Chimie - Biochimie - Sciences du vivant - Terminale STL, CRDP Aquitaine, 2013   

Thème 3 – Chapitre 2 – Activité 4.3

LA RÉPONSE ADAPTATIVE À MÉDIATION HUMORALE

  

1 ‐ 1  Les lymphocytes matures présents dans le thymus sont les lymphocytes T. Les lymphocytes matures présents dans la moelle osseuse sont les lymphocytes B. 

 1 ‐ 2   Souris A : l’absence des lymphocytes B ne permet pas la production d’anticorps. 

Souris C : les lymphocytes B seuls produisent peu d’anticorps. Souris B : la présence des lymphocytes T et des lymphocytes B permet la production d’anticorps. Les cellules indispensables à la réponse anticorps sont donc les lymphocytes B mais la présence simultanée des lymphocytes T est indispensable pour obtenir une réponse anticorps efficace. 

 À noter que, dans le cas de la souris C, on observe une production faible d’anticorps. Ceci est lié au fait que la bactérie injectée est composée entre autres de polyosides bactériens. Ces antigènes de structure répétitive peuvent stimuler certains lymphocytes B sans activation par les lymphocytes T (réponse humorale T‐indépendante). 

 2 ‐ 1   L’immunsérum contient des anticorps anti‐anatoxine tétanique.  2 ‐ 2  La seule différence observée sur les électrophorégrammes est une intensité de coloration plus forte de 

la bande des ‐globulines de l’immunsérum par rapport à celle du sérum. 

Les anticorps sont donc des protéines de la famille des  ‐globulines. L’immunsérum s’est enrichi en anticorps antitétaniques par rapport au sérum non immun. 

 2 ‐ 3   Repère 1 : membrane plasmique. 

Repère 2 : enveloppe nucléaire (ou noyau). Repère 3 : mitochondrie. Repère 4 : réticulum endoplasmique granulaire REG. Le rapport nucléocytoplasmique de la cellule du document 34 est plus faible que celui de la cellule du document 35. La quantité de REG est plus importante dans la cellule du document 34 que dans la cellule du document 35. Une cellule contenant beaucoup de REG est une cellule qui produit une grande quantité de protéines. Les anticorps sont des protéines. Le rôle de la cellule du document 34 est donc de sécréter des anticorps. 

 3 ‐ 1   Repère 1 : VH  Repère 2 : CH1  Repère 3 : CL  Repère 4 : VL  Repère 5 : Fab  Repère 6 : Fc  3 ‐ 2   Nombre de régions hypervariables par chaîne légère : 3. 

Taille de chaque région hypervariable : une dizaine d’acides aminés. Localisation des régions hypervariables : dans la région V. 

 3 ‐ 3   Chaque paratope est composé de 6 régions hypervariables : 3 régions hypervariables de VL + 3 régions 

hypervariables de VH.  4 ‐ 1   Le lapin B a reçu au préalable une injection d’immunsérum antitétanique contenant des anticorps 

dirigés contre l’anatoxine tétanique. Les anticorps antitétaniques produits par le lapin A et injectés au lapin B ont donc neutralisé la toxine tétanique injectée au lapin B qui survit. Le lapin D n’a pas été protégé contrairement au lapin B et meurt donc suite à l’injection d’une dose mortelle de toxine tétanique. 

 4 ‐ 2   Le lapin C a reçu au préalable une injection d’immunsérum antitétanique contenant des anticorps 

dirigés contre l’anatoxine tétanique. Les anticorps antitétaniques n’ont pas pu neutraliser la toxine diphtérique ce qui explique la mort de l’animal. Les anticorps sont donc dirigés spécifiquement contre un antigène donné.