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VIVELAVIE p. 4 Interview Raphaël Domjan, éco-navigateur p. 6 Reportage Des gardiens au service du gaz p. 10 Ecologie Le respect de l’environnement selon Gideon Urbach p. 12 Animaux Des seaux au secours des crapauds p. 18 Loisirs Concours photo, le Jet d’eau p. 19 Juniors Les fibres optiques cachées dans les sous-sols p. 20 Agenda Les événements genevois à ne pas manquer PRINTEMPS 2011 p. 15 Portrait Gaëlle Rey, championne de tennis Une énergie propre à chacun p. 4 Interview A bord du PlanetSolar avec Raphaël Domjan p. 6 Reportage Le service du gaz

Vive la Vie - Printemps 2011

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p. 4 InterviewRaphaël Domjan,éco-navigateur

p. 6 ReportageDes gardiensau service du gaz

p. 10 EcologieLe respect del’environnementselon GideonUrbach

p. 12 AnimauxDes seauxau secoursdes crapauds

p. 18 LoisirsConcours photo,le Jet d’eau

p. 19 JuniorsLes fibres optiquescachées dansles sous-sols

p. 20 AgendaLes événementsgenevois à nepas manquer

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p. 15 PortraitGaëlle Rey,championnede tennis

Une énergie propre à chacun

p. 4 InterviewA bord du PlanetSolar avec Raphaël Domjan

p. 6 ReportageLe servicedu gaz

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Editorial

AgIR EnSEMbLEPoUR éConoMISERChers clients,

Dans une actualité mondiale chao-tique, nous devons agir sur plusieursplan pour préserver l’environne-ment des générations futures. Ils’agit bien entendu d’investir dansles nouvelles énergies renouvelables,ce que SIG fait depuis plusieursannées. Aujourd’hui, 44’000clients SIG Vitale Vert contribuentactivement à la croissance de laproduction solaire à Genève. Noussoutenons également des initia-tives comme PlanetSolar, le pre-mier bateau à entamer un tourdu monde grâce à l’énergie so-laire. Un défi technologique etune magnifique aventure humaineen perspective (lire l’interviewde Raphaël Domjan en p. 4-5)!

Mais, pour obtenir des résultats,nous devons aussi réunir tous lesacteurs, entreprises, collectivitéspubliques ou particuliers, et freinerla croissance continue de la consom-mation d’électricité. En cinquanteans, celle des Genevois s’est en effetmultipliée par cinq. Des solutionsexistent, éco21 en propose. Ceprogramme de SIG s’appuie sur desactions concrètes comme l’opéra-tion Doubléco à laquelle participentdéjà plus de 21’000 clients (lirenotre article en pp. 16-17). Notreobjectif pour 2013 est d’économiser150 GWh par an, soit l’équivalentd’un petit barrage au fil de l’eau!

En espérant que vous serez encorenombreux à nous rejoindre dansnotre opération d’économie d’élec-tricité, je vous souhaite, chersclients, un agréable printemps,ainsi qu’une bonne lecture de votremagazine Vive la Vie.

André Hurter,Directeur général

IMPRESSUMLe magazine Vive la Vieparaît trois fois par an.

EditeurSIGCommunication ClientsCase postale 2777CH-1211 Genève 2www.sig-ge.ch

RéalisationLargeNetworkRue Abraham-Gevray 6CH-1201 GenèveT. +41 22 919 19 [email protected]

ImpressionImprimé sur du papierRefutura, 100% recyclé.Atar Roto Presse SA, Vernier

Tirage190’000 exemplaires

RédactionCamille DestrazLuca di StefanoCamille GuignetCynthia KhattarChristophe MettralGeneviève RuizDaniel SaragaEmilie Veillon

PhotographesThierry ParelNicolas Righetti/REZO

CouverturePlanetSolarpar www.planetsolar.orgOlivier Montanardpar Thierry ParelGaëlle Reypar Nicolas Righetti/REZO

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Deux-rouesélectrisants

De nouveaux scooters électriquesvont enfin arriver! Par leurs filialesSmart et Mini interposées, Mercedeset BMW ont présenté leurs modèlesau dernier Salon de l’auto. Alorsque l’esthétique du Smart se veuthigh-tech et arbore des cellulesphotovoltaïques qui prolongentson autonomie, celle de Mini arboreun style plus rétro. Chez les deuxmarques, les engins sont équipésde motorisations électriquesdernier cri, alimentées par desbatteries lithium-ion. ⊠

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L’Office fédéral de l’énergiea primé SIG et la Ville de Ver-nier avec le trophée du Wattd’Or en janvier dernier. Cettedistinction récompense uneaction conjointe qui visait àaider les habitants des HLMdu quartier des Libellules àréduire leur consommationd’électricité. des «conseillersen énergie» ont rendu visiteà près de 350 ménages. Ils ontnotamment remplacé, gratui-tement, les ampoules à incan-descence et halogènes deslocataires qui le souhaitaientpar des ampoules économiqueset installé des coupe-veilles.résultat: un gain de plus de13% sur les factures d’électri-cité. Fortes de ce succès, SIG etVernier ont répliqué le projetdans le quartier de Mouille-Galland. d’autres opérationsde ce type sont d’ores et déjàplanifiées à Onex et Meyrin. ⊠

3VIVE LA VIE

C’est le pourcentage du terri-toire genevois qui est recouvertpar la forêt. Si les forêts suissesse portent plutôt bien parrapport à celles d’Afrique oud’Amérique latine, elles sonttoutefois mises en danger parle changement climatique etl’étalement urbain du territoire.

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Les ampoules LED séduisent enraison de leur faible consommationélectrique et de leur fort rende-ment. Elles pourraient cependantprésenter un petit risque pour lasanté, selon un rapport del’Agence nationale française desécurité sanitaire de l’alimenta-tion, de l’environnement et dutravail, publié en octobre 2010.Les enjeux concernent les yeux,avec un stress pour la rétine et unéblouissement auxquels les enfantsseraient particulièrement sensibles.Si les ophtalmologues n’observentpas pour l’instant un afflux depatients affectés, l’Office fédéralde la santé publique recommandetoutefois une distance minimalede 30 cm entre l’utilisateur etl’ampoule LED. Cette technologiereste donc évidemment toujourstrès prometteuse, mais avecquelques petites précautions. ⊠

Les ampoules Ledperformantes,avec quelquesprécautions

en partenariat avec SIG et gazmobile,le Cern met en service l’une des plusgrandes flottes de véhicules à gaznaturel carburant de Suisse. Centvéhicules, dont 40 en fonction depuisfévrier, remplacent les véhicules àessence existants au Cern. et quatrenouvelles colonnes de remplissage ontété installées à proximité, à la stationBP du nant-d’Avril. A Genève, le gaznaturel coûte 30% de moins quel’essence sans plomb 95. ⊠

Un prixen or pourVernieret SIG

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Le chauffage à distance présenteun avantage écologique de taille:la chaudière fonctionne au gaznaturel, un combustible moinspolluant que le mazout, puisqu’ilémet environ 25% moins de CO2,à quantité de chaleur égale. Cesystème fonctionne comme unchauffage centralisé géant. Au lieud’être produite individuellement

dans les chaufferies des immeubles,la chaleur est issue d’une centralethermique et distribuée vers leshabitations par des conduitesenterrées. A Meyrin, un nouveauchantier a débuté au mois dejanvier 2011 avec pour objectifd’étendre le réseau de chauffageà distance déjà existant. Il devraits’achever fin juillet 2011. ⊠

Plus écologique, le réseaude chauffage à distance s’étend

Félicitations aux Villes de Genèveet de Carouge ainsi qu’à lacommune de Plan-les-Ouates,toutes trois lauréates du Prixnaturemade 2010 remis ennovembre dernier. Décerné parl’Association suisse pour uneénergie respectueuse de l’envi-ronnement, ce prix distingue des

villes et communes membresde l’Association Cité de l’énergie,qui se caractérisent par leurachat remarquablement élevéd’électricité renouvelable etd’éco-électricité, produites selonles critères écologiques les plusexigeants d’Europe. ⊠

Genève récompensépour son investissementdans les énergies vertes

Le CerN rouleau gaz naturelcarburant

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R ecouvert de 500 m2 de capteursphotovoltaïques, PlanetSolar navigueà une vitesse d’environ 8 nœuds

(15 km/h) et a déjà réalisé un record mondial:celui de la traversée de l’Atlantique la plusrapide en bateau solaire, en moins de vingt-sept jours. Mais le catamaran ne s’arrête pasdans le canal de Panama. Le rêve de Planet-Solar, c’est celui d’une expédition autour dumonde mue par la seule force du soleil. PourRaphaël Domjan, initiateur et fondateur duprojet, chaque étape du voyage représentel’opportunité de démontrer la fiabilité del’énergie solaire aux autorités, entrepreneurset populations. Avant de lever l’ancre et demettre le cap vers l’Océanie, cet éco-aventu-rier a répondu aux questions de Vive la Vie.

VIVE LA VIE Quel est le message que vousdésirez apporter avec cette expédition?RAphAëL DomjAn Il s’agit d’un projet de démons-tration. Nous voulons montrer que le chan-gement est possible car tout, aussi bien latechnologie que l’énergie, est disponible. Cen’est pas si compliqué. Prenez par exemplela technologie que nous avons à bord, ellese trouve sur le marché d’un pays comme laSuisse. C’est une chance extraordinaire qued’amorcer le passage des énergies fossilesaux énergies renouvelables.

Vous avez débarqué avec PlanetSolarà Cancun pour la Convention-Cadredes Nations unies sur les changementsclimatiques. Est-ce que votre messagea été entendu?Oui, car ce qui est incroyable avec ce projet,c’est de pouvoir montrer que tout ceci fonc-tionne parfaitement et que le solaire peutoffrir du confort. C’est toujours un plaisirpour nous d’offrir un café à l’énergie solaireaux politiciens ou industriels qui nous ren-dent visite à bord.

Aux Galápagos, où nous nous trouvonsactuellement (ndlr: l’interview a été réaliséepar téléphone en février 2011), les autoritésn’avaient pas connaissance de l’existence decette technologie. Sur ces îles qui attirent denombreux touristes, 60% du fuel est utilisépour les bateaux de croisière. Nous allonsdonc prochainement rencontrer le ministrede l’Environnement équatorien afin desoumettre l’idée d’autoriser uniquement lesbateaux électrico-solaires pour visiter lesîles de leur archipel.

A-t-on tendance à négliger lesimportantes émanations de CO2 dégagéespar le transport maritime?Les émissions de CO2 issues du transportmaritime ne sont pas réglementées par leProtocole de Kyoto. C’est une aberration, carelles sont évaluées entre 1,4 et 1,9 milliardde tonnes par année, c’est trois fois plus que

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Après avoir traversél’Atlantique, RaphaëlDomjan et son bateauPlanetSolar ont fait unehalte sur les îles Galápagos.

Vive la Vie a contacté cetéco-aventurier par téléphone,alors qu’il mettait le capvers l’Océanie, afin de bouclerle premier tour du mondeen bateau à l’énergie solaire.TExTE Luca di Stefano

«nous devonsréussir ce tourdu monde»

le transport aérien. Il y a là énormément deprogrès à réaliser et je demeure convaincuque le solaire peut jouer un rôle important.

La probabilité d’un échec, vous y pensezparfois?Notre responsabilité est grande, nous de-vons réussir ce tour du monde à l’énergiesolaire. A chaque instant, il y a des risquesd’accident ou de complications avec Planet-Solar. Alors nous faisons le maximum pourcontrôler les situations difficiles.

Comment gérez-vous le faibleensoleillement?Nous disposons de cartes d’ensoleillementqui nous délivrent des prédictions parfaite-ment fiables sur quatre jours. Notre systèmede navigation nous informe égalementdes vents, des vagues et des courants. Enfonction de toutes ces informations, nousadaptons notre vitesse et ralentissons sinécessaire. Au départ, dans l’hémisphèrenord, nous avons connu quelques difficultésliées au faible ensoleillement et aux courtesjournées. Maintenant que nous avons passél’équateur, les conditions sont meilleures.

Dans quelques mois, vous vous trouverezdans l’océan Indien en pleine période demousson d’été. Comment allez-vous faireface aux conditions météo défavorables?La mousson est un élément très délicat àgérer pour tout type de bateau. Pour nous,ce sera encore plus compliqué parce qu’ily a énormément de vent et peu de soleil.Nous allons donc adapter notre routeen fonction des fenêtres météo. Nous nesommes pas à deux semaines près, s’il lefaut nous retarderons notre arrivée.

Votre itinéraire vous mènera dans leGolfe d’Aden, célèbre pour ses pirates.Comment comptez-vous vous protéger?Nous sommes conscients des risques danscette région. Il est hors de question d’encou-rir le moindre danger pour notre équipage etle bateau. Selon les prévisions, nous devrionsatteindre le Golfe d’Aden dans une année.D’ici là, toutes les dispositions seront prises.Notre capitaine Patrick Marchesseau estexpérimenté, il était le capitaine d’un bateaufrançais qui a été l’objet d’une attaque de pi-rates somaliens dans le golfe d’Aden en 2008.

La terre ferme et la Suisse vousmanquent-elles?Bien sûr. La terre ferme, le relief, les Alpes,tout ceci me manque. Mais je me réjouissurtout de retrouver ma famille et toutemon équipe qui travaille pour ce projet àYverdon-les-Bains (VD). ⊠

Pour suivre le périple du Tûranor, se rendre surwww.planetsolar.ch

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Une expédition autourdu monde mue par laseule force du soleil.L’équipe du planetSolarveut montrer que lechangement est possible.©

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Les gardiensdu gazAlors que le gaz naturel arriveen tête des énergies ther-miques à Genève, des équipestravaillent sans relâche pourgarantir son acheminementen toute sécurité. Vive la Vies’est rendu sur des chantierspour les rencontrer.TExTE Camille GuignetPhoToS Thierry Parel

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Des travaux sontactuellement entreprisdans tout le canton pouraugmenter la capacitédu réseau de distribution.

L e gaz naturel est plus écologique quele mazout, puisqu’il rejette 25% de CO2en moins. En matière de chauffage, ce

combustible ne nécessite pas de citerne destockage et permet d’économiser de la place.Provenant de l’Union européenne, de Norvègeou encore de Russie, le gaz est extrait par foragedes profondeurs de la terre, puis acheminé enSuisse via un réseau de conduites souterraines.

Le soleil se montre timidement en cet après-midi de mars dans le quartier des Grottes,alors que des hommes s’activent autour d’unecanalisation de gaz: «Nous sommes en traind’effectuer des travaux dans le canton pouraugmenter la pression dans les conduites, ex-plique Eric Clavenna, responsable des travauxà l’Unité exploitation et entretien du réseaugaz de SIG. D’ici à 2014, elle devrait passer de22 à 50 millibars dans tout le centre-ville.»

Le succès du gaz naturel entraîne une haussedu nombre de clients raccordés, d’où la néces-sité d’augmenter la capacité du réseau dedistribution. Le problème, c’est que le sous-solgenevois est déjà saturé. «Nous préférons

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donc miser sur l’amélioration du système vial’augmentation du niveau de pression dans lestuyaux», précise Eric Clavenna.

Travailler en toute sécuritéToute intervention sur des conduites de gazexige des mesures de préparation particulières.Equipé d’un masque de protection respiratoireet d’une combinaison anti-feu, le responsabledu chantier, Olivier Montanard, descend dans lafouille afin d’effectuer un «ballonnage» tandisqu’Eric Feser, monteur qualifié, assure sa protec-tion avec un extincteur. «Il s’agit d’une opérationcourante qui permet de bloquer l’arrivée du gazpour réaliser des travaux en toute sécurité», com-mente Eric Clavenna. C’est en effet à ce momentque le risque d’embrasement du gaz est le plusélevé. Le masque protège des risques d’asphyxieainsi que des brûlures du visage ou des pou-mons.» Le collaborateur ouvre une vanne surla canalisation pour y introduire un ballon qu’ilgonfle d’air. Celui-ci se plaque contre les parois,bloquant ainsi le passage du gaz.

Avant d’effectuer les travaux, il faut encore pro-céder au dégazage du tronçon. Ce dernier est

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relié à une «torchère», une antenne installée àproximité de la fouille. Eric Clavenna s’éloignede la zone de travaux pour dégainer son télé-phone portable: «Nous sommes obligés deprévenir les pompiers à chaque fois que nouseffectuons cette opération.» Une précautionloin d’être superflue: quelques secondes plustard, une flamme impressionnante s’élève dansles airs. «Nous brûlons le gaz qui s’échappedes canalisations pour diminuer son impactpolluant, ajoute le responsable. Lorsque laflamme s’éteint, cela signifie qu’il n’y a plusde gaz dans les conduites et que nous pouvonstravailler en toute sécurité.»

Sur la piste des fuitesEn plus des travaux qui augmentent la capacitédu réseau, il faut aussi régulièrement l’entrete-nir et surtout, traquer les moindres fuites. Pourcomprendre comme cela fonctionne, nousrencontrons Jean-Luc Kursner, responsablede l’entretien et de la maintenance du réseau.Composée d’une quinzaine de personnes,son équipe s’occupe notamment de repérer lesfuites de gaz. «Quatre fois par an, un véhiculede surveillance du réseau (VSR) circule sur lesroutes du canton afin de détecter la moindreéchappée de gaz, explique ce spécialiste.Si ce procédé est important pour la sécurité,il faut savoir que la plupart des fuites sontprovoquées involontairement par les entre-prises effectuant des travaux de génie civil.Dans ces cas-là, il faut agir vite: nous commen-çons par sécuriser la zone avant de stopperla fuite et de procéder à la réparation.» PatrickAhammer, surveillant du réseau rive droite,poursuit: «Le reste du temps, nous intervenonssur appels de tiers. Les fuites sont signaléessur notre portable, et nous arrivons sur placele plus rapidement possible.»

Démonstration sous nos yeux: l’équipe deJean-Luc Kursner sécurise la zone suspecteen balisant le périmètre. Elle ouvre les bouchesd’égout afin de donner au gaz la possibilitéde s’échapper. «Le gaz naturel se crée sonpropre chemin, il va au plus facile, explique leresponsable. Il peut sortir à travers les joints

Le gaznaturelse créeson proprechemin

des routes, les trottoirs ou encore les pelouses.Nous essayons surtout d’éviter qu’il n’arrivedans les immeubles ou dans les lieux confinésafin d’éviter toute accumulation.» Les collabo-rateurs identifient la zone fuyarde au moyend’un appareil de détection laser équipé d’unchariot surnommé «la panosse», puis effectuentdes trous de forage afin de localiser précisé-ment la fuite. Un travail méticuleux, qui exigeune grande précision, mais qui garantit unesécurité sans faille. ⊠

La zone fuyarde estidentifiée au moyen d’unappareil de détection laseréquipé d’un chariot.

Lorsque la flamme s’éteint,cela signifie qu’il n’y a plusde gaz dans les conduiteset que l’équipe peuttravailler en toute sécurité.

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«on ne fait quepasser sur laplanète Terre»Vivre au quotidien defaçon écologique pourréduire au minimum sonempreinte de carbone,c’est ce que fait naturelle-ment le Genevois GideonUrbach. Portrait d’untrentenaire engagé.TExTE Emilie VeillonPhoTo Thierry Parel

G ideon Urbach n’arrive pas les mainsdans les poches à un rendez-vous.Il a presque toujours avec lui son vélo

pliable. Compact et léger, l’engin peut facile-ment être emporté dans les transports publics.«Il arrive qu’on me regarde bizarrement.Quand on m’interpelle, je fais une démo etles gens sont ébahis. Le vélo à Genève n’estpas encore aussi accepté que dans les paysnordiques ou en Suisse alémanique», constatece trentenaire, traducteur de formation, qui secontente d’un abonnement Mobility pour lesquelques trajets annuels trop compliqués entrain, «histoire de ne pas trop se marginaliser».

D’aussi loin qu’il se souvienne, Gideon a tou-jours été sensible au respect de l’environne-ment. Quitte à adopter un mode de vie assezspartiate. «Pendant longtemps, j’ai réussi à nepas dépasser une empreinte écologique de 1,3.C’est assez simple en colocation, avec peu

d’espace et un seul chauffage, sans déplace-ment en voiture ou en avion et en mangeanttrès peu de viande», se souvient ce jeune pèrequi a accepté de faire certains compromis poursa compagne et leurs deux enfants âgés de18 et 2 mois. Il vit désormais dans un apparte-ment neuf au Petit-Lancy et travaille à 80% àBerne. «La nature me manque. J’en ai besoinpour rester de bonne humeur. Du coup, je suisrécemment allé demander à une dame âgéequi habite dans une villa près de chez noussi elle était d’accord que je m’occupe de sonjardin. Elle a accepté avec plaisir.»

Gideon Urbach a participé à la campagne «témoignages» de SIG. Loin de l’image du cycliste en sueur, il prouve que l’on peut

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On peut dire écolo,moi je préfère parlerde respect

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aussi être élégant à vélo.

A la maison, les bonnes idées pour vivre enaccord avec la planète ne lui manquent pas.Plutôt que d’acheter du neuf, il chine des meublesde qualité dans les brocantes, parce qu’ils sontplus beaux, qu’ils étaient là avant lui et qu’ilsexisteront toujours après. Il récupère des habitspour ses enfants et utilise des couches jetables,biodégradables à 60%. En cuisine, il privilégieles produits locaux et de saison, achetés directe-ment auprès des producteurs. Il trie ses déchetsau maximum: papier, compost, verre, alu, PET.Et tente de minimiser les appareils électriques.«J’aime prendre le temps de perpétuer certainsmouvements ancestraux, souvent très beaux,comme battre les œufs en neige.»

Au quotidien, il n’hésite pas à interpeller lesgens qui ont, à ses yeux, des comportementsinappropriés. Comme cette femme qui achetaitdes litres d’eau minérale dans un supermarché.«Je lui ai demandé si elle avait déjà goûté l’eau

du robinet en lui expliquant qu’un énormetravail est réalisé pour assurer son goût et saqualité. Elle m’a dit que non. Certaines habi-tudes sont difficiles à changer lorsqu’elles sontancrées culturellement.»

Depuis que l’offre existe, Gideon Urbachconsomme le plus possible d’éco-courant.«Il est plus cher, tout comme la plupart desproduits écologiques. Mais je suis convaincuque l’argent ne rend pas heureux, alors sion peut faire du bien à la planète avec, c’esttant mieux. Nous ne sommes que des petitsmaillons de la chaîne de l’histoire de l’huma-nité après tout», philosophe le jeune hommequi a participé volontairement à la dernièrecampagne «témoignages» de SIG. Celle-cimet en scène des citoyens représentatifs des44’000 Genevoises et Genevois qui ont optépour SIG Vitale Vert, une électricité qui déve-loppe le photovoltaïque sur le canton. ⊠

Découvrir les bed & breakfast de charme en Suisse.

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-Eviter les appareils à piles.

Battre les œufs en neige à la main.

Faire ses courses au marché.

LES 4 TRUCS dE gIdEon URbACh:

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Un crapaudhors ducommunPeu apprécié par sesprédateurs, le crapaudcommun est le batracienle plus courant à Genève.La route reste cependantune cause de mortalitémajeure pour cette espèce.Des actions de protectionont été mises sur pieddans le canton.TExTE Camille GuignetILLUSTRATIon Sébastien Fourtouill

A Genève, le nombre de batraciens adiminué drastiquement depuis lesannées 1980, date à partir de laquelle

nombre de petits plans d’eau ont disparu.Le crapaud commun semble résister quelquepeu à cette tendance. On le trouve notam-ment dans la réserve de la Pointe-à-la-Bise,l’un des 23 sites reconnus d’importancenationale du canton.

Un goût peu attrayant«Le crapaud commun doit sa fortune à sonmauvais goût, déclare Jacques Thiébaud,biologiste au Centre pour la protection desamphibiens et des reptiles de Suisse (Karch).Tandis qu’ils dévorent les têtards des autresbatraciens, les poissons boudent ceux descrapauds communs.» Cette situation est aussivalable pour les prédateurs terrestres: «Levenin exsudé par les glandes du crapaud amauvais goût. Certains, comme le putois, ontappris à le déshabiller en enlevant sa peauavant de le manger. Mais tous n’ont pas déve-loppé ce stratagème.» Son épiderme verru-queux lui permet par ailleurs de résister à ladéshydratation et de stocker la graisse, cequi le dote d’une grande résistance dans sesdéplacements vers l’eau.

L’animal évolue dans un environnement prin-cipalement terrestre. L’hiver, il s’enfouit dansles sols des forêts où il reste dans un état dedemi-sommeil jusqu’à l’arrivée des beauxjours. Autour des mois de mars et avril, il migrevers les étangs pour rencontrer des femelleset se reproduire.

Menacé par la routeLe crapaud commun reste fidèle à son lieude ponte et n’est pas habitué à coloniser denouveaux plans d’eau. Cette caractéristiquele rend particulièrement vulnérable à desmodifications humaines du paysage. Parfois,la disparition d’un étang peut entraîner l’ex-tinction de toute une population. Commed’autres batraciens, beaucoup de crapaudsmeurent écrasés sur les routes, lorsque celles-ci croisent le chemin de leur migration.

Pour éviter cette situation, une action deprotection a été lancée par Pro Natura à Jussy.«Nous avons repéré une zone de migrationcritique traversant la route de Juvigny et yavons installé des barrières temporaires, surune distance d’environ 400 m, explique Fran-çois Dunant, membre de Pro Natura. Nousavons placé une quarantaine de seaux pourque, bloqués par la barrière, les batraciensfinissent par y tomber. Deux fois par nuit, desbénévoles viennent les récolter et libèrentles animaux de l’autre côté de la route.»

Cette action, en plus de sauver des centainesde crapauds, permet de les recenser. «Si lamigration se révèle importante, nous deman-derons aux autorités la création d’un passagesous-voie, ajoute François Dunant. Ceci per-mettrait de sécuriser la migration des batra-ciens, menacés dans nos régions.» Ce typed’aménagement, qui a déjà été réalisé dansla commune de Bernex, constituerait évidem-ment une aubaine pour ces créatures horsdu commun. ⊠

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«Ce qui mefrappe le plus,c’est le reculdes glaciers»Benoît Aymon, créateur,producteur et présentateurde l’émission «Passe-moiles jumelles» sur la TSR,parle de son émission etde son lien à la protectionde l’environnement.TExTE Camille Destraz

A vec «Passe-moi les jumelles» – «Paju»pour les intimes – Benoît Aymon faitvivre aux téléspectateurs de la TSR

des instants tranquilles et bienvenus depuispresque une génération, loin de l’atmo-sphère survoltée de bon nombre d’émis-sions. A la fois producteur et présentateur,il sait prendre le temps de faire découvrirdes histoires de vie dans de magnifiqueslieux. Mais cet homme qui respire la gen-tillesse ne manque pas de s’enflammerlorsqu’il aborde les problèmes écologiques.

Après dix-huit ans de «Paju», vousvous étonnez de trouver encore descoins à explorer?Quand on me dit: «Ah toi tu es allé partout!»je trouve ça ridicule! Je ne finis pas de dé-couvrir des coins, même en Valais, moi quisuis Valaisan! La semaine dernière, on atourné dans un petit village haut-valaisanoù je n’étais jamais allé. On en a profitépour faire une balade à la rampe sud duLötschberg, c’était une totale découverte.Je me croyais à Yellowstone! La Suisse, c’estl’exotisme à domicile. Je ne connais aucunautre pays où, sur un si petit territoire, onait autant de variétés de paysage.

Au départ, votre émission avait-ellela vocation de sensibiliser le publicà l’environnement?

Cette vocation a toujours été diffuse, étantdonné que notre matière première est la na-ture. Mais on n’a pas de vocation didactique.Nous sommes sensibles à l’environnement,sans être militants. En montrant de beauxpaysages, évidemment que le messagesous-jacent est «nom de bleu, préservez cepaysage pour les générations futures!»

En reportage, qu’est-ce qui vousfrappe le plus, côté écologique?Le recul des glaciers. C’est un phénomèneque l’on voit à échelle humaine. Il y a quinzeans, j’allais me balader avec mes filles surun glacier. Cet été, j’y suis retourné avecmes mêmes filles qui vont se marier. Ehbien le glacier a reculé de 200 m. Les gensqui ironisent ou nient en bloc ne voient pasà quel point ça va vite. Le glacier d’Aletsch,sur lequel on a fait un sujet récemment,perd 8 m d’épaisseur par année!

Quels efforts faites-vous à titrepersonnel?Rouler peinard sur l’autoroute, à 100 plutôtqu’à 120! Mais je vais le plus souventpossible en train. Le potentiel de luttecontre le gaspillage est énorme. On ditqu’il faut construire des éoliennes. Moi jedis qu’il faut arrêter de jeter l’électricitépar les fenêtres avant de construire deséoliennes! ⊠

Benoît Aymon, «Passe-moi les jumelles»,glacier d’Aletsch. 2010.

Benoît Aymon n’en finit pas de découvrir des coins de Suisse, même dans son Valais natal.

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GrOuPe SIdA GenèVe

Un ruban, une technologie, un avenirA l’initiative du Groupe sida Genève (GSG), lePalais Wilson s’est paré du 27 janvier au 14 fé-vrier dernier d’un ruban rouge formé par desLED lumineux, une première mondiale. La po-pulation genevoise était invitée à effectuer desdons par SMS pour illuminer progressivementle ruban. Les fonds récoltés ont été versés à desprojets en faveur des personnes séropositivesvictimes de discrimination à travers le monde.

La solidarité de tous est nécessaire pour com-battre cette maladie et SIG soutient le Groupesida Genève. En agissant, tout en restant dansle rôle qui est le sien, celui d’un fournisseurd’énergies et de services. L’un de ses métiersconsistant à apporter la lumière à ses clients,c’est au travers de cette lumière qu’elle té-moigne son engagement face au sida. Le rubanrouge en LED a été imaginé et mis en place parses techniciens. Le symbole est connu, il dit lasolidarité avec les malades du sida et la néces-sité de ne jamais se relâcher face à la maladie.Le message donné par les LED n’est pas moinsimportant. On peut aujourd’hui éclairer deslieux, des places, des monuments sans gaspillerd’énergie. La technologie LED est l’une desnombreuses innovations dans le domaine éner-gétique qui nous permet d’envisager l’avenirde manière optimiste. Un ruban rouge qui s’illu-mine peut contenir divers messages. Et ces

messages, c’est heureux, se conjuguent dansun futur qui se veut lumineux.

Concernant les objectifs à venir de l’association,David Perrot, directeur du GSG précise qu’«enjuin prochain, dans le cadre du projet «Tablepour la solidarité», 20 restaurants basés à Ge-nève reverseront 25% de leur recette d’un soirpour l’aide aux personnes atteintes du VIH.» Etajoute: «Nous voulons réduire la stigmatisationvis-à-vis des individus touchés par l’épidémie.Trop de personnes continuent de regarder lesséropositifs d’un mauvais œil.» ⊠www.groupesida.ch

Soutenir des projets culturelsou humanitaires à Genèveou à l’étranger, c’est l’objectifdu fonds mécénat SIG, crééen 2002. Le Conseil d’admi-nistration de l’entreprisedétermine chaque année lepourcentage du résultat prévi-sionnel attribué à ce fonds. En2010, un peu plus de 400’000francs ont ainsi été mis à dis-position. Cet argent a permisde répondre positivementà 66 demandes sur les 200et quelques dossiers reçus.

Parmi les projets retenus,l’association Tierra Incognitapropose un ensemble deservices et d’activités pourfaciliter l’intégration des mi-grants à Genève, par le biais

du guichet d’information«La Consulta», et les ateliersde français et d’intégration.

L’association mène aussi leprojet «Tierra Incognita,contre le no woman’s land»dont le programme «Force defemmes» fait partie intégrante.

Côté culture, l’album dephotographies édité parReporters sans frontières(section Suisse), en hommageà Jean Mohr, photographegenevois qui s’est distinguétout au long de sa carrièrepar son engagement pourles causes humanitaires.

Les «Aubes musicales 2010»ont également bénéficiéd’un soutien: une série de49 concerts et spectaclesmusicaux organisés par l’Asso-ciation des usagers des Bainsdes Pâquis de juillet à septem-bre, entre 6 et 7h du matin. ⊠

Plus d’information surwww.sig-ge.ch– rubrique Actions de soutien

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SIG s’engage pour desprojets qui lui tiennentà cœur, aussi bien dansles domaines sociaux queculturels ou sportifs.TExTES Christophe Mettralet Cynthia Khattar

poUr qUe LesjeUNes sportIfspreNNeNt LeUr éLaN

SIG sponsorise de jeunessportifs d’élite, quipratiquent un sportindividuel. Comme lajoueuse de tennis GaëlleRey, ceux qui souhaitentbénéficier de ce soutiendoivent être âgés demoins de 25 ans, habiter– ou s’entraîner sur – lecanton de Genève etpratiquer un sport nonviolent et non motorisé.

Plus d’information surwww.sig-ge.ch– rubrique Actions de soutien

Un fonds pour la culture et l’humanitaireMéCénAt

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15VIVE LA VIE

gaëlle Rey est la meilleure joueusede tennis suisse chez les moinsde 16 ans. Rencontre avec cettejeune femme passionnée, quine manque pas d’ambition.

L’Egypte, la Thaïlande, la Finlandeou les Etats-Unis: à 16 ans, l’es-poir du tennis féminin suisse

Gaëlle Rey a déjà foulé les courts dumonde entier. «Ce sport représente maseule vraie passion», affirme la jeunefemme, de retour à Genève aprèsavoir participé à un tournoi en Afriquedu Sud. «J’ai toujours voulu devenirjoueuse professionnelle, c’est monrêve de petite fille. J’ai commencé àl’âge de 4 ans. Ma sœur, qui a trois ansde plus que moi, faisait déjà du tennisà cette époque. C’est en la regardanttaper la balle que j’ai voulu essayer àmon tour.»

Et cela a plutôt bien réussi à Gaëlle,qui culmine depuis septembredernier en tête de la catégorie des16 ans et moins en Suisse, tout en seclassant désormais au 190e rang duclassement international ITF (junior).

Pour maintenir son niveau de jeu etprogresser davantage, cette droitièreau revers à deux mains s’entraîneau minimum quatre heures par jour,dont une heure dédiée à la conditionphysique. «Le tennis est l’activité quime prend le plus de temps. J’ai dûarrêter l’école, mais je poursuis mesétudes. Je prends des cours par cor-respondance et compte passer monbac dans deux ans.» Durant le peude temps libre qui lui reste, celle quia remporté à deux reprises la Coursede l’Escalade, aime aller en ville avecses copines et faire du shopping.

Gaëlle s’est fixé comme prochainobjectif l’intégration du top 60 ITFle plus rapidement possible, afin depouvoir intégrer les tableaux juniorsdes tournois du Grand Chelem.«J’espère participer au prochain USOpen, à New York, en septembre2011.» Même si les voyages et lessacrifices s’annoncent de plus enplus fréquents compte tenu de sonexcellent classement, la championnese dit prête à enchaîner les déplace-ments et les tournois, avec une dé-termination digne des plus grandes.Et lorsqu’il s’agit de citer les joueursqui l’inspirent, la jeune athlètedéclare: «J’admire le jeu et la grâcede la Serbe Ana Ivanovic et de laRusse Elena Dementieva. Du côtédes garçons, Roger Federer reste évi-demment celui qui m’impressionnele plus.» ⊠

POrtrAIt

«devenir joueuse professionnelle, c’est mon rêve de petite fille»

en dAteS

gaëLLerey

26 novEMbRE1994naissance à genève

2006Championne deSuisse en double (12et 14 ans)

2008demi-finaliste au nikeJunior Tour Internatio-nal en Floride

2009Médaille de bronzeen double au Festivalolympique en Finlande

2010Championne de Suissejunior

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Chasseurs d’énergivoreset électricité verte,les Genevois du côtéde l’environnement.TExTE Camille Guignet

VIVE LA VIE

éCO21

avec l’opération Doubléco,les clients désireuxde faire un geste pourl’environnement sontdoublement gagnants.

Les Genevois sont douéspour économiser l’énergie:21’000 inscriptions, cela

représente à ce jour plusde 50’000 participants àDoubléco. L’opération inciteles ménages à diminuer leurconsommation d’électricité,en préservant leur confort,par des éco-gestes simples:installer des ampoules éco-nomiques, poser des coupe-

veilles sur son ordinateuret sa télévision, ou encorebien vérifier l’étiquette éner-gétique lors de l’achat d’unnouvel appareil ménager.L’opération Doubléco apour but de faire baisserla facture d’électricité desGenevois en leur offrant uneprime équivalente aux éco-nomies réalisées. Un ménagequi réduit par exemple de100 francs sa facture d’élec-tricité, recevra 100 francs deprime en déduction de safacture, soit au final 200 francsd’économie. Une dépenseévitée et une prime gagnée:tout bénéfice!

Doubléco s’inscrit dans éco21,un programme d’économiesd’électricité de SIG qui viseà stabiliser la consommationd’électricité du canton, multi-pliée par cinq en cinquanteans. Il faut savoir que seul unquart de l’électricité consom-mée à Genève est produitelocalement. SIG investit certesmassivement dans les nou-velles énergies renouvelableset met tout en œuvre pouraugmenter son autoproduc-tion afin de répondre à lademande et de maîtriser lescoûts. Mais cela ne suffit pas.Nous devons également limi-ter la croissance de la consom-mation pour restreindre l’achatd’électricité hors du canton.

L’opération Doubléco a étélancée le 8 novembre 2010.Nombreux ont été les Gene-vois à remarquer les monstresénergivores sur les bus, lestrams, ainsi qu’au cinéma.L’objectif est de motiver touscelles et ceux qui n’ont pasencore rejoint les participantsdans cette aventure durable,à le faire sans plus tarder.Les inscriptions sont limitéesjusqu’au 31 décembre 2011sur le site www.eco.21.ch ⊠

Déjà 21’000 clientsinscrits à Doubléco!

du 13 avril au 4 mai 2011, un kit-éco (une ampouleéconomique + une multiprise coupe-veilles) offertà l’exposition doubléco (Espace SIg du pont de laMachine) pour chaque inscription sur place.

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17VIVE LA VIE

44’000 genevois ont choisi l’électri-cité sIg vitale vert, qui développel’énergie solaire sur le canton. sIgleur a donné la parole

SIG a lancé en début d’année unecampagne pour faire mieux connaîtreSIG Vitale Vert aux Genevois. Ce produitpermet d’agir de façon «utile et locale»en faveur de l’environnement. En effet,il se compose exclusivement d’hydrau-lique écologique, de solaire et de bio-masse. Choisir SIG Vitale Vert, c’est agirpour le développement de l’énergiesolaire dans le canton et soutenir larevalorisation écologique autour descentrales de production. Et aussi, en-courager la recherche dans le domainedes nouvelles énergies renouvelables.

Avec ses deux slogans, «Etre SIG VitaleVert, c’est agir pour l’énergie solaire àGenève» et «Etre SIG Vitale Vert, c’est17 fois plus de solaire en huit ans», lacampagne donne la parole aux clients.SIG a donc proposé à tout ceux qui ontchoisi cette électricité écologique dedevenir les acteurs de la campagne.L’annonce du casting a démarré finseptembre 2010 et en moins de troissemaines, 80 candidats ont répondupositivement. Sept d’entre eux ont étéretenus. Ces acteurs d’un jour se sontprêtés à une séance photo en studiodurant laquelle ils ont posé avec unpanneau photovoltaïque dans les mains.Différents arrières-plans ont ensuite étéajoutés, présentant des vues typiques deGenève ou des bâtiments commerciaux.

La campagne a été visible dans lapresse, les rues, sur les trams et les bus.Les annonces comprenaient un codeQR (pour « Quick Response ») qui, unefois photographié, permet à un télé-phone mobile compatible d’afficherdirectement la page web relative authème. Le «making of» de la prise desphotos et les vidéos des interviewsdes participants sont égalementdiffusés sur internet. Elles valorisentle choix des clients SIG Vitale Vert etdevraient donner envie à d’autresde faire également le choix d’uneélectricité plus verte. ⊠

Plus d’infos surwww.sig-ge.ch/sigvitalevert/index.lbl

énerGIe SOLAIre

Les dessous d’une campagne

Pour visualiserles vidéos («makingof» et interviews)avec votre smart-phone, téléchargezl’applicationgratuite QR Codeet scannez ce tag.

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18 VIVE LA VIE

LoIs

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Notre séLeCtIoN D’appLICatIoNs gratUItes

Une page pourphotographier,faire jaillir le Jetd’eau et testerde nouvellesapplications.TExTE Geneviève Ruiz

tpgCette application estindispensable pourtous ceux qui souhai-tent se déplacer futéà Genève. Actualiséeen permanence, elledonne un accès directaux horaires pourl’ensemble des lignes,localise les arrêts oupermet de rechercherson itinéraire.

CIty gUIDe geNèvedéveloppé par Swit-zerland tourism, ceguide touristiquedonne accès à quan-tité d’informations etd’activités sur Genève.nul doute qu’avec sonplan de ville détaillé, ilpeut également êtreutile aux Genevois!

gooDpLaNetConnaître les dernièresnouvelles de notreplanète, calculer sonempreinte carbone,voir ou revoir le film«Home», ou encoreprendre connaissancede quantité d’autresconseils écologiques,tout cela est possibleavec cette application.

eCogyzerecogyzer utilise l’accé-léromètre et le GPSde l’iPhone pour aiderles conducteurs àadopter un style deconduite écologique.Avec quelques gestessimples, on peut ainsiréduire massivementle CO2 que l’on rejettedans l’atmosphère enconduisant.

gagnez l’allumagedu Jet d’eauLe Jet d’eau fête cette année ses 120 ans. Pour célébrer l’événement,vive la vie invite ses lecteurs à l’immortaliser avec leur appareil photonumérique et à envoyer leur plus belle photo jusqu’au 15 mai. L’uned’entre elles sera publiée dans le prochain numéro et son auteur serainvité à «allumer» le mythique Jet! Conditions de participation ettransmission des photos sur www.sig-ge.ch/vivelavie

ConCoURS PhoTo

Le thème «Genève la nuit» a inspiré nos lecteurs et Vive la Vie a reçu de nombreuses photos.Nous avons particulièrement apprécié celle de Marc-André Menard, prise lors des Fêtes de Genève.Une sélection des autres est à découvrir sur le site SIG.

Page 19: Vive la Vie - Printemps 2011

Savais-tu quedes câbles sont cachés

dans le sous-sol des villes?Ils contiennent 12 petits

câbles, qui chacun contient12 fibres optiques.Une fibre optique estainsi un minuscule fil

transparent qui transmetles communications àtrès grande vitesse:téléphone, internet

et TV.

La fibre optiqueLe téléphone passepar un fil de lumière.Internet et la TV aussi.Voici comment ça marche.TExTE Daniel SaragaILLUSTRATIon Clémence Anex

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VIVE LA VIE

Le plus long câbleoptique du monde reliel’Allemagne, l’Australieet le Japon! Il mesure

39’000 km

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Unedécouverte

suisse!C’est le Suisse

Jean-Daniel Colladonqui a découvert en1842 que la lumière

pouvait rebondir dansl’eau. Un siècle plus

tard, on a fabriqué lesfibres optiques en

remplaçant l’eau parun fil transparent.

A Genève, le réseau esten cours de construction.Cinq mille foyers sont

déjà connectés. L’objectifest de desservir 80%du canton d’ici à 2016.

Plus d’infos surwww.sigfibreoptique.ch

Page 20: Vive la Vie - Printemps 2011

ageNDaLes événements genevoisà ne pas manquer ces prochains mois.

YatoulandvernierYatouland, c’est le premierparc de loisirs intérieur pour lesenfants de 1 à 10 ans à Genève.Ses châteaux gonflables et sestrampolines font le bonheurdes plus grands et un espacesécurisé est à disposition pourles tout-petits.www.yatouland.com

Journées «écocar»24 ET 25 JUIN 2011Place du RhôneUn aperçu des véhicules respec-tueux de l’environnement, écono-miques et performants dont lesvéhicules à gaz naturel/biogaz.www.e-mobil.ch

Un joyau de l’océanIndien ❷

DU 12 AVRIL AU4 SEPTEMBRE 2011Musée d’histoire naturelleDans le parc national de laRéunion, le Piton de la Four-naise est l’un des volcans lesplus actifs au monde. Ses fon-taines de lave se transformenten rivières qui dévalent lespentes et atteignent parfois lamer. Pour découvrir les secretsde ce monstre, rendez-vousau Musée d’histoire naturelle.www.ville-ge.ch/mhng

Printemps carougeois13 MAI AU 13 JUIN 2011CarougeCette année, la Ville de Carougepropose une édition spéciale du«Printemps carougeois», en lienavec son 225e anniversaire. «Duvisible à l’invisible» réunit unedizaine d’événements autour dela thématique de la ville, dont lavenue du Teatro Potlach, pournous faire découvrir des lieuxinsolites, à travers un parcoursde nuit dans la ville historique.www.carouge.ch

Sur la tracedes envahisseurs8 MAI 2011genèvePro Natura invite les jeunes de13 à 16 ans à chasser les plantesenvahissantes dans le cantonde Genève, durant une journée!Et une foule d’autres activitésgratuites pour les 6-16 ans sontprogrammées dans le cadre des«Sorties Jeunes+Nature».www.pronatura.ch/ge

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des forêtset des hommes19 MAI AU 14 AOûT 2011Espace SIg, pont de la Machine19 MAI AU 19 JUIN 2011Quai WilsonCette exposition, présentée enpartenariat avec la fondationGoodPlanet présidée par YannArthus-Bertrand, offre au publicla possibilité de découvrir lesplus belles photos de forêtsréalisées à travers le monde parles plus grands photographes.www.goodplanet.org/forets

La Fête de la musique17, 18 ET 19 JUIN 2011genèveChaque année, la Fête de lamusique salue l’arrivée de l’été.Elle offre trois jours de concerts,de fête et de rencontres.www.ville-ge.ch/culture/fm

❹La Fête de l’Espoir21 MAI 2011Stade du bout-du-MondeLa Fête de l’Espoir est née d’uneidée folle, celle d’offrir au publicromand une manifestation quirassemble des artistes de toushorizons pour faire de Genève,l’espace d’une journée, la capitalede l’Espoir. Pour cette 13e édition,les petits trouvent pléthore d’ac-tivités dès 13 h, et les plus grandspeuvent profiter de concertsgratuits avec Tryo, Mc Solaar,Pep’s ou Quentin Mosimann.www.espoir.ch

genève Marathonfor Unicef ❶

15 MAI 2011genèveLe marathon de Genève dévoilecette année une boucle uniquede 42,195 km. Elle part deChêne-Bourg pour effectuer unepremière partie en campagne,puis plonge au cœur de la Radeet passe par les endroits symbo-liques de Genève pour se termi-ner en face du Palais Wilson.www.genevemarathon.org

Festival dudéveloppement

durable12 AU 15 MAI 2011

genèveLe Festival du développementdurable investit une multitude

de lieux sur l’ensemble du territoiregenevois. Au menu: expositions,

ateliers, visites d’entreprises,promenades thématiques, films,

débats-conférences, concerts,journées portes ouvertes et biend’autres surprises. Et l’opération

Doubléco (éco21-SIG)à Uni Mail le 14 mai.

www.festivaldd.ch

Une histoirede chimie ❸

JUSQU’AU 9 JANVIER 2012Musée d’histoire des sciencesPendant plus de deux mille ans,le monde pouvait se comprendreà l’aide de quatre unités fonda-mentales – l’air, la terre, l’eauet le feu. La décomposition del’eau en gaz différents – l’oxy-gène et l’hydrogène – à la findu XVIIIe siècle ouvre la porteà une nouvelle discipline, lachimie. Pour en savoir plus,visiter l’exposition «Elémentaire!Une histoire de chimie».www.ville-ge.ch/mhs

voir

bouger

découvrirJournée Caves ouvertes28 MAI 2011genèveCette manifestation qui metles vins genevois à l’honneurest devenue un événementincontournable. Elle donnel’occasion de goûter le nouveaumillésime, tout en découvrantle vignoble genevois dans uneambiance festive.www.lesvinsdegeneve.ch

Une étoile des neigespour les mamans4 MAI 2011Jardin botaniqueCette après-midi pour les enfantsde 8 à 11 ans est consacrée à laconfection d’une petite surprisejardinée. Et d’autres activitéssont planifiées dans le cadredes «Ateliers verts du Jardinbotanique».www.ville-ge.ch/cgb

Marché de plantesProSpecieRara ❹

5 JUIN 2011Jardin botaniqueL’association ProSpecieRaralutte pour la réhabilitationd’espèces animales et végétalestraditionnelles. Elle tient lepremier marché de plantesornementales anciennes enRomandie, où l’edelweiss riva-lise avec le tagète Légiond’honneur ou la gueule-de-loup.www.prospecierara.ch

Chasse auxénergivores13 AVRIL AU 4 MAI 2011Espace SIg, pont de la MachineUne exposition interactiveet ludique sur les éco-gestesfaciles et 100% efficaces pouréconomiser l’électricité chez soi.www.eco21.ch