10 h50 Durée : 7 minutes

UN NOUVEAU CRITERE D'EFFICACITE DANS LE TRAITEMENT RADIOFREQUENCE A L'AIDE DES ELECTRODES LEVEENB DU CARCINOME HEPATO- CELLULAIRE (CHC) JM CORREAS, A KHAIROUNE, A VALLET-PICHARD, H FONTAINE, O HÉLÉNON PARIS - FRANCE

Objectifs : Analyser les limites de la radiofréquence du CHC sur cir- rhose lors de l'utilisation de l'électrode LeVeenm. Matériels et méthodes : Trente et un CHC chez 25 patients ont été traités par radiofréquence à l'aide d'une électrode LeVeenm (Boston Scientific). Le diamètre et l'aspect de l'aiguille déployée étaient éva- lués par TDM-MD. Deux populations ont été distinguées selon le délai d'apparition du roll-off (augmentation brutale de l'impédance) et la puissance électrique. Résultats : Pour 9 lésions, le roll-off est apparu de façon précoce à une faible puissance (274 sec et 62 W), par rapport aux autres lésions (652 sec et 85 W, p < 0,Ol). La puissance lors du roll-off exprimée comme un pourcentage de la puissance théorique maximale était significativement inférieure (72 % vs 39 %, p < 0,005). La TDM-MD montrait l'insuffisance de l'ouverture des électrodes. Ces deux popu- lations étaient comparables quant au diamètre de l'aiguille, la profon- deur des lésions, le score de fibrose. Grâce à de multiples redéploiements, le nombre de traitement incomplet n'était pas diffé- rent dans les 2 groupes (219 et 4/22). Conclusion : L'apparition précoce d'un roll-off pour une puissance basse doit faire suspecter un déploiement incomplet des électrodes Leveenm et implique la réalisation de plusieurs phases de traitement supplémentaires.

Mots clés : Foie - Radiofréquence, radiologie interventionnelle

11 ho0 Durée : 7 minutes

ABLATION TUMORALE PAR RADIOFREQUENCE BIPOLAIRE EN PATHOLOGIE OSSEUSE ET VISCERALE : ETUDE RETROSPECTIVE DE 52 CAS X BUY, G BIERRY. J CUPELLI, S GUTH, C ROY, A GANGI STRASBOURG - FRANCE

Objectifs : Radiofréquence bipolaire : champs d'application, intérêts et inconvénients. Matériels et méthodes : Cinquante-deux procédures de radiofré- quence bipolaires ont été revues rétrospectivement : 25 tumeurs hépa- tiques, 7 tumeurs rénales, 20 métastases osseuses. Le but était curatif pour les tumeurs rénales et hépatiques, palliatif pour les métastases osseuses. La taille maximale des lésions traitées était de 7 cm. Deux électrodes perfusées alimentées par un générateur Berchtold (puis- sance 15-60 Watt) étaient introduites parallèlement dans la tumeur, en respectant un intervalle de 2 à 4 cm. Résultats : La nécrose était complète et homogène entre les électro- des espacées de 2 à 4 cm. Au-delà, une coagulation insuffisante impo- sait un repositionnement. L'énergie délivrée était maximale entre les électrodes. En dehors, la coagulation ne dépassait pas 5 mm en 10 minutes d'application. Conclusion : La RF bipolaire est une technique efficace et rapide. La concentration entre les 2 électrodes de l'énergie délivrée permet une délimitation plus précise des zones traitées, une ablation plus rapide, un traitement de plus larges lésions et une meilleure protection des structures adjacentes qu'en mode monopolaire, en éliminant les brû- lures cutanées (absence d'électrode neutre). Les inconvénients restent le coût plus élevé et l'insertion plus difficile de deux électrodes. Pl Mots clés : Radiofréquence, radiologie interventionnelle

11 h 10 Durée : 7 minutes

THERMO-ABLATION DES TUMEURS HEPATIQUES PAR RADIOFREQUENCE : VARlABlLlTE DE LA TAILLE DE L'ABLATION OBTENUE A HAKIME (l), V VILGRAIN (2) H PEDDI (l), N PIRANI (3), N GOLDBERG (l), T DE BAÈRE (4) (1) BOSTON - ETATS-UNIS, (2) CLICHY - FRANCE, (3) GRAND RAPIDS - ETATS-UNIS, (4) VILLEJUIF - FRANCE

Objectifs : Evaluer la variabilité de la taille de l'ablation obtenue à l'aide d'une même sonde de radiofréquence et d'un même algorithme sur des tumeurs hépatiques malignes. Matériels et méthodes : Etude multicentrique prospective de tumeurs hépatiques traitées par radiofréquence. La taille de l'ablation obtenue après le premier tir de radiofréquence a été mesurée par TDM dédié. Si nécessaire la destruction tumorale était complétée par la suite par d'autre applications de radiofréquence. L'influence du type de la tumeur, de la taille de la tumeur, de la présence ou absence de cirrhose, de la perfusion hépatique et tumorale sur la taille de I'abla- tion obtenue a été analysée. Résultats : Actuellement 60 patients ont été inclus. La taille de la tumeur avant traitement était de 0.8-7 cm pour un volume correspon- dant de 0.21-128 mL. La taille de l'ablation obtenue était de 2.5- 6.5 cm pour un volume correspondant de 9-93.96 rnL. Les résultats préliminaires montrent une corrélation entre la taille, type de la tumeur, l'absence ou la présence de cirrhose la perfusion hépatique et tumorale sur la taille de l'ablation obtenue. Conclusion : il existe une variabilité significative de la taille de l'ablation obtenue a l'aide d une même sonde et d'un même algo- rithme. Ces résultats devront être pris en considération lors de la mise en place de la stratégie de la thermo-ablation.

Mots clés : Foie - Radiofréquence, radiologie interventionnelle

11 h20 Durée : 7 minutes

DESTRUCTION PAR RADIOFREQUENCE DES RECIDIVES PELVIENNES TUMORALES M LEWIN, L ARRIVE, T BOURAS, O AZAIZ, S ENNOUCHI, R PARC, JM TUBIANA PARIS - FRANCE

Objectifs : Evaluation de la faisabilité et de l'efficacité de la radiofré- quence dans les récidives pelviennes tumorales. Matériels et méthodes : Cinq patients (3 hommes, 2 femmes d'âge moyen de 52 I 11 ans) ayant une récidive pelvienne après chirurgie (4 cancers du rectum, 1 léiomyosarcome utérin), confirmée histolo- giquement et symptomatique, détectée par TDM (1 patient) ou IRM (4 patients) avec fixation au PET-scan (réalisé chez 4 patients), ont eu une radiofréquence per-opératoire (2 patients) ou per-cutanée sous contrôle tomodensitométrique (3 patients). L'effet antalgique du trai- tement a été évalué ainsi que la réponse tumorale par iRM pelvienne et dosage des marqueurs tumoraux. Résultats : Les procédures ont toutes été réalisées sans complication. Un effet antalgique a été obtenu chez les 5 patients, 24 heures après le geste. Les IRM de contrôle ont montré une stabilité des lésions tumorales en taille, de signal fibreux ou avec nécrose partielle dans quatre cas et une évolution tumorale avec rehaussement tissulaire dans un cas. Les marqueurs étaient corrélés aux résultats d'imagerie. Le suivi moyen des patients était de 10 mois (compris entre 6 et 12 mois). Conclusion : La destruction par radiofréquence des récidives pel- viennes peut être une alternative thérapeutique chez des patients ino- pérables. - Mots clés : Rectum - Radiofréquence, radiologie interventionnelle