cer bronchique non à petites cellules (CBNPC), ciblant le récepteur de l’EGFR, tel l’erlotinib (Tarceva®) pour le CNBPC local avancé ou métastatique (stade 3b/4). On observe des résultats cliniques supérieurs chez les patients présen-tant certaines mutations de l’EGFR, ce qui, pour F. Eberlé, doit être de nature à moduler ces indications par l’intro-duction de tests diagnostiques, tel un très prochain réactif (CE-IVD) de Roche Diagnostics sur LightCycler®.Autre traitement ciblé, les inhibiteurs de l’angiogenèse : le premier fut le bévacizumab (Avastin®), indiqués dans plusieurs cancers. Ici, de prochains biomarqueurs pourraient prédire la non-réponse ou une résistance en cours de traitement.Roche a rapporté la validité d’un thé-ranostic prometteur ciblant une muta-tion du gène B-RAF, notée dans 50 % des mélanomes. Le codéveloppement d’un inhibiteur spécifi que de l’onco-gène V600E B-RAF et du diagnostic de mutation est en cours.Conclusion, un guidage des traite-ments par des biomarqueurs, d’où « des tests industriels qui en stan-dardisent la recherche seront donc nécessaires ». ■■

J.-M. M.

12 // REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - JANVIER 2010 - N°418

Théranostic : alliance diag/pharmaDans le même temps, bioMérieux et GSK (GlaxoSmithKline), l’un des leaders mondiaux du médicament, notamment en cancérologie, ont signé un accord de développement d’un test prédictif de l’ef-fi cacité des traitements du cancer du sein Ce développement devrait aider le clinicien à choisir le traitement le plus adapté aux différentes patientes (différentes par la nature génétique de la tumeur). Ce test sera développé à partir de nouveaux bio-marqueurs et pourra être utilisé à la fois pour les cancers traités d’emblée et pour les cancers métastatiques.Plus de 500 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués chaque année aux Etats-Unis et en Europe et la valeur des tests prédictifs d’une réponse à un traitement ciblé est largement démon-trée.Pour bioMérieux, ce partenariat avec une big pharma « est une étape importante de notre stratégie dans le théranostic », dit Stéphane Bancel, son PDG. Il s’agira d’une avancée signifi cative dans le traitement du cancer du sein : en permettant aux can-cérologues de choisir d’emblée le traite-ment le plus spécifi que d’une tumeur, on peut espérer améliorer le pronostic de tou-jours plus de patientes. Le développement de ce nouveau test

sera fi nancé par les deux partenaires et s’appuiera sur leurs expertises complé-mentaires. GSK apportera son expérien-ce approfondie en cancérologie et dans l’organisation des essais cliniques pour les nouveaux médicaments… et les tests de théranostic.Le nouveau test sera développé par les équipes mondiales de R & D de bioMé-rieux, notamment un laboratoire de dia-gnostic moléculaire : bioThéranostics, certifi é par la FDA pour la réalisation de tels tests. Ce laboratoire est spécialisé en oncologie et commercialise déjà deux tests : THEROS CancerTYPE ID® améliore la qualifi cation des cancers métastatiques d’origine incertaine ou inconnue et THE-ROS Breast Cancer IndexSM® permet une évaluation du pronostic et du risque de récidive du cancer du sein.Le test de théranostic bioMérieux/GSK sera commercialisé dans le monde entier par l ’équipe commune des deux partenaires. Défi nition du mot : c’est un test de diagnostic qui permet aux cl iniciens de prendre la décision thérapeutique la plus adaptée à chaque patient, d’où… une médecine plus personnalisée, en cancérologie et en infectiologie, domaines prioritaires de bioMérieux. ■■ J.-M. M.

Dans l’édition du 3 novembre, Le Matin, le grand quotidien maro-cain, annonçait : « Les Journées internationales de biologie se sont ouvertes hier à Paris. Les

organisateurs de ce forum mondial de formation conti-nue en matière de biologie appliquée à la médecine et plus particulièrement aux cancers, ont choisi pour leur édition 2009, le Maroc com-

me pays à l’honneur. Ainsi, une importante délégation de biologistes marocains va parti-ciper à l’animation scientifi que

de la journée du 5 novembre 2009, placée sous l’égide de l’association Lalla Salma de lutte contre le cancer ».Les composantes les plus représentatives de la biologie médicale du Maroc étaient représentées : le Conseil des pharma-ciens biologistes, la Chambre syndicale des biologistes, la Société marocaine de chimie clinique et l’Association marocaine de biologie médicale, fédérées au sein du Collège marocain de biologie.Notre ami, le Dr Abderrahim Tazi, coordi-nateur du Collège, soulignait l’intérêt de la journée scientifi que du 5 novembre, consacrée largement au cancer, avec la présentation du plan de lutte contre le

cancer au Maroc par l’association Lalla Salma de lutte contre le cancer qui appor-te aide aux malades et à leurs familles, l’information et la prévention, la formation du corps médical et infi rmier, le soutien à la recherche clinique et à la création de nouveaux centres régionaux d’oncologie. Une discussion a par ailleurs abordé l’in-térêt de l’huile d’argan (production maro-caine) dans la prévention cardiovasculaire et du cancer de la prostate.Le Collège marocain marquait en outre sa présence sur un stand Maroc, espa-ce de rencontre des biologistes de tous horizons, où l’on entendait la musique traditionnelle, où l’on admirait un remar-

Maroc, invité d’honneur des JIB 2009 : c’était dans le journal

Jean Benoît, Laurence Gaborieau, Son Excellence l’ambassadeur du Maroc,Abderrahim Tazi : souriez, c’est pour RFL

Un mot pour nos lecteurs Dr Tazi ?