2
Re ´sultats.La différence moyenne entre les mesures en CT-Scan et EOS était entre 1,978 et 2,468 (non significatif). Les deux séries de mesures présentaient une excellente corrélation (r = 0,92). Les reproductibilités intra et inter- observateur pour la mesure EOS étaient excellentes (ICC = 0,98, SEM = 6,728 et ICC = 0,98, SEM = 6,888, respectivement). En situation d’antéversion modifiée les deux méthodes différaient de 1,188 à 2,348 (non significatif). Discussion.Ces premières données métrologiques in vitro, nécessaires du fait de la double irradiation, montre la validité et la fiabilité du système EOS pour la mesure de l’antéversion fémorale physiologique et pathologique. Une étude in- vivo devra confirmer les limites d’agréments de cette mesure sur la population des personnes atteint de paralysie cérébrale. Référence [1] Sugano N. A comparison of alternative methods of measuring femoral anteversion. J Comput Assist Tomogr 1998;22:610–4. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.557 CO04-006-f Effet de la vitesse de marche sur la co-activation musculaire pendant la marche chez l’enfant paralyse ´ ce ´re ´bral he ´miple ´gique R. Gross a, * , F. Leboeuf a , J.-B. Hardouin b , S. Brochard c , B. Perrouin-Verbe d , O. Re ´my-Ne ´ris c a Laboratoire d’analyse du mouvement, CHU de Nantes, 85, rue Saint-Jacques, 44093 Nantes, France b De ´partement de biophysique informatique, faculte ´ de me ´decine de Nantes, Nantes, France c LATIM, CHU de Brest, Brest, France d Service de MPR neurologique, CHU de Nantes, Nantes, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]. Mots cle ´s : Paralysie ce ´re ´brale ; E ´ lectromyographie dynamique ; Co-activation ; Spasticite ´ Introduction.La co-activation musculaire (CA) est définie comme l’activation électrique simultanée de deux muscles antagonistes. Pendant la marche, la CA est augmentée par la vitesse de marche et en cas de syndrome pyramidal. Il est important, dans un but thérapeutique, de distinguer les composantes pathologique et compensatoire de l’activité musculaire. Le but de cette étude est de mettre en évidence la composante pathologique de la CA chez les enfants présentant une paralysie cérébrale (PC) unilatérale. Me ´thodes.La marche de dix enfants PC et dix enfants sains appariés a été étudiée à vitesse spontanée, très lente, et très rapide. Les paramètres spatio- temporels et l’activité électromyographique des muscles rectus femoris (RF), vastus medialis (VM), semi-tendinosus (ST), tibialis anterior (TA) et soleus (SO) des deux membres inférieurs ont été enregistrés. Un index de CA a été calculé selon Unnithan et al. [1]. Un modèle linéaire mixte a été établi pour évaluer l’effet de la vitesse de marche sur l’indice de CA pour les différents couples de muscles (RF/ST, VM/ST et TA/SO). Re ´sultats.L’impact de la vitesse de marche sur l’indice de CA était supérieur dans les membres inférieurs atteints des enfants PC que dans leurs membres sains ou ceux des enfants sains, quel que soit le couple de muscle. L’effet de la vitesse était moindre dans le couple RF/ST que dans les autres chez les enfants sains, mais pas chez les enfants PC. Discussion.Une composante spastique, due au syndrome pyramidal, est potentiellement responsable de l’effet supérieur de la vitesse sur la CA dans le membre spastique des enfants PC. L’utilisation d’un modèle musculo- squelettique pourrait établir un lien entre étirement et activation musculaire. La spécificité du couple RF/ST, dont la CA est moins sensible à la vitesse chez l’enfant sain est perdue chez l’enfant PC indiquant un trouble du contrôle moteur. L’amélioration de la modélisation linéaire ainsi que l’étude de la CA sur les différentes phases du cycle de marche pourraient identifier les compensations du côté sain. Référence [1] Unnithan VB, et al. Cocontraction and phasic activity during gait in children with cerebral palsy. Electromyogr Clin Neurophysiol 1996;36:487–94. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.558 CO04-007-f Evolution des parame `tres biome ´caniques et bioe ´nerge ´tiques de la marche lors d’une e ´preuve de marche prolonge ´e chez le jeune paralyse ´ ce ´re ´bral C. Mietton a, * , N. Peyrot b , P. Jimenez b , F. Degache b , V. Gautheron c a MPR pe ´diatrique, CHU de Saint-E ´ tienne, MPR pe ´diatrique 3 e e ´tage, boulevard pasteur, 42100 Saint-E ´ tienne, France b Laboratoire de physiologie de l’exercice, EA 4338, universite ´ Jean-Monnet, St-E ´ tienne, France c EA 4338, laboratoire de physiologie de l’exercice, universite ´ Jean-Monnet, service de me ´decine physique et de re ´adaptation, CHU de St-E ´ tienne, St-E ´ tienne, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]. Mots cle ´s : Paralysie ce ´re ´brale ; Biome ´canique ; Bioe ´nerge ´tique ; Fatigue a ` la marche L’évolution des paramètres biomécaniques et bioénergétiques à la marche prolongée chez l’enfant PC est peu décrite dans la littérature. Objectif.Déterminer l’évolution des paramètres bioénergétiques et bioméca- niques au cours d’une épreuve de fatigue. Me ´thodologie.Étude prospective non randomisée, incluant quatre jeunes PC et quatre témoins, avec tests sur deux demi-journées : une pour mesurer les paramètres énergétiques et biomécaniques durant 20 min de marche sur tapis, l’autre pour suivre leur évolution avec la fatigue musculaire pure induite par des contractions maximales volontaires. Re ´sultats.Les coûts énergétiques (énergie dépensée lors de la contraction musculaire) étaient plus élevés chez les PC [C w/kg net (dépense d’énergie propre à l’activité de la marche) supérieure de 28 % et C w/kg brut (dépense énergie totale) supérieur de 36 %]. Le travail mécanique externe (Wext = travail effectué par les muscles nécessaire à accélérer et élever le centre de masse du corps) augmente significativement avec le temps (F = 5,611 ; p < 0,0001), avec une différence significative entre sujets hémiplégiques et sains (F = 3,292, p < 0,01). Avec la fatigue musculaire, C w/kg net était en moyenne 22 % plus élevé chez les sujets PC (F groupe = 14,65 ; p < 0,01), avec une augmentation du C w/kg net après la fatigue chez les jeunes hémiplégiques (F = 20,44, p < 0,01). Cw/kg brut était en moyenne supérieur de 25 % chez les sujets PC. De même, il existe une augmentation du C w/kg brut après la fatigue, chez les hémiplégiques (F = 8,32 ; p < 0,01). Il existe une différence significative entre les sujets pour le W int,dc (travail mécanique interne de double contact compensant le travail mécanique négatif effectué par le membre inférieur avant). Discussion.La dépense énergétique est supérieure chez l’hémiplégique lors de la fatigue musculaire, mais celle-ci ferait intervenir d’autres mécanismes que Wext. Il faudrait poursuivre l’étude afin de vérifier ces résultats, en incluant plus de patients. Pour en savoir plus Bell KL, SW Davies P. Energy expenditure and physical activity of ambulatory children with CP and of typically developing children. Am J Clin Nutr 2010;92:3139. Kurtz J, et al. Mechanical work performed by the legs of children with spastic diplegic cerebral palsy. Gait Posture 2010;34750. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.559 Version anglaise CO04-001-e Twenty years of multisite surgery G.-F. Pennecot Po ˆle chirurgie, chirurgie orthope ´dique et maxillo-faciale, CHU Robert-Debre ´ pour la me `re et l’enfant, 48, boulevard Se ´rurier, 75935 Paris cedex 19, France E-mail address: [email protected]. Pathologies de l’enfant et de l’adolescent (I) / Revue d’E ´ pide ´miologie et de Sante ´ Publique 55S (2012) e218e223 e220

Twenty years of multisite surgery

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Page 1: Twenty years of multisite surgery

Pathologies de l’enfant et de l’adolescent (I) / Revue d’Epide220

Resultats.– La différence moyenne entre les mesures en CT-Scan et EOS étaitentre 1,978 et 2,468 (non significatif). Les deux séries de mesures présentaientune excellente corrélation (r = 0,92). Les reproductibilités intra et inter-observateur pour la mesure EOS étaient excellentes (ICC = 0,98, SEM = 6,728et ICC = 0,98, SEM = 6,888, respectivement). En situation d’antéversionmodifiée les deux méthodes différaient de 1,188 à 2,348 (non significatif).Discussion.– Ces premières données métrologiques in vitro, nécessaires du faitde la double irradiation, montre la validité et la fiabilité du système EOS pour lamesure de l’antéversion fémorale physiologique et pathologique. Une étude in-vivo devra confirmer les limites d’agréments de cette mesure sur la populationdes personnes atteint de paralysie cérébrale.

Référence[1] Sugano N. A comparison of alternative methods of measuring femoral

anteversion. J Comput Assist Tomogr 1998;22:610–4.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.557

CO04-006-f

Effet de la vitesse de marche sur la co-activationmusculaire pendant la marche chez l’enfant paralysecerebral hemiplegiqueR. Gross a,*, F. Leboeuf a, J.-B. Hardouin b, S. Brochard c, B. Perrouin-Verbe d,

O. Remy-Neris c

a Laboratoire d’analyse du mouvement, CHU de Nantes,

85, rue Saint-Jacques, 44093 Nantes, Franceb Departement de biophysique informatique, faculte de medecine

de Nantes, Nantes, Francec LATIM, CHU de Brest, Brest, Franced Service de MPR neurologique, CHU de Nantes, Nantes, France

*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].

Mots cles : Paralysie cerebrale ; Electromyographie dynamique ;

Co-activation ; Spasticite

Introduction.– La co-activation musculaire (CA) est définie comme l’activationélectrique simultanée de deux muscles antagonistes. Pendant la marche, la CAest augmentée par la vitesse de marche et en cas de syndrome pyramidal. Il estimportant, dans un but thérapeutique, de distinguer les composantespathologique et compensatoire de l’activité musculaire. Le but de cette étudeest de mettre en évidence la composante pathologique de la CA chez les enfantsprésentant une paralysie cérébrale (PC) unilatérale.Methodes.– La marche de dix enfants PC et dix enfants sains appariés a étéétudiée à vitesse spontanée, très lente, et très rapide. Les paramètres spatio-temporels et l’activité électromyographique des muscles rectus femoris (RF),vastus medialis (VM), semi-tendinosus (ST), tibialis anterior (TA) et soleus(SO) des deux membres inférieurs ont été enregistrés. Un index de CA a étécalculé selon Unnithan et al. [1]. Un modèle linéaire mixte a été établi pourévaluer l’effet de la vitesse de marche sur l’indice de CA pour les différentscouples de muscles (RF/ST, VM/ST et TA/SO).Resultats.– L’impact de la vitesse de marche sur l’indice de CA était supérieurdans les membres inférieurs atteints des enfants PC que dans leurs membressains ou ceux des enfants sains, quel que soit le couple de muscle. L’effet de lavitesse était moindre dans le couple RF/ST que dans les autres chez les enfantssains, mais pas chez les enfants PC.Discussion.– Une composante spastique, due au syndrome pyramidal, estpotentiellement responsable de l’effet supérieur de la vitesse sur la CA dans lemembre spastique des enfants PC. L’utilisation d’un modèle musculo-squelettique pourrait établir un lien entre étirement et activation musculaire.La spécificité du couple RF/ST, dont la CA est moins sensible à la vitesse chezl’enfant sain est perdue chez l’enfant PC indiquant un trouble du contrôlemoteur. L’amélioration de la modélisation linéaire ainsi que l’étude de la CAsur les différentes phases du cycle de marche pourraient identifier lescompensations du côté sain.

Référence[1] Unnithan VB, et al. Cocontraction and phasic activity during gait in

children with cerebral palsy. Electromyogr Clin Neurophysiol 1996;36:487–94.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.558

CO04-007-f

Evolution des parametres biomecaniques etbioenergetiques de la marche lors d’une epreuvede marche prolongee chez le jeune paralyse cerebralC. Mietton a,*, N. Peyrot b, P. Jimenez b, F. Degache b, V. Gautheron c

a MPR pediatrique, CHU de Saint-Etienne, MPR pediatrique

3e etage, boulevard pasteur, 42100 Saint-Etienne, Franceb Laboratoire de physiologie de l’exercice, EA 4338, universite Jean-Monnet,

St-Etienne, Francec EA 4338, laboratoire de physiologie de l’exercice, universite Jean-Monnet,

service de medecine physique et de readaptation, CHU de St-Etienne,

St-Etienne, France

*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].

Mots cles : Paralysie cerebrale ; Biomecanique ; Bioenergetique ; Fatigue a la

marche

L’évolution des paramètres biomécaniques et bioénergétiques à la marcheprolongée chez l’enfant PC est peu décrite dans la littérature.Objectif.– Déterminer l’évolution des paramètres bioénergétiques et bioméca-niques au cours d’une épreuve de fatigue.Methodologie.– Étude prospective non randomisée, incluant quatre jeunes PC etquatre témoins, avec tests sur deux demi-journées : une pour mesurer lesparamètres énergétiques et biomécaniques durant 20 min de marche sur tapis,l’autre pour suivre leur évolution avec la fatigue musculaire pure induite par descontractions maximales volontaires.Resultats.– Les coûts énergétiques (énergie dépensée lors de la contractionmusculaire) étaient plus élevés chez les PC [Cw/kg net (dépense d’énergie propreà l’activité de la marche) supérieure de 28 % et Cw/kg brut (dépense énergietotale) supérieur de 36 %]. Le travail mécanique externe (Wext = travaileffectué par les muscles nécessaire à accélérer et élever le centre de masse ducorps) augmente significativement avec le temps (F = 5,611 ; p < 0,0001), avecune différence significative entre sujets hémiplégiques et sains (F = 3,292,p < 0,01). Avec la fatigue musculaire, Cw/kg net était en moyenne 22 % plusélevé chez les sujets PC (Fgroupe = 14,65 ; p < 0,01), avec une augmentationdu Cw/kg net après la fatigue chez les jeunes hémiplégiques (F = 20,44,p < 0,01). Cw/kg brut était en moyenne supérieur de 25 % chez les sujets PC.De même, il existe une augmentation du Cw/kg brut après la fatigue, chez leshémiplégiques (F = 8,32 ; p < 0,01). Il existe une différence significative entreles sujets pour le Wint,dc (travail mécanique interne de double contactcompensant le travail mécanique négatif effectué par le membre inférieuravant).Discussion.– La dépense énergétique est supérieure chez l’hémiplégique lors dela fatigue musculaire, mais celle-ci ferait intervenir d’autres mécanismes queWext. Il faudrait poursuivre l’étude afin de vérifier ces résultats, en incluant plusde patients.

Pour en savoir plusBell KL, SW Davies P. Energy expenditure and physical activity of ambulatorychildren with CP and of typically developing children. Am J Clin Nutr2010;92:313–9.Kurtz J, et al. Mechanical work performed by the legs of children with spasticdiplegic cerebral palsy. Gait Posture 2010;347–50.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.559

Version anglaise

CO04-001-e

Twenty years of multisite surgeryG.-F. Pennecot

Pole chirurgie, chirurgie orthopedique et maxillo-faciale,

CHU Robert-Debre pour la mere et l’enfant, 48, boulevard Serurier,

75935 Paris cedex 19, FranceE-mail address: [email protected].

emiologie et de Sante Publique 55S (2012) e218–e223

Page 2: Twenty years of multisite surgery

Pathologies de l’enfant et de l’adolescent (I) / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 55S (2012) e218–e223 e221

Slightly less than 20 years ago we started our experience with multi-site surgeryin children with cerebral palsy. Our first surgery was performed in March 1995.Since then, until December 2010, we performed 477 multisite procedures,mostly in spastic diplegic children, but 40 times in hemiplegic children. Wewould like to share this experience.We followed the experience of J. Gage who justifies this type of care because itlimits the number of procedures and rehabilitation stays, avoiding the ‘‘birthdaysyndrome’’, because it decreases the cost of care, and especially because itallows obtaining better results than before.Excepting one iliac artery wound sutured without sequelae, we have not had anymajor complications. No transfusions have been required (femoral osteotomieswere performed with a Esmach band at the proximal part of the limb supportedon an iliac pin). The only complications leading to supplementary surgery werenonunions after femoral and mostly tibial derotation osteotomies only in olderadolescents (all healed after new surgery). No child had a worsened functionallevel.Our results are similar to those reported in the literature in terms of improvedfunction, GGI, and quality of life. The development of multisite surgery hasbeen accompanied by the development of criteria assessing treatment outcomein these children.This type of surgery is only possible:– if a full assessment has been applied, particularly with gait analysis, and if theindication is discussed by a multidisciplinary team;– if the operation can be practiced with a double team (in the diplegic patient);– if joint mobilization is started within days after surgery;– and if weight bearing is started very early (2 weeks).

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.560

CO04-002-e

Validity and reliability of radiological methods assessingthe proximal hip geometry in children with cerebral palsy:A systematic reviewC. Pons *, B. Medee, S. Brochard

Service de reeducation fonctionnelle, CHU Morvan, 2, avenue Foch,

29609 Brest cedex, France

*Corresponding author.E-mail address: [email protected].

Keywords: Cerebral palsy; Children; Radiological measures; Validity;

Reproductibility; Hip migration; Acetabular dysplasia; Neck-shaft angle;

Femoral anteversion

Introduction.– Numerous radiological methods with various levels of validityare available to assess the specific hip deformities of children with cerebralpalsy. The aim of this systematic review was to assess the current in vivovalidity, reliability and limits of use of the different radiological methodsmeasuring the proximal hip geometry in this population.Methods.– A data base search was conducted using relevant key words andinclusion/exclusion criteria in seven databases. The quality assessment wasrated using a customized scale that evaluates both the quality of the article andthe metrological strength of the evaluated method (Q = score/100).Results.– Eighteen articles with a mean Q-score of 65/100 (SD 15) met theinclusion criteria. The migration percentage using X-ray, evaluated in sevenstudies (mean Q = 68.42), showed an excellent reliability and concurrentvalidity with a 3D CT scan measure of hip migration. Thresholds for a truechange were between 8.3% and 22%.Regarding acetabular dysplasia, the acetabular index (X-ray), evaluated in threestudies (Mean Q =63.5). Despite only moderate validity with a measure carriedout in 3D CT scanner, the acetabular index had a good to excellent reliability.Thresholds for a true change were between 3.78 and 5.98. 3D CT scan indexes,evaluated in five studies (mean Q= 74) had greater reliability.The measure of neck shaft angle using X-rays, evaluated in three studies (meanQ = 74.6) showed excellent concurrent validity with measures from 3D CTreformatted slices and excellent reliability. Ninety percent of the measures hadbeen reported to be within 108 of error.

Regarding femoral anteversion, one study (Q score = 89) found excellentcorrelation between the 2D CT scan and trochanteric prominence angle test andexcellent reliability. Two others showed less evidence for the use of other CTscan or ultrasound based techniques.Discussion.– Once the limits of use are recongnized, hip migration, acetabulardysplasia and neck-shaft angle can be measured using X-ray. If needed, 3D CTscan can also be used reliably for acetabular dysplasia. Further evidence isrequired regarding the validity of 3D CT-scan and non-irradiative methods asultrasounds and MRI.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.561

CO04-003-e

Influence of pelvic kinematics on lower limb rotationaldeviations during gaitA.L. Simon *, C. Mallet, A. Presedo, B. Ilharreborde, K. Mazda, G.-F. Pennecot

Service de chirurgie infantile traumatologique et orthopedique du Pr. Mazda,

hopital Robert Debre, 48, boulevard Serrurier, 75019 Paris, France

*Corresponding author.E-mail address: [email protected].

Keywords: Cerebral palsy; Spastic diplegia; Lower limb rotational deviation;

Pelvic kinematics

Introduction.– Lack of normalization of foot progression angle after correctionof lower limb torsional troubles raised the question about the influence of pelvicrotation on lower limb rotation during gait. Pelvic rotation abnormalities aredifficult to predict by physical examination. The aim of the study was to explorethe influence of pelvic kinematics on foot progression angle deviations.Methods and subjects.– We retrospectively reviewed kinematic data of 188children with spastic diplegia without any previous surgery. Data, recorded atmid stance phase, were: pelvic rotation, hip rotation, ankle rotation and footprogression angle.Results.– Abnormal pelvic rotation was noticed in 255 of 376 lower limbs(68%). Among 231 patients with internal foot progression angle, internal pelvicrotation was associated to other transverse plan kinematic deviations in 98 cases(42%). For 78 patients who showed external foot progression angle, externalpelvic rotation represented a combined cause in 22 cases (28%).Discussion.– Pelvic rotation is difficult to analyse by means of observationalgait analysis alone. This kinematic parameter can represent an isolated cause ofabnormal foot progression angle but it is often combined with other transverseplan deviations. A detailed kinematic analysis of interaction between planes isan essential step when making surgical planning, particularly when footprogression angle has to be corrected.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.562

CO04-004-e

Lower limb torsional profile in children with spasticdiplegiaA.-L. Simon *, E. Litzelmann, C. Mallet, B. Ilharreborde, A. Presedo, K. Mazda

Service de chirurgie infantile traumatologique et orthopedique du Pr. Mazda,

hopital Robert-Debre, 48, boulevard Serrurier, 75019 Paris, France

*Corresponding author.E-mail address: [email protected].

Keywords: Spastic diplegia; Children; Lower limb rotational profile

Introduction.– Lower limbs rotational troubles in spastic diplegic CP childrenare frequent and difficult to identify by physical examination alone. Thesetroubles modified level arms length and they are important to be treated. Theaim of the study was to put in evidence patterns of lower limbs rotationaltroubles on kinematic data.Material and methods.– Hundred and eighty-eight spastic diplegic CP children,without any previous surgical procedure, were retrospectively reviewed.Kinematic data analysed pelvic, hip and ankle rotation with foot progressionangle.