Transport et logistique édition janvier 2009

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  • 8/7/2019 Transport et logistique dition janvier 2009

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    T R A N S P O R T L O G I S T I Q U E&

    SPCIAL

    Unpassageobligversla

    comptitivit !

    TAT DES LIEUX

    La chane logistique auMaroc peuperformante. Diagnostic de la Banquemondiale et du cabinet McKinsey

    RFORME

    Un contrat programmepourle transport et la logistique sera signenmars prochain

    ZOOMLes professionnels de lamessagerieparlent de leur secteur

    pplment La Vie co N du janvier NE PEUT TRE VENDU SPARMENT Ral is par M. Benkhallouk et S. Benmansour Directeur de la Publication : Fadel Agoumi

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    Maroc, futurplateforme logistique

    pour la rgion ?

    Tanger Med constitue incontes-tablement le projet phare au-tour duquel le Maroc pourraitbtir sa vocation dans le trans-

    port et la logistique. Prvu initialementpour tre un port dit de transborde-ment, le projet a volu vers un sch-ma bien plus ambitieux. Aujourdhui,Tanger Med est beaucoup plus quunport. Il sagit dune vritable platefor-

    me industrielle et logistique : en plusde plusieurs kilomtres de quai, le com-plexe comprend des milliers dhectaresde zones ddies lactivit industriel-le et la logistique. Rcemment,5 000ha ont t mis en service pour donnercorps ce grand ple industriel dans lenord. Le tout reli, bien entendu, auxrseaux autoroutier et ferroviaire. Nou-veaut, cest maintenant le ple Tan-ger-Ttouan qui prend forme avec lan-nonce de la zone ddie loffshoringde Ttouan.

    Plus lest, et pour complter lemaillage du nord, cest la rgion de Na-dor qui elle aussi srige en plateformeindustrielle : projet de dveloppementdu port et lancement de la zone francheen sont les deux composantes. Et ce

    nest pas par hasard que les pouvoirspublics, travers lONCF, ont mis entte des priorits le projet de liaison fer-roviaire entreTaourirt et Nador.

    Plus au sud, cest le ple de Casa-blanca qui prend le relais. Dj le portde Casablanca continue de constituerle principal point par lequel transitele trafic maritime de marchandises avec33,6% pour limport et 40% pour le

    flux lexport.

    Un dispositif rglementaireet institutionnel

    Mais la capitale conomique vient dese doter, en juillet 2008, de sa premi-re vritable plateforme logistique tra-vers linauguration du port sec sousdouane ouvert 6 km du port. Lin-frastructure, qui a ncessit un inves-tissement de 100 MDH et qui stendsur une superficie de 8 ha, est en fait lapremire phase dun projet intgr vi-sant terme doter le port de Casa-blanca dune zone logistique qui at-teindra 40 ha et qui sera relie au portpar voie ferre. Cette zone, quipe avecdu matriel de dernire technologie et

    I Pour une conomie de plus en plus ouverte, le besoin dune chane logistique performante est vital. LeMaroc na malheureusement pas bien profit de son avantage gographique.

    SUR UNE CHELLE DE

    NOTATION DE , LE

    MAROC A RCOLT

    UNE NOTE DE , SE

    CLASSANT AINSI AU

    ME RANG SUR

    SPCIALTRANSPORTLOGISTIQUE

    Des pleslogistiques sedessinent enattendant lastratgie globale.

    Tanger Medavec plus de hectares de zones

    dactivitsconstitue lunedes picesmatresses dudispositif.

    Casablanca,grce son port,reste pour

    linstant le hub duMaroc.

    &

    2 La Vie co Vendredi janvier

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    grands oprateurs comme Marsa Ma-roc et Somaport.

    Celle du transport des marchandisespar routes, lance en 2003, mme sielle na pas encore produit tous les ef-

    fets, a du moins pourobjectifs dassainir, deprofessionnaliser et demoderniser le secteur.Primes de renouvelle-

    ment du parc de ca-mions, formation d-die au secteur..., plu-sieurs actions ont tmises en uvre ceteffet.Force est de constaterque dvelopper et mo-derniser les secteurs dutransport et de la logis-tique passe dsormaispar llaboration dunestratgie claire, globaleet surtout cohrente, etcomplmentaire, avecles grandes orientationsqua prises lconomie

    marocaine ces cinqdernires annes entermes douverture surle commerce mondial :les deux programmesRawaj et Emergence en

    plus du Plan Maroc vert ainsi que lamise en uvre des accords de libre-change en sont les meilleures expres-sions. Or, qui dit ouverture dit forc-

    situe de manire tre facilement ac-cessible pour les professionnels, offrira ces derniers un espace o ils pour-ront effectuer leurs op-rations dentreposage, detransit de marchandises...

    Si de tels projets consti-tu en t e ns em bl e, e n

    quelque sorte, le noyaudu dispositif que veutconstruire le Maroc, laconcrtisation de la pla-teforme logistique natio-nale ne peut se faire sanslouverture dun autregrand chantier.Il sagit dudispositif rglementaire etinstitutionnel : des instal-lations physiques et desinfrastructures modernessont ncessaires, mais nesuffisent pas, encore faut-il quil y ait des oprateursmarocains eux aussi per-formants. L aussi le Ma-

    roc a besoin de ce quonappelle des championsnationaux. Et cela passencessairement par unemise niveau du secteuret surtout de la rgle-mentation qui le rgit. Laquelle rfor-me est en marche. Celle des ports apermis de remettre de lordre dans lachane de manutention et lclosion de

    ment connectivit donc des moyens detransport et des infrastructures qui per-mettent justement la circulation etlacheminement des marchandises dansles meilleures conditions, les meilleursdlais et avec un rapport cot/servicecomptitif.

    Comment faire ? Etquidoit lefaire ?Cest ces questions prcisment quedevait rpondre ltude du cabinet Mc-

    Kinsey charge depuis un an dlabo-rer une stratgie pour le transport et lalogistique (voir article en page 4).

    Le rapport de la Banque mondialesur lindice de performancelogistique

    Cette stratgie devrait dboucher surla signature dun contrat-programmeentre le gouvernement et les profes-sionnels du secteur.Attendue pour d-cembre dj, laccord, nous dit-on lafdration des transports, est prvupour le mois de mars (voir article enpage 7).

    Or, llaboration dune vision strat-gique passe forcment et dabord par

    un diagnostic. Certes, les projets lan-cs ce jour viennent en rponse cesfaiblesses que lon connat dj au sec-teur du transport et de la logistique auMaroc : proximit, zones ddies et in-frastructures appropries, inter-moda-lit, cots et dlais, secteur domin pardes oprateurs de petite taille et par lin-formel, procdures administrativescomplexes.

    Mais cest vritablement en 2006 quelon aura eu pour lapremire fois un tatdes lieux clair,complet avec des chiffresprcis travers un rapport ralis parla Banque mondiale sur le transport etla logistique. Si ce rapport tait un focussur le cas marocain, la Banque tait re-venue lacharge en 2007 travers lapu-blication du rapport sur lindice de per-formance logistique (LPI).

    Intitul Connecting to compete : tra-de logistics in the global economy, lerapport, le premier du genre et qui se-ra actualis chaque anne, est un excel-lent benchmark ralis sur un panel de150 pays, dont le Maroc, compars surla base de critres comme,par exemple,lefficience et lefficacit du processus deddouanement et autres organismes lafrontire, la qualit du transportet le de-gr dutilisation des technologies din-formation, le degr de facilit des op-rations de transport international, le ni-veau des comptences locales en ma-tire de transport...

    Et dj ce qui tait apparu traversle rapport de 2006 sest trouv confir-

    m dans le comparatif de 2007 : surune chelle de notation de 1 5,le Ma-roc a rcolt une note de 2,38 se clas-sant ainsi au 94e rang sur 150 (voir ar-ticle en page 8). En dautres termes, leMaroc est en dessous de la moyenneau moment o dautres pays du pour-tour mditerranen et concurrents fontmieux : la Grce (29e), laTurquie (34e),la Jordanie (52e) et la Tunisie (60e) I

    3 La Vie co Vendredi janvier

    LE RAPPORT DE LA

    BANQUE MONDIALE

    DE A T LE

    PREMIER VRITABLE

    DIAGNOSTIC CHIFFR

    DU SECTEUR DES

    TRANSPORTS ET DE

    LA LOGISTIQUE AU

    MAROC

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    Les dtails de ltude de McKinsey

    Le travail ralis par le cabinetMcKinsey pour llaborationdune stratgie globale pour lalogistique au Maroc na pas t

    de tout repos : 15 actions, 50 initia-tives, plusieurs centaines de pages...Cest que le secteur et les enjeux quie n d c ou le nt n e s on t p as d esmoindres.

    Le secteur du transport et de la lo-gistique reprsente dabord un poidsimportant au niveau de lconomie :100 000 emplois directs environ et unequote-part de 5% dans le PIB pourlensemble de la filire logistique dont3% environ pour le fret et le transport.Limportance du secteur se mesuregalement du fait quil a une influen-ce directe sur la comptitivit du tis-su conomique. Pour les industries ex-portatrices, une logistique performanteest le passage oblig pour tre sur lesmarchs cible dans les dlais et avecdes produits de qualit. Pour les im-portateurs, en revanche, la fonctionlogistique joue un rle fondamental

    dans la mesure o les industriels ma-rocains, travaillant souvent en flux ten-dus, ont besoin de sapprovisionner enmatires premires dans des dlaiscourts et surtout avec un cot detransport comptitif. Aujourdhui,comme le signale le cabinet McKin-sey, le cot logistique intgr (CLI)reprsente au Maroc environ 20% duPIB, ce qui est, selon les experts ducabinet, comparable aux autres paysmergents. Dans des pays comme leBrsil, le Mexique ou la Chine, ce ra-tio varie entre 15 et 17%.

    Mais une chose est sre : le Maroc,eu gard sa position gographiquequi reprsente un avantage concur-

    rentiel certain, nen profite pas plei-

    nement. En un mot, le Maroc accu-se un gap de comptitivit importantpar rapport son potentiel gogra-phique. Un exemple pour illustrer cemanque gagner : un container de 40pieds (20 tonnes) achemin dAga-dir vers Rotterdam en Hollande, en-

    viron 2 500 km, cote actuellement

    lquivalent de 2 400 euros, soit 0,96euro/km. Le mme container, venantde la ville de Santos au Brsil, toujoursvers Rotterdam, soit 9 750 km, co-te 2 200 euros soit un cot au kilo-mtre de 0,23 euro. Idem pour letransport par route : lacheminement

    dune remorque rfrigre vers Paris

    cotera 1,23 euro le kilomtre si ellevient dAnkara (2 600 km) et 1,92 eu-ro/km si elle provient dAgadir (2 140km).

    Pour comprendre et surtout dtec-ter les faiblesses de la chane logistiqueau Maroc, les analystes de McKin-

    sey ont opt pour une dmarche ba-se sur les flux. En des termes plusclairs, il a fallu dcouper le secteur endeux grandes familles savoir les fluxdomestiques ( lintrieur) et les fluximport-export. Pour chacun de cesdeux volets, il sagissait ensuite dana-lyser limportance de chaque mode detransport et les performances entermes doffre de prix, de qualit deservice et du taux de dveloppementactuel.

    Ainsi, pour le transport maritime,et spcialement pour le conteneur,lanalyse fait ressortir une surcon-centration de loffre autour de troisacteurs majeurs, ce qui fait craindreaux spcialistes de McKinsey un

    I Le port Tanger Med est dj positionn comme tant lune des pices matresses de la future stratgie. Plus quun

    simple port, il sagit vritablement dune plateforme logistique aux standards internationaux.

    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE

    Le trafic de marchandises au Maroc domin par le vrac et le transportroutier Le trafic conteneuris et le Ro-Ro trop concentrs sur un nombre

    rduit doprateurs Le Maroc ne profite que trs peu de son avantagegographique Une batterie de initiatives pour doter le Maroc dunelogistique comptitive.

    &

    4 La Vie co Vendredi janvier

    De quoi est fait le trafic de marchandises au Maroc ? Indpendamment des

    annes, aujourdhui, le trafic de marchandises aussi bien lintrieur du

    Maroc (trafic domestique) que celui de limport/export est globalement

    de millions de tonnes par an. millions de tonnes sont assurs par le

    maritime et les ports, millions par voie terrestre et millions par voie ferre.

    Le flux dit import/export est presque entirement ralis par le maritime.

    Aujourdhui ce trafic est hauteur de % environ fait dans le vrac au moment

    o les conteneurs ne dpassent pas une part de %.

    En revanche, pour les flux dits domestiques, il sagit l de la chasse garde du

    camion qui assure % du trafic en termes de tonnes kilomtriques. Les

    marchandises convoyes par camion sont principalement de trois familles : les

    matriaux de construction ( millions de tonnes), la distribution de

    produits alimentaires ou autres auprs du commerce de dtail ( millions de

    tonnes) et enfin les crales ( millions de tonnes)

    Aujourdhui, il est clair que lune des grandes composantes de la stratgie sera

    la rforme du transport routier. La mouture finale de la stratgie nest certes

    pas encore prte, mais dj, au mois doctobre, McKinsey proposait quelques

    pistes intressantes pour relever le dfi. Entre autres ides lances, celle dune

    rglementation plus svre lentre de nouveaux acteurs, un systme de

    rating qui aurait pour consquence de faciliter plus laccs au financement et

    aux subventions aux entreprises bien notes. Autre ide galement avance :

    la cration dune instance de rgulation laquelle prendraient part les

    professionnels eux-mmes. Tous ces points seront de toutes les manires

    repris dans le contrat-programme que devrait signer le secteur du transport

    routier, travers la fdration (FNTR) avec le ministre de lquipement et du

    transport I

    M I L L I O N S D E TO N N E S TR AN S P O R T S CH AQ U E AN N E

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    tier, le diagnostic voque une per-formance extrmement variable quisexplique par trois facteurs essen-tiellement. Dabord, une offre trsfragmente avec lexistence de prsde 20 000 transporteurs dont 10%seulement sont des entreprises vri-tablement structures au moment oprs de 90% des oprateurs sont desentreprises qui nont pas plus dunou deux camions, certaines nen ayantcarrment aucun. Le rapport met

    galement le doigt sur la difficult decontrle et de normalisation du sec-teur malgr les nombreuses amlio-rations depuis la libralisation du sec-teur en 2003. Parmi ces amliora-

    risque de cartellisation et donc la pratiquede tarifs levs. Pour le trafic dit Ro-Ro (remorques), lanalyse signale ga-lement une faible comptitivit desprix en raison, l aussi, dun risque decartellisation puisque le march estdomin en tout et pour tout par 10oprateurs qui se mettent le plus sou-vent en pool.

    Dans le maritime toujours, le dia-gnostic de McKinsey relve un pro-

    blme dinfrastructures soulignant unmanque de capacit et de quais d-dis, ce qui se reflte sur la qualit deservice.

    Pour ce qui est du transport rou-

    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE&

    6 La Vie co Vendredi janvier

    tions, le taux du trafic informel qui,selon McKinsey, est pass de 70% 40% aujourdhui. Etsi le secteur reste do-min par les micro-structures, cest que delautre ct la deman-

    de, elle, est aussi trsvariable. Cela va despetits donneurs dordresensibles uniquementau facteur prix aux en-treprises structures quiexigent une offre logis-tique valeur ajoute.

    Concernant le trans-port ferroviaire, loffreest pour linstant le faitdun acteur unique quiest lONCF. Cela dit, lebenchmark de rapportcot/service dmontrequelle est comparableavec ce qui se fait dans

    dautres pays europensdont la F rance parexemple. Lanalyse faitressortir, nanmoins, une densit fer-roviaire encore faible notamment sur

    les axes importants que sont le Sud etle Nord partir de Casablanca mal-

    gr un dveloppementacclr des infrastruc-tures depuis deux ans.En face, il faut dire quela demande nest pas

    encore trs dveloppe.Enfin, pour le volet ditde freight forwarding ( racheminement ettransit de marchandises,transbordement...),loffre est carrmentembryonnaire. Aujour-dhui, seules quelquesfirmes internationales selancent dans la ralisa-tion de zones ddies la logistique cause no-tamment dun frein ma-jeur : le foncier. Maisdj, certains oprateurset non des moindres ont

    flair le filon. LOfficenational des chemins defer (ONCF) semble,

    pour sa part, miser gros sur les activi-ts de logistique I

    I La premire phase de ltude McKinsey a t laborieuse. Des dizainesdentretiens, plusieurs centaines de pages compiles, des benchmark...

    LE SECTEUR DU

    TRANSPORT ET DE LA

    LOGISTIQUE CEST

    EMPLOIS

    DIRECTS ENVIRON ET

    UNE QUOTE-PART DE

    % DANS LE PIB POUR

    LENSEMBLE DE LA

    FILIRE LOGISTIQUE

    DONT % ENVIRON

    POUR LE FRET ET

    LE TRANSPORT

    Les plateformes logistiquesbases surlintermodalsontassurment lavenir. Lesresponsables de lOf-fice nationaldes chemins defer lontcompriset ce

    nestpas unhasardsi lofficefait preuvede grandesam-bitions dansle fretpour lesdix prochainesannes. Lof-fice a ainsi lanc un certain nombre de projets qui re-

    fltent sa volont de se positionnercomme acteur ma-jeurdansle dveloppementdes plateformeslogistiques.Oncitera,entreautres, la liaisonTaourirt-Nador quiper-mettra de profiter du trafic de la future zone franchede Nador appele se dvelopper, le port sec de Ca-sablanca ou encore la connexion de km entre Tan-ger et le port Tanger Med. Pour ce dernier, en parti-culier, lONCFa pourambitionde capterentre et %du trafic de conteneurs provenant de Tanger Med et

    destination dautres villes, notamment Casablanca.Loffice prvoit un trafic de EVP en , soitprs de fois le trafic actuel. Pour aller la conqu-te de cesnouveaux marchs,lofficetable surles atoutsdu rail et qui sont nombreux : prix attractifs pour lesdistances suprieures km, possibilit de trans-

    portgroupaprsle port, suppressiondunmouvementde manutention quand le dchargement a lieu direc-tement sur les wagons...

    Cependant, la ralisation de ces objectifs passe n-cessairement par une densification du rseau car unedes grandes faiblesses du rail est linsuffisance de sonrseau. Aujourdhui,seuls troisports sontdesservisparla voie ferre savoir Safi, Jorf Lasfar et Casablancaen plus de Tanger MedI

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    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE&

    7 La Vie co Vendredi janvier

    Le contrat programme avec le gouvernementen mars

    En discussion depuis plus dun an,cest finalement en mars 2009que sera probablement sign lecontrat-programme pour la lo-

    gistique et le transport entre le gouver-nement et la CGEM. Et si le proces-sus a dur lgrement plus que prvu (lasignature du contrat tait initialementprvue pour dcembre), cest quil a fal-lu dabord attendre lavancement destravaux du cabinet McKinsey charg jus-tement dlaborer la stratgie globale etle plan de sa mise en uvre.Aprs unepremire tape consacre au diagnostic

    et au benchmark,et dont un rapport pr-liminaire avait t prsent aux profes-sionnels, runis en comit de pilotage,en octobre 2008, le cabinet a entamune deuxime tape o il devait propo-ser plusieurs scnarios la rflexion. Parla suite, il sagissait de passer la pha-se dite des arbitrages qui consiste re-tenir un ou plusieurs scnarios selon lesfilires et les traduire en plans dactionsconcrets.

    Combien cotera la mise en uvrede la stratgie et qui la financera ?

    Selon des sources la CGEM,le tra-vail de McKinsey est aujourdhui trsavanc voire au stade final de sa concep-

    tion et surtout de ngociation entre laCGEM et le ministre de lquipementet du transport. Si tout se passe bien,une fois la stratgie et les plans dactionsvalids, et surtout chiffrs, elle devraitdonner lieu un contrat-programme quisera sign entre le gouvernement et laCGEM. Lequel contrat, indiquent dessources proches du dossier, devra tresign en mars. Mais ce nest pas tout. Lecontrat-programme concernant plu-

    sieurs filires la fois, le ministre delquipement et du transport procde-ra de son ct la signature de plusieursautres contrats avec les diffrentes f-drations du secteur chacune pour lastratgie et le plan daction la concer-nant. Une chose est sre : si au dbut

    du processus, certains professionnels pa-raissaient peu enthousiastes lidequune nime tude soit entame, ilssont nombreux aujourdhui recon-natre lutilit et la pertinence du travailralis par McKinsey.

    Il restera alors une seule question, cel-

    le du cot de la mise en uvre de cettenouvelle stratgie et aussi de son finan-cement. Dans les milieux professionnels,tout comme la CGEM, on prfre nepas divulguer ces dtails mme si cer-tains parlent dores et dj dune contri-bution du Fonds Hassan II I

    Aprs le diagnostic, les arbitrages entre les diffrents scnarios sur le point

    dtre finaliss La stratgie servira de base au contrat-programme.

    entretiens, plus de pages, rapports

    de rfrences, rapports de benchmark...Cest

    le volume de travail ralis par les quipes de

    McKinsey rien que pour la premire phase de la

    stratgie savoir le diagnostic, le benchmark et

    lidentification des premiers scnarios. Au

    menu : un dcoupage minutieux de tout le trafic

    de marchandises au Maroc en fonction de sa na-

    ture (conteneur, vrac solide...), en fonction du

    mode de transport (maritime, portuaire, routier,

    ferroviaire...) et galement en fonction de la des-

    tination (domestique, import/export). Au terme

    de ce travail, McKinsey avait prsent, en oc-

    tobre , une synthse globale o taient

    proposs des diagnostics approfondis filire par

    filire et mme de premires pistes damliora-

    tion, une cinquantaine en tout I

    E M E R G E N C E

    B I S P O U R L A

    L O G I S T I Q U E

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    La performance logistique en :leMaroc class e sur pays

    Le transport et la logistique sontdsormais le nerf de la guerrecommerciale et de la comp-titivit. Ce nest pas par hasard

    dailleurs que la Banque mondiale ainstaur depuis 2007 un observatoirepour suivre lvolution des perfor-mances des pays dans le domaine. Labanque a mme instaur une tradition

    dsormais annuelle, une sorte de clas-sement des pays en fonction du niveaude performance de leur dispositif lo-gistique.

    Pour confectionner son index, laBanque mondiale a demand 800 pro-fessionnels de la logistique et des char-geurs travers le monde de donner desnotes,surune chelle de1 5, chacundes 150 pays du panel selon les 7 cri-tres retenus.

    Ces notes, mixes avec des donnes

    objectives (dlais moyens de passage endouane, dlai de sortie des ports,nombre de documents administratifs...),aboutissent la notation finale.

    Le classement de 2007 a t le pre-mier du genre.

    Le Maroc sest class 94e sur 150 paysretenus dans le panel.

    Pour les trois critres que sont le cot

    de la logistique, la traabilit et le sui-vi des marchandises et les comptenceslogistiques des oprateurs nationaux,le Maroc est, disons-le, trs mauvaispuisquil a respectivement rcolt pources trois critres, les 133e, 130e et 119e

    rangs.Pour deux critres que sont lefficaci-

    t des procdures de ddouanement etle respect des dlais, la performance nestpas aussi catastrophique mais toujoursen dessous de la moyenne. Le Maroc est

    class 101e pour la douane et 95e pourles dlais.

    Enfin, le classement est lgrementmeilleur pour la qualit du transportet des infrastructures (77e) et la facilitdorganiser des expditions linterna-tional (64e).

    Certes, il est difficile de faire la com-paraison avec des pays avancs. En re-

    vanche, il est plus intressant de me-surer les performances du Maroc parrapport celle de pays relativement si-milaires dont certains du pourtour m-diterranen. Pour cela, et sur la basedes donnes gnrales fournies par laBanque mondiale, LaVie co a slec-tionn un groupe restreint de 9 pays :lAlgrie, la Tunisie, lEgypte, la Jor-danie, laTurquie, la Grce, le Mexique,le Brsil et le Maroc I

    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE

    La Banque mondiale a instaur un index de performance logistique (LPI) quisera dsormais actualis chaque anne Pour le premier classement, au titrede , le Maroc est en dessous de la moyenne. Sa note : , sur !

    &

    8 La Vie co Vendredi janvier

    Source : Banque Mondiale

    Index gnral de la performance logistique (LPI)

    La note du Maroc : 2,38/5Classement : 94e/150 pays

    Algrie

    Egypte

    Maroc

    Brsil

    Tunisie

    Mexique

    Jordanie

    Inde

    Turquie

    Grce 3,36

    3,15

    3,07

    2,89

    2,87

    2,76

    2,75

    2,38

    2,37

    2,06

    Source : Banque Mondiale

    Respect des dlais

    La note du Maroc : 2,86/5Classement : 95e

    Algrie

    Egypte

    Maroc

    Brsil

    Tunisie

    Mexique

    Jordanie

    Inde

    Turquie

    Grce 4,13

    3,38

    3,47

    3,17

    3,40

    2,80

    3,10

    2,86

    2,85

    2,82

    ,

    Source : Banque Mondiale

    Efficacit des procdures de ddouanement

    La note du Maroc : 2,20/5Classement : 101e

    Algrie

    Egypte

    Maroc

    Brsil

    Tunisie

    Mexique

    Jordanie

    Inde

    Turquie

    Grce 3,06

    3,00

    2,69

    2,62

    2,50

    2,83

    2,39

    2,20

    2,08

    1,06

    ,

    Source : Banque Mondiale

    Cots logistiques domestiques

    La note du Maroc : 2,38/5Classement : 133e

    Algrie

    Egypte

    Maroc

    Brsil

    Tunisie

    Mexique

    Jordanie

    Inde

    Turquie

    Grce 2,87

    2,71

    3,08

    2,92

    2,79

    3,20

    2,58

    2,38

    2,83

    3,17

    ,

    I Lindex de la performance logistique

    (LPI), de la Banque mondiale,

    dsormais un indicateur suivre

  • 8/7/2019 Transport et logistique dition janvier 2009

    9/16

    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE&

    9 La Vie co Vendredi janvier

    Source : Banque Mondiale

    Traabilit et suivi

    La note du Maroc : 2,00/5Classement : 130e

    Algrie

    Egypte

    Maroc

    Brsil

    Tunisie

    Mexique

    Jordanie

    Inde

    Turquie

    Grce 3,53

    3,27

    3,032,85

    2,96

    2,83

    2,77

    2,00

    2,62

    2,27

    ,

    Source : Banque Mondiale

    Comptences logistiques des acteurs nationaux

    La note du Maroc : 2,13/5Classement : 119e

    Algrie

    Egypte

    Maroc

    Brsil

    Tunisie

    Mexique

    Jordanie

    Inde

    Turquie

    Grce 3,33

    3,29

    3,27

    3,00

    2,80

    2,43

    2,94

    2,13

    2,38

    1,92

    ,33

    Source : Banque Mondiale

    Algrie

    Egypte

    Maroc

    Brsil

    Tunisie

    Mexique

    Jordanie

    Inde

    Turquie

    Grce 3,11

    3,07

    3,08

    3,08

    2,91

    2,86

    2,61

    2,75

    2,33

    2,00

    Accessibilit et faciliter dorganiserdes expditions au niveau international

    La note du Maroc : 2,75/5Classement : 64e

    Source : Banque Mondiale

    Qualit du transport et des infrastructures

    La note du Maroc : 2,33/5Classement : 77e

    Algrie

    Egypte

    Maroc

    Brsil

    Tunisie

    Mexique

    Jordanie

    Inde

    Turquie

    Grce 3,05

    2,94

    2,90

    2,62

    2,68

    2,83

    2,75

    2,33

    2,00

    1,83

    3,05

  • 8/7/2019 Transport et logistique dition janvier 2009

    10/16

    Lamessagerie : un secteur handicappar linformel

    Les professionnels sont una-nimes : la messagerie est unsecteur trs haute valeur ajou-te puisquell offre aux opra-

    teurs marocains la possibilit de trans-porter leurs documents et colis dansdes dlais record. Pour la plupartdentre eux, lactivit de transport demessagerie affiche un grand potentiel

    de dveloppement avec un taux decroissance annuel deux chiffres.

    Louverture du pays sur lconomiemondiale et la globalisation dvelop-pent invitablement ce march quisavre trs vaste. Il va de la message-rie lgre (monocolis de 1 30 kg) augroupage et laffrtement en passantpar le transport de vrac, les liquides,etc. Comme lexplique Mme HindLfal, directrice du Ple messagerie dePoste Maroc, le secteur structur dela messagerie et du transport de mar-chandises prsente une bonne dyna-mique. Le constat est confirm par untaux de croissance annuel que MmeLfal estime 20% sur les trois dernires

    annes. Il est domin par des gnralistesqui proposent des offres assez similairesse focalisant essentiellement sur les clients

    professionnels . Un cadre de la Soci-t marocaine de transport et de mes-sagerie (SDTM) ajoute que nous as-

    sistons aujourdhui une recrudescencede la comptition conomique lchellenationale, dicte par le contexte actuel dumarch. Cet tat de fait incite, ainsi, lesentreprises rduire consquemment leursniveaux des stocks voire se replier da-vantage sur leur mtier de base et dl-

    guer leurs activits les moins stratgiques.Outre laugmentation du volume des

    changes, la donne dexternalisationcontribue dvelopper considrablement,en particulier le secteur de la message-rie. Celui-ci affiche un r ythme de crois-sance assez soutenu ces dernires annes.

    En ne prenant donc pas comptedune ventuelle rpercussion de lacrise financire internationale, le sec-teur prsente un potentiel jug trs im-portant sur le moyen et le long terme.Toutefois, Mme Lfal souligne que lemarch structur (parce que linfor-mel prdomine dans ce secteur) estcaractris par un foisonnement dac-teurs de trs petite taille, ciblant la foisles professionnels et les particuliers. Engros, le secteur sorganise autour d

    peu prs une quinzaine dentreprisesqui doivent faire face une concur-rence acharne de la part de linfor-mel. Mohamed Bouda, PDG de laCTM, est clair sur ce point : Le trans-

    port de messagerie est un secteur de plus

    en plus atomis avec une prdominancede linformel que jestimerais prs de

    85%. Mais dun autre ct, force est dereconnatre que les opra-teurs disposant dun r-seau de distribution effi-cace et de produits inno-vants ne sont pas nom-breux. Du ct de Pos-te Maroc aussi on affir-me que le march estdomin par linformel une hauteur de 75% dumarch global. La dou-zaine dentreprisesstructures doivent doncfaire face la concur-rence dloyale de lin-formel. Ceci tant, les

    problmes qui caract-risent lenvironnementde la messagerie au Ma-roc ne sarrtent pas l.En effet, le secteur estconfront des difficul-ts inhrentes laug-mentation des facteursde production (Smig,assurances, carbu-rant...). Que comptentfaire les professionnelspour parer ces diffi-cults et dvelopper lesecteur ? Que prconi-sent-ils face la prdo-minance de linformel ?

    Rponse de M. Bouda : Il faut queles professionnels fassent tout leur possible

    afin de tirer le march vers le haut moyen-nant des prestations forte valeur ajou-

    te. On devrait mettre laccent sur la qua-lit des services ainsi quelassurance et la prenni-t de ces services. Bref,ondoit renforcer davantageles points forts (notorit,scurit dinformation,r-seau, flotte de camions,...). On peut donc d-duire daprs les expli-cat ions des profes-sionnnels que des ac-tions manant des pou-voirs publics sont ca-pables de rguler etstructurer le secteur.Des actions comme

    lapprobation du nou-veau code de la route ouencore la validation desprix de rfrence pourle transport de mar-chandises...Il faut direque la majorit des en-t r e p r i s e s o n t p r i sconscience des limitesde linformel qui noffreaucune garantie dans lesprestations de transport.Plus encore, linformelne peut en aucun casaccompagner les entre-prises dans leurs projets

    dexternalisation et de dveloppement.

    Compte tenu de la taille du march etle degr des investissements nces-

    I Les systmes dexploitation doivent tre bass sur une meilleure rationalisationde la chane logistique-transport depuis le ramassage domicile jusqu la livraison.

    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE

    Un rythme de croissance assez soutenu ces dernires annes. Une prdominance de linformel qui slve % de lactivit. Peu doprateurs disposent dun rseau de distribution efficace.

    &

    10 La Vie co Vendredi janvier

    DES ACTIONS

    MANANT DES

    POUVOIRS PUBLICS

    SONT CAPABLES DERGULER ET DE

    STRUCTURER LE

    SECTEUR

  • 8/7/2019 Transport et logistique dition janvier 2009

    11/16

    formes pour tre plus comptitives surle march. Les systmes dexploitationdoivent tre bass sur une meilleurerationnalisation de la chane logistique-transport depuis le ramassage do-micile jusqu la livraison galement

    saires pour le dveloppement de cet-te activit, les socits organises sontobliges de raliser des conomiesdchelle en procdant des groupagesde lots de marchandises. Elles de-vraient aussi mutualiser leurs plates-

    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE&

    11 La Vie co Vendredi janvier

    domicile (Door to door). Cepen-dant, malgr toutes ces remarques,lespoir demeure tout de mme plusprsent, puisquen gnral les mmesprofessionnels sont confiants et par-lent dun contexte actuel trs favo-rable au dveloppement du secteurqui suit lessor conomique du payset ses projets structurants. Ils se d-clarent optimistes quant la prise de

    conscience par les pouvoirs publicsde la ncessaire mise niveau de cesecteur dactivit par la prise de d-cisions permettant de protger lesoprateurs structurs de la concur-rence dloyale. Comme cest le caspour le renforcement du cadre juri-dique et lamlioration de linfra-structure routire. Ils comptent aus-si sur le dveloppement de lexterna-lisation considre par certains dentreeux comme un nouveau gisement decroissance. Un noyau qui va viteprendre sachant que, de nos jours,toutes les grandes entreprises se d-tachent de cette fonction pour seconcentrer sur leurs mtiers. Et ain-

    si ils permettent aux professionnelsde la logistique dexercer et de per-former. Les enjeux, moyen terme,de lactivit de messagerie rsidentainsi dans lvolution vers plus detransparence et de structure du mar-ch. De quoi inscrire une bonneperspective au secteur et favoriser sarorganisation I

    I La Vie co : Comment valuez-vousltat actuel du march de la messagerie

    et du transport de marchandisesau Maroc ?

    H. L. : Le march de la messagerie et dutransport est un march trs vaste, il va de lamessagerie lgre (monocolis de 1 30 kg), augroupage, laffrtement en passant par letransport de vrac, les liquides, etc.Malheureusement, le march de la messagerieet du transport de marchandises est dominpar linformel. Certaines tudes parlent de 75%du march global !

    Le secteur structur de la messagerie et dutransport de marchandises prsente une bonnedynamique. Il a enregistr un taux de croissan-ce annuel moyen de lordre de 20% sur les troisdernires annes. Il est domin par des gnra-listes qui proposent des offres assez similairesse focalisant essentiellement sur les clientsprofessionnels.

    En faisant un screening du march structur,on se rend compte quil est galement caract-

    ris par un foisonnement dacteurs de trs peti-te taille , ciblant la fois les professionnels etles particuliers. La prdominance de linformelexplique les prix pratiqus et galement linca-pacit de loffre structure rpondre aux be-soins de la demande. Cela dit, nous constatonsque de plus en plus dacteurs de ce secteur semodernisent en rajeunissant leurs flottes, en sedotant de systmes dinformation performantset en agissant sur leur ressources humaines.

    IO se situe Poste Maroc dans tout cela

    et quelle est sa stratgie ?

    Poste Maroc a entam durant lanne 2007 unerestructuration interne lui permettant de mieuxgrer ses domaines dactivit stratgiques. Lamessagerie en est un, et cette activit a t ri-

    ge en ple afin de lui donner tous les moyensncessaires pour son dveloppement. Actuelle-ment, sur le march de la messagerie Expressnationale, Poste Maroc accapare une part demarch de 12% avec sa gamme de produitsAmana lance en 2002. Sur le march interna-tional, Poste Maroc offre un service universelqui est le colis Postal international dans le

    cadre des cooprations avec les postes dumonde au niveau de 220 pays, il sagit dune

    offre de messagerie internationale conomique.Pour lanne 2009, un budget dinvestissementde 56 millions de DH a t attribu lactivitmessagerie de Poste Maroc, ce budget serviraprincipalement lamnagement et la crationde 10 centres de traitement messagerie etdune deuxime plateforme Casablanca.

    I Jusqu quel point, selon vous, le sec-

    teur est-il align sur les normesuniverselles de modernisation et de

    comptitivit ?

    La situation actuelle du march fait ressortirdeux types de contrastes: les opportunitssont nombreuses mais les acteurs du marchrencontrent encore des difficults centres es-sentiellement sur des insuffisances organisa-

    tionnelles, un manque de comptences et in-tgration des NTIC (notamment EDI, tracking).Une poigne dacteurs est au point mais lamajorit devra obligatoirement investir forte-ment en terme de marketing, de systmesdinformation et en formation des ressourceshumaines pour saligner aux normes univer-selles du secteur.

    Seule une poigne doprateursest au point

    HIND LFALI Directrice du ple

    messagerie (Poste Maroc)

    Questions

    I La Vie co : Commentse prsente lactivit de transport de

    messagerie au Maroc en prenant en

    compte cette conjoncture internationalemorose ?

    M.B. : Le transport de messagerie est unsecteur de plus en plus atomis avec uneprdominance de linformel que jestimerais plus de 85%. En gros, je dirais que pour2008 le secteur est en difficult cause no-tamment de la conjoncture. Il faut dire aussique peu doprateurs disposent dun rseaude distribution efficace et de produits inno-vants.

    IQue suggrez-vous en tant que profes-

    sionnel pour rguler un march fort

    potentiel sauf quil est rong par linfor-

    mel ?Face la prdominance de linformel, il

    faut que les professionnels uvrent afin de

    tirer le march vers le haut, moyennant desprestations forte valeur ajoute. Il faudraitaussi mettre laccent sur la qualit des ser-vices ainsi que lassurance et la prennit deces services. A mon avis, les professionnelsdevraient renforcer davantage les pointsforts ( notorit, scurit dinformation, r-seau, flotte de camions, ...)

    IAvec sa longue exprience dans le do-maine, quelle est la stratgie adopte

    par CTM face cette situation ?

    En plusde lamlioration continuedes presta-tions de services et lesservices valeurajou-te,nous renforons nos systmes dinforma-tion(traabilit, ...) comme nous nousoccu-pons de la densification du rseauet la massi-fication des flux. La CTMproposeen effetdesproduits de messagerie Express travers un r-seau de plus de 120 agences, desservices deramassage et de livraison domicile (couvertu-re totale du rseau),des services de gestion dedocuments, une traabilit sur Internet, desproduits de location de vhicules professionnelsainsi que des produits et serviceslogistiques(cross-dock,...)

    Face linformel, ilfaut tirer le marchvers le haut

    MOHAMED BOUDAI PDG de la CTM

    Questions

  • 8/7/2019 Transport et logistique dition janvier 2009

    12/16

    Construction et amnagement dinfrastruc-tures : le gouvernement ne lche pas prise

    Depuis prs dune dizainedannes, le Maroc fait desefforts importants pour d-velopper ses infrastructures,

    extrmement vitales pour la croissan-ce dun pays. Et pour que le rythmede construction garde sa cadence, di-vers mcanismes ont t mis en placetels que la possibilit de recours

    lmission demprunts obligataires ga-rantis par lEtat, laugmentation du ca-pital dADM (Autoroutes du Ma-roc)...On peut galement citer le prtaccord par la Banque mondiale laCaisse pour le financement routier(CFR), destin au cofinancement dela premire tranche du PNRR2. Ceprt concerne la construction et lam-nagement denviron 7 900 km deroutes rurales qui seront opration-nelles en 2010 avec un cot de 6 200millions de dirhams. Dans dautres do-maines, les autorits sappuient d-sormais sur des partenariats pu-blic/priv. Cest la meilleure mthodepour atteindre les objectifs fixs. Car

    les ressources mobiliser sont tellesquelles ne pourraient tre supportespar le seul concours de lEtat.

    Il y a seulement 14 ans, le taux dac-

    cessibilit des populations rurales auxdiffrents quipements administratifset sociaux tait valu prs de 36%

    seulement. Cest en effet en 1995 que

    fut lanc le premier Programme na-tional des routes rurales (PNRR) avecpour ambition de porter ce taux

    54% en 2005.

    Routes : km supplmentaireset km dautoroutes par an

    Le ministre de lquipement et destransports visait la construction etlamnagement de 11 236 km deroutes rurales en dix annes, soit unrythme de 1 000 km de routes par an.Effectivement, les objectifs ont t at-teints, mais le rsultat probant sestavr bien en de des besoins relsde la population cible. Lorsquon faitdu dsenclavement du monde rurallun des objectifs de sa politique deproximit, il est clair que 54% de-meure insuffisant. Do llaborationpar le ministre de tutelle dun deuxi-

    me programme ( le PNRR II) en 2002avant lachvement du premier. Nou-vel objectif : porter le taux daccessi-bilit 80 % dici 2015, grce lam-nagement et la construction de15 000 km de routes supplmentaires.Lacclration du rythme des travaux(1 500 km annuel au lieu de 1 000),dont le cot est estim quelque 1milliard de dirhams par an, est renduepossible grce un mode de finan-cement qui implique tous les acteurs.

    Le rseau autoroutier a connu la m-me effervescence, sachant que depuis2005 le rythme de construction a tport de 100 km/an (rythme de rali-sation entre 2002 et 2005) 160 km.Le rseau actuel devrait atteindre1 420 km dici 2010 sur les axes Nord-

    I Le rseau autoroutier actuel devrait atteindre km dici sur les axes Nord-Sud et Est-Ouest.

    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE

    km de routes rurales oprationelles dici avec un cot de MDH.

    Une trentaine de ports dont sont polyvalents, autres consacrs la pche et portsde plaisance.

    &

    12 La Vie co Vendredi janvier

    PRINCIPALESTUDES ENCOURSDEXCUTION- JANVIER2009

    Objet Port concern Bureau dtude ou laboratoire Montant du march (DH)

    Etude dun nouveau terminal conteneurs

    au port de Mohammdia : APD et DAO Mohammdia CID

    Etude dextension du port de Jebha Jebha CID

    Etude de confortement du musoir nord

    du port de Mehdia Mehdia CID

    Etude dextension du nouveau port de Dakhla Dakhla CID

    Etude de conception dune darse pour pratique

    sangles de t a -,m/zh au port de Safi Safi CID

    Actualisation de ltude de ralisation dune darsepour lvateur bateau au port de Sidi Ifni Sidi Ifni CID

    Etude de plan de passe pour le transfert du port

    de pche au port de Casablanca Casablanca CID

    Etude de plan de masse de la nouvelle zone

    de rparation navale au port de Casablanca Casablanca CID-TECT

    Etude dagitation par modle mathmatique

    des futurs bassins de pche de rparation navale

    du port de Casablanca Casablanca LPEE

    Etude dagitation pour modle mathmatique

    de lextension du nouveau port de Dakhla Dakhla LPEE

    Etude de dfinition du schma de mise

    en valeur du littoral dAgadir Agadir In Vivo environnement

    Etude de reconnaissances gotechniques

    au port de Safi Safi LPEE

    Source : Ministre de lquipement et du transport

  • 8/7/2019 Transport et logistique dition janvier 2009

    13/16

    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE&

    13 La Vie co Vendredi janvier

    Sud et Est-Ouest. Depuis 2002 jus-qu nos jours, ce sont 304 nouveauxkilomtres qui ont t ouverts la cir-culation : la voie de contournement deCasablanca, 33 km en 2003, le tron-on Casablanca-Had Soualem, 16 km,dbut 2004, le tronon Had Soualem- Tnine Chtouka, 35 km et le trononTanger - Asilah, 30 km en juin 2005,

    la voie de contournement de Settat,17 km, en novembre 2005, le trononTnine Chtouka-El Jadida, 28 km ennovembre 2006 et Settat-Marrake-ch, 145 km, en avril 2007. En somme,il reste 635 km construire dont 28pour le trononTtouan-Fnideq, 54pour la desserte du port Tanger M-diterrane, 233 pour relier Marrake-ch Agadir (travaux lancs en janvier2006 et mise en service prvue en2009) et 320 pour relier Fs Ouj-da (travaux lancs en janvier 2007 etmise en service prvue en 2010).

    Les aroports relooks

    Sans infrastructure aroportuaire, le

    secteur touristique ne peut connatreles objectifs qui ont t tracs dansle cadre de la fameuse Vision 2010.Mme avec une capacit daccueil sa-tisfaisante, sans infrastructure ao-roportuaire, sans modernisation desinstallations et des quipements ao-ronautiques, il serait difficile dat-teindre le but. A Marrakech comme Casablanca, Tanger ou Oujda,des chantiers sont lancs et plusieursprojets sont annoncs. Il faut bien por-ter la capacit daccueil de 12 18millions de passagers dici 2010. Par-mi les chantiers les plus importants fi-gure laroport MohammedV dont lenouveau terminal (une superficie cou-

    verte de 66 000 m2) est entr en ac-tivit avec une capacit daccueil an-nuelle de 6 millions de passagers. Lersultat dun peu plus de deux ans detravaux et plus dun milliard de di-rhams dinvestissements.A laoroportMarrakech Menara un deuxime ter-minal a t mis en service depuis avril2006 sans oublier le lancement destravaux de ramnagement du hall dupremier terminal et de constructiondune nouvelle salle dembarquement.Dautres projets concernant le nou-veau terminal de laroport de Tanger,la nouvelle aire de stationnement d-die aux avions et le nouvel arogarepassagers Essaouira et un nouveau

    terminal pour laroport dOujda sontgalement citer dans ce sens.

    Un patrimoine portuairede prs de ports

    La grande majorit des changescommerciaux passent invitablementpar les ports (plus de 95%). Ce qui d-montre limportance de ces infra-structures pour le dveloppement delconomie. Avec un littoral long de 3500 km, le Maroc dispose dune tren-taine de ports en plus de cinq abris depche sans parler des tudes en coursdexcution concernant dautres ports(voir tableau). Prs dune douzaine deces ports sont polyvalents (commerce,pche, Marine royale). Il sagit desports de Nador,Tanger-Med,Tanger-

    Ville, Knitra, Mohammdia, Casa-blanca, Jorf-Lasfar, Safi, Agadir,Tan-Tan, Layoune et celui de Dakhla. Uneautre douzaine de ports est consacre

    la pche, savoir Ras Kebdana, AlHoceima, Jebha, Mdiq, Asilah, La-rache, Mehdia, El Jadida, Essaouira,Sidi Ifni,Tarfaya et Boujdour. Et enfin

    les ports de Sadia, Kabila, Marina-Smir, Asilah, Sables dor, Bouregreg etMarina dAgadir qui sont dits ports deplaisance I

    GRANDS CHANTIERRSEN COURSDE DEMARRAGE

    Objet Port Dlai Entreprise Montant du

    concern (Mois) march (DH)

    Travaux de ralisation de la er tranche du nouveau port de Boujdour-Lot . : ouvrages daccostage Boujdour SOMAGEC SUD ,

    Travaux d e main tenance des o uv rages d e p ro tect ion d e l a pl ag e de S kh ira t P lage d e S kh ir at S OM AGEC ,

    Travaux d e main tenance des o uv rages du po rt d e Ksar S ghi r (p rov ince fahs anj ra ) Ksar S gh ir S .G .T.M ,

    Travaux de ralisation dun nouveau port de Ksar Sghir - Lot : ouvrages de protection et remblais Ksar Sghir SOMAGEC ,

    Travaux de construction de la voie de dgagement du port de Tanger - e tranche - Tanger S.G.T.M ,

    Source : Ministre de lquipement et du transport

  • 8/7/2019 Transport et logistique dition janvier 2009

    14/16

    Lexique Transport et logistique

    Approvisionnement en ligne - (e-procurement) : Mode dapprovision-nement via le commerce lectroniqueinterentreprises (B to B).

    Besoins bruts (Requirements) :Somme des demandes de la nomencla-ture produit.

    Besoins nets (Net Requirements):Diffrence entre les besoins bruts et le

    stock disponible (en tenant compte desprvisions de rception et du niveau sou-hait de stock de scurit).

    Capacit de charge : Poids maximalautoris un moyen de transport.

    Carnet de commandes (OrderBacklog) : Ensemble des commandesclients reues, mais non encore livres.

    Centre de distribution (Distribu-tion center) : Entrept ayant pour ob-jectif la distribution des produits auxclients.

    Centre dexpdition (Shipping

    center) : Centre dacheminement desproduits en vue de leur expdition auxclients.

    Chane dapprovisionnement(Supply chain) : Flux des produits etde linformation le long des processuslogistiques partir de lachat des ma-tires premires jusqu la livraison desproduits finis au consommateur. La cha-ne dapprovisionnement inclut tous lesfournisseurs de service et les clients.

    Chargeur (Shipper / shipper) :Personne physique ou morale confiantune marchandise acheminer untransporteur pour compte dautrui. Il

    sagit du propritaire de la marchandi-se transporte.

    Conteneur (Container) : Outil detransport de dimensions normalises uti-lis pour le transport de marchandises.

    Conteneur sur wagon plat -CSWP (Container on flat car-COFC) : Dans le contexte du transportintermodal, les conteneurs peuvent tretransports par voie maritime, ferroviaireou par camions.

    Contrle de la qualit (Qualitycontrol-QC) : Mthodes et moyensmis en uvre pour mesurer et mainte-nir la qualit dun produit fabriqu enconformit avec son cahier des charges.

    Contrle des stocks (Inventorycontrol) : Mesures destines au contr-le a posteriori de lefficacit des m-thodes de gestion des stocks.

    Cots de distribution (Distribu-tion cost) : Cot de lensemble des ac-tivits de suivi des commandes, de ges-tion des stocks et de transport qui as-surent lacheminement des produits fi-nis aux acheteurs.

    Cot de maintien des articles enstock (Carrying cost) : Ensemble descots lis au maintien dun article enstock.

    Dlai (Lead-time) : Dure dun pro-cessus, dune tche, dun flux...

    Dlai dapprovisionnement (Pro-curement lead time) : Temps quiscoule entre lexpression dun besoinpar un service de lentreprise et sa sa-tisfaction.

    Dlai de livraison (Llead time) :Temps scoulant entre la rception

    dune commande client et sa livraison.

    Demande (Demand) : Besoin duncomposant ou dun produit donn. Lesorigines de la demande peuvent tre :commandes client, prvisions,demandesinter-usines, demandes de rapprovi-sionnement des dpts, etc.

    Demande attendue (Expected de-mand) : Quantit de produits quonsattendrait sortir du stock pendant ledlai total de mise disposition si laconsommation du produit suivait les pr-visions (gale la prvision pendant lapriode).

    Demande inter-usines (Interplant

    demand) : Articles livrer une autreusine ou une autre structure dorga-nisation, traits comme tels dans le cadredu Plan directeur de production et/oudu Plan de distribution.

    Documents dexpdition (Ship-ping documents) : Documents adres-ss par lexpditeur au destinataire etmentionnantle poids,la nature des mar-chandises et les conditions de leur ex-pdition.

    Echange de donnes informati-ses - EDI (Electronic data inter-change- EDI): Transfert de donnesentre systmes dinformation provenantdutilisateurs de diffrents domaines (ju-ridique, conomique, commercial), fon-

    d sur des normes matrielles et logi-cielles.

    Empilage (Racking) : Superposi-tion de conteneurs sur des wagonsconstruits cet effet.

    Entrept (Warehouse) : Lieu derception, stockage et de prparationde produits avant leur livraison auxclients.

    Ferroutage (Piggyback traffic) :Transport combin rail/route.

    Frais de manutention (Handlingcosts) : Cots associs la manipula-tion des marchandises entre le moyende transport et le site de livraison oudentreposage.

    Flux tendu : Acheminement rgulier,en temps utile, de produits destins tre vendus immdiatement, sans stoc-kage.

    Gerbage (stacking): Oprationconsistant superposer des contenants.

    Gestion de la qualit (Quality ma-nagement) : Ensemble des activits deplanification, de direction et de contr-le destines tablir ou maintenir laqualit de la production, compte tenudes attentes des clients et de leur vo-lution.

    Juste temps - JAT (Just in time -JIT delivery) :Technique qui permetaux biens darriver sur le site prcis-ment au moment o ils sont ncessaires,ce qui permet de rduire les niveaux destock et par l mme les investissementset frais qui y sont rattachs.

    Logistique (Logistics) : Ensembledes oprations qui permettent de mettre disposition le bon produit au bon mo-ment, au bon endroit et moindre cot.

    Manutention (Handling) : Dpla-cement physique des marchandises danslentrept (mise en stock, prparationde commandes, rapprovisionnementdu picking, etc.)

    Palette perdue (Single use pallet):Palette destine ne servir quune seu-le fois. Gnralement de qualit inf-rieure.

    Palette prisonnire (Stack pallet):Palette destine ne jamais quitter len-trept.

    Palettier (Rack) : Rayonnage pourpalettes, compos de plusieurs chelleset lisses dlimitant les emplacements destockage.

    Plate-forme (Hub) : Etablissementde passage des transporteurs plus ddiau cross-docking quau stockage pro-prement dit.

    Production juste--temps - JAT

    (Just in time production - JIT) : Sys-tme de gestion globale de production flux tendus reposant sur le juste--temps et permettant la matrise quasiabsolue des quantits, de la qualit pardes procdures simples, des temps parcycles courts et la tenue serre des d-lais.

    Remorque sur wagon plat - RSWP(Trailer on flat car - TOFC) : Dansle contexte du transport intermodal,re-morque routire transporte par cheminde fer sur un wagon plat.

    Semi-remorque (Articulated trai-ler) :Vhicule routier sans moteur, com-

    prenant un espace pour le chargementde marchandises quil soutient avec levhicule motoris qui le tire.

    Stock (Stock) : Ensemble des ma-tires premires, marchandises, four-nitures, produits semi-ouvrs, produitsfinis, produits en cours,emballages,etc.,qui appartiennent une entreprise unedate donne.

    Transbordement (Cross docking) :Action de faire passer des marchandisesdes quais darrive aux quais de dpart,sans passage par le stock.

    Transitaire (Forwarding agent) :

    Entreprise mandate par lexpditeurou le destinataire dune marchandise quidoit subir plusieurs transports succes-sifs. Sa mission est dorganiser la liaisonentre les diffrents transporteurs et das-surer ainsi la continuit du transport.

    Transpalettes : Appareil permettantde transporter horizontalement les pa-lettes.

    Transport combin (Combinedtransport) : Transport dune mar-chandise en utilisant plusieurs modes detransport (par exemple : le ferroutagequi est le transport combin rail/rou-te) I

    Source : www.faq-logistique.com

    SPCIAL TRANSPORTLOGISTIQUE

    Dans un domaine o le vocabulaire semble fait uniquement pour lesprofessionnels, un petit lexique peut savrer utile pour les non initis. Voici des mots et des expressions (en franais et en anglais) que lonrencontre souvent dans lunivers du transport et de la logistique.

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    14 La Vie co Vendredi janvier

  • 8/7/2019 Transport et logistique dition janvier 2009

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