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lement dévascularisées ont récidivé Il et 48 mois après traitement. L'une a été traitée par néphrectomie partielle et l'autre n'a pas été traitée en raison de métastases osseuses évolutives. Un patient a été néphrectomisé en raison d'une sclérose rétractile du bassinet due au traitement. Six patients (9 procédures) ont eu un refroidissement du système excréteur pendant la procédure. Aucun n'a présenté de com- plication. Conclusion: Les résultats du traitement par RF des cancers du rein sont prometteurs. L'atteinte de la voie excrétrice est la complication la plus sérieuse; une prophylaxie par refroidissement de la voie excrétrice mérite d'être évaluée. Mots clés: Rein, radiologie interventionnelle - Rein, tumeur mali- gne Résultats: Les courbes temps-intensité corrigées montraient moins de fluctuations liées aux décalage entre région d'intérêt et cortex. Moins de 2 % des images devaient être réajustées manuellement. Une variation moyenne de 10 % contre 28 % était retrouvée entre les valeurs de DFG avec et sans correction. La correction a permis une réduction moyenne de près de 25 % de la déviation standard dans le modèle de Rutland-Patlak. Conclusion: Notre méthode de correction automatique des mouve- ments permet une réduction significative de l'erreur sur l'estimation du DFG. Mots clés: Rein, fonction - IRM fonctionnelle - Rein, technique d'exploration 11 h 10 Durée: 7 minutes TRAITEMENT PAR RADIOFREQUENCE ET SUIVI DE TUMEURS MALIGNES DU REIN: ETUDE DE 29 CAS o Eker, V Pérot, X Coutouly, JM Ferrière, PBallanger, N Grenier Bordeaux - France 10 h 50 Durée: 7 minutes NOUVELLES ENTITES DE TUMEUR RENALES: CORRELATIONS RADIO-PATHOLOGIQUES J Hayoun, D Eiss, SMerran, V Vasiliu, EDekeyser, JM Correas, A Vieillefond, 0 Hélénon Paris - France CORRECTION AUTOMATIQUE DES MOUVEMENTS RESPIRATOIRES EN IRM FONCTIONNELLE RENALE N Grenier, B Denis De Senneville, P Desbarat, M Ries, C Moonen Bordeaux - France Objectifs: La mesure de la perfusion et de la filtration rénale néces- site des acquisitions dynamiques prolongées en respiration libre. Une méthode 20 de correction automatique de la position des reins, sans sacrifice de la résolution temporelle, a été développée et évaluée sur les calculs du modèle de Rutland-Patlak. Matériels et méthodes: Le principe repose sur l'application d'un algorithme de descente de gradient maximalisant la similarité (coef- ficient d'intercorrélation) entre une image de référence et une image injectée, à l'aide d'un modèle rigide à 3 paramètres (2 translations et 1 rotation) restreint à une région d'intérêt incluant le rein. La méthode a été testée sur 10 patients greffés bénéficiant d'une IRM dynamique. La déviation standard du diagramme de Rutland-Patlak et les carto- graphies de fiabilité du fit étaient calculées pour chaque cas avant et après correction. Objectifs: Evaluer l'efficacité du traitement par radiofréquence (RF) de tumeurs malignes du rein chez des patients contre-indiqués à la néphrectomie. Recenser les complications et évaluer le retentissement sur la fonction rénale. Matériels et méthodes: Entre novembre 2002 et janvier 2007, 29 patients porteurs de 35 lésions tumorales rénales, variant de 12 à 50 mm, ont été traités par RF (Système Radiotherapeutics guidé par TOM ou échographie). Le suivi était clinique, biologique et radiolo- gique en post-opératoire immédiat, à 2 et 6 mois, puis annuel. L'absence de tumeur résiduelle ou de récidive reposait sur l'absence de prise de contraste. Résultats: L'ablathermie était complète chez 18 patients, incom- plète chez 7 patients. Le suivi objectivait une absence de récidive chez 14 patients et une reprise chez 1 patient. Les complications immédia- tes comprenaient: 4 hématomes, un infarctus rénal, 2 surinfections de loge opératoire, 1 pancréatite aiguë avec insuffisance rénale aiguë et une paralysie du nerf fémoro-cutané. Après traitement, 28 patients présentaient une majoration modérée et transitoire de la créatininé- mie. Conclusion: L'ablathermie par RF représente un traitement simple et efficace des tumeurs rénales chez les patients contre-indiqués à la néphrectomie, sans retentissement significatif sur la fonction rénale, dans la majorité des cas de l'étude. Mots clés: Rein, radiologie interventionnelle - Rein, tumeur mali- gne Durée: 7 minutes 11 h 20 Objectifs: Décrire l'aspect radiologique de nouvelles entités de tumeurs rénales, répertoriées dans l'actuelle classification anatomo- pathologique de l'organisation mondiale de la santé (OMS) de 2004, ainsi que de nouveaux concepts histologiques émergents de tumeurs rénales. Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 15 ans de cas de tumeurs rénales rares diagnostiquées dans deux centres à orientation urologique avec corrélation histopathologique. Résultats: Nous rapportons l'aspect en imagerie avec corrélation aux données macroscopiques et/ou histologiques de nouvelles entités de tumeurs rénales apparues dans la classification de l'OMS 2004 tel- les que la tumeur épithéliale et stromale (n = 1), le carcinome kystique multiloculaire à cellules claires (n = 8), le carcinome tubulo-muci- neux à cellules fusiformes (n = 1), ainsi que les concepts récents de tumeur hybride oncocytome/carcinome chromophobe (n =2) et de carcinome tubulokystique du rein (n = 1). Conclusion: La description radiologique de nouvelles entités de tumeurs rénales décrites ou non dans la classification de l'OMS 2004 est importante à rappeler, afin de ne pas méconnaître des tumeurs rénales ayant des formes radiologiques inhabituelles voire caractéris- tiques. Mots clés: Rein, tumeur EVALUATION DE LA FONCTION RENALE EN TDM MULTIDETECTEUR EN ROUTINE CLINIQUE: FAISABILITE BSauer, LGengler, 1Marzouk, C Roy Strasbourg - France Objectifs: Evaluer la faisabilité en routine clinique de l'évaluation de la fonction rénale lors d'une acquisition multiphasique. Matériels et méthodes: Etude prospective réalisée depuis novem- bre 2006 sur 22 patients en TOM volumique multiphasique (64 détec- teurs). Nous utilisons une méthode de Patlak pour mesurer la fonction rénale en TOM que nous comparons aux clairances de la créatinine avec notamment pour certains patients un suivi post-néphrectomie. Résultats: Les mesures de clairance par la méthode de Patlak sont inférieures aux clairances de la créatinine d'environ 10 mL/minute. Les clairances différencielIes permettent de prédire la fonction rénale postopératoire de néphrectomie de manière relativement fiable. Par contre, cette méthode en l'absence de logiciel dédié est relativement longue (40 minutes par cas) même quand elle est réalisée par un mani- pulateur entraîné. Conclusion: La mesure de la fonction rénale en utilisant un proto- cole triphasique classique est fiable. Elle est un complément qui sera à l'avenir indispensable en plus des informations morphologiques fournies par la TOM. Mots clés: Rein, fonction - Scanographie Durée: 7 minutes 11 h 00 1448

Traitement par radiofrequence et suivi de tumeurs malignes du rein : etude de 29 cas

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Page 1: Traitement par radiofrequence et suivi de tumeurs malignes du rein : etude de 29 cas

lement dévascularisées ont récidivé Il et 48 mois après traitement.L'une a été traitée par néphrectomie partielle et l'autre n'a pas ététraitée en raison de métastases osseuses évolutives. Un patient a éténéphrectomisé en raison d'une sclérose rétractile du bassinet due autraitement. Six patients (9 procédures) ont eu un refroidissement dusystème excréteur pendant la procédure. Aucun n'a présenté de com­plication.Conclusion: Les résultats du traitement par RF des cancers du reinsont prometteurs. L'atteinte de la voie excrétrice est la complicationla plus sérieuse; une prophylaxie par refroidissement de la voieexcrétrice mérite d'être évaluée.

Mots clés: Rein, radiologie interventionnelle - Rein, tumeur mali­gne

Résultats: Les courbes temps-intensité corrigées montraient moinsde fluctuations liées aux décalage entre région d'intérêt et cortex.Moins de 2 % des images devaient être réajustées manuellement. Unevariation moyenne de 10 % contre 28 % était retrouvée entre lesvaleurs de DFG avec et sans correction. La correction a permis uneréduction moyenne de près de 25 % de la déviation standard dans lemodèle de Rutland-Patlak.Conclusion: Notre méthode de correction automatique des mouve­ments permet une réduction significative de l'erreur sur l'estimationdu DFG.

Mots clés: Rein, fonction - IRM fonctionnelle - Rein, techniqued'exploration

11 h 10 Durée: 7 minutes

TRAITEMENT PAR RADIOFREQUENCE ET SUIVIDE TUMEURS MALIGNES DU REIN: ETUDE DE 29 CASo Eker, V Pérot, X Coutouly, JM Ferrière, P Ballanger,N GrenierBordeaux - France

10 h 50 Durée: 7 minutesNOUVELLES ENTITES DE TUMEUR RENALES:CORRELATIONS RADIO-PATHOLOGIQUESJ Hayoun, D Eiss, SMerran, V Vasiliu, E Dekeyser,JM Correas, A Vieillefond, 0 HélénonParis - France

CORRECTION AUTOMATIQUE DES MOUVEMENTSRESPIRATOIRES EN IRM FONCTIONNELLE RENALEN Grenier, B Denis De Senneville, P Desbarat, M Ries,C MoonenBordeaux - France

Objectifs: La mesure de la perfusion et de la filtration rénale néces­site des acquisitions dynamiques prolongées en respiration libre. Uneméthode 20 de correction automatique de la position des reins, sanssacrifice de la résolution temporelle, a été développée et évaluée surles calculs du modèle de Rutland-Patlak.Matériels et méthodes: Le principe repose sur l'application d'unalgorithme de descente de gradient maximalisant la similarité (coef­ficient d'intercorrélation) entre une image de référence et une imageinjectée, à l'aide d'un modèle rigide à 3 paramètres (2 translations et1 rotation) restreint à une région d'intérêt incluant le rein. La méthodea été testée sur 10 patients greffés bénéficiant d'une IRM dynamique.La déviation standard du diagramme de Rutland-Patlak et les carto­graphies de fiabilité du fit étaient calculées pour chaque cas avant etaprès correction.

Objectifs: Evaluer l'efficacité du traitement par radiofréquence (RF)de tumeurs malignes du rein chez des patients contre-indiqués à lanéphrectomie. Recenser les complications et évaluer le retentissementsur la fonction rénale.Matériels et méthodes: Entre novembre 2002 et janvier 2007, 29patients porteurs de 35 lésions tumorales rénales, variant de 12 à50 mm, ont été traités par RF (Système Radiotherapeutics guidé parTOM ou échographie). Le suivi était clinique, biologique et radiolo­gique en post-opératoire immédiat, à 2 et 6 mois, puis annuel.L'absence de tumeur résiduelle ou de récidive reposait sur l'absencede prise de contraste.Résultats: L'ablathermie était complète chez 18 patients, incom­plète chez 7 patients. Le suivi objectivait une absence de récidive chez14 patients et une reprise chez 1 patient. Les complications immédia­tes comprenaient: 4 hématomes, un infarctus rénal, 2 surinfections deloge opératoire, 1 pancréatite aiguë avec insuffisance rénale aiguë etune paralysie du nerf fémoro-cutané. Après traitement, 28 patientsprésentaient une majoration modérée et transitoire de la créatininé­mie.Conclusion: L'ablathermie par RF représente un traitement simpleet efficace des tumeurs rénales chez les patients contre-indiqués à lanéphrectomie, sans retentissement significatif sur la fonction rénale,dans la majorité des cas de l'étude.

Mots clés: Rein, radiologie interventionnelle - Rein, tumeur mali­gne

Durée: 7 minutes11 h 20

Objectifs: Décrire l'aspect radiologique de nouvelles entités detumeurs rénales, répertoriées dans l'actuelle classification anatomo­pathologique de l'organisation mondiale de la santé (OMS) de 2004,ainsi que de nouveaux concepts histologiques émergents de tumeursrénales.Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 15 ans de cas detumeurs rénales rares diagnostiquées dans deux centres à orientationurologique avec corrélation histopathologique.Résultats: Nous rapportons l'aspect en imagerie avec corrélationaux données macroscopiques et/ou histologiques de nouvelles entitésde tumeurs rénales apparues dans la classification de l'OMS 2004 tel­les que la tumeur épithéliale et stromale (n =1), le carcinome kystiquemultiloculaire à cellules claires (n = 8), le carcinome tubulo-muci­neux à cellules fusiformes (n =1), ainsi que les concepts récents detumeur hybride oncocytome/carcinome chromophobe (n =2) et decarcinome tubulokystique du rein (n =1).Conclusion: La description radiologique de nouvelles entités detumeurs rénales décrites ou non dans la classification de l'OMS 2004est importante à rappeler, afin de ne pas méconnaître des tumeursrénales ayant des formes radiologiques inhabituelles voire caractéris­tiques.

Mots clés: Rein, tumeur

EVALUATION DE LA FONCTION RENALE EN TDMMULTIDETECTEUR EN ROUTINE CLINIQUE: FAISABILITEBSauer, LGengler, 1Marzouk, C RoyStrasbourg - France

Objectifs: Evaluer la faisabilité en routine clinique de l'évaluationde la fonction rénale lors d'une acquisition multiphasique.Matériels et méthodes: Etude prospective réalisée depuis novem­bre 2006 sur 22 patients en TOM volumique multiphasique (64 détec­teurs). Nous utilisons une méthode de Patlak pour mesurer la fonctionrénale en TOM que nous comparons aux clairances de la créatinineavec notamment pour certains patients un suivi post-néphrectomie.Résultats: Les mesures de clairance par la méthode de Patlak sontinférieures aux clairances de la créatinine d'environ 10 mL/minute.Les clairances différencielIes permettent de prédire la fonction rénalepostopératoire de néphrectomie de manière relativement fiable. Parcontre, cette méthode en l'absence de logiciel dédié est relativementlongue (40 minutes par cas) même quand elle est réalisée par un mani­pulateur entraîné.Conclusion: La mesure de la fonction rénale en utilisant un proto­cole triphasique classique est fiable. Elle est un complément qui seraà l'avenir indispensable en plus des informations morphologiquesfournies par la TOM.

Mots clés: Rein, fonction - Scanographie

Durée: 7 minutes11 h 00

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