Une première rencontre pour quoi faire ?Après de nombreux échanges et rencontres durant ces derniers mois, une première rencontre collective semblait nécessaire pour commencer à penser le projet de Table de quartier de manière commune, projet qui se construira au fur et à mesure grâce à / pour / par ses participants.

Cette première assemblée était l'occasion de se présent-er, recueillir les points de vue de chacun sur le quartier, connaître les envies et les projets, poser ensemble les bases de l'organisation et de l'ambition de cette Table de quartier.

La Table de quartier, qu'est-ce que c'est ?Au vu des di�érents échanges, la Table de quartier s’envisage comme un support, une possibilité pour :

ECHANGER, PERMETTRE LES RENCONTRES :- “Éviter l'isolement”, “se parler”- “Favoriser la communication”, “mettre en réseau”- Faire venir, “aller chercher les gens”, se croiser  : élargir la mobilisation- “Se rencontrer”, créer une dynamique, proposer des formes de rencontre vivantes

PENSER COLLECTIVEMENT DES ACTIONS- “Penser l'action” : une possibilité de ré�exion com-mune- Faire du lien entre les actions des associations- Permettre une meilleure coordination- Faire des propositions concrètes- Faire des fêtes et des animations

Une alternative pour construire des choses collec-tivement, une forme d’instance citoyenne d’expres-sion et de réappropriation commune de son espace de vie.

Une Table de quartier pour qui ?La Table de quartier est une possibilité collective ouverte à tous : habitants, associations, commerçants, usagers, gens du quartier, curieux, etc.Avec cette ambition d'ouverture à tous ceux qui le souhaiteraient, la question s'est posée mardi soir de ceux qui manquaient :- des habitants qui ne sont pas impliqués : « Aller cher-cher ceux qui ne sont pas là »- les commerçants- certaines associations actives depuis longtemps sur le quartier

Une première rencontre avec qui ?Ce mardi 25 novembre, dans le hall de la cité Traëger, la première rencontre collective a rassemblé une vingtaine de personnes : des responsables ou mem-bres d’association (animations festives du quartier, protection du patrimoine, éducation à l’image, supermarché coopératif ), des membres de collectifs (collectif pour la végétalisation, collectif d’habi-tants), des membres du conseil de quartier, une compagine de théâtre, le responsable d’un théâtre, une artiste-artisan, des militants intéressés par la démarche et des habitants à titre individuel.

Table de Quartier - Amiraux Simplon PoissonniersRetour sur la première rencontre du mardi 25 novembre 2014

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DES LIEUX DE RENCONTRESBesoin déjà identi�é depuis plusieurs années, les lieux de rencontre ont une grande importance et pourraient se décliner selon di�érentes possibilités :- “Un lieu de rencontre pour tous”  : associations, entre-prises, citoyens.- “Un lieu de rencontre intergénération”- “Des locaux associatifs”- Un espace de convivialité, comme un resto associatif par exemple.

DES ANIMATIONS ET DES TEMPS FESTIFS- “Ré-inventer un carnaval”- Organiser di�érentes animations : repas de quartier, fête des voisins, projections de �lms , etc. Il a également été proposé de s’interesser à “l’insertion

et l’emploi”, “la culture et le sport”, ainsi qu’ “aux projets urbains”.

DES LIEUX OÙ AVOIR UNE ACTION :- Le 43 boulevard Ornano : le faire redevenir une salle de cinéma ou tout du moins un lieu culturel, artistique.- Rue Belliard : penser les abords et les voies de chemin de fer comme un espace de projet (couvrir pour mettre des boutiques, des lieux pour les associations, ou faire des jardins partagés).- Dans tout le quartier : développer la végétalisation.- Dans tout le quartier : Permettre aux commerces, asso-ciations de s’implanter dans le quartier. A propos des fonds de commerce : “je connais des gens qui veulent louer mais c’est hors de prix”. Penser une action auprès des bailleurs, de la mairie, etc ?

L’USAGE DES ESPACES PUBLICSLa question du croisement et de la cohabitation des personnes est décisive : entre les gens du quartier et ceux qui y passent seulement ; entre les piétons et les automobilistes ; entre les usagers du jour et ceux de la nuit ; etc.Plusieurs propositions ont été faites pour permettre “un espace mieux partagé” :- Piétonniser le boulevard Ornano 1 fois par mois.- Mettre en place une “circulation douce” pour respecter les piétons rues des Poissonniers et Boinod (notamment empruntées comme initinéraire pour les �ux banlieue - Paris).- Penser des solutions pour éviter la juxtaposition jour/nuit, sans “pénétrante” (accessibilité pour les gens du quartier aux di�érents événements organ-isés, entente avec la population extérieur du quartier)-Proposer que le marché Ornano ait lieu le soir une fois par semaine pour les habitants qui travaillent dans la journée.

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D e s p r e m i è r e s e n v i e s , b e s o i n s

I n f o r m a t i o n e t c o m m u n i c a t i o n

« L'information ne circule pas »L'information et la communication sont des enjeux majeurs dans le quartier. A la fois car les informations ne circulent pas assez entre les habi-tants mais également pour donner une visibilité aux actions associatives.

UN LIEU- Créer un kiosque associatif sur la placette à Marca-det (le passage Ramey, à savoir la maison des associa-tions du 18ème, et la cité Traëger n’étant “pas assez visibles”.- Organiser une fois par mois des rencontres géantes sur le boulevard Ornano, rendu piéton à cet e�et.

AFFICHAGE- Utiliser des panneaux d'a�chage des actions pour que les informations soient visibles par le plus grand nombre. Possibilité de les fabriquer et de les installer sur les lampadaires.- Les arrêts de métro et de bus sont des lieux très visibles pour l’a�chage.

DES OUTILS :- Faire un programme annuel de ce qui se passe dans le quartier- Mettre en place une newsletter (lettre d’info par internet)- Créer (et actualiser) un blog

Des outils, supports ou ressources identi�és :- Le dossier Amiraux du collectif d'habitants 2010-2013- S'inspirer de l'expérience de la Commune d'Aligre (café associatif )

LIEN ET MOBILISATION

Permettre les rencontres :

« Comment on fait pour se croiser. Il y a quelque chose à inventer et à créer. » Des moyens de rencontres sont à développer, à la fois entre les populations d’origines sociales et culturelles di�érentes mais également entre les zones géographiques. La possibilité d'occuper l'espace avec tous les habitants a été proposée, pour permettre l’investissement de chacun dans le quartier et que les voisins, les anciens et les nouveaux du quarti-er ou encore les communautés se croisent.

Faire des liens avec ce qui existe déjà :

L'ambition de la Table de quartier est de proposer une dynamique collective en prenant en compte et en trouvant une articulation avec les actions déjà existan-tes. Pour ce faire, il semble important de :- “Être vigilent sur les actions en cour de certaines asso-ciations”.- Rencontrer les représentants les plus anciens, les relais de certaines communautés par exemple.- Partir des liens existants (ex  : lien entre Simplon en fêtes et la source)- Faire des animations communes (ex : la fête de la musique, un carnaval, etc. )

Les associations et les commerçants comme levier 

Pour ouvrir au plus de monde possible, une attention particulière doit être portée aux associations et aux commerçants : à la fois car ce sont des acteurs décisifs du quartier mais également car ils sont eux-mêmes habi-tants et/ou en contact avec des habitants.- Possibilité de réunir tous les responsables des associa-tions pour “faire que toutes les associations se parlent” .- “Travailler avec les écoles”, soit par le biais des associa-tions mais aussi directement avec les responsables des structures et professeurs.- Penser une manière de mettre en lien les commerçants de jour et les commerçants de nuit.

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SP o u r a v a n c e r e n s e m b l e

METHODES ET POSSIBILITES

Di�érents moyens ont été mis en avant pour permettre de se rencontrer, de se réunir : - L'art comme opportunité de lien (ex : théâtre de rue, projection de �lm, etc.)-Occuper l'espace avec tous les habitants : “Quand on bricole dans la rue, les gens s'arrêtent.”- Technique de la porte ouverte (comme le fait par exemple le théâtre alambic comédie)-  “Être fana du trottoir” : aller dans la rue pour discuter avec les gens (possibilité d'être présent sur le marché du dimanche pour faire connaître la démarche).- Développer des dynamiques autour d'actions partic-ulières (ex : repas de quartier au square)

PROCHAINES ÉTAPESD’ores et déjà des actions peuvent être envisagées :

- Entamer la création d'un blog. Un blog qui pourrait être provisoire, a�n de permettre dès maintenant l'information et la mise en lien, mais qui pourrait être renouvelé et développé à plusieurs pour correspon-dre au mieux à une démarche collective.

- Continuer de rencontrer les gens du quartier  : les associations, les commerçants, les habitants un peu éloignés et ce, par di�érentes manières. Possibilité d'organiser des temps de présence en extérieur pour toucher les habitants, une rencontre pour les associa-

DEMARCHE

Pour construire progressivement ce projet de Table de quartier, plusieurs conditions décisives ont été soulignées :- Travailler des propositions concrètes : «  Il faut des actions concrètes pour que les gens viennent »- La nécessité de voir que les objectifs aboutissent. “Si les gens voient ça, ça va les motiver.”- Consacrer du temps pour “aller chercher les gens”- Organiser des rencontres régulières (plantations, piétonnisation du boulevard Ornano par exemple) et ponctuelles (des concerts par exemple)- Envisager di�érents temps et espaces pour rencon-trer et mobiliser les di�érentes personnes du quartier.

tions, une réunion pour les commerçants (et même un réunion commerçants jour et une commerçant nuit si c’est pertinent), des temps festifs pour tout le monde , etc.

- Forme de la prochaine rencontre collective : Tester un moment festif en janvier ? Se retrouver en assem-blée ?

Table de quartier 25/11/2014Compte rendu réalisé par CapaCités 4/4

Vos suggestions, envies, implications sont plus que bienvenues !Et pour échanger avec vous, faire connaitre vos idées, projets, événements, etc. : zoe@capacites.net ou 06.25.03.54.41.