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Le présent document est exclusivement réalisé à titre d’information et ne constitue donc ni une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes engendrées par l’utilisation des informations fournies dans le présent document. Chaque mois, SYZ Asset Management publie dans « 1 mois en 10 images » un survol de l’activité économique dans le monde. Une image valant parfois plus qu’un long discours, nous choisissons chaque mois 10 graphiques montrant les données-clés qui ont marqué l’actualité économique et financière du mois écoulé, avec un bref argumentaire décodant leur signification. Publication du team Recherche & Analyse – SYZ Asset Management - Tel. +41 (0)58 799 10 00 - [email protected] Auteur: Adrien Pichoud Ce document se base sur des graphiques dont les données ont été récoltées au cours du mois de janvier 2013. Index 1. Etats-Unis – La demande domestique prend le relais 2. Etats-Unis – Les taux immobiliers au plus bas 3. Etats-Unis – Une baisse du PIB en trompe l’œil 4. Zone euro – Le sentiment des ménages a aussi touché le fond 5. Allemagne – 2013, reprise en vue 6. Japon – La Banque du Japon « prudemment agressive » 7. Japon – Des répercussions de la baisse du yen 8. Chine – Après le « soft landing », la « soft recovery » 9. Changes – Le franc suisse sous (dé)pression 10. Obligations – Le taux à 10 ans de la zone euro au plus bas historique 1. Etats-Unis – La demande domestique prend le relais L’économie américaine a finalement évité le fameux « mur fiscal ». A la faveur d’un accord de dernière minute sur le volet « impôts » et du volet « baisse des dépenses », le durcissement brutal de la politique budgétaire tant redouté a laissé place à un resserrement plus modéré, qui met le déficit public sur la voie de la réduction sans pour autant briser une dynamique de croissance encore fragile. Ainsi, la tendance favorable apparue à l’été 2012 semble devoir perdurer : celle du raffermissement de la demande domestique et en particulier de la consommation privée, qui prend graduellement le relai de l’investissement et des exportations comme moteur de la croissance. Le recul du taux de chômage depuis l’été, des prix de l’immobilier enfin en hausse, des conditions de financement historiquement avantageuses et le net recul des prix de l’essence ont soutenu la consommation et le secteur des services. A l’inverse, l’activité dans l’industrie, plus dépendante des exportations et de l’investissement, a marqué le pas. Cette transition est importante pour assurer une croissance durable de l’économie, qui est peut-être sortie en 2012 d’une longue phase de « reprise » initiée fin 2009. INDICES D’ACTIVITE DANS LES SERVICES ET DANS L’INDUSTRIE 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 35 40 45 50 55 60 65 US ISM NON MANUFACTURING US ISM MANUFACTURING Source: Thomson Reuters Datastream Février 2013

Syz & co syz asset management - 1 mois en 10 images février 2013

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Chaque mois, SYZ Asset Management publie dans « 1 mois en 10 images » un survol de l’activité économique dans le monde. Une image valant parfois plus qu’un long discours, nous choisissons chaque mois 10 graphiques montrant les données-clés qui ont marqué l’actualité économique et financière du mois écoulé, avec un bref argumentaire décodant leur signification.

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Le présent document est exclusivement réalisé à titre d’information et ne constitue donc ni une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes engendrées par l’utilisation des informations fournies dans le présent document.

Chaque mois, SYZ Asset Management publie dans « 1 mois en 10 images » un survol de l’activité économique dans le monde. Une image valant parfois plus qu’un long discours, nous choisissons chaque mois 10 graphiques montrant les données-clés qui ont marqué l’actualité économique et financière du mois écoulé, avec un bref argumentaire décodant leur signification.

Publication du team Recherche & Analyse – SYZ Asset Management - Tel. +41 (0)58 799 10 00 - [email protected] Auteur: Adrien Pichoud

Ce document se base sur des graphiques dont les données ont été récoltées au cours du mois de janvier 2013.

Index

1. Etats-Unis – La demande domestique prend le relais

2. Etats-Unis – Les taux immobiliers au plus bas

3. Etats-Unis – Une baisse du PIB en trompe l’œil

4. Zone euro – Le sentiment des ménages a aussi touché le fond

5. Allemagne – 2013, reprise en vue

6. Japon – La Banque du Japon « prudemment agressive »

7. Japon – Des répercussions de la baisse du yen

8. Chine – Après le « soft landing », la « soft recovery »

9. Changes – Le franc suisse sous (dé)pression

10. Obligations – Le taux à 10 ans de la zone euro au plus bas historique

1. Etats-Unis – La demande domestique prend le relais • L’économie américaine a finalement évité le

fameux « mur fiscal ». A la faveur d’un accord de dernière minute sur le volet « impôts » et du volet « baisse des dépenses », le durcissement brutal de la politique budgétaire tant redouté a laissé place à un resserrement plus modéré, qui met le déficit public sur la voie de la réduction sans pour autant briser une dynamique de croissance encore fragile.

• Ainsi, la tendance favorable apparue à l’été 2012 semble devoir perdurer : celle du raffermissement de la demande domestique et en particulier de la consommation privée, qui prend graduellement le relai de l’investissement et des exportations comme moteur de la croissance.

• Le recul du taux de chômage depuis l’été, des prix de l’immobilier enfin en hausse, des conditions de financement historiquement avantageuses et le net recul des prix de l’essence ont soutenu la consommation et le secteur des services. A l’inverse, l’activité dans l’industrie, plus dépendante des exportations et de l’investissement, a marqué le pas. Cette transition est importante pour assurer une croissance durable de l’économie, qui est peut-être sortie en 2012 d’une longue phase de « reprise » initiée fin 2009.

INDICES D’ACTIVITE DANS LES SERVICES ET DANS L’INDUSTRIE

00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12

35

40

45

50

55

60

65

US ISM NON MANUFACTURINGUS ISM MANUFACTURING

Source: Thomson Reuters Datastream

Février 2013

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Le présent document est exclusivement réalisé à titre d’information et ne constitue donc ni une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes engendrées par l’utilisation des informations fournies dans le présent document.

Février 2013

2. Etats-Unis – Les taux immobiliers au plus bas • La grande opération de reflation de l’économie

américaine entreprise par la Fed après l’explosion de la bulle immobilière parait enfin porter ses fruits. Trois opérations d’assouplissement quantitatif successives (dont une partie de la dernière portant directement sur les titres finançant les prêts immobiliers) ont poussé les taux hypothécaires à des plus bas historiques (autour de 3.5% à 30 ans).

• Première conséquence de cette baisse des taux, les refinancements de crédits hypothécaires ont augmenté, permettant aux ménages de réduire leurs charges financières. Avec le retour de la hausse des prix des maisons, cette tendance a accélérée en 2012.

• Le mix « repli du chômage/taux bas/prix en hausse » est même en train de provoquer un embryon de reprise des demandes de crédit pour l’achat d’une maison. Cinq ans après l’explosion de la bulle, le marché immobilier semble enfin revenir progressivement à la vie.

DEMANDES DE CREDITS HYPOTHECAIRES (REFINANCEMENTS ET ACHATS) ET TAUX MOYEN A 30 ANS (INVERSE)

00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900 3

4

5

6

7

8

9

US WEEKLY MORTGAGE APPLICATIONS - REFINANCING (52 WEEKS AVERAGE)US WEEKLY MORTGAGE APPLICATIONS - PURCHASES (52 WEEKS AVERAGE)US FREDDIE MAC 30 YEAR FIXED RATE(R.H.SCALE) Source: Thomson Reuters Datastream

3. Etats-Unis – Une baisse du PIB en trompe l’œil • La première estimation du PIB américain pour

le 4ème trimestre 2012 a en apparence constitué une bien mauvaise surprise : pour la première fois depuis le printemps 2009, l’économie américaine a affiché un taux de croissance négatif (-0.1%).

• La dynamique de croissance a pourtant été bien meilleure que ce que ce chiffre peut laisser croire : la consommation des ménages s’est raffermi (+2.2% au 4T12), la construction résidentielle a encore accéléré (+15.3%) et l’investissement des entreprises a rebondi (+8.4%) après le trou d’air de l’été. La demande domestique privée a donc en réalité nettement accéléré au 4ème trimestre !

• Ce sont en fait un important mouvement de déstockage des entreprises (qui sera favorable à la production au début 2013) et la chute des dépenses publiques dans le secteur de la défense qui sont responsables de cette baisse du PIB, avec un impact combiné de -2.6%.

VARIATION TRIMESTRIELLE DU PIB ET DE LA DEMANDE PRIVEE

2009 2010 2011 2012

-8

-6

-4

-2

0

2

4

6

US - REAL GDP QoQ %US - FINAL PRIVATE CONSUMPTION & INVESTMENT QoQ %

Source: Thomson Reuters Datastream

4. Zone euro – Le sentiment des ménages a aussi touché le fond • Depuis l’été dernier, le sentiment des marchés

et plus généralement des entreprises s’est amélioré en zone euro.

• Mais les ménages, peu sensibles aux mesures répondant au volet financier de la crise, ont vu leur situation continuer à se dégrader. L’indice de confiance des consommateurs a ainsi encore reculé pour atteindre, en novembre, un plus bas depuis mai 2009.

• Toutefois, ce même indice a depuis rebondi, suggérant que, même du côté des ménages, le sentiment a peut-être touché le fond. On est toutefois encore loin de pouvoir anticiper une reprise imminente de la consommation ! Le resserrement généralisé des politiques fiscales et des taux de chômage record vont continuer à peser sur les dépenses.

• Mais, après l’apparition d’une tendance semblable du côté des entreprises, il semble que la situation ait également arrêté de se détériorer du côté des ménages.

CONFIANCE DES CONSOMMATEURS, VENTES AU DETAIL ET PIB

96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12

-35

-30

-25

-20

-15

-10

-5

0

5

-6

-4

-2

0

2

4

6

RETAIL SALES - 3MMA YoY %(R.H.SCALE)EURO AREA - GDP YoY %(R.H.SCALE)EURO AREA - CONSUMER CONFIDENCE Source: Thomson Reuters Datastream

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Le présent document est exclusivement réalisé à titre d’information et ne constitue donc ni une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes engendrées par l’utilisation des informations fournies dans le présent document.

Février 2013

5. Allemagne – 2013, reprise en vue • Selon le FMI, la croissance du PIB allemand

ne devrait pas dépasser, en 2013, celle de 2012 : +0.9% dans les deux cas. Toutefois, la dynamique semble être plus encourageante pour cette nouvelle année qu’elle ne l’était l’année passée.

• En 2012, l’aggravation de la crise en zone euro et le ralentissement de la croissance dans le monde émergent avaient lourdement pesé sur l’industrie allemande, très dépendante de ses exportations. Cette faiblesse avait fini par se propager aux secteurs plus tournés vers la demande domestique, provoquant même une (légère) remontée du chômage. Ainsi, le rythme de croissance trimestrielle n’avait cessé de diminuer en 2012.

• Toutefois, le net redressement des indices d’activité, en particulier dans les services, et la hausse des anticipations des entrepreneurs encore observés en janvier semblent signaler que la tendance s’est inversée pour 2013.

INDICES D’ACTIVITE DANS L’INDUSTRIE ET LES SERVICES ET ANTICIPATIONS D’ACTIVITE DES CHEFS D’ENTREPRISE

30

35

40

45

50

55

60

65

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 201360

70

80

90

100

110

120

PMI manufacturing PMI servicesIFO business expectations So urce: SYZ A M , B lo o mberg

6. Japon – La Banque du Japon « prudemment agressive » • Pour sa première réunion de l’année 2013, la

Banque du Japon a annoncé des mesures substantielles même si en partie moins agressives que ce qui avait pu être anticipé.

• L’objectif est désormais clairement de sortir de la déflation dans laquelle l’économie est plongée depuis presque vingt ans. Pour ce faire, la BoJ a fixé une cible d’inflation à 2% et entend assouplir sa politique monétaire jusqu’à ce que cette cible soit atteinte.

• En plus de maintenir les taux d’intérêt proche de 0% (ce qui est le cas depuis 1995), la BoJ procèdera à des injections massives de liquidité (Quantitative Easing) : JPY 13 trillions par mois (≈USD 140 mds) soit, sur une année, l’équivalent de 30% du PIB japonais! Mais tout cela ne commencera pas avant janvier 2014… D’ici là, c’est le programme actuel de JPY 3 trillion par mois qui sera maintenu. Un assouplissement déjà conséquent (comparable à ce que fait actuellement la Fed) mais jusque là insuffisant pour sortir l’Archipel de la déflation.

BILAN DE LA BOJ (% DU PIB) ET TAUX ANNUEL D’INFLATION

18%

20%

22%

24%

26%

28%

30%

32%

34%

36%

2005 2007 2009 2011 2013-0.6%

-0.4%

-0.2%

0.0%

0.2%

0.4%

0.6%

0.8%

BoJ balance sheet (% of GDP)Inflation rate (YoY %) So urce: SYZ A M , B lo o mberg, Datastream

7. Japon – Des répercussions de la baisse du yen • Depuis le séisme de mars 2011, la balance

commerciale nippone est devenue déficitaire. La faute à la hausse des importations d’énergie, quand les exportations reculaient sous l’effet du tassement de la croissance mondiale, de la perte de compétitivité de l’Archipel et des tensions avec la Chine.

• La récente baisse du yen ne sera cependant pas nécessairement bénéfique à l’évolution du solde extérieur : si elle devrait favoriser une reprise des exportations, elle aura également pour conséquence de gonfler la valeur des importations. La fameuse courbe en J…

• Il ne faut donc sans doute pas s’attendre à un retour imminent d’un excédent commercial au Japon. En revanche, une activité en hausse dans l’industrie et des importations plus chères vont dans le sens de l’objectif de la Bank of Japan, la sortie de déflation…

BALANCE COMMERCIALE, EXPORTATIONS ET IMPORTATIONS

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12

000'S

-10

-5

0

5

10

15

-50

-40

-20

0

20

40

60

75

JAP Trade Balance (sum 12 m, bn yen)JAP Exports (3m MAV YoY %)(R.H.SCALE)JAP Imports (3m MAV YoY %)(R.H.SCALE) Source: Thomson Reuters Datastream

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Le présent document est exclusivement réalisé à titre d’information et ne constitue donc ni une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes engendrées par l’utilisation des informations fournies dans le présent document.

Février 2013

8. Chine – Après le « soft landing », la « soft recovery » • La crainte d’un ralentissement prononcé de

l’économie chinoise avait hanté les investisseurs en 2012. La plupart des indices d’activité se sont toutefois stabilisé durant l’automne, donnant corps à l’atterrissage en douceur de la croissance sur un rythme moins soutenu mais supposé soutenable.

• Le rebond de la croissance annuelle du PIB à 7.8% au 4ème trimestre (après 7.4% au trimestre précédent) ne fait que confirmer la fin apparente du ralentissement quasi ininterrompu observé depuis 2010.

• Mais il ne faut pas pour autant s’attendre à un rebond prononcé de l’activité. Une stabilisation de la croissance du PIB autour de 8% semble être le mieux que l’on puisse attendre en Chine, à condition que les exportations continuent de progresser. Et, si la tendance est aujourd’hui moins préoccupante, les risques liés au nécessaire rééquilibrage vers la consommation domestique n’ont pas disparus pour autant…

VARIATION ANNUELLE DU PIB ET DES EXPORTATIONS

00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

-30

-20

0

20

40

60

80

100

CHINA - GDP (YoY %)CHINA - EXPORTS (YoY % 3M MAV)(R.H.SCALE)

Source: Thomson Reuters Datastream

9. Changes – Le franc suisse sous (dé)pression • Et si la Banque Nationale Suisse avait pris

quelques coups d’avance dans la « guerre des monnaies » que semblent se livrer les banques centrales des économies développées ?

• En accumulant d’importantes réserves de change dans la défense du seuil de 1.20 contre euro pour le franc suisse, la BNS a gonflé son bilan jusqu’à ce qu’il dépasse 80% du PIB national helvète. Soit une création de liquidité bien plus rapide que n’importe quelle autre banque centrale de la planète !

• Aujourd’hui, la pression haussière sur le franc a diminué avec la baisse des tensions dans la zone euro, ce qui a permis à la BNS de cesser d’intervenir sur le marché des changes. L’ampleur des liquidités créées depuis l’été 2011 fait désormais peser la menace d’une correction baissière de la devise helvète, contre l’euro comme contre le dollar.

DOLLAR CONTRE FRANC SUISSE ET EVOLUTION RELATIVE DES BILANS DE LA BNS ET DE LA FED

0.6

0.7

0.8

0.9

1

1.1

1.2

1.3

1.4

1.5

1.6

1.7

1.8

1.9

2000 2002 2004 2006 2008 2010 20122

2.5

3

3.5

4

4.5

5

USD/CHF SNB/FED So urce: SYZ A M , B lo o mberg, Datastream

10. Obligations – Le taux à 10 ans de la zone euro au plus bas historique • Au printemps 2012, le taux à 10 ans du

gouvernement allemand avait atteint un plus bas historique, Mais c’était en réaction à la hausse des taux dans les pays d’Europe périphérique, sur fond de craintes de dislocation de l’union monétaire.

• Depuis lors, les taux allemands, malgré quelques signes de tensions depuis le début d’année, sont restés extrêmement bas tandis qu’avait lieu un spectaculaire mouvement de détente sur les taux espagnols ou italiens.

• En conséquence, le taux gouvernemental moyen de la zone euro, autrement dit le taux de financement moyen des gouvernements (pondéré par la taille des économies) a reculé à son plus bas depuis la création de l’union monétaire au tournant de 2012 et de 2013, en dessous de 3%. Une illustration du mix « récession / absence d’inflation / politique monétaire très accommodante de la BCE » même si, contrairement aux Etats-Unis, ce taux reste encore supérieur à l’inflation.

TAUX A 10 ANS GOUVERNEMENTAL MOYEN (PONDERE PAR LES PIB) DE LA ZONE EURO ET BUND ALLEMAND

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

4.0

4.5

5.0

5.5

6.0

2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

EMU 10y rate GER 10y rate So urce: SYZ A M , B lo o mberg, IM F