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Congrès SFNR 2014 25 permettre le meilleur taux de guérison sans s’exposer à des risques procéduraux élevés. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.068 CO-55 Traitement de shunts artérioveineux médullaires postérieurs via l’artère spinale antérieure : importance de la reconnaissance anatomique et intérêt de la corbeille vasculaire A. Rouchaud , S. Auliac , P. Guedin , O. Coskun , A. Boulin , G. Rodesch Service de neuroradiologie diagnostique et thérapeutique, hôpital Foch, Suresnes, France Objectifs.— Décrire la vascularisation par l’artère spinale anté- rieure (ASA) de shunts artérioveineux médullaires postérieurs (ShAVMP). Définir possibilités et risques de la prise en charge endo- vasculaire de ces lésions. Patients et méthodes.— Cent treize patients porteurs de ShAV intra- duraux ont été adressés à notre équipe entre mars 2002 et novembre 2013 (100 lésions médullaires, 2 shunts du filum et 1 lésion radicu- laire). 82 shunts médullaires ont été embolisés (46 au travers de l’axe spinal antérieur). L’ASA a parfois été utilisée pour aborder des ShAV localisés à la face postérieure de la moelle du fait d’une anatomie permettant une approche lésionnelle favorable. Résultats.— L’ASA abandonne des branches qui sont piales circon- férentielles tournant autour de la moelle, participant au réseau artériel extrinsèque médullaire (et quittant donc la ligne médiane sur des vues angiographiques de face) ou sulco-commisurales cir- culant dans le sillon ventral et pénétrant dans la moelle pour participer de fac ¸on centrifuge à la vascularisation intrinsèque médullaire. La richesse de cette vascularisation permet des anasto- moses intramédullaires entre la circulation antérieure centrifuge et les artères perforantes centripètes issues du réseau extrinsèque pris en charge par les artères radiculopiales. Dans ces derniers cas, l’artère sulco commissurale va avoir d’abord un trajet sur la ligne médiane correspondant à sa portion intrasulcale, avant de bifurquer vers la face postérieure grâce aux anastomoses intramédullaires par un trajet déviant. Un ShAVMP peut donc être vascularisé par l’ASA via l’une ou l’autre de ces branches. Une lésion thoracolombaire basse postérieure peut être vascularisée également par l’ASA via la corbeille vasculaire. Conclusion.— Un abord endovasculaire de ShAVMP peut être effec- tué via l’ASA sous réserve d’une reconnaissance anatomique précise des vaisseaux en cause et d’une navigation technique adaptée, offrant des résultats anatomocliniques satisfaisants à long terme. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.069 CO-56 Intérêt de l’angioscanner avec injection intra-aortique pour l’analyse de l’angio-architecture des malformations vasculaires médullaires F. Clarenc ¸on , N. Sourour , F. Di Maria , E. Cormier , E. Shotar , R. Fahed , J. Gabrieli , J. Chiras Service de neuroradiologie interventionnelle, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France Objectif.— Les malformations vasculaires médullaires (MVM) pré- sentent parfois une angio-architecture complexe, qu’il peut être difficile d’appréhender en imagerie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de l’aorto-scanner par injection intra-aortique directe (intra-aortic CT angiography : IA-CTA) pour l’exploration des MVM. Patients et méthodes.— Dix patients (7 hommes, 3 femmes, âge moyen : 56 ans) porteurs de 7 fistules artérioveineuses spinales (5 durales, 2 piales) et 3 MAV médullaires ont bénéficié d’un IA-CTA en salle d’angiographie hybride (Miyabi Emotion 16, Siemens, Erlan- gen, Allemagne). Une sonde Pigtail 5F étaient positionnée au niveau de l’isthme aor- tique par voie fémorale, sous contrôle scopique. L’acquisition TDM était réalisée dans la même salle d’angiographie, après translation de la table d’examen, par une injection intra-aortique de produit de contraste iodé (5 cc/s, 100 cc). Deux relecteurs indépendants ont analysé les IA-CTA. Les critères suivants étaient évalués : visualisation des apports artériels, du point de shunt et du drainage veineux. La visualisation de l’artère d’Adamkiewicz (AKA) et de l’axe spinal antérieur (ASA) était éga- lement évaluée. Dans tous les cas, une angiographie médullaire complète était réalisée pour confirmer ou infirmer les résultats de l’IA-CTA. Résultats.— Les apports artériels étaient visualisés dans 90 % des cas. Le point de shunt ainsi que le drainage veineux était clairement visualisé dans tous les cas. L’AKA était visualisée dans 80 % des cas, l’ASA dans 90 % des cas. La concordance inter-observateurs pour la visualisation des affé- rences artérielles, de l’AKA et de l’ASA était bonne ; celle pour la visualisation du point de shunt et du drainage veineux excellente. Conclusion.— L’IA-CTA est une technique semi-invasive prometteuse pour une meilleure compréhension de l’angio-architecture des MVM. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.070 CO-57 Traitement endovasculaire des malformations artérioveineuses cérébrales : analyse rétrospective de 95 cas consécutifs au CHU de limoges C. Mounayer , G. Mendes , S. Ponomarjova , C. Iosif , S. Saleme CHU de Limoges, Limoges, France Objectif.— Évaluer les résultats du traitement endovasculaire comme modalité de traitement primaire pour les MAV cérébrales. Patients et méthode.— Entre janvier 2008 et août 2012, nous avons suivi 95 patients consécutifs atteints des malformations arté- rioveineuses cérébrales (MAV) qui ont bénéficié du traitement endovasculaire dans notre service. Les données démographiques, les caractéristiques de la MAV, les différentes techniques employées, les résultats cliniques et les complications ont été éva- luées de fac ¸on indépendante. Tous les patients ont eu un contrôle angiographique à 6 mois, et le traitement a été considéré curatif en cas d’exclusion anatomique de la MAV. Résultats.— L’âge moyen était de 38,5ans. Le mode de présenta- tion était hémorragique dans 49 % (n = 47) des cas. Soixante-dix pour cent des MAV rompues avaient moins de 3cm. L’approche trans- artérielle unique a été réalisée dans 78 % des séances, le double cathétérisme artérielle a été utilisé en 22 séances (14 %), et la voie transveineuse a été nécessaire dans 13 (8 %) séances. 74 de 95 patients (77 %) ont présenté une guérison complète de la MAV sur le contrôle angiographique à 6 mois. Les complications neuro- logiques ont été enregistrées en 13 % des cas. Le taux de mortalité global était de 3 %. Radiochirurgie complémentaire a été indiqué pour 10 (10,5 %) patients avec du nidus résiduel. Aucun des patients a été envoyé à la chirurgie ouverte. Conclusion.— Le traitement endovasculaire de première intention est efficace et sûr pour les MAV cérébrales. Nos résultats montrent

Traitement endovasculaire des malformations artérioveineuses cérébrales : analyse rétrospective de 95 cas consécutifs au CHU de limoges

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Page 1: Traitement endovasculaire des malformations artérioveineuses cérébrales : analyse rétrospective de 95 cas consécutifs au CHU de limoges

Congrès SFNR 2014 25

permettre le meilleur taux de guérison sans s’exposer à des risquesprocéduraux élevés.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.068

CO-55Traitement de shunts artérioveineuxmédullaires postérieurs via l’artèrespinale antérieure : importance de lareconnaissance anatomique et intérêtde la corbeille vasculaireA. Rouchaud , S. Auliac , P. Guedin , O. Coskun ,A. Boulin , G. RodeschService de neuroradiologie diagnostique et thérapeutique,hôpital Foch, Suresnes, France

Objectifs.— Décrire la vascularisation par l’artère spinale anté-rieure (ASA) de shunts artérioveineux médullaires postérieurs(ShAVMP). Définir possibilités et risques de la prise en charge endo-vasculaire de ces lésions.Patients et méthodes.— Cent treize patients porteurs de ShAV intra-duraux ont été adressés à notre équipe entre mars 2002 et novembre2013 (100 lésions médullaires, 2 shunts du filum et 1 lésion radicu-laire). 82 shunts médullaires ont été embolisés (46 au travers del’axe spinal antérieur). L’ASA a parfois été utilisée pour aborderdes ShAV localisés à la face postérieure de la moelle du fait d’uneanatomie permettant une approche lésionnelle favorable.Résultats.— L’ASA abandonne des branches qui sont piales circon-férentielles tournant autour de la moelle, participant au réseauartériel extrinsèque médullaire (et quittant donc la ligne médianesur des vues angiographiques de face) ou sulco-commisurales cir-culant dans le sillon ventral et pénétrant dans la moelle pourparticiper de facon centrifuge à la vascularisation intrinsèquemédullaire. La richesse de cette vascularisation permet des anasto-moses intramédullaires entre la circulation antérieure centrifugeet les artères perforantes centripètes issues du réseau extrinsèquepris en charge par les artères radiculopiales. Dans ces derniers cas,l’artère sulco commissurale va avoir d’abord un trajet sur la lignemédiane correspondant à sa portion intrasulcale, avant de bifurquervers la face postérieure grâce aux anastomoses intramédullaires parun trajet déviant. Un ShAVMP peut donc être vascularisé par l’ASAvia l’une ou l’autre de ces branches. Une lésion thoracolombairebasse postérieure peut être vascularisée également par l’ASA via lacorbeille vasculaire.Conclusion.— Un abord endovasculaire de ShAVMP peut être effec-tué via l’ASA sous réserve d’une reconnaissance anatomique précisedes vaisseaux en cause et d’une navigation technique adaptée,offrant des résultats anatomocliniques satisfaisants à long terme.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.069

CO-56Intérêt de l’angioscanner avecinjection intra-aortique pour l’analysede l’angio-architecture desmalformations vasculaires médullairesF. Clarencon , N. Sourour , F. Di Maria ,E. Cormier , E. Shotar , R. Fahed , J. Gabrieli ,J. ChirasService de neuroradiologie interventionnelle, hôpitalPitié-Salpêtrière, Paris, France

Objectif.— Les malformations vasculaires médullaires (MVM) pré-sentent parfois une angio-architecture complexe, qu’il peut êtredifficile d’appréhender en imagerie.

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de l’aorto-scannerpar injection intra-aortique directe (intra-aortic CT angiography :IA-CTA) pour l’exploration des MVM.Patients et méthodes.— Dix patients (7 hommes, 3 femmes, âgemoyen : 56 ans) porteurs de 7 fistules artérioveineuses spinales(5 durales, 2 piales) et 3 MAV médullaires ont bénéficié d’un IA-CTAen salle d’angiographie hybride (Miyabi Emotion 16, Siemens, Erlan-gen, Allemagne).Une sonde Pigtail 5F étaient positionnée au niveau de l’isthme aor-tique par voie fémorale, sous contrôle scopique. L’acquisition TDMétait réalisée dans la même salle d’angiographie, après translationde la table d’examen, par une injection intra-aortique de produitde contraste iodé (5 cc/s, 100 cc).Deux relecteurs indépendants ont analysé les IA-CTA. Les critèressuivants étaient évalués : visualisation des apports artériels, dupoint de shunt et du drainage veineux. La visualisation de l’artèred’Adamkiewicz (AKA) et de l’axe spinal antérieur (ASA) était éga-lement évaluée. Dans tous les cas, une angiographie médullairecomplète était réalisée pour confirmer ou infirmer les résultats del’IA-CTA.Résultats.— Les apports artériels étaient visualisés dans 90 % descas. Le point de shunt ainsi que le drainage veineux était clairementvisualisé dans tous les cas.L’AKA était visualisée dans 80 % des cas, l’ASA dans 90 % des cas.La concordance inter-observateurs pour la visualisation des affé-rences artérielles, de l’AKA et de l’ASA était bonne ; celle pour lavisualisation du point de shunt et du drainage veineux excellente.Conclusion.— L’IA-CTA est une technique semi-invasive prometteusepour une meilleure compréhension de l’angio-architecture des MVM.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.070

CO-57Traitement endovasculaire desmalformations artérioveineusescérébrales : analyse rétrospective de95 cas consécutifs au CHU de limogesC. Mounayer , G. Mendes , S. Ponomarjova ,C. Iosif , S. SalemeCHU de Limoges, Limoges, France

Objectif.— Évaluer les résultats du traitement endovasculairecomme modalité de traitement primaire pour les MAV cérébrales.Patients et méthode.— Entre janvier 2008 et août 2012, nousavons suivi 95 patients consécutifs atteints des malformations arté-rioveineuses cérébrales (MAV) qui ont bénéficié du traitementendovasculaire dans notre service. Les données démographiques,les caractéristiques de la MAV, les différentes techniquesemployées, les résultats cliniques et les complications ont été éva-luées de facon indépendante. Tous les patients ont eu un contrôleangiographique à 6 mois, et le traitement a été considéré curatif encas d’exclusion anatomique de la MAV.Résultats.— L’âge moyen était de 38,5 ans. Le mode de présenta-tion était hémorragique dans 49 % (n = 47) des cas. Soixante-dix pourcent des MAV rompues avaient moins de 3 cm. L’approche trans-artérielle unique a été réalisée dans 78 % des séances, le doublecathétérisme artérielle a été utilisé en 22 séances (14 %), et lavoie transveineuse a été nécessaire dans 13 (8 %) séances. 74 de95 patients (77 %) ont présenté une guérison complète de la MAVsur le contrôle angiographique à 6 mois. Les complications neuro-logiques ont été enregistrées en 13 % des cas. Le taux de mortalitéglobal était de 3 %. Radiochirurgie complémentaire a été indiquépour 10 (10,5 %) patients avec du nidus résiduel. Aucun des patientsa été envoyé à la chirurgie ouverte.Conclusion.— Le traitement endovasculaire de première intentionest efficace et sûr pour les MAV cérébrales. Nos résultats montrent

Page 2: Traitement endovasculaire des malformations artérioveineuses cérébrales : analyse rétrospective de 95 cas consécutifs au CHU de limoges

26 Congrès SFNR 2014

l’évolution des moyens endovasculaires contemporaines utiliséepour atteindre une guérison définitive de la lésion.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.071

CO-58Vertébroplastie versus corset dans laprise en charge des tassementsvertébraux post-traumatiques récentsnon ostéoporotiques : résultats del’étude VolcanoA. Mons , E. Hugonnet , J. Gabrillargues ,B. Jean , B. Claise , E. ChabertServie de neuroradiologie, CHU de Clermont-Ferrand,Clermont-Ferrand, France

Objectifs.—Objectif principal : comparer l’efficacité clinique à un mois de lavertébroplastie dans les tassements vertébraux post-traumatiquesaigus non ostéoporotiques.Objectifs secondaires : comparer les résultats à 1, 3 et 6 mois surle plan clinique (douleurs, handicap fonctionnel, qualité de vie) etmorphologique (hauteur vertébrale, angle de cyphose).Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective, rando-misée, monocentrique, menée au CHU de Clermont-Ferrand entre2010 et 2013. Les patients, âgés de 18 à 70 ans, souffrant d’un tasse-ment vertébral post-traumatique récent, ont été répartis en deuxgroupes : « vertébroplastie » vs « corset orthopédique ». Le suivi aété clinique et radiologique.Résultats.— Cent patients ont été inclus. Nous avons observé uneréduction significative du handicap dans le groupe vertébroplastie àun mois (score de Eifel : vertébroplastie = 7, Corset = 11 ; p = 0,003).Cette différence se maintient à 3 et 6 mois. Nous avons trouvé unedifférence significative sur la réduction de la douleur à 48 h dansle groupe « vertébroplastie ». Concernant l’évaluation morpholo-gique, nous avons constaté une majoration significative (p = 0,001)de la cyphose dans le groupe « corset ». Aucune complication n’aété constatée dans les deux bras.Conclusion.— Notre étude démontre une supériorité de la vertébro-plastie par rapport au corset concernant la réduction de la douleurà la phase aiguë du traumatisme (48H) ainsi que du handicap fonc-tionnel à 1, 3 et 6 mois. Nous montrons également une aggravationde la cyphose dans le temps plus marquée dans le groupe « corset ».

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.072

CO-59Retour d’expérience des évènementssignificatifs déclarés à l’ASNC. Rousse , S. MougniotAutorité de sûreté nucléaire, Montrouge, France

Depuis la mise en place du système de déclaration des événementssignificatifs de radioprotection en juillet 2007, l’ASN a dénombré,

au 31 décembre 2012, 14 événements ayant entraîné des lésionsradio-induites (radionécroses, alopécies. . .) chez des patients et5 événements ayant conduit à des dépassements de limites dedose (dose efficace et doses équivalentes aux extrémités) chez despraticiens effectuant des actes radioguidés en rhumatologie, engastro-entérologie, en orthopédie, en neurologie, en gynécologieet en cardiologie.Les enseignements issus de l’analyse de ces événements ont révéléque la majorité d’entre eux sont évitables et qu’ils résultent d’undéfaut de culture de radioprotection :— les équipements mis en cause ne disposent pas toujours de dispo-sitif de mesure de la dose ne permettant pas aux opérateurs d’avoiraccès à la dose délivrée au patient. De plus, ces appareils ainsi queles pratiques des opérateurs ne sont pas ou insuffisamment optimi-sés pour réduire les doses, démarche d’autant plus cruciale que lesprocédures sont longues et complexes ;— les acteurs incontournables de la radioprotection que sont lapersonne compétente en radioprotection (PCR) et la personne spé-cialisée en radiophysique médicale (PSRPM) n’étaient pas ou peumobilisées dans l’optimisation de la radioprotection du personnelet des patients ;— des lacunes en matière de formation des opérateurs ont été iden-tifiées lors de l’analyse des événements et des inspections réaliséespar l’ASN. Plusieurs types de formation sont obligatoires afin depouvoir exercer dans le domaine de radiologie interventionnelle(formation à la radioprotection du travailleur, des patients et laformation à l’utilisation des équipements). Ce manque de forma-tion se traduit notamment par une utilisation non optimisée voireinappropriée des appareils ainsi que des équipements de protection(équipements de protection individuel (EPI) ou collectif) ;— les services n’ont pas défini de seuil de dose pour les procéduresles plus exposantes afin de mettre en place un suivi des patientslorsque des effets déterministes cutanés sont attendus.L’implication des acteurs clés de la radioprotection dès l’achat et lamise en service des équipements, la mise en œuvre de démarchesd’assurance de la qualité, de gestion des risques, d’évaluationdes pratiques professionnelles et la formation des personnels sontincontournables pour faire progresser la radioprotection du person-nel et des patients en radiologie interventionnelle. L’ASN souhaitefaire évoluer la formation à la radioprotection des patients afinque celle-ci soit adaptée aux besoins des professionnels. Un tra-vail de refonte est ainsi en cours en collaboration avec différentessociétés savantes et notamment les professionnels de la radiologieinterventionnelle.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.073