Synthese RP Novembre 2012

NOVEMBRE 2012

SYNTHÈSE RELATIONS PRESSE

COMMUNIQUÉS DE PRESSE DU MOIS ACTUALITÉS RP

PARUTIONS

TOTAL DES PARUTIONS

PARUTIONS

La sélection du mois

NOVEMBRE 2012SYNTHÈSE RELATIONS PRESSE

Suède, mon beau traineau Sami Canada, le Camp des écorces Festival Objectif Aventure

Voyage de presse au Québec pour 6 journalistes et un blogueur Déjeuner avec Anne Géry et Eric Tirelli pour faire un point sur les relations presse du groupe

A/R Magazine : Balade buissonnière, Venise à Vélo Grands Reportages : Tintin au Pérou

Le Monde : Cache-cache avec l’ours blanc L’Expansion : Les Pouilles à Vélo

Jogging International M le Magazine du Monde L’Echo Flash – ATR Le Dauphiné Libéré Paris Normandie Mariée Magazine, spécial Voyage

L’Echo Touristique –Destination L’Echo Touristique ATR Grands Reportages – Pérou www.cosmopolitain.fr www.marseill.sortir.eu www.paris-normandie.fr

www.trekmag.com www.actualite.portail.free.fr www.lemonde-magazine.fr www.lemonde.fr www.lepoint.fr www.planet.fr

Terres d’Aventure : 24 Grand Nord Grand Large : 5

Le Monde Le Populaire du Centre Le Quotidien du Tourisme

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LES COMMUNIQUÉS DE PRESSE DE NOVEMBRE

SYNTHÈSE RELATIONS PRESSENOVEMBRE 2012

présente

Terres d’Aventure, spécialiste du voyage à pied, lance la pre-mière édition d’Objectif Aventure, Festival du Film d’Aven-ture de Paris. Parrainé par Nicolas Vanier, cet événement aura lieu du 19 au 21 avril 2013 au CENTQUATRE, dans le 19ème arrondissement. Pendant trois jours, ce sont 20 films en compétition qui vont se succéder en présence de leurs réalisateurs.

Cette rencontre unique entre le septième art et le monde de l’aventure met en lumière des œuvres originales : récits d’explorations, rencontres du bout du monde, documen-taires scientifiques. Le dimanche sera consacré à des projections jeune public. Ce festival est un rendez-vous de passionnés, où seront également animés des débats,

rencontres et conférences sur les grands sujets du voyage d’aventure.

Temps forts du festival : "Makay, les aventuriers du Monde perdu" récit d’une incroyable mission scienti-fique à Madagascar, le film de l’expédition polaire Tara "Voyage au coeur de la machine climatique", "Les Himbas font leur cinéma" ou comment un peuple prend la caméra pour donner une autre vision de sa culture, et enfin "Le Cochon de Gaza", César du Meilleur Premier Film en 2012. Le programme détaillé sera prochainement disponible sur www.festival-objectif-aventure.com.

Tarifs : de 8 à 15 euros.

Communiqué de PReSSe • noVemBRe 2012

Québec en traîneau,au Camp des Écorces de Nicolas Vanier

Marion Brière01 73 01 40 59 [email protected]

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Conduire un traîneau à chiens en pleine nature, sans croiser âme qui vive, c’est l’aventure proposée cet hiver par Grand Nord Grand Large et son parrain Nicolas Vanier, avec ce voyage au départ du Camp des Ecorces.

C’est dans un massif extrêmement sauvage du québec, les monts Péribonka, que nicolas Vanier a installé ce chalet qui vit au rythme des éléments. Au programme, une immersion totale : Apprendre à maitriser son attelage de chiens, randonner dans les montagnes, sur les rivières et lacs gelés, taquiner une ou deux truites, déjeuner autour du feu, découvrir des paysages féériques…et s’endormir, enfin, bercé par le ronflement du poêle, la tête pleine de rêves d’exploration.

L’initiation est progressive, à raison de 30 à 40 km par jour. Le rythme de l’expédition est établi avec les guides en fonction de la météo et des souhaits du groupe, mais toujours en privilégiant le plaisir de la conduite de son attelage. il est important de prendre le temps d’admirer le somptueux décor des grandes solitudes blanches. Les guides sont la clé de ce monde secret, ils montrent les traces, la façon de les interpréter ou encore comment

poser un collet pour les lièvres. Chacun à la possibilité de partir en raquette pour une petite ballade et aller chercher du bois pour se chauffer le soir. Profiter… et vivre totalement au rythme de la nature et du Grand nord !

Premier départ du 14/12/2012 au 22/12/2012 puis départ toutes les semaines jusqu’en mars 2013.A partir de 2480 E TTC - 9 jours/8 nuits

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE • DECEMBRE 2012

Suède,mon beau traîneau sami

Marion Brière01 73 01 40 59 [email protected]

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Au nord de la péninsule scandinave, dans une région boréale suédoise, se cachent des paysages infinis et contrastés qui comptent parmi les plus sauvages de Laponie. C’est là que Grand Nord Grand Large, spécialiste des voyages polaires, emmène tous ceux qui veulent vivre une inoubliable expérience en traîneau à chiens.

Encadré et guidé par un musher français, ce voyage est l’occasion de découvrir la conduite d’attelage, qui permet une immersion au cœur de la forêt, en harmonie totale avec la faune et la flore des lieux. Le rituel est le même chaque matin avant le départ. Contempler les belles étendues blanches au réveil, prendre un solide petit déjeuner, nourrir les chiens, préparer les traîneaux et les atteler. Attention au départ ! Les chiens, souvent des huskies, sont placés en ligne et chacun dirige lui-même son traîneau. On s’élance sur de longues pistes forestières, des lacs et rivières gelés. Direction le sud-est pour rejoindre un ancien relais de pêche et de chasse composé de kotas, habitation en bois traditionnelle, et de cottages. Les hébergements sont simples et charmants : ici une cabane forestière et là une dans une ancienne petite ferme perdue au milieu des sapins et des bouleaux. Les

repas sont toujours cuisinés sur place et composés de plats locaux. Une véritable immersion au pays des Sami !

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VENISERAT,ADR RI JTSSONNTRRR

Une bicyclette pour découvrir Venise, il y a sûrement maldonne.L'engin est taillé pour rouler et non pas pour voguer. Profitons-enpour se balader le long du Sile, un fleuve qui fait le lien entre la trèschic Trévise et la lagune. De là, à bord d'un bateau, on passe enrevue les îles du nord, délicats amuse-gueule avant de débarquer

à Venise, enfin ! Mais on n'était plus si pressé d'y arriver

Vibert /ddar — lt «i -,Virginie Sueiis — Photos




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P our commencer, laissons lesgondoles a Venise, les gondo-liers aussi avec leurs marinières,chapeaux de paille a ruban et

Ray-Ban, mettons de côte la place Saint-Marc, le palais des Doges, la Campanile,le Grand Canal, les pigeons odieux, lespèlerins venus en masse se recueillir ets'esbaudir dans la ville faite Art, celle quisupplante toutes les autres en matiere decliches A force de jouer a la plus belle villedu monde, a la plus romantique, a la plusmélancolique si encline a la noyade, onpeut se demander si derrière le masque uncœur bat encore Point de gondoles donc,maîs des bicyclettes, vehicules bien connuspour ne pas goûter les ponts en escalier etdont la capacite a flotter sur les canaux estpour ainsi dire nulle Une mcompatiblitesi radicale avec Venise appelle le détour, lecontournement, l'escapade, pousse a envi-sager les alentours Une ha comme disentles Italiens donne des ailes pour aller voirailleurs et ce n'est pas plus mal Avant devoir Venise, éloignons-nous La ville deCasanova ne saurait bouder quèlques pré-liminaires toujours precieux pour attiserla flamme du désir Et que dire d'une pin-cée de jalousie pour relever le tout Ainsi,une visite a sa voisine, Trevise, s'impose

A vélo le long du SiteA partir de Casale, il suffit de remonterle Sile, le plus long fleuve résurgent d'Eu-rope (96 km) qui avant d'être détourneau XVir siecle se jetait dans la lagune Lapiste cyclable aussi plate qu'une taghatellagarantit même au cycliste le plus minablede franchir la ligne d'arrivée sans s'admi-nistrer une petite dose d'EPO Au besoin,il peut s'arrêter dans un bar pour selonl'expression vénitienne «prendre uneombre » ce qui revient par chez nous aboire un canon En matiere d'ombre,on peut compter sur celle prodiguée parles arbres alignes sur les berges La, auxabords des roseheres, hérons, canards,cygnes, foulques et oies barbotent insou-ciants D'un debit égal tout au long del'année et par conséquent toujoursnavigable, le fleuve a donne l'idée des laRenaissance a certains riches habitantsde Venise de construire sur ses rives defastueuses villas A travers les trouées dufeuillage, elles laissent admirer leurs gra-ciles silhouettes dont le reflet tremblote ala surface de l'eau verte Leurs riches pro-prietaires qui venaient s'y délasser auxplus fortes chaleurs de l'été ne crachaientpas a l'occasion sur quèlques troussagesancillaires ou paysans Afin de ne pas

01. A l'aubeEn chemin vers Quarto d Altino

02. TréviseLe Sile dans la vieille viiie

03. TrevisePalazzo dei Trecento

éveiller les soupçons de leurs épouses enrentrant fatigues au domicile principalsans plus d'appétit pour l'acccomphsse-ment du devoir conjugal, ils réclamaienta leurs bonnes ou fermières qu'elles lesrequinquassent Voici comment ces der-nieres joignant au dévouement la crea-tivite auraient alors invente un gâteauenergetique, le bien nomme tiramisu(remonte-moi) en associant des œufs,une bonne ration de mascarpone, ducafe, quèlques biscuits et du sucre A vraidire, il existe plusieurs versions de l'his-toire des origines du tiramisu, maîs unechose semble a peu pres sûre, le berceaude cet entremets aujourd'hui umversel-lemement connu se situe a Trevise oudans ses environs Outre qu'il se prêtaitmerveilleusement a la villégiature, le Sdeoffrait aussi des conditions idéales pourl'établissement de moulins sur son courset ceux de ses affluents Au XIXL siecle,pas moins d'une soixantaine moulaient




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01 Une villa sur le Sde02. Héron rêveur03. La generosite italienne

dans toute sa splendeur04. Casale sul Site05. Epave de burcio06. Le lac des oies




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du gram qui était ensuite transporte pardes bateaux tires par des chevaux, lesburn Quelques-uns naviguaient encoredans les annees 70 jusqu'à ce que le der-nier moulin en activite confie le transportde sa production aux routiers Devantpareille traîtrise, les armateurs pour biensignifier leur écœurement sabordèrent laflotte qui git aujourd'hui entre deux eauxpour le plus grand plaisir des plantesaquatiques, des poissons et même destortues Sans doute, cette immolationintempestive aura prive les hurel d'uneseconde carriere dans le tourisme nau-tique, quant aux rares moulins encoredebout, ils attendent d'être reconvertisEn quoi5 On ne sait pas trop au juste

Im passant par TreviseMaintenant Trevise ne doit plus être treslom A petites foulées, quèlques signonneet signore tres minces, vêtues de leurs plusbeaux joggings, légèrement maquilléescomme il sied quand on s'adonne a uneactivite physique modérée, sans trop de

bijoux, seulement le strict nécessaire soitune croix en or montee sur une chaîne,deux ou trois bagues et des bouclesd'oreille trottinent sur l'ancien cheminde halage Pour se prémunir contre lesoleil, elles accordent a la quasi unanimitéleur confiance aux lunettes Gucci C'estqu'on ne mégote pas sur la qualite desequipements a Trevise ni sur les signesexterieurs de richesse Pourquoi se priverquand on a les moyens ' La ville compteparmi les plus riches du pays dans uneregion ou la Lega Nord, le parti indé-pendantiste fonde par Umberto Bossi faitun peu la pluie et le beau temps et celaen dépit des derniers scandales lies a desfraudes bien gratinées qui l'ont frappe cetete Un duomo medieval accable d'unecurieuse façade néoclassique, des palaiset des demeures dans le style vénitien, deseglises, deux fleuves, le Sde et le Cagnanimmortalises par Dante dans sa DivineComedie, des placettes, il ne manque rienpour faire de Trevise une de ces villesd'Italie naturellement belles Et rien non

plus pour en assurer l'opulence C'est icique Benetton a fait de la maille a\ ec dela lame de toutes les couleurs, ici queStefanel a impose un style pour elles, lesfemmes, encore ici que De'Longhi a creela Rolls des machines a expresso partiedepuis sans trembler a la conquête dumonde Tout ça est tres chic et tres simplea la fois a l'image de ces dames tirées aquatre épingles qui sillonnent les rues avelo et non pas dans des grosses cylin-drées comme on aurait pu s'y attendreEt nous pauvres cyclotouristes, on sesent proches de tomes ces Trevisanesmaîs aussi de tous ces Trevisans quipartagent notre passion pour la petitereine sans aller toutefois jusqu'à porterdes cuissards Changement de decorOn roule plein est en empruntant pen-dant un moment l'ancienne voie Anma(1er siecle avant J -C ) Le Sde avance adécouvert sur une plaine qui se fait unetres haute idée de la platitude C'est a sedemander comment le fleuve parvientencore a s'écouler Des champs a perte




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01. Couvent de San Francescodel Deserto

02. Lie Piccolo03. Sur la route de Quarto d'Âltino04. Burano

Collection automne hiver05. La Fashion Week iaisse perplexe




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« Et nous pauvres cyclotouristes, on se sent prochesde toutes ces Trévisanes mais aussi de tous ces Trévisansqui partagent notre passion pour la petite reine sans aller

toutefois jusqu'à porter des cuissards. »

de vue, quèlques gros bâtiments de fermeisolés témoins de l'exploitation de typelatifundiaire en vigueur dans le com, desroselières, des échassiers, un autre fleuvequi porte l'étrange nom de Zero et dansle lointain les Alpes dressées comme uneherse de château fort.

Lagune en vueÀ Quarto d'Altino, on rejoint la lagunepour embarquer sur un bateau à fondplat. Devant nous, des roseaux à pertede vue entre lesquels on se faufile enempruntant des chenaux qui louvoient.Gianluca, un Vénitien pur jus tient labarre. Quand on finit par s'extirper dela verdure, on aperçoit en premier le clo-cher de Torcello. L'île toute menue servitde refuge entre les Ve et VIe siècles aux

habitants de la plaine qui fuyaient lesWisigoths connus pour leur manque desavoir-vivre. Elle fut ainsi la première îlede la lagune à être colonisée. Elle comp-tait au XVIP siècle jusqu'à vingt-millehabitants. Aujourd'hui, ils sont tout justeassez pour composer une équipe de foot.Quand en 2010, une petite fille est née,toute la presse s'est enflammée pour cetévénement considéré comme exception-nel : de seize, la population venait de pas-ser à dix-sept. La cathédrale Santa MariaAssunta s'étant muée en musée desmosaïques vénéto-byzantines, les fidèlesquand ils veulent communier convergentvers l'église Santa Posta qui affiche à l'en-trée un poster de Jean-Paul II. C'est queson successeur, «l'Allemand» commeon l'appelle par ici, reste persona non

grata Un campanile pouvant en cacherun autre, on aperçoit de Torcello celuide Burano qui marque son penchantpour la Tour de Pise en penchant lui-même exagérément. Burano, l'île auxmaisonnettes peintes chacune dans unecouleur très vive : rouge, violet, vert,bleu, jaune... cela pour aider les marinsà retrouver leur domicile par temps debrume selon l'explication officielle ou partemps de biture selon une version moinsacadémique, l'une et l'autre pouvant secompléter selon les circonstances. Unpeu plus au sud, en suivant la voie jalon-née de bricole et de pnnapesse, ces repèresformes par des assemblages de pieux quipointent au-dessus de l'eau, on atteint l'îleSan Francesco del Deserto toute plan-tée de cyprès où selon la légende, Saint




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François de retour d'Orient en 1220aurait séjourne et dit aux oiseaux venusl'accueillir en gazouillant de se taire unpeu car il ne s'entendait plus prier FraFelice, l'un des six moines qui residentdans le couvent reprouve l'emballementtouristique qui s'empare de Venise < Lesgens ne font que consommer et prendre desphotos Ils ne savent pas observer et prendrele temps » Derrière ses lunettes rafisto-lées avec un bout de scotch, ses yeuxbleus pétillent de bonté, son sourire estfranc, ses mains sont grosses et calleusescomme celles d'un paysan, une paire desabots affleure sous sa soutane de toilegrossière, le bien nomme Fra Fehce entoute simplicité a l'air heureux sur sonîle placée hors du temps Murano ne par-tage pas grand-chose avec San Francescodel Deserto et certainement pas le calmeL'île des verriers donne un avant-goût dela bousculade vénitienne Sur un pont,un couple de jeunes maries habilles avecsoin s'embrasse devant les objectifs d'un

photographe professionnel Les troissont Japonais Le mariage a Venise estun fantasme en vogue et qui a son prix,en moyenne 2000 euros a verser pouravoir les honneurs de se dire oui devantMonsieur le maire Et puis, et puis, il ja finalement Venise En y accostant onsonge a ces mots de Thomas Mann«arrivera Vemseparle trainouparlaroute,c'est entrer dans un palais par l'escalier deservice», au moins ce déboire nous seraepargne Une foule tres sentimentale sepresse sur les places, sur les ponts, dansles ruelles et il faut jouer des coudes pourgoûter a sa part de rêve Trop de frequen-tation touristique, des prix a la hausse,les inondations a répétition ont chasseprogressivement les Vénitiens Beau-coup vivent désormais sur la terre fermea Mestre et pensent ne jamais revenirou plus précisément ne jamais avoir lesmoyens de revenir Alors même si Venisen'est plus ce qu'elle fut, même si elle n'estplus qu'une copie d'elle-même, l'œuvre

d'un faussaire génial, on s'en fout carelle reste incomparable et reserve encorepour les passionnes des coms ou le tempss'use dans l'indifférence A/R

VOUS HESITEZ ENCO

Vous avez un faible pour les villesromantiques et décadentes quis'enfoncent désespérément dans lesflots, vous goûtez les rassemblementsde pigeons en tous genres vous rêvezde palais avec vue sur la lagune

Vous êtes plus vespa que gondole,vous n'avez pas aime la fin de Morta Venise, vous appréciez d'arpenterde grandes avenues rectihgnes,vous pensez comme Aznavourque c'est triste Venise .i




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MerAdriatique

LA GONDOLE: UNE BARQUEPAS COMME LES AUTRES

Sans les gondoles Venise ne serait plusVenise Cette longue barque (pres de11 m) est devenue depuis longtempsI emblème de la ville, reléguant le lionau second rang Son fond plat reduit letirant d'eau, ses deux extrémités tresrelevées en réduisant la surface deflottaison facilitent la propulsion quant

a sa coque asymétrique, elle estconçue ainsi en raison de la presenced'un seul rameur muni d'une seulerame L'embarcation est noire depuisune loi sur le luxe du XVM* siecle quiprohibait les signes exterieurs derichesse Les six mdentations des fersde proue symbolisent les six sestien ouquartiers de la ville Canareggio, Cas-tello, Dorsoduro San Marco, San Poloet Santa Croce

Venise / Pratique

Quand y allerPour faire du velo, le printemps, la fin de l'étéet le début de l'automne sont conseilles

Avec qui y allerTerres d'Aventure organise des randosliberte Les randonneurs choisissent leursdates de depart, compagnons de voyage,itinéraire et duree Terres d'Aventurese charge de l'ensemble de la logistiquetransports, hébergements La cle du voyageest le road book qui permet de decouvrirla region en parfaite autonomiePour Venise a velo a partir de 670 € +vol a partir de 150€ + location de velo a 85€(les puristes peuvent venir avec leur velo)www.terdav.com

Où dormirO Crowne PlazaQuarto d Altino Situe a l'extérieur de Venise,l'hôtel au confort moderne permet d'échappera l'ambiance parfois oppressante de Veniseet aux prix trop élevés En train, le Grand Canaln'est qu'a 25 mm Ch double a partir de 80€www.crownepiazavenezia.it© La rondinePunta Sabbioni Au sud de Venise un hôtelchaleureux de type pension de familleLe tiramisu vaut le détour Velos a dispositiondes clients Ch double a partir de 85€www.hotellarondine.it

Se déplacerEl bragosso vaExcursions dans la lagune a bord d'unbragosso un bateau de pêche a fond platqui connut son heure de gloire au XIXe siecleLe patron, Gianluca Busetto peut arrangerau débotté un débarquement sur l'îleSan Francesco del Desertowww.elbragossova.it

Se recueillirSan Francesco del DesertoA celles et ceux qui éprouveraient le besoinde faire une retraite, de couper avec une vietrop frénétique, le monastere offre l'hospitalitéwww.sanfrancescodeldeserto.it

À bouquinerO VenisesPaul Morand (Gallimard)Les réflexions d'un amoureux éternelde Venise Un grand styliste qui voit avectristesse sa vide irrémédiablement changerQ Au-delà du fleuve et des arbresErnest Hemingway (Folio)Hemingway qui a habite a Torcello décritles derniers jours d un colonel americaina Venise, dévore par le desespoir face asa mort inéluctable et régénère par l'embellied un ultime amour platonique

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A SAVO R5 Formalités pour un sejour touristique de moins de6 mois un passeport en cours de validité suffit pourles ressortissants de la CEEe Décalage horaire 6h I hiver et 7h I etee Electricite 220 V prises plates acceptant les ficheseuropéenness Telephone +• 00 51 depuis I etranger puis un descodes regionaux suivants Lima (1) Arequipa (54)Puno (51) Cuzco (84) Ajoutez O devant ces codes sivous appelez vers une autre region Les appels locauxs opèrent sans ces codes Les numeros de mobilesdébutent par 9e Argent on trouve des distributeurs automatiquesde billets (dollars ou soles) a Lima Arequipa Puno Juliaca Cuzco Fisac Urubamba Ollantaytambo etAguas Calientes' Sante le principal problème pour le visiteur dansla cordillère est le mal des montagnes (soroche) Enarrivant a Cuzco en avion il est recommande d eviterles efforts mutiles durant 24 a 48 heures

A LIREC Guides Perou editions Lonely Planet 2011Perou par Vincent Geus (Editions de la Boussole2006) Treks randonnées balades Le Perou en 40 rtlneraires a pied au depart de Huaraz Arequipa Punoet Cuzco De la courte balade a I ascension d un

6 DOO » Conseils pratiques pour randonner et infosnature et cultureCuzco des lucas par Nicole de Cartagena Annie BlondeletJeanPichon(CBC 2002) Disponible seulementau Perou Tres beau guide sur la culture inca Cuzcole Machu Picchu Fisacs Pour suivre Tmtin a la traceA lire ' HerGPS un ouvrage qui plonge dans I universgéographique du célèbre reporter Un travail geographique majeur les auteurs ont balise le monde entierde tous les déplacements de notre heros qu ilssoient réels ou imaginaires De plus ils pistent lessources de renseignement et d inspiration d Herge etde ses equipes de collaborateurs a la trace ' Alors lagéographie de Tmtin est elle essentiellement baséesur des lieux réels ou des lieux imaginaires ' Lesthèses les indices et les etudes de cet ouvrage (sfatistiques et photos a I appui) devraient vous accompagner lors de votre prochaine sortie dans le vastemonde Sur les traces de Tmtin 'HerGPS I univers géographique d un célèbre reporter DanieIJustens et Alain Preaux 290 pages EditionsAvant propos 2012

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BONNES PISTESNon suivies par Tintm, maîs majeures au Péroue Nazca. Les géoglyphes de Nazca (sur la côte Paci-fique du Perou) ne font pas partie des aventures deTintm, même si elies furent decouvertes dans les an-nées 20 Maîs les immenses dessins (colibri singe,condor) traces sur le soi désertique par la civilisationpre-mca de Nazca font désormais partie des most detoute visite au Perou C'est du ciel que se révèlent lagrandeur et la beauté de ces dessins immenses et il-lisibles du sol Parmi les compagnies a opérer sur lesite depuis Lima Nazca nights www nazcaflights com

e Le baroque et l'école de Cuzco. Si les Espagnolsn'eurent de cesse de défaire les traces de I empire inca,la Escuela cursquena(\ École de Cuzco) est un extraor-dinaire témoignage de syncrétisme et de métissageculturel derrière les canons de la peinture chrétienne,les thèmes et les motifs catholiques d'œuvres réaliséesentre le XVIe et le XVIIIe siècle par des artistes quechuasrenouent avec les symboles et les thèmes des culturesandmes Vierge et Pachamama réunies Visite virtuellede la cathedrale de Cuzco et de ses chapelles, patri-moine mondial de I humanite, sur wwwfundacion te-lephonies com onglet projet virtuel/Istm American

HÉRITAGE© Le pisco jour. Le pisco est probablement le plusfameux des alcools péruviens Si le capitaine Haddockrend un hommage réellement appuyé a cette eau-de-vie de raisin, Hergé ne fait nulle part mention du piscosour, préparation à base de pisco «inventée» dansles murs du Morris Bar, au centre de Lima dansles annees 20, et également prisée en Argentine

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Aux portes de Buenos Aires commence la rude et claire pampades gauchos Direction San Antonio de Areco, ou naquit lalegende des cavaliers andins, dont quèlques spécimens dignesd'un episode de Zorro vous mènent a La Bamba Une autrelegende Cette estancia culte, ou trois générations d'amou-reux du galop ont partage de mémorables ripailles au com du

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BIRMANIE TREK AU PAYSDE LA DOUCEURPour explorer ce paya hors du temps, neil cle mieiuque la marche. Ln ravage lenl. à la découverted'un peuple en pleine évolution.

Decouvrir la plus hype des destinations d'Asie a pied, enbateau et en tram, en dormant chez l'habitant ou dans desmonastères une maniere d'aller au plus intime du premierpays bouddhiste de la planete Le peuple égrené les plusbeaux sites du pays Pagan, l 'ancienne capitale et ses2 000 temples nimbes de brume, qu'on découvre a velo, lefleuve Irrawaddy, qu'on remonte dans un vieux bateau amoteur jusqu'à Mandalay, le lac Inle aux eaux claires bor-dées dc stupas, et d'anciennes maisons coloniales, qu'onapproche a pied, de village en village, de rencontres en ins-tants magiques En Birmanie, la marche est presqu'un pré-texte, et l'exercice physique avant tout un moyen d'appro-cher les Pacs et les Rishos, peuples secrets et isoles deshautes collines de l 'état Shan

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Pédaler 40 a 50 kilometres par jour ne vous fait pas peur, vousaimez la douceur de l'Italie et le printemps avant l'heure vousvoila prêt pour le raid a velo dans les Fouilles, a l'extrême suddu pays D'Alberollo, pres de Ban, votre deux-roues trace atravers les champs d'oliviers, de ble et dc vignes Le terrainpresque plat qui limite l'effort invite à la contemplation et auxbaignades dans la mer revigorante les pistes cyclables etautres chemins buissonmers longent l'Adriatique, puis la merIonienne En route, que des merveilles Ostum, la villeblanche qui bascule dans la mer, les remparts blonds de Galh-poli, les tresors baroques de Lecce Sans parler des escalesdans des petits hôtels de charme, des trulli coiffes commedes chapeaux de mage, ou d'authentiques fermes campéesau milieu de vignobles, ou le verre de blanc frais attend lessportifs assoiffés

Y allerLes Rouilles a velo rando lodge de huit jours A partir de 1300 €par personne comprenant les vols A/R Paris Ban lhebergementen chambre double avec petits déjeuners la location de vélosle transport des bagages a chaque etape le road booket une carte Terres d aventure www terdav com

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Voyage C'est dans le nord de la province canadienne du Manitoba que se situele royaume de cette icône polaire. Une attraction pour les touristes

A cache-cache avec le grand ours blancChurchill (Canada)

C hurchill, c'est le bout dumonde. Une ville dans lenord de la province canadien-

ne du Manitoba, au bord de la baied'Hudson. D'ailleurs, il n'y a pas deroute pour s'y rendre. Elle s'arrête àGillam, à 270 kilomètres du port deChurchill. Il faut prendre un petitavion à Winnipeg, la capitale de laprovince. Ou le train qui parcourtles 1700 kilomètres séparant Win-nipeg de Churchill. Des prairiesagricoles du Sud en passant par des

A Churchill, la policesurveille davantage

les plantigradesque les hommes

étendues infinies de forêts, lacs,tourbières et toundras, recouver-tes de mousse et de lichens, ilconduit en deux jours et deuxnuits les amoureux des grandsvoyages jusqu'à la région subarcti-que du Nord canadien.

Ils ne sont pas moins de15 DOO voyageurs chaque année àmettre le pied sur cette bande deterre qui compte à peine plus de

900 âmes. C'est que Churchill a unatout incomparable : elle est la capi-tale mondiale des ours polaires.Entre la baie d'Hudson et l'embou-chure de la rivière Churchill, ilsattendent d'octobre à novembreque se forment les glaces qui leurpermettront de rejoindre leurterri-toire de chasse : la banquise.

Selon les experts, ces ours polai-res seraient dans cette contrée pasmoins de 1300 sur les 16 DOO indi-vidus que l'on compte à l'échellemondiale. Plus que le nombre d'ha-bitants de Churchill. Amorcée dansles années 1980, la ruée vers l'oursredonne ainsi à la ville la prospéritéqu'elle avait connue jadis, avec lecommerce de fourrures de castors,sous le contrôle de la Compagniebritannique de la baie d'Hudson.Une ville ? Un port céréalier engour-di par la glace, l'hiver. Un hameauconstitué d'une unique avenueprincipale, quèlques rues perpendi-culaires, des hangars, des maisonsen préfabriqué, des commerces,quèlques églises.

Et puis des dizaines d'hôtels etde gîtes, restaurants, cafés, bouti-ques de souvenirs, tous signalés àl'emblème de l'animal à la fourru-

La région compterait quelque 1300 ours blancs. ROBERTHARDING/PLAINPICTURE



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C A N A D AOcéan

Atlantique

Baie i_ „ * d'Hudson •Gillam*MANITOBA

f ONTARIO^

.Winnipeg Ottawa®

ÉTATS-UNIS

SO km

re blanche. « Un site étonnant et uni-que, Ie seul endroit où il est possibledè voir des ours polaires en toutesécurité», explique avec passionRémi Marion, spécialiste de l'Arcti-que, qui s'y installe chaque annéependant les migrations de l'ursidé.

Le temps n'invite guère à la bala-de. La contrée est balayée par desvents violents, figée par le froidintense, nimbée d'une brumeépaisse. Le thermomètre affichegénéralement des températuresinsolentes de 12 °C à 25 °C au-des-sous de zéro, et les rares éclairciesoù perce le soleil sont un cadeau du

ciel. Qu'importé ! Dans la toundra,les ours attendent.

Ainsi donc, au petit matin, cha-cun se prépare, avec un seul appé-tit, voir plus d'ours encore que laveille. Et le soir, tous savourent lajoie de se glisser dans un bain brû-lant, avec dans les yeux ces imagesmagiques qu'ils n'avaient jamaisvues autrement que dans les livresou les documentaires et qu'ils ontfixées sur pellicule sans parcimo-nie. Certes, l'expérience a un coûtélevé - entre 3 DOO euros et6 DOO euros la semaine. Mais lerêve de l'ours polaire est plus fort.

Les v Tundra Buggy » attendentprès du port. Ces camions d'inven-tion locale sont montés sur desroues gigantesques, et leur plate-forme extérieure est en hauteurpour éviter toute attaque d'un deces plantigrades, qui peuventatteindre plus de trois mètres dehaut, s'ils se dressent sur leurs pat-tes. Et c'est parti pour la journée, àla recherche des seigneurs de l'Arc-tique, dans des paysages époustou-flants, tantôt baignés de gris, tan-tôt bleutés, ou auréolés, selon l'heu-re, d'une lumière jaune et rouge oude la blancheur d'un soleil blafardsurgissant des brumes.

La confrontation avec la natureest violente, dans ces paysages oùpar commodité de langage oncontinue d'appeler «arbres» cesrares morceaux épars de végéta-tion, faits de petits troncs dotés debranches d'un seul côté, couchésqu'ils sont par le vent.

Dans cette plaine immense, il ya de la place pour tous. La piste estrude. Les conducteurs ne sont pasdes novices, ils connaissent tousles obstacles : ornières, trous pro-fonds, petits lacs formés au milieude nulle part, grosses pierres déta-chées des rochers, murets de neigeformant des amas de boue...

Et puis d'un seul coup le bus s'ar-rête. Le silence s'impose. Des ours



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** * sont la Les uns avancent d un pasglisse sur la surface de I eau lademarche souple On I aurait ima

_gmee plus balourde - ces animaux,pèsent quand même de 500 kg aune tonne Les plus jeunes batifo

lent le museau en avant roulentsur les cailloux Ils s amusent Gertamsfontlasieste Pluslom unsoli-.tarre se promené Unplus petit s enhardit a tater la glace en formation

Apres I émerveillement vient

De nombreux gîtesaccueillent les touristes.W FUCHS/BILDERBERG/IMAGE FORUM

I inévitable question de la cohabitalion entre les hommes et les ammaux sauvages Avec le changement climatique et les activiteshumaines polluantes, la tardiveformation de la glace hivernale sonne comme une menace Les ourssont affames et perdent chaqueannee de longues semaines detemps de chasse Aujourd hui ilfaut attendre decembre pour quela glace s installe solidement et ellefond plus rapidement au prin-temps Les ours polaires qui symbolisaient chez les Inuits la puissance et la force n ont plus le tempsd accumuler assez de graisse Lecolosse mann devient fragile et leshommes ont peur parce que lesbetes s approchent de plus en plusde la ville en quête de nourriture

Defait a Churchill la police surveille davantage les ours que leshommes Une brigade d alerte fonclionne non stop depuis les annees1970 la decharge publique a etesécurisée en 2006 ici et la autourde la ville et du port des pièges lescapturent et les envoient dans laprison des ours UME£I^GMS"Ipour les touristes quand ils sontensuite rendus a la nature par helicoptere A Churchill, I ours est roiMaîs il est plus souvent prie d allervoir ailleurs •

Carnetde route

Y allerVols réguliers par Air Canada, A/RParis-Winnipeg-Churchill via Mon-tréal ou Toronto à partir de963 euros. Aircanada.comVol Winnipeg-Churchill, à partir de1200 euros, Calmair com.Tram Wmnipeg-Churchill par ViaRail Canada à partir de 369 euros,Viarail.ca. Voyage avec GrandNord Grand Large en octobre etnovembre19jours, 5400 euros,vols réguliers compris par Air Cana-da, A/R Paris-Wmnipeg-Chur-chill via Montréal ouToronto

Y séjournerAWinnipeg: Hôtel Victoria Inn,à partir de 133 euros.A Churchill • Hôtel Polar Inn, à par-tir de 94 euros

Se restaurerA Churchill • Gypsy's Bakery, surla rue principale, Kelsey Boule-vard Petit déjeuner, déjeuner etdîner dans une ambiance convivia-le Gypsybakery ca.

AvoirParc national Wapusk, pc.gc.ca ;

Eskimo Muséum

RenseignementsInformations pour sorties dans latoundra : Tundrabuggy comOffice du tourisme du Manitoba :Travelmanitoba.com.

A lire« Dernières nouvelles de l'ourspolaire », de Rémy Marion (éd.Pôles d'images, 2009).« Le Monde de l'ours polaire », deNorbert Rosmg, photographe(Les Editions de l'homme, 2011).

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Un documentaireà la source de l'EthiopiePROJECTION. « The Well », un film oùla rareté de l'eau prend tout son sens.

L a semaine prochaine, place àl'exotisme au cinéma Le Mel-

ville avec la projection de TheWell, un documentaire italienréalisé par Paolo Barben et Ric-cardo Russo, presente dans denombreux festival a travers lemonde et récompensé à de nom-breuses reprises Une soirée pro-posée par le voyagiste Terresd'aventure qui poursuit ses ha-bituels rendez-vous liés aux voya-ges et à la découverte du mondeLes deux cinéastes sont allés ausud du pays, dans la region del'Oromia, pour y décnre la façondont la population gère un bienaussi précieux que l'or, dans cepays de la corne de l'Afrique sou-vent frappé par la sécheressel'eauComme chaque annee, lorsquela saison seche arrive, les éle-veurs Borana se réunissent avecleur bétail, après des jours et desjours de marche, autour de leurancien puits « chantant » Le film,grâce a son approche sensible àce peuple et a sa photographieevocatnce, suit leur vie pendantune période entière de sèche-

Le puit des éleveurs Borana,source de vie de tout un peuple

resse, dévoilant un système tradi-tionnel unique de gestion de l'eauqui permet de gérer le peu de res-sources disponibles en tant queproprieté et droit de chacun,sans aucun échange d'argent« The Well, water voices from Ethiopia »,jeudi 29 novembre a 20 hau cinema Le Melville, rue du General-Leclerc.Entree libre sur réservationsau 02.32.10.82.55(Attention, il ne reste que peu de places).

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Une préparation physique indispensable

Partis avec "Terres d'aventure", les Drômoisont réalise un trek de 12 jours pour accéderau « balcon de l'Everest », a 5 630 rnd'altitude Soit le ler camp de base du Toitdu monde qui culmine a 8 848 metresd'altitude « Nous étions 7 Français, dont 2femmes, accompagnes d'un guidefrancophone, de 2 assistants et 4 porteurs »Le groupe a chemine de village en village,rythme par les pas des yacks, héberge dansles lodges chez l'habitant, du coup les sacsétaient legers, permettant de profiter dupanorama de la vallee himalayenne Peu demonde rencontre, est-ce l'effet de l'avalanchemeurtrière de septembre au Manaslu ? «

Peut-être, en tout cas, tous, villageois etguides sont marques par cette catastrophe »,soulignent les Drômois Et de renchenr surl'importance d'une bonne condition physique« On s'est entraîne tout l'été sur des 3 000 rnet a partir de 4 DOO m, il faut vraiment unebonne forme pulmonaire », insiste lePeageois Son prochain defi ? La Cordillèresdes Andes D'ici la, accompagnateur demoyenne montagne au sein de l'associationpeageoise Azur et Cimes, Jean-Pierre Couvaiprépare un tour du Mont-Blanc en juillet (4810,90 m) pour les adhérents Maîs la aussi,une preparation physique s'impose i

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31 OCT 12Quotidien Paris


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Huwans-Clubaventure claque la porte d'ATT/ATR

L'alliance d'Allibert et Voyageurs du Monde fait-elle perdre à la certification ATR sacrédibilité ?

Le tour opérateur dénonce la "position de monopole", ausein de l'association qui fédère les principaux acteurs duvoyage d'aventure, dont profiteraient Allibert, Terresd'Aventure et Nomade Aventure, qui se sont regroupés cetété au sein d'une même entité.

Huwans-Clubaventure, membre fondateur de l'Association des tour-opérateursthématiques (ATT), a annonce ce mardi 30 octobre son retrait de l'association, quiregroupe les principaux producteurs de voyages d'aventure.

Le TO explique sa décision par la "position de monopole" dans laquelle se retrouveraient aujourd'hui, au sein del'association, trois de ses principaux membres (Terres d'aventure, Nomade aventure et Allibert), qui ont fait alliance cetété. En juillet dernier, les groupes Allibert el Voyageurs du Monde en effet décidé de réunir leurs activités de tourismecle nature et d'aventure au sein d'une même entité, baptisée Erta Ale Développement (BAD).

"Ils contrôlent l'application des règles"

"Ils forment un seul et unique groupe industriel et financier", explique un communiqué de Huwans-Clubaventure, et"pèsent, à eux seuls, 70% du marché français". Dans ces conditions, poursuit le TO, "ils contrôlent l'application desrègles de notre métier qu'ils ont eux-mêmes définies ! Cette situation n'est pas acceptable, ni saine, ni pour nos clients,ni pour nos partenaires, ni pour nous-mêmes. Cette situation de monopole compromet gravement les fondements et laphilosophie du voyage d'aventure. Elle fait perdre à ATT son indépendance et à la certification ATR toute crédibilité."De fait, le voyagiste n'affichera plus cette certification, qui garantit des engagements en matière de responsabilité socialeet environnementale.

"Huwans-Clubaventure estime qu'on ne peut prétendre à un tourisme de qualité, porteur de valeurs humaines fortes,qui agit en faveur du progrès social et de la préservation des patrimoines culturels et naturels, et représenter desintérêts industriels et financiers", poursuit le communiqué.

Le TO dit vouloir "continuer d'exercer son métier en toute transparence, en conservant toutes les exigences de respect,de solidarité et de qualité qu'elle partage avec ses clients depuis sa création".

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neWSTRAIL

LrCELINE LAFAYE

des sentiersUne traileuse qui trouve sa vitesse de pointe dans les kilomètres verticaux? Si, ça existe.

Une petite silhouette sautillante, desjoues roses et une foulée inimitableCéline Lafaye n'est décidément pasune traileuse comme les autres. Avec

ses allures de danseuse étoile (la demoiselle esten permanence perchée sur la pointe des pieds),la Haut-Savoyarde est une véritable fusée. Onne compte plus les podiums sur lesquels elleest montée depuis le début de sa carriere d'ath-lète il y a treize ans « Je faisais de la gymnas-tique quand fêtais petite, pws j'ai découvert lacourse en montagne en participant pour la pre-miere fois au cross du Mont-Blanc quand/'avais17 ans », se souvient la double championne deFrance de trail court 2010 et 2011 Alors qu'ellen'aimait pas franchement l'athlétisme pur, tropcentré sur le chronomètre, l'évasion en pleinenature et - surtout - les pentes abruptes l'ontimmédiatement séduite Fmi les barres asymé-triques et la poutre i Lin nouvel univers s'ouvraità Céline, qui allait très rapidement faire preuved'un don étonnantD'abord spécialisée en course de montagne(formats courts, montées sèches), la petite sau-terelle caracole sans cesse en tête de courseet s'offre même deux sélections en équipe deFrance, en 2005 et 2009. Curieuse de nature,elle se lance alors sur des distances plus consé-quentes et apparaît ainsi sur le circuit national detrail court. Une entree fracassante qui va trans-

former Céline en véritable étoile des sentiers« J'adore les côtes raides et ie croîs descendreplutôt vite En revanche, la vitesse est mon pointfaible et l'ai du mal a m'alimenter durant unecourse », analyse la championne. Fan des ki-lometres verticaux et des distances oscillantentre 10 et 40 km, le trail long ne lui procure pasvraiment de plaisir. Ce qu'elle aime, au-delà del'immersion dans des paysages grandioses etde l'effort sportif, c'est l'ambiance qui règne surles épreuves C'est également le fait de relever

des défis toujours nouveaux et d'être en quêtede performances inédites « Je ne participeraipas au TTN cette année J'ai envie de changerun peu, notamment de travailler sur le kilometrevertical car mon entraîneur estime que ie pour-rai un jour battre le record du monde », évoqueCéline avec une simplicité et une bonne humeurdésarmantes Un record mondial, oui, et alors?Après tout, il suffit d'avoir envie, non ? Peut-êtrefaut-il aussi être capable de danser sur n'importequel sentier. .Marie-Hélène Paturel

CÉLINE LAFAVE EN BREF

30 ans• 1,57 rn • 42 kg • Profession:chercheur en biologie • Licenciée àl'Espérance Faverges AthlétismePALMARÈS2 sélections en équipe de France de coursede montagne (2005 et 2009) • 2 foismédaillée de bronze aux championnats deFrance de course de montagne (2005 et2009) • double championne de France detrail court (2010 et 2011 ) • 3e à Sierre Zinalen 2011Signe particulier: déteste les itinérairesroulants et évite les épreuves sur route(malgré un bon temps sur 10 km:37 mn 11 s).

SYLVAIN BAZIN CHUTE AU NÉPALParti le 25 septembre pour la deuxieme etape deson grand projet Terdav Trail World Tour, SylvainBazin, victime de plusieurs chutes, a dû être ra-patrié a l'hôpital de Kathmandu Son périple surie Gréât Himalaya Trail, qui avait commence aunord-est du Nepal, devait l'amener vers le 10 de-cembre a Rapla, à l'ouest du pays 3500 km tra-versant le Bhoutan le Nepal, l'Inde et le Tibetdans les regions les plus reculées de l'HimalayaLe chemin était devenu difficile en raison desglissements de terrain provoqués par la mous-son Dans la montee du col du Lumba Sumba La(4747 m), Sylvain est tombe une premiere fois,se fracturant le bras droit Par chance, il a eté se-couru par des Japonais et leurs porteurs Dansla descente, tres fatigue, il a fait une secondechute plus grave. double fracture de l'autre brasSoutenu par les Japonais, Sylvain a pu atteindreThudam, petit village situé à 25 km au sud de lafrontière népalo-tibétame « Les conditions elimanques ne permettaient pas à l'hélicoptère devoler, alors fai continue à descendre jusqu'à Cb-yamthang 12229 m) » C'est de ce village qu'il aéte évacue vers Kathmandu pour y être opere.Remets-toi vite Sylvain i RVDB

L'astuce du moisLE SAC DE CONGÉLATION ZIPPÉComment garder ses affaires au sec dansson sac à dos? En utilisant des sacs decongélation i zzippésIUnpar . 'textile ou Vi* v **v

accessoire (pile, "téléphone,couverture de ,survie). On peut ,même y ranger ^une veste '"imperméable. Pourgagner de la place,glissez le produit /dans le sac decongélation,commencez àrefermer le zip, Ipuis, doucement, videz l'air. Dernierconseil: mettez-vous à l'abri quand vousl'ouvrirez. Pas question de ruiner vosefforts en trois secondes d'inadvertance.L.V.

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ActusECONOMIE

La concentration desTO dans le voyaged'aventure posequestion, notammentpar rapport à leurengagementresponsable.

D ans le petit monde duvoyage d'aventure, on esttoujours < moins indus-

triel » que les autres Dans le pre-mier acte, Allibert critiquait lespratiques de nouveaux acteurs,dont le groupe Geoptrj le (DecathIon), proprietaire de Club Aventure et Ataknte La riposte, lancéepar Xavier de Rohan Chabot,directeur general de Huwans(Club Aventure), n'a pas tarde« Nous allons nous retirer d'ATT(associanon des tour-operateursthématiques) et de la certificationATR (agir pour un tourismeresponsable) elle n'est pluscrédible»

Reunis au sem d HAD, Ter-res d'a\ enture, Allibert, Noma-de Aventure et Vovageurs du

Monde, < ont maintenant 70 %du marche français, rappelle-t-il C'est une situation de mono-pole, ils ne peuvent pas être lesseuls a cdicter dcs reglesqu'eux-mêmes contrôlent > <Dans d'autres secteurs, onaurait pu parler de positiondominante explique FredericGiroir, directeur general d'AtaJante Maîs cela n'a rien changea la certification ATR et nouscontinuons) a nous engager >« Les regles sont déjà écrites,elles ne changent pas De plus,nous étions prêts a amenagerles regles de vote pour ne paspouvoir être seuls majoritaires »ajoute Jean François Rial, PDGde Voyageurs du Monde

UNE SITUATION DEMONOPOLE ?Au-delà de ces déclarations lemouvement de concentration

actuel dans le voyage d'aventurepose toutefois question Com-ment les pratiques des voyagistesd'aventure vont évoluer ' Les cri-tiques existaient déjà au momentde la creation d ATR < Les crite-res ont ete décides pour commu-niquer Derrière, il y a zero enga-gement ou ce n'est pas forcementresponsable Dire que 60% desemplois doivent venir dc la regionque l'on programme., ça ne ditrien sur la réelle repartition surplace > explique Jean-PierreLamic, president de WF (asso-ciation des vovagistes et voyageurs eco responsables) « Ilsdisent employer des locaux, maîsc'est pour se passer des guidesfrançais, plus cher ( ) C'est unevaste fumisterie Et avec laconcentration actuelle, cela vaaller en empirant > explique unobservateur avise Au contrairepour Jean-François Rial < ATRn'est pas un projet de communi-cation, maîs de conviction >

Laurent Besson, directeur dcVision du Monde, est plus nuan-ce « Certains voyagistes ont

• La certification ATR est délivrée parl'Afaq/Afnor suite aux contrôles deplusieurs documents sans visites sur leterrain, comme les fiches pays rédigespar les membres d'AIR, lesquestionnaires clients, les contrats avecles réceptifs les actions de formationAu total, une vingtaine de criteres sontconcernes du respect de JEl'environnement a la protection sociale™en passant par l'information aux clientsou les relations durables, avec Iprestataires locaux

beaucoup investi C'est unedemarche de progres et qui estcerufie par un organisme indé-pendant, qu'il faut saluer malgredes imperfections Maîs si ATRse rebume aVoj ageurs du Monde,cela perd de son intérêt > De fait,la definition de pratiques ethiques oseille toujours entre descriteres stricts, que seuls quèl-ques uns peuvent respecter etd'autres plus larges, qui permettent d'engager d'avantage d'ac-teurs La volonté d'inclure denouveaux voyagistes au seind'ATR, des poids lourds du sec-teur, et les discussions avec leCeto sur un nouveau label mon-trent que l'industrie du tourismepourrait choisir cette secondeapproche Fabrice Bugnot

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VOYAGEURS / 10571781 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

Date : 28/11/12

Où partir en vacances à Noël et au Nouvel An ?Par Martine Picouët

A quelques semaines seulement du début des congés scolaires et des fêtes de fin d'année,l'envie de partir quelques jours au soleil ou de rechausser les skis se précise. Dernier soleilavant l'hiver, première glisse de l'année, "les Français ont envie de soleil et d'exotisme, confieEric Balian, directeur général adjoint de Terres d'Aventure . Ras le bol de la crise et desscandales politiques, on va changer d'air ! Une tendance valable bien sûr pour ceux qui ont lebudget suffisant pour faire ces voyages, s'empresse d'ajouter M. Balian. C'est connu : le haut degamme connaît moins la crise."

Conséquence : des réservations en forte hausse pour l'île Maurice (océan Indien), l'Inde, leVietnam, la Thaïlande (Asie), la Tanzanie et l'Afrique du Sud (Afrique). Sans oublier New York,le Mexique et les Caraïbes. "A Noël et au Nouvel An, les gens recherchent avant tout le repos,

http://www.lemonde.fr/vous/article/2012/11/28/ou-partir-en-vacances-a-noel-et-au-nouvel-an_1796825_3238.html

http://www.lemonde.fr/vous/article/2012/11/28/ou-partir-en-vacances-a-noel-et-au-nouvel-an_1796825_3238.html


explique Frédéric Savoyen, directeur associé de Mytravelchic.com. Ils choisissent plus souventdes séjours que des circuits." En quelques années, et à condition de disposer d'un budgetsuffisant (de 1 500 à 3 500 euros par personne pour un séjour de 10 à 15 jours), partir quelquesjours à l'entrée de l'hiver, en famille ou entre amis, a remplacé les traditionnels cadeaux sous lesapin. "On note une reprise de confiance pour les déserts (Maroc, Jordanie, Oman, Egypte avec ledésert blanc) et une demande accrue pour les îles (Cap-Vert, Canaries et Réunion), précise-t-onchez Allibert-Trekking. En long courrier, il reste encore quelques places pour l'Ethiopie, Djibouti,la Tanzanie et le Vietnam, mais globalement les marcheurs sont là et ont réservé leurs marchesdepuis longtemps."

Pas de promotions ou de ventes de dernière minute à espérer. Par contre, le voyagiste proposedes réveillons en raquettes de 4 à 6 jours en France dans le Beaufortin, la vallée de la Claréeet le Cervin à partir de 500 euros. Une formule courte qui semble bien adaptée au calendrier decette année qui comprend, outre les deux semaines de congés scolaires, deux grands ponts(22-25 décembre et 29 décembre-1er janvier) et un début d'année favorable pour ceux quiveulent juste partir s'aérer quelques jours. DES RÉSERVATIONS EN HAUSSE En Isère, les Deux Alpes, Chamrousse et l'Alpe d'Huez proposent de skier en décalé(www.skiez-en-decale.com) avec des formules 4 jours (du lundi au vendredi) et 7 jours (dudimanche au dimanche) pour éviter les semaines du samedi au samedi et profiter de grandsweek-ends. Dans les Hautes-Alpes, la station de Serre-Chevalier a mis en place des forfaits de2 à 5 jours à destination des familles pendant la semaine des vacances de Noël (journées deski comprises entre le 22 et le 29 décembre. Toutes les stations jouent le jeu, en adaptant lespériodes de réservation, en proposant des formules incluant l'hébergement, les forfaits de ski, lalocation du matériel jusqu'au panier de courses livré à domicile à l'arrivée. On peut trouver unesemaine (hébergement, forfait et matériel de ski compris) à partir de 250 euros par personnedans les Alpes et les Pyrénées.


Conséquence de ces nouvelles offres, des réservations en hausse par rapport aux deuxdernières années, dans les stations de haute altitude, mais aussi depuis quelques jours un peuplus bas avec de nouvelles chutes de neige. "Le froid arrive et on nous annonce une semainehivernale, ce qui va nous permettre de faire de la neige de culture, espère Jean-Yves Rémy,PDG du groupe Labellemontagne. Les deux derniers hivers ont été bons, avec une bonnemétéo et de la neige, et celui-ci s'annonce aussi bien." A un mois des premiers départs, tous les massifs se préparent, des Vosges aux Pyrénées,en passant par les Alpes et le Massif central. On affûte les skis, on ressort les raquettes et lestraîneaux à chiens. Et les premières promotions commencent à apparaître sur Internet avec unesemaine de Noël en général un peu moins chère que celle du Nouvel An. Reste les ventes de dernière minute. Après une avalanche de ventes bradées ces dernièresannées, les voyagistes ont tendance à durcir leur position et limiter leurs offres de dernièreheure au profit des "early booking" (ventes précoces). Trouver des places à la veille de Noël oudu Nouvel An pour des départs lointains risque donc d'être plus difficile cette année. Par contre,pour ceux qui sont prêts à troquer le maillot de bain contre la parka ou les raquettes, les offresdevraient être nombreuses.

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Date : 05/11/12

Agences // Les réceptifs francophones ciblent la vente directe(visuel non disponible) http://www.theadventuretravelnetwork. The Adventure Travel Network est (comme son nom ne l'indique pas) un réseau mondiald'agences réceptives locales et francophones, spécialisées dans les voyages à la carte –culture, aventure et trekking. Pour faire simple, ce sont des agences locales, très souventdirigées par des Français installés sur place, qui assurent sur le terrain les prestationstouristiques des grandes agences françaises ( Terres d' Aventure , Huwans Clubaventure,Allibert…). Grande nouveauté dans le secteur, ces agences disposent désormais d'un siteinternet, et proposent leurs services en direct, en Islande, au Maroc, en Tanzanie, en Equateurou encore au Népal. Cette stratégie répond à la tendance de la clientèle à acheter elle-même ses billets d'avions viainternet, et à réserver en direct ses prestations touristiques aux agences locales. Reste à savoircomment vont réagir les agences françaises, généralement chatouilleuses sur la question desventes directes, qu'elles assimilaient jusqu'à présent à une concurrence déloyale de la part deleurs prestataires locaux. Interrogé sur ce sujet par nos confrères de Tourmag, Jean -FrançoisRial nous donne déjà quelques éléments de réponse. Depuis plusieurs mois, on assiste de la part des grands groupes français à une stratégie visantà récupérer la vente directe, avec des filiales dédiées telles que Geophyle.travel (groupeGeophyle, Clubaventure, Atalante…) ou Tracedirecte (Allibert). D'autres initiatives, qui vont dansle même sens, existent également à l'instar d'Evaneos ou de Voyages-en-direct. Une chose estsûre, les stratégies de vente sont en pleine évolution, avec des conséquences qui pourraientêtre importantes à l'avenir. Nous nous penchons attentivement sur le sujet, avec une enquête àparaître dans notre numéro de janvier.

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Date : 05/11/12

Balade sur le "cou de la Lune"En Équateur, le volcan du Cotopaxi prête ses flancs à une randonnée au-dessus des nuages.

Le Cotapaxi, majestueux, plus grand volcan en activité de l'Équateur. © DR Ambiance de tournage au refuge José Rivas, à 4 800 mètres d'altitude. Une équipe mexicainede la National Geographic Channel a investi la maisonnette au toit jaune, point de départ desprétendants à l'ascension du Cotopaxi, le plus haut volcan en activité de l'Équateur, où la Lunevient parfois se poser, d'où son surnom de "cou de la Lune". Avec ses 5 890 mètres d'altitude,ce cône majestueux, nappé d'un coulis de neige, offre un cadre grandiose. Caméraman,perchiste, photographe, chef opérateur, assistants, guides, une bonne quinzaine de personnesse sont déplacées pour les besoins d'une série documentaire consacrée aux héros d'Amériquelatine. Après une incursion jusqu'au glacier, elles sont toutes affairées à démonter, nettoyer etsécher minutieusement leur matériel dernier cri. Dehors, les tourmentes de vent hurlent dans lamontagne en soulevant des trombes de poussière. Lorsque le soleil parvient à percer les grosnuages qui roulent dans le ciel, il fait bon, mais le froid reste glacial dans les zones d'ombre. Gabriel Cardona, colonel de l'armée colombienne, est assis sur le muret qui ceinture le refuge.Engoncé dans une parka, le visage violacé, il répond aux questions du producteur. Son pied aété arraché à cause d'une mine, au cours d'une offensive menée contre la guérilla. Il marcheavec une prothèse. Mais les douleurs du membre fantôme sont toujours présentes. Il rêve de

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/nathalie-lamoureux/balade-sur-le-cou-de-la-lune-05-11-2012-1524965_466.php

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gravir l'Everest. "Il faut que je me prépare et que je trouve des sponsors", dit-il, tout sourire,avec beaucoup d'humanité et d'humilité. Parmi les héros du film, il y a aussi un aveugle. Il porteun gros amas de cordes enroulées autour de son torse comme un premier de cordée. Ce genrede défi agit comme une renaissance miraculeuse chez les victimes d'accident ou de maladie,meurtries dans leur chair et que les épreuves de la vie ont renforcées. Les lamas font leur show Ce maudit vent ne s'arrêtera donc jamais. Il est si fort qu'il faut ouvrir la porte du refuge à deuxmains pour éviter qu'elle ne s'arrache. Quant au Cotopaxi, le géant couronné boude en secachant derrière un lourd rideau de nuages qui commencent à couvrir toute la chaîne. Mais,fort heureusement, on a pu l'admirer en roulant sur la Panamericana, colonne vertébrale del'Équateur qui, au centre du pays, déroule un couloir haut de 3 000 mètres, bordé de deuxchaînes volcaniques. Du nord au sud, 51 pics se succèdent pour former cette partie de la sierraandine, que l'explorateur Alexandre de Humboldt avait baptisée l'avenue des Volcans. "C'estl'une des voies les plus dangereuses du monde, prévient Philippe Esnos, chasseur de trésors.La signalisation est quasi inexistante, il y a une multitude de nids-de-poule dont certains frôlent2 mètres de large et 40 centimètres de profondeur, sans oublier les camions et les autocars quidéboulent pied au plancher et pleins phares."

Le trajet jusqu'à l'hacienda San Augustín de Callo se passe sans encombre. Nous arrivonsaux portes de ce trésor archéologique, à 3 000 mètres, quelques heures avant que la coiffe duCotopaxi ne miroite dans l'azur et n'affirme sa suprématie. Des canards barbotent dans la mare,entourée de fleurs, d'arbustes, de champs de pommes de terre, de salles incas d'époque, d'unechapelle Saint-Augustin et de chambres luxueuses aux fresques coloniales, propriété d'unefamille de dignitaires politiques. À 17 heures, les lamas, toutes dents dehors, font leur show àl'intérieur de la cour. On leur donne des épluchures de légumes en priant pour qu'ils ne nouscrachent pas au visage. La nuit commence à tomber. Au loin, le ciel vire chimiquement commele papier de tournesol. La cime du "Coto" flamboie de tons orangés. Le froid est tombé commeune masse. Le vent se tait. Dîner comme au temps des civilisations passées, sur une grande


table avec des chandeliers, en compagnie d'hôtes allemands. Sommeil profond étoilé de rêvesagréables.

Prairies sèches et grises Petit déjeuner en compagnie du chef de l'hacienda, qui veut nous faire goûter à tout : confitures,chutney, fromages, pains spéciaux. Rencontre avec notre guide, José Salazar, jeune alpinisteéquatorien plein de rêves dont celui de gravir la face sud de l'Aconcagua, conquise en 1953par les "tontons flingueurs" de l'alpinisme français. Puis direction le Tambopaxi, une aubergeidéalement située à 3 750 mètres en face du Cotopaxi. Mais avant, petit tour au marché, oùnous allons faire nos provisions de pain, de poulet, de légumes, de fruits, de pâtes, de yaourts,de fromage, de café, de thé pour le pique-nique et le dîner en altitude. Longue de 17 kilomètres,la route cahoteuse qui conduit au Tambopaxi serpente à travers des champs de pommes deterre, des buissons, des bosquets. Quelques fermes aux murs pourpres ou bleus rompentcette monotonie déconcertante. Le terrain cède la place à une prairie sèche et grise, typiquede la cordillère andine, aussi dure que son entêtement à pousser au milieu des cailloux et quisupporte tout : altitude, vent continu, fort rayonnement, basses températures... Au loin, onaperçoit l'auberge établie dans le cadre d'un projet de tourisme durable. Elle paraît aussi seuleque le soleil. En face, des barres de nuages accrochent le sommet et descendent en cascadepour se poser en une nappe ondulante.


La fleur de l'andiniste Acclimatation sur les pentes du Rumiñahui, volcan inactif et démembré dont les sommets sontles restes d'une ancienne caldeira. Il porte le nom du général inca qui lutta contre les Espagnolsaprès la mort de l'empereur Atahualpa, dont la tombe se trouverait, d'après l'historienne TamaraEstupiñán, sur le territoire de Malqui, non loin du Cotopaxi. Montée rude sous les bourrasquesde vent, depuis la laguna Limpiopungo vers la partie centrale, la plus accessible. La "paja",graminées éparpillées en hautes touffes, plie sous le vent. Plus haut règnent les plantesgrasses. Au ras du sol, des mousses aux verts éclatants, puis au bord du chemin, la fleur del'andiniste, la chuquiragua aux fleurs orange, vénérée par les Incas et dont l'infusion soignetoux, grippe et problèmes rénaux. Plus loin, la chocho, une plante violette recommandée contrele mal d'altitude. Vers 14 heures, le ciel se découvre puis se nettoie complètement, dévoilant l'ampleur dumastodonte, qui de ce belvédère ne révèle pas encore tous ses secrets. Pique-nique, avant derejoindre les falaises, par un sentier en zigzag, en contournant une pente de sable. C'est raideet, au final, il faut mettre les mains. Le sommet à 4 631 mètres est étroit. Descente de sableglissante, hérissée d'obstacles rocheux. Retour au refuge. En flamboyant dans les lueurs du couchant, le soleil nous promettait le beautemps pour demain, mais voilà que de vilains nuages roulent dans le ciel et s'agrippent à lacime, comme les plantes à la roche. Le vent s'est calmé, mais la température est descendued'un coup. Le gardien du refuge m'assure que l'eau de la douche est bouillante. Effectivement,c'est ambiance sauna dans le Grand Nord. Le cuisinier a préparé une spécialité consistante :le lokro, une soupe de pommes de terre avec du fromage, de la crème et un morceau d'avocat,dont nous nous pourléchons. Suivront le poisson au riz et le gâteau au maïs. De quoi tomber desommeil, dans ce dortoir rien que pour nous. Rouges comme des homards


Les nuages qui s'accrochaient hier soir se sont évanouis avec l'aurore. Mais très vite, la cimese retrouve plongée dans une atmosphère ouatée, avant de se dévoiler de nouveau. Lorsqu'onentreprend de gravir le "Coto", le principal risque reste celui d'une météo bien imprévisible. Pourrejoindre le refuge José Rivas, il faut prendre le 4x4 jusqu'au parking, à 4 500 mètres. De là,on suit un sentier sablonneux sur terrain mouvant où l'on s'enfonce à chaque pas, comme à laplage, mais avec 700 grammes à chaque pied et un sac à dos. Trois cents mètres de montéesur 1,5 km, avec un vent qui flagelle les visages. Les randonneurs s'y rendent pour la vue.Nous posons nos affaires à l'étage. Le refuge appartient au collège jésuite San Gabriel deQuito. En 1979, José Rivas, père jésuite, donna une messe au sommet du Cotopaxi. En 1996,une avalanche a enseveli le refuge, causant une dizaine de morts. L'été, quand il y a trop demonde, on dort sur les tables, comme dans l'ancien refuge du Goûter. Septembre n'étant pas lameilleure période, il n'y a pas foule. Pas plus de six cordées prévues, à peine dix personnes. Quatre anglophones pénètrent dans l'immense dortoir vide. Le frottement de leurs vêtementsfait un boucan d'enfer. Le plancher en bois crisse sous leurs grosses chaussures. Rougescomme des homards, marqués par l'effort, ils arrivent du sommet. L'un d'eux s'assoit surle lit, les coudes sur les genoux, lessivé mais content. C'est leur première expérience de lahaute montagne et ils ne l'oublieront pas de sitôt. 17 heures. La soupe fumante aux légumesdu marché est servie dans la salle commune. Le dîner ne se prolonge pas, le froid de lanuit tombante nous poussant vers nos duvets. Le dortoir est une glacière. Le vent souffle enbourrasques, avec des pointes rapprochées de 40 km/h environ. Mal des montagnes Minuit : le vent n'a pas faibli. Il faut pourtant abandonner la tiédeur des duvets. Pas de mauxde tête ni de nausées. Chaque année, sur les centaines de prétendants, la moitié y parvient.L'ascension n'est pas difficile, c'est une marche glaciaire éprouvante avec un ou deux pointsdélicats, comparable au Mont-Blanc. Mais beaucoup succombent au mal des montagnes ourenoncent à cause du mauvais temps. Nous montons encordés jusqu'au glacier, courbés sous un grésil piquant, sur une penteconstante à 40 % d'inclinaison. Deux frontales nous devancent, agitées de soubresautsfrénétiques, le médecin suisse et son guide, un vieux routard des cimes aux vêtementsrafistolés de partout. Au bout de deux heures, première partie délicate où nous chaussons lescrampons. Il faut donner de grands coups pour que les pointes mordent, car la glace est trèsdure. Cela ne dure qu'une heure. Ensuite, on évolue sur de la neige tassée. Le vent apaise sesrafales. Indifférente aux alentours puisque, de toute façon, on ne voit rien, je n'ai d'yeux quepour les pieds de José, mettant pas à pas mes chaussures dans ses traces. La partie crevasséerequiert vigilance et rapidité. Le coeur s'affole comme un lapin pris au piège, la respirationdevient précipitée. Je m'arrête, le rythme se normalise. En ramasse Quelques heures plus tard, le vent refait sa crise. Au loin, un cratère. Mais aucune fumerollene s'en échappe. Nous frissonnons, malgré nos bottes d'himalayistes et nos multicouchestechniques. Puis le jour se lève, la pente s'accentue. On dépasse les 45 % d'inclinaison.


Comme tous les moments les plus pénibles, l'allure ralentit. Vers 8 heures, après avoir croiséle duo suisso-équatorien, nous mettons un point final à cette ascension. Horizon voilé, maisnous sommes bien au-dessus des nuages. Le vent, puissant, ne nous incite à rester que letemps d'une photo. La descente se passe relativement bien, hormis la dernière partie. Nouspestons contre les pierres roulant sous nos semelles. Un gros nuage de poussière indique quenous descendons en ramasse sur les fesses. La bouche et les narines pleines de poussière quivient se coller sur la pellicule de glace qui recouvre nos vêtements. Le pantalon est bon pour lapoubelle.

Au refuge, on apprend que le globe-trotteur italien est resté dans sa tente, de crainte qu'elle nes'envole, et que les Colombiens ont fait demi-tour, car ils n'ont pas trouvé le chemin. Le vent,fidèle au poste, nous colle comme de la glu. Retour à Quito, gros village de montagne étagé à 2850 mètres, sur les pentes du volcan Pichincha, où, entre églises baroques, marchés florissantset déjeuner sur le pouce, on apprécie une chose : le calme d'une cité active, d'où l'on revientfinalement très reposé. Carnet pratique Y aller : Paris-Quito. Avec KLM. Escale à Amsterdam. À partir de 902 euros l'aller-retour enéconomique et 3 543 euros en business. 08 92 70 26 08. www.klm.com Terres d' aventure , spécialiste du voyage à pied, à partir de 2 370 euros. www.terdav-haute-montagne.com Avec une agence sur place : entre 180 et 200 dollars par personne. Période : évitez août. Préférez mai, juin, juillet, ou octobre, novembre et décembre, périodeneigeuse mais sans vent. Pour dormir : hacienda San Augustín de Callo. (593) 32 71 91 60. Àpartir de 270 euros la chambre double.www.incahacienda.com

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Date : 02/11/12

Colombie : les aventuriers de la Cité perdue Par Christophe Migeon

Les terrasses principales de la Cité perdue de Teyuna. Jadis elles soutenaient les maisons desIndiens Tayronas. - | Christophe Migeon L'HOMME PEUT BIEN ALLER FAIRE DU GOLF SUR LA LUNE, le tour du monde en pédaloou grimper l'Everest à cloche-pied, il lui reste encore un défi impossible à relever : rester secsur le chemin de la Ciudad Perdida. Il y a d'abord tous ces bras de rivières que le sentiers'entête à traverser. Soucieux du confort de ses orteils, on prend soin dès le départ de retirerchaussures et chaussettes avant de se risquer dans l'onde impétueuse. Quelques coupures etglissades plus tard, on abandonne l'idée de garder les pieds au sec. Le reste aussi d'ailleurs :entre le taux d'hygrométrie à 99 % et l'averse qui, chaque jour, attend la fin du déjeuner pour sedéverser à pleins seaux sur la montagne, l'eau ici a toujours le dernier mot.

Les chemins tortueux de la Sierra Nevada de Santa Marta traversent des villages indienscomme celui de Mutanzhi (à droite). - | Marc Fasol/Planet Reporters-REA / Marc Fasol/PlanetReporters-REA

http://www.lemonde.fr/style/article/2012/11/02/colombie-les-aventuriers-de-la-cite-perdue_1784241_1575563.html


























C'est dans les années 1980 que les premiers touristes s'aventurent dans le parc de Tayrona. Untourisme culotté sur fond de conflits entre guérilleros cultivateurs de marijuana et paramilitairesfinancés par la CIA. Depuis, l'armée régulière a fait le ménage, guérilleros, paracos et narcossont partis vers d'autres jungles ou ont raccroché les fusils pour devenir muletiers ou patrons delodge. Comme Adam, propriétaire d'une centaine d'hectares à l'intérieur du parc depuis 1976. Ila fini par monter un petit campement propret pour les touristes après s'être essayé à la culturede marie-jeanne, de cacao et à la production de base, première étape dans la complexe etsordide élaboration de la coke. Il y a encore quatre ans, il faisait même visiter son laboratoire degoma à ses hôtes ! Depuis, les autorités lui ont fait fermer son atelier, mais certaines mauvaiseslangues prétendent qu'il est désormais dissimulé un peu plus haut dans la montagne.

Les chemins tortueux de la Sierra Nevada de Santa Marta traversent des villages indienscomme celui de Mutanzhi (à droite). - | Christophe Migeon Ici, dans la Sierra Nevada de Santa Marta, le sentier poursuit ses méandres bourbeux à traversune jungle propice à tous les fantasmes, serpents aux dents longues, araignées montées surressort ou tiques insatiables. De temps à autre, une clairière s'ouvre sur un rassemblement decases à chapeau pointu où vivent une poignée d'Indiens mutiques. Trois communautés sontprésentes dans le parc, les Kogis, les Wiwas, les Arhuacos, tous descendants des Tayronas,l'un des peuples précolombiens les moins étudiés et pourtant l'un des plus fascinants. Quand,en 1498, l'explorateur Gonzalo Fernandez de Oviedo jette l'ancre dans la baie de Santa Marta,il y a près de 250 villages tayronas dispersés depuis la côte jusque sur les hauteurs de lasierra. La plupart sont abandonnés au début du xviie siècle par leurs habitants qui, pour fuirles maladies introduites par les conquistadors, se réfugient encore plus profond dans la forêt.L'homme blanc avait fini par oublier leur existence, jusqu'à ce jour de 1976, où deux huaqueros,des pilleurs de tombes, remontent les berges de la rivière Buritaca et aperçoivent d'intrigantesmarches de pierre partant à l'assaut de la montagne. Essoufflé tant par l'émotion que par l'effort, on emprunte encore ce formidable escalier pourparvenir, quelque 1 200 marches plus haut, aux portes de la Cité perdue de Teyuna. Ellen'a jamais été perdue pour les Indiens pour qui elle est un site sacré, garant de leur cultureet de l'équilibre du monde. Encadrées par des rideaux de palmiers tagua et de fougèresarborescentes, près de 200 terrasses dallées où s'érigeaient jadis des maisons de bois reliéesentre elles par un réseau de chemins empierrés et d'escaliers vertigineux, s'éparpillent sur leflanc de la montagne. Il n'y a plus qu'à s'asseoir, s'éponger le front et écouter les chuchotementsde la terre mère. Christophe Migeon Pratique













































Y aller Depuis que les communautés indiennes ont exigé des autorités de protéger les forêts, le trekse fait, en quatre ou six jours, au départ de Machete Pelao, à deux heures de voiture à l'est deSanta Marta. Retour au point de départ. Terre d' Aventure propose un circuit dans la région de la Sierra Nevada et la côte Caraïbe."Ciudad Perdida, la cité des indiens Tayronas", 15 jours Paris-Paris dont 7 de marche. Nuits enhamac pendant le trek, hôtel confortable sinon. A partir de 3 190 €. Tél. : 0825-700-825 (0,15 €/min). www.terdav.com Office de tourismewww.colombia.travel/fr Change1 € = 2 330 COP (peso colombien). 10 000 COP = 4,30 €. A lire Les Indiens Kogis, la mémoire des possibles, d'Eric Julien, Actes Sud. Colombie Cocaïne, deCharles Nicholl, Voyageurs Payot.
























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Date : 20/11/12

Céline Ravier, Ethiopie, terre charnelleCéline Ravier, Ethiopie, terre charnelle Photographies. Tenter de restituer l'indicible qui émanede cet équilibre originel entre la terre et les hommes. L'Ethiopie est un lieu d'altitude physiqueet intérieure qui se découvre sur la pointe des pieds. Vernissage le jeudi 6 décembre à 19h30.Terres d' Aventure 25 rue Fort Notre-Dame Entrée gratuite Tel. 04.96.17.89.30 http://www.terdav.com [email protected] Céline Ravier, conseillère voyage à l'agence Terres d' Aventure de Marseille et photographe, nous invite à découvrir une Ethiopie en couleur, deshautes montagnes du Siemen à Lalibela ou Gondar. Du 1er au 31 décembre

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Date : 10/11/12

Polémique dans le tourisme responsable d'aventure : Huwans-Clubaventure claque la porte d'ATT/ATR

Le tour opérateur dénonce la "position de monopole", au sein de l'association qui fédèreles principaux acteurs du voyage d'aventure, dont profiteraient Allibert, Terres d'Aventure etNomade Aventure , qui se sont regroupés cet été au sein d'une même entité. Huwans-Clubaventure, membre fondateur de l'Association des tour-opérateurs thématiques(ATT), a annoncé ce mardi 30 octobre son retrait de l'association, qui regroupe les principauxproducteurs de voyages d'aventure. Le TO explique sa décision par la "position de monopole" dans laquelle se retrouveraientaujourd'hui, au sein de l'association, trois de ses principaux membres (Terres d'aventure,Nomade aventure et Allibert), qui ont fait alliance cet été.

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