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SORTONS! Choisir son site de culture pour le passage à l’extérieur Choisir le sol : quelques types de sols JARDINS D’EAU INTÉRIEURS Les trucs et astuces pour ajouter un élément aquatique à votre jardin intérieur NUTRITION DES PLANTES 3 e partie Choisir une solution nutritive : appliquer une ligne complète de produits de la même marque ou une combinaison de plusieurs marques? L’HYDROPONIE SIMPLIFIÉE Utilisée comme technologie permettant la mise en place de la sécurité alimentaire en agriculture urbaine CHANGEMENT DE PARADIGME AU ROYAUME DES FLUORESCENTS Appareils d’éclairage fluorescent à haute intensité : T5 et TT105 Le test : essai du néon Satellite 2 Janvier / février 2007 GALERIE : Expo FIHOQ 2006 Volume 2 – Numéro 1 Prix : 5,95$ www.indoorgardenermagazine.com ISSN : 1718-1097 – Bimestriel

The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

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SORTONS !Choisir son site de culture pour le passage à l’extérieur Choisir le sol : quelques types de sols

JARDINS D’EAU INTÉRIEURS  Les trucs et astuces

pour ajouter un élément aquatique à

votre jardin intérieur

NUTRITION DES PLANTES 3e partieChoisir une solution nutritive : appliquer une ligne complète de produits de la même marque ou une combinaison de plusieurs marques?

L’HYDROPONIE SIMPLIFIÉE Utilisée comme technologie permettant la mise en place de la sécurité alimentaire en agriculture urbaine

CHANGEMENT DE PARADIGME AU 

ROYAUME DES FLUORESCENTS

Appareils d’éclairage fluorescent à haute intensité : T5 et TT105

Le test : essai du néon Satellite 2

Janvier / février 2007

GALERIE :Expo FIHOQ 2006

Volume 2 – Numéro 1 Prix : 5,95$

www.indoorgardenermagazine.comISSN : 1718-1097 – Bimestriel

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30

�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

CréditS

Volume 2 - Numéro 1Janvier / février 2007

Publié par   :   Les Publications Vertes

Directeur de la publication   :  J.M.

Rédacteur en chef  :  Bruno [email protected]

Comité de rédaction  :  Helene Jutras, Jessy Caron

Directrice artistique  :  Anna Kanaras

Coordination éditoriale  :  Bruno Bredoux

Ont collaboré à ce numéro  : 

Aquafood (Uruguay), Aquasculpture (Montreal), Kari Bayne, Bruno Bredoux, S.C., Martin Caldeyro-Stajano Ing. Agr. (M.Sc.), Jessy Caron, Stan Daimon, Gary G., Herb Gardner, Daniel Gingras, Dave Guillemette, Hedi Green, Vertuda Green, Grigg, Paul Henderson, Edward Jackson, Helene Jutras, Bordy Lachance, D. Lesage, R. LaBelle, Fred Leduc, Dave Michal, P. Steph (Summum), Red (Hydro-Sciences), Sols & Paysages, Frank Pohl, William Sutherland, Patrisha Thomson, Travis Thomson, vieux bandit, Charles Winslow.

Publicité et ventes  :   Stan [email protected]

Traduction  :  Helene Jutras

Couverture  :  Anna Kanaras, d’après une photographie de Charles Winslow

Illustrations  :  Anna Kanaras

Administration  :  R. LaBelle

Information  :  [email protected]

Le Jardinier d’IntérieurCase postale 52046, Laval (Quebec) H7P 5S1, CANADATéléphone : 450-628-5325 Télécopieur : 450-628-7758www.indoorgardenermagazine.com

© 2007, Les Publications Vertes, Montréal, Qc, Canada Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur.

Dépôt légal   :  1er trimestre 2006.Bibliothèque nationale du Canada, No D927565.Bibliothèque nationale du Québec.ISSN : 1718-1097

Imprimé au Canada par Transcontinental

Photos : Les fabricantsSOMMaire

Table de conversionMesures linéaires (impérial à métrique)1 pouce 2,54 centimètres 1 pied (= 12 pouces) 0,3048 mètre 1 verge (= 3 pieds) 0,9144 mètre

Mesures linéaires (métrique à impérial)1 millimètre 0,0394 pouce 1 centimètre (= 10 mm) 0,3937 pouce 1 mètre (= 100 cm) 1,0936 verges

Volume (impérial à métrique)1 once liquide (impériale) (= 1/20 chopine impériale) 28,41 ml 1 once liquide (US) (= 1/16 chopine US) 29,57 ml 1 chopine (impériale) (= 20 onces liquides impériales) 568,26 ml 1 chopine (US) (= 16 onces liquides US) 473,18 ml1 gallon (impérial) (= 4 pintes) 4,546 litres 1 gallon (US) (= 4 pintes) 3,785 litres

Volume (métrique à impérial)1 millilitre 0,176 chopine 1 litre (= 1000 ml) 1,76 chopines

Masse (impérial à métrique)1 once (= 16 drams) 28,35 grammes1 livre (= 16 onces) 0,45359237 kilogramme 1 stone (= 14 livres) 6,35 kilogrammes

Masse (métrique à impérial)1 milligramme 0,015 grain1 kilogramme (= 1000 g) 2,205 livres

Température Pour convertir de Fahrenheit à Celsius, soustraire 32 degrés et diviser par 1,8. Pour convertir de Celsius à Fahrenheit, multiplier par 1,8 et ajouter 32 degrés.

Sur l

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28

Page 5: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

22 L’hydroponiesimpLifiée Utiliséecommetechnologiepermettantlamiseenplacede lasécuritéalimentaireenagricultureurbaine ParMartinCaldeyro-Stajano,ingénieuragronome(M.Sc.)

28 ChangementmorphoLogique,déveLoppement physioLogiqueToujours au parfum ParDaveGuillemette

30 Jardinsd’eauintérieurs ParEdwardJackson

32 gaLerie L’ExpoFIHOQ2006

38 LanutritiondespLantes–troisièmepartie Choisirunesolutionnutritive:appliqueruneligne

complètedeproduitsdelamêmemarqueouunecombinaisondeplusieursmarques?

ParB.B.&WilliamS.

44 motsfréquemmentutiLisésenCuLture hydroponiqueetpouvantporteràConfusion ParJessyCaron

47 nouveauté:LaCoLLeCtion«CoupdeCœur» deConCeptsLeCauLt ParD.L.

48 Changementdeparadigmeauroyaumedes fLuoresCents Appareilsd’éclairagefluorescentàhauteintensité ParCharlesWinslow

50 Letest:essaidunéonsateLLite2 ParCharlesWinslow

52 physioLogiedespLantes Plusderacines,plusdefruits ParRedd’Hydro-Sciences

54 Cuisine: Larecetteduchourougeaigre-douxdelagrand-mèrede Gary(transmisepartraditionorale) ParB.B.

60 magasinage:nouveautéshortiCoLes Unesélectiondesproduitsquiontrécemmentattirénotre attention ParKariBayne,D.Lesage,HeleneJutras,D.M.,WilliamS.& JessyCaron

etaussi: éditoriaL(6) introduCtion(8) nouveLLesetBrèves(14) truCsetastuCes(19) q&r(65) BondeCommande(66)

SommairePh

otos

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Par

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r.

voLume2—numéro1 / Janvier—février2007

Green Publications VertesGreen Publications VertesGPv

On déménage notre jardin d’intérieur…

Les Publications Vertes vous informent

que la rédaction de ses deux magazines

(Le Jardinier d’Intérieur et The Indoor

Gardener Magazine) change d’adresse et de

coordonnées téléphoniques.

Notre nouvelle adresse postale

est la suivante :

Case postale 52046,

Laval (Québec) H7P 5S1

Téléphone : 450 628-5325

Télécopie : 450 628-7758

Valable depuis le 1er décembre 2006.

Adressez toute correspondance par courrier

à cette case postale, y compris vos colis et

bulletins d’abonnement.

Tirage du prix du Volume 1 No.5 :

Rémy Barette, de Trois-Rivières (Qc), gagne la gamme complète

des produits Summum

Page 6: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2

éditOriaLPhotos : D

.R.

Alors que l’année 2006 s’achève et que nous bouclons ce numéro qui

inaugurera 2007, il y a bien des nouveautés que vous ne verrez pas dans

ce magazine. Toutes les nouvelles variétés de plantes annoncées cet

automne, par exemple… Dans ce numéro, vous ne verrez donc pas le

thuya Thuja occidentalis ‘Miky’, petit cèdre nain de 1,20 mètre aimant

la rocaille, ni les gaillardes Gaillardia aristata ‘Amber Wheels’, aux fleurs

jaune or à centre rouge, pas plus que la rose Rosa ‘Felix Leclerc’ qui fait

partie de la nouvelle série Artistes CanadiensMC, mise au point par AAC

(Agriculture et Agroalimentaire Canada)… Vous ne verrez pas davantage

les nouvelles Impatiens à fleurs d’orchidées qu’on nous annonce avec

tambours et fanfares, encore moins le nouveau bégonia ‘Bonfire’ et

ses fleurs orange vif en trompette… Le géranium ‘Pink Penny’ et ses

exceptionnelles fleurs en coupes roses veinées de rouge foncé, ainsi

que l’hémérocalle Hemerocallis ‘Spacecoast Scrambled’ ornée d’une

corolle à frise jaune, resteront, pour vous lecteurs, des noms qui font

rêver et un mystère jusqu’à ce que ces cultivars apparaissent sur le

marché en début d’année 2007…

Pourtant, toutes ces nouveautés, je les ai vues… mais vous ne les verrez

pas encore… Pourquoi?

Parce que je suis journaliste!

Oh, je ne suis pas un journaliste qui risque sa vie à enquêter sur les Hell’s

Angels. Je ne suis pas davantage un reporter qui gravit les montagnes

les plus escarpées d’Afghanistan à la recherche des néo-talibans. Je

suis encore moins un photographe passé clandestinement en Corée

du Nord pour rapporter des clichés d’une éventuelle centrale nucléaire

où Kim Jong II prépare secrètement sa bombe atomique… Non, je suis

seulement un journaliste qui va dans les foires agricoles, les expositions

de jardinage, les fêtes horticoles… Et

pourtant, quand, dans mon viseur, je

pointe une des nouveautés horticoles

dont je parle plus haut, quelqu’un surgit

entre l’objectif et mon sujet de cadrage…

Et cette personne crie :

– « Je vais te la casser ta maudite caméra si

tu prends mes fleurs en photo, hostie ! ».

– « Ah bon ? Mais, je veux seulement

informer mes lecteurs, et si cela ne vous

convient pas, je veux bien effacer les photos,

même vous remettre ma carte numérique,

cher Monsieur, mais casser mon appareil

numérique à 1 000$, vous plaisantez? »

– « Ouin, j’vais t’la briser ta caméra! Et si c’est pas moi, ça sera une

autre exposant, tabernac’! »

Heureusement, j’ai calmé et amadoué l’horticulteur en furie, mais,

même dompté, celui-ci n’a pas voulu que je conserve les clichés de

ses nouvelles plantes chéries millésimées 2007. On ne sait jamais, la

concurrence, l’espionnage industriel, les compétiteurs à court d’idées…

Et pourtant, je vous le répète, je n’étais pas à Pyongyang avec mon

appareil numérique, mais à Saint-Hyacinthe, dans la province de

Québec! Même un anodin rassemblement d’arbustes topiaires, ce

qu’il y a de plus classique et de plus ringard (vous savez ces arbustes

en spirales qui datent au moins de Louis XIV!), eh ben non, eux non

plus ne seront pas immortalisés dans notre magazine… Une femme

brandissant sa carte d’exposante est venue s’intercaler entre les

arbustes et moi… Et j’ai une poitrine prête à surgir d’une camisole en

guise de cliché! Patience, donc, chers lecteurs. Ou alors, procurez-vous

le Guide de l’acheteur 2007 pour 25$, et vous verrez les nouveautés…

sur de toutes petites vignettes… et en noir et blanc!

Bruno Bredoux

Le Jardinier d’Intérieur

Décembre 2006

Ce que vous ne verrez pas dans ce nouveau numéro du Jardinier d’Intérieur…

Les nouveaux cultivars 2007? Un trou noir…

Page 7: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Phot

os :

new

s.bb

c.co

.uk

Je ne saurais vous dire comment cette soi-disant information a atterri dans son

cerveau, mais lorsqu’il avait environ quatre ans, mon beau-fils répétait, repas

après repas, que les carottes étaient bonnes pour ses yeux et que, s’il en mangeait

suffisamment, il pourrait voir dans le noir. Aucun parent ne souhaite démythifier

une information, vraie ou fausse, qui aide un enfant à manger ses légumes, mais

son père et moi nous posions des questions... et nous avions bien raison! Le

cerveau de notre enfant avait été infecté par un mythe puissant qui provient...

de l’armée britannique!

En août 1940, durant la bataille d’Angleterre, le pilote de chasse John Cunningham

est devenu le premier pilote à abattre un

avion allemand à l’aide du radar, qui était

utilisé à grande échelle pour la toute

première fois. Cunningham a été le meilleur

pilote de la Royal Air Force (RAF) durant la

deuxième guerre mondiale, avec 20 avions

abattus. Sa vision nocturne était légendaire

et on l’a surnommé « œil de chat ».

Comme les Allemands (ni aucune autre

nation jusqu’alors) n’avaient pas développé

le radar autant que les Britanniques, ils ne

comprenaient pas pourquoi ils perdaient

tant de chasseurs et ne savaient pas que c’est l’usage du radar qui permettait

aux Britanniques de trouver les bombardiers de la Luftwaffe dans le noir. La RAF,

bien sûr, a voulu garder son secret le plus longtemps possible. Elle a donc donné

aux journaux britanniques sa propre version de l’histoire, en disant que John

Cunningham et ses copains pilotes de nuit devaient leur exceptionnelle vision

nocturne à une consommation incroyable de... carottes. Certains ont même dit

que la RAF avait développé une carotte à plus forte teneur en bêtacarotène pour

l’alimentation de ses pilotes. Après avoir lu la nouvelle, les citoyens se sont mis à

cultiver et à consommer plus de carottes, se disant que cela les aiderait à se diriger

dans les rues durant les fréquentes pannes de courant et attaques aériennes.

Alors, les carottes ont-elles un impact sur notre vision? Bien sûr! Les carottes

contiennent beaucoup de bêtacarotène, que notre corps transforme en vitamine

A, et la vitamine A est essentielle pour conserver une vision normale. En fait,

une carence sévère de vitamine A peut mener à la cécité, et il y a aujourd’hui

118 pays aux prises avec une épidémie de cécité qui aurait pu être prévenue,

et cette épidémie, touchant surtout des enfants, est causée par une carence en

vitamine A (qui cause également des problèmes de peau et arrête la croissance).

L’UNICEF et l’Organisation mondiale de la santé, entre autres, se battent contre

le fléau.

En Amérique du Nord et en Europe, par contre, une personne ayant une bonne

alimentation ne court aucun risque de souffrir d’une carence en vitamine A. Notre

nourriture est enrichie de vitamines, et nous avons plus de chances – quoique

peu – de souffrir d’un excès de vitamine A, qui mène, lui, à des déformations

congénitales, des maux de tête, des vomissements, au dédoublement de la vision,

à la perte des cheveux, aux anomalies squelettiques et à des dommages au foie.

En attendant, où dois-je commencer pour expliquer ce mythe à l’enfant de la

maison? Il était une fois, il y a bien longtemps, sur un continent qui n’est pas si

loin que ça...

Les yeux d’un lapinPar Helene Jutras

Les nouveaux cultivars 2007? Un trou noir…

Page 8: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

intrOduCtiOn

La clé du succès d’une plantation extérieure

repose principalement sur le choix de son

emplacement. En passant de la culture

hydroponique à la culture en sol à l’extérieur,

il faut tenir compte de nombreux facteurs qui

permettront de conserver les bénéfices, les

qualités et les caractéristiques acquis par la

plante au cours de sa croissance en système

hydroponique. Outre ces facteurs, il faut

surtout veiller à ce que les trois éléments

essentiels au bon déroulement d’une culture

extérieure soient disponibles pour vos

plantes, et surtout accessibles à l’endroit que

l’on a choisi pour y installer notre plantation.

Les trois éléments déterminants sont : l’eau,

la lumière et le type de sol.

L’eau

L’eau, c’est bien sûr la source de vie des

plantes. Il faut d’abord qu’elle soit à proximité.

Il faut ensuite en vérifier la composition à

l’aide d’un pH mètre et d’un PPM mètre; une

eau trop acide, trop alcaline ou trop saline

provoquerait rapidement des difficultés pour

le bon déroulement de votre culture.

L’eau stagnante que l’on retrouve

généralement dans les marécages est très

souvent acide; il faut donc éviter de l’utiliser.

La vie aquatique d’un lac, d’une rivière

ou d’un ruisseau vous indique toujours la

qualité de son eau. Grenouilles, poissons et

plantes en abondance sont un signe évident

de la qualité d’une eau. Les truites sont

sensibles aux polluants comme les métaux

et les produits chimiques; leur présence

dans un cours d’eau est donc un bon signe.

Elles supportent aussi très mal un pH trop

bas ou trop élevé, tout comme nos plantes

transplantées de l’intérieur au grand jour.

La lumière

La lumière est l’élément qui est directement

lié au rendement final d’une culture à

l’extérieur. Plus de lumière donne une plus

grande récolte. C’est le premier maillon de

la chaîne : un manque de lumière rendra

difficile l’absorption des engrais à cause d’une

transpiration insuffisante, la plante réduira

son besoin en CO2 et il s’ensuivra alors une

croissance chétive.

Si la plante manque de lumière, la récolte

risque fort d’être décevante et cela peu

importe les autres soins que vous aurez

apportés à votre jardin.

C’est aussi la lumière qui donne le signal de

floraison aux plantes. Il est alors très important

pour la plante d’en recevoir le plus possible;

un minimum de six heures d’ensoleillement

direct par jour est recommandé.

Sol rouge calcique argilo-limoneux. Le limon sur l’argile offre un bon potentiel. En profondeur (plus de un mètre), on trouve un bon drainage des eaux, une capacité d’échange assez élevée et de bonnes réserves d’eau.

Photo : UMR LISAH Montpellier.

Choisir son site de culture pour le passage à l’extérieurPar Paul Henderson

Sol argileux gris à pseudogley (caractéristique des zones de saturation prolongée par l’eau ou à engorgements périodiques), trop sablonneux. La texture lourde est visible sur cette photo dans laquelle la terre semble comme « découpée » par le couteau.

Photo : UMR LISAH Montpellier.

CHOISIR LE SOL QuELQuES typES dE SOLS

paR SOLS Et paySagES, © uMR LISaH MOntpELLIER

a) FERtILES

Photo : Bruno Bredoux

Naples, Floride, décembre 2005

Page 9: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

�VOLuMe 2 – nuMérO 1 Le jardinier d’intérieur

intrOduCtiOn

Pour augmenter l’ensoleillement des plantes

au maximum, un espace sans arbre de 15

mètres de large et 30 mètres de long devrait

constituer la surface minimale; choisissez un

site comme une clairière, orientée est/ouest

pour la longueur, nord/sud pour la largeur, et

plantez sur la longueur, du côté nord.

Le versant sud d’une montagne (l’adret) est

aussi un excellent endroit pour chercher une

clairière bien située; la montagne étant au

nord, vos plantes recevront un maximum de

lumière venant du sud.

L’espacement entre les plants est, la plupart

du temps, négligé, ne laissant souvent que

quelques centimètres entre chaque plante,

ce qui a pour effet de réduire le potentiel

producteur des branches inférieures, puisque

les plantes se feront de l’ombre les unes aux

autres. Planter en zigzag avec une distance

d’un mètre entre chaque plant est une bonne

solution.

La technique du palissage qui consiste à

attacher la sommité du plant pour ensuite

le courber, un peu à la manière d’un arc.

C’est une bonne astuce, qui a pour effet

de redistribuer uniformément les hormones

de croissance (cytokinine, gibbérelline et

auxine) à toutes les branches. C’est une

excellente technique pour maximiser la

pénétration de la lumière et pour réduire

les zones d’ombrage entre les plants tout

en augmentant le rendement des branches

latérales, qui recevront considérablement

plus de lumière.

A – Le sol : l’élément le plus complexe

Différents types de sol existent, comme

les sables, les boues, les argiles, les vases

et les terres grasses.

Une poignée de terre est, en fait, composée

de différents types de matières comme

l’argile, le sable, la matière organique, etc.

Ses propriétés déterminent comment la terre

et la plante interagiront. Tout comme pour

l’eau, il est important, et même primordial,

d’en connaître la composition. Un bon sol

pour la culture à l’extérieur aura les propriétés

suivantes : une terre qui se draine bien, un

sol fertile en nutriments et un pH qui se

rapproche de la neutralité (7).

1 – Les terres sablonneuses

Le sable se draine bien... trop bien même, et

pour cette raison il a de la difficulté à retenir

l’humidité. Les nutriments y sont donc très

facilement lessivables après une forte pluie

ou un arrosage.

Il est cependant facile de préparer ce genre

de sol pour la culture à l’extérieur. Un simple

ajout de fumier, d’humus ou de mousse de

tourbe pure va augmenter la capacité de

rétention d’eau du sol tout en apportant

de l’azote, ce qui est bénéfique car les sols

sablonneux sont généralement pauvres en

azote et relativement riches en P (phosphore),

K (potassium) et Mg (magnésium).

2 – Les terres grasses

20% d’argile, 40% de sable et 40% de vase.

Les terres grasses offrent d’excellentes conditions

de culture pour les plantes transplantées à

l’extérieur. Le sol est généralement fertile et à

cause de sa composition, c’est aussi un sol qui

se draine très bien tout en retenant une bonne

quantité d’humidité.

Sol de roches sédimentaires en surface, mais riche du point de vue stabilité et nutriments (Sur la photo, on reconnaît la végétation de serres cévenols : quelques œillets égaient un versant âpre et rocailleux.)

Photo : Robbez-Masson.

Rendosol (se dit d’un sol hyper-calcaire, calcarique, issu de craie tendre) sur calcaires en plaquettes vertes et bleues. Notez l’activité biologique très visible autour des racines.

Photo : Robbez-Masson.

Phot

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Brun

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Los Angeles, Californie, avril 2005

Page 10: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

10Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

intrOduCtiOn

3 – Les terres vaseuses

Composées de minéraux et de fines particules

organiques, elles sont en fait le résultat des

inondations, ce qui veut dire qu’elles sont

constituées du dépôt des fonds marins qui

l’entourent. La bonne vase se draine bien et

retient l’humidité. Elle est très fertile, peut-

être même la plus fertile des terres, quoiqu’elle

soit parfois légèrement pauvre en azote. Elle

soutient très bien une culture intensive de

plantes transplantées à l’extérieur.

4 – Les terres boueuses

La boue est à proscrire : elle retient trop l’eau

et ne se draine pas bien. Les boues sont très

fertiles mais souvent très acides. Creusez un

trou de 60 centimètres dans le sol; si vous n’y

trouvez pas d’eau, il est possible d’y cultiver

en apportant certains correctifs au sol. Un

ajout de perlite ou de sable améliorera le

drainage.

5 – Les terres argileuses

L’argile est difficile à travailler, ne se draine

pas bien et retient beaucoup l’eau. Mais

comme la boue, l’argile est très fertile. Avec

un ajout de perlite ou de sable, les sols

argileux peuvent devenir d’excellents terrains

pour la culture des plantes transplantées

à l’extérieur. L’argile rouge est la meilleure,

alors que l’argile bleue ou verte requiert plus

de soins avant la transplantation des plants.

Au Québec, la majorité des sols, avec une

préparation minimale, sont propices à la

culture des plantes transplantées à l’extérieur.

À première vue, c’est la végétation immédiate

qui vous indiquera la fertilité du sol. Des

plantes pâles, jaunes ou chétives indiquent

un manque certain de nutriments dans le

sol.

La préparation d’un sol est habituellement

simple, quoique importante. Pour déterminer

la qualité d’un sol, il suffira de faire un trou

d’environ 60 à 90 centimètres et de vérifier la

texture de la terre à différentes profondeurs.

Pressez la terre dans votre main; si la terre se

défait bien, il s’agit d’une terre sablonneuse

ou grasse. Si elle reste en morceaux ou est

collante, il s’agit alors d’une terre argileuse

ou boueuse et vous aurez obligatoirement à

la travailler.

Remplissez ensuite le trou avec de l’eau,

attendez qu’il se vide et remplissez-le de

nouveau pour en vérifier le drainage. Si l’eau

met plus de 24 heures à disparaître, vous

avez alors un grave problème de drainage,

que vous pouvez rectifier avec de la perlite

ou du sable, mais il serait plus sage pour vos

muscles de trouver un autre endroit.

B – Le pH

La plupart des sols au Québec sont acides

ou très légèrement alcalins, avec un pH ne

dépassant pas 7,5, ce qui est encore adéquat

pour les plantes transplantées à l’extérieur.

Un pH optimal se situe aux alentours de 6

ou 7. Un truc simple pour déterminer le pH

moyen d’un sol est de prendre un échantillon

Sol argilo-limoneux où le niveau profond plus hydromorphe, limitant l’enracinement, se reconnaît à sa couleur grise.

Photo : UMR LISAH Montpellier.

Sol à dominante de terre rougeâtre. Une lente dissolution des calcaires a libéré la terra rossa aux dépens de laquelle s’est développé un sol caractérisé par une coloration rougeâtre, une décarbonatation en surface, une saturation en bases supérieure à 65% et une altération des minéraux primaires, donnant un fersialsol (sol aux caractéristiques énumérées précédemment) caillouteux. Peu de potentiel de fertilité.

Photo : Robbez-Masson.

B) pEu FERtILES Photo : Bruno Bredoux

Questembert, France, juillet 2005

Page 11: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Phot

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Page 12: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

12Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

intrOduCtiOn

de cette terre et de le mettre dans un verre

d’eau tiède pendant une demi-heure. Vérifiez

ensuite le pH de cette mixture à l’aide de

papier à pH ou d’un pH mètre.

1 – Les sols acides

Les épines de conifères sont très acides. Aux

endroits où l’on retrouve des conifères, le sol

risque donc d’être relativement acide.

On désacidifie un sol avec de la chaux.

La chaux fine se libère plus rapidement que

les autres, et agit donc plus rapidement.

500 millilitres de chaux pour 20 litres de terre

à désacidifier vous permettront d’obtenir un

pH qui se rapprochera de la neutralité.

2 – Les sols alcalins

Quoique plus rares, ils existent! Leur pH

dépasse rarement 7.5. Pour ces sols alcalins,

vous pouvez entre autres utiliser du gypse

pour ajuster le pH.

C – Les trous

Lors de la préparation des trous pour les

plantes, pensez à les faire plus larges que

profonds pour aider les racines de surface à

s’approvisionner en air. Une bonne mousse de

tourbe servira magnifiquement pour remplir

ces trous. Mélangez la tourbe pure avec de

la perlite pour en améliorer le drainage et du

fumier ou du compost pour les nutriments. Un

minimum de 15 centimètres de profondeur et

de 30 centimètres de largeur pour la couche

de surface de terre travaillée est requis.

D – L’arrosage

Vous devriez arroser vos plantes une fois par

semaine (s’il n’a pas plu, bien sûr). Si vous

ajoutez des engrais à vos arrosages, je vous

conseille de vérifier la météo annoncée pour

la semaine : rien de plus fâcheux que de

fertiliser avant une semaine de nuages…

Les pieds dans l’eau et dans l’engrais, sans

chaleur ni soleil, la plante ne transpirera pas

suffisamment pour consommer les engrais

et l’eau. Il peut en résulter des brûlures ou

de la pourriture à cause de l’eau stagnante.

Fertilisez après une pluie et

avant le beau temps : dans

un sol humide, les nutriments

se répandront plus facilement.

À suivre dans le prochain numéro…

Lithosol (sol minéral brut non évolué) sur calcaire fissuré. La fertilité s’y avèrera faible.

Photo : UMR LISAH Montpellier.

Source : www.sol.ensam.inra.fr – Sols et Paysages © UMR LISAH Montpellier

Lithosol commun

Photo : Barthès

Photos : Bruno Bredoux & A

rrosoirs Brio

Questembert, France, juillet 2005

Tucson, Arizona, avril 2005

Los Angeles, CA, avril 2005

Page 13: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Phot

os :

Page 14: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

1�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

nOuVeLLeS & brèVeS

La carrière de Louis Bastien a débuté très tôt. Lorsqu’il

était enfant, son père, agronome, représentait un idéal à

atteindre. C’est pourquoi il l’accompagnait à l’occasion

dans les champs afin de veiller à ce que les récoltes soient

abondantes… Dès le secondaire,

Louis montre une attirance vers les

sciences, la chimie… Et il n’est pas

du genre à rester assis à ne rien faire.

Au contraire, il doit être sur le terrain

et s’assurer que tout fonctionne

bien. C’est pourquoi il entreprend

des études universitaires en bio-

agronomie après une technique de

niveau collégiale. Il se déniche des

emplois d’été dans plusieurs secteurs de l’agriculture afin

de toucher à tout dans la profession. Son père ayant une

compagnie d’analyse de terrains, il en profite pour faire

quelques analyses, histoire de tâter un peu de l’expérience

familiale. C’est alors qu’il réalise qu’il est temps pour lui de

voler de ses propres ailes.

Ses études terminées, il se trouve un emploi de vendeur de

produits agricoles porte à porte. Il prend la route, approche

une nouvelle clientèle, fait des progrès la première année. La

deuxième année, lorsque la clientèle est établie, il lui apparait

rapidement qu’il sera difficile d’évoluer davantage dans ce

métier car il n’est pas le seul sur les routes à promouvoir les

produits qu’il doit vendre. Il atteint donc le plafond. Fatigué

d’entendre son patron vouloir sans cesse qu’il prenne le

marché à lui seul, il comprend qu’il n’est vraiment pas un

gars de voiture, mais bien un gars de terrain. C’est pourquoi il

applique à l’ITA de Saint-Hyacinthe afin d’occuper un emploi

à temps partiel pour garder le contact avec les passionnés du

domaine et de pouvoir continuer de s’adonner en parallèle,

en compagnie de son père, aux analyses et travaux sur le

terrain dans l’entreprise de celui-ci.

Cela porte fruit car on lui offre, du jour au lendemain, un

cours afin d’assurer la deuxième moitié du trimestre. Par la

suite, le printemps suivant, il recommence à travailler dans

les champs, histoire de garder un pied sur terre. Quelques

années plus tard, le poste à l’institut est finalement ouvert

pour une titularisation. C’est alors qu’il laisse de côté la

collaboration avec son père pour quelques années afin de se

concentrer pour de bon sur ses cours. Une fois bien établi, il

revient en force dans les champs pour être en mesure de faire

fonctionner la compagnie familiale. Louis a maintenant des

enfants et espère perpétuer la tradition familiale. Agronome

est un métier passionnant qui requiert beaucoup d’expertise

et une capacité d’analyse très

pointue. Un DEC est obligatoire

avant d’entreprendre des études

universitaires en agronomie

ainsi que des formations

préalables telles que biologie,

chimie, mathématique, science

physique…

Visitez : www.ita.qc.ca

Acteur de l’industriePortrait de Louis Bastien, agronome Par Jessy Caron

Photos : Jessy Caron et I.T.A. de St-H

yacinthe

Campus de l’I.T.A. à Saint-Hyacinthe

Page 15: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Phot

os :

Page 16: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

1�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

nOuVeLLeS & brèVeS

Selon le groupe de recherche environnementale américain World

Watch Institute, les aliments importés voyagent entre 2500 et

4000 kilomètres de la ferme à l’assiette. Comparativement aux

produits locaux, les aliments importés requièrent quatre fois plus

d’énergie et génèrent quatre fois plus de gaz à effet de serre. Il se

crée environ huit tonnes d’émissions de CO2 chaque année lors de

la production, de l’emballage, du transport et de la distribution

des aliments importés pour une famille de quatre personnes. Un

repas moyen utilise jusqu’à 17 fois plus de produits à base de

pétrole et augmente d’autant les

émissions de dioxyde de carbone

comparativement à un repas

composé entièrement d’ingrédients

locaux. Les achats locaux réduisent

le transport, ce qui signifie que

moins de combustible fossile est

utilisé, et que l’environnement

est donc protégé des substances

qui affectent la couche d’ozone qui sont contenues dans les gaz

d’échappement, comme l’oxyde nitreux.

Les aliments cultivés localement sont

plus frais, plus savoureux et plus nutritifs

que les aliments qui voyagent durant une

semaine et qui passent une autre semaine

sur l’étal du supermarché. Les fruits et les

légumes perdent rapidement leurs qualités

nutritives. Les aliments mis en conserve sitôt

la récolte effectuée sont plus nutritifs que

les aliments qui passent par le processus

d’importation.

– H.G.

(Sources : Monique Beaudin, The Montreal Gazette,

22 novembre 2005, CanWestMediaWorks Publications Inc. &

www.macrobiotics.co.uk/mbprinciples.htm, www.greensgrow.org,

www.thetyee.ca, thetyee.ca/Life/2005/06/28/HundredMileDiet.)

Dean Pomerleau, auteur du site www.fish-school.com, est l’heureux

propriétaire de poissons rouges dressés. Cet ingénieur américain de

Pittsburgh s’est en effet rendu compte, avec ses enfants, que ses

poissons rouges pouvaient apprendre grâce à un entrainement régulier

des tours impressionnants. Ainsi, son poisson de trois ans, baptisé…

Albert Einstein, est le plus doué de l’aquarium familial : il mange

dans la main de son propriétaire, il nage à travers des successions de

cerceaux, il danse le limbo (danse de contorsions) et marque même

des buts avec un ballon de soccer miniature!

La méthode de dressage utilisée par Dean n’est autre que celle

de la récompense par la nourriture qui fonctionne si bien avec

les chiens et les dauphins. Albert Einstein, le Queue-en-éventail

de couleur calico, est même récemment entré dans le Livre des

records Guinness pour ses exploits. Les autres poissons de la famille

Pomerleau, deux Oscars albinos et un Betta, sont actuellement

qualifiés « d’étudiants » par leur propriétaire. Ils réalisent déjà divers

exploits, mais n’atteignent pas encore la maîtrise d’Albert Einstein!

Dean veut surtout sensibiliser

les acheteurs de poissons

rouges au triste sort qu’ils

réservent trop souvent à ces

petits animaux, qui croupissent

dans des aquariums sales ou

mal entretenus. Selon lui, les poissons rouges sont des animaux

doués d’intelligence et peuvent être aussi amusants que chats ou

chiens pour les enfants.

Dean Pomerleau a autoédité « The Fish School Manual », disponible

pour 5,95$ US sur son site en format electronique, ou pour 25,95$

US avec tout le matériel d’entraînement nécessaire au dressage.

– B.B.

(Source : La Presse et www.fish-school.com)

Julia et Caroline LaRoche, âgées

respectivement de 18 et 16 ans et lycéennes

à Farmville, en Virginie, ont inventé un

shampoing antipuces entièrement organique

à base d’une sélection de plantes et d’un

mélange de sels de mer. Elles cherchaient,

lors d’un concours destiné aux inventeurs

lycéens, à produire un shampoing plus doux

pour les chats et les chiens que les produits généralement en vente

sur le marché. Grâce à leur produit « maison », elles ont remporté

la première place de la compétition, décrochant ainsi le prix de

20 000$ U.S. récompensant la meilleure invention.

Après diverses expériences et mélanges de plantes, elles ont réussi

grâce à leur produit à éviter toute infestation de puces sur le

chat et le chien de la maison. Baptisé Flea Tea, leur produit sera

bientôt commercialisé aux États-Unis, sous forme de sachets de

thé à plonger dans l’eau lors du bain des animaux domestiques.

Les deux sœurs, très fières de leur remède qui répond à toutes

leurs exigences et attentes en matière de protection biologique de

la nature et des animaux, espèrent que ce produit rencontrera le

succès qu’il mérite. Nous aussi!

– B.B.

(Source : La Presse)

Les avantages de La consommation LocaLe

Photos : La Chaîne de l’Espoir, Hedim

ag, ww

w.fish-school.com

et D.R

.

animaux domestiques : dressez votre poisson rouge!

animaux domestiques : deux Lycéennes inventent un antipuces entièrement bio

Page 17: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Phot

os :

D.R

. & G

L V

ideo

« Je déguste mes fruits… bien pourris! »Provocation? Réel goût pour la moisissure? Décadence alimentaire? Difficile

de poser un motif sur la délectation que prend l’auteure française Amélie

Nothomb à déguster ses fruits pourris. Au départ simple déclaration à un

journal féminin, c’est maintenant devenu le point le plus marquant de la

personnalité de la dame, qui n’en finit plus de s’expliquer sur les plateaux

de télévision. Peut-être aurait-elle dû tourner sa langue sept fois dans sa

bouche avant de faire cette déclaration. Encore récemment dans l’émission

« On a tout essayé » (faux! Personne sur le plateau n’a voulu

essayer les fruits pourris, exceptée Amélie), elle a dévoré

devant les caméras des pêches à la peau plus que moisie,

des poires complètement blettes et des fraises périmées

depuis trop longtemps.

Question de goût, dit-elle. Ces fruits à l’aspect rebutant

regorgent de saveurs insoupçonnées du commun des mortels. Peut-être

a-t-elle raison finalement, quand on sait que sur les étals des supermarchés

arrivent des fruits dont on a stoppé par tous les moyens le processus de

mûrissement afin qu’ils soient rutilants sous les néons des échoppes…

rutilants, oui, mais le plus souvent sans saveur! En

tout cas, les fruits pourris aident à conserver une

belle peau (voir photo)!

– B.B.

À Seneca Falls, le renouveau passe par le méthaneSur les abords de la route 414, à Seneca Falls dans l’État de

New York, la construction d’un complexe industriel de 200

acres, dont l’alimentation en énergie se fera uniquement

par approvisionnement en méthane, sous-produit issu

des abondants sites de décomposition de déchets et des

décharges publiques de la région, vient d’être lancée. C’est un moyen

d’économiser l’énergie mais également un atout écologique de premier

ordre que d’utiliser ce sous-produit de décomposition. Les officiels du

comté de Seneca se sont réjouis de ce projet. Les cinq sites de production

fourniront en plus suffisamment d’énergie pour alimenter de 20 000 à 25

000 résidences, tout en créant de nombreux emplois.

Le premier locataire à s’installer sur ce nouveau complexe industriel ne sera

nulle autre que la compagnie H2Gro, une entreprise de culture de tomates

hydroponique qui était jusqu’à présent basée à Lewinston, dans le comté de

Niagara. Peter Zeliff, le président directeur général de H2Gro a précisé, lors

de la cérémonie de lancement de la construction du site le 5 mai dernier, que

son entreprise ouvrirait ses portes au tout début 2007. La serre hydroponique,

qui fonctionnera uniquement au méthane, permettra de créer près de

100 emplois dans la communauté de Seneca Falls. De plus, l’exploitation

énergétique de la décharge publique et l’entretien du générateur principal

offriront 340 emplois dans ce secteur de l’énergie « propre ».

– B.B. (d’après The Finger Lakes Times)

nOuVeLLeS & brèVeS

Page 18: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

1�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

nOuVeLLeS & brèVeS

Déforestation, érosion, désertification – le Panamà cherche et

trouve des solutions. Avec l’aide d’amis, le pays tente de sauver

ses écosystèmes, aussi riches que fragiles. Les forêts denses

équatoriales du Panamà accueillent une diversité biologique :

seule la forêt de l’Amazone en offre davantage.

Le Panamà ne fait que commencer, depuis le transfert, en 1999,

du contrôle du Canal de Panamà par les États-Unis, à faire des

efforts pour attirer les éco-touristes. La nature du Panamà, dit-

on, est comparable à celle de son voisin, le Costa Rica, mais sans

les hordes de touristes. Dans et autour de la capitale, la ville de

Panamà, plusieurs réserves et attractions touristiques permettent

de découvrir la flore de la région : les visiteurs ont à choisir entre

le grand Parque Natural Metropolitano, le Centro de Exhibiciones

Marinas, situé sur la digue, ou le Parque Nacional Soberania,

sur la rive ouest du Canal, où les ornithologues se rencontrent

(le Panamà accueille plus de 80% des oiseaux aquatiques de

l’Amérique du Nord, qui passent l’hiver dans ses marécages de

palétuviers). L’un des avantages du Canal est qu’il nécessite la

présence de la nature sur ses berges pour permettre le captage

de l’eau (quoique l’érosion et la baisse du niveau de l’eau sont

des enjeux environnementaux de plus en plus urgents au Panamà

comme ailleurs).

En 2007, un nouveau musée devrait s’ajouter aux attraits de la

ville de Panamà. Le Musée de la biodiversité a été conçu par

nul autre que Frank Gehry. Situé dans le quartier Amador de la

ville de Panamà, au bout d’une digue sur l’entrée du Canal du

côté Pacifique, ce musée sera le premier et le seul musée dédié

à la présentation de la diversité et de la

complexité de la vie sur Terre. Le projet se

déroule en collaboration avec le Smithsonian

Institute, la Universidad of Panamà, et le

ARI (Interoceanic Region Authority).

Les visiteurs ne pourront pas manquer le

musée : les toits de ses pavillons seront

de couleurs vives, visibles de loin, afin de

créer une « silhouette hachurée et tordue

qui représentera clairement les forces de la

nature qui sculptent notre monde ».

Autour du musée s’étendra un jardin

botanique qui sera, lui, conçu par Edwina

von Gal, une jardinière autodidacte

devenue une spécialiste de l’aménagement

paysager – avec des clients comme Calvin

Klein – qui est tombée amoureuse de la

beauté naturelle du Panamà. Sur la place publique qui se situera

près de l’étang à grenouilles – un bassin réfléchissant, – Mme

von Gal voit un arbre à grand couvert qui fournira de l’ombre.

« Nous n’essayons pas d’implanter une forêt tropicale », a-t-elle

dit au New York Times. « Le concept du parc est d’en faire un

pont vers la vraie nature. Ici, les gens pourront toucher et sentir

des plantes qui conviennent à un jardin de ville. » La plupart des

plantes utilisées proviendront de la région.

En fait, Mme von Gal et d’autres Américains fortunés ont

commencé à acheter des terrains – et à bâtir des résidences

secondaires qui respectent l’environnement,

en utilisant la main d’œuvre et les matériaux

locaux – au Panamà, replantant des arbres

locaux sur des flancs de collines érodés et

ramenant la nature à son état... naturel. Ils

travaillent avec les fermiers et leur prouvent

que certaines cultures, comme celle du

vanillier, peuvent être entreprises dans leur

pays d’origine... mais seulement dans des

endroits boisés. Le groupe « met en commun

ses fonds pour acheter d’anciens ranchs de bétail avant que les

développeurs ne les achètent pour y installer des gratte-ciel, des

stations balnéaires, des casinos ou des terrains de golf. » Il est

fort possible que, dans quelques années, on puisse se tourner

vers le Panamà pour contempler un exemple d’intervention

humaine ayant réussi à sauver un bout de nature fragile.

– H.J. Sources : New York Times, wikipedia.com

Dans les îles Baro Colorado au Panama (Photo : Association de la faune des forêts du Panama)

Rubén Blades, ministre du tourisme (Photo : Archives EPASA)

Le Panamà Préserve sa

beauté natureLLe

Photo : Crea

Page 19: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

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Les plantes utilisent la lumière reçue sur leurs feuilles pour fabriquer leur

nourriture. Si les plantes mûrissent, fleurissent et meurent au fil des saisons,

ce n’est pas tant dû à leur âge ou à l’évolution des températures, qu’à la

durée du jour. Pour l’horticulteur, une source d’éclairage d’appoint permet

de transformer les courts jours d’hiver en beaux jours d’été. Avec quelques

heures (six) de lumière artificielle chaque soir pendant la mauvaise saison,

les plantes d’intérieur sont resplendissantes et fleurissent alors que, dehors,

la nature est en repos.

I – Types d’ampoules pour la culture intérieureLes deux types de lampes utilisées par les professionnels sont aujourd’hui

disponibles pour les amateurs.

• Les lampes à halogénure métallisé (MH ou metal halide) produisent une

lumière blanche qui favorise la croissance des plantes. La lumière produite,

proche de la lumière du jour, met en valeur les plantes vertes et fleuries et

autorise un usage dans une pièce d’habitation. La forte proportion de bleu

dans le spectre de couleurs émises par les lampes MH est bien adaptée pour

la période végétative ou de croissance (pousse des plantes).

• Les lampes au sodium à haute pression (HPS) émettent une lumière

orange et leur spectre de couleurs est mieux adapté pour la floraison ou

la fructification. Des lampes HPS « spéciales » horticoles intègrent dans

leur spectre de « l’extrême rouge » particulièrement apprécié lors de la

floraison.

On peut les utiliser seules ou en complément d’une lampe à lumière blanche

(MH) pour réussir de superbes floraisons.

II – Qu’est-ce qui donne leur couleur verte aux plantes?

Les plantes absorbent le bleu et le rouge du spectre de la lumière et renvoient

le vert. C’est pour cette raison que nous les voyons de cette couleur! En

simplifiant, on peut dire que la partie bleue du rayonnement lumineux fait

grandir et verdir les plantes alors que les tons rouges les aident à fleurir et

à fructifier.

III – Une association ampoule/réflecteur/diffuseur

proposée par l’ équipe de CityPlantes1) L’ampoule Fluo Cool-Light 125 W 4000 °K;

Avec en option : a) Douille E40 céramique

b) Une autre option : le tube fluorescent 55 W « Red »

PL820 à 2100 °K de Plants & Lights

2) Le réflecteur Adjust-a-Wings « Avenger Large »;

3) L’éclateur / diffuseur HPS Medium Adjust-a-Wings.

Pour en savoir plus : www.cityplantes.com ou téléphonez au 01133-1-46648359, ou

envoyez vos commentaires par télécopieur au : 01133-1-46647753.

L’écLairage horticoLe : La Lumière guide La vie des PLantes Par Jean-Pierre Daimé et Pierre BonnarD (CityPlantes)

Page 20: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

20Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

truCS & aStuCeS

Horticulteurs ou amoureux des plantes, nous savons tous que

l’application d’un paillis au sol comporte plusieurs d’avantages. Le

paillis retient l’eau du sol : cela signifie donc des arrosages moins

fréquents. De plus, il améliore la structure du sol et le protège

contre les écarts de température. Le paillis empêche la croissance

des mauvaises herbes et nourrit le sol en se décomposant. Parmi

tous les paillis disponibles, cependant, lequel choisir?

Il y a quelques décennies, des chercheurs de l’Université Laval

ont démontré que le bois raméal fragmenté, ou BRF, constitue un

amendement idéal. Les nombreuses expériences effectuées en

milieu forestier et agricole ou

en aménagement paysager

ont permis de constater

une régénération du sol, le

retour de sa fertilité naturelle

et une mélanisation (sol de

couleur sombre) due à la

transformation de la lignine

en humus. C’est grâce à la

présence de cette lignine que

l’humus produit est de très

grande qualité. La présence

de l’humus est essentielle,

car il améliore les qualités

physiques, chimiques et

biologiques du sol. Il permet

d’entreposer les minéraux

naturellement présents dans le sol, et ceux-ci vont ensuite pouvoir

être mis à la disposition des plantes par les microorganismes.

Le BRF est constitué de branches de feuillus de moins de sept

centimètres de diamètre réduites en copeaux. Les branches de

plus grand diamètre et les troncs ne doivent pas être utilisés, car ils

peuvent créer un déficit d’azote dans le sol. De plus, ils contiennent

très peu de nutriments et les produits de défense de l’arbre

contenus dans le tronc peuvent être néfastes pour le sol. En outre,

si on veut utiliser des branches de conifères, il faut se limiter à un

apport de 20% tout au plus. En effet, les conifères émettent des

substances (tanins et phénols) qui peuvent nuire à la croissance des

plantes herbacées. De plus, la lignine des conifères étant différente

de celle des feuillus, ils produisent un type d’humus spécifique aux

organismes préférant les milieux acides.

Selon les chercheurs, le BRF serait le paillis produisant l’humus

le plus stable car les branches de faible diamètre sont très riches

en lignine jeune et en protéines. Plus les branches sont petites,

plus leur concentration en nutriments est élevée. Les branches

contiennent aussi d’autres éléments, comme de la cellulose, des

sucres, de l’amidon, de l’hémicellulose, des acides aminés, des

enzymes et des sels minéraux.

Certains champignons (basidiomycètes ou pourriture blanche), qui

sont d’ailleurs les seuls organismes à pouvoir le faire, transforment

la lignine en humus. Pour aider ces organismes à accomplir leur

travail, le BRF doit être incorporé au sol, parce que les champignons

ont besoin d’humidité, mais pas trop profondément car ils ont

également besoin d’air. Ensuite, d’autres organismes très utiles,

comme les collemboles et les acariens, vont être attirés par ces

champignons qui leur servent de nourriture. Les collemboles

et les acariens vont à leur

tour permettre à certaines

bactéries de se multiplier à

l’aide de leurs déjections. Ces

bactéries nourrissent ensuite

des protozoaires qui sont le

met préféré des vers de terre.

Il a été notamment démontré

que ceux-ci sont beaucoup

plus attirés par le BRF que par

les composts. La présence de

tous ces microorganismes crée

une biodiversité faisant du sol

un habitat stable, profitant à la

fois à chacun des organismes

et aux plantes.

Les effets spectaculaires observés sur les sols lors d’expérimentations

démontrent bien les nombreux avantages que l’on peut retirer de

l’utilisation des BRF :

• La structure de tous les sols a été améliorée de façon

remarquable.

• L’humus formé retient 15 fois son poids en eau; il donc permet

une meilleure résistance à la sécheresse.

• La virulence des parasites a diminué grâce à l’augmentation de

la biodiversité.

• La qualité des produits s’est trouvée améliorée : augmentation

en matière sèche et amélioration de la saveur.

• Des augmentations de rendement ont été notées, notamment

la deuxième année après l’application (jusqu’à 300% chez les

fraises).

• Dans les cultures de fraises, on a pu observer un développement

exceptionnel des racines et l’apparition naturelle de mycorhizes

ayant des effets bénéfiques sur le phosphore assimilable.

• Une augmentation du pH dans les sols acides.

En aménagement paysager, le paillis de BRF peut être

bénéfique à toutes les plates-bandes d’arbustes, de vivaces ou

Photo : Jessy Caron

Les paillis BRF par Jessy Caron

Page 21: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Phot

o :

Jess

y Ca

ron

d’annuelles, mais il est habituellement utilisé autour des arbres et des

arbustes ou dans les allées de jardin et de potager. Une couche de

10 centimètres peut être appliquée autour des arbres et des

arbustes et une couche d’environ cinq centimètres autour des

herbacées, selon le développement des végétaux. Il faut néanmoins

éviter d’en mettre directement sur les troncs pour éviter la pourriture de

l’écorce. Il suffira ensuite d’en ajouter un peu chaque année, car le BRF

se décompose assez lentement. Idéalement, les copeaux ne doivent

pas être trop grossiers (de deux à quatre centimètres de diamètre) pour

augmenter les surfaces de contact pour les microorganismes du sol

afin que la digestion du matériel se fasse bien. Par contre, il ne faut pas

déchiqueter le BRF trop finement, afin d’éviter de former une couche

imperméable. De toute façon, plus la couche sera épaisse, plus les

morceaux devront être grossiers pour préserver une bonne aération.

Il paraît donc évident que le BRF constitue l’un des meilleurs paillis et

amendements qui soit, étant donné sa haute teneur en nutriments et

la présence de lignine qui forme un humus très stable, ce qui est très

bénéfique pour les organismes présents dans le sol et donc pour les

plantes.

Le seul désavantage de l’utilisation du BRF est sa disponibilité. En

effet, les seuls endroits où l’on peut se le procurer sont les compagnies

d’élagage ou les municipalités. Toutefois, il est loin d’être certain que

toutes les branches déchiquetées sont d’un diamètre inférieur à sept

centimètres. Un autre moyen serait la location ou même l’achat d’une

déchiqueteuse, mais on doit alors s’assurer que les frais encourus soient

rentabilisés. Il faut donc que la quantité de branches à déchiqueter soit

assez élevée pour en valoir la peine.

Sur ce, bonne culture!

truCS & aStuCeS

Page 22: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

22Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

induStriePhoto : A

quafood

1) Agriculture urbAineLes plantations urbaines sont de plus en plus populaires : le

phénomène est causé par l’expansion démographique et parce

que ces plantations donnent aux résidents urbains une source

de nourriture, d’emplois et de revenus. La situation, toutefois,

soulève des inquiétudes. Même si l’agriculture urbaine

représente une bonne solution pour les habitants des régions

urbaines et de la périphérie, les infrastructures communautaires

et les autres services pouvant garantir une qualité de vie

appropriée y font généralement défaut.

Les techniques

culturelles utilisées en

agriculture urbaine

incluent la culture de

fruits et de légumes

selon le modèle

traditionnel de la culture

en sol (organique) là où

l’on peut faire usage des

déchets domestiques et

du fumier d’animaux

élevés sur place. Cet

avantage apparent des

cultures organiques,

qui utilisent et donc

réduisent la quantité des

déchets domestiques,

représente toutefois

l’un des plus grands

dangers pour la santé des gens qui consomment ces aliments.

Ce modèle est une épée à deux tranchants. Comme le sol

urbain et les ajouts utilisés pour la fertilisation sont les sources

principales de maladies, la sécurité alimentaire du produit final

est manifestement compromise.

L’agriculture organique en sol, réalisée en milieu rural, offre des

avantages considérables et un risque de pollution relativement

faible lorsque l’opération se déroule en respectant certaines

normes. Lorsque ces techniques sont transférées à un

environnement urbain, cependant, la situation est toute autre,

car les conditions ne sont plus les mêmes.

Les récoltes conventionnelles en sol requièrent un bon

environnement; il faut donc

considérer la qualité du sol et

de l’eau dont elles dépendent,

car les plantes absorbent la

pollution existante. Voici les

problèmes du sol et de l’eau les

plus fréquemment observés dans

la plupart des villes :

SolS

les sols des régions urbaines et

de la périphérie urbaine sont

largement contaminés, surtout

dans les endroits où la population

est socio-économiquement

défavorisée. Une fois le sol

contaminé, il demeurera pollué

pour de nombreuses années.

Les eaux usées des fosses d’aisance qui débordent ou ont

débordé dans le passé laissent leur bagage microbien dans le

sol et peuvent même y contaminer les récoltes.

Figure 1. Vue d’une colonie en périphérie urbaine en Amérique latine, à proximité de sources d’eau contaminées.

L’hydroponie simplifiée utilisée  comme technologie permettant la mise en place de la sécurité alimentaire en 

agriculture urbainepar Martin Caldeyro-Stajano ing. agr. (M.SC.)

Page 23: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Les sols contenant des métaux lourds (plomb, chrome, cadmium,

etc.) se trouvent le plus souvent en présence d’industries

polluantes utilisant ces métaux. Le plomb peut aussi provenir

des résidus de batteries de voiture qui y ont été abandonnées

pendant plusieurs années. Il existe d’autres contaminants que

l’on peut facilement oublier, comme les émissions de véhicules

motorisés utilisant de l’essence au plomb ou la peinture des

maisons, qui s’écaille et tombe au sol où elle demeure. C’est

pourquoi certains scientifiques en environnement déconseillent

les plantations directement à côté des maisons, des autoroutes

et des routes, car les plantes absorbent ces éléments toxiques et

les transmettent aux fruits et légumes que la famille consomme,

ce qui peut avoir des conséquences sérieuses sur la santé,

surtout dans le cas des enfants (Raloff, Janet 2003).

Les sols des sites d’enfouissement, où des déchets ou des

matériaux d’origine inconnue ont été versés et sur lesquels des

gens s’installent plus tard, avec leurs domiciles et leurs jardins,

demeurent dangereux tant qu’ils n’ont pas été traités.

eAu

Elle est une autre contrainte des milieux urbains, car les endroits

où s’installent les résidents à faible revenu n’ont pas facilement

accès à de l’eau potable ou aux systèmes d’égouts (Figure 1).

Les sources d’eau souterraine et de surface sont de mauvaise

qualité à cause d’une forte contamination provenant des

sources suivantes :

• Bactéries, protozoaires et virus, car les sources sont près

des fosses d’aisance ou de sites d’enfouissement sanitaire.

Leur présence s’accroît en l’absence d’un réseau d’égouts et

lorsque la densité de population est élevée.

• Excès de nitrates : c’est le résultat de la surfertilisation des

terres agricoles qui atteint le milieu urbain par les nappes

phréatiques et se répand dans l’eau souterraine. S’y ajoutent

les engrais utilisées dans les jardins résidentiels, etc.

• Pesticides : c’est le résultat de leur usage agricole.

• Produits chimiques toxiques : ils proviennent de déchets

industriels (graisses, savons, détergents, solvants, produits

pour le tannage, métaux lourds, etc.) et de déchets

agriculturaux (pesticides).

Idéalement, les programmes mis en place par les agences

internationales et gouvernementales devraient prendre en

compte les bonnes pratiques agricoles (BPA) lorsqu’ils touchent

à la plantation en sol en milieu urbain. De nombreuses analyses

de sol et d’eau devraient être effectuées, et des pratiques

appropriées de gestion de la pollution devraient être mises en

place.

Page 24: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

2�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

induStriePhoto : A

quafood

Le fumier et les déchets organiques solides forment un engrais

efficace et sans danger, mais seulement une fois traités de façon

appropriée (voir le Guide to reduce Microbial Hazard in Food to

a Minimum, in the case of Fresh Fruit and Vegetables, Food

and Drug Administration, É.-U., 1998). De tels programmes

devraient également comprendre d’autres mesures, comme

l’éducation de la population sur la manière d’obtenir un produit

final sain. Quoi qu’il en soit, vu la rapidité assourdissante du

développement urbain, le sol et l’eau sont soumis à des facteurs

environnementaux extrêmement dynamiques : ils facilitent la

pollution, sa dispersion et, avec le temps, compromettent les

efforts continus visant à contrôler les facteurs pouvant garantir

la salubrité des aliments.

2) Sécurité AlimentAireSelon la Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire

mondiale et Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation

(Rome, FAO 1996), « la sécurité alimentaire existe lorsque tous

les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et

économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur

permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs

préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. »

Même lorsqu’un pays possède suffisamment de nourriture au

niveau national, les produits alimentaires doivent être distribués

équitablement, être de bonne qualité nutritive et les gens

doivent pouvoir se les offrir. Les produits offerts doivent être

sains. Selon l’Organisation panaméricaine pour la santé (OPS),

les produits sains sont nutritifs et savoureux et sans danger

pour la consommation humaine.

Au Sommet mondial de l’alimentation qui s’est

tenu à Rome (en 1996), les gouvernements

ont promis de tenter de diminuer de moitié

le nombre de gens qui n’ont pas encore accès

à la sécurité alimentaire avant 2015. Avant

1996, les pays en voie de développement

comptaient 817 millions de personnes. Au

début, les politiques nationales ont remporté

du succès, et la population mal nourrie a

diminuée à 778 millions en 1997, avant de

remonter à 798 millions en 1999-2001 (FAO

– L’état de l’insécurité alimentaire dans le

monde, SOFI 2003).

Le but choisi sera très difficile à atteindre, à

moins que l’on donne une priorité nécessaire

à la sécurité alimentaire en milieu urbain. La

perception en ce début de 21e siècle veut que l’urbanisation

continue et augmente.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et

l’agriculture (FAO), la moitié de la population mondiale vit en

milieu urbain, de 22% en Chine à 72% en Amérique latine.

2.1) lA Sécurité AlimentAire et SA relAtion Avec lA quAlité de l’eAu, lA mAlAdie et lA mAlnutrition

Outre la qualité de l’eau utilisée pour l’irrigation, dans un

contexte où l’on s’inquiète de la qualité de l’eau, de maladie et

de malnutrition, il est important de considérer l’eau utilisée pour

laver les fruits et les légumes. L’eau de mauvaise qualité utilisée

par les populations urbaines sans services sanitaires contribue

à augmenter les risques de haut taux de contamination des

produits cultivés et lavés dans de telles conditions : ils ne sont

pas propres à l’alimentation humaine (voir le Guide to reduce

Microbial Hazard in Food to a Minimum, in the case of Fresh

Fruit and Vegetables. Food and Drug Administration, É.-U.,

1998).

Dans un contexte social et environnemental donné, la pollution

urbaine, ajoutée à la faible disponibilité de produits alimentaires

salubres, est directement liée à l’existence des maladies gastro-

intestinales qui sont soi-disant véhiculées dans l’eau (hépatite,

diarrhées, parasites (mites et oxyures), leptospirose). Ces

maladies font partie des problèmes récurrents des populations

dont les besoins de base ne sont pas rencontrés, et ce, surtout

chez les enfants. « La diarrhée, par exemple, est l’une des cinq

causes les plus importantes de décès dans le monde pour les

enfants de moins de cinq ans » (Stineke Oenema, FAO/RLC

2001).

Les maladies gastro-intestinales réduisent

l’absorption des nutriments chez les

humains, ce qui cause la malnutrition qui,

elle, diminue les défenses immunitaires de

la personne, ce qui facilite les infections ou

diminue le développement.

3) Hydroponie Simplifiée(HS) L’Hydroponie Simplifiée, développée

en Amérique latine, est une solution

technologique appropriée, qui peut

facilement être adaptée aux conditions des

milieux urbains ou de la périphérie :

• Premièrement, le système de production

est isolé du sol. La culture se déroule à une

hauteur pratique, où la pollution du sol n’a

aucun impact. Cela permet aux légumes

de pousser sans terre et dans des espaces

restreints. On cultive les plantes dans des contenants d’eau ou

en substrat naturel économique (sable, écorce de riz, pierre

ponce, etc.). Avec ce système, il est possible de cultiver une

Figure 2. Cresson et laitue salubres.

Page 25: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Phot

o :

Aqu

afoo

d

vaste gamme de légumes : laitue,

tomates, carottes, céleri, cresson

(Figure 2), aubergines, fèves, persil,

radis, poireaux, fraises, melons,

plantes aromatiques et médicinales,

etc.

• Utilisation d’un espace restreint.

L’un des principaux avantages

de l’Hydroponie Simplifiée est la

possibilité d’utiliser des espaces

urbains qui n’avaient jusqu’alors

pas été considérés adéquats pour la

culture des aliments (patios, petits

jardins, murets, balcons, toits)

(Figure 4).

• Utilisation de tuyaux suspendus.

Les fruits et les légumes peuvent,

au choix, y être cultivés, ce qui

augmente l’espace disponible : on passe des m2 aux m3 (Figure 3).

• Efficacité de l’eau d’irrigation, là où l’eau est recyclée et ne pollue

pas l’environnement (Figure 3).

• Contrôle des insectes, des

maladies et des mauvaises

herbes. L’Hydroponie

Simplifiée facilite l’adoption de

programmes de lutte intégrée

biologique. La quantité de

produits chimiques utilisée

contre les insectes et les

mauvaises herbes est réduite

de façon importante. De

plus, ni les produits ni l’environnement ne sont contaminés par les

produits chimiques (Figure 4).

• Plus grand rendement et moins de temps entre les récoltes.

Le rendement global est donc supérieur à ceux des systèmes

conventionnels avec terreau.

• Apprentissage facile. La technique est facile à comprendre, ne

requiert aucune connaissance préalable et on obtient rapidement

des résultats concrets.

• L’Hydroponie Simplifiée ne fait pas appel à la haute technologie et

ne requiert que du travail domestique, généralement pris en charge

par les femmes (Figures 4 et 5).

Figure 3. Fraises cultivées debout en boîtes de plastique et tuyaux

de PVC à une hauteur pratique au-dessus du système d’irrigation au sol qui recycle l’eau et les engrais.

Figure 4. Petite serre familiale (10 m2)

induStrie

Page 26: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

2�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

induStriePhotos : A

quafood

• Usage de matériaux recyclés. On peut utiliser des matériaux

recyclés pour bâtir les systèmes de culture.

• Les jardiniers peuvent également les matériaux qu’ils ont sous

la main : du bois, des matériaux d’emballage jetables, etc.

(Figure 4 et 5).

• L’Hydroponie Simplifiée est source de revenu à travers

la vente directe pour les familles ou les micro-entreprises

communautaires.

En termes simples, on peut cultiver des aliments sains de grande

qualité en utilisant les techniques de l’Hydroponie Simplifiée.

Les fruits et les légumes ont une excellente valeur biologique et

alimentaire. Les récoltes pour la maisonnée se font lorsque le

produit peut être utilisé : il est donc frais et contient toutes ses

propriétés nutritives et médicinales (vitamines, minéraux, phyto-

nutriments, etc.). À cause de ces bénéfices, l’Organisation des

Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture/RLC fait la

promotion de la technique à travers sa stratégie d’agriculture

urbaine pour la production de légumes dans les endroits

restreints des villes et de la périphérie (Popular Hydroponics

Gardens by J. Izquierdo – FAO/RLC, 1994 et PH&G No. 71).

Afin d’atteindre la meilleure qualité possible, la disponibilité

d’eau potable est essentielle. Cette eau peut provenir du

système d’eau municipal, être de l’eau de pluie propre, ou peut

être filtrée et chlorée. L’approvisionnement en eau est facilité par

le faible volume d’eau que requiert un système d’Hydroponie

Simplifiée.

L’utilisation de l’Hydroponie Simplifiée n’est pas encore

répandue. Parmi les facteurs qui expliquent cet état de fait, on

retrouve ceux-ci :

• Peu de diffusion de l’information sur

les bénéfices de la technologie.

• Limites de disponibilité de

techniciens formés et ayant une

connaissance fonctionnelle de la

HS et qui produisent la solution

nutritive sur place et à un faible

coût.

• Prévalence du paradigme de

l’agriculture organique, où les

engrais sont perçus comme

toxiques. Il faudrait que de tels

programmes de HS soient mis

sur pied par des gouvernements,

des municipalités, des organismes

non gouvernementaux et des agences internationales. Ces

programmes pourraient servir à former des techniciens qui

pourraient enseigner la HS et faciliter l’accès aux solutions

nutritives.

Afin d’assurer la sécurité alimentaire du consommateur, il faut

un plan de la semence à l’assiette. Ce plan doit évaluer les

systèmes peu coûteux pour la capture de l’eau de pluie et/ou

la purification de l’eau à l’aide de chlore et de simples filtres.

Il faut également continuer la recherche d’options pouvant

être adaptées à l’environnement urbain. Heureusement, des

expériences réussies avec la HS font exemple, appliquées à

des milieux urbains où vivent des populations défavorisées.

Ces programmes ont débuté grâce à des initiatives privées et

gouvernementales, y compris des programmes internationaux.

Ces organismes ont conclu que l’Hydroponie Simplifiée est

une bonne alternative afin de produire des récoltes urbaines

salubres, et se sont engagés en vue de résultats à long terme.

concluSionL’Hydroponie Simplifiée, peu coûteuse, devrait être encouragée

comme l’un des outils de base de l’agriculture urbaine mondiale,

où elle peut être adaptée aux conditions de la ville et de sa

périphérie afin d’augmenter la sécurité alimentaire.

À propos de l’auteur :

Martin Caldeyro-Stajano est le président de la Société

hydroponique de l’Uruguay (ASUDHI), un consultant

international et un collaborateur régulier de Practical

Hydroponics and Greenhouses.

Sources : • Juan Izquierdo-Cesar Marulanda, « Popular Hydroponics Gardens », FAO/

RLC, 1994

• FAO (Food and Agriculture Organization), « Déclaration de Rome sur

la sécurité alimentaire mondiale et

Plan d’action du Sommet mondial de

l’alimentation », novembre 1996, Rome.

• Food and Drug Administration (FDA), US

Department of Agriculture Centers for

Disease Control and Prevention, « Final

Guidance : Guide to Minimize Microbial

Food Safety Hazards for Fresh Fruits and

Vegetables », 1998

• Stineke Oenema, « Home Food Security »,

FAO/RLC, 2001

• FAO (Organisation des Nations Unies

pour l’alimentation et l’agriculture),

« L’état de l’insécurité alimentaire dans le

monde », SOFI, 2003

• Raloff, Janet, « Leaden gardens », Science News; vol. 164, Nº 23, 6 déc.

2003.

Courriel : [email protected] Site Web : www.chasque.net/aquafood

Figure 5. Vue d’un système hydroponique à l’arrière d’une maison, utilisant les techniques de HS et fait

de matériaux simples. Le jardin, sous la gestion d’une femme, prend avantage du muret. Les pièges jaunes

attrapent les insectes.

Cet article a déjà été publié en Australie, dans le magazine Practical Hydroponics and Greenhouses

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2�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

bOtaniquePhotos : D

ave Guillem

ette

Peut-être avez-vous remarqué, lors de votre dernière promenade en

ville : quand il y a des fleurs, il y a inévitablement des insectes. Les

plantes, n’ayant pas la capacité de se mouvoir, ont dû apprendre

à exploiter leur entourage; c’est une question se survie pour elles

et pour leur espèce. La production de fleurs est une méthode pour

tirer profit du mouvement des insectes pollinisateurs, qui joueront

le rôle de taxis entre les fleurs mâles et les fleurs femelles. Une fois

les fleurs créées, la nature les a pourvues de différentes techniques

pour attirer les insectes, dont le parfum. Que ce soit une odeur de

rose ou de viande avariée, l’odeur de chaque plante possède son

utilité propre, et c’est ce que nous allons découvrir!

Les pLantes dégagent des parfums pour…attirer Les insectes poLLinisateurs

Dans le but d’attirer les insectes, certaines plantes dégagent des

parfums, et l’insecte, en butinant, rapporte avec lui du pollen,

qu’il déposera sans le vouloir sur une fleur voisine qui s’en trouvera

fertilisée. Les fleurs peuvent avoir des odeurs bien différentes, et pour

cause : elles ne veulent pas toutes attirer le même type d’insectes,

et ils ont tous des sensibilités olfactives bien différentes. Certaines

plantes, comme les orchidées, ne sont que peu ou pas parfumées;

dans ce cas, c’est la forme des fleurs qui attirera les insectes.

éLoigner Les herbivores

Certaines plantes, comme le patchouli, dégagent des odeurs qui

peuvent éloigner certains animaux ou insectes qui, autrement,

en prendraient quelques bouchés. C’est d’ailleurs la base du

compagnonnage, qui vise à mettre une plante répulsive à côté

d’une plante cultivée pour garder les insectes hors de portée.

éLiminer La compétition

Certaines substances dégagées par les plantes peuvent empêcher

la germination des semences d’autres espèces jusqu’à une certaine

distance. Certains arbres, comme le hêtre, dégagent des substances

toxiques par leurs racines, limitant ainsi la progression des racines

d’autres essences d’arbres en quête des mêmes minéraux. Il n’y a

donc pas à s’étonner que les hêtres tendent à éliminer peu à peu les

autres essences d’arbres, créant ainsi des monocultures.

avertir d’un danger

Lorsqu’un animal mange une grande quantité de leurs feuilles,

certains arbres deviennent toxiques et envoient un signal aux

individus de leur environnement pour qu’eux aussi le deviennent.

Une étude a été réalisée en

1979 avec des saules en pots.

Durant cette étude, des plantes

infectées et des plantes non

infectées par des chenilles

étaient dans une même pièce.

Au bout de deux semaines, le

mécanisme de défense de toutes

les plantes était enclenché : c’est

donc de dire que les plantes se

parlent…

comment ça fonctionne?Ce qui permet aux plantes de dégager des odeurs, c’est leur capacité

de produire un composé volatile du nom de phénol. Les phénols sont

à base de benzène et peuvent voyager sur de très grandes distances

par l’air et le vent. Ces gaz sont, dans bien des cas, des signaux

chimiques destinés à générer une réaction physiologique chez une

plante, un insecte ou un animal qui le perçoit. Quelques phénols,

appelés flavonoïdes, sont responsables de la coloration et des

odeurs utilisées par les plantes pour attirer les insectes pollinisateurs.

Lorsque dégagés dans l’air, les phénols peuvent même avoir pour but

d’attirer un insecte qui se nourrit de l’insecte nuisible! Les composés

phénoliques sont également à la base de l’allélopathie, c’est-à-dire

la capacité d’une plante d’inhiber la croissance d’autres plantes

croissant dans le même écosystème. Ces gaz volatiles peuvent être

dégagés par toutes les parties de la plante, selon leur lieu d’action et

forment en quelque sorte, l’alphabet des arbres.

victime ou agresseur?De par les multiples manières que les plantes ont trouvé pour se

défendre contre les organismes nuisibles, les rôles sont maintenant

inversés. Les différents herbivores se font manipuler par les

nombreuses plantes de leur entourage, qui ne sont vraiment plus

victimes. Les insectes et les mammifères doivent féconder les fleurs,

propager les semences et manger des plantes, mais pas n’importe

lesquelles et pas en trop grande quantité, car elles pourraient très

bien s’être donné le mot et réagir en très grand nombre!

changement morphoLogique, déveLoppement physioLogique

toujours au parfumpar dave guiLLemette

Page 29: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)
Page 30: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Ceux qui aiment s’asseoir près d’une fontaine dans un parc, ou

près d’un ruisseau en montagne pour se détendre au doux son

du courant, peuvent maintenant avoir ces expériences directement

chez eux en créant un jardin d’eau intérieur qui est à la fois une

source de détente et facile à entretenir. Que vous l’appeliez

fontaine, jardin d’eau ou ruisseau intérieur, la plupart des pièces

d’eau sont composées des mêmes éléments de base :

• Un réservoir d’eau;

• Une petite pompe pour faire circuler l’eau;

• Une structure sur laquelle passe l’eau (des pierres, du bois ou une

feuille de verre)

Une fois ces éléments de base en place, vous pouvez ajouter des

items afin de personnaliser votre jardin d’eau. Bien des gens aiment

incorporer un éclairage d’ambiance et des plantes à leurs fontaines,

afin d’obtenir une apparence naturelle qui complète le bruit de l’eau

qui coule. On peut aisément faire cela sans rendre l’entretien plus

difficile. Certains souhaiteront adapter leur jardin pour permettre

à leurs animaux domestiques d’y boire. Si vous choisissez de faire

un jardin d’eau pour animaux, pensez bien aux plantes que vous

voulez y placer s’il y a lieu : un chat assoiffé peut aussi décider de

calmer une fringale avec un peu de votre bambou, si celui-ci se

trouve à sa portée.

Les jardins d’eau intérieurs sont maintenant très populaires et on

les trouve toute l’année dans les centres de jardinage. Que vous

vouliez un jardin préfabriqué à placer sur une tablette ou que vous

souhaitiez tenter l’aventure et bâtir le vôtre, les matériaux requis

sont généralement faciles à obtenir. Je vais vous parler de différents

styles de jardins d’eau et de comment débuter le vôtre.

La façon à la fois la plus rapide et la plus facile

d’obtenir un jardin d’eau intérieur est de

vous diriger vers un centre de jardinage et de

regarder les modèles disponibles. La plupart

des boutiques qui en vendent offrent un bon

choix de styles et de prix. Certains magasins

spécialisés auront un inventaire plus

imposant, offrant des fontaines de

15 centimètres jusqu’aux monstres

de 1,8 mètre, toutes prêtes à

être mises en fonction.

Magasinez avant

d’acheter – vous aurez

de meilleures chances

de trouver un jardin

d’eau qui se marie bien

à votre intérieur.

Les plus ambitieux choisiront de bâtir le leur. Voici quelques

indications sur la marche à suivre, la planification et les matériaux.

La planification est la partie la plus importante du processus : c’est

elle qui déterminera la durée de vie, l’efficacité et l’apparence du

produit fini, et qui vous indiquera combien de temps et d’argent

il vous faudra pour mener à bien votre projet. J’aime commencer

par décider de l’endroit où je placerai le jardin d’eau. Avant de

prendre une décision, il faut songer à l’ensoleillement et au trafic

de l’endroit que vous considérez, surtout si vous souhaitez ajouter

des plantes. Pensez aux gens et aux animaux de votre maisonnée

et à la possibilité que le jardin d’eau soit heurté ou renversé.

N’oubliez jamais l’eau : un débordement pourrait mener à des

dommages à votre maison ou au logement de vos voisins si vous

vivez en appartement. L’eau est très lourde (un litre pèse un kilo),

et si vous ne soutenez pas correctement le poids du jardin d’eau, il

peut s’affaisser... et nettoyer ce dégât vous éloignera de votre but

de détente et de tranquillité. Pensez donc aux problèmes potentiels

et choisissez un endroit sécuritaire et accessible : n’oubliez pas

que vous voulez non seulement entendre mais également voir

votre jardin. Dans le cas d’une fontaine ou d’un jardin où l’eau

ruisselle, l’eau peut éclabousser les alentours : faites attention aux

meubles et à l’électricité, et faites de votre mieux pour construire

une structure sans éclaboussure. L’endroit choisi vous indiquera la

taille du jardin à construire.

Une autre possibilité qui s’offre à vous est de préparer un aquarium

pour les plantes aquatiques. Un tel aquarium demande moins

d’entretien qu’un aquarium contenant des poissons, mais peut

être tout aussi attrayant et satisfaisant. Vous aurez besoin d’un

aquarium avec une pompe, un chauffe-eau, du gravier ou des

pierres pour retenir les plantes et de plantes aquatiques – tout cela

est disponible dans les animaleries, souvent sous forme de kit de

départ (mais les plantes aquatiques ne sont pas incluses dans ce

kit). Il existe de nombreux formats d’aquariums, de nombreuses

variétés de plantes et plusieurs couleurs de gravier et de pierres : il

est donc assez facile de trouver ce qui conviendra à votre intérieur.

L’installation est assez simple. Placez l’aquarium à l’endroit choisi

sur une surface solide – car une fois l’aquarium rempli, il sera

probablement trop lourd pour être déplacé, et il pourra briser une

tablette ou une petite table. Sachez que l’ensoleillement direct

affecte la température de l’eau et peut encourager la croissance

d’algues sur les parois internes de l’aquarium, ce qui peut bloquer

la lumière et donc affecter la croissance des plantes. Choisissez vos

plantes et l’emplacement de l’aquarium en fonction de cela.

Une fois l’emplacement choisi, remplissez la moitié de l’aquarium

avec de l’eau. Sans la brancher, placez la pompe à l’endroit où

30Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

COnCeptiOn de jardinSPhoto : A

quasculpture

Jardins d’eau intérieurs par edward Jackson

Page 31: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

elle se trouvera une fois l’aquarium en marche. Certaines pompes

s’installent sur le côté, alors que d’autres doivent être submergées

dans l’aquarium, et les chauffe-eau fonctionnent de la même façon.

Placez ensuite le chauffe-eau. Les deux appareils seront branchés

plus tard.

Vous êtes maintenant prêt à ajouter le gravier ou les pierres que

vous avez choisis afin de maintenir les plantes en place. Il vaut

mieux rincer le gravier ou les pierres sous l’eau courante avant de

les placer dans l’aquarium, car la poussière sur leur surface pourrait

bloquer la pompe. Je vous suggère de les placer dans une passoire

sous l’eau courante tiède et de les brasser doucement avec votre

main afin de déloger toute saleté.

Une fois les pierres et le gravier rincés, vous pouvez les placer dans

l’aquarium. Il vaut mieux les ajouter doucement plutôt que de les

jeter tous à la fois – non seulement vous pourriez endommager

les parois de verre, mais il faut également penser au déplacement

de l’eau. C’est le même principe que de remplir une baignoire

complètement avant de s’y plonger : l’eau sera déplacée et

débordera. En maintenant la pompe et le chauffe-eau en place,

ajoutez doucement l’eau à l’aquarium à demi rempli pour en

augmenter le niveau d’eau. Si vous souhaitez un bruit d’eau,

laissez deux centimètres entre la surface de l’eau et le retour de la

pompe. Pour des sons plus forts, baissez le niveau de l’eau, mais

assurez-vous que la pompe et le chauffe-eau puissent toujours

fonctionner : si la pompe tourne « à sec », son moteur brûlera; si

le chauffe-eau le fait, il peut exploser. Les pompes doivent toujours

être submergées ou contenir de l’eau et les chauffe-eau doivent

être dans l’eau pour bien fonctionner. Maintenant que l’eau est au

niveau souhaité, branchez la pompe et le chauffe-eau et activez-

les pour faire circuler l’eau. Cela vous donnera une bonne idée du

volume des sons générés par votre appareil.

Une fois que tout fonctionne à votre goût et que le gravier et les

pierres sont en place, il est temps d’introduire des plantes dans

votre aquarium. Je préfère laisser l’aquarium fonctionner sans

plantes pendant au moins une semaine une fois l’eau et le gravier

en place, afin que la température et le pH de l’eau se stabilisent.

Vous pouvez également ajouter des engrais pour plantes aquatiques

afin de préparer l’eau pour l’arrivée des plantes. Cette étape n’est

pas entièrement nécessaire, mais si vous pouvez faire preuve de

patience, vous fournirez un environnement plus stable aux plantes.

Souvenez-vous que peu importe où vous vous procurerez des

plantes aquatiques, elle proviennent d’un environnement stable et

sain (sans quoi elles ne croîtraient pas); les jeter dans un aquarium

plein d’eau froide, instable et sans nutriments pourrait suffire à

les tuer – soyez donc patient, et vous n’aurez pas à retourner au

magasin vous procurer de nouvelles plantes. Au moment de choisir

vos plantes, parlez aux employés du magasin de vos buts avec cet

aquarium et dites-leur qu’il n’y aura aucun poisson pour fournir aux

plantes les éléments naturels dont elles ont besoin. Ils devraient

être en mesure de guider votre choix et de vous indiquer les

engrais appropriés. Lorsque vous êtes prêt à ajouter les plantes à

l’aquarium, gardez en tête ces quelques commentaires. Les pompes

ont une entrée où l’eau est aspirée dans la pompe : il se produit un

courant de succion, qui peut tirer les plantes dans la pompe si elles

sont placées trop près de celle-ci; attention donc à ne pas les placer

à cet endroit. Pensez aussi à l’espace que vous laisserez entre les

plantes : en croissant, elles vont s’étirer dans toutes les directions,

même sous le gravier et les pierres. Ne les placez donc pas trop près

les unes des autres ou elles se battront entre elles pour l’espace

disponible et s’étoufferont l’une l’autre.

Au bout d’une semaine environ, vous remarquerez que la croissance

s’améliore : c’est que les plantes avaient besoin de temps pour

s’adapter à leur nouvel environnement. En tout, le processus de

mise en place pour obtenir un jardin aquatique stable et sain vous

demandera environ deux semaines. Bien sûr, s’il le faut, vous pouvez

tout faire en une heure, mais mon expérience auprès des plantes

me dit que c’est la patience qui mène aux meilleures récoltes.

31

COnCeptiOn de jardinS

Page 32: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

32Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

GaLeriePhotos : B

.B.

Du 15 au 17 novembre dernier se tenait à l’hôtel des Seigneurs de

Saint-Hyacinthe (Québec), la 22e édition de l’exposition annuelle

de la Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du

Québec. L’événement rassemblait, dans le centre des congrès de

l’hôtel, près de 740 exposants, acteurs de l’industrie québécoise (et

canadienne) dans la production de matières premières, de fournitures,

d’irrigation ou d’éclairage de jardin. Dès le hall d’entrée aux luxuriantes plantes vertes,

André, du Cactus Fleuri Inc. (www.cactusfleuri.com) de Sainte-Madeleine, distribuait ses

cartes, ornées d’un cactus « western » en hommage au festival western du célèbre

camping de son village, niché tout contre l’autoroute A-20! Son entreprise produit

cactus, succulentes et potées fleuries depuis 1976. Puis c’était au tour de l’équipe

d’Acti-sol (www.acti-sol.ca), fabricant d’engrais à base de fumier de poules

pondeuses (on vit dans un monde où la simplicité n’est plus de mise!) de nous

offrir ses cartes d’invitation, où un sachet de thé vert était attaché dans un coin,

thé à déguster en « relaxant pendant que l’engrais Mère-Poule prend soin de

vos végétaux. » J’avoue ne pas avoir consommé le thé… si jamais c’était un thé

de compost à base de fumier de poules pondeuses. On ne sait pas, il pourrait

y avoir eu erreur de l’annonceur! Dans le passage vers les stands, Ball Superior

(www.ballseed.com) dévoilait les nouvelles tonalités de ses Impatiens hawkeri,

ou Impatiens Nouvelle-Guinée, ‘Divine Lavender’ et ‘Divine Scarlet’.

Expo FIHOQ 2006

Une marée de coléus…

Fleur d’hibiscus Rosa sinensis

Page 33: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

La carte du Cactus Fleuri

Le (dernier) cerisier de Jérusalem (Solanum

capsicastrum)…

Le classique spathiphyllum

Bégonia vivace rose ou Begonia grandis ssp. Evansiana

hortilux hpS1000 wattS

GaLerie

Page 34: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)
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3�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

Après une visite au superbe jardin intérieur de l’hôtel, dont les compositions

exotiques entourent la piscine, je retrouvais dans le couloir menant à l’expo

une hôtesse du Cactus Fleuri cherchant à vendre à tout prix son dernier

cerisier de Jérusalem (Solanum pseudocapsicum), avec deux autres plantes

en sus… Allez, pas cher : 15 dollars! (www.cactusfleuri.qc.ca/Solanum_

pseudocapsicum.htm). Plus loin, la salle Promenade regroupait la production

florale, l’éclairage, l’irrigation… J’y ai discuté un long moment avec Gaétan

Doré, de Floridus Design Images (www.floridus.com), spécialiste des

décors de jardin et de compositions de fleurs artificielles. Toute sa ligne

de décor pour 2007 y était mise en valeur. La salle du Palais accueillait

la grosse machinerie et les fabricants de pavés de béton comme Rinox

(1 866 99-RINOX) et Unilock (1 800 UNILOCK ou www.unilock.com). Dans

la salle du Foyer, l’équipe de Pro-Mix (www.premierhort.com) et de Myke

(www.usemyke.com), filiales de Premier Tech Biotechnologies, tenait le

premier stand ouvrant sur la verrière réservée aux industriels de l’engrais

chimique ou bio, des matériaux inertes et équipements de serre. Enfin,

dans la salle Gala, on découvrait les nouveautés végétales, bulbes et

semences à venir sous les bannières orange et verte de Fernand Corbeil

Produits Horticoles (www.serrescorbeil.com). Dehors, la nuit et la

température tombaient, et déjà la Pépinière Abbotsford remballait

arbrisseaux et rosiers, dont ‘Rosa Abbotsford’, son propre cultivar vedette

(www.pepiniereabbotsford.com). Enfin, le Guide Annuel de l’acheteur 2007

(Éd. Québec Vert et Transcontinental), d’une valeur de 25$, était remis à

tous les visiteurs. Une véritable bible de l’horticulture québécoise.

– B.B.

IMPORTANT : Les photographies n’étant pas autorisées au sein de

l’exposition, ne sont reproduits ici que les clichés que les fabricants et

industriels ont bien voulu nous laisser prendre, ainsi que des vues du

magnifique jardin intérieur de l’hôtel des Seigneurs.

Un palmier... sous le toit.

Entrée des artistes.

GaLerieExpo FIHOQ 2006

Page 37: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Feuille de Philodendron Selloum

(Philodendron bipinnatifidum) vue

du dessous.

Les fleurs artificielles

plus vraies que nature de Floridus

Design Images.

Plantes artificielles plus vraies que nature

de Floridus Design Images

Page 38: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

3�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

Santé deS pLanteS

Quand il s’agit d’apporter à ses plantes – surtout des plantes de valeur, héritage familial, espèces

rares, plantes que l’on entretient pour des amis partis en vacances – une solution nutritive adéquate

qui ne sera ni trop forte, ni sous-estimée, se pose souvent la question du choix des marques à

utiliser et, au sein même de ces marques de produits, de leur association en une consommation

horizontale de toute une gamme de produits, ou alors en une association verticale de produits

spécifiques de marques différentes. Les possibilités sont nombreuses, les associations quasiment

infinies et les avis divergents à l’extrême.

I – Une question de choix personnel, mais surtout d’expérience! (B.B.)Bien sûr, cette idée de faire confiance à une marque plutôt qu’à une autre commence dès la préparation

du terreau que certains préfèrent mélanger eux-mêmes avec leurs produits favoris, comme l’affirme

ce jardinier sur sa page personnelle (http://parso.club-internet.fr/kills/pages/nutri.html) : « Si vous

achetez de la terre vous n’aurez probablement pas besoin d’ajouter de l’azote aux plantes, mais je

préfère faire la mienne parce que je ne crois pas aux mélanges de terre commerciaux. Je connais

au moins une grande marque de terre qui a fait une grosse quantité de terre de pot, en utilisant

de la vase de retenue d’eau qui avait trop de bore, et rien ne pouvait pousser dedans. Avec des

Nutrition des plantes – Troisième partieChoisir une solution nutritive : appliquer une ligne complète de produits de la

même marque ou une combinaison de plusieurs marques? Par William S. & B.B.

Brûlures sur feuilles de fraisier dues à un déficit nutritif.

Médaillon : Brûlures sur feuilles de Bégonia Rex dues à une trop grande exposition au soleil.

Photos : Bruno Bredoux & SA

DEF

Page 39: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

plantes exotiques extrêmement précieuses, je ne peux pas

me permettre de croire les avis d’étrangers pour faire ma

terre. Pour être sûr qu’elle est bien faite, vous devez la faire

vous même ».

Pour ce qui est des engrais, qu’on utilise la même gamme

de produits, ou que l’on alterne, il s’agit surtout de ne pas

avoir la main trop lourde. Certains jardiniers d’intérieur ont

acquis au fil des années l’expérience de marier et d’associer

les marques : un produit pour les boutures, tel produit

pour la croissance, tel autre produit pour la floraison, etc.

Et cela fonctionne car ils ont testé leurs associations de

marques sur des années. Un débutant ou un jardinier peu

sûr de lui se tournera plutôt vers une famille complète de

produits. Si certains jardiniers pensent qu’il est

bon d’alterner, certains autres, après des

expériences cuisantes, se réfugient dans

l’utilisation d’une seule gamme de produits

qui leur évite de trop se poser de questions.

Un cultivateur échaudé par une récolte

détruite par une surfertilisation causée par

l’application de plusieurs gammes d’engrais successives

s’exclame (tel que rapporté sur un forum de discussion) :

« Maintenant, j’ai pris tous mes engrais de la même marque

comme ça je serai plus tranquille. J’ajoute seulement le

biocatalyseur BN-Zym [des enzymes de la marque Bio-Nova,

n.d.l.r.], car cela donne de bons résultats. Je rince mon

substrat une fois toutes les deux semaines avec BN-Zym!

Sinon, que des éléments nutritifs de la même marque! Plus

de mélange entre les compagnies! »

Les fabricants recommandent bien sûr d’utiliser la totalité

de la ligne de produits qu’ils fabriquent. Mais il est aussi

parfois de bon aloi d’écouter ce qu’aura à vous conseiller

votre marchand de produits hydroponiques. Si vous hésitez,

c’est vers lui qu’il faut vous tourner pour avoir un avis

professionnel et la garantie d’une expérience qui a fait ses

preuves. Les labels publics de qualité peuvent aussi représenter

un attrait, sinon, un atout incontournable pour certaines

marques. Quand on sait qu’une plante demande la parfaite

association d’au moins 17 éléments nutritifs indispensables

pour une bonne croissance, on est en droit d’hésiter et de

tergiverser un peu avant de trouver ce qui conviendra le

mieux à sa plantation. Les 17 éléments les plus essentiels

sont les suivants : lumière, dioxyde de carbone, oxygène,

hydrogène, azote, phosphore, potassium, calcium, sulfure,

molybdène, fer, manganèse, magnésium, bore, cuivre, zinc

et chlore. Mais cette liste est loin d’être exhaustive. Et suivant

les variétés de plantes que vous cultivez, toutes sortes d’autres

micro/ou macroéléments s’y ajoutent, des oligo-éléments

aux cendres fraîches en passant par la poussière de granit!

Un déficit nutritif est facilement identifiable par les

brûlures éventuelles qui peuvent apparaître sur les feuilles

de vos plantes. Des compagnies se sont spécialisées dans

le diagnostic de ces carences nutritives à partir d’une

photographie ou d’une numérisation de vos feuilles

malades! La plupart de ces compagnies proposent une

analyse complète et recommandent des gammes de

produits de compagnies qui leur sont affiliées. Encore une

fois, votre crédulité et votre confiance seront mises à rude

épreuve. C’est à chaque jardinier de faire la part des choses

et d’accorder sa confiance. Ainsi la SADEF est une société

française (SARL) de 33 personnes basée en Alsace (Aspach-

le-Bas, Haut-Rhin) et spécialisée dans les analyses et les

expertises liées à l’agronomie et à l’environnement. Cette

société possède un laboratoire d’analyses qui répond aux

demandes mondiales d’analyses au sujet de la nutrition des

plantes (www.sadef.fr). Car, selon son slogan, « L’agriculture

française, européenne, voire mondiale, est de plus en plus

contractualisée tant au niveau de la production (demandes

de sécurité des aliments, maintient du potentiel de

production des sols, etc.) qu’au niveau des

contraintes environnementales (respect

des directives concernant le nitrate, suivi

du phosphore, effluents d’élevages,

plan d’épandage des déchets, etc.) La

réalisation des analyses par des laboratoires

reconnus officiellement pour leur compétence

et leur impartialité permettra de répondre aux

attentes du monde agro-environnemental ainsi qu’à celles

des consommateurs citoyens. »

Tout cela tend surtout à confirmer combien la nutrition des

plantes est un domaine sérieux, réglementé et fort sensible.

Dans ce numéro, William S. de la compagnie Growing Edge

Technologies (G.E.T.), nous donne la meilleure méthode à

suivre pour utiliser la gamme complète des produits de sa

compagnie réunis sous l’appellation générique de « G.E.T.

The Power ».

II – Une gamme de nutriments : les produits de Growing Edge Technologies (William S.)

Cette méthode vous demandera du travail additionnel, mais

comme pour tout projet, des soins apportés maintenant aux

détails vous procureront des années de jouissance. Tous les

directeurs de magasins hydroponiques B & B ont appris cette

méthode de nutrition végétale; ils sont là pour répondre

à vos questions plus précises au sujet de vos applications

personnalisées.Phot

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3�VOLuMe 2 – nuMérO 1 Le jardinier d’intérieur

Santé deS pLanteS

Pousses de dahlias fraîchement fertilisées.

Page 40: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Lorsque la plante traverse ses étapes naturelles de

développement, ses besoins de certains éléments minéraux

augmentent. L’utilisation des produits G.E.T.’s Power est à

recommander pour la santé globale de la plante. Ces produits

ont été conçus pour livrer les suppléments minéraux dont la

plante a besoin pour se développer. Suivez le calendrier :

c’est essentiel! Ces produits sont bénéfiques pour la plante

lorsqu’ils lui sont fournis au bon moment. Familiarisez-

vous avec le produit avant d’en utiliser de plus grandes

quantités que ce qui est recommandé. Faites des tests sur

quelques plantes et observez les résultats; essayez le produit

à différentes concentrations et à différents moments du

cycle de croissance. Nous utilisons des minéraux très purs,

de haute qualité. Vous pouvez utiliser cette gamme de

produits avec toute solution nutritive, tant en terreau qu’en

hydroponie.

1) Le tableau d’utilisation des produits G.E.T.Préparation du sol : ajoutez tous les ingrédients secs et

mélangez bien (mélange hors-sol 107 l, Bat Power 250 ml,

Poudre de varech 250 ml, Gel Power 250 ml, Coal Power,

chaux (fine) 750 ml).

La formule Aroma : Commencez à préparer la solution

nutritive en utilisant 12 ml des formules Aroma VA & VB

concentrées et 20 ml de MB (Micro Base) concentré par dix

litres d’eau pour l’hydroponie ou 15 litres pour le mélange

hors-sol. Changez la solution nutritive tous les quatre jours.

Observez la couleur du feuillage afin de déterminer si vous

devez augmenter ou diminuer la quantité des concentrés

VA et VB. Lorsque le feuillage est vert pâle, cela signifie

généralement que vous pouvez augmenter la dose d’au

moins un millilitre de concentré. Lorsque le feuillage est vert

foncé, utilisez la même quantité de concentrés VA et VB

ou moins. Utilisez toujours 20 ml de concentré MB. Pour

les fines herbes, les fleurs et les légumes, utilisez VA et VB

avec MB de la germination au début de la floraison ou de

la production de fruits; à ce moment il faut utiliser FA et

FB avec MB. Commencez à mélanger la formule Aroma FA

et FB en concentration de un millilitre de plus que ce que

vous utilisiez lors de la fin de la croissance. Continuez de

suivre l’évolution de la couleur du feuillage pour décider

d’augmenter ou de diminuer la dose. Utilisez toujours 20 ml

de concentré MB. Certains horticulteurs n’utilisent que de

19 à 22 millilitres des concentrés A et B pour conserver un

rythme de croissance normal, ce qui est idéal.

Boutures : utilisez Power Thrive, au taux de 4 ml par litre

d’eau. Utilisez la solution nutritive au tiers de sa puissance.

Transplantation : utilisez Power Thrive au taux de 4 ml par

litre d’eau et utilisez Power Transplant.

Croissance, premiers huit jours : a) utilisez Power Thrive au taux de 2 ml par litre d’eau.

b) utilisez Power Start au taux de 2 ml par litre d’eau.

Croissance : utilisez Power Start au taux de 3 ml par litre d’eau.

Croissance, dernière semaine : utilisez Power PreFlowers au taux

de 3 ml par litre d’eau.

Floraison : utilisez Power Preflowers au taux de 3 ml par litre d’eau.

Stimulant de f loraison : utilisez Power To Bloom au taux de 1

ml (1 gramme) par 10 litres d’eau. Quatre jours plus tard,

utilisez Umph Power.

Stimulant de f loraison, quatre jours plus tard : vaporisez Umph

Power au taux de 4 ml par litre d’eau.

Dernières quatre semaines de la f loraison : utilisez Power Fruit Set

au taux de 3 ml par litre d’eau pour les dernières quatre

semaines de la floraison. (Power Start, Power PreFlowers et

Power Fruit Set peuvent être utilisés pour mouiller le substrat

de culture ou comme vaporisation foliaire, au taux de 10 ml

par litre d’eau).

Dernière semaine de f loraison : utilisez Rinse Solution au taux

de 1 ml par litre d’eau. Selon la couleur du feuillage, vous

utiliserez ce produit durant trois jours (vert pâle) ou huit

jours (vert foncé).

Hydroponie ou plantes en terreau hors-sol : utilisez Sea Power au

taux de 5-10 ml par litre d’eau.

Fertilisation humique : Humic Power a) en terreau : faire tremper au taux de 15 ml par 4 litres

d’eau. b) hydroponie : 15 ml par 10 litres d’eau. c) du terreau

à l’hydroponie : utilisez au moins trois fois par récolte. (Peut

être utilisé lors de chaque arrosage).

Fertilisation fulvique : Fulvic Power au taux de 2 ml par litre

d’eau, Vaporisez les plantes toutes les deux semaines.

a) en terreau : faire tremper au taux de 5 ml par 10 litres

d’eau. b) hydroponie : mélanger 1 ml par litre d’eau.

Attention : Lorsque vous tentez quelque chose de nouveau,

faites toujours un essai sur quelques feuilles ou quelques

branches pour vous assurer que le produit est compatible

avec votre programme de nutrition. Nous testons toujours

nos produits à différentes phases de développement et en

différentes concentrations. Cela nous permet de trouver ce

qui fonctionne le mieux, mais en tant que jardinier, c’est à

vous d’observer vos plantes chaque jour et de déterminer

ce qui fonctionne le mieux pour vos plantes. Suivez les

instructions, puis faites vos propres essais!

�0Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

Santé deS pLanteS

Page 41: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

2) ) Les produits « G.E.T. The Power »• La formule AromaLes plantes de jardin dépassent leur potentiel normal de

croissance avec la formule Aroma, et développent des

fleurs vigoureuses et une meilleure santé globale. G.E.T. a

séparé les composants et les microconstituants nécessaires

à la croissance en cinq solutions nutritives concentrées :

deux pour la croissance végétative (VA et VB), deux pour

la floraison (FA et FB) et un composé de microconstituants

chélaté (MB) à utiliser durant tout le cycle de croissance.

L’ajout séparé du composé de microconstituants garantit

que les microconstituants ne seront pas endommagés par un

taux de pH défavorable.

Les propriétés uniques

de la formule Aroma

servent aussi à améliorer

les huiles aromatiques

produites par la plupart des fines herbes, leur donnant un

arôme riche qui se prête bien à n’importe quel repas.

• Power ThrivePower Thrive n’est pas un nutriment; c’est plutôt un savant

mélange de vitamines et d’hormones végétales naturelles

dérivés du varech, à être utilisé durant

toutes les phases de développement

de la plante. Notre chimiste a

découvert une façon unique d’extraire

le potentiel de croissance du varech,

l’une des plantes qui poussent le plus

vite au monde. Power Thrive aide vos

plantes à survivre aux périodes de

croissance stressantes, surtout lors de

la germination, de la transplantation

ou du bouturage. Power Thrive vous garantit également

une croissance plus vigoureuse. Lorsqu’on l’utilise durant la

floraison, les boutons ont une couleur plus soutenue et la

qualité du fruit s’en trouve améliorée.

• Power To BloomCe n’est pas

u n i q u e m e nt

un engrais

en poudre;

c’est plutôt un

activateur de

la floraison.

Lorsqu’il est

appliqué au

bon moment,

Power to Bloom fournit aux plantes l’énergie nécessaire à

une floraison magnifique. Les plantes fleurissent tant que

vous remarquerez des changements en trois ou quatre jours.

Et alors, attendez les résultats de la seconde application!

Il faut utiliser Power To Bloom une fois que les plantes

passent à une floraison intense, soit environ à la troisième

semaine de floraison. Lorsque les fleurs apparaissent en

quantité, utilisez Power To Bloom, et permettez aux plantes

de l’utiliser pendant deux semaines avant la prochaine

application.

• Umph PowerLorsqu’une plante croît très rapidement,

certains des éléments, ou même tous,

seront utilisés très rapidement. Nous

vous recommandons de vaporiser vos

plantes avec Umph Power, un produit

formulé afin de fournir les minéraux clés

qui, une fois vaporisés sur le feuillage, en

fait ressortir les huiles.

• Rocket PowerLes fluctuations à la hausse du pH de votre solution nutritive

indiquent que vos plantes se nourrissent énormément et sont

en excellente santé. Une chute continue du

pH indique que la plante combat un virus

ou une infection bactérienne logé dans sa

masse racinaire. Impossible d’utiliser un

programme nutritif contenant un tampon

de pH, et il n’est pas facile d’observer

continuellement un substrat de terreau

ou hors-sol. Rocket Power a été conçu

afin d’améliorer la santé de la plante en

lui donnant des minéraux purs et afin de

démarrer la croissance afin que la plante puisse combattre

sa maladie. Vous pouvez également l’utiliser si le feuillage

est terne : les feuilles saines sont lustrées. Attention :

n’appliquer qu’aux racines!

• Rinse SolutionLa plupart des jardiniers utilisent de l’eau pour lessiver les

sels d’engrais résiduels des racines afin que les nutriments

restants soient utilisés. Cela leur assure

une plante récoltée qui contient

moins de nitrates, mais cela réduit la

production de sucres et de fécules et

ralentit le développement de la plante.

Le produit Rinse Solution fournit des

sucres actifs et des fécules qui stimulent

la croissance tout en permettant à la

�1VOLuMe 2 – nuMérO 1 Le jardinier d’intérieur

Santé deS pLanteS

Power To BloomPassage typique de la croissance à la floraison

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Croissance : A, B & C (jours ou semaines) — Floraison : semaines 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8

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Page 42: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

plante d’épuiser les réserves de certains minéraux encore

présents dans son système. Plus de croissance, plus de fruits,

un goût amélioré!

• Power StartCette formule donne rapidement

des résultats sur de jeunes

plants. Power Start aide la plante

à développer des tiges et des

racines plus fortes, plus grosses

et plus saines, dont elle a besoin afin de produire plus de

fruits ou de légumes. Appliquez Power Start au début du

développement foliaire et continuez à l’utiliser tous les cinq

à sept jours.

• Power PreFlowerCette formule unique sert au nouage des

boutons. Power PreFlowers est riche en

phosphates qui stimulent le nouage des

fleurs sur les plantes de jardin. On l’utilise

dès les premiers signes de boutons floraux.

Il faut vaporiser tôt le matin, tous les cinq

ou sept jours.

• Power Fruit SetCette formule a été conçue pour accroître

le nouage des fruits, des gousses et des

tubercules. Utilisez Power Fruit Set lorsque les

plantes sont à 70% en boutons et à 30% en

fruits. Il faut vaporiser le produit tôt le matin,

tous les cinq à sept jours.

• Transplant PowerDonnez un coup de pouce à vos plantes à ce moment

critique de leurs vies. Vous ne vous en souvenez pas, mais

à votre naissance, vous avez pleuré pendant quelques

minutes – vous vouliez retrouver le confort! Eh bien, pensez

ainsi aux pauvres plantes que vous arrachez du plateau

d’incubation pour les placer sous une lumière plus crue et

plus violente. C’est à ce moment que vous

devez utiliser Transplant Power et son gel

enrichi de vitamines. Le produit adhère aux

racines et n’est pas lessivé comme le sont

la plupart des engrais solubles. Transplant

Power fournit aux racines les minéraux dont

la plante a besoin pour ce nouveau départ.

Le potentiel de croissance offert par Transplant Power est

décuplé lorsqu’on le mélange à des hormones végétales

(comme Power Thrive) avant l’usage.

• Fulvic PowerCe liquide doré, appliqué par vaporisation foliaire, donne

une poussée de croissance aux plantes ou

une capacité de floraison accrue. Lorsqu’on

l’applique au terreau, les racines prennent

rapidement de l’expansion et cherchent à

nourrir leur croissance. Plus de racines donne

des plantes plus saines. (Fulvic Power est un

sous-produit de la fabrication de Humic Power.)

• Humic PowerL’acide humique favorise les échanges

cationiques et anioniques des plantes,

ce qui fait que davantage de minéraux

circulent dans leur système vasculaire.

Humic Power relâche plusieurs

minéraux, vitamines, acides aminés

et composés de croissance, pour une

croissance végétative accélérée et une plus abondante

production de fleurs. Humic Power sert de tampon du

pH et des fortes quantités de sel et favorise une meilleure

germination des semences.

• Kelp Power et Sea PowerDepuis des siècles, les fermiers insulaires

ramassent le varech, en lessivent le sel de

mer et étendent le varech séché sur leurs

champs avant la plantation. Avec Sea Power,

vos plantes peuvent bénéficier de la force

du varech durant toutes les étapes de leur

développement. Sea Power est un extrait de

varech liquide qui contient, tout comme Kelp

Power, des régulateurs de croissance et des minéraux. Sea

Power est fait à l’aide d’eau douce afin de réduire les risques

d’entrave à la croissance dus aux produits chimiques.

• Gel PowerGel Power est un polyacrylamide synthétique à base de sel

de potassium. C’est un polymère sécuritaire et non toxique

utilisé dans tous les domaines horticoles. Lorsqu’on l’utilise

selon les barèmes indiqués, Gel Power peut permettre de

réduire de 50% la fréquence de l’irrigation et

peut durer de trois à cinq ans. Gel Power

a été conçu pour répondre aux besoins

de l’industrie horticole et agricole afin de

réduire le stress des transplantations, le

stress dû à la sécheresse et afin d’améliorer

l’aération du sol. Cinq millilitres de Gel Power

retiennent de 500 à 750 ml d’eau.

Informations : • www. bandbhydroponics.com

• www.growingedgetechnologies.ca

• Tél.: 613-723-2132 — Télécopieur : 613-723-3507

�2Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

Santé deS pLanteSPhotos : B &

B Hydroponic

Page 43: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)
Page 44: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

��Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

GLOSSaire bOtanique

Mots fréqueMMent utilisés en culture hydroponique et pouvant porter à confusion

par Jessy Caron

Le vocabulaire spécifique à l’horticulture en général, et par

extension à la culture hydroponique, fait parfois appel à des termes

qui ne font pas partie de notre langage quotidien, loin

de là! Même si on peut en déduire le sens,

la véritable signification nous échappe

parfois totalement et peut nous faire

commettre des erreurs de calibrage,

de jugement, de bouturage, etc.

Dans un secteur aussi sensible que

la culture intérieure, il est préférable

d’appeler un fongicide un fongicide

et de savoir de quoi on parle! Voici

un petit lexique aide-mémoire qui

vous permettra d’éviter les situations

embarrassantes.

Abiotique : Se dit de toutes les composantes

non vivantes appartenant à un écosystème, d’un milieu

où la vie est impossible.

Acide-2,4-dichlorophénoxyAcétique (2,4-d)Hormone synthétique de croissance non soluble dans l’eau. À diluer

dans de l’éthanol avant utilisation (1% du volume final) et ensuite

diluer ce mélange dans l’eau.

Acide Abscisique (AbA) : Petite molécule organique qui

contrôle la croissance et le développement des plantes. C’est une

hormone végétale d’abscission responsable de la fermeture des

stomates, de la non-levée des semis et de l’arrêt de croissance.

Elle s’accumule dans une graine lors de sa maturation de manière

à l’empêcher de germer dans la capsule de la plante mère même si

elle venait à être mouillée.

Acide gibbérellique : Autre classe d’hormones, les

gibbérellines, dont l’action consiste à contrecarrer celles de l’acide

abscisique. Elles existent sous forme de très nombreuses molécules

proches chimiquement les unes des autres dont la numéro 3, notée

GA-3, est la plus courante et est l’hormone de germination vendue

dans le commerce sous le nom gibbérelline ou acide gibbérellique.

Chez certaines espèces végétales, l’acide gibbérellique est sans

effet et ce sont d’autres hormones, telles que les auxines ou

les cytokinines, qui contrebalancent l’effet inhibiteur de l’acide

abscisique.

Acide indole Acétique (AiA) : Régulateur de

croissance (hormone synthétisée en laboratoire qui

s’appelle aussi auxine).

Acide nAphtAlène Acétique (AnA)

: Produit chimique synthétisé en laboratoire qui

influe sur la germination et peut contrecarrer

les facteurs pouvant contribuer à l’obtention

des niveaux excessifs de nouaison chez les

arbres fruitiers. Cette nouaison excessive aboutit

généralement à l’obtention de fruits de petit

calibre et de qualité médiocre et peut accentuer

le phénomène d’alternance. Cet acide agit sur la

proportion de corymbes portant moins de quatre fruits, sur

le rendement et sur le calibre du fruit.

AgAr : Substance gélatineuse extraite d’une variété d’algues

rouges (de la famille des Floridées) qui est utilisée comme matière

de base en éprouvette lors de la micropropagation.

AnthocyAnine ou AnthocyAne : Dépôt de couleur

mauve (pH neutre), rouge (pH acide) et bleu (pH alcalin) dans les

tiges. Ce sont des excès de sucres qui n’ont pas été dégradé par

les plantes.

Apex : Bourgeon terminal (principal).

Auxine : Hormone végétale provoquant l’élongation cellulaire,

donc un plant plus grand. Favorise aussi la formation de racines.

benzylAminopurine (bAp) : Hormone synthétique

employée comme régulateur de croissance.

biotique : Organisme appartenant à un écosystème.

cArence : Insuffisance due à un manque, souvent provoqué

par une négligence.

chlorose : Jaunissement des feuilles dû à une carence en

chlorophylle provoqué par un pH mal équilibré ou un manque de

sels minéraux.

Photos : D.R

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Apex d’un plant de trèfle

Page 45: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

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clone : Plante produite par reproduction asexuée (sans

pollinisation). Synonyme de bouture, elle est la copie

exacte de sa mère.

corymbe : Type d’inflorescence où les

pédicelles de longueur inégale s’élèvent de

façon continue, portant ainsi plusieurs fleurs

sur un même plan.

cytokinine : Hormone de croissance

végétale caractérisant la division cellulaire,

provoquant l’élargissement du plant.

dioïque : Se dit d’une plante ayant des fleurs mâles

(à étamines) sur un plant et des fleurs femelles (à pistil)

sur un autre plant.

enzyme : Catalyseur organique accélérant la vitesse

de réaction qui a lieu chez les êtres vivants.

éthylène : Induit la floraison, favorisant les fleurs femelles

chez les plantes dioïques.

étiolement : Provoque une plus

grande distance entre les nœuds.

Fongicide : Produit qui détruit

ou ralentit le métabolisme des

champignons.

gibbérelline : Hormone

de croissance, levée de dormance,

provoque l’étiolement.

herbAcée : Qui n’a pas de lignine (jeune

plante ayant la tige molle).

hermAphrodite ou bisexué : Se dit

d’une plante dont les fleurs, bisexuées, comportent des étamines

et un pistil au sein de la même corolle (à ne pas confondre avec

les plantes monoïques où les fleurs mâles et femelles distinctes

poussent sur le même plant).

hormone : Messager chimique qui dicte la croissance et le

développement du plant.

hybridAtion : Croisement entre un plant mâle ayant ses

caractères dominants et une plante femelle ayant ses caractères

dominants afin de s’en approprier les semences, qui donneront

naissance à une toute nouvelle variété qui

en est la mutation.

hygromètre : Appareil servant

à mesurer l’indice d’humidité

ambiante dans l’air en pourcentage.

kinétine (Autre nom

6 FurFurylAminopurine) : La kinétine est un composant naturel d’origine

végétal. C’est un facteur de croissance essentiel

pour les plantes qui fait aussi fonction

d’antioxydant ralentissant l’apparition du

vieillissement des cellules végétales. On a observé

que les effets de la kinétine sont similaires sur le

retardement du vieillissement des cellules de la

peau humaine. Attention, en horticulture, la kinétine

est parfois confondue avec la cytokinine.

lignine : Quand la plante se transforme en arbuste, il y

a présence de lignine. La lignine est un composé rigide qui

permet un meilleur soutient aux plants, une barrière plus

efficace aux insectes et bactéries.

micropropAgAtion : Reproduction asexuée effectuée en

laboratoire. À l’aide d’hormones de croissance dans une sorte

de gélose appelée agar, cette culture en éprouvette consiste à

multiplier considérablement le même végétal plusieurs fois, sans

épuiser la mère. Au lieu de couper une tige avec un bourgeon

comme pour les boutures, avec seulement un petit bout de

feuille on peut faire des dizaines de plants identiques qui

passent du complètement miniature à une taille régulière.

On appelle aussi cette technique « in vitro ».

monoïque : Une plante monoïque est une plante à

fleurs unisexuées, mais qui porte à la fois des fleurs mâles et

des fleurs femelles en des endroits différents, comme les plants

de maïs. À ne pas confondre avec les plantes hermaphrodites qui

portent des fleurs bisexuées, comportant des étamines et un pistil

au sein de la même corolle.

mycélium : Ensemble des hyphes qui forment la portion

végétative d’un champignon.

mycorhize : Champignon microscopique fortement bénéfique

aux plantes et qui vit en symbiose avec les racines, chacun profitant

de l’autre pour son bien-être.

nécrose : Étape suivant la chlorose, où s’installe le brunissement

des feuilles (mort des tissus) qui, contrairement à la chlorose, ne

peut être évité.

némAtode : Ver miniature se retrouvant dans le sol et pouvant

pénétrer les racines. Quelques espèces sont dangereuses tandis

que d’autres sont inoffensives.

nœuds : Endroit de la tige auquel vient s’attacher une feuille.

nouAison : C’est ainsi qu’on appelle le stade phénologique

au tout début du cycle végétatif d’un arbre fruitier ou d’une

GLOSSaire bOtanique

Jonction de la tige au tronc principal ou pétiole

Dégâts causés par des nématodes dans un champ de maïs

Vue au microscope de la lignine

VOLuMe 2 – nuMérO 1 Le jardinier d’intérieur

Page 46: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

��Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

vigne, et qui correspond au tout

début du développement du fruit

juste après la fécondation et au

début de la consolidation des

pédicelles.

pédicelles : Aussi appelées

pédoncules, ce sont les queues qui

rattachent les fleurs à la tige de la plante

ou à l’axe de l’inflorescence ou corymbe.

perlite : Matériau constitué de granules blanchâtres

très légères obtenues en chauffant un silicate naturel volcanique à

1 200°C, ce qui provoque la fusion du matériau.

Elle s’écrase facilement en poussière entre

les doigts. Elle est bien plus stable que la

vermiculite mais accumule sensiblement

moins d’eau. Elle est utilisée dans la

préparation de substrats de croissance

(terreau), et est idéale pour favoriser

l’aération au niveau des racines.

pétiole : Petite tige qui relie la

feuille au tronc principal.

ph : Mesure de l’acidité active d’une solution

calculée en ions d’hydrogène (H+). Elle se calcule

sur une échelle variant de 0 à 14, du plus acide au

plus basique (7 étant le point de neutralité). Une

différence de 1 sur cette échelle représente un coefficient

de 10x.

phénologique : Terme regroupant

les différents stades de développement

d’un végétal (et définissant avec des

mots spécifiques le plan d’avancé

morphologique de la plante : feuillaison,

floraison, véraison, etc.).

phytochrome : Pigment foliaire

qui permet de mesurer la durée de la nuit

et du jour. On peut s’orienter en calculant

ainsi lorsqu’il y aura transition entre la

période de croissance et celle de floraison

afin d’en tirer le meilleur parti possible.

ppm : Partie Par Million, unité de mesure de

la concentration d’une solution en divers types de

solides dissous. C’est le rapport d’une partie sur 1 000 000 de

parties. Permet de calculer le niveau de polluants dans l’air, l’eau,

les sécrétions corporelles, etc. C’est une unité de mesure efficace et

nécessaire afin de mesurer la quantité de sels minéraux nécessaire pour

les plantes. Il existe aussi des mesures en ppb (parts per billion / par

milliard), ppt (parts per trillion / par trillion) et ppq (parts per

quadrillion / par quadrillions).

résine : Produit collant, visqueux et translucide sécrété

par certaines plantes, arbres et arbustes.

rhizobium : Bactérie bénéfique jouant un rôle important

dans la structure du sol.

semis : Jeune plantule provenant d’une graine.

stomAtes : Ouvertures microscopiques dans l’épiderme

d’une feuille, reproduites en plusieurs milliers de pores situés

en dessous de la feuille pour assurer les échanges gazeux entre la

plante et l’atmosphère. Contribuent à l’absorption de CO2 et au

relâchement d’oxygène le jour.

symbiose : Relation intime entre deux espèces

différentes. Par exemple, association végétale avec

les mycorhizes (champignons). Les deux espèces

profitent de la relation.

trAnspirAtion stomAtique : Phénomène

permettant à l’eau d’une plante de s’échapper dans

l’atmosphère au niveau des stomates.

trAns-zéAtine : Variété la plus courante des

cytokinines.

trichome : Glande qui favorise la production

de résine.

VérAison : S’applique à la vigne,

au moment où les grains de raisins

commencent à changer de couleur.

Vermiculite : La vermiculite

expansée est un silicate

d’alumine et de magnésie.

Elle est d’origine naturelle,

mais produite par chauffage

à des températures telles

que le matériau ne fond pas

mais se dilate pour donner

une sorte de mica expansé

qui se décompose facilement

en feuillets. Elle se présente en

petits morceaux de couleur jaunâtre

dans les substrats de culture, et permet

la rétention en eau et en minéraux

jusqu’à quatre fois son poids.

xylème : Tissu vasculaire qui

conduit l’eau et les minéraux dissous vers les sites photosynthétiques

d’une plante.

Photos : D.R

.GLOSSaire bOtanique

Sous ces feuilles de tradescantia, on distingue des milliers de stomates.

Perlite

Les zygomycètes sont des mycorhizes bénéfiques.

Page 47: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

induStrie

Concepts Lecault vient de lancer sa nouvelle gamme de

pots de la Collection Coup de cœur, avec un pot de

9 cm dans lequel vous pouvez facilement

glisser une plante (jusqu’à 13 cm) issue de

la pleine terre. Avec ces pots, vous n’avez

qu’à arroser aux trois semaines.

Ces pots offrent une grandeur idéale pour

les gens qui débutent en hydroculture,

pour les petits espaces, les fenêtres ou

pour démarrer des boutures. Et comme

le nom de la collection l’indique, ces pots

ont une forme de cœur (la Saint-Valentin

approche!).

Cette nouvelle collection vous donne le

choix parmi six couleurs tendance qui se

marieront à votre intérieur.

Ces pots sont vendus de trois façons :

• Ordinaire : pot, panier et indicateur de niveau d’eau;

• Ensemble de démarrage : pot, panier, indicateur de niveau

d’eau, argile et engrais;

• Ensemble-cadeau : pot, panier, indicateur de niveau d’eau,

argile, engrais et soucoupe, emballés dans une

boîte-cadeau.

Concepts Lecault est grossiste

et vendeur au détail. Consultez

la liste des détaillants sur

le site Web ou, pour plus

d’informations, écrivez à

[email protected],

visitez le www.conceptslecault.

com ou appelez le 514 906-7908

D.L.

Nouveauté horticole :Les pots de la Collection Coup de cœur de Concepts Lecault

Page 48: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

��Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

induStrie

Il arrive parfois que les humains fassent un bond technologique prodigieux, que ce soit l’hydroponie,

la presse à imprimer, l’électricité, l’ampoule électrique, la radio, la télévision, l’éclairage à décharge à

haute intensité, l’Internet ou, finalement, les tubes fluorescents à haute intensité pour l’horticulture

intérieure. Il s’agit d’un changement de paradigme, d’une nouvelle façon de voir les choses.

Stephen R. Covey a dit : « Si vous voulez effectuer de petits changements dans votre vie, modifiez

votre attitude et votre comportement. Si vous voulez faire des bonds vers l’avant, alors il faut changer

votre paradigme! » C’est ce qu’est l’horticulture intérieure avec un appareil d’éclairage fluorescent :

un bond prodigieux dans le domaine du jardinage intérieur. Avec ces nouveaux appareils, moins de

chaleur est produite, la production est accrûe et la consommation d’électricité est réduite de moitié.

On obtient également des plantes plus heureuses, plus saines, qui produisent davantage.

Lors de multiples expériences de contrôle, nous avons observé une augmentation de la production

de 25% avec la moitié du wattage lors de la phase de croissance. Nous avons vu des lampes de

210 et 220 watts dépasser la performance de lampes de 400 watts à halogénure métallisé et des

lampes de 420 à 440 watts mieux réussir que des lampes de 1000 watts à halogénure métallisé.

Non seulement les plantes ont produit davantage, mais elles étaient

plus saines, avec un entrenœud plus rapproché et une paroi de

tige plus résistante. Les plantes étant plus résistantes, elles se sont

beaucoup mieux acclimatées à la transplantation à l’extérieur.

Pour ceux d’entre nous qui sommes des jardiniers d’intérieur depuis

plus de 30 ans, ces résultats étaient incroyables. Je me croyais sage

lorsque je disais que les tubes fluorescents n’étaient bons que pour

les deux premiers centimètres de pousse (et encore!) ou qu’ils

produisaient des plantes faibles, fileuses, qui ne produisaient pas. Et

pourtant! Je n’ai jamais été plus heureux d’être contredit.

Les fluorescents à haute intensité offrent plusieurs avantages.

Changement de paradigme au royaume des fluorescents

Appareils d’éclairage fluorescent à haute intensité : T5 et TT105 Par Charles Winslow

Photo : Charles Winslow

Lampe Pioneer au-dessus des poivrons.

Racines des poivrons cultivés sous la lampe Pioneer

Poivrons cultivés sous une lampe DHI pour fins de comparaison

Lampe Pioneer au-dessus des poivrons.

Page 49: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Comme les appareils n’utilisent que la moitié de l’énergie, vous

pouvez installer plus d’unités sur un système de 15 ampères. Les

appareils peuvent être fixés à la verticale ou à l’horizontale pour

augmenter l’éclairage du bas du couvert des plantes. Comme ils

émettent moins de chaleur, les systèmes peuvent être utilisés avec

une ventilation moindre et placés plus proche des plantes. La durée

de vie des lampes est supérieure à celle des lampes à halogénure

métallisé. Finalement, leur spectre lumineux ressemble davantage

à celui du soleil.

En tant que jardinier, vous savez sûrement que le couvert du

feuillage est très efficace pour bloquer la lumière et l’empêcher de

se rendre au bas de la plante. Ce problème disparaît avec l’éclairage

vertical. Lorsque les plantes passent en floraison, on peut ajouter

des T5 ou des TT105 sur les côtés ou placer une lampe à sodium

au-dessus et les tubes sur les côtés, et la production s’en verra

augmentée.

Le mois dernier, nous avons procédé à plusieurs transferts de

plantes de systèmes hydroponiques à l’extérieur. Le basilic sous les

T5 s’en est magnifiquement tiré, sans perte. Les poivrons cultivés

sous une lampe à sodium de 1000 watts ont, eux, subi une perte

de 60%. Les nouveaux éclairages fluorescents transforment le

jardinage intérieur tout en augmentant la production.

Lampe Pioneer verticale

Page 50: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

50Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

induStrie

Lors d’une expérience en côte à côte, le tube fluorescent Satellite II a surclassé les lampes à halogénure métallisé.

Lors d’un test en côte à côte d’une durée de trois mois, les plants de piments habañero qui poussaient sous un appareil d’éclairage fluorescent Satellite II de Sunleaves se sont montrés plus sains et plus compacts que les piments habañero cultivés sous une lampe ordinaire à halogénure métallisé de 400 watts. À part l’espace entre les plants et le type d’éclairage offert, les conditions de culture des plants étaient les mêmes : même système hydroponique, même type et quantité d’engrais, même substrat et même durée d’éclairage.

Tous les plants ont été cultivés dans des systèmes hydroponiques dotés d’aération continue. Dans chaque système, une pompe submersible attachée au fond du réservoir de solution nutritive déversait constamment la formule de croissance Recipe for Success de Technaflora sur les racines. Les plants de piment ont germé dans des rondelles d’horticulture puis ont été placés dans des paniers hydroponiques contenant des billes d’argile expansée.

Quant à l’intensité lumineuse, le Satellite II, équipé de deux tubes de croissance TT-105 plein spectre, a émis un total de 21 000 lumens, alors que la lampe à halogénure métallisé a émis 30 000 lumens. Les plants ont été placés aussi près possible des lampes sans causer de brûlures : 46 centimètres pour la lampe à halogénure métallisé et 10 centimètres pour l’appareil à fluorescents. Malgré la grande différence de lumens émis, les lectures de lumière faites à la hauteur du couvert foliaire étaient plus élevées pour les plantes placées sous le Satellite II. Les plantes ont reçu 18 heures de soleil par jour.

Photos : Charles Winslow

, Agriculture &

Agroalim

entaire Canada

LE TEST : Essai du néon Satellite IIPar Charles Winslow

Figure 1 – À gauche, les

plantules de piment habañero

sont cultivées sous la lampe à

halogénure métallisé, alors que

ceux de droite se trouvent sous

une lampe fluorescente.

Note : la lumière

émise par chaque

lampe est

contenue

de chaque

côté par une

feuille de

Mylar placée

entre les deux.

Figure 2 – Les plants cultivés

sous la lampe à halogénure

métallisé semblent légèrement

plus grands que ceux sous le

néon de droite.

Figure 3 – En plus de

bourgeons hâtifs, les plants

cultivés sous les tubes ont

une croissance plus compacte

et des entre-nœuds plus

rapprochés.

Figure 4 – Les plants de piment

à gauche ont maintenant des

bourgeons mais leur croissance

s’est faite en hauteur, et les

entre-nœuds sont très longs.

Les plants de droite ont de

plus grandes feuilles et une

croissance plus

dense.

Poivrons sous la lampe Pioneer

Page 51: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)
Page 52: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

52Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

pHYSiOLOGie deS pLanteS

Pour pouvoir comprendre ce qu’est la masse racinaire, ou système

racinaire, il faut d’abord se poser quelques questions :

• Quelle est sa fonction, à quoi sert-elle?

• Il faut ensuite la définir, car il en existe plusieurs types et différents

aspects.

• Enfin, il faut voir d’où proviennent les racines et comment elles se

différencient de la masse.

La racine se définit comme étant la partie souterraine de la plante, qui

a deux fonctions : la fixation de la plante dans le sol, et la nutrition

de l’ensemble du végétal par l’absorption de l’eau et des substances

nutritives nécessaires à son développement — son extension permettant

à la plante d’aller chercher l’eau dans des couches de plus en plus

éloignées. Il faut aussi savoir que le drainage et l’irrigation du

sol jouent un rôle prépondérant dans la qualité et la quantité

de la masse racinaire et des échanges nutritifs.

L’appareil radiculaire des plantes peut avoir plusieurs

aspects et formes. On retrouve notamment les racines

primaires, secondaires, capillaires ou radiculaires et pivotantes.

En effet, il peut être formé d’une seule racine de taille importante

(racine pivotante), sur laquelle se développent quelques petites racines

secondaires, comme chez le chêne, le radis, la carotte, etc. Il peut être

constitué de plusieurs racines d’égale importance (racines fasciculées),

portant chacune de nombreuses radicelles, comme chez le pommier et

les céréales. Les racines adventives (racines des stolons de fraisier, du

rameau de lierre, etc.) sont des racines qui prennent naissance sur une

tige ou un rhizome.

Selon les conditions et l’environnement, les racines peuvent subir des

modifications remarquables : on trouve ainsi des racines contreforts,

qui semblent étayer certains arbres, comme chez le figuier, des racines

échasses, qui paraissent soutenir le tronc au-dessus du sol et de l’eau,

comme chez plusieurs espèces des régions équatoriales, des racines

lianes, des racines ventouses comme chez le vanillier, etc.

Au départ d’une bouture ou d’un clone, la cellule qui se différencie en

racine est une cellule comme les autres, mais sous l’influence d’une

hormone, l’auxine, qui se trouve dans le gel d’enracinement ou qui

est synthétisée par la plante elle-même en quantité plus faible, elle

s’allonge, pour donner l’ébauche d’une racine qui se développera par

la suite de la même manière que la radicule de la graine (voir plus bas),

l’ensemble des racines formant ce qu’on appelle le système racinaire.

La première racine qui se développe à partir d’une semence est la

radicule; elle vient de l’embryon contenu dans la graine, et en quelques

jours elle émet des ramifications qui constituent les racines secondaires.

À l’extrémité de la racine primaire se trouve la coiffe. C’est un genre de

bouclier qui protège la radicule et qui lui permet de se frayer un chemin

dans le substrat de croissance. Juste à l’arrière de la coiffe se trouve

la zone de croissance où les cellules sont continuellement en division.

Au-dessus, on trouve la zone d’élongation cellulaire, où les cellules

s’allongent et se différencient sous l’effet de l’auxine. Vient ensuite la

zone de maturation, où les cellules prennent leur forme définitive. La

couche extérieure de cellules de la zone de différenciation, l’épiderme,

porte les poils radiculaires ou poils absorbants. Ce sont les agents

principaux d’absorption de la racine, car la sève (eau et minéraux) se

diffuse d’abord dans la paroi cellulaire des poils absorbants, puis passe

aux vaisseaux conducteurs de la racine et, enfin, par ceux de la tige,

atteignent ainsi les feuilles.

L’eau et les sels minéraux pompés par les poils passent à travers l’écorce

pour parvenir au cœur de la racine puis aux tissus conducteurs. Le xylème

permet la montée de la sève brute vers les feuilles (photosynthèse) et

le phloème assure la redescente de la sève élaborée vers les racines

(entreposage).

La sève élaborée contient du glucose (C6H

12O

6) qui est un sucre simple

(ou « ose »)*, source d’énergie pour les plantes, qui est transformé en

cellulose ou en amidon au cours de l’un des trois principaux métabolismes

de la plante, le métabolisme glucidique ou glycogénogenèse. C’est sous

cette forme, cellulose ou amidon, que les sucres sont stockés dans les

racines. La cellulose et l’amidon sont des polyosides ou polymères

du glucose, des sucres composés de formule

(C6H

10O

5)n. La cellulose est responsable de

la rigidité du tronc et des branches et donne

aux plantes leur structure fibreuse et constitue

aussi, comme l’amidon, la réserve d’énergie de

la plante.

Ces glucides servent à la plante de plusieurs façons :

• en tant que source d’énergie immédiate (grâce à la respiration)

pour, par exemple, fonctionner, pousser, se reproduire, absorber les

éléments nutritifs;

• pour le stockage de réserves énergétiques : par exemple, avant

l’hiver, la plante emmagasine des sucres sous forme d’amidon. Ces

réserves lui permettent de survivre pendant l’hiver et de recommencer

à croître tôt au printemps;

• pour la formation des tissus végétaux : les sucres peuvent être

transformés (protéines, lipides ou sucres complexes) pour former des

feuilles, du bois, des fleurs, des fruits, des racines, etc.

Plus la masse racinaire est importante, plus elle aspire d’eau et de

nutriments et plus elle stocke de réserves d’énergie. Plus d’énergie veut

dire une production plus abondante, ce qui nous ramène au titre : plus

de racines, plus de fruits!

* Dans les sucres simples, on trouve toujours C, O et H. Plus précisément,

on trouve toujours le même nombre de C et de O, et deux fois plus

de H. Autrement dit, un sucre simple a la formule générale (CnH

2nO

n)x

fois.

PLUS DE RACINES, PLUS DE FRUITS PAR RED, DE HyDRo-SCIENCES

Photos : D.R

.

Page 53: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)
Page 54: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

5�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

reCette

Étant le plus tendre

et le plus doux de

tous les choux,

le chou rouge

est trop souvent

uniquement réservé aux salades crues. Il fait partie de la famille

des choux pommes et se distingue de par sa pigmentation, bien

sûr, mais aussi parce que c’est celui des choux pommes qui a la tête

la plus ferme. Attention, un chou rouge dont la couleur sera trop

foncée, tirant sur l’encre mauve, ne sera plus bon à consommer.

De toute façon, pour éviter les ballonnements, il est recommandé

d’associer le chou rouge à des herbes carminatives (cumin, carvi)

ou à des condiments comme les graines de fenouil. Voici donc,

pour en varier la préparation, une recette traditionnelle allemande

fort gustative, digeste, amusante et fort nutritive.

Pour une bonne potée, il vous faudra : • 1 bon gros chou rouge (environ 600 grammes)

• 30 ml de cassonade

• 250 ml de saindoux (ou d’huile à cuisine)

• 250 ml de graisse de poitrine (ou de canard)

• 1 gros oignon haché

• 2 ou 3 pommes acides non traitées

• 30 ml de vinaigre de cidre

• 1 grosse pincée de grains de carvi écrasés

• 1 feuille de laurier

• 2 clous de girofle

• 1 bouquet de thym (ou de serpolet)

• sel

• poivre

• noix de muscade (facultative)

• bouillon de bœuf (ou cidre)

Dans une terrine en fonte allant sur le feu, faire fondre le sucre roux

dans le saindoux (ou l’huile de cuisson) et la graisse de poitrine.

Lorsque le sucre est bien dissout dans la graisse, y faire dorer

l’oignon grossièrement haché. Pendant que l’oignon prend une

teinte dorée, trancher soigneusement le chou rouge de façon à

obtenir de fines lamelles, comme pour la fameuse salade de chou

rouge. Lorsque l’oignon est bien saisi, ajouter le chou rouge haché

et les pommes acides grossièrement coupées en morceaux (elles

seront meilleures si vous gardez la peau : essayez donc de vous

procurer des fruits non traités).

Remuer de temps à autre pour que les ingrédients se mélangent.

Ajouter le vinaigre de cidre, la pincée de grains de carvi concassés,

le laurier, le thym ou le serpolet, les deux clous de girofle. Saler et

poivrer à votre goût et ajouter, si vous le souhaitez, de la noix de

muscade (mais surtout pas trop).

Couvrir et laisser mijoter en remuant de temps en temps. Humecter

avec du bouillon de bœuf ou du cidre lorsque le liquide de cuisson

est évaporé. La cuisson sera à point lorsque les lamelles de chou

rouge auront viré à une teinte quasi-fluorescente à tendance

translucide.

Ce plat est un délicieux met d’accompagnement pour des boudins

blancs (c’est le Noël allemand traditionnel), mais aussi avec des

saucisses ou des viandes blanches, et une compote de pommes

acidulées parfumée à la muscade est un second complément idéal

pour un tel repas.

CuisineLa recette du chou rouge aigre-doux de

la grand-mère de Gary (Transmise par tradition orale)

Photos : Couverture du livre « Cuisiner comm

e un chef à Paris » (Parigramm

e), Kahuna Burger et La Côte de V

incent.

Phot

os :

ww

w.c

o2bo

ost.

com

Page 55: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

CO2Boost est un produit unique sur le marché. Le mélange qu’il propose est une

combinaison de matières premières organiques variées qui regroupe aussi bien

des substrats de champignons que le résultat des fermentations de différents

types de composts organiques. Une fois la sélection des ingrédients décidée par

les fabricants du produit, les différents composants sont mélangés avec soin dans

une usine spécialement conçue à cet effet, afin de donner un produit contrôlé de

A à Z, un produit révolutionnaire dans le monde de l’agriculture hydroponique.

En fait, ce produit est plus particulièrement destiné aux cultivateurs d’intérieur

qui travaillent à petite échelle et qui ne peuvent investir dans de coûteuses

installations produisant du dioxyde de carbone dans leur

espace de culture. CO2Boost, avec son système de pompe

intégrée, distribue du CO2 naturel directement dans votre

espace de culture en se basant sur les besoins des plantes en

CO2 au jour le jour et non pas en mesurant le niveau de ppm

dans la salle de culture. Le contenu du bac CO2Boost étant

comparable à un organisme vivant, il est difficile de calculer

le taux de émis quotidiennement par l’appareil, mais, selon

les études de la compagnie qui l’a fabriqué, ce taux devrait se situer autour d’un

flux continu variant de 3 000 à 5 000 ppm (à partir du moment où vous avez

activez la pompe) de CO2, répartis uniformément dans la salle de culture pendant

une période ininterrompue d’au moins deux mois, et même jusqu’à deux mois et

demi, voire trois mois si vous utilisez une minuterie reliée à la pompe pour réguler

la concentration de CO2 dans l’air (qui se mesure en ppm).

La pompe de l’appareil plonge directement au sein du mélange organique qui

« vit » à l’intérieur de l’appareil et qui produit un dioxyde de carbone parfaitement

pur et naturel, pour le grand bien-être de vos plantes. Si votre espace ne mesure

pas plus de 60 cm sur 60 cm sur 60 cm, une minuterie s’avèrera absolument

nécessaire sur votre appareil CO2Boost, car une fois l’appareil activé, son cycle de

production de dioxyde de carbone ne peut être interrompu que provisoirement

par cette minuterie, mais on ne peut absolument pas interrompre le cycle de

production et stocker l’appareil dans un coin pour le réutiliser plus tard. De plus,

sachez qu’une dose quotidienne de CO2 trop importante peut être néfaste pour

vos plantes ou vos animaux domestiques. Cependant, les ingrédients présents

dans le CO2Boost sont 100% naturels et sont, en soi, totalement inoffensifs à l’état

normal. De plus, ce produit possède l’avantage d’être 100% non odoriférant.

Pour plus d’information sur ce produit, sur sa vente en gros ou au détail, visitez

le très beau site Internet de la compagnie qui le fabrique au www.co2boost.com

(courriel : [email protected] ou téléphonez au 1 800 955-8384.

– B.B.

nOuVeau prOduitdu dioxyde de cArbone nAturel dAns Votre sAlle de culture AVec le seAu co2boost muni d’une pompe

Seau CO2Boost

Phot

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w.c

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Page 56: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

nOuVeLLeS de L’induStrie (pubLi-repOrtaGe)Photos : M

egaWatt

Les Nouveautés de MegaWatt Hydroculture

Du nouveau chez MegaWatt!Récemment, MegaWatt

Hydroculture de Morin-Heights, au

Québec (Canada), a construit un

nouvel entrepôt plus spacieux, qui

s’ajoute à son immeuble existant,

triplant sa capacité d’entreposage.

Cet investissement considérable

l’aidera à minimiser les ruptures

de stock, à améliorer l’expédition

et à assurer un meilleur service à

la clientèle.

Outre l’impressionnante gamme de marques qu’elle aligne, à savoir

Technaflora, Grozyme, Philips, Fibrgro, Elicent, Plantsydd, Solo,

Doktor Doom, Mag Drive, Sunshine, Grotek, Jurassic, Future Harvest,

Optimum, Plug’n’Grow, EZ-Clone, Lambert et Solarmax, la compagnie

offre également les fameux noms EcoSystem, Mountain Air, Future

Brite, Strippers, Venture, Sunmaster, Rubicon, General Hydroponics et

plus encore.

Fondée en 1979 et active dans la vente de matériel hydroponique depuis

1987, MegaWatt se veut un des premiers distributeurs au Québec. À

l’enseigne de l’innovation et du progrès, elle s’efforce constamment de

se situer à l’avant-garde des tendances contemporaines dans le monde

du jardinage. Comme vos résultats financiers demeurent sa principale

préoccupation, la compagnie s’acharne à mettre à votre disposition les

dernières nouveautés à la fine pointe de la technologie et ce, à des prix

extrêmement concurrentiels.

Son personnel, dynamique et attentionné, demeure à votre entière

disposition pour vous aider à améliorer vos ventes et votre service à

la clientèle. Déjà, ses clients s’affirment très satisfaits de ses nouvelles

installations améliorées. MegaWatt est ouvert du lundi au vendredi, de

8 h 30 à 17 h – N.C.

Sugar Daddy et MagiCal chez MegaWattDepuis plus de six ans, Megawatt distribue la gamme complète de

nutriments BC de Technaflora Plant Products : Rootech, Awesome

Blossoms, etc. Maintenant, nous sommes fiers d’ajouter à notre

inventaire Sugar Daddy et MagiCal, deux nouveaux produits

de qualité supérieure.

Avec Sugar Daddy, vos plantes reçoivent 20 acides aminés,

qui leur assurent une croissance saine et vigoureuse et

améliorent leur résistance, leur saveur et leur parfum.

Sugar Daddy s’utilise tout au cours des stades de

croissance et de floraison de vos plantes

préférées, cultivées en sol ou sans sol.

Mélange de magnésium, de fer et de

calcium, MagiCal contribue à améliorer

l’état de santé de vos plantes lorsqu’il

est utilisé avec votre programme de

nutrition régulier. Attendez-vous à des

saveurs incomparables, à des racines

saines, à un taux accru d’absorption

des nutriments et à des plantes

resplendissantes. Pour les jardins avec

ou sans sol.

Pour plus de renseignements ou pour passer

une commande, appelez-nous dès aujourd’hui. – N.C.

Nouveauté de Megawatt HydrocultureNous possédons maintenant en stock la gamme complète des lampes

de haute précision Solarmax, fabriquées en Allemagne, à l’intention des

jardiniers les plus exigeants. Accompagnées d’une garantie d’un an, ces

lampes, qui offrent l’apport de répartition spectrale personnalisé le plus

élevé qui soit, assurent une croissance vigoureuse et une production

florale dynamique. Commandez-les dès maintenant. – N.C.

De retour grâce à la demande populaire… Megawatt possède maintenant en stock la famille complète des

nutriments et des suppléments de qualité General Hydroponics.

Communiquez avec nous pour tous vos besoins de produits GH,

y compris la série Flora complète, la série Maxi, Diamond Nectar,

Floralicious Plus et Koolbloom. Améliorez le rendement de vos plantes,

leur apparence, leur saveur, leur valeur nutritive et leur durée de

conservation. – N.C.

Pour toute demande de renseignements ou pour vos commandes,

composez, sans frais, le 1 800 575-2515 ou visitez MegaWatt en ligne :

www.megawatthydro.com.

Technaflora : nouvelle Recette du succèsAu fil des années, les clients en sont venus à dépendre de la Recette

du succès de Technaflora pour leurs besoins horticoles. Avec l’entrée

en scène de deux nouveaux produits, MagiCal™ et SugarDaddy™,

cette recette s’améliore encore. Toujours simples et faciles à suivre, les

nouvelles formules de mélange de la Recette du succès produiront une

croissance rapide, une floraison accrue, tout en améliorant l’arôme et la

saveur et en stimulant la production d’huiles essentielles. Le programme

de nutrition utilisant une formule par stade de développement est

conservé, tant pour la croissance végétative que pour la floraison,

Page 57: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

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aflor

a

ce qui élimine la complexité

des programmes changeant

chaque semaine qui sont

souvent utilisés dans

l’industrie. Pour imprimer la

nouvelle Recette du succès en

français, en anglais (métrique/

impérial) ou en espagnol,

visitez le

www.technaflora.com.

– L.M.

Une bonne et heureuse année de

la part de Technaflora Plant Products Ltd.En 2006, Technaflora Plant Products Ltd. a subi d’incroyables

transformations. Nous avons célébré notre dixième anniversaire et

lancé deux nouveaux produits : SugarDaddy™, un

produit révolutionnaire qui accroît l’arôme

et la production d’huile essentielles des

fleurs et des fruits durant toutes les

étapes de la croissance végétale, et

MagiCal™, une formule enrichie de

magnésium, de calcium et de fer qui

encourage une croissance vigoureuse

et saine.

L’étiquette de B. Seaweed label a été mise à jour,

le site Web a été modernisé et nous avons engagé Ranil Waliwitiya en

tant que directeur R&D. Ajoutant à sa liste d’exploits, Technaflora est

heureuse d’avoir accueilli Hydrofarm et National Garden Wholesale au

sein de sa famille de partenaires distributeurs, qui comprend BWGS,

Eddi’s, MegaWatt HydroCulture, Stellar Wholesale Inc. et Quality

Wholesale.

Notre plus grande contribution, en 2006, a été l’aide apportée aux

plus démunis. Au nom de nos distributeurs, des dons ont été faits

à la Fondation canadienne du cancer du sein, à Mother Hubbard’s

Cupboard, à la Fondation Delancey Street, à la Fondation Dr. Jay et à

l’Institut pour l’hydroponie simplifiée.

Technaflora souhaite remercier ses fidèles employés, clients, détaillants,

grossistes et amis pour leur soutien continu au cours des dernières

dix années, qui ont été incroyables et excitantes. C’est grâce à votre

soutien que nous connaissons aujourd’hui le succès. Nous avons hâte

de continuer notre route, en 2007 et au-delà. – L.M.

Page 58: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

5�Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

nOuVeLLeS de L’induStrie (pubLi-repOrtaGe)

PPM Hydroponique Inc. a

été fondée en octobre 1999

à Saint-Eustache. Notre

local est l’un des plus vaste

sur la Rive Nord, offrant

une gamme complète de

produits d’horticulture tels

que : fertilisants de sol,

accessoires de jardinage,

éclairage, ainsi qu’un

inventaire d’équipement

hydroponique de haute qualité provenant de différents

fournisseurs, afin de répondre aux exigences de tous nos

clients.

Grâce à notre excellent service et à nos prix compétitifs,

nous nous sommes bâti une clientèle fidèle, de l’horticulteur

au cultivateur de différents végétaux.

Nous vous invitons donc à venir nous rencontrer au

504, rue du Parc à Saint-Eustache, du lundi au vendredi de

9h30 à 18h00 et le samedi de 10h00 à 17h00.

Téléphone : 450 491-2444. Télécopie : 450 491-2918.

– Joël

PPM HyDRoPoNIqUE INC., UN SPéCIALISTE EN HyDRoPoNIE SUR LA RIvE NoRD

Photos : Stan Daim

on et Hydrotek

MaGaSinaGe

Nouveau chez HydrotekHumic BlackHumic Black est un mélange concentré d’acide humique

dérivé d’arbres feuillus, qui peut être mélangé avec tous

les gels et liquides d’enracinement et tous les engrais

hydroponiques. Humic Black est utilisé durant le stade

de croissance et va faciliter l’absorption d’engrais par vos

plantes. Humic Black est disponible chez Hydrotek.

Fulvic GoldFulvic Gold est un mélange concentré d’acide fulvique dérivé

d’arbres feuillus, qui est compatible avec tous les engrais

hydroponiques. Fulvic Gold peut même être utilisé en

vaporisation foliaire tous les jours. Fulvic Gold est disponible

chez Hydrotek.

Green CropGreen Crop encourage une croissance végétative agressive

pour les jeunes plantes lorsqu’il est ajouté à la solution

nutritive dans votre réservoir. Green Crop peut aussi être

utilisé pour réduire le jaunissement des boutures durant la

prise des racines. Green Crop s’utilise avec tous les composés

d’enracinement. Green Crop est disponible chez Hydrotek.

– André DiPatria

Page 59: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Meilleurs prix, Meilleurs services,Meilleurs conseils, Meilleurs produits!

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Geneviève MartelFleuriste

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Ext. : 1-866-625-0008

1-877-931-3817Tél. : (514) 931-3817 – Fax : (514) 933-4865

2240, rue Pitt, Montréal (Québec), Canada, H4E 4H1

Vente-achat

Location

Relais Commutateurs

Hottes Aspirantes

Transformateurs (5 KV à 225 KVA)

Filage (#18 à 500 MCM)

Panneaux (jusqu’à 600V)

Interrupteurs (250V & 600V)

Chaufferettes (5KW & 30KW)

Disjoncteurs (15A jusqu’à 1200A)

Ballast

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Engrais

Réflecteurs

Filtres au charbon

Systèmes hydroponiques

Contrôleurs d’ozone

Ventilateurs

Minuteries

Tout sous le même toit!

50 000 pieds carrés d’électricité et d’espaces verts

Matériel électrique neuf et usagé

Tout pour le jardinage intérieur!

Page 60: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

No

uv

ea

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ico

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s Éclairage de luxe avec les régulateurs eLuxLes nouveaux régulateurs électroniques eLux de 600 watts

représentent la dernière nouveauté en technologie de

l’éclairage. On a remplacé les composants mécaniques des

régulateurs à décharge à haute intensité ordinaires par des

microprocesseurs internes afin de donner aux régulateurs

eLux une durée de vie allongée et un plus grand maintien

des lumens produits. Les modèles eLux de 120 et 240 volts

ont été testés en usine et sont assortis d’une garantie de

deux ans. Leur prix compétitif les rend aussi abordables que

fiables. Les régulateurs pouvant être fixés au mur mesurent

38 par 15 par 14,6 cm, pèsent moins de trois kilos chacun,

sont accompagnés d’un câble électrique détachable de

2,5 mètres et sont compatibles avec la plupart des cordons à

décharge à haute intensité, y compris le cordon

de Sunleaves. Passez à votre centre de

jardinage quatre saisons pour en

apprendre davantage.

K.B.

Les paniers hydroponiques Long LifeFaits de plastique noir renforcé, les paniers hydroponiques

Long Life peuvent être réutilisés et peuvent supporter la

plupart des types de substrats. Disponibles en formats de

7,6 ou 14 cm, ces paniers durables sont compatibles avec

plusieurs systèmes hydroponiques et sont également idéaux

pour les jardiniers qui fabriquent leur propre

système. Les paniers hydroponiques

Long Life arrivent tout juste sur

les tablettes – procurez-vous

en lors de votre prochaine visite

au magasin hydroponique.

K.B.

Nutriments naturelsLes jardiniers en hydroponie ou en terreau peuvent nourrir les

plantes, augmenter le volume de la récolte et sucrer la saveur

de leurs fruits et légumes favoris de façon naturelle grâce à

la nouvelle gamme d’engrais Hydro-Fusion. Le programme

en trois parties, appelé Sweet & Heavy, consiste en trois

produits : Prime (0-0-1), Grow (3-1-4) et Bloom (2-6-4).

Sugar Peak Vegetative (3-1-5) et Flowering (2-4-5) forment la

formule en deux parties. Chaque composante Hydro-Fusion

fournit des macroéléments et

des micronutriments facilement

assimilables et dérivés de

mélasses et de guano d’oiseaux

marins et de chauve-souris.

K.B.

Au-delà du néonLes appareils d’éclairage fluorescent à froid de Sunleaves

Pioneer conviennent parfaitement à l’ajout de lumière à

décharge à haute intensité durant les mois chauds de l’été.

Les appareils Pioneer, disponibles en formats de quatre, six

et huit tubes, sont munis de réflecteurs à grande diffusion

afin de couvrir une grande surface de culture et sont

accompagnés de tubes Sunleaves VitaLUME T5 pour la

croissance ou la floraison. Selon la quantité de tubes choisie,

le rendement de l’appareil Pioneer Grow varie entre 16 800

et 33 600 lumens et celui du Pioneer Bloom, de 17 600 à

35 200 lumens. Ces appareils conviennent aux débutants

comme aux experts, sont faciles à utiliser et accompagnés

d’une garantie de cinq ans. Vous trouverez plus d’information

sur les appareils et les tubes de

Sunleaves en ligne, au

www.sunleaves.com.

K.B.

Réflecteurs Sunleaves AuroraLes réflecteurs Sunleaves Aurora et Aurora 6 faciliteront

l’expansion de votre jardin intérieur. Ils ont été conçus pour

fonctionner ensemble pour une couverture maximale et afin

de contrôler les espaces d’ombre lorsqu’on les combine.

Mesurant 45 par 33,5 par 28 cm, chaque réflecteur Aurora

est muni d’attaches de retenue afin de fixer un verre

protecteur, vendu séparément, de même qu’un réceptacle

de douille qui est compatible avec la plupart des régulateurs

indépendants. L’Aurora 6 a des ailettes et est

vendu avec le verre protecteur, ce qui en

fait le candidat idéal pour la ventilation

active, surtout dans les jardins qui

reçoivent un apport en dioxyde de

carbone. Dirigez-vous vers l’adresse

www.sunleaves.com pour voir la gamme

complète des produits de jardinage de Sunleaves et pour

découvrir où vous les procurer.

K.B

Tapis chauffant pour boutures de Grotek® et son thermostatLa température la plus appropriée dans

la région des racines de jeunes boutures

tourne autour de 27 à 20ºC (80 à 60ºF). Ce

tapis maintiendra cette température dans le substrat de

culture. Et afin de contrôler et de maintenir ces

niveaux de température, vous pourrez utiliser le

thermostat min/max qui fonctionne aussi comme un

thermomètre, vous indiquant les écarts de chaleur

mesurés pendant votre absence. W.S.

�0Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

MaGaSinaGePhotos : W

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ydoponic Gardens

Page 61: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

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�1VOLuMe 2 – nuMérO 1 Le jardinier d’intérieur

MaGaSinaGe

Le filtre au charbon MX120 de ARI Le filtre au charbon Reactor MX120 est le filtre et épurateur d’air idéal

pour les petites surfaces. Son avantage principal a trait à la facilité avec

laquelle on peut remplacer le charbon. Il suffit de retirer les deux vis à

oreilles pour retirer le ventilateur. Une fois celui-ci retiré, enlevez le vieux

charbon, et remplacez-le par un nouveau sac de charbon ARI. Replacez

le ventilateur et les deux vis à oreilles, et le filtre est prêt à être utilisé.

Le Reactor MX120 comprend maintenant un pré-filtre MERV-8 avec

un biocide antimicrobien testé selon ASHRAE 52.25 d’une efficacité de

49%. On peut utiliser plusieurs appareils dans un même environnement,

mais un seul suffit pour les petits placards et autres petits endroits

fermés. L’appareil est livré avec un crochet pour le suspendre et un fil

électrique de 1,8 mètre.

Le Reactor MX120 a toujurs été fait en bois, mais il est maintenant

également disponible en metal. L’appareil en métal ressemble à celui

en bois, et son filtre se remplace aussi facilement. Il comporte toutefois

certaines différences : il ne contient pas de préfiltres, et il a été recouvert

d’un fini métallique noir mat. La version en métal n’a pas de crochet, et

on y a remplacé les vis à oreilles par des fermoirs.

Caractéristiques

Charbon 365 g

Dimensions 12 x 12 cm

Filtre au charbon 65 mm

Surface interne du charbon 419750 m2

Type de charbon Flocons de charbon activé d’écorce de coco vierge

Canalisation Aucune - épurateur d’air

Circulation d’air recommandée Ventilateur intégré 105 CFM

Poids 2,27 kg

Matériaux Métal / bois / fonte d’aluminium

Métal 24 g galvanisé

Traitements spéciaux Intérieur/extérieur avec revêtement protecteur à l’épreuve de l’eau

H.J.

En primeur : la minuterie double de 24 heures 24-DT-1 et la minuterie de 24 heures avec thermostat refroidissant 24-CT-1La minuterie 24-DT-1 possède deux minuteries indépendantes de

24 heures dans un seul boîtier. Chacun des interrupteurs horaires des

moteurs synchrones possède 96 déclencheurs non détachables de

15 minutes, un fil d’alimentation et une prise de courant double. Des

voyants lumineux indiquent le mode d’alimentation choisi. Utilisez cette

minuterie pour l’éclairage, les pompes, les solénoïdes, les relais, les

ventilateurs, etc. Chaque prise de courant double offre une capacité de

mise sous tension de 10 ampères à 120 VAC.

La minuterie 24-CT-1 convient aux applications de base

de contrôle d’une salle de culture. Elle combine une prise

de courant double à minuterie et une prise de courant

double thermostaté. Utilisez-la pour l’éclairage, l’injection

de CO2, les systèmes d’arrosage, les ventilateurs, etc. La

minuterie 24-CT-1 est une solution simple et économique pour

les petites serres et les jardins d’intérieur. Le thermostat interne

permet de choisir une zone de confort de sept degrés et les prises

peuvent être utilisées séparément, sans compétition. La minuterie offre

une capacité de mise sous tension de 12 ampères à 115 VAC.

Comme tous les autres contrôleurs de Green Air Products, ces

minuteries sont faites de pièces de haute qualité et ont un boîtier

noir anodisé résistant à la rouille. Les minuteries 24-DT-1 et 24-

CT-1 ont été conçues pour une longue durée de vie et pour une

performance parfaite pour des années.

Pour plus d’information sur les produits de Green Air,

appelez le (800) 669-2113 ou visitez le www.greenair.com.

T.I.G.

Root Aid de AtamiAtami America vient d’annoncer la mise en marché fort attendue de son gel d’enracinement, qui vient rejoindre la gamme de produits

B’Cuzz. Le gel d’enracinement Root Aid a récemment été approuvé par la CFIA. Sa formule a été conçue spécialement

pour le marché hydroponique au détail. Root Aid contient de l’acide indole-3 butyrique (AIB), de l’acide

naphtalène acétique (ANA) et plusieurs composés inertes uniques qui font de ce gel le produit d’enracinement

le plus avancé et le plus efficace à être introduit sur le marché hydroponique. La combinaison de AIB et de

ANA garantit l’enracinement rapide de vos boutures et, ce qui est crucial, garantit, comme résultat final, un

plus grand nombre de racines. L’AIB, utilisé seul comme hormone d’enracinement, se dégrade avec le temps et est photosensible. Le taux

d’hormones varie donc selon le moment où le produit a été fabriqué et selon la durée de son entreposage en magasin. L’ajout de ANA

procure la stabilité, peu importe quand vous vous procurez Root Aid : vous y trouverez le taux d’hormones idéal pour une performance

maximale. Le gel d’enracinement B’Cuzz Root Aid est disponible en formats de 2, 4 et 8 onces. www.atami.com. D.M.

Page 62: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

�2Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

MaGaSinaGe

Herb Science – Acme Series de 147 488 Canada Inc.Un fabricant indépendant qui se retrouve dans la cour des

grands! Côté qualité/prix, ces produits vous surprendront en

effet et trouveront rapidement leur place auprès

des grands noms. Le fertilisant en trois étapes

d’Acme Series – mélange de trois parties, facile

d’utilisation, enrichi d’acide fulvique, au pH

ajusté – est décliné ainsi : Acme Micro, Acme

Grow et Acme Bloom.

Combinées avec Miracle Thrive B-1 de Herb

Science – formule de haute qualité avec

auxines et cytokinines et autres hormones

indispensables, ces trois parties endurcissent le

système immunitaire de la plante pour une

meilleure résistance au stress, aux insectes

et aux maladies. Et surtout, elles stimulent et

accélèrent le développement végétal et floral.

Ajoutez-y Mag-I-Cal, toujours dans la gamme

Acme Series, et vous pourrez l’utiliser partout

pour obtenir un supplément nutritif à base de

magnésium, de fer et de calcium, la prévention

des brûlures causées par la surfertilisation, des

éléments de base pour une bonne chlorophylle

et un tronc vigoureux, ainsi qu’une vaporisation

en dispersion foliaire très efficace lorsqu’il est

ajouté au mélange d’engrais.

J’ai testé cette gamme avec les produits

Organa-Add (voir ci-dessous). J’ai obtenu des

résultats finaux vraiment époustouflants : 45 centimètres de

croissance en deux semaines avec boules d’argile expansée

en utilisant les recettes indiquées sur les contenants. C’est

aussi très satisfaisant en terreau : un vrai jeu d’enfant.

D. Lesage

Organa-Add 2-0-0 et 0-2-0 Combiner d’HigrocorpRemplaçant les additifs en poudre, Organa-Add est un produit

liquide sans danger pour l’environnement et ne laissant pas

de résidus sur les plantes. De plus, il est

plus simple à mesurer sous cette forme

liquide. Parmi ses autres avantages, on peut

constater qu’il maximise la floraison et la

production de fruits volumineux, augmente

le taux d’absorption des nutriments, aide

les plantes à résister au stress de l’environnement, augmente

la vitalité de la plante, accroît le processus de photosynthèse

et favorise une meilleure croissance des récoltes, tout en

augmentant le taux d’huiles essentielles des plantes.

Utilisé conjointement à votre programme de fertilisation

hydroponique, aéroponique ou de culture en terre, il ne

bouchera ni les émetteurs, ni les tuyaux d’écoulement, ni

les pompes. En vaporisation foliaire, il est efficace pour

les boutures et pour toutes les étapes de

la croissance. Organa-Add est un produit

fabriqué à partir de la combinaison de

protéines hydrolysées, de vitamines et de

chélates organiques, de façon à créer un

composé hétérocyclique, c’est-à-dire favorisant la formation

de molécules bioactives. Le résultat est très surprenant,

surtout lorsqu’il est testé avec un programme en trois étapes

de Herb Science.

D. Lesage

Compost certifié organique (marques diverses)Qu’y a-t-il dans votre compost certifié organique? On

peut toujours acheter (ou fabriquer) du compost certifié

organique, en espérant qu’aucune substance toxique

n’aura été introduite ou créée au cours du processus de

compostage. Et cela, comment s’en assurer? Comment

peut-on savoir avec certitude qu’il n’y a pas :

• de pesticide ou herbicide apporté par les précédentes

récoltes utilisées dans le compost.

• de métaux lourds comme le plomb, le mercure ou le nickel.

Ceux-ci peuvent être présents en quantité importante dans

les déchets de poissons ou dans les algues couramment

utilisés comme additif ou pour une application directe

dans les jardins organiques.

Et encore :

• que mangeaient les vaches qui ont produit ce fumier?

• d’où proviennent ces brisures de têtes de poissons?

Ces derniers ont-ils été pêchés au large d’une usine de

traitement de minerais déversant du plomb, du mercure et

de l’arsenic dans l’eau?

• les pelures d’oranges ont-elles été aspergées avec du

DDT?

La plupart des jardiniers organiques

n’en savent rien! Tout ceci est en effet

aléatoire car la plupart des « jardiniers

organiques » ignorent l’histoire

de chaque élément composant leur

compost.

J.d.I.

(Source : http://perso.infonie.be/legalisation/biohydro.html, extrait de

l’article « Où est la différence? » de Roger H. Thayer)

Photos : Herb Science,H

igrocorp & D

.R.

Page 63: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)
Page 64: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

Photos : House and G

arden Van De Zw

aan

��Le jardinier d’intérieur VOLuMe 2 – nuMérO 1

MaGaSinaGe

1-Component Soil nutrient Cet engrais en une partie, très populaire,

a engendré une grande satisfaction des

consommateurs au cours des dernières

années. Sa composition unique et sa

formule facile à utiliser ont convaincu

bien des clients de sa supériorité sur tous

les autres.

HouSe and Garden aqua FlakeS

Aqua Flakes A&B est un engrais de

base complet, conçu pour les systèmes

hydroponiques à recirculation. Grâce à

sa composition, cette solution demeure

fraîche et pure, ce qui permet une bonne

absorption des nutriments, arrosage

après arrosage.

multi enzyme

Multi Enzyme est un stimulant de

croissance extrêmement utile. Il accélère

et simplifie le processus de croissance

renforce le système immunitaire de

la plante. Les enzymes convertissent

les nutriments en portions facilement

assimilables.

SHootinG powder

Cette poudre étincelante est un

stimulant de croissance qui donne des

résultats visibles. On peut la combiner à

tous les engrais de base. La poudre est

ensachée, facile à utiliser et a subi de

nombreux tests.

a&B CoCo nutrient

Le coco nécessite une combinaison

extrêmement précise de plusieurs

minéraux, ce que vous fournit ce

produit. Dès son lancement, cet engrais

équilibré a attiré des fidèles jardiniers

commerciaux, ce qui a fait de lui un

joueur important dans l’industrie du

coco.

rootS exCelurator

Ce puissant stimulant de racines procure

une croissance explosive de la masse

racinaire et débarrasse la plante des

racines brunes, des maladies des racines

et de la moisissure.

Bud xlBud XL possède la capacité unique

d’extraire les sucres des feuilles et de les

transférer au fruit. Le fruit est donc plus

sucré, et sa saveur s’en trouve améliorée.

Ce produit augmente aussi la force et la

grosseur des fleurs, ce qui augmente la

production de fruits.

topBooSter

Top Booster est un excellent stimulant

de floraison à base de potassium, de

phosphore et de fer EDDHA, trois

éléments requis lors de la floraison. Le

potassium est nécessaire au début de

la floraison; le phosphore permet le

développement de la fructification, et

le fer EDDHA améliore la coloration du

feuillage.

maGiC Green

Magic Green est un stimulant administré

par vaporisation foliaire pour les plantes

mères, les boutures avec ou sans racines

et les plantes en croissance. Il est

directement absorbé par les feuilles et il

entraîne le retour du colori vert foncé de

la plante et de sa vitalité. Avec ce produit

doux, vous obtiendrez des résultats en

deux jours.

a&B Hydro nutrientS (pour les systèmes à circuit ouvert)La composition des divers éléments

fournit aux horticulteurs professionnels

le moyen idéal d’assurer une nutrition

optimale tant lors de la croissance que

lors de la floraison.

Ventes au Canada : Frank Pohl, 604 716-2150Ventes en gros, États-Unis : Hum-boldt Wholesale, 707 840-9932www.house-garden.ca

F.P. & H.J.

a&B Soil nutrient

La composition de cet engrais pour

terreau vous garantit que le terreau et

les nutriments sont pleinement utilisés,

ce qui donne à la plante une force

sans pareille durant la croissance et la

floraison.

Les produ its House a nd Ga rden Va n De Zwaa n a r r ivent su r les tablettes en A mér ique du NordVous aussi pouvez ma i ntena nt découv r i r les engr a is et les st i mu la nt s fa it s au x Pays-Ba s .

Page 65: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 2—Issue 1 (Reissue)

�5VOLuMe 2 – nuMérO 1 Le jardinier d’intérieur

q & r

Q Salut!

Je me nomme Éric et j’ai une décision à prendre cette année. Mon

marchand m’a recommandé les combinaisons d’engrais suivantes : Heavy

Harvest Spring, Summer, Fall ou Sensi Grow et Sensi Bloom. J’aimerais

savoir laquelle tu me recommandes ou si tu en connais une meilleure....

Aussi, je cherche un produit qui donnera beaucoup de racines car j’ai

des problèmes de ce côté, quelque chose comme Power Thrive ou 10-

52-10, mais en plus fort? Autre chose : j’utilise seulement du Pro-Mix,

je n’ajoute rien d’autre... Je sais qu’il faudrait, mais quoi ? (Je recherche

de la quantité). Un très gros merci! À la prochaine. Vous faites du

joliment beau travail.Éric.

R Salut Éric,On dirait que ton marchand fait la promotion d’Advanced Nutrients et

ne connaît pas ce qu’il vend. La gamme de produits Heavy Harvest est à

libération prolongée, un produit à utiliser à l’extérieur toutes les quatre

semaines. Sensi Grow et Sensi Bloom sont à utiliser constamment, lors

de chaque arrosage. Si tu cultives dans ta cour arrière ou dans un endroit

rapproché, où tu peux avoir un réservoir de 100 litres et aller voir tes plantes

chaque jour ou presque, je te conseillerais le programme Sensi Grow et

Bloom 2+! Je sais, c’est un peu cher, mais regarde les kits Sensi Pro : ils

sont la façon la plus facile d’utiliser la technologie d’Advanced Nutrients.

Quand tu cultives dans un endroit où tu ne peux te rendre qu’une fois la

semaine ou moins, les engrais à libération prolongée sont la solution. Sur

chaque emballage de produits Advanced Nutrients, il y a un numéro sans

frais. Appelle! Le technicien est très callé.

2) Il y a très longtemps je suis tombé sur un article parlant du plus gros

organisme vivant au monde. Il s’agissait d’un champignon vivant sur

les racines de chênes. Le bosquet de chênes en question était de quatre

kilomètres de diamètre. Ces arbres étaient plus gros, plus sains et poussaient

beaucoup plus vite que les arbres d’autres bosquets des environs. C’est

que le champignon avait colonisé toute la masse racinaire du bosquet. La

relation symbiotique entre le champignon et les racines du chêne est telle

que le champignon peut métaboliser davantage de nutriments disponibles

que les racines, les fournissant à l’arbre dans une forme assimilable. Ce sont

des nutriments qui n’étaient pas disponibles pour la plante

avant leur transformation par le champignon.

Je me suis demandé où trouver ce genre de champignon.

Mais ce n’est qu’il y a dix ans que j’ai trouvé mon premier

produit à base de champignons bénéfiques : le « Myke

» de Premier Tech. Je l’utilise sur toutes mes plantes

: plantes d’intérieur, plantes pour ma récolte, tout ce

que je transplante. Je ne plante plus sans lui. Advanced Nutrients offre

deux produits de champignons et de bactéries bénéfiques, Piranha et

Tarantula, de même que Voodoo Juice. Dès la première utilisation de l’un

ou de tous ces produits, tu devrais constater

une augmentation de 50 à 200% de la masse

racinaire.

3) Il y a tant de produits Pro-Mix différents que si tu choisis le bon, tu n’auras

rien à y ajouter. Il y a un produit Pro-Mix spécialement conçu pour tout

usage auquel tu peux penser. Pour la culture intérieure, choisis Pro-Mix VP

(pour « Very Porous », très poreux). À l’extérieur ou en endroits secs, choisis

Pro-Mix H2O ou les mélanges pour jardinières suspendues. Il contiennent

des cristaux aidant à la rétention de l’eau. Il y a même une nouvelle formule,

Pro-Mix SOG. Ton marchand n’a peut-être que le Pro-Mix BX, pour usage

général. Dans ce cas, pour la culture intérieure, mieux vaut lui ajouter 10%

de perlite.

P.S. : Les champignons mycorhizés existent naturellement dans le sol depuis

400 millions d’années. Ils forgent une relation symbiotique très forte avec

les racines des plantes. On les appelle mycorhizes (du Grec « mukés »,

champignon et « rhiza », racines). Toutefois, dans la plupart des sols qui ont

été dérangés par la construction résidentielle ou l’agriculture intensive avec

épandage d’engrais contenant des pesticides et autres produits chimiques,

la teneur en mycorhizes a diminué et est devenue insuffisante pour améliorer

la croissance des végétaux. Quand les champignons mycorhizés colonisent

le système racinaire d’une plante, ils créent un réseau qui accroît la capacité

de la plante à absorber l’eau et les nutriments comme le phosphore, le cuivre

et le zinc. Ce processus améliore la croissance et favorise le développement

rapide des racines et des plantes.

Fred Leduc

R Bonjour Éric,Je ne sais pas si ta culture est intérieure ou extérieure, en terre ou

hydroponique, mais voici ce que je sais sur ces produits. La gamme Spring,

Summer & Fall est utilisée en terre à l’extérieur, et les Sensi Grow & Bloom

sont utilisés pour des systèmes hydroponiques. Je n’ai jamais travaillé avec

ces produits : j’utilise Flora Nova Grow de General Hydroponics et la gamme

Bloom en terre et la gamme Herb Science Acme en hydroponique, et je suis

satisfait du résultat. J’ajoute Tarantula d’Advanced Nutrients pour obtenir

une masse racinaire dense et saine : c’est un peu cher, mais ça en vaut la

peine. J’ai remarqué une petite amélioration trois jours après l’application, et

des résultats phénoménaux à la fin de la deuxième semaine de végétation.

Il faut savoir que Tarantula contient des bactéries, et que le peroxyde (H2O

2)

tue les bactéries; donc, si vous utilisez du peroxyde dans l’eau, il faudra

cesser. Le produit Kick Start de GroTek fonctionne aussi très bien en

aidant les boutures et les plantules à développer de bonnes racines. Des

racines en santé donnent une plante en santé, et donc une bonne récolte.

Pro-Mix contient des engrais légers et suffira à nourrir les plantes sans

aide pour un certain temps, mais pour une bonne récolte, tu devrais

ajouter de l’engrais à tous les deux ou trois arrosages, ou utiliser un

produit à action prolongée si les plantes ne sont pas chez toi.Herb Gardner

U NE QU ESTION… DEU X R éPONSES!Nos experts en jardinage intérieur et en hydroponie sont là pour vous aider. Vous avez des questions,

nous avons des réponses. Dans ce numéro, nos collaborateurs Fred Leduc et Herb Gardner répondent

tous deux à la même question. Un jardinier conseillé deux fois est mieux armé! Posez votre problème

(ou vos suggestions) à : [email protected].

Phot

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Racine non colonisé Racine colomisé

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ATTENTION : EXPIRE FIN mars 2007 (Source : Le Jardinier d’Intérieur #2-1)

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Pour l’amour du jardinage intérieur!Jardiner à l’intérieur, ce n’est pas seulement materner quelques cactus dans son salon, c’est aussi produire des tomates, des fraises ou des laitues en quantité industrielle. Voilà la clé de voûte de

ce nouveau magazine qu’est Le jardinier d’intérieur, couvrir à la fois les attentes du jardinier intéri-eur du dimanche et celles du cultivateur commercial à la tête d’une véritable exploitation agricole.

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