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Publication de Youthfim Publication n° 1, 2016

Tjm jan mars 2016

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Ce nouveau numéro de Top Jeune Mag tombe à point nommé. A point nommé dans le sens où, il parait au moment où le monde entier est entrain de se tourner sur de nouvels objectifs de développement qui vont donner le ton à la vision du développement d’ici 2030. Les objectifs dénommés « Objectifs de Développement Durable », les ODD. Il n’est plus à démontrer combien la jeunesse compte jouer un grand rôle dans cet agenda. Non plus, il n’est plus à décrire combien il est important de faire de la jeunesse un vrai acteur potentiel pour pousser en avant différents agendas de développement. Top Jeune Mag vient vous présenter le ton de ce qui se fait déjà dans ce sens par les jeunes. Contribuant peu à peu à ce nouveau cadre de développement.Nous pensons que vous serez édifiés à travers ces quelques lignes de TJM.

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Publication de Youthfim Publication n° 1, 2016

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Chers lecteurs, Ce nouveau numéro de Top Jeune Mag tom-be à point nommé. A point nommé dans le sens où, il parait au moment où le monde entier est entrain de se tourner sur de nouvels objectifs de dévelop-pement qui vont donner le ton à la vision du développement d’ici 2030. Les objectifs dé-nommés « Objectifs de Développement Dura-ble », les ODD. Il n’est plus à démontrer combien la jeunesse compte jouer un grand rôle dans cet agenda. Non plus, il n’est plus à décrire combien il est important de faire de la jeunesse un vrai ac-teur potentiel pour pousser en avant diffé-rents agendas de développement. Merci pour ceux qui ont compris cette réalité et l’appliquent depuis. Top Jeune Mag vient vous présenter le ton de ce qui se fait déjà dans ce sens par les jeunes. Contribuant peu à peu à ce nouveau cadre de développement. Et sachez que ceci n’est que le début d’une suite riche en image et en actions. Nous pensons que vous serez édifiés à tra-vers les quelques éléments que vous trouve-rez en notre sein et vous en souhaitons bon-ne lecture. Pout TJM Benjamin Buyemere, Programme Manager

EQUIPE TOP JEUNE MAG Un groupe des Jeunes talen-tueux, des individus engagés tous adonnés et contribuant au rayonnement du leadership de leurs pairs jeunes. Program Manager Benjamin Buyemere Direction par Jean Serge Kimbenga Gaetan Mutombo Equipe de rédaction Louange Nguba Thérésia Kaseya Lorence Kabasele Perpetue Babinyanga Jérémie Kabuya Arnold Bokote Christian Ngomenzeyi Sponsoring par Youthfim www.youthfim.org Tel: +243 853658131 [email protected]

Avec l`appui de:

ROJALNU

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D u 03 au 05 Décembre 2014, le Gou-vernement de la RD Congo a organi-

sé, avec l’appui des partenaires au dévelop-pement, la 3ème Conférence Nationale sur le Repositionnement de la Planification Fami-liale dont le thème principal était « Planifi-cation Familiale, Pilier du Développement So-cio-économique de la RD Congo ». En marge de cette 3ème conférence nationale, les organisateurs, conscients du rôle impor-tant que doit jouer la jeunesse dans la plani-fication familiale pour le développement de la RDC, ont organisé du 1er au 2 décembre une pré-conférence de la jeunesse axée sur ce thème spécifique : « Investir dans la jeu-nesse pour la planification familiale». Cette pré-conférence a offert aux jeunes une large opportunité pour mieux se préparer à parti-ciper activement à la 3ème conférence natio-nale. A l’issue de la pré-conférence, trois résultats clés suivants ont été atteints :

La déclaration d’engagement des adolescents et jeunes, lue à la clôture de la 3ème conférence par la déléguée des jeunes ;

La feuille de route définissant le pa-quet minimum d’activités que les jeunes, témoignant de leur implica-tion, devront être réalisées après la 3ème conférence nationale;

Les recommandations des jeunes étaient formulées et ont alimenté cel-les issues de la 3ème conférence natio-nale.

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N ous Adolescents et jeunes réunis à Kins-hasa à l’occasion de la pré-conférence

des jeunes à la 3e Conférence nationale sur le repositionnement de la planification familiale ; Considérant l’implication et le leadership des adolescents et jeunes de la RDC sur les ques-tions liées à leur santé ; Témoins des réalités vécues par les adolescents et jeunes en milieu tant urbain que rural qui , très souvent, sont confrontés aux problèmes de grossesse non désirée, de mariages précoces, de violences sexuelles, des infections sexuellement transmissibles et du VIH/Sida ; Réalisant que ces fléaux ne font qu’augmenter la vulnérabilité des adolescents et jeunes avec le risque d’impact négatif sur le développement de la RDC ; Considérant qu’il est grand d’investir effective-ment dans la jeunesse sur laquelle repose l’ave-nir, l’émergence et le développement du Pays ; Prenant en compte les recommandations de la pré-conférence du 1e au 2 décembre 2014 et de la Conférence nationale relative au reposition-nement de la planification familiale en Républi-que démocratique du Congo ;

Vu l’importance et la nécessité ; Lançons notre appel au gouvernement et aux partenaires techniques et financiers au dévelop-pement ; nationaux et internationaux ; à appuyer le renforcement du leadership des jeunes pour la promotion de la planification familiale en RDC. L’appui attendu est non seulement technique, matériel, mais également financier.

Et cet appel devra se traduire par: 1. La disponibilité des services de la Planifi-

cation familiale au niveau communautai-re afin que les concernés y accèdent cha-que fois le besoin se fait sentir ;

2. La vulgarisation intensifiée des messages visant l’amélioration des connaissances des adolescents et jeunes sur la planifica-tion familiale pour guider leur choix éclairé et leur adhésion aux méthodes de leur consentement

3. L’accompagnement des associations des adolescents et jeunes dans le processus de formulation des micro-programmes et projets ciblant l’implication des hommes, la promotion des méthodes contracepti-ves modernes et l’augmentation des nou-velles adhérentes ;

4. Le renforcement du partenariat entre les associations des jeunes, le gouvernement et les partenaires bi et multilatéraux ayant comme groupe cible les adoles-cents et jeunes ;

5. L’allocation des fonds pour appuyer les projets liés à la santé des adolescents et jeunes;

6. L’encadrement et accompagnement des initiatives des jeunes Ambassadeurs pour la promotion de la Planification Familiale dans les communautés respectives.

Nous terminons en réitérant notre engagement et notre détermination à faire avancer l’agenda du repositionnement de la planification familia-le en RDC en partenariat avec le gouvernement

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D e nationalité Guinéenne, Diene KEI-TA est docteur en Droit de l’universi-

té de Paris 1 Panthéon à Sorbonne. Elle est titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfon-dies (D.E.A) en Economie Internationale et Droit du Développement de l’université Paris 5 René des cartes, et d’une maîtrise en administration Economique et sociale de l’université Paris 10 Nanterre (France). Sa passion en développement l’a poussé à œuvrer d’abord comme pigiste chez Mar-chés tropicaux et Afrique agriculture, avant d’être recrutée sur concours au Program-me des Nations Unies pour le développe-ment (PNUD) en 1990. Ensuite, après un stage au siège du PNUD à New York, elle va travailler successivement au NIGER, au BURKINA FASO à deux reprises, en HAITI, au BURUNDI, au SENEGAL où elle a occupé des postes à différents ni-veaux. Puis elle va se diriger vers le siège à New York, comme chef du bureau de liai-son auprès de la Commission Economique pour l’Afrique (UNECA) à ADDIS-ABEBA, avant de rejoindre l’UNFPA en qualité représentante en MAURITANIE de 2006 à 2010. Ainsi arrive-t-elle fraiche-ment de BENIN où elle est restée en poste de 2010 à 2014 pour prendre la direction de l’UNFPA-R.D.C.

Elle succède à Mr. Richard DACKAM-NGATCHOU, en qualité de Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Popu-lation en République Démocratique du Congo.

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L e jeudi 05 juin 2014,au cabinet de travail du patron de la diplomatie R.D.Congolaise, La

Représentante pays du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en R.D.Congo, Doc-teur Diene KEITA, a présenté au Ministre des Affai-res Etrangères de la R.D.C, Mr Raymond TSHI-BANDA, ses lettres de créances. Après avoir re-mercié le Ministre pour son accueil, elle a exprimé sa détermination de consacrer son mandat essentiel-lement sur les problèmes des populations, des fem-mes, des jeunes et des personnes vulnérables. Au cours de son nouveau mandat, la représentante entend axer son action autour de la jeunesse, à tra-vers des programmes de sensibilisation générale ainsi que le recensement général de la population et de l’habitat. Une détermination qui s’appuie sur la stratégie de lutter contre la mortalité et la morbidité maternelle, à travers le combat mené contre les fistules obstétri-cales et les violences faites aux jeunes filles.

A l’en croire, ses actions vont s’articuler autour d’un programme en faveur de la jeunesse notam-ment, sur la sensibilisation de cette couche de la po-pulation qui constitue un grand potentiel Africain. Aussi, un accent particulier sera accordé au recense-ment général de la population et de l’habitat.

Dr. Diene KEITA a promis de faire preuve de ses capacités en se basant sur le travail pour que les partenaires puissent apporter un appui nécessaire, susceptible de soutenir la population. Ce, à travers la politique de mobilisation des ressources humai-nes et financières. « j’ai une fabuleuse expérience dans le monde, exactement des continents de l’A-mérique et de l’Afrique, mais en R.D.C, c’est ma première fois d’y arriver », a-t-elle déclaré.

La suivre sur Twitter @diene_keita

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E n suite elle a ajouté : « j’attends

mettre toute mon énergie et mon dynamisme, afin que les Nations Unies et les partenaires bilaté-

raux et multilatéraux s’impliquent dans ce vaste pays à dimension continentale ». Parmi ses récentes actions, le Dr Diene KEITA, a présenté le 19 décembre 2014, le vibrant plaidoyer pour le deuxième re-censement général de la population et de l’habitat en R.D.C, laquelle, a apprécié po-sitivement Mr. Olivier KAMITATU, actuel Ministre du plan. Martin COBLER et Diene KEITA, réaffir-ment leur engagement contre les mutila-tions génitales féminines. « Je suis profon-dément attristé de voir que les mutilations génitales féminines continuent dans le monde. C’est un crime intolérable et condamne avec force cette pratique rétro-grade, scandaleuse, et néfaste » a déclaré Mr. Martin KOBLER, le chef d la MO-NUSCO, à l’occasion de la journée inter-nationale contre les mutilations génitales féminines célébrée le 06 février 2015. Mme Diene KEITA, quant à elle, déclare ce qui suit : « la sensibilisation reste enco-re le meilleur moyen de lutter contre ces pratiques. Pour encourager l’abandon des mutilations génitales féminines il est né-cessaire de mener des initiatives coordon-nées au niveau des communautés de base, qui doivent portés sur les droits fondamen-taux et l’égalité des sexes »

Dixit Madame Diene Keita, lors de la Journée Inter-nationale de la Population 2014.

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Top Jeune Mag : Mme Diene KEITA, vous avez été jeune et vs l’êtes toujours, alors aujourd’hui vous êtes une grande personnalité, un modèle pour nous ; pouvez-vous partager avec nous votre secret, pour que nous puissions devenir comme vous ? Mme Diene : C’est de vouloir rester jeune, je suis la maman des jeunes, j’essaie de suivre les tendances pour vous comprendre et vous appuyer en tant que jeu-ne, et dans le cas d’espèce appuyer la RDC, pour pou-voir accompagner les jeunes dans leur vie d’adulte que du naissant. Top Jeune Mag : Madame la représentante, vs avez placé votre mandat en RDC sous le signe de la mobili-sation des ressources pour faire face aux nombreux dé-fis que connait notre pays ,la RDC, notamment dans la lutte contre la mortalité et la morbidité maternelle , aus-si dans la lutte contre les violences à l’encontre de la jeune fille, etc Comment comptez vs y arriver ?

Mme Diene : Vous savez, tous les partenaires sont en faveur de la jeune fille et de la maman, il s’agit simplement de leur expliquer les véritables causes, puisque vs avez parlé de la violen-ce, la vraie violence c’est le mariage précoce, les grossesses précoces, sont les véritables violences des sociétés qu’il faut changer, il faut qu’on arrête de galvauder le mot vio-lence et de tout mettre dans la violence ; je voudrais que les jeunes filles gran-dissent dans la sagesse, qu’elles puis-sent avoir les enfants quand elles sont prêtes pour en avoir, et tout ça je penses que tout le monde doit suivre les politiques nationales de la RDC en ce sens-là ; c’est ça que je suis venu faire ici et que les jeunes les plus grands sachent faire la planification et être prêt quand ils veulent fon-der leur famille dans la dignité et le respect de leur en-vironnement. Top Jeune Mag : Madame vs avez fait en sorte que cet atelier de formation ait lieu, c’était quoi votre objectif ?

Mme Diene : Mon objectif était de m’assurer que les réseaux des jeunes soient présents, que vs ayez conscien-ce de l’importance que vs êtes et de tout ce qu’on peut vs offrir. Mais quoiqu’on vs offre, c’est vous, la force pre-mière. Il faut que ns puisions en vs l’énergie que vs avez, pour aider votre pays à vous aider. Top Jeune Mag : Enfin Madame, quel est le message que vs pouvez passer à tous les jeunes congolais qui

n’ont pas participé à cet atelier de forma-tion ?

Mme Diene : « Réussir se planifie » planifier sa vie, on commence par cela avec la planification familiale,

je veux que tous les jeunes comprennent ce que chacun, dans sa zone la plus pauvre sa-

che faire face à la menace de l’insécurité, on peut avancer, on peut progresser, je veux que tous les jeu-

nes gardent cet espoir là et c’est d’améliorer leur environnement , s’il y a des gens plein des ressources , c’est bien la population jeune,

c’est le message que je veux passer, qu’ils disent qu’on l’accompagne en les aidant , qu’ils améliorent leur environnement , qu’ils travaillent dans la communauté et là ils se feront remarquer, ns sommes toujours à côté d’eux et tous les partenaires du développement à côté du gouvernement de la RDC pour vs aider et il faut compter sur nous, je compte aussi sur vs pour transmettre ce mes-sage aux jeunes pour leur dire qu’ils ne sont pas seuls. Top Jeune Mag : Merci madame .

A l’issue de la formation des leaders des jeunes sur le leadership et la planification familiale tenue à l’Hôtel Venus à la date du .. 2015, l’équipe de Top Jeune Mag a interviewé Ma-

dame la Représentante de l’Unfpa RDC.

Par Perpetue Babinyanga

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L a planification familiale est l'ensemble des moyens qui concourent au contrôle des nais-sances, dans le but de permettre aux femmes et donc aux familles de choisir à quel mo-

ment elles auront un enfant.(1) Il s’agit aussi de l’ensemble des méthodes et services qui permettent aux couples et aux individus de choisir et d’avoir le nombre d’enfants qu’ils désirent, ainsi que le moment et l’espacement des naissances. (2) Entre (1) et (2), quelle définition qui cadre mieux pour les Ado & Jeunes ? Bon nombre des jeunes et Adultes pensent que parler de la PF aux Ado & Jeunes c’est la porte ouverte aux rapports sexuels. Et à chaque fois que nous en parlons, tout le monde fait allusion à la définition (2), même dans les spots publicitaires. Mais c’est vraiment ça le bon message ciblant les Ado & Jeunes ? Certes faudrait parler aux Ado & Jeunes de l’abstinen-ce pure et simple de rapport sexuel avant le mariage (religion), malheureusement, 2% seulement de ses jeunes religieux pratique l’abstinence, et le reste, que faire ? Voici alors les méthodes contraceptives modernes adaptée aux Ado & Jeunes : qui ont scientifiquement prouvé leur efficacité et reconnu par la loi et politique nationale : l’abstinence, les pilules, les DIU, les pré-servatifs, les spermicides.

I l faut se taire ? Ne rien dire aux Ado & Jeunes ? Mais la jeunesse doit aussi contribuée et s’impliquée à l’application du Plan Stratégique Multisectoriel de Planification Familiale 2014-2020, et comment ?

Nous pensons que c’est au travers une bonne communica-tion adaptée a eu, par l’approche jeune pour jeune, nous pensons gagner le pari. Possible que les Ado & Jeunes utilisent les contracep-tions modernes ? Nous voyons les jeunes faire recours à la méthode tradi-tionnelle et échouent a tout moment. D’orge et déjà que le préservatifs masculin et féminins sont à l’usage courant suite à sa double protection, mais ce qui cloche, c’est sa fréquence d’utilisation. Au début, c’est l’usage et à une période donnée c’est la confiance mutuelle, cependant ils perdent les pédales (conséquences : grossesses précoces ; IVCG ; stérilité) Et pour éviter le pire, nous disons Oui, les Ado & Jeunes peuvent adhérer à la contraception moderne mais avec conseil d’un expert. Dans l’ensemble, c’est la pilule qui peut jouer un grand rôle pour la contraception des jeunes. Mais celle-ci est moins connue par les jeunes. D’où faudrait mettre les moyens considérables pour la sensibilisation et bien équi-per les centres des jeunes en service de PF et nous verrons les résultats de nouvelles adhérentes.

Par Gaetan Mutombo, Directeur du Centre des Jeunes Coulibaly Sidiki à l’UNIKIN.

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I l y a un vocable qui fait la une ce dernier temps dans la presse congolaise ‘’Découpage territorial’’ Et surement beaucoup des jeunes se de-

mandent : mais c’est quoi encore ce découpage territorial en question ? Au fait d’après le dictionnaire français, Découpa-ge signifie division en parties distinctes. Découpage territorial signifie donc division en entités territoriales distinctes ou décentralisées, en d’autres termes c’est amener le pouvoir de déci-der à la base ou, à la population d’un coin donné qui, doit prendre en mains ses problèmes quoti-diens notamment dans le domaine de la santé, de l’environnement ,de l’éducation, de l’économie ou encore le domaine de la sécurité (etc.) et ce, par l’intermédiaire de ses élus qui peuvent être des conseillers communaux, des députés des bourgmestres, des maires…A noter que Chacune de ces entités aura son parlement et son gouver-nement. Et depuis quelques semaines comme vous le sa-vez, notre pays la République Démocratique du Congo est en pleine mutation administrative, elle est en train de passer de 11 à 26 provinces comme le stipule bien entendu la Constitution (article 2 de la Constitution de 2006). Quelles sont alors les 26 provinces en question et quelles sont leurs chefs lieux ou capitales provin-ciales ?

N ous allons le voir dans les lignes qui vont suivre mais en attendant nous rappelons que seules 6 des 11 anciennes provinces se sont éclatées en deux, trois, quatre et

cinq il s’agit de l’ex Katanga, l’ex Equateur, l’ex pro-vince orientale, l’ ex Bandundu, l’ex Kasaï Occiden-

tal et l’ex. Kasaï oriental. Quand aux autres cinq elles ont gardé leurs superficies sauf celle de l’Ex Bas-Congo qui a changé de nom et s’appelle maintenant Kongo central. Enfin voici les nouvelles 26 provinces de la RDC ainsi que leurs chefs-lieux :

Bas-Uélé, Aketi Equateur, Mbandaka Haut-Lomami, Kamina Haut-Katanga, Lubumbashi Haut-Uele, Isiro Ituri ,Bunia Kasai,Tshikapa Kasai Oriental,Mbuji Mayi Kasai central,Kananga Kongo central, Matadi Kwango,Kenge Kwilu, Bandundu Lomami, Lusambo Lualaba, Kolwezi Mai Ndombe,Inongo Maniema,Kindu Mongala ,Lisala Nord-Kivu, Goma Nord-Ubangi, Gbadolite Sankuru, Lodja Sud-Kivu, Bukavu Sud Ubangi, Gemena Tanganyika, Kalemie Tshopo, Kisangani Tshuapa, Boende.

Et Kinshasa la Capitale.

Par Jean Serge Kimbenga

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L a Journée Mondiale de la Population de cette an-née a pour thème principal “Les populations vulnéra-

bles dans les situations d’urgence”. Considérant ce thème, le Fond des Nations Unies pour la Population a principalement ciblé deux catégo-ries des personnes les plus vulnéra-bles en situation de crise ; il s’agit des Femmes, adolescentes et jeunes. Le choix sur ces groupes est justifié par la forte raison qu’ils représen-tent plus des trois quarts de 60 mil-lions de personnes qui ont été contraintes de quitter leurs habita-tions suite à un conflit ou une catas-trophe dans la plupart des pays du monde dont la RDC.

D ans les situations de crise, les Filles et les femmes, particuliè-rement, affrontent un risque éle-vé de sévices, d’exploitations

sexuelles, mariages forcés et toutes les for-mes de violences aboutissant souvent aux infections sexuellement transmises, y com-pris le VIH, aux grossesses non désirées et au décès de celles qui en sont victimes. Cette situation très souvent aggravée par l’inaccessibilité de ces victimes aux services obstétricaux d’urgence, la carence des ser-vices de prise en charge des IST/VIH et de planification familiale, de traitement des victimes des violences sexuelles. Bref, les besoins en santé reproductive des femmes, adolescentes et jeunes ne sont pas couverts en situation d’urgences fautes de structures sanitaires de qualité.

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L a marche a consisté de faire la visibilité des

problèmes que rencontre les femmes et les jeunes fil-les dans toutes périodes de crises. La procession a décoller partant le terrain de foot-ball de l’hôpital général de Kinshasa et a connu son point de chute sur le terrain triomphal en face du stade des martyrs , où danses et autres divertissements ont été le partage de tous les marcheurs jeunes, Membres du c binet du Mi-nistre du Plan, le staff de l’Unfpa.

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L ’on entend par dividende démographique la croissance économique résultant de

l’évolution de la pyramide des âges de la po-pulation d'un pays. Un dividende démographi-que survient lorsque la baisse du taux de nata-lité entraîne des changements dans la distribu-tion par âge d'une population ; ce qui signifie que moins d'investissements sont nécessaires pour répondre aux besoins des groupes les plus jeunes et que les adultes sont relative-ment plus nombreux dans la population des personnes actives. Ce phénomène crée une opportunité de crois-sance économique et de développement hu-main plus rapide pour un pays, sachant que plus de ressources sont disponibles pour être investies dans le développement économique et bien-être familial. La transition démographique, ou le point au-quel les taux de natalité et de mortalité pas-sent d’un niveau élevé à un niveau faible, est donc un moment critique du développement des opportunités pour les familles et les pays. Si les pays parviennent à planifier et à effec-tuer les investissements nécessaires dans les jeunes pendant la transition démographique, ils peuvent créer un cercle vertueux consistant à améliorer l’éducation, le capital humain et la productivité économique. les pays parviennent à planifier et à effectuer les investissements nécessaires dans les jeunes pendant la transition démographique, ils peuvent créer un cercle vertueux consistant à améliorer l’é-ducation, le capital humain et la productivité éco-nomique. C'est la voie qu’ont choisi les Tigres Asiatiques, puis plus tard, de nombreux pays Lati-no-Américains pour sortir de la pauvreté. Des étu-des ont montré qu'aucun pays ne s’était développé sur le plan socio-économique sans une baisse paral-lèle des taux de natalité. Les Tigres asiatiques (Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong, Singapour) affichaient le même profil et les mêmes statuts dé-

C et atout démographique survenu dans les pays asiatiques est largement dû à la baisse de la mor-

talité et de la fécondité, créant ainsi une pyramide des âges favorable avec une proportion élevée de jeunes actifs par rapport au nombre de personnes dépendants, jeunes ou âgées. Le bonus démographique s’est transformé en dividen-de démographique parce que la population en âge de travailler était éduquée, qu’elle a pu trouver un emploi et mener une longue carrière productive avant qu'elle ne devienne à son tour âgée et dépendante. Les Tigres asiatiques ont su profiter du dividende dé-mographique parce qu'ils ont investi massivement et longuement dans l'éducation et la planification familia-le. Ils ont en outre mené les réformes et les initiatives économiques nécessaires et ont intégré avec succès les femmes dans le marché du travail. Le dividende démo-graphique n'est pas seulement subordonné aux taux de natalité, il exige également des politiques sociales et économiques, notamment l'ouverture au commerce, des marchés de l’emploi flexibles et des investisse-ments dans le capital humain, y compris dans l'éduca-tion et la santé publique. Plus d'un tiers de la croissan-ce enregistrée entre 1965 et 1990 durant le « miracle économique » des pays de l'Asie de l'Est est le résultat des dividendes démographiques. Ces pays sont désor-mais des pays riches qui affichent des taux de fécondi-té faibles. Des travaux de recherche récents ont révélé que les principes démographiques qui ont alimenté la crois-sance des Tigres asiatiques sont également disponibles en l'Afrique. Ainsi, les pays africains pourraient béné-ficier d’un dividende démographique. Les fenêtres d'opportunité pour les pays d’Afrique subsaharienne sont susceptibles de s'ouvrir au cours des cinq prochai-nes décennies. Pourtant, des politiques et des program-mes de qualité sont nécessaires pour profiter de cette opportunité de développement, sachant que le dividen-de démographique n'est jamais garanti.

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L es pays en développement et les pays donateurs doi-vent investir massivement et durablement dans la san-

té,l'éducation, la création d'emplois et la prévention des mariages précoces pour que l’Afrique atteigne un bonus démographique, et par la suite un dividende démographi-que. Des investissements accrus dans la santé et la planifi-cation familiale ainsi que dans l'éducation sont les points les plus critiques pour atteindre un dividende démographi-que. La santé: Les systèmes de santé dans leur ensemble doivent être ren-forcés, avec l’élargissement des soins de santé primaires, y compris la vaccination. Les soins de santé sexuelle et re-productive et l'information et l'éducation sur la sexualité et la planification familiale doivent être améliorés ; une gran-de variété de méthodes de planification familiale doivent être rendues universellement accessibles pour améliorer la santé maternelle et infantile et réduire le nombre de gros-sesses non désirées. L’Education: La quantité et la qualité de l'éducation doivent être amélio-rées. Les filles doivent avoir les mêmes chances que les garçons. L'enseignement secondaire, l’enseignement supé-rieur et la formation professionnelle ont tous besoin d'être élargis et pertinents afin que les jeunes acquièrent les com-pétences requises pour trouver un emploi productif. La création d’emplois : Pour stimuler la création d’emplois, les secteurs où la de-mande d’employés non qualifiés est élevée doivent bénéfi-cier les premiers des investissements. Des emplois doivent également êtrecréés dans les secteurs fondés sur un haut niveau de connaissances et une valeur ajoutée plus impor-tante au furet à mesure que le niveau d'éducation augmente dans le pays. Le marché du travail doit également être mo-dernisé avec une souplesse accrue en matière d'embauche, de mobilité professionnelle et d’investissements par le sec-teur privé dans la formation. L’accès à l'emploi doit être égal, tant pour les hommes que pour les femmes. Lutter contre le mariage précoce : Les lois contre les mariages précoces doivent être promul-guées et appliquées. Les filles qui se marient tôt ont aussi des enfants plus tôt que leurs pairs qui restent à l'école et se marient plus tard. Le mariage précoce réduit également la contribution économique des femmes. Parce que le dividende démographique a une fenêtre défi-nie et n'est pas automatique, le moment propice pour passer à l’action politique est critique. Le financement accru des programmes de santé, d'éduca-tion et d'emploi doit survenir très tôt dans la vie des indivi-dus. A ceci s’ajoute les reformes économiques à différents ni-vaux pour accompagner les changement.

Des insuffisances dans la santé et la nutrition compromet-tent le bien-être d’une génération, avec des effets négatifs, de la grossesse à l'enfance et jusqu’à l'âge adulte. Améliorer l'accès à la planification familiale permet de réduire la mor-talité maternelle et infantile et ralentit la croissance du nom-bre de jeunes personnes à charge. Des investissements plus significatifs dans l'éducation assureront également que les cohortes plus petites de jeunes ont les compétences néces-saires pour occuper un emploi productif. Sans une action concertée, beaucoup de pays africains pour-raient plutôt être confronté à un retour de bâton provoqué par l’apparition d’un nombre croissant de jeunes chômeurs mécontents. Dans le pire des cas, une telle transition démographique pourrait se traduire par une armée de jeunes chômeurs, ce qui va augmenter considérablement les tensions et les ris-ques sociaux. Pour saisir l'occasion, les Etats africains devront concentrer leurs investissements sur un certain nombre de domaines essentiels. Avec une priorité pour l'éducation et la formation de la jeunesse. Les gouvernements africains doivent savoir que les efforts visant à créer un dividende démographique sont susceptibles d'échouer tant qu’une grande partie des jeunes femmes sont privées de leurs droits, notamment de leur droit à l'éduca-tion, à la santé et à la participation citoyenne, et de leurs droits en matière de reproduction. Pour que ces efforts soient couronnés de succès, il faut re-médier aux disparités entre les sexes, en particulier entre les garçons et les filles d'aujourd'hui, mais plus particulièrement réduire la vulnérabilité de l'adolescente. Au-delà du discours Comme nous allons vers l’agenda de développement post-2015, la libération du potentiel et de la puissance de la jeu-nesse africaine doit être une composante essentielle des stra-tégies de développement du continent, comme en témoi-gnent la Déclaration d'Addis-Abeba sur la population et le développement - résultat régional de la CIPD après 2014 - et la position commune africaine sur l'agenda de développe-ment post-2015. Il faut une action urgente. Les jeunes sont au cœur de la réalisation du dividende dé-mographique. Il est donc important de protéger et de réaliser les droits des adolescents et de la jeunesse à des informa-tions exactes, à une éducation sexuelle complète, aux servi-ces de santé pour leur bien-être et tout au long de leur vie, afin de garantir une main-d'œuvre productive et compétitive. L'Afrique ne peut se permettre de gaspiller les bénéfices potentiels du 21ème siècle qu’offre un tel atout démographi-que important : sa population jeune.

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S elon les études effectuées, environ un tiers de la croissance économique spectaculaire qui

s’est produite en Asie de l’Est entre 1965 et 1990 fut le résultat du « dividende démographique », l’accélération de productivité qui a suivi l’investis-sement du gouvernement en matière de santé et d’éducation, particulièrement pour les femmes. La taille des familles a diminué et la population en âge de travailler a augmenté par rapport au nombre de personnes à charge.

L es pays les plus pauvres du monde sont ceux où la discrimination contre les femmes est la

plus forte, mettant sur la touche, la moitié de la productivité de la population. Dans l’ordre décroissant, les dix pays au bas du classement des Nations Unies pour l’égalité des sexes sont le Cameroun, la Cote d’Ivoire, le Libéria, la République centrafricaine, la Papouasie Nouvelle Guinée, l’Afghanistan, le Mali, le Niger, la République démocratique du Congo et le Yé-men. Le taux global de fécondité dans le monde a di-minué presque de moitié en 50 ans (passant de 5 enfants par femme en 1950 à 2,5 en 2010, avec d’amples variations par pays). Les taux mondiaux masquent une profonde disparité entre pays. Le Japon, la plupart des pays européens, Singapour et la Russie ont un taux de fécondité de 1,5 enfant par femme ou moins, alors que ce taux est de 5,0 ou plus en Afghanistan et dans nombre de pays afri-cains.

1804 : La population mondiale atteint un milliard 1927 : Deux milliards (123 ans plus tard) 1959 : Trois milliards (32 ans plus tard) 1974 : Quatre milliards (15 ans plus tard) 1987 : Cinq milliards (13 ans plus tard) 1998 : Six milliards (11 ans plus tard) 2011: Sept milliards (13 ans plus tard) 2025 : Huit milliards (14 ans plus tard) 2043 : Neuf milliards (18 ans plus tard)

L e nombre de personnes vivant dans l’extrême pau-vreté avec 1,25 USD par jour ou moins a diminué,

passant de 1,8 milliard en 1990 à 1,4 milliard en 2005. Dans les régions en développement, il est passé de 46 pour cent de la population à 27 pour cent pendant cette période.

L a proportion de la population souffrant de la faim a chuté depuis 1990 et la plupart de ce succès s’est

produit en Asie (particulièrement en Asie de l’Est). Ce-pendant, en raison de la croissance de la population, le nombre absolu d’affamés s’est accru de 815 millions à 925 millions.

D e nombreuses familles des pays les plus pauvres dépensent déjà plus de la moitié de leurs revenus

en nourriture. Depuis juin 2010, 44 millions de gens de plus se trouvent au-dessous du seuil de pauvreté de 1,25 USD par jour par suite de l’augmentation des prix de la nourriture.

L e changement climatique pourrait faire dérailler les efforts de lutte contre la pauvreté de diverses

manières, particulièrement en atteignant les rendements des cultures par la sécheresse, les inondations et les tem-pêtes. 25 millions d’enfants de plus pourraient être sous-alimentés d’ici 2050, la plupart d’entre eux en Asie du Sud.

L ’espérance de vie moyenne dans le monde s’est ac-crue de 20 ans depuis 1950, passant de 48 à 69 ans

aujourd’hui. Dans le même temps, le taux de mortalité a baissé de façon régulière grâce aux progrès de la médeci-ne et à l’accès aux soins de santé qui ont sauvé des mil-lions de vies.

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Un supplément de TOP JEUNES MAG

L ors de leur descentes sur terrain L’équipe de Youthfim Girls pour identifier et sensi-

biliser les jeunes filles victimes de grossesses et mariage précoce à Kinshasa dans la commune de Kingasani (Une commune à l’Est de la ville de Kinshasa), on trouvé une jeune adolescente âgée de 13 ans, Odette B. provenait de Brazza-ville (Rép. du Congo). N’ayant pas de famille à Kinshasa, elle s’est fait engager comme serveu-se dans une espèce de restaurant de la citée ap-pelé «Malewa ». Sa patronne, femme célibataire qui vivait avec son petit frère d’une vingtaine d’années, lui pro-pose d’habiter avec elle afin de la rapprocher du lieu de travail et d’éviter les dépenses liées au transport. Intégrée dans cette famille, Odette travaillait du matin au soir pour un salaire insi-gnifiant. Non seulement la petite Odette travaillait dure-ment au restaurant, mais la nuit, elle subissait aussi les pressions du petit frère de sa patronne qui régulièrement abusait d’elle sexuellement. Cette première expérience sexuelle déshonoran-te s’est soldée par une grossesse non désirée. Sa patronne, se sentant impliquée et reprochable dans une certaine mesure, fait fuir son petit frè-re et chasse Odette de chez elle.

D ans sa vie d’errance, Odette rencontre un groupe des jeunes filles leaders, membres

de l’association dénommée « Youthfim Girls », engagées dans la lutte contre les mariages pré-coces et les grossesses non désirées. Ces filles, activistes des droits humains, cotisent pour amener Odette aux soins et sollicitent l’inter-vention judiciaire à travers la LIZADEEL (ONG qui défenseur des droits des enfants et jeunes, partenaire de UNFPA). Au centre de santé, l’on découvre que non seulement Odette est grosse, mais elle est également porteuse d’IST. La prise en charge commence grâce aux cotisations des membres de « Youthfim Girls ». Après un moment, le Youthfim Girls sont entré en contacte avec MAGNA (Une or-ganisation qui prend en charge les soins des jeu-nes filles violée) qui les envoi à la maternité de « Kintambo » pour le CPN. Au 7ème mois, Odette mis au monde d’un pré-maturé avec malformation dû aux infections sexuellement transmissible qui a nécessité d’un transfert urgent à l’hôpital général de Kinshasa pour des soins et décèdent après 2 semaines. Dans le même sens, suite à un programme de réinsertion professionnel mené par Lizadelle, Youthfim girls facilite Odette une formation en esthétique au centre de Lizadelle pendant 3 mois.

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