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THO24 Lignes mediastinales : importance de leur analyse en pratique quotidienne, illustration de leur formation grace au scanner et gammes diagnostiques a evoquer

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Page 1: THO24 Lignes mediastinales : importance de leur analyse en pratique quotidienne, illustration de leur formation grace au scanner et gammes diagnostiques a evoquer

Matériels et méthodes : Les examens TDM de dix patients (femmehomme : 218, âge moyen : 56 ans), atteints d'amylose respi- ratoire et explorés dans notre centre, ont été rétrospectivement analy- sés. Neuf patients étaient symptomatiques : toux (n = 4), dyspnée (n = 8), hémoptysie (n = 1), pneumopathie infectieuse (n = 3). Une confirmation histologique était obtenue dans tous les cas soit par biopsie bronchique (n = 6), exérèse chirurgicale (n = 2) ou vidéotho- racoscopie (n = 2). Résultats : L'amylose trachéobronchique (n = 2) est caractérisée par un épaississement circonférentiel des voies aériennes proximales, qui peut être associé à un rétrécissement luminal responsable d'une obs- truction d'aval. L'atteinte nodulaire (n = 3) est caractérisée par une localisation sous-pleurale de nodule(s) lobulé(s) pouvant être calci- f i é (~) au centre. L'atteinte interstitielle diffuse (n = 2) est caractérisée par des lignes septales et non-septales associées à du verre dépoli. L'association de plusieurs atteintes est possible (n = 3). Conclusion : Les localisations respiratoires de l'amylose sont de dia- gnostic difficile qui peut être évoqué devant certains aspects TDM évocateurs.

Mots clés : Poumons, interstitiel

APPORT DU SCANNER THORACIQUE DANS LA PRISE EN CHARGE DES HEMOPTYSIES EN UNITE DE SOINS INTENSIFS (USI)

Objectifs : Evaluer l'apport du scanner pour localiser, apprécier le pronostic et rechercher la cause du saignement. Matériels et méthodes : Nous avons étudié rétrospectivement 80 patients admis en US1 pour hémoptysie de petite (n = 35 ; 50- 200 mL/24h), moyenne (n = 19 ; 201-400 rnLJ24h) ou grande (n = 26 ; > 400 mLJ24h) abondance. Les apports du scanner et de la broncho- scopie ont été comparés. Résultats : Scanner et bronchoscopie ont localisé le saignement res- pectivement chez 64 (80 %) et 71 (89 %) des 80 patients (p > 0,OS). Le scanner a localisé le saignement chez 6 des 9 patients sans locali- sation bronchoscopique (67 %). Le scanner a détecté la cause chez 49 patients (61 %), tandis que la bronchoscopie retrouvait deux can- cers bronchiques. Le nombre de lobes atteints était corrélé avec le volume de l'hémoptysie (p < 0,003) et était significativement plus élevé dans le groupe de patients sous ventilation mécanique etlou décédés (2,7 vs 1,8 p < 0,03). Conclusion : Le scanner et la bronchoscopie sont complémentaires pour la localisation du saignement. Le scanner est plus sensible que la bronchoscopie pour déterminer la cause du saignement et joue un rôle pronostique en corrélant le nombre de lobes atteints avec la gra- vité de l'hémoptysie.

Mots clés : Poumons, hémorragie

CLASSIFICATION ORIGINALE DES TUMEURS BENIGNES BRONCHO-PULMONAIRES

Objectifs : Etablir une arborescence permettant de répertorier les tumeurs bénignes broncho-pulmonaires. Matériels et méthodes : Classification basée en partie sur les critè- res histo-morphologiques et topographiques de la classification de l'OMS (1999) des tumeurs pulmonaires avec énumération des diffé- rents types de tumeurs bénignes ainsi que leurs caractéristiques pour les plus fréquentes. Organigramme complété par une iconographie concernant les tumeurs les plus caractéristiques.

Résultats : Les principales tumeurs bénignes sont des tumeurs des cellules glandulaires ou adénomes, des tumeurs des cellules cartila- gineuses ou chondromes et des tumeurs des cellules adipeuses ou lipomes. Il existe également des tumeurs bénignes qui forment un mélange anarchique des divers tissus participant à l'élaboration d'une bronche normale, l'hamartome. Enfin, il existe un grand nombre de tumeurs exceptionnelles auxquelles s'ajoutent les pseudotumeurs. Conclusion : Nous gardons à l'esprit que malgré leurs critères de bénignité, seule l'exérèse chirurgicale déterminera leur véritable nature sauf si, bien sûr, tous les arguments favorables sont réunis (cri- tères morphologiques, stabilité sur au moins deux ans, PET scan négatif, faible rehaussement après injection de PDC, absence de fac- teurs de risques et de signes associés suspects.. .).

Mots clés : Poumons, tumeur bénigne

LIGNES MEDIASTINALES : IMPORTANCE DE LEUR ANALYSE EN PRATIQUE QUOTIDIENNE, ILLUSTRATION DE LEUR FORMATION GRACE AU SCANNER ET GAMMES DIAGNOSTIQUES A EVOQUER P OMOUMI, E ASQUIER, P DIOT, L BRUNEREAU TOURS - FRANCE

Objectifs : Préparer un poster électronique s'adressant aux radiolo- gues en formation ayant pour but de comprendre la formation des lignes médiastinales et de détailler la gamme diagnostique à envisager devant l'atteinte de l'une d'elles. Matériels et méthodes : Il s'agit d'un poster électronique expliquant la formation des lignes médiastinales grâce à des reconstructions MPR en TDM à haute résolution et détaillant la gamme diagnostique à évo- quer lors du déplacement ou de l'effacement de l'une de ces lignes. Résultats : Du fait des techniques radiologiques de plus en plus déve- loppées et variées, la radiologie standard n'est plus toujours une prio- rité dans la formation des internes. Or cette technique et en particulier la radiographie thoracique reste un examen de débrouillage essentiel. Le but de cette présentation est d'expliquer l'importance d'une étude systématique des lignes médiastinales dans l'analyse d'une radiogra- phie thoracique. Conclusion : Cette présentation permet de rappeler l'importance d'une analyse systématique des lignes médiastinales lors d'une pra- tique quotidienne de la radiographie thoracique.

Mots clés : Médiastin, anatomie - Enseignement

Poster commenté - Dimanche 16 - 13 h 54 - Théâtre

LE SIGNE DU (( CRAZY PAVING )) EN SCANNER THORACIQUE : DEFINITION, EXPLICATION PHYSIOPATHOLOGIQUE ET HISTOLOGIQUE ET GAMME DIAGNOSTIQUE

Objectifs : Définir et comprendre la sémiologie du crazy paving » en scanner thoracique. Etablir une gamme diagnostique s'y rapportant. Matériels et méthodes : En se basant sur des considérations physio- pathologiques, histologiques et scanographiques on définit le signe du crazy paving » et on en déduit une gamme diagnostique qui doit être corrélée au contexte clinique. Résultats : Il s'agit d'un poster électronique pédagogique définis- sant, expliquant (notamment grâce à des notions physiopathologi- ques) et illustrant le signe du « crazy paving n. Une réflexion sur la gamme diagnostique à retenir en fonction du contexte clinique sera proposée. Conclusion : Le crazy paving est un signe non spécifique et le contexte clinique est à prendre en compte afin d'établir une gamme diagnostique la plus restreinte possible.

Mots clés : Poumons - Sémiologie - Scanographie