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Tumeurs odontogènes rares : étude rétrospective de 57 cas

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Page 1: Tumeurs odontogènes rares : étude rétrospective de 57 cas

Vol. 106, no 6, 2005

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SAMEDI 4 DÉCEMBRE 2004

THÈME : « TUMEURS DES MAXILLAIRES D’ORIGINE DENTAIRE »MODÉRATEUR : PROFESSEUR J.-L. BLANC

Tumeurs odontogènes rares : étude rétrospective de 57 cas

A. Brygo, G. Raoul, Y. Smatt, J.-M. Maes, J. Ferri

(Lille)

Résumé : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur10 ans de toutes les tumeurs bénignes prises en charge dans leservice de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale de Lille. Lestumeurs odontogènes comprennent les kystes odontogènes(32 cas), les tumeurs odontogènes bénignes (19 cas) et lestumeurs odontogènes malignes (6 cas). Nous avons étudié leurprise en charge diagnostique, clinique et paraclinique, et théra-peutique. Nous avons également étudié le devenir des patientset les complications liées aux différents traitements. Nousavons comparé une première prise en charge par biopsie simpleet par curetage biopsique afin de diagnostiquer le type detumeur et de la traiter. Il est apparu que le geste à réaliser enpremière intention est un curetage biopsique de toute la lésion.

À propos du cémentoblastome

H. Hamdi, W. Hasni, T. Ben Alaya, M. Ben Khelifa

(Tunisie)

Résumé : Le cémentoblastome est une tumeur odontogéni-que bénigne d’origine mésenchymateuse caractérisée par laprésence de tissu cémentaire. Le diagnostic est orienté par laradiologie mais la confirmation est histologique. À travers laprésentation de 2 cas cliniques nous présentons les caractéristi-ques cliniques, thérapeutiques, radiologiques et histologiquesde cette lésion relativement rare. Nous insistons chaque fois surles diagnostics différentiels possibles.

Kyste osseux solitaires et ODF. À propos de 2 cas

J.-P. Gacougnolle

(Niort)

Résumé : La découverte de kystes osseux solitaires au coursd’un traitement d’orthodontie permet de faire un rappel surces pseudo-tumeurs réputées assez rares :

— à l’étiopathogénie discutée (hémorragie intramédullairepuis résorption, anomalies du développement, perturbationshémodynamiques, infection à bas bruit, défaillance du métabo-lisme calcique, ostéolyse excessive…),

— de découverte souvent fortuite (image radioclaire bien déli-mitée avec conservation de la vitalité pulpaire),

— au traitement chirurgical simple : la trépanation osseuse suf-fit à provoquer la guérison sans récidive et confirme le diagnostic(cavité introsseuse vide ou à contenu séro-hémorragique),

— mais qui peuvent simuler un kyste odontogène commel’illustrent les 2 cas présentés.RIM … Aurélie : image radioclaire volumineuse de l’angle man-dibulaire découverte après un traitement ODF.GRE… Emilie : image radioclaire parasymphysaire en rapportavec les apex dentaires, découverte en cours de traitement ODF.

Si l’on en croit l’EMC, le kyste osseux solitaire survient le plussouvent entre 10 et 20 ans et devient exceptionnel après25 ans, suggérant l’existence de guérison spontanée. Ceciexpliquerait ainsi pourquoi, ayant une activité orthodontiqueimportante, j’en découvre assez souvent (environ un par an)sur les bilans radiologiques de mes jeunes patients.

Intérêts et limites des techniques d’imagerie modernedans le bilan des tumeurs bénignes des maxillaires

C. Lanckriet, I. Barthélémy, P. Revol, J. Teitelbaum, A. Bouchet, J.-M. Mondie, C. Aldana

(Clermont-Ferrand)

Résumé : Les lésions bénignes des maxillaires sont fréquenteset très variées, découvertes lors de signes cliniques ou d’examenradiologique de routine, leur bilan pose un problème de prati-que quasi-quotidienne. Les radios standard telles que le panora-mique dentaire, ont-elles encore un intérêt face à l’avancée etaux performances de plus en plus pointues des reconstructionsmulti planaires en 2 et 3 dimensions obtenus après acquisitiond’un scanner hélicoïdal, et à l’IRM de plus en plus facile d’obten-tion. Ne permettant pas encore un diagnostic de certitude, maisseulement une orientation dans certains cas, ils ne dispensentpas de l’analyse anatomopathologique. En revanche, ils présen-tent un intérêt primordial dans le bilan lésionnel et d’extensionlocale, dans l’appréhension et le choix de l’acte opératoire dufait de leur précision, ainsi que dans la surveillance post-opéra-toire (récidive, état du greffon dans les reconstructions…) ; cha-cun ayant ses avantages et ses inconvénients.

Carcinome muco-épidermoïde associé à un améloblastome du maxillaire. À propos d’un cas

Ph. Barrière, F. Abry, A. Bouhanna, C. Meyer, A. Wilk(Strasbourg)

COMMUNICATIONS LIBRESMODÉRATEUR : DOCTEUR J.-P. FUSARI

La résorption condylienne contre-indique-t-elle la chirurgie orthognathique ?

J. Teitelbaum, P. Boulétreau, P. Breton, M. Freidel

(Lyon)

Résumé : Au cours d’un bilan orthodontico-chirurgical et endehors de tout état pathologique local ou systémique évident, ladécouverte d’une résorption condylienne bilatérale constitue unesurprise embarrassante dans le choix de l’orientation thérapeuti-que. Ce type de dégénérescence articulaire dite idiopathiqueentraîne fréquemment dysfonction temporo-mandibulaire, dou-leur et trouble occlusal de type Classe II, avec ou sans béanceantérieure. Lorsque ce type de dysharmonie maxillo-mandibu-laire, souvent inesthétique et invalidante, s’inscrit dans un tableauarticulaire dégénératif progressif, une prise en charge orthodon-tico-chirurgicale est-elle licite ? Par une évaluation clinique d’unesérie homogène de 7 cas consécutifs de traitements orthodon-tico-chirurgicaux pour malocclusion de type Classe II avec béanceantérieure associée à une résorption condylienne initiale préala-ble à toute chirurgie, les auteurs proposent leur réponse.