyageursdu Monde, tous les deux membresdu directoire d'EAD. A ses dires, lenouvel ensemble a vocation à sedévelopper au Canada, où Voya-geurs du Monde est depuis peuactif, mais aussi au Royaume-Uni,en Allemagne, et en Italie, autant depays de randonneurs. Et «s'il n'y arien d'actualité », la croissanceexterne est un levier, ajoute AlainCapestan. Enfin, la vente de la des-tination France à l'étranger est unautre axe de développement.CHRISTOPHE PALIERSE

22 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE74201 THONON CEDEX - 04 50 71 10 14

19 JUIL 12Hebdomadaire Province


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Au cours de leur tour de France à pied,ils ont traversé le Chablais

Laurent Cramer et AuréheDerreumaux, tous deux Pari-siens, ont décidé il y a environun an de réaliser un tour deFrance a pied Parti de Bray-Dunes, le village le plus au nordde l'Hexagone, ils sont allésvers l'ouest, avant de traverserles Pyrénées cet hiver puis de re-monter, ces dernières semaines,les Alpes

« NOMS avons pris le CR 5,depuis la Méditerranée jus-quau lac Léman », racontent-ils En entrant dans les Alpes,les marcheurs ont dû s'équiper« A Nice, nous avons achetédes raquettes car il y avait en-core de la neige »

La neige, au fil des semaines,a disparu Laurent et Auréhe nel'ont retrouvée que lors de leurascension du mont Blanc, uneexpérience qui n'était pas dansle programme initial

Quèlques jours apres avoirfoulé le toit de l'Europe, le cou-ple trentenaire qui suit le CR 5,quasiment sur la frontièrefranco-suisse, est arrivé dans le

Laurent Granier et Aurélie Derreumaux, a leur arrivée au bord dulac Léman, à Saint-Gingolph, après cinq semaines dans les Alpes.

Chablais La vallée d'Abon-dance, d'abord, puis les pentesde la Dent d'Oche Comme toutau long de leur parcours, ils ontlogé chez l'habitant, avant de re-prendre la direction du lac Lé-man

A Saint-Gingolph, pas évi-dent, pour Laurent et Auréhe,de se retrouver au milieu desvoitures Le trajet vers Evian etThonon, sur la RD 1005, ne fut

pas une partie de plaisir« Nous venions de passer cinqsemaines sur des sentiers enmontagne à ne croiser que va-ches et bouquetins, et voilà quenous devons maintenant mar-cher sur le bord de cette routetrès passante et dangereuse »

L'option de passer plus dansles terres n'a pas été retenue,trop longue et sûrement tropéloignée dè la frontière pour qui

ambitionne de faire le tour deFrance

Après une traversée du Cha-blais, leur itinéraire les a menésjusqu'à Annemasse, avant decontourner Genève et de rejoin-dre le Jura A l'heure où nousbouclons cette édition, les deuxmarcheurs sont en pleine traver-sée du massif jurassien « Nousvoulons arriver dans le Nord,à notre point de départ, avantla fin août, espèrent-ils Detoute façon nous avonsd'autres projets derrière »

Ce tour de France pédestre,réalisé en partenariat avec Ter-res d'Aventures et Thalassa,Laurent Cramer et Auréhe Der-reumaux veulent le raconter àtravers un livre, des articles etun film Leur expérience, ilsl'ont également mise à profitpour récolter des fonds pourHandicap International, en"vendant" les kilomètres par-courus EMMANUEL ROUXEL

Pour suivre le projet du Tourde France a Piedet acheter des kilomètres :www.tourdefranceapied.com

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TOURISME > L'un des principaux tours-opérateurs spécialisé dans le tourismed'aventure s'associe avec le groupe de tourisme Voyageurs du Monde pour créerun acteur majeur du secteur. La nouvelle entité, baptisée E rt a AleDéveloppement, représente un chiffre d'affaires consolidé de 130 millionsd'euros, 300 salariés et des milliers de guides, cuisiniers et équipes localesrépartis dans 90 pays.

latribune.fr (Source AFP)

Allibert Trekking part à l'aventure avecVoyageurs du monde

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Envie de jouer les "Indiana Jones" et de partir en randonnée en Amazonie ou de traverserl'Himalaya ? Les voyagistes spécialisés dans le tourisme d'aventure Allibert Trekking et Voyageursdu Monde ont annonce lundi qu'ils se regroupaient dans le but de créer un acteur majeur dusecteur. "Les deux groupes ont décidé d'associer leurs activités de tourisme de nature etd'aventure au sein d'une seule entité, Erta Ale Développement (EAD)", déclarent-ils dans uncommuniqué commun.100.000 clients par an

En feront partie les sociétés et marques Terres d'Aventure, Grand Nord, Grand Large, Nomadesaventure, Chamina Voyages qui étaient dans le giron de Voyageurs du Monde mais aussi AllibertTrekking, Visages Terres du Sud et Destination Merveilles. Le nouvel ensemble, dont le groupeVoyageurs du Monde détiendra 68% et la famille Allibert et associés fondateurs 17%, représenteraun chiffre d'affaires consolidé de 130 millions d'euros, 300 salariés et "plusieurs milliers de guides,cuisiniers et équipes locales répartis dans 90 pays. Il fait voyager plus de 100.000 clients par an",précise encore le communiqué.

Tourisme responsable

Erta Ale Développement se fixe pour objectif à cinq ans de renforcer l'activité et le mariage deproduction en France et dans les pays proches, de développer une forte activité avec une clientèlenon anglophone par croissance interne et externe et de renforcer ses actions de tourismeresponsable. Les deux entreprises sont déjà membres de l'association Agir pour un TourismeResponsable (ATR) , impliquant des obligations de respect des populations locales et del'environnement. L'ensemble Allibert Trekking, Visages Terres du Sud et Destination Merveillereprésente un chiffre d'affaires consolidé de 47,3 millions d'euros pour un résultat net de 1,2 million.Le chiffre d'affaires de l'ensemble du pôle aventures du groupe Voyageurs du Monde se monte à81,7 millions d'euros pour un résultat net de 1,6 million d'euros.

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D O S S I E R

Développement durable : comment ca marche ?Produire et manger local placements solidaires, tourisme éthique, maisons économes :voici quèlques aspects concrets de cet autre mode de consommation...

Faites vos courses pour manger localRemplir son assiette d'aliments produits près de chez soi permet de réduire la pollution liée au transfert et faire vivre l'économie locale. Cestaussi faire ses courses autrement.

D es courgettes poussées sousserre en Hollande et vendues surla côte d'Azur, des tomates espa-

gnoles traversant la France en camionvers un supermarché alsacien. Ces

pratiques liées à un mode de culture in-dustriel voué à l'exportation ont desconséquences néfastes sur l'environne-ment : utilisation massive de pesticides,pollution due au transport des marchan-dises...

De plus en plus conscients de ces aber-rations écologiques, les consommateurssont nombreux à se tourner vers les pro-duits locaux, en bio ou pas, pour rem-plir leurs assiettes Une tendance quis'est renforcée suite aux crises alimen-taires, comme celle de la maladie de lavache folle.

Sur l'étiquetteComment faire pour se nourrir locale-ment 2 En premier lieu, il faut être plusvigilant lorsque l'on fait ses coursesdans les grandes surfaces. Prenez letemps de lire les étiquettes. La prove-nance des produits est indiquée sur lesemballages : origine France, fabriquéen Belgique, Agriculture UE [Union eu-ropéenne).. Vous trouverez aussi dansun petit ovale cerclé la mention FR suivie d'unnombre à huit chiffres dont les deux premierscorrespondent au numéro d'immatriculation du

département dans lequel le produit a été fabri-qué. Ce qui ne veut pas dire toutefois, quetous les ingrédients le composant ont la même

origine. Vous pouvez également porterattention aux labels délivrés par l'Insti-tut national de l'origine et de la qualité(INAO) • AOC (appellation d'originecontrôlée), IGP [indication géogra-phique protégée), Label Rouge.

Grcuits courtsDans la mesure du possible, privilégiezles circuits courts de distribution. Sur lesmarchés, repérez les maraîchers de larégion qui vendent leur production.Vous mangerez ainsi des fruits et lé-gumes de saison N'hésitez pas à de-mander à votre boucher ou votrecharcutier les références de la viandequ'il découpe et transforme. Les rela-tions de confiance entre le commerçantet ses clients passent par une bonne tra-

çabilité des produits. Vous pouvez aussiprofiter d'un lien direct entre agriculteurset consommateurs en vous rapprochantd'une coopérative bio ou d'une Amap(association pour le maintien d'une agri-culture paysanne). Il en existe danschaque région, leurs coordonnées sontfaciles à trouver sur Internet Et contrai-rement aux idées reçues, ce n'est pasplus cher car le prix est réparti de ma-nière équitable afin de rester abordable

pour l'acheteur et de permettre au producteurde dégager un revenu décent.

Fabienne lisse

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Tourisme éthique : voyager en accordavec ses valeurs

A ppelé «tourisme durable» ou «tourismeéthique», ce concept ne cesse de pren-dre cle l'ampleur depuis qu'il a émergé

dans les consciences au début des années1990. Ringardisant les clubs «all inclusive»,où le touriste ne croise l'autochtone quelorsque ce dernier le sert dans le restaurant duclub, le voyageur éthique veut se mêler à lavie locale du pays qu'il visite et, loin des buf-fets à volonté, il évite la surconsommationpour goûter aux mets locaux.

Une quête d'authenticitéPreuve d'un essor non négligeable, de plus enplus de voyagistes proposent des séjours du-rables, en choisissant des modes de transportsdoux ou en proposant des hôtels écologiquesou des hébergements chez l'habitant. Unsalon du «Tourisme Autrement» a même vu lejour à Bruxelles il y a six ans. La marche àpied, le vélo, le train ou, plus original, un pé-riple à dos de chameau ou d'âne ne sont plusdes incongruités sur le marché des vacances.De nombreux organismes ont inclus ce typed'offres dans leurs catalogues.

De fait, les destinations proches ont connu unboom des fréquentations : les pays européensou encore les îles Canaries, qui nécessitentmoins de transport, sont sollicitées.

500 f, ea

L'authenticité a un coûtCes destinations moins lointaines s'expliquentaussi par le coût engagé pour des vacancesdurables. Loin des prix cassés affiches par lesgrands clubs qui affrètent des charters pourune destination, ici tout se paie à son justeprix. À budget constant, celui qui s'offre desvacances conventionnelles partira enmoyenne deux fois plus longtemps que le tou-riste en quête d'éthique.

Toutefois, il existe un moyen de faire baisserla note : pour rencontrer la population locale,il est possible d'échanger son appartement oude loger chez l'habitant. Quant aux activitésà faire sur place pour découvrir les paysageset la culture, il existe toujours des associationsdésireuses de faire connaître leur ville à ceuxqui la visitent. Préparer son voyage en amonfest le meilleur moyen de dénicher ces bonnesadresses afin de s'offrir un voyage authen*tique, respectueux du pays et de ses habitants*

Marjolaine KmhContacts : Salon du tourisme éthique :www. tourisme-autrement.beVoyagistes : Terres d'aventure, 0825700 825 etwww.terdav.com; Vision du monde : 04 74 43 9l 82et www. risiondumonde.org ; La Balaguère :OS 62 97 46 46 et www.labalaguere.com.[change de maisons : www.homelink. fr,www.trocmaison.com

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BEL

Insolite Ils arrivent aujourd'hui dans le sud Territoire, près de Délie

Le tour de France à pied

Aurélie et Laurent ont entamé en aoûtdernier un tour de France à pied. Ils ontfait une halte hier à Saint-Hippolyte.UN LEGER COUP DE SOLEIL sur le nezde Laurent A peine un soupir de lassitudechez Aurélie, lorsqu'elle apprend qu'il va leurfalloir gravir le Lomont Les deux marcheursde l'impossible, qui ont entame en août 2011un tour de France a pied sont, a quèlquesdétails pres, frais comme des gardons Ils ontpourtant déjà plus de 5 000 km dans lesmollets, une vingtaine de kilos sur le doschacun, maîs ils gardent un sounre a touteepreuve «L'aventure est tellement belle, onoublie les ampoules», disent-ils «Le secretpour tenir, c'est de ne jamais forcer Quandça coince, on reduit les etapes, on se reposeSinon c'est l'entorse ou la tendinite assurees,et c'est la fin du voyage » Non, eux veulentaller au bout du périple Aventuriers delongue date, auteurs de livres et dereportages sur leurs voyages partout dans lemonde, Aurélie et Laurent se sont lance undefi «Faire le tour de France au plus presdes côtes et des frontieres, dans le sensinverse des aiguilles d'une montre A piedÇa n'avait jamais ete fait Soutenu par levoyagiste Terres d'Aventure et les mediasauxquels ils collaborent (comme l'émissionThalassa), le couple est parti le 13 août 2011de Bray-Dunes, pres de Dunkerque «On alâche notre appartement a Pans, noussommes partis dans l'inconnu», sourient-ils

Moments de solitudeUn inconnu, bien sûr, fait de quèlquesgalères «Le OR 35, en Bretagne, qu'onappelle aussi le sentier des douaniers, est enfait tres accidente Ça monte et ça descend

tout le temps et tres souvent, il estinterrompu par une nviere II faut parfoisfaire 20 km pour passer un pont et avancerde IOU rn sur la carte» En Bretagne, qu'ilsadorent, ils resteront trois mois La côteatlantique sera avalée plus rapidement, maîsdans les Pyrenees, au début de l'hiver, desépaisseurs de trois metres de neige et deglace les attendent «La, on a souffert Maîson est passe » II y eut encore la côtemediterraneenne, plus tranquille, puis lesAlpes et de nouveaux déboires «Quand tu teretrouves le soir en pleine montagne devantun refuge ferme a double tour, sans reseautéléphonique, tu as un grand moment desolitude » Aurélie et Laurent voyagent legerUne tenue de rechange, une polaireet c'esttout Pas de matenel de camping, maîs desappareils photo, une camera et un ordinateur,pour fixer le matériau qui servira de base aleurs livres et films, a leur retour Laurent etAurélie, lors de leur passage sur le pont deSaint-Hippolyte, hier Leur voyage, ils letermineront en août ou septembre «Entre6 DOO et 6 500 km au total», évaluent-ils«On doit avoir fait 80 %, on tient le bonbout » II leur reste a parcounr l'Alsace et lenord de la France pour boucler la boucle«Ce pays est merveilleux,s'enthousiasment-ils, avec une vanete depaysages extraordinaire, et des identités tresfortes parfois dans certaines regions Commela Bretagne, le Pays basque ou chez vous, laFranche-Comte On sent que les gens sontattaches a leur terre, qu'ils en sont fiers » Ets'ils avouent, depuis leur entree dans le Jura,une certaine overdose de saucisse de Morteauet de Comte, Laurent et Aurélie garderont un

souvenir radieux de l'accueil franc-comtois«C'est le principal intérêt de ce voyage larencontre avec les gens qui nous hébergent,qui viennent marcher avec nous Nous avonsete reçus par des profs ou des agriculteurs,des jeunes, des anciens, des gens simples etdes tres riches sur la Côte d'Azur, et achaque fois, c'était formidable sur le planhumain » Et dans la vie de couple, ça sepasse comment? «Tres bien», assurent lesamoureux, qui se connaissent depuis troisans «On s'aide, on se soutient Et on sechicane moins souvent que lorsqu'on étaitdans notre petit appartement a Paris» Lavertu des grands espaces Serge LACROIX

Où les rencontrer?Hier soir, le couple devait arriver du côte deDélie Si vous souhaitez marcher a leurscôtes, vous pouvez les geolocahser sur leursite internet (I) Vous pouvez également leurproposer un hebergement pour les prochainesetapes, toujours par le biais du site Surl'ensemble de leur parcours, Aurélie etLaurent ont presque tous les soirs dormi chezdes personnes leur proposant de les loger«Nous avons eu plus de 500 propositions»,confient-ils «Les gens sont en fait trescurieux d'en savoir plus sur notre voyage, leséchanges sont tres enrichissants»tourdefranceapied com

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SYLVAIN BAZINRunner globe-trotter

Ce coureur aventurier découvre le monde à la vitesse de ses runnings.

Sylvain Bazin est un coureur atypiquell se qualifie lui-même de "runnerglobe-trotter" Un mélange de ForestGump et deTintm reporter ll court, ilcourt comme Forest et rapporte des

quatre coms du monde des reportages commeTi nti n « De mes premiers tours de piste et demes premières courses, je garde le souvenird'une révélation Lin geste pur qui allait guiderma vie La course et la marche, depuis long-temps associées au voyage, m'ont construitJ'avance a la force de mes mollets, a la recher-che de moi-même et a la découverte du mondeUne sorte de quête d'absolu »Depuis quèlques années, Sylvain a la chancede vivre sa passion à fond en associant sonmetier (journaliste) à l'aventure et à la courseà pied Son dernier défi leTTWT (TerdavTrailWorld Tour), pour lequel Sylvain va parcourir apied, le plus souvent seul et en autonomie, lesplus grands sentiers de randonnée du globePour decouvrir la beauté des chemins, bien sou-vent colonnes vertébrales des grands massifsUn défi sportif incroyable avec des parcours deplusieurs milliers de kilomètres, du déniveléa n'en plus compter et des conditions météochangeantes Le prix à payer pour admirer labeaute du monde dans sa diversité Pour Lio-nel Habasque, directeur général du voyagisteTerres d'Aventure (et coureur du Marathon desSables 2012), s'associer a son périple était na-turel « Avec Sylvain, nous avons en communla passion des grands espaces, des cheminsmythiques et de la course Le Trait World Tourest un événement unique auquel nous som-mes fiers de participer »Pour se préparer a la première etape, Sylvain

avait couru le Marathon des Sables en guisede hors-d'œuvre Puis, fin avril, il s'est élancéa partir dAix-les-Bams (Savoie) sur le long che-min de Compostelle Pour atteindre son objec-tif, le cap Fmisterre en Galice, Sylvain a parcouru1850 km en 40 jours Un parcours impression-nant maîs dérisoire au vu de son programme2012 Car début juin, il est parti au Perou pourparticiper au Cordillera BlancaTrail Début juillet,il sera sur lAndorra Ultra Puis, fm août, sur leTour de la Grande Casse et la TDS (Sur les tra-ces des Ducs de Savoie) Et enfin, de septem-bre à novembre, the Gréât Himalaya Trail pourune traversée de 1700 km, en compagnie (enpartie) de son copain Christophe Le Saux ll luifaudra ensuite trouver de nouveaux terrains dejeu, bien lom des premiers sentiers nature qu'ila découverts dans sa jeunesse du côté de Ram-bouillet, dans les YvelinesPatrick Van Den Bossche

SYLVAIN BAZIN EN BREF

34 ans • 1,79 rn • 70 kg • Journalisteet coureur

PALMARÈS

• Plus de 100 ultra-trails un peu partoutdans le monde.• En 2010, il a enchaîné 1 DOO km en VTT enMongolie et 1 DOO km à pied en Himalaya.•Vainqueur de courses régionales et dequèlques trails (Sunrise to Sunset, Piste desOasis,Transoasis, GrandTrail de l'Atlas).• Records : 31 mn 32 s sur 10 km, 1 h 05 ssur 20 km, 2 h 31 mn sur marathon.

Son blog : http://sylvainbazin.blogspot.fr/ - car Sylvain est un aventurier techno-branché et, avec sa petite tablette, il posterégulièrement de belles cartes postalesde ses aventures.


06/07 JUIL 12Hebdomadaire Paris

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VOYAGEURS6988492300508/GDF/OTO/2


D A N S L E S P A S D E S G R A N D S A V E N T U R I E R S

I - Théodore Monod colérecomme Vun des plus grands naturalistes du XXe siècle,il fut surtout un homme des déserts. Dans le nord du

ïïbesti, grand massif tchadien, ti fit, à 93 ans, Fun de ses derniersgrands voyages. Nous sommes retournés sur ses traces.

Au Tchad, sur la piste duPAR KATIA CLARENS (TEXTE) ET STANISLAS FAUTRÉ POUR LE FIGARO MAGAZINE (PHOTOS)



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chercheur nomade



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Le vent charrie une poudre de sable orange,nuée rasante qui file en ondoyant. Le déserts'étire, infini, silencieux, jusqu'à rejoindrel'azur. Partis de Faya-Largeau, quèlquesvoyageurs traversent en 4 x 4 l'immensitéminérale, cap au nord. Maurice Freund estl'un d'eux. Ouvreur de voies et fondateurde l'agence de tourisme Point-Afrique, in-vestie de longue date dans le développe-ment du continent noir, c'est à son initiativeque, pour la première fois cette année,

après quarante ans de guerres, trois avions civils se sont poséssur la petite piste de Fay», ville-oasis et porte d'entrée vers le norddu Tchad. En sont descendus une poignée d'initiés aventureux,appelés par les promesses du Tibesti et de l"Ennedi, deux massifsmontagneux dont on dit qu'ils constituent le plus beau des dé-serts sahariens. Un espace indemne, protéiforme et multicolore,tour à tour vêtu de sables rose, orange ou blanc, ponctué d'impo-sants monolithes de grès sculptes par les millénaires venteux,gardiens à tête de serpent ou à dos d'iguane.

Rares sont les etrangers qui ont foulé ces étendues. ThéodoreMonod fut parmi les premiers. Reconnu comme l'un des plusgrands naturalistes du XXe siècle, Monod mit sa connaissanceencyclopédique au service de l'inventaire de la planète en géné-ral, et du Sahara en particulier. A deux reprises il se rendit ici. lin1940 d'abord. C'est alors le début de la Seconde Guerre mondiale.Affecté à l'oasis d'Aozou, le caporal Monod officie comme agentde renseignements. Sa mission consiste à surveiller la frontière li-byenne, sous contrôle de l'ennemi italien. ll l'accomplit, l'herbieren bandoulière, et collecte des échantillons au cours de ses mis-sions de reconnaissance. Après avoir gravi le volcan Em! Koussi,plus haut sommet saharien - 3 41S rn d'altitude -, il entre en Li-bye. A k source de Gongom, qui s'échappe d'une falaise, il trouvedes fougères. Sous ces fougères vit une petite plante, qu'il prélève.Au Muséum national d'histoire naturelle, où elle est décrite en1943, on y voit une espèce inconnue, d'un genre nouveau,

Les hommes du désert savent lire le sableet y inscrire leur route

Elle est nommée MonodieHaflextiosa, en l'honneur de son décou-vreur. Réétudiée en 1979, elle passera cependant dans le genreCentaurium, mais qu'importé : Monodettia n'existe qu'en un seulexemplaire et Théodore se met en tête de la retrouver. Il revienten 1995. Il a alors 93 ans. Partie de N'Djamena, son expédition ga-gne Faya, puis se dirige vers le nord, entre en pays Toubou, fierpeuple du désert dont on sait qu'il a le tempérament vif. Théo-dore Monod le protestant admire la ferveur religieuse de ceshommes qui se tournent en direction de La Mecque cinqfois cha-que jour. Il loue leurs prodigieuses facultés d'orientation. Ellesreposent sur k trajectoire des etoiles ou sur un cap tiré d'après laposition d'un rocher donnée par les méharistes. Car il n'est pasaisé de se repérer dans ce paysage mouvantoùlesdunes se dépla-cent au gré des vents.

Mais les hommes du désert savent lire le sable et y inscrire leurroute. Et si les voitures tout-terrain ont souvent remplacé les cha-meaux, des caravanes, héritage séculaire aux allures de mirage,traversent aujourd'hui encore ce désert préservé. Elles transpor-tent des pains de sel venus des salines de Bedo, village voisin, des

tvoyagesieurs iours, une

oasis apparaît, jaillissementdè vie dans le désert.

Impressionnantessculptures façonnées par levent, les cheminées de féedéfient l'équilibre.

dattes, que l'on troquera contre de la farine et du mil, du natronaussi, variété de sel permettant aux dromadaires de conserverleur eau. Sans doute est-ce à cause d'elles que lejeune ThéodoreMonod reçut en 1922 l'appel du large minéral : « Caravanes, quipartiezaurythmesoupleetlentdesdromadaires, atxcquetlefièvrejevousregardais disparaître, caravanes, dans k poudroiement doré des brumessèches ! (...) Ah ! caravanes, suppliais-je, une fois au moins, prenez-moi !» Est-ce le hasard qui le mena dans le désert ? Etudiant à laSorbonne après son baccalauréat, il fut reçu premier au certificatde zoologie en 1920. Un an plus tard, il obtint une bourse de doc-torat du Muséum. On le nomma assistant et il partit alors pourPort-Etienne, en Mauritanie (l'actuelle Nouadhibou) afin d'y étu-dier les poissons et les crustacés. «L'océan d'écume qui frange la baiedu Lévrier est la ligne ténue séparant deux océans, celui de l'eau et celui



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Le spectacle estd'une saisissantebeauté, d'uneforce prodigieuse

dessables, I'Atlantique et k Sahara. L'équilibre, sur cette mince cloison,est instable : de quel côtê vais-je tomber ? » Souffrant d'un chagrind'amour, il penchapour les solitudes sahariennes. «Prendstonbâ-ton et marche vers ta douleur, ôvoyageur. » Peut-être se récitait-il lespoèmes d'Ernest Psichari dont il admirait l'œuvre. Fin 1923,comme il s'apprêtait à reprendre le bateau vers la France, il ren-contra le capitaine Bellon, chef du poste dePort-Etienne, qui pré-parait avec ses méharistes une traversée de la Mauritanie pourrejoindre Saint-Louis du Sénégal. Théodore s'inscrivit auvoyage.

Rien que les kilomètres qui défilentdans lesquels la pensée se perd

Partie le 14 octobre, la caravane arriva le 12 novembre. Elle avaitparcouru 80O kilomètres à travers dunes et montagnes. Il tira dece voyage un journal en forme de récit, Maxence au désert : « Duhaut de la dune, on distingue dans les arbres les toits rouges de Saint-Louis, des cheminées d'usines, un clocher. Alors Maxence est triste : Usaitque dans trois heures, il sera chez les hommes de la ville. » Le virus dudésert avait colonisé l'âme de Théodore. Comme il a colonisé cellede Maurice Freund. Chahuté par rinterminable piste de caillouxfaisant tressauter sa voiture, il trépigne d'impatience. Il gagnerabientôt les contreforts du Tibesti et les tassilis du Borkou, pla-teaux soulevés par une irruption préhistorique de l'Enii Roussi,ponctués de spectaculaires pitons rocheux entre lesquels se sontinsinuées des langues de sable orange, «parmi les plus beauxpaysa-ges au monde », s'émerveille-t-il comme un novice, lui qui sillonnece continent depuis près d'un demi-siècle.

Après quatre heures de route, le 4 x 4 gagne les plateaux parune large dune ascendante. Les roues paiment, frôlent l'ensable-ment, s'échappent finalement grâce à la dextérité du chauffeurtoubou. En haut, le spectacle est d'une saisissante beauté, naturevierge et hostile, d'une force prodigieuse. Avec son guide et sonchauffeur, Maurice cherche un rocher afin d'abriter le camp duvent omniprésent qui partout infiltre les minuscules grains desable. L'équipage repart au matin vers Ounianga et ses lacs, mi-raculeux points d'eau jaiUis du désert.

La route est souvent longue, ce désert est le plus vaste des désertssahariens. Les pistes de montagne serpentent, signalisées par destotems de cailloux. Dans la voiture, la radio psalmodie des versets

du Coran. A k roche succèdent d'infinies étendues de sable ocrestrié de jaune, à l'horizon desquelles se dessinent parfois des chaî-nes dunaires. Personne. Rien que les kilomètres qui défilent etdans lesquels la pensée s'abreuve. Rien que la joie intime que res-sentent les privilégiés. «Le desert, c'est la nature sans l'homme, tellequ'elle était avant M, non défigurée. C'est, par exemple, un océan de dunesquiondulent. C'estlanuitbleue,piquéed'étoiles. C'estlesilence, cettedmréedevenuesirareennotresièckdevitesseetdebruit. On aparié'desacrementdu silence, car le désert porte à la contemplation », disait Monod.

Ounianga-Kébir abrite un lac vert au bord duquel ils s'arrêtentpour déjeuner. Cette eauagitée par le vent comme unemer formeun contraste stupéfiant avec les étendues stériles traversées aucours des jours passés. Il faut pourtant s'en arracher pour faire leplein d'essence, une opération qui peut s'avérer chronophagedans une ville où les camions débordant de marchandises, enroute vers la Libye, viennent aussi remplir leure réservoirs. Deuxheures plus tard, la voiture se met en route vers Ounianga Serir,où l'eau a jailli du sable aussi. Arrivée de nuit. Les voyageursmontent le camp sous le ciel immense, vite gagnés par le som-meil. L'aube révèle le site. Les lacs s'imbriquent, entourés de du-nes de sable rouge, de rochers aux pieds calcaires qu'éclairent lesteintes orangées préfigurant l'arrivée du soleil. Seuls existent lebruissement des roseaux et les rides imprimées à la surface del'eau. Oasis paradisiaque où il faudrait rester pour toujours, maisd'autres merveilles les attendent. Ce soir, ils camperont sur legrès de l'Ennedi, entourés de gardiens de pierre et de cheminéesde fée. Us gagneront ensuite k Guelta d'Archeï, point d'eau douceniché au coeur des falaises, où viennent depuis toujours s'abreu-ver les dromadaires. Ds croiseront dans les jours suivants l'arched'Aloba, gigantesque témoin de l'érosion, visiteront l'oued de Ba-chikélé, beau comme le jardin d'un sultan. Puis il faudra rejoin-dre N'Djamena, terme d'un voyage de dix jours et de 2 SOO kilo-mètres, pèlerinage en terres dè souffle et de beauté pure. « Etcomment pourrai-je tenir en place entre quatre murs dorénavant ? »s'interrogeait Monod à l'issue de ses premières méharées. Il n'yparvint jamais. Chercheur nomade, il a quitté ce monde en200O, à l'âge de 98 ans. Il n'a pas retrouvé Monodiella, mais a ré-pertorié au cours de sa carrière plus de 2O DOO échantillons et30 espèces portent son nom. «Théodore Monod fait partie de ces êtresrares dont le regard porte plus bin que l'horizon visible, dit de lui Nico-las Hulot. C'était un humaniste complet. Je me suis structure sur sa pen-sée et sa vision. Qui perdureront longtemps encore. » , KATIA CLARENS



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de VOYAGEPans de sd issusdè la mine de Bedo.

environnement plutôt dur. Apartir de 2 300 € les 9 jours àtravers l'Ennedi, vol inclus audépart de Marseille, en pensioncomplète (01.44.88.58.33;www.acabao.com).Avec Terres d'Aventure. Cespécialiste des voyages horsnormes propose également desexpéditions dans le nord duTchad. Neuf voyages orientés« grande aventure saharienne »dans le Tibesti, l'Emi Koussi etles magnifiques lacs d'Ounianga.En voiture ou à pied. Pour le prix,les consulter (0.825.700.825 ;www.terdav.com).Et aussi Nomade Aventure(0825.701.702 ; www.nomade-aventure.com).

AUBEMéharées, explorations au vraiSahara, Théodore Monod,Editions Babel, 9 €. /.'Emeraudedes Garamanres. Souvenirs d'unSaharien, Théodore Monod,

gres de l'Enasdi, c'il'heure tie ia prière.

Editions Babel, 10,70 €.Théodore Monod. Archives d'unevie, Mauncette Berne etAmbroise Monod (fils cadet deThéodore), Editions du Chêne,45 €. Sans doute le livre le pluscomplet sur le naturaliste.Documents d'archives, photos,citations. Théodore Monod.Appel à témoins, Marie-JoëlleRupp, Editions Ibis Press, 15 €.Un recueil de témoignages sur lenaturaliste. Le Vieil Homme et laPetite Fleur, Maximilien Dauber,Editions Nevicata, 25 €.L'aventure de Théodore Monod,93 ans, lancé à la recherche deMonodiella flexuosa, une plantequ'il découvrit dans le Tibesti en1940. Manifeste vagabond,Blanche de Richemont, EditionsPlon, 12,90 €. De l'appel dudésert et ses conséquences :indispensable. Désert, J.M.G. LeClézio, Folio,6€.

AVOIRThéodore Monod, une météoritedans le siècle, 52 min, de CarolineReussner, sera diffusé surUshuaïa TV le vendredi 24 août à20 h 40. Une sortie DVD du filmest prévue en octobre, 20 €.

À SAVOIRLe désert est un environnementsans concession. Il est importantd'être en bonne santé pourentreprendre un tel voyage. Lineliste d'indispensables(médicaments, gourde,vêtements) vous sera fourniepar votre agence de voyages.

K. C.



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Eléments de recherche : GNGL ou Grand Nord Grand Large : agence de voyage, toutes citations *** DONNER LES DOSSIERS TOURISTIQUESEN ENTIER DANS LES REVUES ***

Ail Yukon, F épopée duPAR GUILLAUME DE DIEULEVEULT (TEXTE) ET STANISLAS FAUTRÉ POUR LE FIGARO MAGAZINE (PHOTO)

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Europe!



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I) A N S I, F S I» A S D ll S G R A X DS A V E N T U R I E R S

2- Jack London, cè nom est àtout jamais lié au Grand Nord canadien. Le Cali-

, fornien s'y rendit en pleine fièvre de V or. De retourà San Francisco, il n'en rapportait que quèlques grammes.Mais il avait collecté la matière qui ferait de lui un grandéciivain. En route pour le Yukon, sur un traîneau à chiens.



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Les traîneaux à chiens sont le meilleurmoyen d'ouvrir les pistes

permettant d'accéder aux lignes de trappe encoreexploitées Ce chasseur y a piège un renard

L^^" ne nuit glaciale du mois dè février,

à Whitehorse, sur les bords dufleuve Yukon. fl est 5 h 10 et deuxpoints lumineux apparaissentdans la pénombre. Ce sont les lam-pes frontales des deux finalistes dela Yukon Quest qui brillent et gros -sissent dans le noir. Ils sont aucoude à coude. Après neuf jours depeine et 16O9 kilomètres de coursedans la neige, ils demandent à leure

14 chiens de traîneau un ultime effort. Dans quèlques instants,la victoire reviendra au plus rapide, au plus hargneux, au plusfort de ces mushers assez solides pour affronter en solitaires,sur des centaines de kilomètres, cette nature hostile et belle, lesterres blanches du Grand Nord canadien.

La ligne d'arrivée franchie, Hugh Neff, vainqueur de l'édition2012, dit quèlques mots aux journalistes avant d'aller s'occuperde ses chiens. C'est un petit homme calme au regard froid.D'abord, il remercie ses bêtes. Puis il raconte que, lorsqu'il étaitsur son traîneau, il pensait à tous ceux - trappeurs et cher-cheurs d'or - qui l'ont précédé sur la piste. Il éprouve ae la grati-tude envers ces héros du froid qui avant lui osèrent affronter leGrand Nord pour y suivre leur étoile. Parmi eux, il y eut un s.jeune gars costaud aux épaules carrées, à la mâchoire épaisse etaux yeux clairs : Jack London. Comme les milliers de prospec-teurs débarqués avec lui, il était en quête du précieux métal.Mais, en réalité, le rêve qu'il poursuivait était tout autre : cejeune ouvrier voulait devenir un grand écrivain. C'était àl'automne 1897, en pleine ruée vers l'or.

La nature est restée la même :c'est l'immensité sauvage et hostile

Whitehorse est aujourd'hui une petite ville toute plate, recroque-villée contre le fleuve, à une centaine de kilomètres au nord du6Of parallèle. Ses 20 OOO habitants doivent son relatif dyna-misme à son statut de capitale d'un territoire vaste comme l'Espa-gne et sauvage comme au premier jour, le Yukon. Situé au nord-ouest du Canada, à la frontière avec l'Alaska, le Yukon compte30 OOO âmes, une route, des grizzlis et, cachés au fond des bois,de redoutables gloutons (mammifères carnivores de la race desmustélidés). A la périphérie cle Whitehorse, ily a quèlques grandsmagasins où l'on trouve de tout. Dans le centre, les maisons bassesse répartissent en une dizaine d'avenues et autant de rues qui secoupent à angle droit Elles sont balayées par le vent du nord, en-combrées de paquets de neige. On y marche prestement et, quandil fait trop froid, on emprunte les passages aménagés d'un immeu-ble à l'autre. Main Street est la rue des bars, lïlle compte égalementdeux statues de bronze. La plus imposante représente un cher-cheur d'or avec son chien. Ils sont en route. Au-dessous est écrit :« Cette statue est dédiée à ceux gtapoursuivent leurrêve. »La secondeest un buste de Jack London... Bien qu'il ait marqué l'endroitcomme peu d'autres, on trouverait difficilement d'autres traces deson passage : Whitehorse existait à peine lorsqu'il passa par là.Mais, au-delà des limites de k ville, k nature qu'il affronta est res-tée k même : c'est l'immensité sauvage et hostile. Des montagnesclairsemées d'épinettes, des kcs glacés, le silence et le froid, k soli-tude -. ce que l'on nomme « The WM ».

Lorsqu'il découvre cet univers, Jack London est un jeunehomme de 21 ans qui n'a rien à perdre et, faute d'argent, beau-coup d'énergie à mettre dans cette nouvelle aventure. Ce n'estpas k première pour lui. En dépit de son jeune âge, il détient uncurriculum vitae à faire pâlir d'envie bien des têtes brûlées.Adolescent, «la tête bourrée de récits d'anciens voyageurs, de visionsd'îles tropicales et de rives lointaines », comme il le raconte dansJohn Barleycom, ses mémoires d'alcoolique, il oublie les souf-frances de sa vie d'ouvrier dans les bars du port d'Oakland. Sesamitiés avec les matelots et les mauvais garçons lui permettentd'acheter pour quèlques dollars un bateau avec lequel ce capi-taine de IS ans et son équipage pillent les parcs à huîtres de kbaie de San Francisco. Un soir de beuverie, le bateau brûle. Jacks'engage sur un autre navire -. il deviendra chasseur de phoquesdans les îles japonaises. Puis, de retour aux Etats-Unis, il parta-gera la vie des bobos, ces clochards qui sillonnent le continentdans les trains de marchandises. Quèlques passages par l'usineet lejeune homme, qui a des velléités d'écriture et lit tout ce qu'ilpeut, décide de rentrer à l'université. Ce sera Berkeley. Pour yparvenir, il assimile en quatre mois un programme de deux ans.Mais il ne se reconnaît pas dans les filles et les fils de bonne fa-mille qu'il croise à l'université. Décidément, rien ne vaut l'écolede k vie. Quèlques mois après son admission, en février 1897,Jack London quitte Berkeley. L'écriture ne lui rapporte tou-jours rien, il travaille à nouveau pour un salaire de misère : cettefois, il s'est fait blanchisseur. Mais, après s'être incrusté dans kpeau, l'esprit d'aventure disparaît plus difficilement que k pluscoriace des taches sur le col d'une chemise. Jack London bout.

Le 17 juillet 1897, lorsque Excelsior, un vapeur en provenancedu petit port akskien de Saint-Michael, arrive dans la baie de



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Les livres et la nature, deux universdans lesquels Jack London s'immergeait,l'écrivain y trouvant refuge et inspiration.

Destination lesrivières tapisséesde paillettes

San Francisco, le jeune homme est donc prêt à répondre auformidable élan qu'il va provoquer. Dans les cales du bateau,une tonne d'or et IS hommes, des prospecteurs du Klondike. Ilsont découvert l'Eldorado et cela tombe à point nommé : l'Amé-rique dans laquelle ils débarquent n'a plus d'Ouest à conquérir.L'Alaska et les territoires canadiens apparaissent comme unenouvelle frontière pour les pionniers américains. C'est la ruéevers l'or. Le 25 juillet, Jack London monte à bord du SS Umatilla,destination les rivières tapissées de paillettes du Grand Nord. Ilest accompagné de sonbeau-frère, un homme âgé de 60 ans quia hypothéqué sa maison pour financer l'aventure. Us ont cha-cun une tonne de vivres, de quoi tenir une année. C'est plus qu'iln'en faut : le beau-frère quittera l'aventure au bout de quèlquessemaines, devant le col redoutable de la Chilkoot Pass. JackLondon restera moins d'un an là-haut. L'expérience est anière :«Je ne rapportais du Klondike, pour toutefortune, que mon scorbut »,note-t-il dans John Barleycom.

Le Grand Nord :catalyseur de son talent

En juin 1898, il embarque pour San Francisco. Ce garçon bla-fard allongé dans sa bannette, qui se nourrit de patates cruespour lutter contre la maladie, est-il conscient d'avoir récoltedans ces terres gelées un métal plus précieux encore que l'or,avec lequel il forgera son extraordinaire réussite littéraire ? Enàpeine une année, Jack London n'a presque pas prospecté, il n'aquasiment pas côtoyé de chiens de traîneau. En habitué desbars, il a fait son école du Grand Nord dans les cabarets et les sa-loons, où les vieux prospecteurs racontent leure histoires, enobservant les Indiens le long du fleuve Yukon, qu'il descend surplus de IOOO kilomètres pour rejoindre la mer à la fin de sonépopée. Tout cela servira de catalyseur à son talent d'écrivain.

Quèlques mois après son retour, en janvier 1899, un magazinepublie sa première nouvelle du Klondike : A l'hommesurlapiste. Lamachine est lancée. « Jack London a trouvé dans le Grand Nord lethème central de son œuvre: la confrontation de l'homme avec des forcesnaturelles oui fe dépassent, analyse Noël Mauberret, qui dirige laréédition de ses oeuvres complètes dans la collection « Libretto »des Editions Phébus. On retrouve dans ses textes sur fe Yukon lacontradiction fondamentale qui l'anime entre, d'une part, Findividua-lisme, la fascination pour la force et, d'autre part, le socialisme et les va-leurs de la solidarité et du groupe. » Ses deux nouvelles les plus célè-bres explorent précisément chacun de ces versants. L'Appelsauvagi (souvent mal traduit en L'Appel de la forêt), raconte l'his-

toire de Buck, un chien arraché au confort californien qui re-trouve son âme dans une meute de I cups. Cmc-BIanc est celle d'unchien-loup qui s'émancipe en quittant la sauvagerie primitive ettermine sa vie dans une maison californienne. D'autres textes ma-gistraux sont construits autour de cette thématique. Construire unfeu, par exemple, une nouvelle d'une admirable concision, ra-conte comment un homme - pas assez fort - meurt de froid pourn'avoir pas suivi un principe simple.- ne jamais s'aventurer de-hors sans un compagnon. La carrière littéraire du Californien nes'arrêtera pas là, il deviendra un des pères fondateurs de la littéra-ture moderne américaine, fl y aura bien d'autres thèmes : la boxe,la route, la mer ; d'autres lieux : Hawaï, Londres... Mais le nom duterrible Jack London restera à tout jamais lié au Yukon.

Près d'un siècle après sa mort, le 22 novembre 1916, les im-mensités glaciales du Yukon exercent toujours leur puissantmagnétisme sur les aventuriers de la planète. On vient encorey chercher, à défaut d'or au fond des ruisseaux, quelque chosede pur et d'inaltérable qui aurait le goût de la liberté. Et leschiens de traîneau qui tiraient bravement les chercheurs d'orsur les pistes gelées sont toujours les compagnons qui permet-tent de se mettre en chemin. Quand elle était petite et qu'elle vi-vait dans l'Eure-et-Loir tout en promenant son husky accro-ché à son vélo, Marine Gastard rêvait elle aussi de Grand Nordet de chiens de traîneau. Elle a suivi son rêve et il l'a conduitenon loin de Whitehorse. A 26 ans, c'est une jeune femme auxcheveux blonds et aux joues roses qui porte une solide salo-pette noire et d'énormes bottes pour se protéger du grandfroid. Elle est devenue musher, elle a 13 chiens et voudraitcourir la Yukon Quest. En attendant, elle initie les « pieds ten-dres » à la conduite d'un attelage, elle les emmène sur les lacsgelés et les pistes fraîches pour dormir dans des cabanes per-dues au fond de la forêt, où l'on fait ronfler le poêle afin de chas-ser le froid, où l'on tire l'eau de la rivière en cassant la glace, oùl'on vit un peu comme ces héros du Grand Nord immortaliséspar Jack London : Malemute Kid, John Thorntorn, RadieuseAurore... GUILLAUME DE DtEULEVEULT

Retrouvez la série « Dans tes pas des grands aventuriers » du figaro Magazine tout Tété sur Europe I. Chaque vendredidans «Europe I Soir », présente par Jean-Mchel Dhuez, un journaliste du figaro Magazme vous fait revivre l'épopéed'un personnage hors du commun dans un pays lointain. « Europe I Soir » du lundi au vendredi, de 18 h à 20 h.

Europe f



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YUKON - LE CARNET de VOYAGE

AVANT DE PARTIRSite de l'office de tourisme duYukon Travelyukon comSite officiel de la Yukon QuestYukonquest com

Y ALLERGrand Nord Grand Large(OI 40460514, www gngl com)propose un voyage de 9 jours dans leYukon, au Sky High WildernessRanch initiation aux chiens detraîneau et decouverte des grandsespaces (voir les détails plus bas) Apartir de 3 590 €, tout compnsAir Canada (0825 830 881www aircanada com), vols ParisWhitehorse via Montreal etVancouver a partir de 1155 €

FAIRE DU TRAÎNEAUA CHIENSA quèlques kilometres de Whitehorse,le Sky High Wilderness Ranch(wwwskyhighwildemess com)propose une initiation tres complètea la conduite du traîneau a chiensen une semaine Les hôtes en petitnombre, sont repartis en equipes de3 ou 4 personnes et encadres par unmusher anglophone ou francophoneOn leur attribue des chiens qu ilsgarderont toute la semaine Au début4 chiens dont il faut s'occuperon les nourrit on les harnachePuis 5 et, enfin 6 chiensLes premiers jours on s initiea la conduite sur des pistes daméesEnfin, si le niveau de l'équipe estsuffisant, on trace sa propre piste

S dans la neige profonde Cela permeti de rejoindre des endroits reçûtesjj; ou l'on peut camperI Au long de la semaine un lien se creei avec les animaux on découvre leurI caractère ll est évidemmentI nécessaire d'aimer les chiens pour se

livrer a ce genre d activite Et, a celtecondition on éprouve généralementune grande gratitude envers cesanimaux courageux et affectueuxLa conduite du traîneau a chiensne presente pas de difficultéstechniques particulières maîsdemande une bonne conditionphysique

DORMIRLe Sky High Wilderness Ranchdispose d un lodge de 5 chambresPas d'électricité I endroit estchauffe au poêle a bois et eclaireau gaz Leau de la douche chauffedans des grands faitouts, surle poêle Les toilettes sont dansdes petites cabanes, en plein airLe ranch dispose égalementde 3 cabanes individuellesLa plus vaste Aurora Cabin offreune vue exceptionnelle sur le lac

A une journee de traîneau a chiensdu Ranch se trouvent deuxhébergements hors normes WallTent 2 tentes de prospecteurchauffées par des poêlesEt Coal Lake Cabin, la cabanede Nail, le trappeur du RanchLe confort n est pas la premierequalite de ces hébergements, maîsc'est précisément parce que I equipedu Ranch tient a maintenir lespritauthentiquement « Grand Nord »qui fait tout le sel de cette aventureLa relative rudesse des conditionsdonne plus d intensité a I experience

S'ÉQUIPERLes températures peuvent tombertres bas dans le Yukon, en hiver llconvient donc d être correctementequipe Le Sky High WildernessRanch met a disposition de seshôtes vestes, pantalons et bottes

Marine Gastard, musherau Sky Higti WildernessRanch La passion deschiens et de la nature

grand froid Prévoir des sousvêtements adaptes a une activitesportive dans le froid

DORMIR A WHITEHORSEPeu d'hôtels de bon niveaua Whitehorse Le Gold Rush Inn(www goldrushinn com) estconfortable Bien s'assurer quela réservation a ete correctementeffectuée Nuit a partir de 104 €

MANGER À WHITEHORSEAntomette's (668 35 OS) est undes meilleurs restaurants de la villeOn s'y nourrit d elan ou de wapiti

À LIRESur Jack LondonJack London de Jennifer Lesieuraux Editions Tallandier 400 p 25 €Une nche biographie de l'écrivainamericain Le site de I associationfrançaise des amis de Jack Londonwwwjack-london fr En anglaiswwwjacklondonsnet sitede reference avec tous ses écritset de nombreuses photosDe Jack LondonParus aux Editions Phebus«Lbretfo» Les Enfants du froid160 p, 8,50 € Construire un feu,176p 8€ Ltyjpe/sauvgge,l60p,8€Une fille des neiges 336 p, 9 90 €Radieuse Aurore, 384 p, 10,50 €SmoJ<eBe/tew339p 9,90 €

REMERCIEMENTSVetements Eider (www aider com)

sous-vêtements Under Armour

(wwwunderarmourfr) et Quechua

(Store quechua com) chaussuresSorel (wwwsorelfootwearfr)

LE BEMOLGare a la chute ' Un traîneaua chiens se renverse facilementOn ne se fait pas vraiment malmaîs il faut s'accrocher d'une façonou d une autre sinon les chiens- qui ne demandent qu'a courir -peuvent s'en aller tres lom en tirantderrière eux tout l'équipementde I apprenti musher

LE MOMENT DE GRÂCELorsqu'une aurore boréalese leve dans la nuit G D

149 RUE ANATOLE FRANCE92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00

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ELLEFORME

TENDANCELE IK lll,.C'EST LE WOEJVEAV«i Y vi Vf.Toutes celles qui courent vont adorer. Le traitc'est le nouveau running. Minimaliste, nature ouurbain on le vit comme une aventure plus quecomme un entraînement sportif. Ce qu'il faut savoir.

A L'ORIGINELe trail, c'est un genre de green running,une course nature qui se déroulesur des sentiers de montagne, des cheminsde rando ou même des parcours côners.L'idée de base, c'est qu'il faut qu'il y aitdu dénivelé, des obstacles naturels et,si possible, des paysages époustouflantsCertains trails sont à la portée de tous,d'autres sont absolument extrêmes,comme The North Face Ultra-Traildu Mont-Blanc (du 27 août au 2 septembre)ou la mythique Diagonale des Fousà La Réunion (du 18 au 21 octobre).ET AUJOURD'HUI ?Ces cinq dernières années, le traila littéralement explosé Tout le mondes'y met Normal On a tous enviede vert et de grand air... Constatantle succès de cette discipline peuordinaire, les villes aussi s y sont misesEt on a vu apparaître des trails urbains- comme, par exemple, l'Eco-Trailde Pans pionnier du genre - capablesd'utiliser le meilleur d'une citépour proposer des parcours souventtrès etonnants, où les escalierset autres mobiliers urbains font officede dénivelé. Sur le Net, les plateformescommunautaires et les sites spécifiquesfleurissent - www generahon-trail com, parexemple Terres d'Aventure, le voyagiste,a même lancé un Trail World Tour IL'ENTRAINEMENTAvant de s'inscrire à un trail, on s'entraîne pendantquèlques semaines pour s'habituer à cet effortde gnmpette particulier Même les débutantes peuvents'y mettre : c'est bon pour le galbe des cuisses etla fermeté des fessiers ! Donc, comme pour un running,

Un short + une brassière.En montagne, un sac à dosavec du silicone au niveaudes epaules, pour amortirles chocs. Le plus important ?Les chaussures. Salomon,Quechua et Lafumaont des modeles reputes.Et Asics a signé un best-seller :la Trabuco (o partirde 75 €) L'important, quelleque soit la marque, estl'accroche - la chaussure doitêtre stable sur tous les typesde terrain -, l'amorti,la légèreté et la protection.

on chausse des baskets et on démarreavec 5 minutes de course Puis on trouveun escalier et on enchaîne un maximumde montées et de descentes. Au début,quelques-unes suffisent. Au fil dessemaines, la résistance augmente Ontermine avec 5 minutes de footing doux,pour reprendre son souffle et se détendre.Celles qui cherchent un encadrementspécifique peuvent se rapprocherdes clubs de running de leur ville :la plupart proposent des séances « trail ».CET ETEPour celles qui veulent profiter desvacances pour s'initier, les stationsde montagne ne manquent pas d'idéesNos préférées...

• Les mini-stages de découverte et les entraînementscomplémentaires (fitness nordique, ski à roulettes, etc.)de Praz de Lys Sommand, près de Morzine.• Le parcours permanent de Font-Romeu et celuid'apprentissage de Saint-pierre-de-chartreuse• Plus d'infos sur le site www france-montagnes.com

CLAIRE BYACHE