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unef.fr EDITO Etre étudiant c’est devenir adulte et faire ses propres choix. Mais comment s’émanciper sans au- cun revenu pour payer inscription, loyer, dépenses courantes etc. A moins de gagner au loto, nous n’avons que deux choix : res- ter une charge pour nos parents jusqu’au premier emploi stable ou prendre un job étudiant pour ac- quérir un peu d’autonomie, met- tant ainsi en péril notre réussite. Cette injustice peut changer, à condition de revoir la façon dont fonctionne le système d’aide pour les étudiants. En effet, 80% d’entre nous sont privés de bourse et ceux qui en touchent n’ont droit qu’à un maximum de 460 euros (la moitié du seuil de pauvreté !). Pire, l’Etat consacre plus d’argent aux familles les plus riches par exonération d’impôts (c’est le système de demi-part fis- cale), qu’à aider directement les étudiants. Dès le changement de gouver- nement, l’UNEF a mis la pression sur cette question et a obtenu une augmentation de 2,1% des bourses. Pour aller plus loin, nous avons tous signé des milliers de pétitions à la rentrée. Cette mo- bilisation a obligé le gouver- nement à annoncer la création d’un nouveau système. Les né- gociations auront lieu au lende- main des élections syndicales du CROUS, prévues pour fin no- vembre. Le calcul est simple : plus nous serons nombreux à nous mobiliser dans les urnes partout en France, plus nous aurons du poids à la table des négocia- tions. Les élections au CROUS du mois de novembre une occasion unique Entre le 19 et le 30 novembre, sur tous les campus de France, les étudiants vont voter au même moment pour élire leurs représentants au CROUS. Pour la première fois, une consultation nationale de tous les étudiants va déboucher directement sur la négociation d’une ré- forme totale du système d’aides sociales. Ces élections valent mieux que n’importe quel sondage : elles sont un moyen de pression incontournable à la veille de telles négociations. • Pour les étudiants boursiers, la mise en place d’un dixième mois de bourse et le maintien de la bourse en cas de redoublement • Pour ceux qui n’ont pas droit aux aides et qui galèrent, la mise en place des aides d’urgences du CROUS • Pour les étudiants étrangers, l’accès aux aides d’urgences du CROUS • Le passage de 2000 constructions de logements étudiants, à 4000 par an • Le développement du chèque santé régional Le gel des tarifs en cafétéria L’action des élus UNEF au CROUS c’est: EN NOVEMBRE ON VOTE POUR TOUT CHANGER ! Un système de bourses à revoir entièrement Que l’on habite chez nos parents ou que nous soyons indépendants, étudiants étrangers ou en mobilité... nous connaissons tous des difficultés pour accéder à notre autonomie. Cette situation est due à notre système d’aide. Il est : INSUFFISANT 80% des étudiants n’ont pas droit aux bourses et ceux qui en touchent n’ont qu’un maximum de 460 euros. Résultat il faut trouver soi-même de quoi vivre, soit en prenant un petit boulot ; soit en restant à la charge de nos parents. INADAPTÉ Les aides sociales ne sont pas du tout calculées selon notre situation propre mais en fonction du salaire de nos parents. Résultat, le système est totalement déconnecté de nos besoins réels et laisse une majorité d’entre nous livrés à eux-mêmes. INJUSTE Si nous ne sommes pas aidés comme il le faudrait, ce n’est pas que l’Etat n’en a pas les moyens. Tous les ans, il consacre plus d’argent en exonération d’impôts pour les fa- milles les plus riches (2,3 milliards), qu’en aide directe aux étudiants (1,6 milliards).

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Page 1: Tract Enjeux - Bilan

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EDITO Etre étudiant c’est devenir adulte et faire ses propres choix. Mais comment s’émanciper sans au-cun revenu pour payer inscription, loyer, dépenses courantes etc. A moins de gagner au loto, nous n’avons que deux choix : res-ter une charge pour nos parents jusqu’au premier emploi stable ou prendre un job étudiant pour ac-quérir un peu d’autonomie, met-tant ainsi en péril notre réussite.

Cette injustice peut changer, à condition de revoir la façon dont fonctionne le système d’aide pour les étudiants. En e� et, 80% d’entre nous sont privés de bourse et ceux qui en touchent n’ont droit qu’à un maximum de 460 euros (la moitié du seuil de pauvreté !). Pire, l’Etat consacre plus d’argent aux familles les plus riches par exonération d’impôts (c’est le système de demi-part fi s-cale), qu’à aider directement les étudiants.

Dès le changement de gouver-nement, l’UNEF a mis la pression sur cette question et a obtenu une augmentation de 2,1% des bourses. Pour aller plus loin, nous avons tous signé des milliers de pétitions à la rentrée. Cette mo-bilisation a obligé le gouver-nement à annoncer la création d’un nouveau système. Les né-gociations auront lieu au lende-main des élections syndicales du CROUS, prévues pour fi n no-vembre. Le calcul est simple : plus nous serons nombreux à nous mobiliser dans les urnes partout en France, plus nous aurons du poids à la table des négocia-tions.

Les élections au CROUS du mois de novembre

une occasion unique Entre le 19 et le 30 novembre, sur tous les campus de France, les étudiants vont voter au même moment pour élire leurs représentants au CROUS. Pour la première fois, une consultation nationale de tous les étudiants va déboucher directement sur la négociation d’une ré-forme totale du système d’aides sociales. Ces élections valent mieux que n’importe quel sondage : elles sont un moyen de pression incontournable à la veille de telles négociations.

• Pour les étudiants boursiers, la mise en place d’un dixième mois de bourse et le maintien de la bourse en cas de redoublement• Pour ceux qui n’ont pas droit aux aides et qui galèrent, la mise en place des aides d’urgences du CROUS• Pour les étudiants étrangers, l’accès aux aides d’urgences du CROUS• Le passage de 2000 constructions de logements étudiants, à 4000 par an• Le développement du chèque santé régional• Le gel des tarifs en cafétéria

L’action des élus UNEF au CROUS c’est:

EN NOVEMBRE

ON VOTE POUR

TOUT CHANGER !

Un système de bourses à revoir entièrementQue l’on habite chez nos parents ou que nous soyons indépendants, étudiants étrangers ou en mobilité... nous connaissons tous des di� cultés pour accéder à notre autonomie. Cette situation est due à notre système d’aide. Il est :

INSUFFISANT 80% des étudiants n’ont pas droit aux bourses et ceux qui en touchent n’ont qu’un maximum de 460 euros. Résultat il faut trouver soi-même de quoi vivre, soit en prenant un petit boulot ; soit en restant à la charge de nos parents.

INADAPTÉ Les aides sociales ne sont pas du tout calculées selon notre situation propre mais en fonction du salaire de nos parents. Résultat, le système est totalement déconnecté de nos besoins réels et laisse une majorité d’entre nous livrés à eux-mêmes.

INJUSTE Si nous ne sommes pas aidés comme il le faudrait, ce n’est pas que l’Etat n’en a pas les moyens. Tous les ans, il consacre plus d’argent en exonération d’impôts pour les fa-milles les plus riches (2,3 milliards), qu’en aide directe aux étudiants (1,6 milliards).

Page 2: Tract Enjeux - Bilan

L’UNEF défend l’idée que chaque jeune puisse être protégé fi nancièrement pour se consacrer à ses études par une allocation d’autonomie universelle. Cela commence par faire changer tout le système de bourses en consacrant plus d’argent à aider les étudiants. Nous demandons la fi n de la demi part fi scale qui prive les étudiants de 2,3 milliards d’euros pour les donner en éxonération d’impôts aux familles les plus riches. Cet investissement supplémentaire per-mettra de construire un nouveau système basé sur 3 exigences.

Il n’est pas normal de laisser 80% des étu-diants privés de bourse. L’accès à l’auto-nomie est un droit pour tous les jeunes, quelle que soit la situation de leur fa-mille. L’UNEF se battra donc pour qu’un maximum d’étudiants puisse désormais toucher une aide fi nancière.

Les bourses ne doivent pas être des simples revenus d’appoint. Pour sortir de la dépendance familiale et de la précarité des petits boulots, l’UNEF se battra pour que le montant des aides que nous tou-chons dépasse le seuil de pauvreté.

Mobilisons nous pour changer nos conditions de vie !Le changement de gouvernement est une opportunité importante pour changer nos conditions de vie. Mais les avancées sociales ne sont pas dues à la seule bonne volonté des gouvernements. Il faut que l’organisation collective des étudiants les pousse à aller le plus loin possible. Sans nous, rien ne changera réellement.

En étant nombreux à signer la pétition pour un plan d’action so-cial étudiant, nous avons imposé l’ouverture de négociations avec le gouvernement pour changer le système d’aides sociales

En votant majoritairement pour le projet social de l’UNEF au CROUS, nous imposerons dans les négociations la prise en compte de nos revendications

En obtenant un système d’aide qui corresponde mieux à nos besoins, nous améliorerons nos conditions de vie

En étant toujours plus nombreux à nous battre dans le syndicat étu-diant, nous obtiendrons de nou-velles victoires pour que plus au-cun jeune ne soit privé de diplôme pour des raisons fi nancières

CHANGER LE SYSTÈME DE BOURSES : MODE D’EMPLOI

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Etre plus nombreux à toucher une aide

Pouvoir réellement vivre de nos aides

Aujourd’hui, il faut montrer la feuille de sa-laire de ses parents pour avoir le droit aux bourses. L’UNEF défendra de changer les critères de calcul des bourses, pour que nous soyons aidés à hauteur de nos be-soins et non de la situation de notre famille.

Prendre en compte nos besoins réels

EN NOVEMBRE

ON VOTE POUR

TROIS EXIGENCES !

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