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EHESS UNE ÉTUDE SUR LA RELIGION VIETNAMIENNE: "Technique et Panthéon des médiums vietnamiens" (Dong) de Maurice Durand Author(s): G.G.H. Dunstheimer Source: Archives de sociologie des religions, 6e Année, No. 11 (Janvier-Juin 1961), pp. 141-145 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41239920 . Accessed: 17/06/2014 00:46 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.78.109.119 on Tue, 17 Jun 2014 00:46:35 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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EHESS

UNE ÉTUDE SUR LA RELIGION VIETNAMIENNE: "Technique et Panthéon des médiumsvietnamiens" (Dong) de Maurice DurandAuthor(s): G.G.H. DunstheimerSource: Archives de sociologie des religions, 6e Année, No. 11 (Janvier-Juin 1961), pp. 141-145Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/41239920 .

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UNE £TUDE SUR LA RELIGION VIETNAMIENNE

Technique et Pantheon des mediums vietnamiens (Dong) de Maurice Durand (1)

^ j^OUS ^ ne saurions appr£cier assez le me*rite de M. Maurice Durand d'avoir ^ ^ public ce livre important (2). A notre connaissance, a part l'ouvrage de M. J.A. Allan Elliot, Chinise Spirit Medium cults in Singapore, 1955 (v. notre £tude sur ce livre dans Archives de Sociologie des Religions, 4, (1957), p. 133-142), aucun travail d'ensemble n'a trait6 le sujet du m£diumisme pour l'Extrteie- Orient et le Sud-Est asiatique. II est urgent de s'occuper des manifestations de ces cultes, survivances de temps archaiques, qui se situent au-dela des religions officielles. Us sont irr£m£diablement condamn^s a mourir dans le monde industriel de notre £poque.

M. Durand a observe les pratiques des mediums en se faisant admettre dans les reunions de fideles vietnamiens de ces cultes. Ainsi il a recueilli une s£rie d'in- formations de premiere main.

Au centre de ces cultes se trouvent des stances de mediums (dong), .qui, comme les dang-ki de Singapour, font, en £tat de transe, des propheties, donnent des conseils dans toutes les affaires humaines et fonctionnent comme gu£risseurs. D'ailleurs la faculty de gu£rir les maladies, reste de Tancien chamanisme (p. 46), n'est pas donn6 h tous les mediums. « II faut qu'ils l'aient ce don inn£, qu'ils l'aient comme base, principe de leur personnalit^, de leur horoscope » (p. 26, note 1). Le medium poss£d£ par une divinity, un g6nie, est cens^ avoir perdu sa personnalite' Ses gestes et ses paroles ne sont plus les siens mais ceux de l'esprit qui est descendu en lui et qui, immat^riel et venu du monde des ombres, fait du medium une ombre, un reflet de lui-m&me (p. 8). La prise de possession est appetee len dong ce qui signifie monter sur le medium, comme on monte sur uncheval. Le medium apparait comme le cheval, la monture de la divinity qui le chevauche (p. 7), image connue aussi hors de l'aire extr£me-orientale. On Tappelle egalement le soldat, le fits obeissant, la chaise, la natte, la paillasse du g£nie (p. 9). II est parfois

(1) Publication de l'Ecole Fran^aise d'Extreme-Orient, vol. XLV, Paris, 1959, 333 p., 83 planches.

(2) Dans notre article, les signes indiquant la prononciation des noms et des mots vietnamiens sont omis.

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ARCHIVES DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

de*sign6 par une expression dont la deuxieme partie s'£crit par le caractere chinois de kou « os, ossements ». II n'est pas impossible que ce mot veuille dire que la personne en £tat de possession est comme un squelette sans vie, capable d'agir seulement par la volont£ de l'esprit qui s'empare d'elle (p. 10 et 11).

Le nom dong du medium vietnamien s'^crit par le caractere chinois se pronon9ant en langue mandarine fong et qui signifie « gar9on au dessous de 15 ans ». Primitivement de tels enfants semblaient dignes et capables, par suite de leur puret6 naturelle, de recevoir la divinity en eux. Mais des jeunes filles et enfin des adultes, apres des rites de purifications, prenaient leur place. Actuellement ce sont surtout des femmes (ba dong « dames medium ») qui font fonction de medium au Vietnam. Le culte de la Sainte Mere Celeste par exemple e*choit a des femmes « voue*es au celibat depuis que, tres jeunes, elles ont manifesto certains dons m^diumniques » (p. 65, texte cite* par Pauteur). Mais il y a des cultes comme les ce*r£monies violentes de la secte de Tran-Hung-Dao (p. 58), qui sont re*serv£s aux hommes mediums.

La dame-m£dium brule des batonnets d'encens en honneur des gemes, assise devant un tabouret en face de l'autel sur lequel sont place's une tasse, un flacon d'alcool, un coffret a b£tel et un miroir (pl. 9, 10, 12-13, 17, 23, 43). Elle favorise son entree en transe en mangeant du b6tel, en fumant des cigarettes, en buvant de l'alcool. Un chanteur et des musiciens jouent sans arret. La medium cache sa figure avec ses mains, on lui couvre la t£te d'un voile rouge qui indique qu'elle « entre dans un autre monde, celui de l'invisible » (p. 12 et note 3). «Xa musique et le chant, £trangement pressants, cre*ent une atmosphere e*nervante, et, l'encens, le parfum des fleurs, l'ambiance de la foule des spectateurs aidant, la medium... est dans les conditions optima pour recevoir en elle le g6nie. Au bout d'un moment... sa t£te et son corps entrant dans un mouvement de rotation. Le g£nie est sur le point de prendre possession de sa « monture ». Quand cette action est faite, la meaium arre'te les mouvements de"re*gle*s de sa t§te et de son corps et signale avec ses mains la divinity qui est entre* e en elle (p. 13-14). Alors les assis- tantes apportent le costume special du g£nie. Maintenant habille*e comme celui-ci, elle croit avoir abandonne sa personnalite' Elle est la divinite* m^me ; elle danse la danse de celle-ci. C'est la divinity qui parle, fait des presages et donne des conseils par la bouche du medium. II s'entend de soi-meme que pour les hommes mediums tout se d6roule de la m£me fa9on.

La vocation de medium est contraignante. Elle peut se produire de toute sorte de manieres, par exemple a l'occasion d'une maladie, d'une c^monie religieuse. Un informateur de l'auteur, M. Th., lui-m^me medium, se sentit a l'age de 25 ans, dans un temple, « comme ivre, sa t^te commen9a a dodeliner, son visage s'em- pourpra, il perdit presque la notion de sa personnalit£... Le medium qui officiait a l'autel se tourna alors et dit que le g£nie s'e*tait empar^ de Th. » (p. 23). II est consider^ comme fort dangereux de ne pas ob£ir a l'appel des g^nies (p. 27).

L'initiation s'^tend sur un temps prolonged D'abord on invoque, devant le candidat en transe, les noms de divinite* s l'un apres l'autre. II les £couteimpassible- ment jusqu'a ce qu'il re"agisse a l'appel d'un certain nom. Ce nom d^signe le g6nie qu'il incarne. On lui apporte les v^tements caracteristiques de celui-ci et il se met a danser et gesticuler aux pas et aux gestes de la divinity qui le possede. D'autres ̂preuves suivent cette premiere phase d'initiation. Par une ce*r£monie sp^ciale le candidat doit £tre confirm^ comme « soldat ». Dans une derniere phase, le nouveau medium, maintenant reconnu par les esprits, est oblig£ de faire le tour des grands temples du pays pour se faire connaitre de toutes les divinit^s.

M. Durand se demande si les mediums sont sinceres et s'ils ont vraiment la sensation que le genie p6netre en eux. Mais il nous semble que la question pos£e 142

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£tude sur la religion vietnamienne

ainsi est peut-£tre d'inte>St secondaire. S'il y a des moments - surtout dans les premieres annees de sa carriere - ou le medium est transports dans Poubli total de sa personnalitS, se sentant identifie* avec une puissance sortie de l'au-dela, il y en a certainement d'autres ou il est plus ou moins conscient de son milieu r£el. Ce qui importe plus que la quality subjective de la transe, c'est le fait qu'il est l'operateur d'une ce>£moixie, d'un rite, r<6gl£ et fix£ par la tradition.

Les mediums ont de nombreuses divinit£s, «un pantheon de g&iies peu connus ou plutdt peu Studies jusqu'ici » (p. 7) et qui est en dehors des divinit^s des grands systemes religieux. A sa t6te se trouvent les trois Saintes Meres, la Sainte Mere du Ciel, la Sainte Mere des Eaux et la Sainte Mere des Hautes Regions qui regne sur les regions bois^es (p. 30). Elles sont les filles du Yu-houang, de l'Auguste de Jade du taoisme, mais celui-ci semble totalement effaced

L'auteur suppose que la mythologie des dong (mediums) repose « sur de tres antiques croyances en la D£esse-mere qui £tait la source de toute vie » (p. 45). « La De*esse-mere donneuse de toute vie, celle qui £tait en m£me temps celeste, aquatique et terrestre, qui distribuait ou arretait les pluies, favorisait ou non les r^coltes, donnait la sante ou la mort. Cette DSesse-mere s'est scind^e en trois D£esses-meres, puis dans un grand nombre d'avatars dont les pouvoirs sont a peu pres semblables » (ibid.).

Ces trois Saintes Meres primordiales ne s'incarnent pas directement dans les mediums (nous rappelons qu'en Chine les grands dieux comme Kouan-ti, d'ordi- naire,ne s'incarnent pas non-plus). Mais les avatars, la Mere-dSesse du Ciel,laMere- d^esse des Eaux, la Mere-deesse des Hautes Regions - auxquelles il faut aj outer une quatrieme, la Mere-deesse des Montagnes - descendent en les mediums. Suivent dans la hterarchie les cinq Grands Mandarins et une s£rie graduee de divinit6s jusqu'aux jeunes demoiselles et aux jeunes gar^ons, tous morts en bas age et admis a vivre aupres des dresses dans les temples (p. 31-32). D'innombrables ginies existent encore dans les croyances des dong.

Les divinit^s sont cel£br£s dans les van chau, chants d'invocation, chants liturgiques, hymnes (p. 29, 34). Us sont chant^s aux stances de mediums, accom- pagn^s de musique et choisis selon le g^nie incarnS. M. Durand en mentionne 24 ; il donne un r^sumS analytique du contenu de chacun d'eux. Le texte vietnamien en est reproduit p. 222-264 et en caracteres chinois p. 266-327.

Ces hymnes commencent en g^n^ral en invoquant le nom de la divinity, ils la d^crivent physiquement, d^peignent ses gestes, etc., racontent son histoire et sa tegende. On lui demande paix, bonheur, Iong6vit6 et des r^ponses aux questions que les fideles lui poseront. II est a noter que, pendant le chant, le medium mime Failure de la divinity implored.

Les cultes de medium que M. Durand d^crit se divisent visiblement en deux categories (bien qu'il n'insiste pas express^ment sur ce fait). Ce sont d'abord des stances de medium d'un caractere plus ou moins priy£, et ensuite de grandes manifestations populaires qui se font dans des sanctuaires celebres.

Or, en g^nSral, la fonction de medium a pass6 des gareons qui l'accomplis- saient primitivement aux adultes et parmi ceux-ci aux dames de la bourgeoisie ais^e. D'ailleurs le culte demande des d6penses considerables qui supposent une certaine fortune ; d^ja les costumes des mldiums sont couteux et la medium doit disposer de toute une garde-robe pour £tre a m^me de s'habiller a la fa9on de chaque g£nie qui consentira a descendre en elle (p. 14, n. 1).

M. Durand constate que, parmi les dames qui s'adonnent a ces cultes et qu'il connait personnellement, « aucune ne pr^sente un 6tat veritable de d£s6quilibre nerveux », mais « en examinant de plus pres leurs situations, on s'aper9oit pourtant

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qu'elles ont toutes une vie sentimentale trouble*e » (divorcees, veuves, Spouses sans descendance, amoureuses de*cues, etc.) (p. 11). D'ailleurs, au Vietnam, on considere souvent ces stances « comme des jeux destines k satisfaire les caprices de femmes gate*es » (p. 15).

L'auteur dit expresse*ment que « ces sectatrices ne doivent pas £tre confondues avec de veritables (c'est moi qui souligne) ba-dong (dames mediums). Nous retrou- vons sous l'aspect confus present la distinction lointaine entre medium d'une part et sorcier, chaman, ou dong d'autre part. Le role de meneur de jeu de ce dernier s'est plus ou moins efface* alors que celui des mediums est devenu de plus en plus inde*pendant du sorcier » (p. 11-12).

Le cdte* populaire des cultes, la croyance des foules, se manifeste dans les ce're'monies de mediums dans les temples et lors des f£tes annuelles. Ainsi, au de*but de l'£te*, au quatrieme mois lunaire, au temps des pluies, des inondations et des e*pide*mies, les mediums ont la charge de conjurer ces calamity en incarnant par exemple les cinq Grands Mandarins.

A la fin de l'e*te*, au septieme mois lunaire, qui est voue* aux morts, ils ont pour fonction d'e*tablir des relations avec le monde des tr£passe*s et de les re*concilier avec les vivants. Car les de*funts peuvent £tre une source de malheur pour leur poste*rite*, surtout quand leur culte est ne*glige*. Anciennement, le medium « dans lequel 1'esprit me*cnant pe*ne* trait, de lui-m£me ou invoque* par les sorciers, ...et devenu I'esprit Iui-m6me, e*tait tue* » (p. 21). L'auto-mutilation de la figure, de la poitrine, etc., pratique* e par la secte de Tran-Hung-Dau rappelle cette coutume cruelle (p. 21-22).

Au huitieme mois lunaire les pelerins et des mediums affluent au temple de Den Ghenh, situe* sur la rive gauche du Fleuve Rouge, non loin du Pont Doumer. Devant le temple, les eaux du fleuve tournent en violents tourbillons qui assail- lissent la berge sur laquelle se dresse le temple. L'endroit semble predestine* pour le culte d'une divinite* aquatique. II est de*di£ k la Sainte Mere des Eaux. Le 5e jour du mois, la maitresse dong entoure*e de ses disciples serend au milieu du fleuve dans une barque. Elle est habille*e en blanc, couleur de la Dresse des Eaux. Devant l'autel, ̂ tabli k la proue, elle incarne le Grand Mandarin, troisieme fils du Roi des Eaux. Anciennement, incarne dans un mandarin de la region, il avait aide le peuple contre les esprits malfaisants et les serpents venimeux. On lache une abondance d'objets votifs de la barque dans le fleuve ; on croit que le courant les apporte au Roi des Eaux.

Le culte du he"ros national divinise* Tran-Hung-Dao qui, en 1288, avait chasse l'arme*e mongole envoye*e par Koubilai', est d^crit, d'une facon il est vrai tendancieuse, dans des textes fran9ais, le premier de 1942 et le second de 1928, cite*s par M. Durand et destines a montrer « la maniere de « reportages » d'autrefois sur les faits religieux de Vietnam » (p. 57, note). Ils contiennent tout de m^me quelques faits inte*ressants. Ainsi Tran-Hung-Dao avait condamne* k mort un traitre au service des Mongols, Pham Nhan. Celui-ci demanda la grace d'un dernier repas avant d'etre exe*cute' Tran-Hung-Dao lui fit servir un plateau de linges macules de sang menstruel. Pham-Nhan devenu un esprit malfaisant se vengea en troublant les fonctions p6riodiques des femmes. Les mediums de Tran-Hung- Dao procedent k des exorcismes pour les libe*rer du mauvais ge*nie. S'ils r^ussissent, la patiente gue*rie doit appuyer sa main ouverte sur une feuille de papier. On suit les contours avec un pinceau a l'encre de Chine. Ce trac6 est consid£r6 comme la signature de I'esprit affirmant la d^livrance (p. 59 et 61-62).

L'ouvrage de M. Durand pre*sente avant tout un riche recueil d'observations attentives, avec une abondance de details. Nous n'en n'avons tire* que quelques- unes. II ne donne que sobrement des interpretations. Le livre, indispensable k

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ETUDE SUR LA RELIGION VIETNAMIENNE

qui s'inte*resse aux cultes d'ExtrSme-Orient autres que ceux des religions offi- cielles, fournit une collection de mat^riaux qui sont une matiere premiere pour des etudes futures.

Nous n'avons pas trouve d'article « Lieou Yi » dans Ts'eu-hai, contrairement a ce que l'auteur indique p. 38, note 3 ; mais il y a une biographie de ce personnage tegendaire dans Ts'eu-yuan. La reference du Texte liiteraire, Appendice V (p. 65-66), n'est pas indiqu^e. II est certainement extrait de la publication de Thienh-Dinh (voir p. 68, Bibliographie).

G.G.H. DUNSTHEIMER. C.N.R.S.

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