Romeo Castelluci cède à cette tentation de rendre visible l’invisible et en même il résiste par une mise en abyme . Il convoque l’invisible, le secret, l’absent et produit ce qu’il appelle une hyper-image, comme on parlerait d’un hyper-texte. Une image qui renvoie sans arrêt à d’autres images et convoque ainsi une multiplicité d’espaces, qui pourraient s’emboîter à la manière de poupées russes.On peut faire l’hypothèse que la dissimulation d’une image en décuple le potentiel interprétatif pour le spectateur par la création d’un espace virtuel.En quoi les dispositifs scéniques de la pièce « The four seasons restaurant » interrogent-ils la notion de « présence »?En quoi les dispositifs technologiques mis en place dans la pièce interrogent-ils la création contemporaine dans sa tendance à convoquer un espace virtuel pour répondre à l’évolution des représentations perceptives d’aujourd’hui ?
