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Géoline 2005 – Lyon, France – 23 rd - 25 th , May/Mai 2005 L'utilisation du piézocône pour la détermination de la perméabilité des sols compressibles VAN BAARS S., VAN DE GRAAF H.C. Lankelma Geotechniek Zuid & Delft University of Technology, Postbus 38, NL-5688 ZG Oirschot, The Netherlands [email protected] Sommaire Aujourd'hui le piézocône est utilisé dans bien des cas pour la conception de structures linéaires telles que des lignes TGV, des autoroutes et des digues. Cette utilisation concerne une première détermination de la coupe géologique et les paramètres des couches compressibles. Les résultats permettent de programmer ensuite d'une manière économique les phases d'investigation suivantes, qui comprennent d'autres essais in-situ, des sondages carottés et des essais au laboratoire. L'essai de dissipation permet de dériver le coefficient de consolidation et le coefficient de perméabilité de terrains compressibles, de sorte qu'on puisse faire une prédiction de l'évolution des tassements dans le temps. Dans bien des cas on effectue également des essais au piézocône après la mise en place d'un remblai, ceci afin de vérifier cette prédiction. L'interprétation de la courbe de dissipation pose des fois un problème. Les méthodes d'interprétation disponibles permettent d'interpréter une courbe dite "classique". Un telle courbe montre une décroissance graduelle de la pression interstitielle avec le temps. En revanche, on trouve souvent des courbes non- classiques, par exemple une courbe croissante, suivie d'une décroissance, ou bien une croissance permanente. L'interprétation s'avère alors être très délicate. Dans cet article les différentes formes de courbe sont exposées et expliquées. Ensuite une nouvelle méthode d'interprétation est présentée, qui permet d'obtenir la perméabilité du sol pour toutes formes de courbe. Les résultats obtenus par cette nouvelle méthode sont comparés aux résultats obtenus par des essais à l'oedomètre. Introduction L'essai de dissipation est un essai relativement simple. Le sol est comprimé par la pénétration de la pointe, ce qui génère en général un excès de la pression interstitielle. En revanche il est possible qu'en même temps le cisaillement du sol autour de la pointe crée une dilatance et donc un effet négatif sur cette pression. Il est donc possible que l'effet total de la pénétration sur la pression interstitielle au repos soit positif ou négatif. Ceci dépend de la géométrie de la pointe, la vitesse de pénétration, l'endroit précis de la mesure de la pression interstitielle et les caractéristiques du sol. Ces caractéristiques sont notamment la perméabilité, la rigidité, la résistance au cisaillement et la dilatance, bref trop de variables pour pouvoir calculer la perméabilité à partir de la mesure pendant la pénétration. C'est pourquoi la pénétration est arrêtée, de sorte que la pression interstitielle générée par la pénétration puisse dissiper. Plus cette dissipation est rapide, plus le sol est perméable. Ainsi l'idée s'est formée que cet essai de dissipation devrait permettre d'évaluer la perméabilité du sol. Hélas, il s'avère que les courbes de dissipation peuvent prendre des formes assez diverses (voir figure 1). Il se produit parfois, que la pression interstitielle est négative au début de l'essai (figure 1, à droite en haut et en bas), ou que la valeur extrême ne se produit pas au début (figure 1, à gauche en haut et en bas). Ceci s'explique d'une partie par des caractéristiques du sol différentes (dilatance ou non) et d'une autre partie par des endroits de mesure différents, par exemple dans la partie conique de la pointe (appelé u 1 ) ou juste au dessus, dans la partie cylindrique (appelé u 2 ), voir figure 2 (Shiyo Chen & Mayne, 1994).

Van Baars-Lankelma-essai de dissipation-nvelle méthode interprétation

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  • Goline 2005 Lyon, France 23rd - 25th, May/Mai 2005

    L'utilisation du pizocne pour la dtermination

    de la permabilit des sols compressibles VAN BAARS S., VAN DE GRAAF H.C. Lankelma Geotechniek Zuid & Delft University of Technology, Postbus 38, NL-5688 ZG Oirschot, The Netherlands [email protected] Sommaire Aujourd'hui le pizocne est utilis dans bien des cas pour la conception de structures linaires telles que des lignes TGV, des autoroutes et des digues. Cette utilisation concerne une premire dtermination de la coupe gologique et les paramtres des couches compressibles. Les rsultats permettent de programmer ensuite d'une manire conomique les phases d'investigation suivantes, qui comprennent d'autres essais in-situ, des sondages carotts et des essais au laboratoire. L'essai de dissipation permet de driver le coefficient de consolidation et le coefficient de permabilit de terrains compressibles, de sorte qu'on puisse faire une prdiction de l'volution des tassements dans le temps. Dans bien des cas on effectue galement des essais au pizocne aprs la mise en place d'un remblai, ceci afin de vrifier cette prdiction. L'interprtation de la courbe de dissipation pose des fois un problme. Les mthodes d'interprtation disponibles permettent d'interprter une courbe dite "classique". Un telle courbe montre une dcroissance graduelle de la pression interstitielle avec le temps. En revanche, on trouve souvent des courbes non-classiques, par exemple une courbe croissante, suivie d'une dcroissance, ou bien une croissance permanente. L'interprtation s'avre alors tre trs dlicate. Dans cet article les diffrentes formes de courbe sont exposes et expliques. Ensuite une nouvelle mthode d'interprtation est prsente, qui permet d'obtenir la permabilit du sol pour toutes formes de courbe. Les rsultats obtenus par cette nouvelle mthode sont compars aux rsultats obtenus par des essais l'oedomtre. Introduction L'essai de dissipation est un essai relativement simple. Le sol est comprim par la pntration de la pointe, ce qui gnre en gnral un excs de la pression interstitielle. En revanche il est possible qu'en mme temps le cisaillement du sol autour de la pointe cre une dilatance et donc un effet ngatif sur cette pression. Il est donc possible que l'effet total de la pntration sur la pression interstitielle au repos soit positif ou ngatif. Ceci dpend de la gomtrie de la pointe, la vitesse de pntration, l'endroit prcis de la mesure de la pression interstitielle et les caractristiques du sol. Ces caractristiques sont notamment la permabilit, la rigidit, la rsistance au cisaillement et la dilatance, bref trop de variables pour pouvoir calculer la permabilit partir de la mesure pendant la pntration. C'est pourquoi la pntration est arrte, de sorte que la pression interstitielle gnre par la pntration puisse dissiper. Plus cette dissipation est rapide, plus le sol est permable. Ainsi l'ide s'est forme que cet essai de dissipation devrait permettre d'valuer la permabilit du sol. Hlas, il s'avre que les courbes de dissipation peuvent prendre des formes assez diverses (voir figure 1). Il se produit parfois, que la pression interstitielle est ngative au dbut de l'essai (figure 1, droite en haut et en bas), ou que la valeur extrme ne se produit pas au dbut (figure 1, gauche en haut et en bas). Ceci s'explique d'une partie par des caractristiques du sol diffrentes (dilatance ou non) et d'une autre partie par des endroits de mesure diffrents, par exemple dans la partie conique de la pointe (appel u1) ou juste au dessus, dans la partie cylindrique (appel u2), voir figure 2 (Shiyo Chen & Mayne, 1994).

  • Goline 2005 Lyon, France 23rd - 25th, May/Mai 2005

    La mesure u2 donne souvent, surtout dans le dbut, des valeurs plus basses que la mesure u1, ceci pour plusieurs raisons:

    1. Sous la partie conique (u1) les sol est comprim plus que le long de la partie cylindrique (u2), ou le sol peut dj se relaxer un peu.

    2. Directement sous la partie conique le sol n'est pas soumis au cisaillement (symtrie); le cisaillement se produit plutt autour et au dessus de cette partie conique. Le long de la surface de cisaillement une dilatance peut se produire et ainsi un impact ngatif sur la pression interstitielle.

    3. Le sol au niveau de la partie cylindrique a pu relaxer dj pour un moment pendant la pntration.

    Figure 1. Essai de dissipation: volution de la pression interstitielle

    Figure 2. Diffrence entre la mesure dans la partie conique (u1) et dans la partie cylindrique (u2)

    2

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    i x

    Calcul du coefficient de permabilit et du coefficient de consolidation La question se pose de quelle manire tous les rsultats diffrents pourraient mener un calcul uniforme du coefficient de permabilit k et du coefficient de consolidation cv. Comme montr dans la figure 2, la pression ne varie pas mal sur une courte distance. C'est pourquoi il est prfrable de ne pas utiliser les pressions au dbut pour le calcul de ces coefficients. Mieux vaudra partir sur le "temps de mi-valeur" qui prcde l'quilibre finale, car ce temps est le mme partout autour de la pointe, -comme le montre la figure 1. Par consquent les essais qui ne permettent pas d'valuer l'quilibre finale (tels que par exemple dans la figure 1 en haut gauche, mais galement dans la figure 2) ont t arrts prmaturment. Ceci est souvent d des contraintes conomiques, car dans un sol peu permable cette quilibre n'est atteinte qu'aprs 24 heures de dissipation ou bien plus. Il est donc intressant de faire une approche analytique sur le rapport entre le "temps de mi-valeur" de la dissipation et la permabilit du sol. La dissipation comprend deux phnomnes, savoir l'coulement de l'eau et le stockage de l'eau. L'coulement est dcrit par l'quitation de Darcy: q k= o: et /q Q A= /i h= (q = dbit spcifique, i = pente, Q = dbit total, A = section du courant, h = hauteur pizomtrique, x = le parcours dans le sol) La hauteur pizomtrique est lie la pression par l'quitation suivante:

    / wh p z= + ou bien: / wh p = ( w = poids volumique de l'eau) Les formules de Darcy et celle de la hauteur pizomtrique donnent ensemble le rapport entre la pression et le dbit spcifique:

    w

    k pqx

    =

    L'augmentation du volume d'eau par un courant dans un secteur V pendant un pas de temps court est: I q V t =

    Dans le mme secteur un stockage d'eau peut se produire par la compression de l'eau: B n V p =

    Ce capacit de stockage dpend du changement de pression p, de la compressibilit de l'eau et de la quantit d'eau dans le sol, donc de la porosit n. Supposant la maintenance de l'eau il est: 00

    I Bq V t n V p

    = + =

    Pour un coulement 1-dimensionel ( /q q x = ) dans un secteur restreint il est: V x = A ,

    ainsi l'quitation de la maintenance de l'eau devient:

    2

    2

    2

    2

    0

    0

    o:

    w

    w

    q x A t n x A px

    k p pnx t

    p p kc ct x n

    = =

    = =

    Pour un coulement 2-dimensionellaxial-symmtrique (r = x) il est de mme, sauf que la section A dpend de la distance jusqu' l'origine r, l'angle et la hauteur b:

    en: A b r A b r = =

    3

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    Pour un dbit constant q et une priode restreinte, la diffrence entre le dbit qui rentre dans le secteur et le dbit qui en sort est de . Ceci donne pour un coulement axial-symtrique: q A t

    2

    2

    0

    1 o: w

    q r A t n r A p q A tr

    p p p kc ct r r r n

    = = + =

    Pour un coulement tri-dimensionnel sphriquement symtrique la section de l'coulement est: ( )2 et: 2A r A r = = r

    Ceci donne l'quitation de diffusion suivante: 2

    2

    2 o: w

    p p p kc ct r r r n

    = + = L'excs de la pression interstitielle le long de la partie cylindrique de la pointe (donc un lment linair) sera peu prs axial-symtrique pour un coulement horizontal. En revanche, l'excs de la pression interstitielle sous la pointe sera peu prs sphriquement symtrique, voir figure 3.

    Figure 3. Ecoulement 2-dimensionnelle et 3-dimensionnelle

    A l'endroit u2, la surpression interstitielle sera entre les deux, donc le processus de dissipation sera environ la moyenne entre le processus 2-D et 3-D. Cette moyenne est:

    2

    2

    1,5 o: w

    p p p kc ct r r r n

    = + = La rsolution de cette quitation aux diffrences consiste en des fonctions de Bessel. Pour obtenir une solution pratique pour le rapport entre le temps de mi-valeur et la constante de dissipation il est donc prfrable de suivre une approche numrique. Surtout pour le dbut de la courbe cette approche numrique donne des rsultats qui dpendent beaucoup de l'endroit de la mesure, voir figure 4. Plus loin de l'origine la dissipation est de plus en plus petite, tandis que la valeur extrme se manifeste plus tard.

    4

  • Goline 2005 Lyon, France 23rd - 25th, May/Mai 2005

    0.00

    0.10

    0.20

    0.30

    0.40

    0.50

    0.60

    0.70

    0.80

    0.90

    1.00

    1 10 100 1000

    t (s)

    Por

    e P

    ress

    ure

    (U/U

    max

    ) [-]

    r = 0.0 cmr = 1.5 cmr = 2.5 cmr = 4.0 cm

    Figure 4. Pression interstitielle relative en fonction de la distance jusqu' l'origine

    0.00

    0.05

    0.10

    0.15

    0.20

    0.25

    1 10 100 1000

    t (s)

    Por

    e P

    ress

    ure

    (U /

    Um

    ax) [

    -]

    1cI2cI4cI

    Figure 5. Pression interstitielle relative en fonction de la constante de dissipation (r = 2,5 cm)

    L'volution dans le temps dpend d'une faon linaire de la constante de dissipation (voir figure 5). C'est pourquoi on peut utiliser la ligne tangente de la courbe pour calculer la constante de dissipation, ceci sans avoir atteint la valeur finale. Un exemple est donn dans la figure 6.

    t100% = 1514 s

    Figure 6. Dtermination de la constante de dissipation

    On dtermine donc le point d'intersection entre la tangente diagonale et la ligne horizontale qui passe par la pression interstitielle au repos u0. . A noter que ce point d'intersection, appel t100% , ne correspond pas au temps 100% de dissipation (voir figure 6) La rciproque du temps t100% dpend d'une faon linaire de la constante de dissipation. On trouve ainsi:

    5

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    100%/c X t = o : 20,0013 mX

    Dans ce cas la constante de conversion X a t drive d'une faon numrique. Elle pourrait tre dtermine d'une manire plus prcise par une calibration. Le processus de diffusion lors d'un essai de dissipation ressemble beaucoup celui d'un essai de compression 1-dimensionnel l'oedomtre. En revanche, la constante de dissipation c n'est pas la mme que la constante de dissipation cv :

    ( )w

    vv w

    kcn

    kcm n

    =

    = +

    L'analogie est que les deux paramtres dpendent d'un faon linaire de la permabilit du sol et du poids volumique de l'eau. La grande diffrence est que pour l'essai l'oedomtre la compressibilit du sol (mv) joue un rle. Ceci n'est pas le cas pour le processus de dissipation, qui ne dpend que de la porosit du sol (n) et de la compressibilit de l'eau ().

    ( )100%

    100%

    w

    vv

    Xk ntX nct m n

    =

    = +

    Le calcul de la permabilit partir de la constante de dissipation ne peut se faire d'une faon trs prcise. Tout d'abord la porosit du sol n'est pas toujours connue; on peut l'estimer, par exemple pour le sable , pour l'argile et pour la tourbe 0, 4n 0,6n 0,8n , mais ceci peut causer une erreur entre 10% et 20%. Ensuite on ne connat pas toujours bien la compressibilit de l'eau, car elle dpend beaucoup du pourcentage de gaz dans les vides. Sans gaz on peut utiliser , mais

    dj avec 1% de gaz on obtient . Un tout petit peu de gaz non-solu (air, mthane) fait donc que la compressibilit de l'eau devient 200 fois plus grande et de mme est il pour la permabilit. Il est donc plus prudent d'utiliser une valeur plutt moyenne, comme (0,2% de gaz).

    9 20,5 10 m /N = 7 21,0 10 m /N =

    8 22,0 10 m /N = Pour environ 0,2% de gaz dans les vides, la permabilit se calcule grosso modo par:

    4

    100%

    2,6 10 mmnkt

    = Si on souhaite calculer le coefficient de consolidation partir de la permabilit on doit dterminer d'abord la compressibilit du sol (mv). Ce paramtre sera obtenu par des essais l 'oedomtre ou par d'autres essais au laboratoire ou in-situ. Exemples Comme un exemple de l'estimation du coefficient de permabilit, la figure no. 7 montre un essai de dissipation, fait pour une nouvelle ligne de chemin de fer dans l'est des Pays-Bas Pannerden. D'aprs le sondages carotts il y a une couche d'argile silteuse une profondeur de NAP - 18 m (NAP est le niveau moyen de la mer. D'aprs les essais l'oedomtre (mthode log - t) la permabilit de cette couche

    (sondage no. 28). D'aprs l'essai de dissipation, ralis dans la mme couche, le

    (voir figure 7). Ceci donne une permabilit estime de:

    75,9 10 mm/sk = 100% 210 st =

    6

  • Goline 2005 Lyon, France 23rd - 25th, May/Mai 2005

    8 4

    100%7

    0,0013 0,5 2 10 10210

    6, 2 10 mm/s

    wXk nt

    k

    = = =

    Cette valeur est dans le mme ordre de grandeur que celle de l'essai oedomtrique.

    t100% = 210 s

    Figure 7. Essai de dissipation Pannerden

    Entre Rijswijk et Delft (dans l'ouest des Pays-Bas) un essai u1 comme un essai u2 ont t faits (figure 8); des deux s'en suit une permabilit de:

    8 4

    100%7

    0,0013 0,6 2 10 10300

    5, 2 10 mm/s

    wXk nt

    k

    = = =

    ceci est entre les valeurs obtenues l'oedomtre par la mthode log-t ( ) et la

    mthode t ( ). 73,6 10 mm/sk =

    76,7 10 mm/sk =

    0

    20

    40

    60

    80

    100

    120

    140

    1 10 100 1000

    t [s]

    U1

    & U

    2 [k

    Pa]..

    ..

    t100%=300 s

    u1

    u2

    Figure 8. Essai de dissipation prs de Delft

    Comparaison entre la nouvelle mthode d'interprtation et les mthodes d'interprtation classiques La nouvelle mthode diffre fondamentalement des mthodes connues, telles que prsentes par exemple par Lunne et all (1997). La nouvelle mthode part sur une dissipation de la pression interstitielle pour un volume du sol constant (puisque la pntration a t arrte), de sorte que la dissipation dpend de la permabilit. En revanche, les mthodes classiques sont toutes bases sur un volume du sol changeant pendant la dissipation, de sorte que la dissipation dpend du coefficient de consolidation. Puisque le coefficient de permabilit et le coefficient de consolidation sont des grandeurs tout fait diffrentes, il n'est pas possible de comparer les rsultats des deux approches diffrentes.

    7

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    Il y a galement un autre point qui joue. Les mthodes classiques ne se prtent que pour une forme de courbe dcroissante, au moins on ne trouve pas de rfrences dans la littrature pour d'autres formes de courbe. En revanche, la nouvelle mthode est galement utilisable pour les autres formes de courbe. Conclusions La nouvelle mthode d'interprtation de l'essai de dissipation, prsente dans cet article, se prte pour l'interprtation de toutes formes de courbes, ce qui n'est pas le cas pour les mthodes d'interprtation classiques. En plus elle permet d'valuer le coefficient de permabilit au lieu du coefficient de consolidation, ce qui devrait tre thoriquement plus correct. La permabilit obtenue par cette nouvelle mthode parat bien correspondre la permabilit drive de l'essai oedomtrique, bienqu'il faut avouer, que cette bonne correspondance a t base sur un nombre de rsultats restreints. Rfrences Lunne, T., Robertson, P.K. & Powell, J.J.M. Cone penetration testing in geotechnical practice, Blackie Academic and Professional, ISBN 0-751-40393-8 Shiyo Chen, B. & Mayne, P. W. 1994, Profiling the overconsolidation ratio of clays by piezocone tests, Rep. no. GIT-CEEGEO-94-1, National Science Foundation, August 1994, Arlington Virginia Van De Graaf, H.C., 2002. Le pizocne pour l'interprtation de paramtres de sol: faut-t-il mesurer u1 ou u2?. PARAM 2002, Magnan (ed.), presses de l'ENPC/LCPC, Paris Mots clefs: pntromtrie, pizocne, dissipation, permabilit

    8

    SommaireIntroductionCalcul du coefficient de permabilit et du coefficient de cExemplesComparaison entre la nouvelle mthode d'interprtation et leConclusions

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