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OSER, l’offre pour la sécurisation des eaux récréatives de Saur, choisie par Evian-les-Bains La commune d’Evian-les-Bains vient de confier la gestion de la qualité de ses eaux lacustres à Saur, un service pour lequel le Groupe dispose d’une réelle avance technique, avec la technologie Biorad, seule technique actuellement normalisée AFNOR Validation comme technique alternative aux analyses DDASS, et d’une solide expérience, sur le littoral notamment. Les eaux de baignade lacustres et littorales sont soumises à la même réglementation. Les collectivités concernées sont tenues de réaliser les profils de vulnérabilité de leurs zones de baignade d’ici fin 2010 et de mettre en œuvre les plans de gestion et de prévention nécessaires pour obtenir une qualité de l’eau au moins « suffisante », et garantir ainsi l’ouverture de leurs plages en 2015. Un sujet que nous développerons dans le prochain numéro de TERRITOIRES. Avec le Parc Régional marin de la Côte bleue, le littoral d’Ensuès possède une faune et une flore d’une grande richesse. « Afin de participer à la préservation de cet espace naturel remarquable et de cette importante zone de baignade, les ser- vices techniques de l’eau et de l’assainissement ont recommandé aux élus l’extension et la remise aux normes de la station existante avec une tech- nologie membranaire », explique Jean-Yves Guivarch, directeur de l’eau et de l’assainissement de la Communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole. « Le choix du procédé membranaire résulte d’une réelle volonté politique de préserver cette zone sensible et d’opter pour une solution innovante anticipant l’évolution de la réglementation », poursuit-il. Cette technologie permet à la Communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole d’atteindre une qualité de traitement exceptionnelle, avec une eau rejetée en mer répondant d’ores et déjà aux normes de qualité « eaux de baignade », exigées à partir de 2015 par la directive européenne 2006/7/CE. « Grâce à ses performances de traitement, la station d’Ensuès participe de fait à l’amélioration de la vie floristique et faunistique et à la qualité des eaux de baignade. L’eau rejetée en mer est exempte de matières en suspension et la pollution bactériologique résiduelle très faible », développe-t-il. Autres avantages déterminants dans le choix du procédé AquaRM ® : la facilité d’entretien de la tech- nologie, limitant l’utilisation de réactifs chimiques, et sa compacité. « Cette solution rendait possible l’extension de la capacité de traitement sur le site très exigu de l’ancienne station, sans aucun arrêt de traitement », ajoute Jean-Yves Guivarch. D’ici à 2013, des raccordements supplémentaires progressifs sont également prévus. « Avec des performances de traitement au-delà des normes en vigueur, les membranes plaques constituent un gage de sécurité pour les collectivités, d’autant plus lorsque l’eau traitée est directement rejetée en mer. En tant que technicien, je suis persuadé que si nous avions eu plus de recul sur la technologie membranaire dans les années 2002-2003, cette solution aurait été préférée à la biofiltration pour certaines des quatre stations précédemment construites sur le territoire », conclut-il. *E.H. : équivalent habitant Les prochaines stations AquaRM ® en Méditerranée La station de Propriano (Corse du Sud) d’une capacité de 17 000 E.H., dont la première pierre a été posée le 5 janvier 2010 La station de Pollestres (Pyrénées-Orien- tales), d’une capacité de 10 000 E.H., dont la mise en service est prévue fin 2010 Dernière minute TERRITOIRES La lettre d’information entre N°5 MARS 2010 1 ère station d’épuration à technologie membranaire sur le littoral méditerranéen Ensuès La Redonne (Communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole) Le 20 février, la Communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole inaugurait la station d’épuration d’Ensuès La Redonne. D’une capacité de 5 800 E.H.*, l’installation construite par Stereau, filiale ingénierie du groupe Saur, est équipée de la technologie à membranes plaques AquaRM ® , exclusivité du Groupe depuis 12 ans. Retour sur ce projet innovant et écologique. Station d’Ensuès La Redonne

Territoires n°5 (Février 2010)

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La lettre d'information du groupe Saur

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OSER, l’offre pourla sécurisation deseaux récréativesde Saur, choisiepar Evian-les-Bains

La commune d’Evian-les-Bains vient de confier la

gestion de la qualité de ses eaux lacustres à Saur,

un service pour lequel le Groupedispose d’une réelle

avance technique, avec la technologie Biorad,

seule technique actuellement normalisée AFNOR

Validation comme technique alternative aux analyses

DDASS, et d’une solide expérience, sur le littoral

notamment.

Les eaux de baignade lacustres et littorales sont

soumisesà lamême réglementation. Les collectivités

concernées sont tenues de réaliser les profils de

vulnérabilité de leurs zones de baignade d’ici fin

2010 et demettre enœuvre les plans de gestion et

de prévention nécessaires pour obtenir une qualité

de l’eau au moins « suffisante », et garantir ainsi

l’ouverture de leurs plages en 2015.

Un sujet que nous développeronsdans le prochain numéro de TERRITOIRES.

Avec le Parc Régional marin de la Côte bleue, lelittoral d’Ensuès possède une faune et une flored’une grande richesse. « Afin de participer à lapréservation de cet espace naturel remarquableet de cette importante zone de baignade, les ser-vices techniques de l’eau et de l’assainissementont recommandé aux élus l’extension et la remiseaux normes de la station existante avec une tech-nologiemembranaire », explique Jean-YvesGuivarch,directeur de l’eau et de l’assainissement de laCommunautéurbainedeMarseille-Provence-Métropole.« Le choix du procédémembranaire résulte d’uneréelle volonté politique de préserver cette zonesensible et d’opter pour une solution innovanteanticipant l’évolution de la réglementation »,poursuit-il.Cette technologie permet à la Communauté urbainedeMarseille-Provence-Métropole d’atteindre unequalité de traitement exceptionnelle, avec une eaurejetée en mer répondant d’ores et déjà auxnormes de qualité « eaux de baignade », exigéesà partir de 2015 par la directive européenne2006/7/CE.« Grâceàsesperformancesdetraitement,la stationd’Ensuèsparticipe de fait à l’améliorationde la vie floristique et faunistique et à la qualitédes eaux de baignade. L’eau rejetée en mer estexempte dematières en suspension et la pollutionbactériologiquerésiduelletrèsfaible »,développe-t-il.

Autres avantages déterminants dans le choix duprocédé AquaRM®: la facilité d’entretien de la tech-nologie, limitant l’utilisation de réactifs chimiques,et sa compacité. « Cette solution rendait possiblel’extension de la capacité de traitement sur le sitetrès exigu de l’ancienne station, sans aucun arrêtde traitement », ajoute Jean-Yves Guivarch. D’ici

à 2013, des raccordements supplémentairesprogressifs sont également prévus.« Avec des performances de traitement au-delà desnormesenvigueur, lesmembranesplaquesconstituentun gage de sécurité pour les collectivités, d’autantplus lorsque l’eau traitée est directement rejetéeen mer. En tant que technicien, je suis persuadéquesinousavionseuplusdereculsur la technologiemembranaire dans les années 2002-2003, cettesolution aurait été préférée à la biofiltration pourcertaines des quatre stations précédemmentconstruites sur le territoire », conclut-il.

*E.H. : équivalent habitant

Les prochaines stations AquaRM®

en Méditerranée� La station de Propriano (Corse du Sud) d’unecapacité de 17000 E.H., dont la première pierrea été posée le 5 janvier 2010

� La station de Pollestres (Pyrénées-Orien-tales), d’une capacité de 10000 E.H., dont lamise en service est prévue fin 2010

Dernière minute

TERRITOIRESLa lettre d’information entre

N°5 MARS 2010

1ère station d’épurationà technologie membranairesur le littoral méditerranéen

Ensuès La Redonne (Communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole)

Le 20 février, la Communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole inaugurait lastation d’épuration d’Ensuès La Redonne. D’une capacité de 5800 E.H.*, l’installationconstruite par Stereau, filiale ingénierie du groupe Saur, est équipée de la technologie àmembranes plaques AquaRM®, exclusivité du Groupe depuis 12 ans. Retour sur ce projetinnovant et écologique.

Station d’Ensuès La Redonne

Création d’une nouvelle installation de stockage de produits non dangereux

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La concertation au servicede l’excellence environnementaleet de la protection du cadre de vie

Depuis le 23 juillet 2009, l’ISDND deVillenue a prisle relais de l’ancienne installation, située sur lamêmecommune, dont la capacité maximale était atteinte,et accueille principalement les déchets de l’agglo-mérationMontluçonnaise, ainsi que d’autres dépar-tements, tel que défini par l’arrêté d’exploitationspécifique au site.

« Pour une commune, un centre de stockageconstitue, de toute façon, un dossier sensible. Si onleur demandait leur avis, les communes refuseraientà 90 %. Ce qui serait, au fond, irresponsable car ilfaut reconnaître la nécessité de tels sites. Le secteura connu une grande évolution en termes de contrôle,de transparence… et ces sites sont aujourd’hui trèsencadrés, notamment par les visites régulières dela Direction régionale de l’environnement, de l’amé-nagement et du logement. Par contre, le choix del’emplacement géographique sur la commune estprimordial », confie Élie Guillet, maire de Maillet.

« Mêmesinousaurionspréféréque lesite soit ailleurs,nous travaillons aujourd’hui en partenariat avecCoved. Après l’autorisation de la Préfecture del’Allier, nous avons préféré devenir acteurs plutôt quespectateurs, afin denepas subir,mais d’être écoutés,de participer à l’avancée et à l’intégration du projetet, ainsi, faciliter la vie à proximité du site. Il s’agitde collaborer intelligemment afin de trouver dessolutions rapides aux problèmes qui apparaissentnécessairement au début de lamise enœuvre de cetype d’installation, tels que le trafic, la dégradationdes routes… », développe-t-il.

À ce titre des commissions mensuelles et trimes-trielles ont été mises en place offrant un espace dedialogue et de concertation. « Ces réunions nousdonnent l’opportunité de nous exprimer. Cela éviteque naissent des rancœurs et permet de faireavancer les choses dans le bon sens. »

En réponse aux attentes des élus de la commune etdes riverains, Coved a développé un plan demana-gement environnemental élaboré en concertationavec la collectivité pour aller au-delà des exigencesréglementaires actuelles et protéger environne-ment et cadre de vie. Le site est ainsi certifié ISO14001 pour sa démarche de protection de l’environ-nement et demaîtrise des impacts. « À la différencede l’ancien site, avec l’installation de Villenue,nous sommes en mesure d’agir en amont, deconcevoir autrement et d’anticiper. Un audit de lafaune et la flore à l’état initial a été réalisé, permet-tant un suivi régulier de la biodiversité avec la vo-lonté de compenser, si besoin. De la même façon,un important travail a été initié en amont et seramené en continu au niveau de la surveillance de l’eausur le site et des ressources en eau aux alen-tours », précise-t-il.

Gestion écologique des espaces verts, préventionet gestion des odeurs, maîtrise des rejets (eaux etlixiviats) et des impacts sonores, suivi dans ladurée de l’impact visuel du site et projet de valori-sation électrique du biogaz complètent cettedémarche globale d’excellence environnementale.Une démarche dont la mise enœuvre donnera lieuà un suivi régulier au moyen d’indicateurs définisavec les élus. « C’est en changeant les pratiquespourunemeilleure intégration dans la vie locale que serafavorisée l’acceptation de tels projets ».

C’est pourquoi il est prévu d’ouvrir le site au public,avec la conception d’un parcours de visite. « Il s’agità la fois dedémystifier et d’expliquerpour rassurer lesriverains et sensibiliser le public, notamment les en-fants, au tri des déchets, ainsi qu’à la préservationdela biodiversité. Il est primordial d’encourager le déve-loppement du tri avant l’enfouissement afin queseuls soient stockés lesdéchetsultimesetnon fermen-tescibles. Cette évolution se joue au niveau desfoyers et de la collecte. En ce sens, le site a un véri-table rôle pédagogique à jouer », conclut ÉlieGuillet.

ÉDITOLes Nations Unies ont élevé 2010 au rangd’année mondiale de la biodiversité.Modestement, à notre échelle d’acteur del’eau, de lapropreté et de l’aménagementdu territoire, la biodiversité s’incarne auniveaudes interactionspermanentesavecla faune et la flore. C’est là que se situe laresponsabilité que nous exerçons pourvotre compte.

La biodiversité « commune », celle de lanature quotidienne qui nous entoure etdes tramesvertesetbleues,esthistorique-ment intégrée dans la démarche globalede l’exploitationdenossites.À la fois richeet sensible, cettebiodiversité aunevaleurenvironnementale et culturelle indénia-ble: lepaysage, et fera la richessedes ter-ritoires demain. Elle est donc l’objet detousnos soins, à travers desplansd’amé-nagement respectueux de la nature et deprogrammesde rechercheen interneouenpartenariat avec leMuséumnationald’his-toire naturelle, l’Ifremer, le Conservatoiredu littoral, les collectivités ou les associa-tions locales.

Nous étions présents au Grenelle de l’En-vironnement dans les ateliers « biodiver-sité », nous sommes actifs dans les com-missionsduGrenellede laMer liées« à laréconciliation de la terre et de la mer ».Soyezassurésdenotreplein engagementà vos côtés en faveur de la défense d’unenature préservée pour que l’homme viveen harmonie avec son environnement.Vousnous confiez vos territoires, nous lesvalorisons pour le bien de tous.

>> Joël SéchéPrésident du groupe Saur

« C’est en changeant les pratiques pour unemeilleure intégration dans la vie locale quesera favorisée l’acceptation de tels projets »

De plus en plus rare, la création d’une nouvelle installation de stockage de déchets nondangereux (ISDND) suscite naturellement craintes et rejets des riverains et de la collec-tivité concernés. Nous vous proposons de revenir sur l’ouverture de l’ISDNDdeVillenue,à Maillet, dans l’Allier, et la relation de concertation qui s’est mise en place entre lesélus de la commune et Coved pour une exploitation du site exemplaire sur le plan envi-ronnemental.

« Après l’autorisation de la Préfecturede l’Allier, nous avons préféré deveniracteurs plutôt que spectateurs »

Le projet de loi portant engagement national pour l’environnement, dit Grenelle II, actuellement en lecture à l’Assemblée nationale,sera examiné en séance publique en juin prochain. L’occasion de donner la parole à Christian Jacob.

� Quellesavancées lepro-jet de loi du Grenelle IIreprésente-t-il pour lagestion environnemen-tale des territoires ?

Christian Jacob: Le projetde loi initial comptait 104articles.Aprèssonpassageau Sénat, il en compte187, sur tous lesdomainesdu droit de l’environne-

ment. Il faut se féliciter d’une telle valorisationdu tra-vail parlementaire, puisque cesdispositions résultentdes propositions d’un rapport parlementaire.

Cela sepoursuit aujourd’huidans le cadrede la lectureduprojet de loi à l’Assembléenationale. LeParlementn’est pas resté à côté du processus du Grenelle del’environnement. Il enaétéunacteur fondamentaldansle cadrede lapolitiquede« coproduction législative »que nous portons.

Ces dispositions auront, je l’espère, un effet concretettrèsdirectdanslaviedenosconcitoyens.Laprotectionde l’environnement, ce n’est pas seulement undébatd’expertsmaisaussidesmesuressimplesetpratiques.

Dans un domaine qui vous intéresse davantage, jesignalerais la possibilité pour les agences de l’eaud’acquérir 20000 hectares de zones humides, à desfins de protection et de valorisation, notammentagricole. Cettemesure simple illustre la façondont onpeut réconcilier la protectionde l’environnement et laviedenos territoires.Cependant, il ne fautpasquecettepossibilité aille dans le sens d’une poussée de l’arti-ficialisation des sols et remette en cause l’action desSociétés d'aménagement foncier et d'établissementrural (SAFER)dans cedomaine. Le rapprochementdesagencesde l’eauetdesSAFERfavoriseraitunemeilleurecohérence et une plus grande efficacité dans lamiseenœuvre des politiques publiques deprotection desespaces agricoles et naturels.

Je note enfin des avancées considérables dans ledomaine de la prévention des risques industriels,notammentsur lasécuritédesbarrages, la sécuritédesréseauxdedistributiond’eauet lesrisquesd’inondation.

� La listedes 507 captagesprioritaires aétépubliéeen juin dernier. Quelles mesures doit-on adopterpour les protéger?

CJ:S’agissant des 507 captages, l’article 41 duprojetde loi prévoit qu’undécret vadélimiter une zonedanslaquelle,dansundélaide troisans, l’usageagricoledesterrespourraêtre limitéà l’implantationdeprairiesper-manentesextensivesoudecultures ligneusessans in-trantsou, àdéfaut, imposerdesprescriptionsaux cul-tures,notamment lenon-usaged’intrantsdesynthèse.

Cettemesure est certainement unbondébut,mais jenote qu’un nouveau délai de trois ans est prévu pourprendre ledécret.Oren2012,nousn’auronsplusbeau-coupde tempspouragir efficacement sur l’état deno-tre ressource en eau avant la date fatidique de 2015,à laquelle ladirective-cadreeuropéennenous imposed’atteindre le bon état desmasses d’eau.

Il existedéjàdeszonagesautourdespérimètresdecap-tage:peut-êtrepeut-on lesutiliserpouragir sur les507captages les plus menacés plutôt que recréer unnouveauzonage.Enoutre, je regretteque laprotectionde ces 507 captages ne soit envisagée que sous l’an-gle agricole alors que d’autres pollutions existent.

Enfin, je considèrequ’il ne fautpasse focaliser tropsurces507captagesau risqued’oublier les37000autres!L’état de la ressourceeneauest un tout, nousdevonsdonc concevoir une politique globale.

� Enmatièred’assainissement collectif, la Francepar-viendra-t-elle à atteindre l’objectif de mise auxnormesde ses stationsd’épuration exigépar la di-rective européenne relative aux eaux résiduairesurbaines?

CJ: Je suis confiant dans la capacité de la France àatteindre ces objectifs, car je note une réelle volontépolitique du côté duministère depuis queM. Borlooa tapé du poing sur la table en 2007. À cette date,146 stations n’étaient pas aux normes. En l’espacede deux ans, 93 stations ont étémises en conformitéet sur les 53 restantes, 41 ont démarré leurs travaux.

L’objectif est donc quasiment atteint. Au risqued’être trivial, je dirais que la mise aux normes desstations « n’est » qu’une question demoyens finan-ciers. D’autres politiques à mener dans le domainede l’eau impliquent des changements de pratiquesimportants de la part d’acteurs privés, qui sont net-tement plus longs à obtenir.

� Dequelle façonpeut-on accompagner lamise auxnormesdes installationsd'assainissementnoncol-lectif?

CJ:De touteévidence, laquestionde l’assainissementnon collectif n’a pas été réglée par la loi sur l’eau du30 décembre2006.D’abord, nos concitoyensne com-prennent pas pourquoi la commune entreprend decontrôler l’état de leur installation sans leur proposerdes travaux.

Ensuite, pour ceuxquidécidentdesemettreenconfor-mité, la note est souvent très salée.Touteprescriptionjuridique dans ce domaine risque donc de rester let-tremorte si on n’y associe pas un dispositif d’aide fi-nancière. Plusieurs pistes ont été envisagées: créditd’impôtde l’État ouaidede l’agencede l’eau, sachantque la loi sur l’eaua, par ailleurs, préciséque les com-munesdoivent se faire rembourser intégralement lestravaux qu’elles font elles-mêmes, dans un souci denon-concurrence avec les opérateurs privés. Elles nepeuventdoncpas, en l’état, aider à lamiseauxnormesde ces installations.

De son côté, l’agence de l’eau verse une aide au ser-vicepublicd’assainissementpourdiminuer lemontantpayé par les usagers. Elle peut aussi verser une aidedirectement aumaître d’ouvrage, aide qui peut aussiêtre verséepar l’Agencenationalede l’habitat (ANAH).

Toutefois, ces soutiens semblent insuffisants au-jourd’hui.Dans laperspectivede l’examendutexteGre-nelle II,nousavonsréfléchi,avecM. AndréFlajolet, rap-porteurde la loi sur l’eaude2006,à lapossibilitéd’uni-fier leservicepublicde l’assainissementcollectif etnoncollectif. Celapermettraitdecréerunepéréquationen-tre tous lesutilisateursducoûtdemiseauxnormesdesinstallationsd’ANC.Mais ilnousrestebeaucoupdetra-vailà fairepourexpertiser la faisabilité techniqued’unetelle solution.

L’interview

Christian Jacob, président de la Commission dudéveloppement durableet de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, député-maire de Provins.

N°5 MARS 2010TERRITOIRES 3

« La protection de l’environnement,ce n’est pas seulement un débat d’experts

mais aussi des mesuressimples et pratiques. »

« L’état de la ressource en eau est un tout,nous devons donc concevoirune politique globale. »

Depuis le 24 novembre dernier et après 15mois detravaux, la station d'épuration d'Aime-la-Plagne(Savoie), conçue et réalisée par Stereau, estopérationnellepour lasaisondeski.Unbeauchallengepour cette réalisation livrée en un temps record enconditions de montagne !

D'une capacité de 60000 E.H. et conçue pourfonctionner par tous les temps et toutes les saisons,l’installation est adaptée aux fluctuations brutalesde charges entrantes, entre la saison touristiquehivernale et la basse saison.

En piste pour la nouvelle station d’épurationd’Aime-la-Plagne

Assainissement

Gestion des golfs

Et de trois pour Formule golf en Vendée,dans l’Aveyron et dans le Finistère2010 commence très bien pour Formule golf qui a remporté les nouveaux contrats pourl’exploitation des golfs de la Domangère (Vendée), du Grand Rodez (Aveyron) et de l’Odet(Finistère). Des golfs d’exception de par leur notoriété dans le milieu golfique et leurenvironnement naturel remarquable. Trois succès pour lesquels la politique de gestiondurable et environnementale de Formule golf a joué un rôle majeur.

Retrouvez Formule golf au Salon du golf du 20 au 22 mars à Paris,Porte de Versailles, Pavillon 5.2

N°5 MARS 2010TERRITOIRES

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Favoriser les services de proximité en milieu rural

Saur & les PIMMS

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TERRITOIRESDirecteur de la publication :Brice Soccol

Directrice de la rédaction :Alexandra Bardet

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Groupe spécialisé dans les services de proximité et engagé aux côtés des collectivités, Saur a rejointle cercle de partenaires de l’Union nationale des PIMMS (Point Information Médiation MultiServices), le 15 janvier 2010.

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Les premiers succès surles routes de France et d’Oman

Équipe cycliste Saur-Sojasun

Depuis le 1er janvier 2010, l’équipe cycliste Saur-SojasunévolueauniveauContinental Professionnel.Un début de saison prometteur et couronné depremiers succès avec la victoire de JonathanHivert

au Grand Prix de La Marseillaise, le très bonclassement de l’équipe au Tour méditerranéen,ainsi qu’à l’ÉtoiledeBessèges, et la victoirede JimmyCasper lors de la 1ère étape du Tour d’Oman.

Villes du futur et éco-quartiers

Saur prend la parole Le 17 février, le groupe Saur est intervenu, auxcôtésd’autres grandesentreprises, sur le thèmedel’acceptabilité de l’éco-innovation et l’évolutiondes services de l’eauet desdéchets pour la ville dufutur, dans le cadrede la 4e Conférenceeuropéennepour la valorisationde la recherche, du financementet de l’entreprenariat pour l’Eco-innovation.

Accueillie avec enthousiasme, cette intervention agénérél’entréedeSaurauCOSEI(Comitéd'orientationstratégique des Eco-industries) dans le groupe«Vérificationdesperformancesdesécotechnologiesinnovantes»,dont le représentantétaitdans l’assem-blée. Ce groupe est piloté par le Commissariat dudéveloppement durable duMinistère de l’Ecologie.

À l’origine de ce partenariat spécifiquement dédiéaumilieu rural, la volonté de répondre aux attentesdes consommateurs en termes de services deproximité et celles des collectivités rurales entermes de maintien d’une activité économique,d’une gamme de services élargie et d’emplois surleur territoire.

Structures de proximité au service de la population,en particulier les personnes en difficulté économique,les personnes âgées, handicapées ou isolées, les

PIMMS regroupent entreprises de services, opéra-teurs nonmarchands (CAF, Pôle Emploi…) et collec-tivités publiques. Ils constituent à la fois un espaceneutre de médiation entre l’entreprise et les habi-tants et un lieu d’accueil et d’information du grandpublic sur des sujets concrets et quotidiens, tels quel’emploi, la santé, le logement, la petite enfance oul’e-administration. Le réseau des PIMMS compteaujourd'hui 41 points d'accueil au public et repré-sente près de 200 emplois.

Le groupe Saur étudie actuellement les possibilitésdepartenariatsavec lesPIMMSexistantsetdecréationde nouvelles structures à partir des implantationsdu Groupe, et affirme ainsi sa présence enmilieu ru-ral.

Site Internet : http://www.pimms.org