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La souche LOHMANN BROWN-CLASSIC démontre encore une fois sa performance avec d´excellents résultats selon les tests effectués à Ustracise Une masse d´œuf plus élevée et une meilleure qualité de coquille Poultry News Edition spéciale pour le space 2012 LOHMANN TIERZUCHT Thème La souche LOHMANN BROWN-CLASSIC démontre encore une fois sa performance avec d´excellents résultats selon les tests effectués à Ustracise 1 Publication technique Œufs à couver : importance de la température et de l´hygiène 2 – 3 Rester Cool en zones chaudes 4 – 6 « Défaut de l’apex de l’œuf » chez les pondeuses commerciales 7 – 8 Evénéments / Actualités Reunion des multiplicateurs LOHMANN FRANCE 9 Nouveau multiplicateur LOHMANN FRANCE 9 Recherche et développement Sélection pour une meilleure acceptation du nid 10 – 12 Interne Du nouveau au sein de LOHMANN FRANCE 12 Dans les résultats de tests de performance publiés récemment en Ustracice (Répu- blique Tchèque), LOHMANN BROWN-CLAS- SIC a encore démontré sa supériorité en masse d´œuf produite et en qualité de co- quille. C´est la seule souche qui a atteint la première position dans ces deux catégories de manière simultanée. L´incroyable stabi- lité de la coquille combinée à une couleur de coquille sombre et lisse est l´assurance du succès dans la production d´œufs. Un nombre d´œufs fêlés très réduit signifie plus d´œufs commercialisables, et donc des clients plus satisfaits. Ces avantages permettent de prolonger le cycle de pro- duction de la souche puisque le nombre d´œufs par poule pondeuse et par an est plus élevé. Seules les souches qui peuvent fournir de la qualité connaîtront un succès commercial sur le long terme. Avec une sta- bilité insuffisante de la coquille, les calibres L et XL d´œufs ne sont pas vendables. 14ème Test international sur échantillon aléatoire (RST) en République Tchèque (18 à 74 semaines d’âge) * IOFC = 1.00 x masse d´œuf – 0.25 x indice de consommation d´aliment Souche Nombre d´œufs par poule. Poids d´œuf g Masse d´œuf par poule kg Résistance de coquille N Œufs fêlés Couleur de coquille IOFC* LOHMANN BROWN CLASSIC 345 62,1 21,4 43 2,4 14 20,85 B 343 60,9 20,9 37 3,5 14 20,30 C 337 60,9 20,5 39 2,8 19 19,93 D 347 61,2 21,2 36 3,3 15 20,65 E 344 60,7 20,8 38 4,0 20 20,26 F 350 60,4 21,1 35 4,3 21 20,53 G 344 61,2 21,0 37 3,4 21 20,45

Une masse d´œuf plus élevée et une meilleure qualité … · Sélection pour une meilleure acceptation du nid 10 – 12 Interne Du nouveau au sein de ... Les œufs pondus au sol

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La souche LOHMANN BROWN-CLASSIC démontre encore une fois sa performance avec d excellents résultats selon les tests effectués à Ustracise

Une masse d´œuf plus élevée et une meilleure qualité de coquille

PoultryNewsEdition spéciale pour le space 2012L O H M A N N T I E R Z U C H T

Thème La souche LOHMANN BROWN-CLASSIC démontre encore une fois sa performance avec d´excellents résultats selon les tests effectués à Ustracise 1

Publication technique Œufs à couver : importance de la température et de l´hygiène 2 – 3Rester Cool en zones chaudes 4 – 6« Défaut de l’apex de l’œuf » chez les pondeuses commerciales 7 – 8

Evénéments / ActualitésReunion des multiplicateurs LOHMANN FRANCe 9 Nouveau multiplicateur LOHMANN FRANCe 9

Recherche et développement Sélection pour une meilleure acceptation du nid 10 – 12

Interne Du nouveau au sein de LOHMANN FRANCe 12

Dans les résultats de tests de performance publiés récemment en Ustracice (Répu-blique Tchèque), LOHMANN BROWN-CLAS-SIC a encore démontré sa supériorité en masse d´œuf produite et en qualité de co-quille. C´est la seule souche qui a atteint la

première position dans ces deux catégories de manière simultanée. L incroyable stabi-lité de la coquille combinée à une couleur de coquille sombre et lisse est l assurance du succès dans la production d´œufs. Un nombre d´œufs fêlés très réduit signifie plus d´œufs commercialisables, et donc des clients plus satisfaits. Ces avantages permettent de prolonger le cycle de pro-duction de la souche puisque le nombre d´œufs par poule pondeuse et par an est plus élevé. Seules les souches qui peuvent fournir de la qualité connaîtront un succès commercial sur le long terme. Avec une sta-bilité insuffisante de la coquille, les calibres L et XL d´œufs ne sont pas vendables.

14ème Test international sur échantillon aléatoire (RST) en République Tchèque (18 à 74 semaines d’âge)

* IOFC = 1.00 x masse d´œuf – 0.25 x indice de consommation d´aliment

Souche Nombre d´œufs par

poule.

Poids d´œuf g

Masse d´œuf par poule kg

Résistance de coquille

N

Œufs fêlés Couleur de coquille

IOFC*€

LOHMANN BROWN CLASSIC

345 62,1 21,4 43 2,4 14 20,85

B 343 60,9 20,9 37 3,5 14 20,30

C 337 60,9 20,5 39 2,8 19 19,93

D 347 61,2 21,2 36 3,3 15 20,65

e 344 60,7 20,8 38 4,0 20 20,26

F 350 60,4 21,1 35 4,3 21 20,53

G 344 61,2 21,0 37 3,4 21 20,45

LOHMANN . . . Publication technique

Œufs à couver : importance de la température et de l hygiène

Facteurs clés pour la bonne gestion des œufs à couver

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L objectif du management des œufs à couver est de préserver une bonne éclosion depuis la ponte jusqu´à la mise en ma-chine des œufs. La température et l´hygiène sont deux paramètres clés pour une gestion réussie des OAC.

Un OAC n a rien d´un quelconque œuf. Il contient un potentiel génétique complet, obtenu grâce à un travail de recherche de plusieurs décennies effectué par LOH-MANN TIeRZUCHT. Ce potentiel est intégré dans un petit embryon sur le jaune d´œuf. Lors de la manipulation des OAC, le but est de maintenir la qualité des œufs depuis la ponte jusqu´à la mise en machine, de ma-nière à permettre à l´embryon de se déve-lopper dans de bonnes conditions et que des poussins de bonne qualité puissent éclore après 21 jours. La qualité des OAC fraîchement pondus est influencée entre autres par les facteurs suivants :• etat de santé et uniformité des

parentaux• Qualité d aliment• Qualité d´eau• Système de management• Température du bâtiment• Nombre et qualité des mâles

Des nids propres sont indispensables à l´hygiène des OAC

Naturellement, un OAC est relativement bien protégé contre la pénétration des bactéries aussi longtemps que la qualité de la coquille et de la cuticule reste intacte. Si ces barrières sont endommagées, par exemple en raison d´une mauvaise mani-pulation des œufs ou d’un mauvais ajuste-ment des convoyeurs, etc…, des bactéries peuvent facilement pénétrer dans l´œuf. en conséquence, on assiste à une mortalité de l´embryon et à une diminution générale de la qualité des poussins du fait d´œufs contaminés (autrement dits pétards).Un moment particulièrement critique intervient peu après la ponte : la coquille d´œuf est humide et la cuticule n a pas encore une protection efficace. De plus, durant cette période l´œuf refroidit de la température du corps de la poule à la température du bâtiment. en raison de ce processus de refroidissement, le contenu de l´œuf se contracte et un vide se crée dans l´œuf. en conséquence, de l air entre et forme une chambre à air qui peut aisé-ment être pénétrée par des bactéries. Pour cette raison, il est très important que seulement des OAC pondus dans des nids propres soient utilisés.

Ces facteurs ont des conséquences sur la qualité de la coquille, la taille de l´œuf, les nutriments et les anticorps maternels contenus dans l´OAC. en outre, ils défi-nissent le taux de fertilisation et la quantité de germes contenus dans les œufs pon-dus.Après la ponte, un management réussi des OAC maintient une bonne éclosion des œufs. Pour cela, les facteurs importants sont : • Type et propreté des nids• Température du bâtiment • Fréquence et soin de la collection des

œufs et du transport• Température de stockage des oeufs• Désinfection des coquilles d´œufs

Ces critères peuvent être réduits à deux paramètres clés : hygiène et température. Pourquoi ces deux paramètres sont-ils si importants ?

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146 hFerme Transport-couvoir

2 d12 h 3–4 d 5–10 d 6 h / 12 hPré-chauffage

Zéro physiologique

(°C / °F)

période de stockage 5–10 jours période de stockage 3–4 jours

Fig 1 : Développement optimum de la

température de l´œuf de la ponte jusqu´à la

mise en machine en fonction de la période

d´entreposage

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beaucoup de couvoirs, le processus le plus fréquemment utilisé est un système de brumisation du désinfectant sous forme de gouttelettes de très petite taille. Ce processus assure un bon contact du pro-duit sur la surface de l´œuf sans le rendre vraiment humide. Le service technique de LOHMANN TIeRZUCHT est à disposition pour toute information sur les produits prouvés efficaces.

Viser une températureadaptée de stockage des œufs

La température est cruciale pour le stoc-kage des œufs. La règle à adopter est : plus le stockage est long , plus la température doit être basse. Quelle en est la raison ?Après la ponte de l´œuf, le développe-ment de l´embryon doit être interrompu. Ceci demande un refroidissement de l´œuf durant 6 heures en dessous de 26 – 27 °C. Normalement, ce phénomène a lieu dans le nid ou sur le convoyeur. Si durant l´été la température extérieure est élevée, les œufs ne peuvent pas refroidir suffisamment dans le bâtiment. Dans ces conditions, les OAC doivent être collectés plus fréquem-ment et transférés dans une chambre de refroidissement. Ceci évite d´exposer l´embryon trop longtemps à une tempé-rature de 27 – 37 °C. Les températures de ce niveau entraînent un développement déséquilibré de l´embryon et conduisent donc à un nombre plus élevé de mortalités embryonnaires précoces. (Fig 3)Une fois la division de la cellule stoppée en raison du refroidissement de l´œuf en

Prudence avec les œufs pondus au sol

Les œufs pondus au sol ou pondus par des poules élevées en liberté sont plus pro-bablement déjà contaminés avant qu´ils ne soient collectés, même désinfectés ou lavés il est préférable que ces œufs ne soient pas mis en incubation. Un inévitable nombre de bactéries peut aussi être trouvé sur des OAC propres. Dans le but de réduire ce nombre, les œufs doivent être désinfec-tés très rapidement après avoir été collec-tés. Dans le passé, la fumigation au for-maldéhyde a souvent été utilisée comme procédure standard. Malgré l´indiscutable efficacité de ce désinfectant, il a aussi plu-sieurs désavantages : il peut notamment endommager l´embryon, particulièrement si le dosage ou la température sont trop élevés ou si le temps de fumigation est trop long. De plus, le formaldéhyde est classé parmi les produits potentiellement cancérogènes.

De nos jours, de nombreux produits chimiques moins nocifs, mais aussi effi-caces que le formaldéhyde sont dispo-nibles pour désinfecter les coquilles. Dans

dessous du zéro physiologique, les OAC doivent être refroidis doucement à une température encore plus basse. Ainsi, la qualité de l albumen de l´œuf est stabilisée, la perte d´eau est réduite, et les risques de mortalité de l´embryon sont minimisés. Si les œufs sont incubés seulement dans trois à quatre jours, ils ne doivent pas être refroi-dis en dessous de 20 °C. Une température relativement haute encourage la dilution de l albumen et donc, les échanges de gaz durant les premiers jours de l´incubation. Cependant, dans la plupart des couvoirs ponte, les OAC sont stockés jusqu´à dix jours. Dans ce cas, une température de 16-18 °C est recommandée (Fig.1).

Température uniforme pour tous les œufs à couverIl est très important que la température stockage visée soit atteinte pour tous les OAC, et qu´elle reste presque constante. Les variations larges doivent être évi-tées, car elles peuvent aussi contribuer à l augmentation du taux de mortalité pré-coce des embryons. Pour cette raison, une attention particulière doit être accordée à l´isolation et à la capacité de refroidis-sement des salles aux œufs pour com-penser les variations quotidiennes de la température extérieure. Pour le contrôle de la température, l´utilisation régulière d´enregistreurs de données est recom-mandée. Ils peuvent être placés dans la salle aux œufs ou encore être utilisés du-rant le transport des œufs de la ferme des parentaux au couvoir.

Fig 2 : Brumisation du désinfectant pour

diminuer le nombre de bactéries sur la coquille

Fig 3 : Deux œufs mirés ouverts : ovule non-fécondé (gauche) et embryon mort

prématurément (droite)

LOHMANN . . . Publication technique

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Rester Cool en zones chaudes

Réduire le stress de la chaleur

La chaleur affecte les performances et la productivité des volailles. Le stress de la chaleur est l´un des risques majeurs pour la production des volailles dans les pays en voie de développement et surtout dans les zones tropicales et subtropicales. Cet article fournit suffisamment d´informations pour lutter contre ce stress efficacement.

Comment réagissent les poules aux fluctuations de la température ? Comment se libèrent-elles de la chaleur corporelle ? Lun des moyens utilisés est la conduction, qui consiste au transfert de la chaleur du corps vers des surfaces de contact plus froides. Le second est la convection thermique, qui consiste à un transfert de la chaleur vers l air ambiant. La troisième voie est le transfert de chaleur par rayonnement vers des surfaces ou objets froids, sans intermédiaire (processus électromagnétique).

Dans les zones très chaudes (> 30 °C), il est difficile pour les poules de réguler ou réduire leur température corporelle car elles n´ont pas de glandes sudoripares pour la transpiration. elles peuvent seulement réguler la chaleur par la respiration. Afin de baisser leur température corporelle, elles écartent leurs ailes, halètent et augmentent leur fréquence de respiration jusqu’à 10 fois le taux normal. C´est un moyen très efficace mais qui épuise les oiseaux, et affecte sévèrement leur bien-être.

en général, les producteurs en zones tropicales méconnaissent les possibilités qui leur sont offertes pour réduire le stress de la chaleur et minimiser ses effets sur l´efficience économique de leur production.

Facteurs importants à prendre en considération avec une ventilation naturelle

en cas de bâtiments à ventilation naturelle, l´orientation, l´isolation et la nature du toit ont un effet direct sur la température dans le bâtiment. Le bâtiment doit être orienté sous un angle correct vis-à-vis des vents dominants et en même temps éviter l´exposition directe des animaux aux rayons de soleil . Une bonne isolation minimise l absorption de la chaleur en période chaude et permettra aussi la conservation de chaleur dans le bâtiment en saison froide.

en cas de ventilation naturelle, l’air doit facilement circuler dans le bâtiment. Un flux d’air de 0.1 m/s n’a aucun effet de rafraîchissement tandis qu’un flux d’air de 1.25 m/s a un effet rafraîchissant de 3.4 °C.

La ventilation naturelle est plus efficace dans les bâtiments dont la largeur ne dépasse pas 12 mètres. La vitesse d air optimale dépend de plusieurs facteurs comme la densité au m2, l´âge du cheptel et des conditions climatiques locales. en général un troupeau plus âgé nécessite une vitesse d air plus importante qu´un jeune troupeau.Une vitesse d air supérieure a un effet positif en cas de surdensité ou en cas d´humidité relative importante.

Table 1 : Effets négatifs de l´augmentation des températures des poulaillers

Temp. (°C) Réaction

18 – 24 Température idéale pour de bonnes performances et consommation de l aliment.

25 – 31 La consommation d’aliment est légèrement réduite.

32 – 36 Diminution plus importante de la consommation d’aliment, l’activité est réduite,

la production d’œuf, la qualité de coquille et le poids d´œufs sont en déclin.

37 – 39 La consommation d’aliment est très sensiblement réduite, le nombre d’œufs

cassés s accroît, la mortalité est élevée parmi les poules plus lourdes.

40 – 42 Lourd halètement, alcalose respiratoire accrue, hausse de la mortalité

en raison de l’épuisement.

> 42 Les poules doivent être rafraîchies par des mesures spéciales

pour leur survie.

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La ventilation doit permettre ce qui suit :

• Assurer une fourniture d air continue sans créer de courant d air dans le bâtiment

• extraire l air humide du bâtiment et le maintenir sec.

• Chasser les odeurs et les gaz nocifs du bâtiment.

• Assurer un climat cohérent au moyen d´un flux d air raisonné.

Dans un bâtiment statique, les ventilateurs peuvent accélérer le brassage d air afin de favoriser l´échange par convection (l´effet wind chill) et permettre ainsi la réduction de la température corporelle des poules. Pour ce faire, tous les ventilateurs doivent être contrôlés par un thermostat régulé à une température de 26 °C approximativement.

Mesures additionnelles pour la gestion d ambiance

Le badigeonnage du toit des bâtiments à la chaux peut aider à la réduction de la chaleur causée par les rayons du soleil dirigés vers celui-ci. Un mélange de 10 kg de chaux, 2 kg de ciment et 25 kg d´eau constitue une bonne base pour isoler la toiture.

Laspersion d’eau sur les toitures est aussi un moyen qui permet de réduire l´effet nocif du soleil. Cela peut être fait de plusieurs façons sans obligatoirement causer des dépenses excessives d´ eau.

Tous ces moyens d´intervention rapide peuvent aider dans des conditions extrêmes mais ne peuvent être considérés comme des solutions durables pour réduire le stress calorique des animaux.

Ventilation dynamique contrôlée

Les bâtiments à ventilation dynamique représentent une alternative aux systèmes d´élevage en plein air. Bien que la construction et le maintien de ces systèmes soient plus chers en terme d´investissement, ils sont beaucoup plus efficaces quand il s agit de contrôler les paramètres d ambiance. La ventilation forcée est conçue pour gérer la différence de pression de l air entre l´intérieur et l´extérieur. Dans les régions aux climats tropicaux, cette dépression permet à l air d´être évacué par les ventilateurs. La chute de pression favorise l´entrée d air dans le bâtiment.

Deux systèmes de ventilation dynamique sont utilisés : dans un système de ventilation latérale, l’air pénètre habituellement d´un côté du bâtiment et s échappe du côté opposé grâce à des bouches d´extraction. La deuxième alternative, c´est la ventilation en tunnel. Ladmission d air frais se fait par des entrées d’air placées à différents endroits du bâtiment, avant d’être extrait par le pignon. On considère le système conventionnel de tunnel plus efficace car il déplace un volume d air plus important et permet ainsi aux poules de se rafraîchir plus facilement.

Pour la ventilation en tunnel, les taux de circulation et de vitesse d air doivent être programmés pour optimiser un

rafraîchissement aussi suffisant et efficace que possible dans tout le bâtiment. Pour des poules pondeuses, on recommande des vitesses de circulation d air de 2.5 m/s à 3 m/s. Les bouches d aération peuvent être installées au plafond , sur le côté et au fond du bâtiment.

Quand l’air est alimenté au centre du bâtiment, il est alors opportun de le refroidir en humidifiant la zone placée en dessous. Le principe de rafraîchissement par évaporation est basé sur la loi physique suivante : à la même température, l air humide peut absorber plus d´énergie thermique que d air sec. Si l’air entrant dans le bâtiment est refroidi dans un « bloc humide », sa température chute et aide ainsi les poules à mieux réguler leur température corporelle.

Surveiller l Approvisionnement en Aliment et en Eau

en subissant le stress de la chaleur, les poules mangent moins pour réduire la quantité de chaleur métabolique produite. Cependant, des mesures appropriées doivent être utilisées pour assurer une consommation d’aliment satisfaisant les exigences nutritionnelles de la poule pondeuse, ce qui n’est pas souvent le cas dans les climats tropicaux. La digestion de protéines produit relativement plus de chaleur que la digestion de graisses et des glucides. Dans les climats

Table 2 : Effet du niveau d’énergie sur la consommation d’aliment des poules pondeuses

Energie métabolisable (Kcal/kg) 3,000 2,540 2,110

Consommation d’aliment (g/poule/jour) 76 90 117

Performance de ponte (%) 80.6 78.4 79.1

Poids d’œuf (Ø) 53.9 55.5 55.9

Consommation d’aliment (1:) 1.3 2.1 2.7

Suggestions pour l alimentation en zones climatiques chaudes• Ajuster les temps de prise d aliment

à la température – profiter des périodes fraîches de la journée !

• Une fois par jour, videz les mangeoires – cela augmente la consommation d’aliment !

• Prévoir un flash lumineux avec approvisionnement d aliment à minuit.

• Fournir de l’eau potable de bonne qualité – si les poules ne boivent pas, elles ne mangeront pas !

• Une structure d’aliment homogène permet une consommation normale non sélective – une structure hétérogène aboutit à une consommation sélective et non équilibrée.

• Éviter un aliment poussiéreux et sec – ajouter de l´huile et des matières grasses.

• Si la consommation d’aliment diminue, augmenter la densité nutritive – assurez une consommation quotidienne de nutriments.

• Réduire l’amidon, permet d augmenter la teneur en matières grasses – et réduit ainsi la production de chaleur métabolique !

• Limiter les protéines à un maximum de 19 pour cent et ajouter plus d’acides aminés.

• Fournir plus de minéraux, en particulier du calcium et du sodium quand la consommation d’alimentation baisse !

• Augmenter la proportion de pré-mélange s’il y a une diminution dans la consommation d’aliment – n autoriser aucun manque.

• Augmenter la teneur en Vitamine C à 200 mg/kg d aliment ainsi qu´en vitamine e à 100mg/kg d aliment !

Température d’eau 33 °C / 91.4 F 2 °C / 35.6 °F

Consommation d’aliment (g/poule/jour) 63.8 75.8

Production (%) 81.0 93.0

Poids d’œuf (g) 49.0 48.5

Table 3 : Effet de la température de l´eau sur la consommation d’aliment des poules pondeuses

Littérature Leeson, S. and Summers, J.D. (2000): Broiler breeder production. 1ed. Guelph, Canada. University Books.

ingrédients devraient avoir une taille de grain entre 0.5 mm et 3.2 mm) encouragent la consommation d’aliment.

Leau potable, fraîche et froide a un effet positif

Des études scientifiques ont montré que l´eau potable, fraîche et froide aide les poules à lutter contre le stress de la chaleur en climats chauds. Leeson et Summers (2000) ont exposé les poules à des températures ambiantes de 33 °C. Un groupe test a été approvisionné en eau refroidie à 2 °C, et de l´eau chaude à 33 °C a été donnée au groupe témoin. Le groupe test a consommé 12g d’aliment en plus, il présentait une productivité supérieure de 12% et un poids d’œuf légèrement réduit par rapport au groupe témoin. Les poules peuvent mieux réguler leur température corporelle lorsqu´elles boivent l’eau fraîche. Dans les climats tropicaux mais aussi durant les périodes chaudes des climats tempérés, des quantités suffisantes en eau fraîche doivent toujours être à la disposition des poules. Les réservoirs d’eau doivent être bien isolés et maintenus à l´ombre. Des conduits d’eau et réservoirs souterrains fournissent des conditions optimales pour un approvisionnement en eau fraîche. Une isolation supplémentaire des conduits d’eau est aussi utile. Si une eau bon marché peut être fournie par une ferme, les conduits d´eau potable doivent être périodiquement rincés pour empêcher la température de l´eau de monter.

tropicaux, il est donc recommandé d’utiliser un aliment contenant une proportion plus haute de protéines facilement digestibles ou un aliment contenant une quantité plus grande d’acides aminés synthétiques.Les observations effectuées en conditions d´élevage réelles montrent que, dans des zones climatiques tropicales, la consommation d’énergie n’influence pas directement la productivité des poules pondeuses, mais qu’il y a des variations dans la consommation d’aliment.

Les Graisses et huiles

Un aliment dont la contenance est supérieure en huiles et graisses aide à réduire la chaleur métabolique produite pendant la digestion et améliore la santé du foie. Il peut empêcher le développement d´un syndrome du foie gras et assure par conséquent une bonne qualité de coquille.Les huiles et graisses aident à stabiliser la santé des poules, particulièrement en climats tropicaux.

Les Graisses et huiles :• Ont une haute proportion d’énergie

métabolisable• Ont un effet positif sur la santé du foie• Améliorent le goût de l’aliment et ont

un effet positif sur l’appétit• Peuvent avoir un effet positif sur le

poids d’œuf si le profil d’acide gras (l’acide linoléique) est correct.

Les aliments ayant une structure homogène (au moins 75 pour cent des

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LOHMANN . . . Publication technique

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Fig 2 et Fig 3 : Eclairage de la zone concernée par le défaut de l´apex de l ´œuf

Fig.1 Microlésions au sommet et pigmentation réduite de la coquille d´œuf.( PHOTO)

Le Mycoplasma-Synoviae (MS) cause des sinusites infectieuses chez les poulets et dindons. Chez les plus jeunes, cette mala-die génère aussi de l arthrite (type syno-viae), ou encore de l aérosacculite et de la trachéite (de type respiratoire) à tout âge. FeBeRWee et al. (2009) décrivent une nouvelle variation de l´infection affectant

l´oviducte. Depuis l an 2000, on a constaté que la coquille des œufs provenant de lots de poules pondeuses positives au MS était plus fine au sommet. (FeBeRWee et al. 2009, RANCK et al.2010). Dans ces œufs présentant un défaut de l apex, une sur-face transparente se démarque au som-met de la coquille (figure 1 et 2).

Les œufs à l apex défectueux présentent souvent des microlésions et une pigmenta-tion altérée dans le cas d´œufs roux (figure 3). Les lots affectés ont alors un ratio plus élevé d´œufs de tri, une résistance et une épais-seur de coquille réduites comparés à des lots non-affectés (RANCK et al. 2010). La proportion d´œufs à l apex défectueux dans les lots varie de moins d´1% à 25% des œufs pondus (FeBeRWee and LANDMAN 2008). La maladie du Mycoplasma Synoviae peut être déclarée comme responsable de ce défaut de l apex de l´œuf. (FeBeRWee et al. 2009).

Observations importantes :

Lorsque l´on examine la qualité externe de l´œuf, on constate que les œufs ayant un défaut de l apex ont une stabilité moins élevée que celle des œufs normaux. Par ailleurs, la couleur Brown des œufs roux à l apex défectueux est souvent beaucoup plus claire que celle des œufs normaux. De plus, la couleur des pigments change et la fraîcheur de l´œuf décroît de manière im-portante. enfin, la chambre à air des œufs à l apex défectueux est plus volumineuse, et la probabilité d´y trouver des traces de sang est plus importante pour les œufs roux.

Le Mycoplasma Synoviae influence la stabilité de la coquille ainsi que la qualité de l´œuf. On observe de grandes différences entre des œufs issus de poules infectées et des œufs issus de poules non-infectées.

Les vétérinaires mettent l accent sur le Mycoplasma Synoviae

« Défaut de l’apex de l’œuf » chez les pondeuses commerciales

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Fig 4 : Stratification normale dans la mamillaire : palissade et couches verticales

Fig 5 : Suppression de la couche verticale sur les œufs à l´apex défectueux

LOHMANN . . . Publication technique

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de l´œuf avec une stratification continue et homogène (figure 4). Par contre, pour un œuf présentant un défaut de l apex, cette même surface apparaît très rugueuse avec une stratification discontinue et hétéro-gène.

A travers une analyse au microscope élec-tronique, on peut observer plus précisé-ment les différences entre les œufs nor-maux et les œufs infectés par la maladie. Dans le cas d´un œuf normal, on observe une palissade verticale dans la mamillaire

Détection de l´infection du MS

Le moyen le plus facile et le plus sûr de détecter la maladie du MS est d´utiliser un sérum d anticorps (Test elisa) ou un test ARL « agglutination rapide sur lame ». On peut détecter facilement la cause de la maladie par PCR (Polymerase chain reaction) suite à des prélèvements par écouvillons trachéaux. Des prélèvements de muqueuses (Trachée, oviducte) et échantillons d´organes peuvent permettre d´isoler et d´étudier le Mycoplasme- Synoviae.

Les déficits nutritionnels et les infections virales (telles que la BI, eDS, etc) ne sont pas toujours les seules causes des problèmes liés à la qualité de la coquille. Le MS aussi a une grande influence sur les problèmes de stabilité et de résistance de la coquille. Un traitement antibiotique étant plus ou moins impossible pour des raisons pra-tiques, l´utilisation d autovaccins contre la maladie doit être envisagée.

Récemment, un vaccin contre la maladie du MS a été découvert au sein de l´Union européenne. Cette vaccination devrait, es-pérons-le, réduire l´effet de l´infection du MS et ainsi prévenir les défauts de l apex sur l´œuf.

Editeur:Dr. med.vet. Frederik Ranckcabinet véterinaire Dr. F. Ranck, Neukirchen

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LOHMANN . . . Evènement / Actualités

LE 18 Avril 2012 à Saint Fulgent

Mr et Mme Gourdon de Saint Macaire en Mauges

Cette année, Lohmann France a réuni ses partenaires multiplicateurs à Saint Ful-gent afin d’évoquer différents thèmes d’actualité. Joël Audefray , PDG, a présenté la situation du marché, les conséquences de l’application de la nouvelle norme sur la production d’œufs en Europe et particulièrement en France.

ensuite, il a évoqué l’évolution de Loh-mann France SAS qui, en 10 ans, est passé du statut de challenger à celui de leader du marché en 2012. Il a également tenu à sou-

ligner les investissements réalisés et ceux qui sont en cours notamment l’extension de la partie réception des œufs et la créa-tion d’un nouveau bloc sanitaire.

Reunion des multiplicateurs LOHMANN FRANCe

Nouveau multiplicateur LOHMANN FRANCe

Olivier Salandre, vétérinaire sanitaire du groupe Chêne Vert a présenté les risques d’antibio-résistance liés à l’utilisation des antibiotiques au couvoir et en élevage, Joël Audefray, PDG de Lohmann France, a rappelé que le couvoir s’interdit l’utilisation des antibiotiques sur les poulettes d’un jour. « Les antibiotiques doivent être uti-lisés en dernier recours sous prescription vétérinaire, a-t-il précisé, il faut privilégier la voie préventive et la voie nutritionnelle, soutien immunitaire ».

Sandy Lemay, technicien, a présenté les résultats techniques des lots de reproduc-teurs en les comparants aux meilleures performances de production du groupe.

Carole Drouville , responsable qualité, a ex-posé tous les critères de qualité d’un œuf à couver ; elle a insisté plus particulièrement sur le tri, la propreté et l’hygiène. enfin, elle a rappelé l’engagement du groupe Wesjohann et de toutes ses filiales à procé-der aux différents enregistrements liés au bien-être animal .

Agés tous les deux de 48 ans, Mr et Mme Gourdon sont installés à Saint Macaire en Mauges dans le Maine et Loire. Jacky s’est installé en 1987 en polyculture élevage bovins viandes ; Anne l’a rejoint en 2002, année où ils ont construit un bâtiment de 1150 m2 en poules reproductrices chair. Le 19 juin 2012. Les premières poules LOHMANN ont été transférées : 10080 LB Classic et

5080 poules LSL. Le bâtiment initial de type Louisiane a été rénové et agrandi de 570 m2. La surface totale, soit 1720 m2, est passée en ventilation dynamique Tuffigo extrac-tion pignons. Le pondoir automatique est de marque VeNCOMATIC ; deux circuits de chaînes plates et des abreuvoirs PLASSON permettent d’alimenter les animaux.

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LOHMANN . . . Recherche et développement

Dans le but d´être en adéquation avec les attentes des clients, les objectifs de la sélection sont régulièrement réajustés. Un grand nombre de critères différents sont considérés pour obtenir une bonne performance de ponte : qualité d´œuf, indice de consommation, santé et comportement des poules pondeuses. Pour une amélioration continue, plus de vingt paramètres sont inclus dans l´index de sélection, base de tout programme de sélection. Dans l´index de sélection, chaque caractéristique est mesurée en fonction des exigences du marché et définie pour répondre à ces besoins. Durant ces dernières années, la demande des producteurs d’œufs pour une bonne nidification et particulièrement pour une bonne acceptation du nid a augmenté. Cependant, il est jusqu’à maintenant difficile de répertorier l´information individuelle de l´oiseau nécessaire à cette étude.

Système d´élevage collectif

Tout d abord, les données de sélection recueillies pour chaque poule doivent être minutieusement répertoriées, ces données doivent se rapprocher au mieux des réalités de la production. Contrairement à la cage individuelle, l´enregistrement de données précises dans un système d´élevage

collectif est un véritable défi pour les sélectionneurs et leurs méthodes de test. Dans le passé, obtenir des informations concernant la production individuelle des poules était possible uniquement dans des cages individuelles. Les modes de comportement de la LOHMANN BROWN (LB) et de la LOHMANN LSL ont quant à eux été principalement relevés dans des cages conventionnelles, sur des poules regroupées en familles. Ainsi, quatre à six frères et sœurs sont élevés dans une même cage et les informations comportementales sont ajoutées à la sélection. De cette manière, les caractéristiques comportementales se rapportant au plumage ont été améliorées. Cependant, ces méthodes de test en cages, ne permettent pas la collecte de données concernant la nidation. C’est pourquoi, un système de test complètement nouveau a été développé par LOHMANN TIeRZUCHT et le Centre de recherche D´etat Bavarois, à Freising, Weihenstephan.

Aspects managériaux

en outre, le programme de sélection des pondeuses LOHMANN utilise le dit « Nids en tunnel de Weihenstephan » (FNB) qui permet l´enregistrement de données spécifiques à une poule dans un environnement « hors cage ». Ainsi,

depuis 2005, les poules LOHMANN ont été testées dans ces nids selon différents critères comme la performance de ponte, la qualité de l´œuf, la nidation et l acceptation du nid. Par conséquent, le nombre d´œufs vendables a augmenté durant cette période, et le nombre d´œufs pondus au sol a diminué simultanément. Le management au début et pendant la période d´élevage peut influencer le comportement au nid (l acceptation du nid). Après le transfert en ateliers de production, l´un des aspects les plus importants à considérer pour une période de production réussie est l’ajustement du programme d’éclairage à la performance et à la collecte fréquente des œufs pondus au sol.

Enregistrement individuel des œufs

Comme base de l amélioration génétique, les généticiens de LOHMANN analysent la variation comportementale vis-à-vis des nids parmi les poules candidates à la sélection. Les différences entre pondeuses d´un même lot sont automatiquement relevées par le système FNB. Chaque poule est équipée avec un transpondeur sur sa patte et le nid en tunnel est équipé d’une antenne de reconnaissance. Ce mécanisme de transpondeur à antenne,

Sélection pour une meilleure acceptation du nidEn janvier 2012, la loi sur la suppression des systèmes d´élevage en cages en Europe est entrée en vigueur. Cette nouveauté demande une approche différente de management, particulièrement pour l´ élevage en volières où le comportement des pondeuses joue un grand rôle. Une sélection spécifique pour l´acceptation du nid, le temps de ponte et la durée d´occupation du nid sont des critères importants pour éviter la ponte au sol.

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technologie bien connue dans l’industrie laitière, garantit l´identification claire de chaque poule dans le nid.

Le système de trappes à l´entrée du FNB permet de s assurer que le nid est occupé par une seule poule: l´entrée du pondoir est bloquée lorsqu´une poule se trouve à l´intérieur. La poule est ensuite orientée de manière à se diriger vers le nid. Juste après la ponte, l’œuf roule à l’extérieur du nid et est simultanément transféré sur un balancier et identifié par un capteur.

Tous les œufs d´une même poule sont collectés par séquences de ponte le long d´un tube adjacent. La combinaison du signal transpondeur, du capteur d´œuf et de la position de l´œuf dans le tube, permet d assigner chaque œuf à une poule, une information extrêmement utile pour l analyse génétique des paramètres de sélection : nombre d´œufs, qualité d´œuf, caractéristiques et nidation.

Différences entre poule blanche et poule rousse

Lacceptation du nid est analysée en comptant le nombre d´œufs commercialisables pondus dans le FNB. Sur la base de l´enregistrement du nombre d´œufs par poule pondus dans le nid, le coefficient de sélection

d´une famille pour la production d´œufs peut être estimé, en prenant en compte l acceptation du nid et la nidation, qui sont alors combinés aux critères traditionnels de sélection et répertoriés dans un index de sélection. Le temps d´occupation du nid et le temps de ponte font partie des facteurs qui déterminent la taille de nid adéquate (Figure 1). Les poules préférées des producteurs sont celles qui visitent le nid peu de temps avant la période de ponte, pondent leurs œufs rapidement, puis quittent le nid le plus vite possible pour laisser la place aux autres. Cette occupation restreinte permet de réduire la saleté des nids et des œufs, tout en diminuant les coûts d´investissement.

Des résultats de lignées LB et LSL testées ont présenté des différences notables concernant les temps de nidation et d´occupation du nid. Quand les pondeuses aux œufs roux répartissent leurs visites sur plus de quatre heures dans la matinée, les pondeuses aux œufs blancs concentrent les leurs sur une période de deux heures. De plus, les poules LSL passent plus de temps dans le nid contrairement aux poules LB.

Les poules ont des transpondeurs sur leurs pattes

pour la sélection individuelle.

Le bâtiment de l´étude est équipé d´une série

de nids à tunnels.

Dans le bâtiment pourvu de nids à tunnels,

on procède à la collecte des œufs et à

l´étiquetage pour le contrôle de la qualité.

Fig 1 : Répartition des temps de ponte des souches blanches et rousses sur une journée.

00 1 2

2

3 4

4

5 6

6

7 8

8

9 10

10

11 12

121416

13heures après allumage

Œuf

s (%

)

Pondeuses blanches Pondeuses rousses

Nouveau Technico -commercial LohmaNN FRaNCEChargé du suivi technique et développement commercial sur la Bretagne. Il assure le suivi technique et commercial des clients

de Mickaël Pezot désormais responsable de production chez LohMaNN FRaNCE. Il participe à l’organisation des mises en place

des « poulettes prêtes à pondre » en relation avec les différentes organisations, l’équipe commerciale et le service planning de

LohMaNN FRaNCE.

Du nouveau au sein de LOHMANN FRANCe

Christophe Normand

Conception et mise en forme / Réalisation / Impression::

Teamdruck GmbH, Gutenbergstraße 11, 28844 Weyhe

www.teamdruck.com

Responsable: Stella Schnor, Ines Borchert

Rédaction et traduction: Mohammed Chairi, Joël Audefray,

Prof. Preisinger, Dr. Wiebke Icken

Impressum

Editeur: LOHMANN TIeRZUCHT GmbH

Am Seedeich 9 –11 · 27472 Cuxhaven (Germany)

P.O.Box 460 · 27454 Cuxhaven (Germany)

Phone +49 47 21 – 505-0 · Telefax +49 4721 – 505-222

email: [email protected] · www.ltz.de

Souche Poule Rousse Poule Blanche

Heure de la ponte 08:00 09:45

Durée d´occupation pendant la ponte 30 min 45 min

Durée d´occupation sans ponte 10 min 28 min

Table 1 : Temps moyen de ponte et durée d´occupation du nid pour les

pondeuses rousses et blanches

Plus d espace est nécessaire

Quand les pondeuses LB occupent les nids durant environ 30 minutes, les pondeuses blanches passent environ 45 minutes dans le nid durant chaque période de ponte. (Table 1) Le nid est parfois visité par la poule, sans que la ponte n ait lieu, un phénomène constaté habituellement au début de la

période d´observation, quand la poule explore son environnement. Les visites sans ponte durent environ 10 minutes pour les pondeuses rousses et environ 30 minutes pour les pondeuses blanches. Une période restreinte de temps de ponte des poules blanches, combinée à des visites du nid

LOHMANN . . . Recherche et développement / Interne

plus longues montre qu´elles ont besoin d´une occupation plus longue du nid par œuf pondu. C´est pourquoi une taille de nid supérieure est nécessaire pour éviter que les œufs ne soient pondus au sol.

mickaël Pezot

Nouveau responsable de production de la sociétéEn charge de l’organisation et du suivi de la

production, il supervise le couvoir. En relation

avec le département technique de LohMaNN

TIERzuChT, il apporte un appui technique à

l’équipe commerciale .

Gildas Le Brun

Nouveau technico-commercial LohmaNN FRaNCEChargé du suivi technique et développement

commercial en Bretagne.