Truck Service 26 FR

Portrait: Garage Kant, BeerseTGW chez Volvo Trucks

Scania TrailerServices

N°26

Une édition de

DOSSIER

Marché de l’occasion

YTD026_233_redac_fr_REfla:p01-16 4/09/12 15:51 Page 1

La chasse au CoP

La crise s’installe ? Soit. Tentons de nous en sortir chacun à notre niveau.

Certaines marques s’en sortent mieux que d’autres, mais cette fois, les

parts de marché perdues font encore plus mal, car elles portent le germe

de la disparition de certains concessionnaires dans les réseaux dont la

population captive est trop faible. Et l’élargissement des activités du

matériel tracté vers les camions ou inversement atteindra vite ses limites,

dans un marché total qui, au mieux, stagne. Idem pour les services de

pièces multi-marques.

Raison de plus pour ne pas glisser de nouvelles peaux de banane sous les

roues des garagistes. L’application définitive des procédures

d’homologation des véhicules transformés (au 29 octobre prochain) en

recèle pourtant une belle, de peau de banane. Ajouter de 4 à 8 semaines

de procédures avant l’immatriculation (et donc le paiement de la facture),

même pour un simple réservoir à carburant pas d’origine, c’est faire peser

une pression inutile sur le cash-flow de tout le secteur. Ce n’est pas la

nouvelle réglementation qui est en cause, mais bien les moyens déployés

par le SPF Mobilité pour l’appliquer. Ces moyens ne sont,

malheureusement, pas extensibles, et ce sont les plus faibles qui en

souffriront le plus. En attendant, on ne saurait trop conseiller aux

concessionnaires qui ne l’ont pas encore fait d’obtenir leur CoP

(Conformity of Production). Il y en a pour 3 mois minimum, mais

sans ce CoP, plus question désormais de modifier quoi que ce soit de

fondamental au véhicule.

Claude Yvens,

Rédacteur en chef.

� A & D TRUCKS & TRAILERS OPBOUW NV � BREUER & ANTOINEGARAGE SA � DAF TRUCKS BELGIË NV � MAN TRUCK & BUS BELGIUM NV � MERCEDES-BENZ BELGIUM SA � TURBO'S HOET PARTS & REVISIE NV

LE MARCHÉ (au 31/07/2012)

Immatriculations par classe de tonnage

Immatriculations par province

Sour

ce : F

ebiac

04 News

08 Portrait : Garage Kant, Beerse

12 Dossier Marché de l’occasion : Les véhicules récents ont la cote

16 Profession : MAX-Repair, un réseau nationalindépendant de réparateurs

18 Profession : Certificate of Conformity

21 Profession : Volvo TGW

23 Profession : Scania Trailer Services

2012 % 2011 % Evolution

Porteurs 2711 48,72 2883 45,03 -5,97

3501 > 5999 kg 312 5,61 480 7,50 -35,00

6000 > 15999 kg 806 14,48 773 12,07 4,27

16000 > 18999 kg 217 3,90 177 2,76 22,60

19000 kg 291 5,23 356 5,56 -18,26

19001 kg > 1085 19,50 1097 17,13 -1,09

Tracteurs 2854 51,28 3520 54,97 -18,92

TO TA L 5565 6403 -13,09

Porteurs % Tracteurs %

Anvers 502 18,52 407 14,26

Bruxelles Capitale 273 10,07 170 5,96

Brabant Flamand 303 11,18 289 10,13

Brabant Wallon 41 1,51 41 1,44

Flandre Occidentale 392 14,46 743 26,03

Flandre Orientale 397 14,64 429 15,03

Hainaut 161 5,94 172 6,03

Liège 229 8,45 100 3,50

Limbourg 258 9,52 409 14,33

Luxembourg 77 2,84 26 0,91

Namur 78 2,88 68 2,38

2711 100,00 2854 100,00

3501 > 6000 > 16000 > 19000 kg +19000 kg Porteurs Tracteurs

5999 kg 15999 kg 18999 kg total

DAF 11,91% 12,44% 26,80% 13,55% 12,84% 25,26%

Iveco 21,79% 25,81% 0,00% 13,40% 6,08% 14,05% 5,71%

MAN 17,62% 17,51% 11,00% 25,62% 18,07% 15,14%

Mercedes 39,74% 22,46% 8,76% 19,59% 13,73% 19,55% 12,58%

Fuso 0,00% 1,49% 0,44%

Nissan 2,24% 0,62% 0,44% 0,00%

Renault 6,09% 7,69% 15,67% 4,12% 2,95% 5,86% 6,38%

Scania 0,00% 3,69% 5,15% 16,68% 7,52% 11,70%

Volkswagen 20,19% 2,32%

Volvo 10,17% 41,01% 19,93% 21,29% 16,97% 23,20%

TO TA L 312 806 217 291 1085 2711 2854

Evol. segment

2009>2010 -35,00% 4,27% 22,60% -18,26% -1,09% -5,97% -18,92%

EDITO

SOMMAIRE

ANNONCEURS


La société bruxelloise FB Logisticsa acquis 2 nouveaux tracteursIveco Stralis Active Space de500 ch. FB Logistics transportedes palettes, des petits colis etdes biens non palettisés. Activedans le Benelux, elle envisage de s' implanter aux Pays-Bas. Le parc compte 70 véhicules dont15 tracteurs. Deux tracteurs IvecoStralis Active Space viennent de rejoindre la flotte. Ils sont équi-pés d’une boîte automatiséeEurotronic. La livraison a été assurée par le concessionnaireBTC.�

18 Volvo FH pour Magetra. La société liégeoiseMagetra vient d'acquérir une série de 18 Volvo FH500 auprès du garage Truck Service Sebastian àMelen. Selon Bruno Baumgarten, gestionnaire deflotte chez Magetra, cette confiance renouvelée enVolvo Trucks (la marque prend à son compte les deuxtiers de la flotte) est due aux qualités du véhicule et à la bonne relation avec le concessionnaire, maisaussi aux excellents résultats de consommation :3,3 litres de moins que les anciens FH 460.

BPW ECO Disc Challenge 2012, une équipe Scaniase distingue. L' équipe Scania Bruges/Torhout a remporté la manche belge du BPW ECO DiscChallenge 2012. But du Challenge : remplacer le plusvite possible un frein à disque d’une semi-remorque.L’équipe est désormais en lice pour une place enfinale.

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BTC, le concessionnaire Iveco, a livré deux Stralis à FB Logistics.

Renault Trucks Belgium vient de renforcerson équipe en nommant Herwig Varendonckau poste de Customer Service Director.Herwig Varendonck était jusque là respon-sable de la zone Anvers / Flandre Orientalechez Scania Belgium. Dans ses nouvellesfonctions, il sera chargé de développer toutesles activités d'après-vente dans le Benelux.Il remplace Pieter Heyndrickx, qui a éténommé responsable des services au sein dudépartement Commercial Aftermarket EMEAau siège central de Renault Trucks à Lyon. �

Nouveau responsable après-ventes chez RenaultTrucks Belgium.

EN BREF

News

FB Logistics intègre 2 nouveaux Iveco Stralis

La société de construction Cordeela récemment acquis 2 nouveaux DAFXF105 de 460 ch. Ils seront destinésau transport d’éléments préfabri-qués et de produits du départementmétallurgique. Ils ont été livrés parle garage Van den Keybus. La sociétéest une entreprise familiale établie à Tamise, Hoeselt et Villers-le-Bouillet en plus d’implantations aux Pays-Bas, en Allemagne, en France eten Bulgarie. Elle a récemment décro-ché 2 gros contrats : la constructionde la prison de Leuze-en-Hainaut etun chantier important pour Vopak àEindhoven.�

Cordeel a acheté deux DAFpour faire face à denouvelles commandes.

Decovan a acheté unnouveau Premium chez

Vansteeland.

Un Renault Premium Route pour DecovanLe concessionnaire Renault Trucks Vansteelanda livré un Renault Premium Route avec remorqueà essieu central à la société Decovan de

Kortemark. Cet ensemble livre chaque jour desfruits, légumes et fleurs dans une dizained'adresses à Londres.�

Herwig Varendoncknouveau responsableaprès-vente chez RenaultTrucks Belgium

Cordeel acquiert 2 DAF XF105


Le Garage Kant de Beerse est undes six garages Kant pourcamions. Les sites d’Oostburg

et Hulst couvrent toute la Flandrezélandaise (Pays-Bas). Côté belge,les Garages Kant d’Anvers, Sint-Niklaas, Beerse et Olen des-servent la province de Flandre orientale côté Anvers, ainsi que laprovince d’Anvers jusqu’à la limiteavec le Limbourg. À Anvers, Kantpossède aussi une société de loca-tion de camions. Enfin, Kant Marine& Industrie propose les produitsVolvo Penta aux clients industriels,

professionnels et aux plaisanciers.Au total, le champ d’action desGarages Kant s’étend sur quelque1.500 km2. Tous les garages sont structurés dela même façon. Le fondateur HaroldKant, sa fille Brigitte et Eric Cuyt,directeur de toutes les entreprisesbelges, supervisent les différentssites, mais localement, chaquemanager dispose d'une grandeautonomie et détermine lui-mêmesa politique. « Cela signifie concrè-tement que Dirk Borghs, respon-sable du garage de Beerse, décide

seul comment il assume la gestionjournalière de son entreprise. Ilnégocie lui-même les conditionsavec ses clients. Conditions quiseront ensuite valables dans tousles Garages Kant pour ce client »,précise Eric Cuyt.

Équipe technique : une solide formationDirk Borghs est à la tête du GarageKant de Beerse depuis la naissancede la société en 1999. Ayant lui-même débuté comme mécanicien, ilreste aujourd’hui très proche de seshommes. « Dirk est sans nul douteun des meilleurs spécialistes VolvoTrucks en Belgique dès qu’il estquestion de technique », confie EricCuyt. Les huit mécaniciens qui com-posent l’équipe de Beerse sont lespremiers à en bénéficier. « La for-mation du personnel est une des

grandes priorités du Garage Kant.La formation interne que nous orga-nisons nous-mêmes est complétéepar des cours chez Volvo Trucks.Nous avons pour principe d’yenvoyer tous nos mécaniciens.Si chacun a sa spécialité, chez nous,tout le monde est capable de fairel’entretien d’un camion. Résultat :des rotations plus rapides, dans l’in-térêt du client », explique DirkBorghs.

Un spécialiste au bout du filC’est justement cette rapidité queles clients apprécient. « L’arrêt d’uncamion doit rester le plus court pos-sible. Il faut pour cela que noussoyons toujours prêts et en mesurede remédier aux pannes le plus rapi-dement possible », poursuit DirkBorghs. C’est aussi la raison pourlaquelle le Garage Kant de Beerse

Le maître-mot du Garage Kant de Beerse ? Le service. Une notion quise décline sous de nombreuses formes: horaires extra larges, formationpoussée du personnel, investissements permanents dans l'outillage,équipe de mécaniciens prête à aider les clients personnellement mêmeen dehors des heures d’ouverture…

Une nouvelle allée viendra bientôtcompléter les installationsactuelles.

GARAGE KANT, BEERSE

Optimiser la disponibilité des v

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Portrait


est ouvert tous les jours de lasemaine de 7 et 19 heures, et lesamedi, le client est accueilli entre7 et 12 heures. En dehors des heuresd’ouverture, un mécanicien assurela permanence. « Le professionnelqui rencontre un problème peut tou-jours parler à un mécanicien.D’ailleurs, un coup de fil suffit sou-vent pour trouver la solution. Et dansles autres cas, le mécanicien se rendtout de suite chez le client au volantde notre dépanneuse entièrementéquipée », ajoute Dirk Borghs.

Contrôle en déplacementActuellement, le garage de Beersecompte 11 postes, mais une exten-sion est à l’étude. Le projet prévoitl’aménagement d’une allée entiè-rement équipée et la transformationde l’infrastructure actuelle pour per-mettre de faire entrer plus facile-

ment les ensembles complets. Encas de besoin, le Garage Kant réa-lise également l’entretien desremorques, souvent par l’intermé-diaire d’un réseau de spécialistes.Le Garage Kant de Beerse veut êtreprêt à assumer le contrôle techniquequand celui-ci sera autorisé engarage.L’équipement du Garage Kant deBeerse frappe par sa modernité.« C’est vrai, Harold Kant ne lésinejamais sur l’outillage et le matériel.S’il faut investir pour augmenter lerendement du garage et améliorerle service au client, il n’y a jamaisd’hésitation », affirme Dirk Borghs.Le site de Beerse possède un bancd’essai pour les freins et un posted’alignement des roues au laser.Le personnel est formé pour inter-venir sur les tachygraphes numé-riques et analogiques. Huit colonnes

hydrauliques mobiles permettentde lever un ensemble entier. Lesmécaniciens peuvent ainsi travaillerau sol, à la hauteur de leur choix. Laseule fosse du garage sert aux entre-tiens ordinaires. L’atelier est parailleurs équipé d’un treuil de5 tonnes, capable d’opérer sur toutela largeur du garage. L’engin est uti-lisé pour hisser les cabines, lesmoteurs et les boîtes de vitesses.

Le Garage Kant d’Anvers rectifie leschâssis après un accident. Et depuisl’an dernier, Kant Mobile Parts livredes pièces de camions et deremorques au domicile des clientsbricoleurs. Grâce à la proximité duParts Center européen de Volvo àGand, la distribution rapide despièces constitue un atout de pluspour tous les clients de Volvo Trucks.

Dirk Willemen

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Depuis 2009, le Garage Kant est également distributeur Nissan Trucks. Au début, l’en-treprise y voyait un moyen d’offrir une solution de transport à ses clients dans les seg-ments inférieurs. Mais vu l’évolution de la gamme vers davantage d’utilitaires légersdepuis 2009, le Garage Kant a changé son fusil d’épaule : un directeur commercials’est vu confier la mission de défricher le nouveau marché des clients camionnettes.

UTILITAIRES MOYENS ET LÉGERS

Autre entreprise de la famille Kant et unique Volvo Penta Center autorisé en Belgique,Kant Marine en Industrie propose des services de vente et d’entretien aux clients indus-triels, aux professionnels et aux plaisanciers. Pour ce faire, elle collabore activementavec les garages camions : des mécaniciens de Beerse interviennent régulièrement surles moteurs Volvo Penta. « Les moteurs des bateaux et des camions sont essentielle-ment les mêmes. Cela nous permet de réaliser les réparations rapidement et sans diffi-cultés », confirme Dirk Borghs, le patron du garage.

DONNANT-DONNANT

Le Garage Kant de Beerse fait partie du réseau degarages pour véhicules utilitaires du groupe Kant.

Dirk Borghs : « Nous investissons beaucoup dansl’équipement et la formation, au bénéfice du client »

s véhicules




Nous avons posé à un échan-tillon de spécialistes desvéhicules d'occasion un cer-

tain nombre de questions ciblées.

Comment le marché a-t-il évolué par rapport à 2011 ?« Le premier trimestre de 2012 a étébon, après cela a été plus calme tantsur le plan de l'offre que de lademande », explique Yvan Ghekierede Nearly New Trucks & Trailers(groupe Turbo's Hoet). Cette entre-prise est spécialisée dans l'achat etla vente de véhicules d'occasion,

principalement en Europe de l'Est,au Moyen-Orient et, dans unemoindre mesure, en Afrique.« Cette année avait très biendébuté », lance Hans Termote deDegroote NV. « Mais depuis février,cela va chaque mois un peu moinsbien, parallèlement à la bourse. »Degroote vend des véhicules d'oc-casion dans plus de 100 pays avec ledaytrading pour spécialité : acheteret revendre le même jour. « Depuis2011, nous avons constaté dans nosventes aux enchères une fortedemande pour des véhiculesrécents, en même temps qu’appa-raissait une pénurie de ce type devéhicules. Les transporteurs hési-tent à investir dans de nouveauxvéhicules. Cette situation a peu évo-lué en 2012 : l'incertitude est tou-jours là et il y a peu d’occasions

récentes (disons de 2010 au plustard) disponibles. Chaque véhiculeque nous présentons à la vente attiredonc son public d'enchérisseurs.Nous voyons aussi que de nombreuxacteurs attendent l'arrivée des véhi-cules Euro 6 », déclare GuylainTurgeon, Managing Director EMEA,Ritchie Bros. Auctioneers.

La demande a-t-elleaugmenté avec la criseéconomique ?Selon Yvan Ghekiere, la demanden'a pas vraiment augmenté par rap-port aux années précédentes, ce queconfirme Hans Termote qui souligneaussi l'importance du dollar fort.« Certaines régions d’Europe sontmoins touchées par la crise qued'autres, mais l’incertitude est toutde même persistante pour l'en-

semble du secteur et déteint sur lamanière dont les entreprises gèrentleur flotte et sur nos ventes auxenchères. En ce moment, il y a tou-jours des sociétés qui doiventréduire leur parc pour s'adapter auxconditions de marché et d'autresqui veulent investir mais qui ont dumal à obtenir un financement. Poureux, les ventes aux enchères sontde bons endroits pour acheter cedont ils ont besoin à un juste prix. »

Quelles sont les marquesbien placées sur le marché ?« En fonction de l'année de construc-tion, toutes les marques sont bienplacées sur le marché, mais surtoutDAF, Volvo et Mercedes-Benz », pré-cise Yvan Ghekiere. « Volvo etMercedes-Benz ! », confirme HansTermote.

Comme chaque année, nous nouspenchons sur le marché del'occasion pour mieux cerner cetimportant indicateur pour l'ensemblede l'industrie du transport.Les mouvements observés dans lemarché de l'occasion sont souventprécurseurs de ce qui peut ou vabouger sur le marché global desvéhicules utilitaires.

MARCHÉ DE L'OCCASION

Les véhicules récents on

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DOSSIER Marché de l'occasion

Les grands concessionnaires en véhicules d’occasion sont davantagespécialisés dans le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe de l’est.


« Evidemment, chaque région a sespréférences en ce qui concerne lesmarques, comme chaque acheteurindividuel. Dans la plupart des cas,il s’agit plus de critères durs que depréférences, vu que les utilisateurssont dépendants des pièces, de l’en-tretien et du service disponiblesdans leur région. »

Quid des prix ?Selon Yvan Ghekiere, les prix desvéhicules récents continuent à bais-ser et ceci pour toutes les marques.« Les bennes affichent désormaisdes prix plus élevés et les tracteursdes prix les plus bas », complèteHans Termote.« Dans le cas d’unevente aux enchères sans prix deréserve, le prix traduit une relationextrêmement palpable entre l’offreet la demande. En tant que société

internationale de ventes auxenchères, nous attirons à chaquevente des enchérisseurs de dizainesde pays, ce qui crée une méthodetransparente pour acheter et vendredes poids lourds et du matériel. Lavaleur de marché mondiale d’unarticle se révèle au moment de lavente. Malgré le fait que l’incerti-tude régnant dans le marché exerceune pression sur la demande, il estplus intéressant pour de nom-breuses sociétés de transportd’acheter des véhicules d’occasionen raison de la réticence desbanques à financer des poids lourdsneufs. »

Le stock est-il important ?Il existe actuellement des stocksimportants dans le commerce, sur-tout de tracteurs récents. La situa-

tion est restée relativement stableau cours de l’année écoulée.« Ces dernières années, de nom-breux transporteurs ont dû réduireleur flotte pour s’adapter au mar-ché. Beaucoup de sociétés utilisentencore nos ventes aux enchèrespour liquider leurs véhicules. Maisla phase la plus intense est passée :les transporteurs du Benelux sontaujourd’hui plus ‘sveltes’. Le sec-teur reste cependant sous pression.Quant à la location, elle a connu unesolide année 2011, mais les tauxd’occupation reculent doucementdepuis le début 2012, ce qui peutgénérer des stocks excédentaires. »

Quel est l’âge le plus prisé ?« Les véhicules plus âgés valant jus-qu’à 25.000 euros sont vendables.Le surplus de véhicules récents

entraîne une baisse des prix »,explique Yvan Ghekiere. « Les véhi-cules de 2007 sont les moinsdemandés », affirme Hans Termote.« Il existe actuellement une fortedemande pour des véhiculesrécents, à savoir de 2010 et 2011.Mais la demande dépend naturel-lement très fort de l’endroit où lesvéhicules vont être utilisés. Lesdéveloppements technologiques sesuccèdent rapidement et sont tou-jours plus fondamentaux. Les pre-miers poids lourds Euro 6 apparaî-tront bientôt. Le marché desvéhicules d’occasion réagit à cela. »

Qui achète ?Les grands négociants se tournentsurtout vers l’Europe de l’est et leMoyen-Orient. Parfois aussi versl’Afrique. Les acheteurs d’Europe

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ont la cote

L’achat de véhicules d’occasion via les sites de ventes aux enchères gagne du terrain.

Les véhicules récents ont clairement la préférence.

Dans les pays d’Europe de l’ouest, les transporteurs achètent le plussouvent des véhicules d’occasion chez les concessionnaires de marque.

Nous avons déjà indiqué, dans d’autres articles, que chaque marque dispose de sa propreorganisation pour les occasions. L’ampleur du réseau constitue un atout intéressant, car leclient peut chercher les véhicules intéressants chez tous les concessionnaires d’Europe. De plus, les véhicules subissent un contrôle strict et les concessionnaires peuvent les propo-ser avec une garantie et éventuellement aussi avec un financement voire même descontrats d’entretien. La réputation de la marque est aussi en jeu, une réputation qui profiteau véhicule d’occasion et qui donne de la confiance au client.

LES CONSTRUCTEURS


occidentale préfèrent les conces-sionnaires de marques et leurs orga-nisations pour acheter des véhiculesd’occasion.« Une vente aux enchères de RitchieBros attire des enchérisseurs dumonde entier. A Moerdijk (Pays-Bas)par exemple, nous voyons desenchérisseurs de quelque 65 pays.Environ un quart participe en ligne,le reste se déplace sur site. Dansnos ventes, l’essentiel des enché-risseurs sont les utilisateurs finaux,ce qui permet d’obtenir des prix plusélevés. Pour de nombreux clients, il

s’agit d’une bonne raison pourvendre chez nous. Lors des ventesaux enchères de Moerdijk en parti-culier, les véhicules vendus partentpour des destinations en dehors del’Europe. Comme vous pouvez l’ima-giner, ce sont des poids lourds plusvieux qui quittent l’UE. »

Existe-t-il une demande pour des véhiculesreconditionnés ?Ici, tout semble dépendre du prix etla demande est quasi inexistantepour l’Europe de l’est, le Moyen-

Orient ou l’Afrique. En revanche, celaarrive plus souvent pour les divi-sions occasions des marques elles-mêmes. « Nos ventes aux enchères montrentce qu’il y a de disponible sur le mar-ché. Les conditions des véhiculesque nous vendons sont diverses – duquasi neuf au largement usagé.C’est cette diversité de l’offre quiattire de nombreux enchérisseurs,car chacun a ses propres souhaitset un budget en conséquence. Nousplaçons sur notre site une descrip-tion détaillée et des photos hauterésolution de presque tous lesarticles. Il n’existe pas une demandespécifique pour des véhicules recon-ditionnés, pas plus en tout cas quepour des véhicules qui, malgré leurâge, peuvent se vendre pour un prixcorrect. C’est pourquoi il est siimportant que les acheteurs aientla possibilité d’inspecter les articles– sur Internet et sur site – avant defaire offre. »

Ritchie Bros. Auctioneers, que nousavons pris comme référence pourl’occasion, est la plus grande sociétéde ventes aux enchères du mondedans le domaine des machines deconstruction, des poids lourds etd’autres véhicules industriels. Descentaines de milliers d’articles sontvendus aux meilleurs enchérisseursau cours des centaines de ventesaux enchères organisées chaqueannée dans le monde entier. Lesclients sont de petites et grandessociétés dans les secteurs de laconstruction, du transport, de l’agri-culture, de l’exploitation minière,du transbordement et autres. Aucours des 54 dernières années, lasociété a connu un développementénorme et est passée d’une petitesociété familiale à leader de marchéavec un grand réseau internationalde clients et de ventes.

Hendrik De Spiegelaere

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DOSSIER Marché de l'occasion

Les véhicules plus âgés sont destinés à la grande exportation ou trouvent une place chez les amateurs d’ancêtres.



MAX-Repair, réseau de répa-rateurs spécialisé en poidslourds couvrant les Pays-

Bas et la Belgique, résulte de lafusion des ateliers, studios de pubet réparateurs des marques CosmoTrucks, Koops Furness Trucks,Loven Trucks et Truckland. EnBelgique, Max-Repair n’est pour lemoment représenté que par TTATruckland, de Turnhout. L’un de ses

atouts majeurs est qu’il s’agit d’unréseau toutes marques.

Savoir-faire mis en communMAX-Repair® veut répondre à la hausse constante du degré decomplexité technique des poidslourds. La mise en commun d’un savoir-faire étendu allant del’électronique à la connaissance des matériaux lui permet d’appor-

ter une solution concrète auxclients.La palette de services offerts par MAX-Repair® est très vaste :diagnostic complet du véhi-cule,remise en état totale d’un véhicule endommagé (du sablageà la peinture) et redressage (châs-sis, essieux, caisse). Les capacitésdisponibles de MAX-Repair® permettent d’envisager des pro-jets d’envergure dans des délaisserrés. Les véhicules sont donc rapidement remis à disposi-tion.

Selon Allard Pit, co-fondateur deMAX-Repair, les donneurs d’ordresont de plus en plus exigeants dansleurs besoins et attentes. « Sanscompter nos ambitions internatio-nales. Nous sommes d’ailleurs à la recherche de partenaires pro-fessionnels qui ont l’expertisenécessaire pour nous aider tant aux Pays-Bas qu’en dehors de nosfrontières. »


MAX-Repair® est un nouveau réseau de réparateurs pour véhiculesd’entreprise et matériel lourd aux Pays-Bas et, depuis peu, en Belgique.

De Rijdende Richtermet à disposition un

équipement dedressage mobile.

MAX Repair est un réseau qui garantit les meilleures réparations dans les meilleurs délais.

UN RÉSEAU NATIONAL INDÉPENDANT DE RÉPARATEURS :

MAX-Repair®


Profession

À compter du 1er juillet 2012, la centraled’alarme Eurocross Assistance se chargera de laréception des déclarations de sinistres MAX-Repair en dehors des heures de bureau.Eurocross traitera toutes les déclarations portantsur des véhicules utilitaires de plus de 3500 kget du matériel lourd provenant aussi bien duréseau primaire que du réseau secondaire.L’opérateur Eurocross indiquera au client l’atelierouvert le plus proche.Autre nouveauté : De Rijdende Richter, unconcept qui mobilise sur demande l’équipementde redressage et du personnel qualifiénécessaire au sein de MAX-Repair. « Grâce ausystème, nous faisons en quelque sorte d’unepierre deux coups », explique Gerard Smelik,directeur After Sales chez Truckland. « D’unepart, nous restons disponibles localement et,d’autre part, nous conservons et développonsnotre savoir-faire en techniques de réparation etde redressage au sein du réseau national deMAX-Repair. L’équipement de dressage est com-posé en partenariat avec Josam. Le nouveauconcept doit contribuer à diminuer les coûts deréparation finaux que les propriétaires et ges-tionnaires de flottes de véhicules de société oude matériel lourd doivent supporter.

DU NOUVEAU CHEZ MAX-REPAIR



Pour rappel, tout carrossier ouconcessionnaire qui modifieun poids lourd doit désor-

mais être détenteur d’un certificatCoP (Conformity of Production).Même le placement d’un autreréservoir à carburant que celui quiest fourni d’usine y est soumis.Pour faire court, un CoP s’obtientsoit au travers d’une norme ISO9001:2000 ou d’un autre systèmede contrôle de la qualité. Il attesteque son détenteur peut mesurer et contrôler la qualité de ses pro-duits et assurer une productionconforme vis-à-vis d’un prototypeagréé.

CoP et CoCUne société qui détient un CoP peutdonc demander un CoC (certificat

de réception) pour tout véhiculequ’elle transforme. C’est même uneobligation : sans CoC, le véhiculene peut être vendu, puisqu’il nesera pas homologué au contrôletechnique. En cas de transforma-tion, le CoC de première phase(délivré par le constructeur) doitêtre accompagné par un CoC de2e phase, délivré par le SPF Mobilitésur base des éléments fournis parle transformateur (audits ou rap-ports d’essais p.ex.).Christophe Servais, consultantchez Jigam, avertit : « C’est là quele bât blesse. D’une part, lorsqu’unconcessionnaire fait apporter plu-sieurs modifications à un camion,on ne sait pas qui du concession-naires ou des carrossiers doit obte-nir le CoC. D’autre part, sur le ter-

rain, les procédures prennent par-fois de 4 à 8 semaines, ce qui pro-voque une immobilisation du bienet une immobilisation financièreimportante. Faut-il facturer le véhi-cule avant la livraison ? »Pour répondre à la première incer-titude, plusieurs importateurs sonten train de faire obtenir un CoP àl’ensemble de leur réseau par l’in-termédiaire d’un des deux orga-nismes certificateurs (KIWA et AIB-Vinçotte). Le problème desdélais semble plus ardu, puisque

selon nos informations, le nombred’experts chargés des CoC au seindu SPF Mobilité a été réduit pourfaire face aux problèmes rencon-trés à la DIV en avril. Le tempspresse, cependant : le 29 octobre2012, tous les véhicules des caté-gories N1, N2 et N3 et tous les maté-riels tractés O1 à O4 modifiésdevront obtenir leur CoC pour pou-voir être immatriculés.

Claude Yvens

La mise en route de la Directive 2007/46 sur l’homologation desvéhicules franchira une étape importante le 29 octobre prochain. Il subsistemalheureusement quelques zones d’ombre et des retards sont à prévoir.

Une double cabine, un autre réservoirou une grue ? Le CoC sera exigé.

CERTIFICATS DE CONFORMITÉ

Embouteillage en vue


Profession

C’est le SPF Mobilité qui accorde les certificats de réception qui montrent qu’un véhi-cule répond aux exigences techniques et administratives européennes.• réception individuelle OU réception par type (nationale ou non limitée au territoire

belge)• réception par type OU par étape (homologation partielle pour chaque étape d’une

transformation, peut être modifiée par la suite) OU multi-étapes (conseillée en casde transformations multiples) (Source : KIWA, Jigam)

COMMENT FAIRE HOMOLOGUER UN VÉHICULE ?


La dernière action en date dansce domaine concerne leréseau de Scania Benelux.

Scania met en effet l'accent sur le fait que les concessions ne sechargent pas seulement des véhi-cules Scania mais aussi des (semi-)remorques. Un service baptisé Scania Trailer Services aété créé pour l’entretien et les réparations de matériel tracté etde la plupart des accessoires.Scania veut ici jouer sur de lademande du client pour une offre de services complète

englobant tous les véhicules de la flotte.

Revalorisation des ateliersLes concessionnaires Scania ontadapté leurs ateliers à ces activi-tés spécifiques. Certains d’entreeux n’avaient pas attendu cetteaction pour proposer un service'trailer' étendu. Le cas échéant, des investissements ont étéconsentis dans des appareils dediagnostic et un outillage spécia-lisé pour un service 'trailer' de qua-

lité supérieure. Scania TrailerServices peut entretenir et réparerles essieux et pièces mécaniques,les systèmes électriques, les piècesdu système pneumatique, les freins et les composants de l’équi-pement auxiliaire (refroidissement,hydraulique, hayons, portes, etc.).Il veille aussi au bon équilibragedes essieux.Les techniciens Scania sont forméset agréés pour entretenir tous typesde remorques. En outre, desaccords de collaboration ont étéconclus avec les principaux four-nisseurs de composants, commeSAF-Holland, BPW, ROR, SAE,Knorr-Bremse, Gigant, Haldex,Wabco, d'Hollandia et Hella. Ducoup, la plupart des pièces derechange sont désormais intégréesdans la propre chaîne de livraisonde Scania. Ces pièces peuvent

être obtenues via le magasin cen-tral de Scania Parts Logistics àOpglabbeek. L’objectif est deréduire au maximum le temps d'immobilisation des remorques.


Parmi les tendances nettes de la gestion de parc, il y a la réduction dunombre d’ateliers chez les transporteurs qui privilégient plutôt une solutionone-stop-shopping pour l’ensemble de leur flotte. Les concessionnairestiennent compte de cette tendance, soutenus par les marques et lesimportateurs.

Tous les concessionnaires Scania seconcentrent désormais plus

intensivement sur l’entretien et lesréparations de matériel tracté.

SCANIA TRAILER SERVICES

One-stop-shopping

Profession

TruckService 26 - 15

« ENTRETIEN COMBINÉ, RAPIDE ET EFFICACE »

Le groupe Comet est spécialisé dansl’achat, la vente et le traitement demétaux ferreux et non-ferreux ainsique de produits dérivés. La société estcliente de Scania depuis plus de15 ans déjà. Philippe Mercier, admi-nistrateur délégué : « L’entretien com-biné des tracteurs et des semi-remorques permet de mener cettetâche à bien avec beaucoup de rapi-dité et d'efficacité. Nos véhicules rou-lent vers le Benelux, l’Allemagne et laFrance dans un rayon de 300 kmautour de la Wallonie. Pour les véhi-cules moteurs, nous concluons uncontrat d’entretien sur 5 ans. Les tracteurs et les semis se rendent leplus souvent ensemble à l'atelier pourl’entretien. C’est la manière la plusefficace de travailler. Cela se passetrès bien en dehors de nos heures detravail. »



Documents

Truck Service 26 FR