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Page 1: una   Web viewSéquence 6 LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE, UNE GUERRE D’ANÉANTISSEMENT (1939-1945) Quels éléments font de la seconde guerre mondiale, une guerre totale ?

Séquence 6 LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE, UNE GUERRE D’ANÉANTISSEMENT (1939-1945)

Quels éléments font de la seconde guerre mondiale, une guerre totale ?

N .B : définition des termes : cf documents d’accroche p.82-83Guerre d’anéantissement : guerre qui a pour but d’anéantir (réduire à néant, détruire) l’ennemi.Anéantissement= destruction violente.Comment l’anéantissement est-il possible selon ces deux documents d’accroche ?

Séance 1 : Un affrontement aux dimensions planétaires

Les violences et les tensions de l’entre-deux-guerres mènent à l’ouverture d’un conflit sans précédent : la seconde guerre mondiale. Elle commence par l’invasion de la Pologne par l’Allemagne le 1er septembre 1939.Pourquoi cette guerre est-elle planétaire ? Quels sont les temps forts de cette guerre planétaire ?N.B : savoir expliquer les extensions spatiale et chronologique du deuxième conflit mondial

1. Une guerre planétaireA l’aide des cartes p.84, 86, expliquer pourquoi 2ème guerre mondiale est planétaire ? (cf page de gauche du cahier)→ théâtre des 1ères opérations militaires est européen : agressions de l’armée allde (= Wehrmacht) provoquent l’entrée en guerre d’autres Etats européennes (notamment le RU et la Frce) qui s’affirment pacifiques.N.B : Japon envahit Chine et massacre population chinoise en 1937→ Cette guerre se déroule également sur le continent africain ou se trouvent les colonies des belligérants. (cf carte POWERPOINT)→ En 1941, le conflit se mondialise : l’Allemagne attaque l’URSS : c’est l’opération Barbarossa en juin 1941. Le 7 décembre, des soldats japonais bombardent la base militaire étatsunienne de Pearl Harbor.Beaucoup d’états sont concernés par le conflit. En plus les guerres sous-marines traversent mers et océans.(cf carte Powerpoint)

2. Les temps forts de la seconde guerre mondialeLe conflit est souvent divisé en deux périodes : cf frise chronologique à reproduire page de gauche (= DEVOIR) + tableau à remplir

Séance 2 : Une guerre d’anéantissement aux enjeux idéologiques et nationaux à travers l’exemple de la guerre du Pacifique

Comment la guerre du Pacifique a-t-elle mobilisé toutes les forces matérielles et morales des peuples en guerre? Comment entraine t-elle une mobilisation totale?

Dans le Pacifique, la guerre a commencé en 1937, quand le Japon a attaqué la Chine.Les Etats-Unis entrent en guerre le 8 décembre 1941 à la suite de l’attaque de Pearl Harbor le 7 décembre. 1. Des enjeux idéologiques et nationauxDans ce conflit, tout comme dans tous les autres de la 2nde GM, toutes les forces sont mobilisées pour gagner cette guerre même les productions artistiques japonaises. Il s’agit d’une guerre totale avec des ambitions impérialistes et idéologiques très fortes.Les ambitions sont donc à la fois :- impérialistes: les autorités japonaises veulent dominer l’Asie du Sud-est afin de posséder les ressources naturelles qui leur manquent pour devenir un état dominant et s’élever au rang de « puissance mondiale ».- et idéologiques : la guerre oppose des régimes qui revendiquent être des démocraties (Royaume-Uni, Etats-Unis) à un régime dit impérial militariste : le Japon.

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2. Une guerre d’anéantissementKamikaze i.e « vent divin » = pilote japonais, volontaire ou réquisitionné, chargé d’écraser son avion sur un objectif militaire. Les premiers raids des kamikazes commencent en Octobre 1944.C’est une guerre d’anéantissement des forces de l’adversaire comme le montrent la violence des combats aéronavals et le nombre de morts (27 Ms de morts dont 20 Ms de civils). Le niveau de violence atteint est très élevé. En effet les armes sont encore plus destructrices que pendant la 1ère GM et les attaques sont d’autant plus meurtrières. Et la volonté d’éliminer l’autre semble encore plus aboutie. L’anéantissement atteint son paroxysme lors des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki des 6 et 8 août 1945, véritables contre l’Humanité, contre la planète, contre la vie.

Séance 3 : Le génocide des Juifs et des Tsiganes

N.B : = Shoah (5 à 6 Ms de morts) + Samudaripen (de 200 000 à 250 000 morts)N.B : Retour sur la définition de génocide (cf Séquence 3)=> terme à justifier au terme de l’étude

Quand et comment les nazis ont-ils mis en œuvre l’extermination des Juifs et des tziganes?

→ Déconstruction du génocide :cf séance 2 de la séquence 4 d’histoire.cf Doc.1 p.96 : qu’est-ce qu’un ghetto ?cf questions 1,2 et 3 p.91 cf lire p.96 et savoir faire la différence entre un camp de concentration et un camp d’exterminationcf questions 1, 2 et 4 p.93

1. La construction du génocide- Discrimination (cf séance 2 de la séquence 4) : au sein de la société allemande, les Juifs sont de plus en plus discriminés, notamment à la suite des lois de Nuremberg en 1935. A partir de 1940 cette politique antisémite est aussi appliquée dans les territoires occupés par l’Allemagne nazie.- Exclusion + regroupement : dès 1939 ils sont regroupés puis enfermés, dans des conditions infrahumaines. Puis ils sont enfermés dans des camps ou dans des ghettos*, comme celui de Varsovie en Pologne.Alors que les Tsiganes eux sont d’abord enfermés dans des camps.- Les mises à mort systématiques commencent en 1941 en même temps que l’invasion de l’URSS. Les troupes allemandes de la Wehrmacht sont suivies d’unités spéciales, les Einsatzgruppen*. Les membres de ces unités spéciales tuent systématiquement 1 300 000 Juifs dans les territoires conquis par la Wehrmacht.- Le 20 janvier 1942, à la conférence de Wannsee, est décidée la mise à mort systématique de tous les Juifs d’Europe, c’est la solution finale*. Les populations juives regroupées dans les ghettos et les camps sont alors déportées* dans des wagons à bestiaux vers l’un des 6 camps d’ « extermination »/de mises à mort systématiques, (cf carte 2 p.97) comme celui de Treblinka.

2. Camps de concentration ≠ camps « d’extermination »Les camps de concentration sont créés dès 1933 pour enfermer les opposants, les résistants mais aussi les homosexuels et les Slaves. Ce sont des camps de travaux forcés et de mauvais traitement. La mortalité y est très forte à cause du travail et des conditions de vie déplorables (mauvais traitements + manque de nourriture + manque d’hygiène + manque d’amour). C’est pourquoi ils sont aussi nommés camps de mise à mort lente.Les camps de mises à mort systématiques sont eux destinés à éliminer les Juifs et les Tsiganes, comme à Auschwitz ou Treblinka. Dans ces camps (mixtes), la mort est organisée de manière industrielle : sélection des déportés à leur arrivée + mise à mort immédiate des plus faibles. Les populations sont mises à mort dans les chambres à gaz (zyklon B) puis les corps sont brûlés dans les fours crématoires.

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3. Des génocides indiciblescf CITATION : Préface au Grand Livre des Témoins, Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes, Ramsay, 1995."Comment parler de la déportation ? (...) Tout était pire que ce que nous pouvons raconter. Les mots ne rendent qu'une partie de la réalité. Ils ne rendent pas compte de la durée du temps écoulé car dans les camps les plus durs on se demandait chaque soir si on aurait la force de revivre le lendemain. (...) Les mots peuvent-ils réellement montrer l'inconcevable ? Pourtant il nous faut témoigner et témoigner encore."

Marie-Claude VAILLANT-COUTURIERCes génocides indicibles portent deux noms différents selon qu’il s’agit des Juifs ou des Tsiganes. Pour les Juifs : la Shoah, pour les Tsiganes : Le Samudaripen ou le Porrajmos. Les victimes sont nombreuses (cf doc. 4 p.97) : entre 5 à 6 millions de victimes juives et près de 250 000 Tsiganes.Cette violence difficile à expliquer s’inscrit dans un monde tout entier qui a permis cette violence. (cf COURS de 1ère). Elle illustre la violence humaine. Elle est organisée par les responsables nazis et entretenue par trous ceux qui y ont participé de près ou de loin, depuis les intellectuels antisémites jusqu’aux bourreaux en passant par ceux qui permirent les arrestations, le transport des populations discriminées.