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1 Système ATC - DDD Abdel majid BELAICHE

Système ATC - DDD - who.int · 3 Le Système ATC – DDD Introduction Le système de classification ATC (Anatomique Thérapeutique Chimique) et le DDD (defined Daily Dose) comme

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Système ATC - DDD

Abdel majid BELAICHE

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Sommaire

I / Le système ATC –DDD

1.1. / Introduction

1.2. / Historique

1.3. / Les objectifs du système ATC - DDD

1.4. / La Structure du système ATC

1.5. / Critères d’inclusion et d’exclusion du système ATC

1.6. / Le cas des associations de plusieurs principes actifs

1.7. / Autres systèmes de classification ATC

1.8. / L’unité de mesure DDD

1.9. / Définition et considérations générales

1.10 / L’unité de mesure DDD : calcul dans la pratique

1.11 / L’unité de mesure DDD : calcul de la consommation per capita

1.12 / L’unité de mesure DDD : Principes pour l’attribution des

DDDs

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Le Système ATC – DDD

Introduction Le système de classification ATC (Anatomique Thérapeutique Chimique) et le DDD (defined Daily Dose) comme unité de mesure a été recommandé par l’OMS pour les études sur l’utilisation des médicaments.

Le système est actuellement, largement utilisé au niveau international et le nombre des utilisateurs augmente progressivement.

L’objectif de l’OMS est de rendre les informations sur les méthodologies du système ATC-DDD disponibles auprès de tous les utilisateurs potentiels Historique Le conseil nordique du médicaments (NLN) instauré en 1975, collaborant avec des chercheurs Norvégiens pour développer davantage le système ATC/DDD. Le NLN a publié des statistiques nordiques sur l’utilisation des médicaments en utilisant la méthodologie du système ATC/DDD pour la première fois en 1976.

Depuis lors l’intérêt pour le système ATC/DDD pour les recherches sur l’utilisation des médicaments ‘est développé.

En 1981, le bureau régional de l’OMS pour l’Europe a recommandé le système ATC/DDD pour les études internationales sur l’utilisation des médicaments.

En relation avec ceci et pour réaliser une méthodologie plus largement utilisée, il y avait un besoin pour un corps responsable pour coordonner l’utilisation de la méthodologie ATC/DDD.

Le centre collaborateur de l’OMS pour les méthodologies statistiques a été par conséquence établit à Oslo en 1982. Le centre est actuellement situé dans l’institut Norvégien de la Santé publique.

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C’est le gouvernement norvégien qui a fondé le Centre. En 1996, l’OMS a reconnu le besoin de développer l’usage du système

ATC/DDD comme un standard international pour les études sur l’utilisation des médicaments. Le Centre a par conséquent été directement lié au siège de l’OMS à Genève au

lieu de du Bureau régional pour l’Europe à Copenhague. Ceci a été considéré comme important pour permettre l’intégration totale des

études sur l’utilisation internationale des médicaments et l’OMS. Les objectifs du système ATC - DDD Le principal objectif du centre collaborateur de l’OMS et du groupe du travail est d’attribuer des codes ATC et DDDs stables dans le temps, sans complications ou changements fréquents du système.

La classification des substances dans le système ATC – DDD ne constituent pas des recommandations pour l’usage.

Elle ne constitue pas un jugement sur l’efficacité des médicaments ou des groupes de médicaments. La Structure du système ATC Dans le système ATC, les médicaments sont divisés en plusieurs groupes selon l’organe ou le système sur lequel ils agissent, et selon leurs propriétés chimiques, pharmacologiques et thérapeutiques.

Les médicaments sont classés en groupes dans 5 niveaux différents.

Les médicaments sont d’abord divisés en 14 principaux groupes (1er niveau de classification selon l’organe ou le système sur lequel ils agissent. A : Appareil digestif et métabolisme B : Sang et organes hématopoïétiques C : Système Cardio-vasculaire D : Dermatologie G : Système Génito-urinaire et hormones sexuelles H : Préparations systémiques hormonales à l’exception des hormones sexuelles et

de l’insuline

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J : Anti-infectieux à usage systémique L : Antinéoplasiques et agents immunomodulateurs M : Système musculo-squelettique N : Système nerveux P : Produits antiparasitaires, insecticides et révulsifs R : Système respiratoire S : Organes sensoriels V : Divers

Chaque groupe Du 1er niveau est subdivisé au 2ème Niveau en sous-groupes

thérapeutiques.

Chaque groupe Du 2ème niveau est subdivisé au 3ème Niveau en sous-groupes pharmacologiques.

Chaque groupe Du 3ème niveau est subdivisé au 4ème niveau en groupes chimiques.

Chaque groupe Du 4ème niveau est subdivisé au 5ème niveau en substances chimiques.

Exemple : 1er Niveau : A = Tube digestif et métabolisme Chaque groupe Du 1er niveau est subdivisé au 2ème Niveau en sous-groupes

thérapeutiques. A10 = Antidiabétiques

Chaque groupe Du 2ème niveau est subdivisé au 3ème Niveau en sous-groupes pharmacologiques.

A10B = Hypoglycémiants à l’exclusion de l’insuline = Antidiabétiques oraux Chaque groupe Du 3ème niveau est subdivisé au 4ème niveau en groupes chimiques.

A10BA = Biguanides Chaque groupe Du 4ème niveau est subdivisé au 5ème niveau en substances

chimiques. A10BA02 = Metformine

2ème exemple : 1er Niveau : A = Tube digestif et métabolisme Chaque groupe Du 1er niveau est subdivisé au 2ème Niveau en sous-groupes

thérapeutiques. A2 = Médicaments pour les troubles liés à l’acidité Chaque groupe Du 2ème niveau est subdivisé au 3ème Niveau en sous-groupes

pharmacologiques.

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A02B = Médicaments pour l’ulcère peptique et le Reflux gastro –oesophagien.

Chaque groupe Du 3ème niveau est subdivisé au 4ème niveau en groupes chimiques.

A02BC = Inhibiteurs de la pompe à Protons (IPP) Chaque groupe Du 4ème niveau est subdivisé au 5ème niveau en substances

chimiques. A02BC01 = Oméprazole A02BC02 = Pantoprazole A02BC03 = Lansoprazole

3ème Exemple : 1er Niveau : A = Tube digestif et métabolisme Chaque groupe Du 1er niveau est subdivisé au 2ème Niveau en sous-groupes

thérapeutiques. A2 = Médicaments pour les troubles liés à l’acidité

Chaque groupe Du 2ème niveau est subdivisé au 3ème Niveau en sous-groupes pharmacologiques.

A02B = Médicaments pour l’ulcère peptique et le Reflux gastro –oesophagien.

Chaque groupe Du 3ème niveau est subdivisé au 4ème niveau en groupes chimiques.

A02BA = Antagonistes des récepteurs H2 à l’histamine Chaque groupe Du 4ème niveau est subdivisé au 5ème niveau en substances

chimiques. A02BA01 = Cimétidine A02BA02 = Ranitidine A02BB03 = Famotidine A02BC04 = Nizatidine

Le code ATC a la forme générale suivante (où L représente une lettre et C un chiffre) : A10BA02 LCCLLCC Exemples

LCCLLCC A02BC01 = Oméprazole J01CA04 = Amoxicilline M01AC01 = Piroxicam N02BE01 = Paracétamol

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Critères d’inclusion et d’exclusion du système ATC Le centre ATC-DDD a donné la priorité aux préparations contenant des substances bien définies qui ont un nom INN (International Nonproprietary Name) et qui ont : - Nouvelles entités chimiques (NCE) et biologiques autorisés à être commercialisés dans plusieurs pays, - Des substances existantes bien définies utilisés dans divers pays.

Les nouvelles substances médicales ne sont normalement pas incluses dans le système ATC avant qu’une demande d’autorisation de commercialisation à été soumise au moins dans un pays.

Les aliments complémentaires et les produits de médecine traditionnelle ne sont en général pas inclus dans le système ATC. Le Principes de Classification du système ATC du : Principes généraux Principes généraux : Les médicaments sont classés selon leur principale utilisation thérapeutique du principal principe actif, sur le principe basique de seulement un seul code ATC pour chaque voie d’administration (formes pharmaceutiques injectables) avec des ingrédients similaires et force auront le même code ATC. Les comprimés à libération immédiate ou à libération retard auront normalement le même code ATC. Les substances médicamenteuses peuvent avoir plus d’un seul code ATC s’il est disponible sous 2 ou plusieurs forces ou voies d’administration qui sont clairement différentes sur la plan de l’utilisation thérapeutique. Voici 3 exemples… Exemple 1 : Les hormones sexuelles sous certains dosages ou forces sont utilisés uniquement dans le traitement du cancer et ont été classées sous L02 – Thérapie endocrinienne Pour rappel les autres dosages/forces sont classés sous G03 – Hormones sexuelles et modulateurs du système génital.

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Exemple 2 : La Clonidine est disponible sous 2 différentes forces. Une force est utilisée

principalement dans le traitement de l’hypertension. Elle est classée sous C02 – Antihypertenseurs.

L’autre force de la clonidine est surtout utilisée principalement dans le traitement de la migraine. Elle est classée sous N02C – Préparations antimigraineuses. Différentes formes pharmaceutiques pour l’usage topique ou systémique ont des codes ATC différents. Exemple 3 : La prednisolone a plusieurs codes ATC du fait des différents usages thérapeutiques et des différentes formulations pour applications locales : A07EA01 : Agents anti-inflammatoires intestinaux, C05AA04 : Antihémorroïdal pour usage topique, D07AA03 : Préparations dermatologiques corticoïdes H02AB06 : Corticostéroïdes pour usage systémique, R01AD02 : Décongestionnements naseaux, S01BA04 : Corticostéroïdes Ophtalmologiques, S02BA03 : Corticostéroïdes Otologiques

Des médicaments peuvent êtres utilisés pour 2 ou plusieurs indications également importantes et la principale utilisation thérapeutique du médicament peut différer d’un pays à l’autre. Ceci peut donner lieu à plusieurs classifications alternatives. De tels médicaments ont habituellement seulement un code ATC, la principale indication est déterminée sur la base de la littérature disponible.

Les problèmes sont discutés au sein du groupe de travail international pour les méthodologies statistiques sur les médicaments, de l’OMS. Où la classification finale est décidée. Les renvois seront alors donnés dans les guidelines pour indiquer les divers usages de tels médicaments.

Le système ATC n’est pas strictement un système de classification thérapeutique. A tous les niveaux ATC, les codes ATC peuvent être accordés selon la pharmacologie du produit.

Plusieurs groupes ATC sont divisés en les mêmes groupes chimiques et thérapeutiques 4ème niveau (exemple : Groupe ATC : JO5A – Antiviraux à action

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directe). Si une nouvelle substance apparaît à la fois dans le groupe chimique et thérapeutique 4ème niveau. Le groupe pharmacologique doit normalement être choisis.

Les substances classées sous le même ATC 4ème niveau ne peuvent pas être considérées comme pharmaco-thérapeutiquement équivalentes à partir de leur mode d’action, effet thérapeutique, interactions médicamenteuses et profil des réactions médicamenteuses adverses peuvent différer.

Normalement, différentes formes stéréoisomériques vont avoir des codes ATC séparés.

Les Exceptions seront décrites dans les guidelines pour les groupes ATC respectifs.

Les nouvelles substances médicinales qui n’appartiennent pas clairement à aucun ATC 4ème niveau de substances apparentées peuvent comme règle principale être placées dans un groupe X (« Autres » groupes). Pour éviter une situation de plusieurs 4èmes niveaux avec seulement une seule substance en chacun, de nouveaux 4ème niveaux sont en règle générale attribués quand il y a plus d’une substance qui apparaît dans le groupe.

Comme résultat, des médicaments nouveaux et novateurs seront souvent classées dans un autre groupe (groupe X), cependant si par chance c’est plus d’une substance qui sera commercialisée dans un futur proche, une nouvelle ATC 4ème niveau peut être établit.

Les prodrogues obtiennent généralement un code ATC séparé si les dosages utilisés sont différents et/ou des codes INN du prodrogue et du médicament actif sont différents. Exemple :

J01CA08 : Pivmecillinam J01CA11 : Mecillinam

Les préparations (substances seules) sont définies comme suit : Préparations contenant un seul principe actif (incluant les mixtures

stéréoisomériques)

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Le cas des associations de plusieurs principes actifs Les produits médicaux où on a additionné à un principe actif une substance auxiliaire dans le but d’augmenter la stabilité de la préparation (exp. les vaccins contenant de petites quantité d’antibactériens), pour augmenter la durée (formulations dépôt) et/ou augmenter l’absorption (exp. différents solvants dans divers produits dermatologiques) sont aussi considérés comme substances seules (plain products).

Les substances seules sont classées selon les principes généraux déjà décrits.

Les produits contenant 2 ou plus de substances actives sont considérés comme associations de produits. Les associations de produits sont classées selon 2 règles principales : a/ Les associations contenant 2 ou plus de substances actives appartenant au même 4ème niveau sont normalement classés en utilisant le 5ème niveau avec codes 20 ou 30. Exemple : N01BB02 : Lidocaïne N01BB04 : Prilocaïne N01BB20 : Association (Lidocaïne, Prilocaïne). b/ Les associations contenant 2 ou plus de substances actives n’appartenant pas au même 4ème niveau sont normalement classés en utilisant le 5ème niveau avec codes séries 50. Exemple : R06AA02 : Diphénhydramine R06AA52 : Diphénhydramine en association

Différentes associations de médicaments partageant le même principe actif principal obtiennent généralement le même code ATC. Ainsi des produits contenant phénylpropanolamine + Bromphéniramine et phénylpropanolamine + Cinnarizine ont les 2 le même Code ATC R01BA51. c/ Les associations de médicaments contenant des substances psycholeptiques qui ne sont pas classés sous N05 – Psychoanaleptiques, sont classés dans un 5ème niveau séparé en utilisant les codes séries 70.

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Exemple : N02BAA71 : Acide acétyl salicylique en association avec les psycholeptiques (produits contenant d’autres substances en association aux psycholeptiques sont également classés ici).

Plusieurs associations de médicaments contenant des psycholeptiques ont été classées dans un 3ème ou 4ème Niveau séparé (exp. A03C Antispasmodiques en associations avec des psycholeptiques.

Des ATC 3ème ou 4ème niveau séparés ont été attribués pour plusieurs associations médicamenteuses importantes.

Exp. : Agents Bêtabloquants, Diurétiques.

Il peut être difficile de décider où doit être classée une association.

L’utilisation la plus fréquente du médicament est souvent à l’origine de la décision d’attribuer un ATC Autres systèmes de classification ATC D'autres classifications ATC existent, ce sont :

ATCvet (pour les produits médicaux vétérinaires) : Website www.whocc.no

ATC herbal classification >>> (pour les herbes médicinales). Contact Mohamed Farah The Uppsala Monitoring Centre (Who collaborating centre for International Drug monitoring), Stora Torget 3, S-753 20 Uppsala, Sweden, E-mail : [email protected]

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L’unité de mesure DDD Définition et considérations générales La définition de l’unité DDD est : La dose d’entretien moyenne supposée, par jour, pour un médicament utilisé dans son indication principale chez l’adulte. Il y a donc 3 Élément principaux :

- Dose journalière moyenne, - Indication principale, - Chez l’adulte. La DDD est attribuée uniquement à un médicament qui a déjà obtenu un

code ATC. La DDD est une unité de mesure et ne reflète pas nécessairement la dose journalière recommandée ou prescrite.

Les doses pour des patients isolés ou groupes de patients peuvent parfois différer de la DDD et doivent nécessairement êtres basées sur les caractéristiques individuelles des patients (exp. âge, poids) et des considérations pharmacocinétiques.

Pour une utilisation optimale des médicaments il est important d’avoir en mémoire que le polymorphisme génétique du à des différences ethniques peut entraîner des variations pharmacocinétiques des médicaments.

Les données des statistiques de consommation des médicaments exprimées en DDDs constitue seulement une estimation approximative et non une image exacte de la consommation réelle des médicaments.

DDD fournit des unités fixes de mesures indépendant du prix, et formulations et permettre aux chercheurs d’évaluer les évolutions des consommations des médicaments et de réaliser des comparaisons entre groupes de populations.

DDDs ne sont pas établies pour les formes topiques, sérums, vaccins, agents antinéoplasiques, extraits d’allergènes, anesthésiques généraux ou locaux et les produits de contraste L’unité de mesure DDD : calcul dans la pratique Les données des statistiques de consommation des médicaments initialement exprimées en nombres d’unités boites doivent d’abord être converties en tonnage principe actif.

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Exemple 1.200.000 boites / an de 12 comprimés dosés à 500 mg d’amoxicilline >>> 1.200.000 x 12 x 0,5 g = 7.200.000 g Code DDD amoxicilline orale = 1 g Diviser le tonnage annuel obtenu par le code DDD >>> 7.200.000 g / 1g = 7.200.000 DDDs/An Soit 19.726 DDDs/jour. L’unité de mesure DDD : calcul de la consommation per capita Pour permettre des comparaisons entre pays, régions etc. Il faut ramener la consommation totale en DDDs en consommation par habitant (per capita).

Pour éviter un nombre important de décimales on exprime la consommation en DDDs /1000 habitants et en DDDs/1000 habitants/ Jour.

En divisant la consommation en DDDs obtenue par l’effectif de la population et en multipliant par 1000 Exemple Pour une population de 30.000.000 d’habitants 7.200.000 DDD / 30.000.000 habitants >> 0,24 DDDs/ habitant par an Pour éviter les décimales On ramène le calcul à 1000 Habitants en multipliant par 1000 >>> 240 DDDs/1000 habitants par an. Soit en divisant par 365 jours >>> 0,66 DDDs/1000 habitants/Jour. L’unité de mesure DDD : Principes pour l’attribution des DDDs Le principe de base est de fournir seulement un seul DDD par voie d’administration dans un ATC code.

Les DDDs pour substances seules sont normalement basées sur la monothérapie. A l’exception de celles dont des règles sont données dans les guidelines ATC-DDD.

Les DDDs ne pourront pas êtres attribuées pour une substance avant que le produit ne soit approuvé et commercialisé au moins dans un pays.

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Système ATC/DDD et usage et mésusage médicamenteux Utilisation des médicaments Utiliser le système ATC/DDD permet la standardisation des groupes de médicaments et une utilisation métrique stable des consommations de médicaments pour avoir des comparaisons de médicaments utilisés entre pays, régions et autres cadres de santé et d’examiner les évolutions de l’utilisation des médicaments à travers le temps et dans différents cadres.

Les chiffres sur les consommations des médicaments doivent être présentées de préférence sous forme de nombre de DDDs/1000 habitants/Jour ou, si c’est dans le cadre d’une utilisation hospitalière sous forme de nombre de DDDs par 100 lits par jour.

Les données sur les ventes ou sur la prescription présentées en DDDs/1000

habitants/jour fournit une estimation approximative de la proportion de la population dans une zone définie, traitée avec certains médicaments. Par exemple le nombre 10 DDDs/1000 habitants/jour indique que 1% de la population en moyenne prend un certain traitement par jour.

Pour les anti-infectieux (ou autres médicaments normalement utilisés sur de

courtes périodes , il est souvent considéré mieux approprié de présenter les chiffres comme nombre de DDDs par habitant par an. Elle peut donner une estimation du nombre de jours par an où chaque habitant en moyenne a été traité. Par exemple, 5 DDDs/habitant/an indique que la consommation est équivalente au traitement pour chaque habitant avec 5 jours durant une année donnée. Ou bien, si la période standard de traitement est connue, le nombre total de DDDs peut être calculé comme le nombre périodes de traitement, et le nombre de périodes de traitement peut alors être relié à la population totale.

Pour plusieurs groupes de médicaments pour lesquels les DDDs n’ont pas

encore été établies, des voies alternatives pour présenter les données ont été recommandées.

Par exemple, la consommation des préparations dermatologiques peut être

présentée en grammes de pommade, de crème etc., Pour et les agents antinéoplasiques (groupe ATC L01) la consommation peut

être présentée en grammes de principe actif.

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Quand il y a une divergence connue entre la dose journalière prescrite (PDD) et le DDD, il est important de prendre ceci en compte pour justifier dans l’interprétation des chiffres les chiffres de consommation des médicaments.

La prudence doit être prise dans les situations où le dosage recommandé

diffère d’une indication à l’autre (exemple. Les antipsychotiques), Dans plusieurs maladies bénignes (exemple : les antibiotiques) et quand le

PDDs peut différer d’une population à l’autre (par exemple selon le sexe, l’âge, l’ethnie ou la situation géographique). Améliorer l’utilisation des médicaments Collecter et publier les statistiques sur l’utilisation des médicaments est un élément critique dans le processus d’amélioration de la prescription et de la dispensation des médicaments.

Pour que les statistiques sur l’utilisation des médicaments puissent avoir le meilleur impact possible sur l’utilisation des médicaments, ces statistiques ont besoin d’être utilisés d’une manière concentrée et active.

Exemples de voies où les statistiques sur l’utilisation des médicaments

basées sur l’ATC et les DDDs ont été utilisées et peuvent être utilisées pour améliorer le bon usage :

Les publications Nationales, qui fournissent aux cliniciens, pharmaciens et

autres le profil de consommation des médicaments dans le pays (avec ou sans comparaisons entre pays ou entre zones dans le même pays).

Les publications fournissant un feedback entre dans les services de santé

pour les équipements des services de santé, groupes de fournisseurs de santé ou fournisseurs de santé individuels.

L’utilisation des statistiques sur l’Utilisation des médicaments par les systèmes nationaux de santé, les universités, centre d’information sur les médicaments et autres pour identifier à travers l’utilisation une sous utilisation ou au contraire une surconsommation et mésusage, pour un médicament donné ou pour un groupe thérapeutique. A partir de cette situation cette information peut être utilisée pour initier des études spécifiques ou pour des interventions éducationnelles spécifiques.

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Les interventions éducationnelles peuvent inclure des articles dans les bulletins médicaux, des articles dans les journaux scientifiques, les lettres aux cliniciens etc.