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Revue de l'Ordre professionnel des diététistes du Québec Facteurs pouvant être associés au gain de poids Vitamine D, calcium et activité physique : leurs effets sur la santé osseuse de la femme ménopausée Exercice et phyto-œstrogènes pour les femmes ménopausées : vers une amélioration de la composition corporelle et une diminution des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire? Recommandations nutritionnelles pour les femmes à la ménopause VOLUME 8, NUMÉRO 3, HIVER 2011 DOSSIER UN MODE DE VIE SAIN POUR MIEUX VIVRE LA MÉNOPAUSE

Un mODE DE vIE SaIn pOUR mIEUx vIvRE la …€” science en évolution / Volume 8, numéro 3, hiver 2011 3 ÉDITORIAL Un mode de vie sain pour mieux vivre la ménopause 4 Vicky Drapeau,

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DOSSIER Un mODE DE vIE SaIn pOUR mIEUx vIvRE la ménOpaUSE

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Merci à tous nos partenaires :

Journée des diététistes/nutritionnistes

Et merci à tous nos collaborateurs :

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ÉDITORIALUnmodedeviesainpourmieuxvivrelaménopause 4Vicky Drapeau, Dt.P., Ph.D., Professeur adjointe, Département d’éducation physique, Université Laval Sylvie St-Pierre, Dt.P., Ph.D., Nutritionniste, Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition, Santé Canada

MOTDUPRÉSIDENTLechangementd’hormones:dutravailpourtous! 5Michel Sanscartier, Dt.P., M.Sc.

DOSSIER—UnmodedeviesainpourmieuxvivrelaménopauseFacteurspouvantêtreassociésaugaindepoidsdurantlatransitionménopausique 7Karine Duval, kinésiologue, doctorante en santé des populations, Institut de recherche sur la santé des populations et Unité de recherche sur le comportement et le métabolisme, Université d’Ottawa

VitamineD,calciumetactivitéphysique:leurseffetssurlasantéosseusedelafemmeménopausée 12Sylvie Dodin, gynécologue, M.D., M. Sc., Professeure titulaire, Département d’obstétrique et de gynécologie, Centre de recherche Hôpital Saint-François d’Assise, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) de l’Université LavalClaudine Blanchet, kinésiologue, Ph.D., Centre de recherche Hôpital St-François d'Assise, Institut des nutraceutiques et des ali-ments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval

Exerciceetphyto-œstrogènespourlesfemmesménopausées:versuneaméliorationdelacompositioncorporelleetunediminutiondesfacteursderisquedemaladiecardiovasculaire? 16Stéphane Choquette, M. Sc., Faculté d’éducation physique et sportive, Université de SherbrookeIsabelle J. Dionne, Ph.D., Centre de recherche sur le vieillissement, Centre de santé et de services sociaux, Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke

Recommandationsnutritionnellespourlesfemmesàlaménopause 19Louise Lambert-Lagacé, Dt.P., Clinique de nutrition Louise Lambert-Lagacé et associées

PLUSLeseffetsdelaconsommationdesucresurlecomportementdesenfants 21Annie Motard-Bélanger, Dt.P., M. Sc., Producteurs laitiers du CanadaAndrée-Anne Vincent, Dt.P., Producteurs laitiers du Canada

CHRONIQUEJURIDIQUEAttentionaulogodel’OPDQ 24Me Janick Perreault, Dt.P., LL.B., LL. M., Ad.E.

ÉCHOSDESUNIVERSITÉSUniversitéLaval 25Isabelle Galibois, Dt.P., Ph. D., professeure titulaire, Directrice du programme de baccalauréat en nutrition, Département des sciences des aliments et de nutrition, Université Laval

REPORTAgE6eSymposiuminternational«Lasantéparlesprobiotiques:constatsetperspectives»–Montréal,28et29octobre2010 26Céline Sosamrith Lor, stagiaire en nutrition, Université de Montréal

RECONNAISSANCEDEFORMATIONCONTINUEQuestionnairedétachablepourl’obtentiondecrédits 28

HOMMAgEHommageàPauleBernier,Dt.P.,M.Sc.,lauréateduPrixd’excellenceencarrièreSuzanneSimard-Mavrikakis 29Michel Sanscartier, Dt.P., M.Sc. , et Claudette Péloquin Antoun, Dt.P.

MISSIONL’Ordre professionnel des diététistes du Québec assure la protection du public en matière de nutrition humaine et d’alimentation, notamment par le contrôle de l’exercice de la profession et de la qualité de l’acte professionnel de même que par le maintien et le développement des compétences professionnelles des diététistes/nutritionnistes.

Par des prises de position et des actions ciblées, l’Ordre contribue à l’amélioration de la santé et du bien-être de la population et des individus en favorisant des environnements propices à de saines habitudes alimentaires de même qu’en soutenant, dans chacun de ces environnements, l’accès aux compétences de ses membres. Ce faisant, l’Ordre favorise également des mesures d’éducation et d’accès à une information judicieuse, rigoureuse et d’intérêt public qui permet une prise de décision éclairée en matière d’alimentation.

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Ordre professionnel des diététistes du Québec2155, rue Guy, bureau 1220, Montréal (Québec) H3H 2R9

Téléphone : 514 393-3733 Sans frais : 1 888 393-8528Télécopieur : 514 393-3582

[email protected] — www.opdq.org

éditionOrdre professionnel des diététistes du Québec

Comité éditorialBerthe Lefebvre, Dt.P., M.Sc., présidente du comité, Josiane Cyr, Dt.P., Sophie Desroches, Dt.P., Ph.D., Vicky Drapeau, Dt.P., Ph.D., Annie Ferland, Dt.P., Ph.D., Amélie Lacroix, Dt.P., M.Sc., Annie Langlois, Dt.P., Annie Morin, Dt.P., Nancy Presse, Dt.P.,Sylvie Saint-Pierre, Dt.P., Ph.D.

CoordinationLise Tardif, adjointe aux communications et aux services à la clientèle

RédactionStéphane Choquette, Isabelle J. Dionne, Sylvie Dodin, Karine Duval, Vicky Drapeau, Isabelle Gallbois, Amélie Lacroix, Louis Lambert-Lagacé, Annie Motard-Bélanger, Claudette Péloquin Antoun, Céline Sosamrith Lor, Janick Perreault, Michel Sanscartier, Sylvie St-Pierre, Andrée-Anne Vincent.

RéviseursTous les articles sont révisés par des pairs.

Direction artistique et productionLe Groupe Pro Santé inc. / Mathieu Guérard

ImpressionTranscontinental Impression

Renseignements générauxLa revue NUTRITION—scienceenévolution est publiée trois fois l’an par l’Ordre professionnel des diététistes du Québec.

publicitéMarie-Eve Infante, Conseillère en communication pour Le Groupe Pro Santé inc.

abonnement / Tarifs pour 1 an (3 numéros)Canada 60,00 $ États-Unis 70,00 $Autres pays 80,00 $

mise en gardeLe fait d’accepter la publication d’une publicité ne signifie aucune-ment que l’OPDQ appuie l’entreprise ou son message. Les opinions exprimées dans les articles n’engagent que les auteurs. L’Ordre ne se porte pas garant du contenu de ces textes, à moins d’avis contraire.

ReproductionPeut être reproduit sans permission à condition de ne rien modifier et de mentionner la source.

Invitation à toutes et à tousNous invitons tous les lecteurs et lectrices à nous soumet-tre des renseignements ou des articles susceptibles d’intéresser les membres de l’Ordre. Faites-nous parve-nir vos textes au siège social de l’Ordre à l’attention de Lise Tardif, adjointe aux communications et aux services à la clientèle.

Gestion de la revueLa gestion rédactionnelle et la coordination de la produ c tion de NUTRITION—scienceenévolution ont été confiées à Le Groupe Pro Santé inc. 1 888 660-4585

Dépôt légalBibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada — ISSN 1708-0452

Convention de la Poste-publication n° : 40052288 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : OPDQ, 2155, rue Guy, bureau 1220, Montréal (Québec) H3H 2R9 – [email protected]

éDITORIal

Unmodedeviesainpourmieuxvivrelaménopause

L a ménopause est une phase normale du processus de vieillissement durant

laquelle les femmes peuvent noter l’apparition de plusieurs symptômes qui influent sur leur qualité de vie, notamment les bouffées de chaleur, la perturbation du sommeil et la prise de poids. Au cours des dernières années, les bienfaits d’une saine alimentation et d’un mode de vie actif durant cette période ont été démontrés. En effet, l’adoption de saines habitudes de vie contribuerait à atténuer certains symptômes et aiderait à prévenir le développement de maladies associées à la ménopause, telle l’ostéoporose. Les articles qui composent le dossier de ce numéro vous aideront à mieux comprendre l’information récente se rapportant au sujet. Dans un premier temps, Karine Duval, doctorante à l’Institut de recherche sur la santé des populations et à l’Unité de recherche sur le comportement et le métabolisme de l’Université d’Ottawa, met en lumière les facteurs d’ordre énergétique associés au gain de poids durant la transition ménopausique. En plus de s’attarder aux causes du gain de poids relié à cette période de la vie, telles que la baisse du métabolisme et la diminution de la pratique d’activité physique, l’auteure propose divers moyens de prévention ou d’atténuation de ce phénomène. La gynécologue Sylvie Dodin et la kinésiologue Claudine Blanchet, toutes deux rattachées au Centre de recherche de l’Hôpital Saint-François d’Assise et à l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), s’intéressent quant à elles à l’effet de la vitamine D, du calcium et de l’activité physique sur la santé osseuse. Dans cet article, on découvre entre autres que la vitamine D joue un rôle significatif dans la prévention des fractures ostéoporotiques, que la consommation de calcium seul n’a que peu d’effets sur le risque de fracture et que la pratique d’activités physiques variées avec mise en charge est essentielle au maintien de la santé osseuse.

Volume 8, numéro 3, hiver 2011Stéphane Choquette, doctorant à l’Université de Sherbrooke, et Isabelle Dionne, chercheuse au Centre de recherche sur le vieillissement de l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke, nous proposent un article sur le rôle des phyto-œstrogènes combinées avec l’exercice chez les femmes ménopausées. Les effets bénéfiques de la consommation de phyto-oestrogènes et de la pratique d’activité physique sur la composition corporelle et les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires y sont présentés. L’effet synergique de ces deux comportements n’a toutefois pas encore été bien démontré. Pour finir, nous avons invité une auteure bien connue à présenter des stratégies nutritionnelles concrètes pour mieux traverser la ménopause. La nutritionniste Louise Lambert-Lagacé nous livre de façon claire et pratique ses recommandations alimentaires pour cette période de la vie. Maintenir une bonne santé osseuse est un enjeu très important pour la femme ménopausée. Nous profitons donc de ce numéro pour souligner la publication récente (30 novembre 2010), par l’Institute of Medicine des États-Unis, du rapport sur l’examen des apports nutritionnels de référence (ANREF) pour la vitamine D et le calcium : deux nutriments essentiels à la santé du squelette. Pour tout savoir sur les nouvelles recommandations et la façon dont elles ont été établies, nous vous invitons à consulter ce rapport. Vous pourrez aussi lire les faits saillants du rapport dans le site français de Santé Canada (http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/nutrition/vitamin/vita-d-fra.php). La ménopause est un phénomène physiologique naturel. Ce numéro démontre que plusieurs problèmes et malaises associés à cette période peuvent être atténués ou même prévenus par des changements dans le mode de vie. Nous espérons que l’information présentée ici vous sera utile dans votre pratique clinique, et peut-être même dans votre vie personnelle! Bonne lecture!

Vicky Drapeau, Dt.P., Ph.D., Professeure adjointe, Département d’éducation physique, Université Laval

Sylvie St-Pierre, Dt.P., Ph.D., Nutritionniste, Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition, Santé Canada

VickyDrapeauetSylvieSt-Pierre

Vicky Drapeau

Sylvie St-Pierre

pRéCISIOnERRaTUmVolume 8 numéro 2 – Automne 2010Pertinence de l’utilisation des liquides de consistance modifiée dans la prévention de la pneumonie d’aspiration chez les patients dysphagiquesPar : Nadine Chata, Dt.P., M.Sc.Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal Page 18, colonne 1, paragraphe 3, ligne 17 Remplacer le mot ''productible'' par ''prédictible''

Volume 8 numéro 2 – Automne 2010ÉditorialPar : Josée Pelletier, Dt.P.Chef de service alimentaire et nutrition cliniqueCSSS de Montmagny l’IsletPage 4, colonne 1 – 1er paragraphe – Avant dernière phrase aurait dû se lire comme suit :

L’an passé, le ministère de la famille a octroyé 5 millions afin de permettre l’amélioration de l’alimentation des aînés en centres d’hébergement. Ainsi, plusieurs CSSS ont choisi de former le personnel soignant concernant la dysphagie ou bien, ils ont choisi d’élaborer des recettes adaptées avec des textures et consistances modifiées afin de rencontrer les besoins nutritionnels de leurs usagers.

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mOT DU pRéSIDEnTMichelSanscartier TheEnglishversionisavailableonpage6.

E n tant qu’experts de la nutrition, nous savons que chaque période de la vie

– la prématurité, l’enfance, l’adolescence, la grossesse, la ménopause (l’andropause) et enfin, la sénescence – correspond à des variations dans les besoins nutritionnels pour la plupart des nutriments. Qui mieux que nous pour évaluer et adapter l’alimentation en fonction des besoins auxquels chaque période de la vie est associée? La ménopause est un bel exemple de l’importance de la nutrition dans le traitement et la prévention des problèmes de santé secondaires à des changements physiologiques. L’approche thérapeutique ou préventive doit être modulée en fonction des différents facteurs, endogènes et exogènes reconnus pour influer sur la qualité de l’état de santé. Compte tenu des diverses recherches scientifiques dans le domaine, nous sommes en mesure de constater que chacun d’entre nous, quelle que soit sa sphère d’activité, est interpellé par ces changements. Dans les faits, ces bouleversements physiologiques qui influent sur les besoins nutritionnels ont des répercussions sur chacun des maillons de la chaîne agroalimentaire. On n’a qu’à penser à la production de phyto-estrogènes – principalement la fève de soja –, à l’ajout de vitamines et minéraux et aux changements d’habitudes de vie. En fait, je crois que tous nos groupes de membres auront de la matière à se mettre sous la dent scientifique! Étant donné

qu’au bas mot la moitié de la population vit, vivra ou a déjà vécu ce grand chambardement endocrinien qu’est la ménopause, il est nécessaire que nos positions soient non seulement crédibles, mais aussi et surtout accessibles. Pour ce numéro, nous avons consulté quelques experts du domaine. Grâce à l’éclairage de ces experts, les cliniciens constateront à quel point les changements physiologiques associés à la ménopause ont des effets sur le métabolisme basal, le profil lipidique et la composition corporelle. Les spécialistes de l’agroalimentaire y verront les défis à relever au regard de la production et de la

transformation alimentaires, et aussi du marketing destiné aux femmes ménopausées, clientèle qui, en raison de l’avancée en âge des baby boomers, est en augmentation. Quant aux spécialistes de la nutrition publique et aux gestionnaires de services alimentaires, ils auront de quoi faire en matière d’éducation et de sensibilisation à l’importance de modifier les comportements alimentaires, d’augmenter l’activité physique et de créer des environnements non obésogènes, trois des principaux moyens permettant de limiter le gain pondéral associé à la ménopause. Je vous souhaite une très bonne lecture!

Michel Sanscartier, Dt.P., M.Sc.

'' La ménopause est un bel exemple de l’importance de la nutrition dans le traitement et la prévention des problèmes de santé secondaires à des changements physiologiques. L’approche thérapeutique ou préventive doit être modulée en fonction des différents facteurs, endogènes et exogènes reconnus pour influer sur la qualité de l’état de santé. "

Lechangementd’hormones:dutravailpourtous!