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UNE INSCRIPTION ARCHAÏQUE DE GORTYNE Author(s): L. Thenon Source: Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 8 (Juillet à Décembre 1863), pp. 441-447 Published by: Presses Universitaires de France Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41734260 . Accessed: 19/05/2014 01:05 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Revue Archéologique. http://www.jstor.org This content downloaded from 193.104.110.124 on Mon, 19 May 2014 01:05:01 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

UNE INSCRIPTION ARCHAÏQUE DE GORTYNE

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UNE INSCRIPTION ARCHAÏQUE DE GORTYNEAuthor(s): L. ThenonSource: Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 8 (Juillet à Décembre 1863), pp. 441-447Published by: Presses Universitaires de FranceStable URL: http://www.jstor.org/stable/41734260 .

Accessed: 19/05/2014 01:05

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UNE

INSCRIPTION ARCHAÏQUE

DE GORTYNE

Dans le premier voyage que je fis en Crète, à l'automne de 1857, avec mon collègue M. Georges Perrot, nous découvrîmes, en visitant remplacement des ruines de Gortyne, encastrée dans le mur d'un moulin, une inscription qui nous frappa tout d'abord par son aspect très-archaïque, et par l'étrangeté des caractères qui paraissaient en composer l'alphabet. J'en pris une copie aussi exacte que possible, et, de retour à Athènes, l'étude que je m'empressai de faire de ce texte épigraphiqueme convainquit bientôt que nous avions rencontré là un dos plus anciens monuments de l'une des langues classiques, un document d'un haut intérêt pour la paléographie et la philologie grecques. Je me résolus alors à ne rien épargner pour arracher à toutes les chances de destruclion qui le menaçaient ce curieux et authentique débris d'un passé si reculé, et à faire tout ce qui dépen- drait de moi pour en enrichir nos collections. Je me préparais à un second voyage en Crète quand y éclata une révolte des Grecs dirigée contre le gouverneur général Véli-Pacha, révolte qu'avait pu nous faire prévoir, dès l'année précédente, le mécontentement qui partout se faisait jour dans le langage des habitants. Quelle que pût être mon opinion personnelle sur les actes du pacha et sur les griefs des chré- tiens, ce ne fut pas sans un vif chagrin que je vis commencer des troubles qui pouvaient rendre impossible pour longtemps tout voyage dans l'intérieur de l'île, et m'eniever les moyens de me rendre posses- seur du trésor que je convoitais, pour le conduire, à travers la chaîne

vin. 30

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442 REVUE ARCHÉOLOGIQUE. de Tida, jusqu'à un port d'embarquement. Je me hâtai dès le mois de mars 1858 de me rendre en Crète, à la fois pour assister aux événe- ments qui s'y préparaient, et pour saisir, afin de pénétrer dans l'in- térieur, le premier instant favorable. Ce ne fut qu'au mois d'août que je pus me mettre en route pour Gortyne; la destitution et le départ de Véli-Pacha et les concessions faites aux chrétiens par la Porte avaient amené une pacification, ou tout au moins une trêve que je m'empressai de mettre à profit. Après s'être joint, comme les autres Grecs du centre de l'île, aux troupes insurrectionnelles, le capitaine Elias, le propriétaire du moulin et de l'inscription, était rentré chez lui. La pierre était encore en place : il consentit à me la céder, non sans modifier à son avantage les conditions qu'il m'avait posées l'an- née précédente. Je réussis à faire arriver, malgré son poids, ce bloc jusqu'à Candie ; là, il fut embarqué pour la France, et il appartient maintenant au musée du Louvre.

L'inscription que je vais reproduire n'est pas complète. Les quinze lignes qui la composent actuellement sont d'ailleurs à peu près intactes, sauf quelques lettres à l'extrémité droite. Les caractères ont 0m,03 de hauteur. La pierre, d'un marbre très-dur et que l'on trouve en abondance dans les montagnes de la Crète, a 0m,60 de lar- geur sur 0m,60 de hauteur.

Le fac-similé ci-joint (pl. XVI) est dû à l'obligeance d'un amateur distingué, M. Paul Jeuffrain, et je suis heureux de saisir cette occa- sion de le remercier du concours qu'il a bien voulu me prêter (1).

Comme on le voit, cette inscription est écrite à la façon dite Bous -

trophédon. En dehors des épitaphes et des inscriptions votives, c'est, à notre connaissance, le seul texte de ce genre que nous offrent les inscriptions grecques. Quoi qu'il en soit, ce mode d'écriture est l'in- dice d'une haute antiquité. A la vérité, les inscriptions où il se ren- contre sont quelquefois imitées et non vraiment archaïques (2). Mais ici la forme des lettres, aussi bien que le caractère de la langue, con- firment pleinement cette première présomption d'ancienneté. Les lettres sont sincèrement archaïques et certainement antérieures aux caractères ordinairement employés par les Grecs depuis le ve siècle

(1) La photographie a été reproduite au moyen du procédé Poitevin, appliqué par M. Lemercier, qui y a apporté de notables perfectionnements. Les images ainsi obtenues réunissent à l'exactitude de la photographie la fixité, la solidité de l'impres- sion lithographique. (2) Franz, Elementa epigr. grœcœ , p. 50, inscript. 31 et 32. - Eckhel, Doctrina

num. veter., III, 252.

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UNE INSCRIPTION ARCHAÏQUE DE GORTYNE. 443 avant Jésus-Christ. Voici cet alphabet avec la transcription entre parenthèses :

A (A) B (B) A (r) A (A) E (E)

(D,® w

S (I) K (K) A (A)

AV w N (N) 0 (0) C (H) P (P) A' (2) T (T) Y (T)

Le digamma (F) revient plusieurs fois dans notre texte. On n'y voit ni le Z, ni le S, ni le 4», ni le V, ni les deux longues H et 11, qui sont représentées par l'E et par l'O, ni le X, qui est représenté par le K.

Les formes de lettres les plus remarquables sont celles du r, de l'I, du A, et surtout du n.

Le r et l'I sont représentés comme ici, par les caractères A et S, . sur une médaille archaïque de Gortyne (1) qui ne laisse aucun doute à ce sujet.

Le A est figuré dáns les inscriptions de Théra et dans plusieurs autres inscriptions archaïques (2).

Quant à la forme C employée pour le H, on ne la voit attribuée à

(1) Collect, du général Fox. (2) Franz, 23, 24, hk> Sur ces formes du A voir Giese, De dial . œolica , p. 263.

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444 REVUE ARCHEOLOGIQUE. cette lettre dans aucun autre monument. Sur la médaille de Gorlyne de la collection du général Fox, elle représente un 2; on y lit celte légende écrite de droite à gauche :

A'w 2 A^OTA/VOMVT^ OA

ropiuvoç to cátjta, ce dernier mot mis probablement pour <n¡[/.a. Mais le 2 est impossible dans les mots de l'inscription où nous rencontrons le signe G. Reste à supposer la lettre r qui est ainsi écrite, en effet, sur un vase archaïque trouvé près de Corinthe dans le mot AGAM- EMNON, 5AYajx£(jLV(úv, et sur les monnaies de la Grande-Grèce et de la Sicile (1).

Chez les Cretois, il n'est pas rare de voir le r employé à la place d'une labiale (2). On aurait donc pu, en lisant lyixopsv pour l7rt>topév, xaraXt^óv pour xaxaXurov, yoXiaxav pour TCoXiaxav, admettre qùe cette forme C représentât le y et lire à la ligne 1 avyavrov, aux lignes 6 et 7 avyavToç, à la ligne 11 àvYavá[AEvoç. Mais lors même que cet emploi continuel du r pour le II ne semblerait pas étrange, il y a dans l'inscription une autre forme pour le r, qui est A, forme bien recon- naissable dans y vétria (ligne 7) et dans ¿Yopáv (ligne 12). Aussi, quoi- qu'il n'existe pas d'autres exemples de cette forme G pour le n, il ne me paraît pas douteux qu'elle doive être expliquée ainsi. On peut d'ailleurs, à l'appui de cette opinion, citer une médaille archaïque ďune ville crétoise, voisine de Gortyne, où la forme G est employée pour le <ï> qui, dans les textes archaïques, est quelquefois représenté par le II : c'est un didrachme de Phaestos dont la légende, écrite de droite à gauche, est«NOAITMIA3, Iïaianâov pour Oaicmàwv. Cette médaille, à en juger par la gravure, est d'une très-belle conservation, et ne laisse pas supposer que la lettre 3 soit ici les débris d'un O à moitié effacé (3).

Enfin ce qui ajoute à la force de ces inductions, c'est la ressem- blance du n ainsi figuré avec la lettre qui y correspond dans l'al- phabet phénicien, premier modèle de l'alphabet grec.

(1) Franz, Inscr. 26 d , p. 41. (2) Voir Boeokh, Corp. inscript . grœc tom. II (Inscr. Cret.). (3) M. Pinder, Die antiken Münzen des Koeniglichen Museums, Berlin, 1851, in-12.

Pag. 55, pl. I, n° 5. - Mionnet, pl. XXXV, 145.

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UNE INSCRIPTION ARCHAÏQUE DE GORTYNE. 445

Gela posé, voici comment on peut transcrire en caractères ordi- naires l'inscription représentée ci-dessus :

[t]ov av7uavTOV xat...e 7iav avxovs[/.sv tsXXev 7rava|/.evo xai Ta xp£(/.a T av at Xtôat • Tt xayaxa

5. 7cava(ji£v0ç et ui§s tov av7uaVTO[x (xe £7u[i]xop£V 6avoi o avjravToç Y[v3£Grta Tsxva (X£ xaTaXi7TO(x 7uap to avatjLEVO £7TtéaXXovTav

10. a ayxop£V Ta xp£(xaTa ai 8... o av7ravo(jL£voç a7roF£ur aôôo xaT ayopav airo to Xa.. yop£uovTi xaTa F[eX] jjl£['] ov tov 7ToXiaTav avÔE(x...

15. [Y|aT£pav <j£XXixa[(jt.]T (1) La plus grande partie de cette inscription est assez complète pour

que l'on puisse, non pas retrouver la suite parfaite des idées, mais reconnaître le sens général. Le texte qui nous occupe est celui d'une loi sur les testaments, d'un règlement qui donne aux parents par alliance, à défaut d'héritiers directs, le droit de recevoir les biens d'un ascendant. L'étude littérale semble du moins justifier cette interprétation.

Ligne 1. Tòv <xvtoxvtov. Il n'y a aucun doute sur la manière d'écrire ce mot qui revient tout entier aux lignes 6 et 7. Nous ne le connais- sons pas jusqu'ici dans la langue grecque : c'est donc par analogie et par induction qu'il faut en trouver le sens. Ou peut supposer que la syllabe av est pour ava, de même qu'à la ligne 10, avxoplv pour avaxop£v, et à la ligne 14, àvÔE[/.Ev pour avaÔ£f/.£va Cette supposition admise, nous aurions avá^avTov, composé de la préposition ¿vá qui exprime l'idée de monter, et de toxvtoç. La racine de toxvtoç pourrait êire 7uaòç, mot dorien qui signifie parent acquis par le mariage, allié (2). Il y a deux raisons pour adopter cette idée de parenté : Io comme on voit dans le reste de l'inscription qu'il est question de testament, il est naturel que le mot parent y revienne plusieurs fois; 2° nous savons par Hésychius que 7uawTat était un mot du dialecte

(1) Les crochets indiquent les lettres douteuses. (2) Voir le Thesaurus d Henri Etienne au mot m jó;.

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446 REVUE ARCHÉOLOGIQUE. laconien signifiant « homme de la même race, de la môme famille; » or les Créions et les Doriens de la Laconie ayant de grands rapports ďorigine, de mœurs et de langage, il n'est pas étonnant de trouver ce radical laconien dans une inscription crêtoise. De la combinaison des deux idées d'ascension par ává, et de parenté d'alliance par toxvtoç, on arrive à l'idée d'ascendant, de parent dont on descend, peut-être le père, le grand-père ou même l'oncle. On ne peut toute- fois méconnaître que la dérivation de toxvto; rattaché au radical en question demeure assez obscure.

Ligne 2. 'Ayxovspv. Ici encore, en supposant av au lieu de àvá, on rétablit avaxovefxev, infinitif dont le radical serait xovéw, vieux mot signifiant se donner de la peine, s'empresser, accomplir avec em- pressement, hâter : êyx ove'w et eyxovtáoj existent dans la langue poé- tique. - TsXXsv doit être lu peut-être TeXXe<j[tv] pour tsXe<tiv, accom- plissement; OU bien TsXXeaia qui serait pour reXecria, de TeXecrtoç, dernier, final : les dernières volontés, les derniers ordres, les der- nières dispositions. Ainsi àvxové^ev TsXXes... pourrait désigner quelque accomplissement de dernières dispositions.

Ligne 3. üavaf/ivo. On lit à la lig. 5, 7ravá|/.evoç, à la lig. 9, avocf/ivo, enfin à la lig. 11, àv7:avá|/.evoç qui est évidemment le mot complet, de sorte qu'ici l'on doit rétablir àv7rava(jtivo, forme dorienne de génitif (av7rava(/¿v<o pour àvjuavajxevou) ; comme l'to n'existe pas dans Finscrip- tion, il est remplacé par l'o. Comment expliquer ce mot qui paraît quatre fois dans un texte aussi court? A la forme on reconnaît un corrélatif de averno?. Celui-ci exprimant le sens d'ascendant , ¿vtoxvoc- {JL6VOÇ pourrait signifier descendant , apparenté à l'ascendant. Il s'agit de testament : chacun de ces deux mots désignerait ainsi une des deux parties qui prennent part à un testament, le testateur et l'hé- ritier : de sorte que averno; serait l'ascendant qui fait le testament, et àv7ravá(X8voç, le descendant qui hérite. Mais, ici encore, nous ne pouvons nous dissimuler que l'analyse grammaticale est fort impar- faite.

Lignes 3 et 4. Ti xpe^a?' pour Ta ̂p^aTa, le x & l,yi n'étant pas usités dans l'inscription. - yAv, adverbe dubitatif qui se joint à l'optatif.- 'At, conjonction dorienne pour 'Et - Aí0at(e?), lecture fort douteuse : je ne suis sûr ni du 6 qui pourrait être un o, ni de l'e qui pourrait être un 7c. Dans le doute il vaut mieux ne hasarder aucune conjecture; après Atôat, il semble y avoir un signe de ponctuation que j'ai rendu par un point en haut. - Kayaxa : la leçon ne paraît pas douteuse, mais l'explication est également incertaine.

Ligne 5. 'Avjcavojjievo?, voir lig. 3. - Et peut être pour •?, sub-

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UNE INSCRIPTION ARCHAÏQUE DE GORTYNE. 447

jonctif en rapport avec le participe qui précède. - TtSe doit être écrit peut-être utòe pour iSSs, ainsi.

Ligne 6. 'AviravTOf/., voir lig. 1. - Le jx qui paraît tenir la place d'un v provient peut-être d'allitération. - Ms pour pl. - 'Emxopév pour £7Tt^(í)p£iv, céder, accorder. La terminaison de l'infinitif sv pour etv fut commune aux Athéniens, aux Éoliens et aux Doriens (1). Dans une inscription archaïque de Locride expliquée par M. Oikono- modis, On lit ay£V pour ay£tv, Ô(jlvusv pour ofxvusiv.

Lignes 7 et 8. (Aí) ôocvoi 6 ávTravTOç yvsata (pour yv^aia) Tsxva (as (pour pí) xaTaXiiuov pour xaxaXtTuióv) . « Si l'ascendant mourait sans laisser ďenfants légitimes. » - ITáp comme 7uapá, du côté de. - To pour Tw, dorien pour tou. - En somme, ces deux lignes composent la partie la plus accessible au déchiffrement et à l'interprétation.

Ligne 9. 5Av7rava|/ivj5 génitif : iràp to àv7:ava(jt.evo, comme s'il y avait Trápíc tou àv7rava(jL£vou. - 'EirtêáXXovT pour £7riêáXXovTa, appartenant à. - yAv, particule dubitative : Itu&xXXovt' av, qui appartiendraient (se rapporte à ik xpé^aTa) ?

Ligne 10. 2' pour <7a, mot béotien qui a le même sens que cmva? -

'Avxopev pour àva^oo petv, remonter à. - Ta xpspaTa pour TÍ /p7Í[xaTa. - A! pour £t, si.

Lignes il et 12. 'O àv7ravo'(/,£voç, voir lig. 3. - 'A7UoF£Í7caôÔo. - Remarquer dans ce mot : Io le digamma que l'on trouve dans une autre inscription archaïque (2) devant le mot s™;; 2° le redouble- ment du 6. - K<xt' àyopáv, dans l'assemblée. - 'A™ tò Xa [ó] comme toî> Xaou, du peuple.

Lignes 13 et 14. ['A]yop£ÚovTt, parlant. - KaT<x, en face de. - < FfiXfxsvov pour ££X(jl£vwv, partie, parf. pass, de Et XXw, comme ÏXXw, ra- masser, attrouper : rassembler. - Tov pour twv. - IIoXiaTãv, dor. pour 7roXt7]Ttov, citoyens : « Parlant devant les citoyens rassemblés. » ? - 3Av0£[x[ev] pour àva6£(X£v, offrir.

Ligne lo. AT£pav est la lin d'un mot, ou est là pour Irepav. - Les dernières lettres ne présentent aucun sens.

Je sens combien ces explications sont insuffisantes : mais la plus grande partie de l'inscription étant une fois lue, et l'idée générale du texte une fois indiquée, peut-être sera-t-il moins difficile d'ar- river à une interprétation complète de ce curieux monument.

L. Thenon, Ancien membre de l'École française d'Athènes.

(1) Franz, ouv. cité, pag, 50. (1) Formule d alliance entre les Héréens et les Eléens dans Franz, E lem, epigr .

grœc.j n° 2/j.

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