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VIVELAVIE p. 09 Animaux Les renards plus nombreux en ville p. 10 Ecologie Revenir aux valeurs du «fait soi-même» p. 14 Partenaires Un jeune patineur à la conquête des JO p. 16 Nouveau Les mystères de l’énergie à Verbois p. 18 Loisirs Des visites des coulisses du GSHC à gagner! p. 19 Juniors Comment les déchets chauffent les maisons p. 20 Agenda Idées de sorties pour toute la famille AUTOMNE 2011 Une énergie propre à chacun p. 12 Rencontre Chris McSorley, le pilier du Genève-Servette Hockey Club p. 06 REPORTAGE Au cœur d’un chauffage central géant p. 04 Interview Sylvain Lemofouet et son système révolutionnaire de stockage écologique d’électricité

Vive la Vie automne 2011

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p. 09 AnimauxLes renards plusnombreux en ville

p. 10 EcologieRevenir aux valeursdu «fait soi-même»

p. 14 PartenairesUn jeune patineurà la conquêtedes JO

p. 16 NouveauLes mystères del’énergie à Verbois

p. 18 LoisirsDes visites descoulisses du GSHCà gagner!

p. 19 JuniorsComment lesdéchets chauffentles maisons

p. 20 AgendaIdées de sortiespour toute lafamille

A U T O M N E 2 0 1 1

Une énergie propre à chacun

p. 12 RencontreChris McSorley, le pilierdu Genève-Servette Hockey Club

p. 06 REPORTAGEAu cœur d’un chauffagecentral géant

p. 04 InterviewSylvain Lemofouet etson système révolutionnairede stockage écologiqued’électricité

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Editorial

LE dévELOPPEMENTdURAbLE COMMEPhILOSOPhIEChers clients,

En matière de développementdurable, SIG a toujours fait officede précurseur. Nous avons adhéréà la Charte du développementdurable dès 1993 et avons lancénotre gamme d’électricité renou-velable SIG Vitale il y a dix ans.Actuellement, 87% de l’énergieque nous fournissons aux Gene-vois est d’origine renouvelable.Une performance que nous de-vons à nos efforts récents, maiségalement à ceux de nos prédé-cesseurs. Pour découvrir cetteaventure, nous vous invitons àvisiter l’exposition permanenteau Pavillon de l’énergie de Verbois(lire en p. 16). L’immense poten-tiel des énergies renouvelables yest abordé.

Ce potentiel, nous y croyons. Maisnous pensons qu’il ne pourra passe réaliser pleinement sans uneconstante innovation. Or des pro-grès doivent encore être réalisésau niveau des prix, de la régularitéde la production, ainsi que dustockage. Nous pouvons être àmême de dépasser ces obstacles,grâce à des inventeurs commeSylvain Lemofouet, qui a déve-loppé un système révolutionnairede stockage écologique de l’élec-tricité (pp. 4-5).

Je vous souhaite, chers clients, unbel hiver ainsi qu’une bonne lec-ture de votre magazine Vive la Vie.

André Hurter,Directeur général Br

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SIG innove dans lasécurité énergétiqueActeur majeur des marchés pétro-liers mondiaux, Total Oil TradingSA (TOTSA) procède à l’achat età la vente de pétrole brut pour legroupe Total. Sa succursale gene-voise a fait appel à SIG pour la miseen œuvre d’une prestation d’éner-gie de secours. En effet, une fourni-ture d’électricité continue estindispensable à la bonne marchede son activité et une coupure decourant pourrait avoir des consé-quences financières désastreuses.

SIG a relevé le défi et a proposéune solution innovante allianttechnique, confort et sécurité: ungroupe de secours fixe a été installédans un local à proximité de TOTSA.SIG, propriétaire de cet équipement,en assure l’exploitation à travers uncontrat de services et ses équipesde garde peuvent intervenir rapide-ment en tout temps. La société peutainsi se concentrer sur le négoce ens’appuyant sur les compétences deSIG en matière d’électricité. ⊠

IMPRESSUMLe magazine Vive la Vieparaît trois fois par an.

EditeurSIGCommunication ClientsCase postale 2777CH-1211 Genève 2www.sig-ge.ch

RéalisationLargenetworkRue Abraham-Gevray 6CH-1201 GenèveT. +41 22 919 19 [email protected]

ImpressionImprimé sur du papierRefutura, 100% recyclé.SRO-Kundig, Châtelaine

Tirage190’000 exemplaires

RédactionLeandro BassoCamille DestrazSéverine GeroudetGeneviève RuizFrancesca SaccoEmilie VeillonAlexandre Willemin

PhotographesAlan HumeroseThierry ParelJean Revillard/REZO

CouvertureChris McSorleypar Alan HumeroseSylvain Lemofouetet Aude Collierpar Thierry Parel

2025C’est, d’après le WWF, l’année à partir de laquelleles deux tiers de l’humanité connaîtront despénuries d’eau. A partir de cette date, les bataillespour l’appropriation de l’or bleu vont probablementse durcir, surtout dans les pays pauvres.

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La nouvelle centrale solaire installée sur le toit de l’Institut La Combe à Collonge-Bellerive.

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Une ampoule design et écolo

des centrales solaires ont vule jour cet automne sur les toitsde deux entreprises genevoises,l’Institut La Combe et Givaudan.Ces projets sont issus d’un par-tenariat: les entreprises mettentà disposition l’espace, SIGprend en charge le financement,l’installation et l’entretien descentrales. En contrepartie, lesentreprises rachètent, à traversSIG vitale Soleil, l’électricitéproduite. dans les deux cas, cesréalisations s’inscrivent dans lecadre d’une démarche plus largede développement durable.

La première centrale a été poséesur le toit de l’Institut La Combe,siège des établissements publicspour l’intégration (EPI). Elle

compte 188 panneaux photovol-taïques et devrait couvrir envi-ron 7% de la consommationannuelle d’électricité du siège.dans la continuation de ce pro-jet, les EPI souhaitent améliorerles structures du bâtiment pourlimiter le gaspillage d’énergieafin de parvenir à une couver-ture de 15%. divisées en deuxaxes, l’un socio-éducatif, l’autresocioprofessionnel, les activitésdes EPI visent à améliorer l’auto-nomie des personnes handica-pées ou en difficulté d’insertionet à fournir à celles-ci un travailet une formation continue. Acti-vités et établissements (25 sitesen tout) se déploient dans unsouci de gestion efficiente de laconsommation d’énergie. Les EPI

s’engagent dans des campagnesde sensibilisation auprès de leurpersonnel et visent l’acquisitionde nouveaux systèmes moinsgourmands en énergie.

d’une surface de 1420 m2,l’installation de Givaudan est àce jour la plus grande centraleindustrielle privée à Genève.Installée sur le toit de son nou-veau bâtiment de stockage àvernier, elle fait partie d’unnouveau concept logistiqueimplanté sur le site. La centralepermet de faire fonctionnerles grues qui rangent de ma-nière automatique les palettesdans le bâtiment en assurantsécurité et protection del’environnement. ⊠

Du soleil pour deuxentreprises genevoises

L’ampoule économiquePlumen 001, la premièreampoule électrique à basseconsommation design,risque bien d’opposer unerésistance à la suprématiegrandissante des LED.Conçue par la sociétélondonienne Hugler,l’ampoule de 11 W,

consomme 80% moinsd’énergie et dure 8 foisplus longtemps qu’uneampoule à incandescenceclassique. Le designer SamWilkinson s’est penchésur l’aspect extérieur del’ampoule, lui conférant,à l’aide de tubes asymé-triques entremêlés, une

esthétique aérienne etsculpturale. Déjà primée,l’ampoule à la fois écolo-gique et décorative s’ex-pose même au Musée d’artmoderne de new york.Elle est disponible en lignesur www.point-eco.ch ouchez .eco, rue Lissignol 12à Genève. ⊠

Un nouveau transformateur électrique estinstallé depuis cet été à Verbois. Remplaçantson prédécesseur qui datait des années 1960, ilconvertit la très haute tension du réseau suisse(222 kV) en haute tension (132 kV) pour la dis-tribution à Genève. L’appareil a fait l’objet d’unconvoi exceptionnel de Bâle à Genève.

Le transformateur, pesant 151 t, a été penduentre deux remorques par un système d’éléva-tion hydraulique permettant de passer lesobstacles. La totalité du convoi ne mesurait pasmoins de 64 m de long, 5 m de haut et pesait305 t. Avançant au pas, il a mis cinq jours àparvenir à bon port. ⊠

Nouveau transformateur à Verbois

SIG a décidé d’élargir la gammede vêtements de ses collabora-teurs. Finies les traditionnellesvestes et polaires pour tous etcap vers une identité visuelleplus marquée. désormais, lesagents techniques qui relèventles compteurs à domicile béné-ficient d’une ligne de vêtementsspécialement créée pour eux:pantalons, polos et vestes, adap-tés aux différentes saisons etarborant le logo SIG. Le but del’opération? Etre reconnus plusfacilement par les Genevois, quipourront ainsi différencier lescollaborateurs SIG, ceux travail-lant sur les chantiers et ceuxvenant frapper à leur porte pourrelever les index. ⊠

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VIVE LA VIE Pourquoi est-ce un défi de stockerles énergies renouvelables?SyLVAIN LEmofouEt Stocker l’électricité, de ma-nière générale, a toujours été un challengepour les électriciens. Aujourd’hui, seulsles moyens électrochimiques, tels que lesbatteries au plomb, sont réellement disponi-bles pour des applications de taille petiteà moyenne. Le problème, c’est que les accu-mulateurs usagés créent des déchets trèspolluants pour l’environnement. C’est pourcette raison que développer des moyensécologiques pour stocker l’électricité verte,tout en minimisant les pertes d’énergie,devient nécessaire.

En quoi votre système baptisé HyPESest-il révolutionnaire?Le stockage par air comprimé n’est pasnouveau. L’idée d’obliger une masse d’airà occuper un volume beaucoup plus petitet restituer l’énergie ainsi accumulée en larelâchant date d’environ un siècle. C’estun concept qui n’a pas été exploité pourune raison simple. L’opération ne peut sefaire efficacement, parce qu’un gaz comprimés’échauffe énormément et se refroidit lorsqu’ilse détend. Une bonne partie de l’énergie estdonc perdue. Nous avons passé ces dix der-nières années à trouver un nouveau systèmequi permette de comprimer et détendrel’air sans qu’il change de température,afin de transformer totalement la pressionen électricité. La solution, c’est l’eau. Ellea une grande capacité d’absorption parrapport à l’air et peut donc le comprimeren le maintenant à température constante.

Très concrètement, commentfonctionne-t-il?Il comprend trois parties: une unité destockage de l’énergie composée de

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Par le biais de sa sociétélausannoise, SylvainLemofouet a développé unsystème révolutionnairede stockage écologique del’électricité verte sous formed’air comprimé.TExTE Emilie VeillonPhOTOS Thierry Parel

«de l’énergierenouvelabledisponibleen permanence.»

cylindres haute pression en acier recycla-ble; un réservoir d’eau; une unité deconversion et de gestion d’énergie. Cettedernière utilise l’eau du réservoir pourtransformer l’énergie électrique fourniepar différents types de sources, photovol-taïque ou éolienne, en air compriméà haute pression. Sur demande de l’utilisa-teur, cette unité reconvertit l’air en éner-gie électrique pour alimenter le réseauou toute autre application.

A qui s’adressera-t-il?Nos premiers modèles sont destinés à unusage domestique, avec une taille de l’ordrede 10 kWh. Mais nous ne voyons pas dedifficulté majeure à développer des systèmesbeaucoup plus grands pour des centralesphotovoltaïques et des champs d’éoliennes,par exemple.

Quand ce produit sera-t-il commercialisé?Si les tests prévus tout au long de l’année2012 sont concluants, notamment à la cen-trale photovoltaïque de Mont-Soleil dans leJura bernois, le lancement du système surle marché devrait se faire l’année suivante.

A long terme, quel sera son rôle dansl’enjeu du développement durable?L’une des critiques adressées aux éner-gies renouvelables est qu’elles sont tropaléatoires. Avec le stockage écologique,cette énergie deviendra disponible à lademande sans que sa qualité soit altérée.Ainsi, les ménages équipés d’une centralephotovoltaïque pourront, par exemple,devenir totalement autonomes, en sedéconnectant du réseau; les exploitantsde champs d’éoliennes ou centrales pho-tovoltaïques pourront mieux maîtriserleur production pour l’injecter dans leréseau à la demande.

A titre personnel, pourquoi vous êtes-vous intéressé à ce domaine?J’ai grandi au Cameroun, dans une régiondu monde où les coupures d’électricitésont fréquentes. Plusieurs expériencespersonnelles m’ont fait voir les limiteset les dégâts des solutions de batterie. Parexemple, de nombreux centres de santédans des régions isolées sont alimentéspar des mini-centrales photovoltaïques,en l’absence du courant électrique. Sous lachaleur, les batteries électrochimiquesne tiennent pas longtemps et sont jetéesdans la nature. Les réfrigérateurs quicontiennent les stocks de médicamentssont soumis à des changements de tempé-rature néfastes. Je voulais depuis long-temps développer un système qui assureune alimentation en électricité stable dansces régions reculées. Je me réjouis de ren-trer en Afrique pour le promouvoir. ⊠Le système de stockage d’électricité de Sylvain Lemofouet devrait être commercialisé en 2013.

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bIOExPRESSSylvain Lemofouet,41 ans.

Originaire du Cameroun,Sylvain Lemofoueta grandi dans un petitvillage de campagne àl’ouest du pays. A 16ans, il quitte sa famillepour faire des étudessecondaires, puis uncursus d’ingénieurélectricien dans la villede douala. Après avoirenseigné dans des lycéestechniques et travaillédans l’industriependant plusieursannées, il ressent lebesoin de développerde nouveaux projets.

En 2001, il s’installedonc en Suisse pourréaliser une thèseauprès d’Alfred Rufer,professeur à l’EPFL,dont l’objectif étaitde trouver une solutionécologique pourstocker des énergiesrenouvelables, enminimisant les pertesd’énergie. Les premiersprototypes étanttrès prometteurs,il décide de se mettreà son compte encréant la spin-offEnairys Powertechpour développer etcommercialiser ceproduit révolutionnaire.Marié et père de deuxfilles, il vit dans larégion lausannoise.

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Construirele chauffagede demainGrâce au raccordement desréseaux de chauffage àdistance situés des deuxcôtés du Rhône, 10’000 tonnesd’émissions de CO2 pourrontêtre économisées chaqueannée. Vive la Vie a rencontréles collaborateurs SIG quigèrent et développent cechauffage central géant.TExTE Alexandre WilleminPhOTOS Thierry Parel

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Antonio Da Costa, contremaître de l’une des entreprises mandatées pour la réalisation des travaux, et Thierry Gaudreau,chef de projet SIG.

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Station d’échange entre le réseau CAD du Lignon et des Cheneviers. C’est ici que les deuxréseaux d’eau chaude échangeront leur chaleur, sans se mélanger. Le futur bâtiment seraenterré et donc peu visible de l’extérieur.

eux réseaux se tendent la main. Lechauffage à distance (CAD) de l’usined’incinération des déchets des Cheneviers

sera raccordé dès l’été prochain au réseau dela centrale à gaz naturel du Lignon. Quelqueskilomètres de conduites en plus, pour des avan-tages considérables. «La quantité d’énergieproduite aux Cheneviers est globalement lamême tout au long de l’année, explique ThierryGaudreau, responsable du projet à SIG. En été,lorsque les chauffages des immeubles sont àl’arrêt, il y a de l’énergie qui n’est que partielle-ment utilisée. Celle-ci servira à alimenter eneau chaude le réseau du CAD du Lignon.» Et lebénéfice énergétique est énorme: «10’000 tonnesd’émissions de CO2 pourront être économiséeschaque année grâce à cette nouvelle liaison,se réjouit l’ingénieur. Cela équivaut à 1000 toursdu monde en avion pour une personne. Aterme, près de 50’000 habitants seront raccor-dés au réseau, grâce à son extension sur lescommunes de Vernier et Meyrin.»

D Comment fonctionne un CAD? On peut imagi-ner cette technologie comme un chauffagecentral géant. La chaleur produite dans lesdeux centrales thermiques des Chenevierset du Lignon est distribuée sous forme d’eauchaude jusqu’aux immeubles reliés à cesréseaux. Plus besoin donc d’une chaufferie in-dividuelle pour s’approvisionner en chauffageet en eau chaude sanitaire.

La connexion entre les deux réseaux requiertdes travaux de grande ampleur. De grossesconduites sont posées entre l’extrémité du CADdes Cheneviers à Onex et la centrale du Lignon.«Des tuyaux efficacement isolés pour que l’eaupuisse conserver sa température initiale de120 degrés, précise Thierry Gaudreau. Et surtoutrépondant à des normes de sécurité très strictes!Chaque soudure est passée aux rayons X pourdétecter la moindre fissure avant que l’on enterreles conduites.» Le point de rencontre entre les deuxréseaux d’eau chaude se situera sur la commune

10’000 tonnesd’émissionsde CO2 pourrontêtre économiséeschaque annéegrâce à cettenouvelle liaison

Les tuyaux du CAD sont composés de quatre différentes couches, pour une isolation par-faite: (de l’intérieur vers l’extérieur) acier, polyuréthane, plastique, puis mousse synthétique.Deux petits câbles sont intégrés dans les canalisations pour détecter la moindre fuite d’eautout au long du réseau.

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de Lancy. «Une station enterrée sera construite àcet endroit, où les deux réseaux échangerontleur énergie, mais sans mélanger leurs eauxpour autant», explique Thierry Gaudreau. Leplus grand challenge du projet réside surtout enla traversée du Rhône par le pont Butin. «Grâce àl’accord de l’Etat de Genève, nos tuyaux pourrontêtre installés dans la partie inférieure du pont, ra-conte le chef du projet. Lors de la construction del’édifice en 1926, il était prévu que le chemin defer occupe cette partie. Ce projet ne sera jamaisréalisé, faute d’argent. Grâce à SIG, une secondevie lui est ainsi offerte!»

Dans la centrale du CAD du Lignon, rien n’estlaissé au hasard par l’équipe de thermistesSIG qui y travaille. «Le rendement de nos chau-dières au gaz naturel et les fumées rejetéespar la centrale sont contrôlés quotidiennement,explique Aude Collier, responsable de l’unitéexploitation thermique. nous examinonsquelles sont les quantités de CO2 et d’oxydesd’azotes rejetées dans l’atmosphère afin deles minimiser. Et tout le réseau est télésurveillédepuis la salle de commande. Dans les immeu-bles raccordés, plus besoin de citernes, un gainde place mais aussi un gain environnementalpar la suppression de livraison de mazout pardes camions, précise Aude Collier. Une énergieplus propre donc, mais plus sûre aussi.» ⊠

La chaleur produite dans la centrale thermique du Lignon est distribuée sous forme d’eau chaude jusqu’aux immeubles reliésau réseau.

Aude Collier (responsable del’unité exploitation thermiquedu réseau CAD du Lignon),Jean-Maurice Oberson (chargéd’exploitation) et AlexandreIseli (agent d’exploitation).Les fumées rejetées par lacentrale du Lignon sontanalysées chaque jour.

La traversée du Rhônepar l’étage inférieur dupont Butin est la partie laplus complexe des travaux.Des échafaudages de plusde 15 m de haut ont éténécessaires pour acheminerles machines de chantiersur le site et positionnerles conduites.

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La Citédu GoupilQui n’a jamais croiséMaître Goupil dansles rues de Genève?Les renards, désormaisdavantage présents dansles villes que dans lescampagnes, cohabitentplutôt bien avec l’homme.Eclairages et conseils.TExTE Camille DestrazILLUSTRATION Sébastien Fourtouill

elon les spécialistes, les renards seraientplus nombreux dans les villes que dansles campagnes. A Genève, si le comptage

n’est pas systématique, ils sont bel et bien pré-sents. Et il y a apparemment peu d’échangesentre les renards urbains et ruraux. «Le renardest complètement opportuniste, il s’adapteà tout!» commente Alain Rauss, chef desgardes à la Direction générale de la nature etdu paysage du canton. «Ceux qui vivent enville s’y nourrissent et logent n’importe où.Parfois en creusant un trou sous une dalle,parfois dans une cave désaffectée... Un gardem’avait signalé la présence de renardeauxà l’étage d’une villa abandonnée. Il y a pas malde renards à la Servette, au Grand-Saconnex,au parc La Grange...»

peu de problèmesCe qui provoque les concentrations de renards?La présence de l’homme bien sûr puisqu’ilsse nourrissent de déchets, en plus des micro-mammifères qu’ils dénichent en ville. «Lorsqueles poubelles sont laissées sur le trottoir sansprotection la nuit, on voit le résultat après deuxcoups de dents...»

Toutefois, cette présence velue ne semble pasdéranger les Genevois, qui contactent rarementles gardes. «nous sommes peu appelés pour lesrenards urbains, confirme Alain Rauss. Il y a unegrande différence entre les villes. A Lausanne,par exemple, il y a de gros problèmes.»

Les principales raisons des plaintes ou inquié-tudes: «Lorsque les gens remarquent la pré-sence de ces animaux dans un bac à sable pourenfants par exemple... Ou quand ils s’aperçoi-vent qu’il y a une portée de renards dans leurjardin. A ce moment-là, nous leur expliquonsqu’il peut y avoir une bonne cohabitation. nousles prélevons uniquement à titre exceptionnel,

s’ils causent de gros dégâts ou s’il existe unsouci de santé.»

«nous laissons faire la nature»Côté maladies justement, nombreuses sontles craintes qui planent autour de ces mammi-fères. On a encore tendance à mentionner larage, «alors qu’il n’y en a plus du tout depuislongtemps! Par contre, la gale du renard existe.La même gale se transmet au chien et àl’homme notamment. Pour le chien, il suffitd’une piqûre chez le vétérinaire pour le soigner,et pour l’homme ça démange quelques jours etc’est tout. Et elle tue le renard parce qu’il nepeut pas se faire soigner.» Mais là encore, lesgardes n’interviennent pas, sauf si l’animal souf-fre. «Même si nous préférons laisser faire la na-ture, nous abrégeons les souffrances d’une bêtegravement malade», détaille l’inspecteur de lafaune Gottlieb Dandliker.

A Genève, canton sans chasse depuis 1974,«il faut trouver des solutions différentes, compo-ser avec la faune. C’est une autre philosophie,relève Alain Rauss. La gale permet de régulerla population des renards. En tirant les bêtes ga-leuses, on s’est rendu compte que l’on n’éradi-quait pas la maladie. En laissant les choses sepasser naturellement, plus il y a de renardsmalades, moins il y a de renards, et moins la ma-ladie se propage.»

Par contre, il sera recommandé de contacter laDirection générale de la nature et du paysage sil’on croise un renard accidenté. «nous interve-nons sur les bêtes blessées car en quelque sorte,ce problème est directement lié à l’homme.» ⊠

Des brochures d’information sur le «renard en ville» sontdisponibles auprès de la Direction générale de la natureet du paysage, au 022 388 55 40.

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«Tricoterreprésenteun retourà des valeursauthentiques»Fondatrice du label«Wool and the Gang»,Lisa Sabrier mène sonentreprise avec une forteconscience éthiqueet humaine. Proche dela nature, la Genevoised’adoption respecteson environnement tantdans son quotidienqu’à travers son projetprofessionnel.TExTE Séverine GéroudetPhOTO Thierry Parel n pull en tricot, un bureau recouvert

de grosses pelotes de laine, on nepeut s’y tromper, Lisa Sabrier est bien

la créatrice de la marque «Wool and the Gang».En 2007, ressentant un profond malaiseface à la surconsommation, la Chaux-de-Fonnière d’origine, imagine le concept «Wooland the Gang»: des kits de tricot comprenantaiguilles, laine et marche à suivre. L’objectif?Revenir aux valeurs du «fait soi-même».«De plus en plus, les gens ont envie de re-venir aux choses vraies. C’était mon désir,et je voulais le transmettre à la nouvellegénération, confie l’entrepreneuse. Avecl’activité manuelle, on fait fonctionner soncerveau différemment, on quitte les écransd’ordinateur. On prend du temps. On créeun accessoire, que l’on offre ou que l’onpeut porter des années sans forcémentle jeter.»

Ayant grandi à la campagne, fille d’un vétéri-naire, Lisa Sabrier s’est toujours sentie prochede la nature. «J’ai été éduquée avec desvaleurs qui se sont perdues aujourd’hui;créer de ses propres mains, manger ceque l’on cultive, vivre en harmonie avec sonenvironnement, partager, échanger, transmet-tre... C’est ma grand-mère qui m’a apprisà tricoter.»

Respectueuse de l’environnement, la créatricepréfère se déplacer à vélo ou à pied, recycle,économise l’eau et l’électricité – elle a d’ailleursfait le choix d’une électricité plus écologiqueavec SIG Vitale Vert. Et, au lieu de jeter, redonneune seconde vie à des objets usés. «Cet étatd’esprit va de pair avec mon projet, qui estavant tout éthique.» Des kits vendus dans dupapier recyclé, des aiguilles à tricoter en boisdans un souci d’écologie et des vêtements –

La devise de Lisa Sabrier, c’est de «faire tous les jours une action pour quelqu’un et une autre pour la planète».

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la marque propose aussi des collections deproduits finis – tricotés à la main au Pérou, dansde bonnes conditions humaines et non pol-luantes. «nous avons un contact humain for-midable avec ces femmes péruviennes et nousveillons à les faire travailler dans des conditionsirréprochables. Les gens qui achètent nosproduits finis savent d’où ils viennent, connais-sent le travail qu’il y a derrière. Je trouve celatrès important à notre époque, où l’on a ten-dance à consommer à outrance sans se poserde questions sur l’origine des produits.»

«Pour mon travail, je voyage beaucoup,je prends l’avion, ce qui n’est pas très écolo!Mais au quotidien, j’aime les choses simples.J’adore aller au marché, acheter des produitsfrais et locaux et surtout, avoir un vrai contacthumain avec les personnes qui me vendentleur marchandise.»

Le contact humain est l’une des valeursfondamentales de la Genevoise d’adoption.L’échange et le partage sont des conceptsqui collent à la peau de «Wool and the Gang».«Grâce à notre marque, nous avons crééun réseau social de femmes qui échangent àtravers le monde. Tricoter représente unretour à des valeurs authentiques, on peutle faire en famille, entre copines, le transmet-tre à ses enfants. J’ai moi-même cinq enfantsdont quatre filles, j’ai voulu leur transmettrecette valeur du «fait soi-même». Ma famillea été mon premier gang!» A ses enfants,Lisa Sabrier aime dire «tous les jours, faitesune action pour quelqu’un et une actionpour la planète», car elle estime que si toutle monde s’y met, on peut faire bougerles choses. «Il faut vivre avec envie et avecpassion, pour donner envie aux gensde changer.» ⊠

qUATRE vALEURS dE LISA SAbRIER

«OUTdOOR» Explorer son environnement pour mieuxle comprendre.

RESPECT dE L’AUTRE Echanger, partager, rencontrer, donner.

«dO IT yOURSELF» Savoir faire les choses soi-mêmeet revenir aux vraies valeurs.

INSPIRATION Elément indispensable pour avancer.

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«Je n’ai pasl’impressionde travailler.»Chris McSorley est le pilierdu Genève-Servette HockeyClub (GSHC). Depuis sonarrivée en tant qu’entraîneuren 2001, il a propulsé le cluben Ligue nationale A et lenombre de spectateurs parmatch a doublé. Rencontreavec un passionné.TExTE Francesca Sacco ssis à une table du pub attenant à la

Patinoire des Vernets, Chris McSorleycommence par s’excuser: «Je dois vite rap-peler un joueur qui m’a contacté. Mêmesi c’est pour s’entendre dire non, j’estimeque tout le monde a droit à une réponse.»

Il paraît que vous donnez des notes àvos joueurs?Non. J’ai des exigences, mais je ne suis pasderrière eux à tout contrôler. Je crois queles gens se comportent en adultes lorsqu’onles traite comme tels. En revanche, je netolère pas la médiocrité. J’attends de mesgars qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.De toute façon, s’ils s’écartent de cette lignede conduite, je le sens à la seconde.

On raconte aussi que vous avez degrands projets pour le pub et steakhousede la patinoire?Ah oui, la restauration est ma seconde pas-sion! Je ne compte plus le nombre de recettes

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que je recopie. J’ai l’intention de proposerbientôt des nouveautés comme des painssurprise à la façon nord-américaine. Le butest de continuer à faire de cet espace un lieude rencontre entre les joueurs et les fans.

Si vous deviez parler de hockey àquelqu’un qui n’y connaît rien, quediriez-vous?Je dirais que patiner est déjà très difficileen soi. Mais là, il faut vous imaginer qu’ily a en face de vous cinq gaillards de mé-chante humeur, tous bien déterminés àvous mettre la pâtée. La vitesse de jeu estphénoménale, le puck vole à 160 km/h.Les hommes se battent avec un équipementqui pèse jusqu’à 20 kg pour le gardien. Il ya le feu sur la glace!

Sur quels critères recrutez-vous vosjoueurs?C’est comme quand on rencontre une femme.Tu peux avoir une intuition, mais il faut du

Le respect del’environnementsera un pointessentiel dansla constructionde notre nouvellepatinoire.

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temps si tu veux la connaître. L’essentielc’est l’équilibre. Un joueur de petite taillepeut manquer de vitesse, un joueur grand etrapide n’est peut-être pas très technique.

Quelles sont vos prétentions pourcette saison?Nous visons toujours le top 8, ce quicorrespond aux play-off. Nous sommesrepartis avec une équipe de jeunesjoueurs. Ils sont très excités et ont doncfait un certain nombre d’erreurs au début.Tout ce que je peux vous dire, c’est quece serait une erreur de parier contre eux.

Quelle est la première chose que vousavez faite quand vous êtes arrivé à latête du club?J’ai séparé les joueurs pendant les va-cances, pour laisser un peu de latitudeaux individualités. Avant mon arrivée,ils étaient tout le temps ensemble,toute l’année.

la ligne de conduite. On n’utilise pas lesdouches pour se réchauffer – donc on ne prendpas de douches chaudes – et on ne les laissepas couler pour rien. On s’entraîne la journée,en profitant le plus possible de la lumière natu-relle. Et le respect de l’environnement sera unpoint essentiel dans la construction de notrenouvelle patinoire, dont l’ouverture est prévuepour le 1er septembre 2015.

En attendant, vous rénovez l’actuellepatinoire...Oui, c’est un peu comme si vous preniezvos vieilles chaussures, que vous leur met-tiez des lacets neufs et que vous passiezun coup de cirage... Quand je vois tout ça,je me dis que je suis vraiment chanceux.J’entraîne des joueurs depuis plus detrente ans et durant tout ce temps, je n’aijamais eu l’impression de travailler! Vousvoyez, quand j’entre dans cette patinoire,le bruit des ouvriers sonne comme unemusique à mes oreilles (rires). ⊠

Que connaissiez-vous de Genève-Servetteavant d’arriver?Beaucoup de personnes respectées dansle milieu du hockey m’ont dit qu’il y avaitune grande histoire à Genève. Mais leGSHC n’avait plus été en LNA depuis 1974!On m’a aussi dit que ce serait un travailénorme que de rétablir Genève en LNA.Pourtant, j’ai eu le soutien de tous lesjoueurs, de tout l’encadrement du GSHC etde la communauté genevoise. C’est cela quia fait que nous avons pu retrouver la LNA.Depuis, ça n’a fait que grandir et, lorsquedes supporters ont enfilé le maillot del’équipe à la statue du général Dufour surla place Neuve, et que les autorités ontaccepté de le laisser là pendant deux jours,j’ai su que nous avions réussi à retrouverla culture du hockey à Genève.

Quelle est la sensibilité du club vis-à-visde l’environnement?On recycle tous les déchets, cela fait partie de

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Page 14: Vive la Vie automne 2011

Chaque année, le premier samedide décembre, la Course de l’Esca-lade voit défiler près de 25’000coureurs dans les rues de la Vieille-Ville genevoise. Pour sa 34e édition,la manifestation sportive resterafidèle à ses engagements: uneépreuve ouverte à tous, des dis-tances adaptées à tous les coureurs,sportifs confirmés ou amateurs,et une ambiance conviviale dansle parc des Bastions. Depuis 2002,la course de l’Escalade dispose enplus d’une commission pour ledéveloppement durable. Les orga-

nisateurs promeuvent ainsi unsport qui limite son impact sur lanature, y compris en milieu urbain,notamment avec des poubellesde tri, disposées tout le long duparcours. Pour ces efforts louables,l’Escalade s’est vu attribué le PrixEcosport en 2003.

SIG est partenaire depuis de nom-breuses années de cet événementincontournable et remettra unegourde «Eau de Genève» à tousles coureurs. ⊠Plus d’informations sur www.escalade.ch

14 VIVE LA VIE

La Course de l’Escalade au vert

Action Innocence est une or-ganisation non gouverne-mentale qui vise à préserverla dignité et l’intégrité desenfants sur Internet. Cetteassociation à but non lucratif

a trois objectifs: informeret sensibiliser le public, lesparents et les enfants desdangers liés à l’utilisationdes nouvelles technologiesde l’information, promouvoirune pratique sécurisée surla toile, ainsi que lutter contrela pédocriminalité sur Internet.Pour ce faire, Action Innocencese rend notamment dans lesécoles genevoises pour diffu-ser son programme «Surferavec prudence sur Internet»auprès des enfants et desadolescents. Elle met égale-ment en place des campagnesde sensibilisation «grand

public» dans les médias. L’as-sociation a aussi mis sur piedun portail de jeux destinés auxenfants – www.netcity.org –qui vise à leur apprendre àdevenir des usagers numé-riques responsables et à seprotéger par eux-mêmesdes dangers du web. SIGsoutient cette associationen l’aidant à la réalisationde projets genevois. ⊠Plus d’informations surwww.actioninnocence.ch

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SIG s’investit dans la vieassociative genevoiseen soutenant des projetsqui lui tiennent à cœur.TExTES Séverine Géroudet

Nager dans les eaux glacées du lacDepuis 1934, se tient chaque hiver la coupede noël, une course dans les eaux glacées dulac Léman. Organisée par Genève natation,cette manifestation, la plus ancienne du canton,voit son nombre de participants augmenterd’année en année. L’ambiance festive et le chal-lenge d’évoluer dans l’eau froide réunit sportifs,nageurs confirmés, fidèles de la course, ou no-vices. Cette 73e édition, agendée au 18 décem-bre, enregistre déjà 999 participants, unrecord! Dès le petit matin et jusque dansl’après-midi, plusieurs catégories denageurs se succéderont, dont les fameusescatégories humoristiques, qui voient descourageux déguisés se jeter dans la Rade. ⊠

Plus d’informations sur www.coupedenoel.ch

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Laurent Alvarez: «Je m’entraîne dur pour les prochains Jeux olympiques»

C’ est à 4 ans, en accom-pagnant sa sœur à lapatinoire, que Laurent

Alvarez a chaussé ses pre-miers patins. Depuis, alorsque sa sœur s’est éloignée dela glace, lui, ne l’a plus quit-tée. Membre du Club des pati-neurs artistiques de Meyrindurant de nombreuses an-nées, Laurent Alvarez prendun tournant lorsqu’en 2000, ildécide de changer de club etde s’entraîner aux Vernetsavec Peter Grütter, l’entraî-neur de Stéphane Lambiel.«Dès lors, le patinage a prisune place beaucoup plus im-portante dans ma vie», confiele jeune sportif.

Après l’obtention de sa matu-rité en juin 2010, le Genevoisdécide de prendre une année

sabbatique pour s’investirdavantage dans sa discipline.Les entraînements sont alorsplus réguliers et plus intensifs.Durant cette année, il parti-cipe à ses premiers Cham-pionnats d’Europe, à Berne,et prend part à d’autrescompétitions, comme lesChampionnats du mondeuniversitaires. «L’expériencedes Championnats d’Europem’a beaucoup marqué. J’aidécouvert un nouvel univers.Il y avait beaucoup de pres-sion, d’autant plus que celase passait en Suisse.»

A présent, Laurent s’entraîneenviron vingt-trois heurespar semaine. Une journéecomprend habituellementdeux sessions d’entraînementsur glace et une de musculation

hors patinoire. Cependant,Laurent n’abandonne pas sesétudes pour autant. Il commencecette année des études ensciences du mouvement et enmédecine du sport à l’univer-sité. «Je trouve très importantd’avoir autre chose dans mavie que le patin et, avec monchoix d’études, je reste quandmême dans le domaine. Ilfaut juste que je réussisse àaménager mes horaires. Jejoue aussi du piano, j’ai ungroupe de jazz avec desamis.» L’objectif de Laurent?Les Jeux olympiques de 2014.«Mais il y a encore d’autrescompétitions en vue avant etje pourrais y acquérir de l’ex-périence. Je vais continuer àm’entraîner dur pour pouvoir,le moment venu, participeraux J.O.» ⊠

bio express

laUrentalvarez

23.09.1990Naissance à Genève

1994Chausse ses premierspatins à glace

2000Commence à s’entraîneravec Peter Grütter

2010Obtention desa maturité auCollège Calvin

2011Première participationaux Championnatsd’Europe à berne

Pour quE LESjEuNES SPortIfSPrENNENtLEur éLANsiG sponsorise dejeunes sportifs d’élite,qui pratiquent un sportindividuel. Comme lenageur Aurélien Künzi,la gymnaste Auréliebrillo, la joueuse detennis Gaëlle rey etle patineur laurentAlvarez,ceux qui sou-haitent bénéficier dece soutien doivent êtreâgés de moins de 25 ans,habiter – ou s’entraînersur – le canton de Ge-nève et pratiquer unsport non violent etnon motorisé.Plus d’informations surwww.sig-ge.ch– rubrique Actionsde soutien

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Un espace d’exposition,une éolienne etun chantier titanesquedans la Rade: lesnouveautés sur lefront de l’énergieet de l’eau.TExTES Emilie Veillon

VIVE LA VIE

éolienne

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SIG a ouvert un espaced’exposition permanent de300 m2 à Verbois, sur le plusgrand site de productionhydroélectrique du canton.Inauguré en octobre dernier,ce lieu permet de mieuxconnaître le domaine del’électricité, par des expériencesconcrètes et didactiques.Le Pavillon de l’énergie SIGraconte la grande aventurede l’électricité: les mystèresde sa production, l’ingénio-sité de sa distribution et son

impact sur l’environnement.Différentes animations illus-trent son apparition et sonparcours, depuis les cen-trales de production jusqu’àla prise électrique. Ce lieuest également l’occasiond’expliquer de manièreludique comment rendrel’énergie encore plus écolo-gique et efficace. Avec unescénographie originale, quiprend en compte des maté-riaux recyclables, ainsi quedes installations à faible

consommation d’énergie,SIG offre un espace innovantet respectueux de l’environ-nement. La visite du Pavillonde l’énergie SIG est coupléeavec celle du barrage deVerbois et de la centralephotovoltaïque SIG Solar 3.

L’espace est accessible auxécoles, associations, entre-prises et collectivités, sur ins-cription uniquement. ⊠Plus d’informations et réservationsur www.sig-ge.ch/visites

Le Pavillon de l’énergieSIG à Verbois

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La plus haute éolienned’Europe en Valais

Journée radieuse pour le bouquet de chantierde la plus haute éolienne d’Europe, perchéeà 2464 m, à Gries, au col du Nufenen (vS). SIGet son partenaire valaisan Swisswinds ontréalisé une véritable prouesse technologiquepour monter cette éolienne à cette altitude.Il a fallu notamment créer un véhicule spécialpour transporter les pales de 35 m et renforcer

les petites routes de montagne qui ne suppor-taient pas le poids de la grue géante, qui pèse94 t. La première éolienne de SIG entrera enservice début 2012. Elle devrait fournir del’électricité pour 800 ménages. Elle fonction-nera été comme hiver, grâce à un systèmeauto-chauffant pour que ses pales ne soientpas immobilisées par la neige. ⊠

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17VIVE LA VIE

Lancée en début d’année, lacampagne visant à mieux faireconnaître SIG Vitale Vert conti-nue de sensibiliser les Genevois.Ils sont près de 50’000 ménages

et entreprises à opter pour cetteélectricité composée d’énergiehydraulique et de nouvellesénergies renouvelables (solaireet biomasse).

Ce faisant, ils contribuent au déve-loppement de nouvelles installationsphotovoltaïques dans le canton (65sont raccordées en moyenne chaqueannée) et soutiennent les mesures

d’améliorations écologiquesautour des centrales hydrauliques,ainsi que la recherche dans ledomaine des nouvelles énergiesrenouvelables. ⊠

eAu potAble

énerGies vertes

Les Genevois etSIG vitale vert

Les badauds genevois et lestouristes se sont souventdemandé ce qu’était ce mysté-rieux chantier qui anime larade depuis janvier dernier.Il s’agit des travaux de rempla-cement d’une gigantesqueconduite d’eau potable SIG,qui se poursuivront jusqu’en2013. Longue de 2,2 km etd’un diamètre de 1,5 m, cetteconduite relie la station de fil-tration du Prieuré à la station

de pompage de l’Arquebuseau fond du lac et du Rhône.Cette canalisation joue un rôleessentiel dans la distributiond’eau potable à Genève,puisque plus de 60% de l’eauconsommée transite par elle.Les travaux sont titanesques,mais indispensables, avant quela corrosion ne menace l’étan-chéité de l’actuelle conduite enacier qui date de 1957. Estiméà 16 millions de francs, le chan-

tier nécessite une équipe mul-tidisciplinaire de plongeurs,soudeurs, maçons, grutiers,techniciens et ingénieurs. Ilexige également une organi-sation complexe pour limiterau maximum les désagrémentscausés aux compagnies denavigation de la Rade, ainsique pour préserver l’ensembledes services sous-lacustres exis-tants, comme le réseau de fibresoptiques et les prises d’eau. ⊠

Chantier sous-lacustreopérAtion doubléCo

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opération doubléco, lancée ennovembre 2010 par le programmeéco21 de siG, incite les ménagesà réduire leur consommation d’élec-tricité. elle leur offre, en déductionsur leur facture, une prime équiva-lente aux économies réalisées. etpour aller plus loin dans la chasseaux énergivores, opération doublécopropose à tous les participants deuxoffres exclusives: «éco’frigo», un ra-bais de 30% sur l’achat d’un nouveauréfrigérateur ou congélateur A+, et«récup’frigo», une prime de 100 francspour la reprise d’un deuxième ap-pareil gourmand en énergie. toutesles personnes intéressées par ce défiqui prend soin du porte-monnaie etde la planète ont jusqu’au 31 décembre2011 pour s’inscrire gratuitementsur le site www.eco21.ch ⊠

Page 18: Vive la Vie automne 2011

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notre sélectIon D’applIcatIons GratUItesécolopocket

transformer unmaillot de foot en un top sexy? une jupedémodée en un sacchic? C’est facile, amusant et très modeavec cette sélection de vidéos. de quoirendre ses amies«vertes» de jalousie!

Genève terroIrdéveloppée par l’of-fice de promotion desproduits agricoles deGenève (opage), l’ap-plication présente prèsde 200 producteursgenevois qui pratiquentla vente directe et lesmarchés de la ferme.elle propose aussi laliste des principauxévénements de l’année,des chambres d’hôteset des idées de balades.

trIBUne De Genèveoutil indispensablepour se tenir au cou-rant de toute l’actualitéde Genève, cette appli-cation offre égalementdes services utiles au quotidien: guide cinéma, programme tv, guide des sortieset des loisirs, météogenevoise et plus de 200’000 petites annonces.

HelvetIQ Genevaun jeu pour tout sa-voir ou presque surGenève en répondantle plus rapidementpossible à une sériede questions à choixmultiples.

❶quelle est la vitesse maximale enregistrée pourun puck lors d’un tir?

A. 150 km/hb. 160 km/hC. 170 km/h

❷quelle est la perte moyenned’eau d’un gardien de hockeysur glace lors d’un match?

A. Entre 2 et 4 lb. Entre 4 et 6 lC. Entre 6 et 8 l

❸En quelle année, le Genève-Servette hockey Club a-t-il fait son retour en Ligue nationale A?A. 2001b. 2002C. 2003

SIG, partenaire principal du Genève-Servette Hockey Club, propose un momentprivilégié à la Patinoire desVernets le lundi 13 février.Les heureux élus décou-vriront les coulisses des Aigles et assisteront à la fin de l’entraînement desjoueurs. Ils pourront mêmechausser des patins etéchanger quelques passes

avec les pros de la glace.L’expérience vous tente? Il suffit de trouver les ré-ponses aux trois questionsdu quiz et de remplir lebulletin de participationsur le site SIG. Et, si la chancevous sourit, vous pourrezgagner une invitation pourdeux personnes.Inscriptions et conditions de participation sur www.sig-ge.ch/vivelavie

Gagnez une visite exclusive

des coulisses du GSHC et assistez

à un entraînement

des Aigles!

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Le chauffageà distanceL’usine d’incinération des Cheneviers réutilise nos déchets afin de produire de l’électricité et chauffer nos maisons. TExTE Leandro BassoILLUSTRATION Clémence Anex

L’eau chaude est envoyée par des tuyaux résistant à de trèshautes températures jusqu’à nos maisons. Une fois arrivée, elle passe par un échangeur de chaleur.

C’est comme si deux radiateurs se touchaient: dans l’un, l’eauchaude venant des Cheneviers et dans l’autre l’eau de l’immeublequi alimente les radiateurs et les robinets. L’une chauffe l’autre, tout simplement!

Une fois la chaleur transférée,l’eau chaude venant de l’usine y retourne pour être à nouveauréchauffée et ainsi de suite…

L’usine brûle les détritus et avec cettechaleur, elle fait bouillir de l’eau. La vapeur d’eauémise permet ensuite

d’actionner une turbine qui produira

de l’électricité.

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vapeur électricité

turbine

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chauffage

conduitesd’eau chaude

échangeursde chaleur

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aGenDales événements genevoisà ne pas manquer ces prochains mois.

Coupe de Noël 18 DéCEMBRE 2011Jardin anglaisA quelques jours de noël, de courageux nageurs affrontentchaque année l’eau glacée du lac.L’an dernier, elle était à 5,5 degrés!Une course de natation qui peutaussi se voir tranquillement et auchaud, depuis la berge. www.coupedenoel.ch

La danse du destin:Sarajevo, 12 ans après JUSQU’AU 14 DéCEMBRE 2011Espace ExpoSIG,pont de la MachineAgostino Pacciani, reporter-photographe, s’est rendu entre1994 et 1995 sur un théâtre deguerre: Sarajevo. Au cœur de ceconflit, il a réalisé des prises devues et des interviews d’habitantsde la ville assiégée. Douze ansaprès, il est retourné en Bosnieà la recherche des personnesrencontrées. L’exposition présente50 photographies en diptyque.Et des casques audio permettentd’écouter les interviews des habi-tants. Une occasion de réfléchirsur l’espoir des hommes.www.sig-ge.ch/espace-sig

qui a peur deschauves-souris? ❶

JUSQU’AU 26 FéVRIER 2012Muséum d’histoire naturelleUne exposition pour partir à la découverte de toutes les images qui collent à l’animal(vampires, Batman et autresmonstres de science-fiction)mais aussi – et surtout – du vrai visage de ces mammifèresfascinants et menacés.www.ville-ge.ch/mhng

découvrir le Salève ❹

TOUS LES DIMAnCHES à 10Hveyrier douaneL’Association genevoise desamis du Salève (AGAS) proposedes randonnées gratuites tousles dimanches avec un respon-sable de l’association. Une op-portunité idéale pour mieuxconnaître la région. Attention,des chaussures adaptées et unebonne condition physique sontindispensables car trois heuresde montée attendent les partici-pants sur les cinq à huit heuresde marche. www.rando-saleve.net

Le Pavillonde l’énergie SIG ❻

SUR InSCRIPTIOn UnIQUEMEnTverboisUn espace d’exposition perma-nent qui raconte la grandeaventure de l’électricité: lesmystères de sa production, l’ingéniosité de sa distributionet son impact sur l’environne-ment. Ce lieu est accessible auxécoles, associations, entrepriseset collectivités.www.sig-ge.ch/visites

voir bouger

découvrirdes contes de neige18 DéCEMBRE 2011Pointe-à-la-biseDouce ambiance au parfum dethé de noël et de cannelle pourdes contes qui emmènent aupays de la nature, de 14h à 16h.D’autres activités, originales, poétiques, ingénieuses et ouvertesà tous, sont planifiées dans lecadre des «Ateliers du dimanche»,au coin du feu de la Pointe-à-la-Bise. Pour flâner à travers l’hiver en toute convivialité !www.pronatura.ch/ge (Education)

Instants nature, jouraprès jourJUSQU’AU 21 DéCEMBRE 2011MERCREDI ET SAMEDI DE 14H à18H, DIMAnCHE DE 13H à 18HPavillon PlantamourHomme de nature et de poésie,Gilles Mulhauser livre, en mêlantimages et textes, quelques-unsdes moments magiques vécusavec la faune, la flore et les paysages de chez nous. www.lalibellule.ch

Illuminations de Noël FêTES DE FIn D’AnnéE ville de GenèveBelles, poétiques et surprenantes,les illuminations de noël créent la féerie et enchantent le centre-ville. Genève a choisi SIG VitaleVert pour ses illuminations.

Course de l’escalade ❸

3 DéCEMBRE 2011vieille-villeVoilà trente-quatre ans que l’oncourt à l’Escalade! Cette manifes-tation chère aux Genevois depuistrois générations remporte unsuccès aussi bien auprès des spor-tifs amateurs que des coureursaguerris. Et cette année, SIG offreune gourde «Eau de Genève» àtous les coureurs. www.escalade.ch

Les tortues des îles barren ❷

JUSQU’ AU 1ER AVRIL 2012Muséum d’histoire naturelleLes tortues marines sont en périlsur toute la planète. Le Muséum,en partenariat avec le WWF etd’autres organisations, présenteun projet de conservation de labiodiversité marine (et des tor-tues en particulier) à l’ouest deMadagascar. Un documentaireest projeté en complément del’exposition. www.ville-ge.ch/mhng

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Ateliers verts ❺

LES MERCREDIS Jardin botaniqueLes ateliers verts du Jardin botanique sont proposés aux enfants de 8 à 11 ans, les mer-credis dès 13h45, sur inscription.Des après-midi de découverte et de sensibilisation au mondevégétal et animal, avec des observations scientifiques et des activités «main verte».www.ville-ge.ch/cjb/accueil_ateliers_verts.php