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LE MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2013 Le journal de la communauté militaire - Région de Québec www.journaladsum.com Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. N o convention : 40012192 484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond 418.337.2234 Sans Frais 1 877 337.2234 www.hyundaistraymond.com OUVERT LE SAMEDI FINANCEMENT À L’ACHAT 0 % jusqu’à 96 mois ELANTRA 2013 ÉQUIPEMENT LIVRABLE : climatiseur, régulateur de vitesse, radio Sirius XM® avec BLUETOOTH®, sièges avant et arrière chauffants, prises d’entrée IPOD®/USB/AUXILIAIRE, toit ouvrant électrique 4 PNEUS D’HIVER GRATUITS + Modèle limited montré 1771 ave. Industrielle, Val-Bélair (Qc) G3K 1L8 DIVORCE SÉPARATION GARDE D’ENFANTS ET PENSIONS ALIMENTAIRES DROIT CRIMINEL M e HUBERT ST-ONGE (ex-militaire) Avocat Tél.: 418 847-9821 L'équipe qui donne des RÉSULTATS 418 847-1000 COMEAU agence immobilière www.martincomeau.ca facebook.com/lequipecomeau FIERS DE SERVIR LES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ MILITAIRE – IMAGE : CONSULTANTS JR Le nom du nouveau centre qui verra le jour le printemps prochain au coin de la route de la Bravoure et de l’avenue Industrielle rendra hommage aux militaires. Le meilleur ami des personnes éprouvées – PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM APRÈS LA ROUTE DE LA BRAVOURE, LE CARREFOUR DE LA BRAVOURE ARTICLE EN P. 3 – PHOTO : CPLC MARC-ANDRÉ GAUDREAULT, MDN 2013 Le caporal Marc-Daniel Benoit (à gauche) et le sergent David Lapalme du 2 e Bataillon, Royal 22 e Régiment distribuent des vêtements à des enfants haïtiens à Port-au-Prince. Ils font partie du peloton de Valcartier formé de 34 militaires déployés en Haïti dans le cadre de l’Opération HAMLET. UN BEAU RETOUR AUX SOURCES ARTICLE EN P. 8 PAGE 14 SITÔT AVERTI , SITÔT SORTI! La Grande Évacuation 9 octobre 2013 Vérifiez l'avertisseur de fumée + Préparez un plan d'évacuation + Exercez-vous à évacuer Augmentez vos chances de sortir sain et sauf dun incendie Un message de votre service de sécurité incendie securitepublique.gouv.qc.ca Des castors au pays des mariachis – PHOTO : CPL OLIVIER LAVIGNE-ORTIZ PAGE 7 Le coup de départ de la randonnée cycliste Tour Capitales2 a été donné le 18 septembre sur la Base Valcartier. – PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM À LIRE EN P. 3 DE QUÉBEC À OTTAWA POUR LES SOLDATS BLESSÉS DE QUÉBEC À OTTAWA POUR LES SOLDATS BLESSÉS

Vol 42 no 08 adsum 2013 09 25

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LE MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2013

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

www.journaladsum.com

Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond

418.337.2234Sans Frais 1 877 337.2234www.hyundaistraymond.com

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FIERS DE SERVIR LES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ MILITAIRE

– IMAGE : CONSULTANTS JRLe nom du nouveau centre qui verra le jour le printemps prochain au coin de la routede la Bravoure et de l’avenue Industrielle rendra hommage aux militaires.

Le meilleur ami despersonnes éprouvées

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

APRÈS LA ROUTE DE LA BRAVOURE,LE CARREFOUR DE LA BRAVOURE

ARTICLE EN P. 3 – PHOTO : CPLC MARC-ANDRÉ GAUDREAULT, MDN 2013Le caporal Marc-Daniel Benoit (à gauche) et le sergent David Lapalme du 2e Bataillon,Royal 22e Régiment distribuent des vêtements à des enfants haïtiens à Port-au-Prince.Ils font partie du peloton de Valcartier formé de 34 militaires déployés en Haïti dans lecadre de l’Opération HAMLET.

UN BEAU RETOUR AUX SOURCES

ARTICLE EN P. 8

PAGE 14

SITÔT AVERTI,

SITÔT SORTI!

La Grande Évacuation � 9 octobre 2013

Vérifiez l'avertisseur de fumée+

Préparez un plan d'évacuation+

Exercez-vous à évacuer

Augmentez vos chances de sortirsain et sauf d�un incendie

Un message de votre service de sécurité incendiesecur i t epub l i que.gouv.qc .ca

Des castors au pays des mariachis

– PHOTO : CPL OLIVIER LAVIGNE-ORTIZ

PAGE 7 Le coup de départ de la randonnée cycliste Tour Capitales2a été donné le 18 septembre sur la Base Valcartier.– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

À LIRE EN P. 3

DE QUÉBEC À OTTAWAPOUR LES SOLDATS BLESSÉSDE QUÉBEC À OTTAWAPOUR LES SOLDATS BLESSÉS

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2 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

Page 3: Vol 42 no 08 adsum 2013 09 25

3ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

LE COLLÈGE MILITAIRE ROYAL DE SAINT-JEANOUVRE SON TEMPLE DE LA RENOMMÉE

Le Collège militaire royal de Saint-Jeana inauguré son Temple de la renommée le 7 septembre. Selon le communiquéofficiel, le Temple de la renommée vise à«rendre hommage à ceux qui ont accom-pli beaucoup pour les Forces arméescanadiennes, pour leur communauté etpour la société canadienne, et dont lacarrière a été grandement influencée ouintimement liée au Collège militaireroyal Saint-Jean, à titre d’étudiant ou demembre du personnel». Lors de l’inauguration, le sénateur Joseph A. Day, legénéral (ret) Walt Natynczyk, le lieutenant-général (ret) Richard Evraire et le professeur Jacques Castonguay, ancien recteur du Collège, ont officiellement étéintronisés au Temple. Le lieutenant-général (ret) et sénateur Roméo Dallaire seraintronisé à une date ultérieure.

– PHOTO : MARIO POIRIER

Nouveau gazebo au Mess des officiers

C’est fait, le Mess des officiers de la Base Valcartier a maintenant songazebo permanent, qui a été inauguré le 19 septembre. La structure enbois recouverte d’acier d’une valeur de 65 000 $ s’avère un bel ajout à la

terrasse du Mess. Sur la photo, la coupure de ruban officielle a été effectuéepar le lieutenant-colonel Steve Hétu, commandant du services des Opérationsdu Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, et le lieutenant-colonelPierre Huet, commandant du 12e Régiment blindé du Canada et président duMess des officiers. Ils étaient accompagnés du major François Laroche, vice-président du Mess, Martine Cimon, gestionnaire PSP, Michel Lambert, ges-tionnaire adjoint des PSP, Claude Simoneau, gérant des Mess et SébastienLepagne, gérant adjoint des Mess. (P.B.)

Après la route de la Bravoure, le «Carrefour de la Bravoure»PAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

En hommage à la communauté mili-taire de Québec, Plaza Val-Bélairdevient le «Carrefour de la Bra voure».Le futur complexe commercial, en construction à l’entrée de la route dela Bravoure, a vu son nouveau nomdévoilé le 10 septembre, à l’occasionde la première pelletée de terre offi-cialisant le début des travaux.

«Plaza-Val-Bélair portera doréna-vant le nom de Carrefour de la Bra -voure, en honneur et en soutien à nos militaires et à leurs familles», aannoncé en conférence de presse le promoteur Jean-Pierre Tremblay, deConsultants JR.

Cette initiative a été rapidementsaluée par le député de Chauveau etporte-étendard du projet de la route de la Bravoure, Gérard Deltell. «On nerendra jamais assez hommage à celleset ceux qui ont fait le sacrifice ultime et aux gens qui les accompagnent, pour que l’on puisse vivre aujourd’huiavec les valeurs de liberté qui nous sontsi chères comme Québécois et commeCanadiens», a-t-il déclaré. «Je suis trèsheureux de voir que des entreprisesprivées ont décidé de soutenir cettenotion qui anime celles et ceux qui portent l’uniforme, en donnant le nomde Carrefour de la Bravoure», a ajoutéGérard Deltell.

«Au nom des militaires et de leursfamilles, je vous remercie pour cet hom-mage que vous nous rendez. Ces gestesde reconnaissance nous rappellent enpartie pourquoi nous sommes membresdes FAC : pour servir et protéger cettepopulation qui nous soutient», a affir-mé le représentant des Forces arméescanadiennes (FAC), le lieutenant-

colonel Steve Hétu, commandant duservice des Opérations du Groupe desoutien de la 2e Division du Canada.

Un projet évalué à 50 millions de dollars, le Carrefour de la Bravoureoffrira une panoplie de nouveaux servi -ces à quelques minutes de la BaseValcartier. Le futur complexe comptera40 commerces, tels que des restau-rants, des boutiques de vêtements, undépanneur et une station d’essence, des bureaux et même un hôtel. Lesrestaurants Tim Hortons, St-Hubert et Tutti Frutti, le pub anglais Blaxton,la boutique Marin-Marine, le Netto -yeur Qualinet et Nutrition Alpha figu -rent parmi les premières bannièresconfirmées.

«Val-Bélair est le quartier le plusjeune de la ville. Les gens veulent avoirdes services comme ceux qui vont êtreofferts ici», a souligné le conseiller

municipal de Val-Bélair, SylvainLégaré.

Les premiers commerces du Carre -four de la Bravoure doivent ouvrir leursportes au printemps 2014. Le projetentraînera notamment la création de500 nouveaux emplois.

UN MILITAIRE PARMI LES PREMIERS LOCATAIRESDrôle de hasard, un militaire, le

caporal Rémi Bergeron, sera parmi lespremiers locataires du Carrefour de laBravoure.

Sur le point de prendre sa retraite, lecpl Bergeron se lance dans une secondecarrière en tant que propriétaire d’unefranchise du restaurant Tutti Frutti,spécialisé en déjeuners. «J’ai toujoursvoulu me lancer en affaires. Il suffisaitde trouver le bon endroit où placer ses billes», a raconté le membre du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment.«Après neuf ans d’armée, j’ai commencéà évaluer les opportunités. Je me rendscompte qu’ici à Val-Bélair, on a besoind’un service de déjeuners. Aujourd’hui,je peux enfin accomplir mon rêve», a-t-il mentionné. Nerveux mais con -fiant, le cpl Bergeron entend se consa -crer cœur et âme, sept jours sur sept, àla réussite de sa nouvelle entreprise.

Le militaire se dit également honoréà l’idée d’œuvrer dans un complexe portant le nom de Carrefour de laBravoure. «Pour avoir participé à troismissions en Afghanistan, ça me rendtrès fier, a-t-il exprimé. Je trouve aussique c’est un bel honneur pour nosfrères qui sont tombés au combat.»

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE VALCARTIERLa première pelletée de terre officielle sur le chantier du «Carrefour de la Bravoure» aeu lieu le 10 septembre, en compagnie des intervenants du projet et des représentantsde la communauté civile et militaire.

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Page 4: Vol 42 no 08 adsum 2013 09 25

4 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

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AU TOUR DES SOLDATS DE PAYERDans la foulée des compressions budgé-taires à long terme imposées aux forcesmilitaires des États-Unis, tout indiqueque le chèque de paie des soldats ne serapas épargné. Selon le site spécia liséArmy Times, le Congrès américain sepenche sur la possibilité que l’augmen -tation salariale annuelle des militairespuisse chuter sous le taux d’inflation. La hausse pourrait atteindre 1 % seule-ment, alors qu’une augmentationindexée de 1,8 % est la norme dans lesecteur privé. Les hauts gradés sonttoutefois d’avis que cela ne devrait pasaffecter le recrutement, affirmant queles salaires des militai res demeurent

très concurrentiels. Ce serait là la pre-mière d’une série de mesures du genre.Le nombre de soldats au sein des quatrebranches militaires fera aussi l’objet decompressions importantes. Notamment,l’Armée amé ri caine pourrait voir soneffectif passer de 420  000 à 380  000 soldats, tandis que celui des Marinespourrait passer de 194  000 à 150  000. Le Pentagone doit présentement absor -ber les contrecoups des compressionsbudgétaires de 10 % imposées en 2012,auxquelles pourraient s’ajouter uneautre coupure équivalente pour les 10prochaines années. (P.B.)

De Valcartier à Ottawa en vélo pour leurs frères d’armes blessésPAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

Un groupe de 34 cyclistes militaires dela 2e Division du Canada (2 Div CA) apédalé les 560 kilomètres de la BaseValcartier jusqu’à Ottawa en qua trejours afin d’amasser une som me de40  000 $ pour le program me SansLimites, qui appuie les soldats blessés.

Le coup de départ de cet événementappelé «Tour Capitales2» a été donné sur la base par le colonel Dany Fortin,commandant du 5e Groupe-brigademéca nisé du Canada, le 18 septembredevant le monument «Au revoir».

Tous les participants avaient à cœurd’aider leurs frères d’armes blessés par le biais du programme Sans Limites,qui permet à ces derniers de renoueravec un mode de vie actif en favorisantla pratique de sports adaptés et d’acti -vités de loisirs.

«Plusieurs d’entre nous ont eu la chan -ce de revenir sains et saufs de l’étranger.Malheureusement, on a des confrères etconsœurs qui n’ont pas eu cette chance.Ils ont droit à une qualité de vie commetout le monde. Je crois qu’avec le pro-

gramme Sans Limites, on peut leurramener le sourire et le goût de vivrequ’ils avaient avant. Mais surtout, depouvoir relever un défi, une chose qu’ilspensaient ne plus pouvoir faire aprèsleur blessure», affirme le directeur du Tour Capitales2, l’adjudant MarcDumont, du quartier géné ral de la 2 Div CA.

D’ailleurs, pour démontrer que le pro-gramme fonctionne, quatre membres de

Sans Limites ont pédalé au sein del’équipe pendant 560 kilomètres.

Selon l’adj Dumont, les cyclistesavaient pour objectif de remettre un chè -que de 40 000 $ à leur arrivée à Ottawale 22 septembre lors de la Course del’Armée, qui soutient cette même cause.

Chose certaine, le trajet séparantValcartier et Ottawa, en passant parTrois-Rivières et Montréal, s’annonçaitdouloureux pour le fessier. Les cyclistesont dû pédaler environ 130 kilomètrespar jour en moyenne.

Après avoir consacré les six derniersmois à s’entraîner, les participants semblaient toutefois prêts à relever ledéfi. «On sent que plusieurs sont fébrileset nerveux», a noté l’adj Dumont quel -ques minutes avant le départ. «Il y a en qui vont vivre une première expé -dition du genre et se demandent s’ilsvont être capables de le faire. J’essaye de les moti ver en leur disant que c’estfaisable, je l’ai réussi plusieurs annéessans problème.»

La motivation était au rendez-vous pour le groupe de 34 cyclistes participant au Tour Capitales2, juste avant le départ de la Base Valcartier le 18 septembre.

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5ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

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Le détaillant Canex, qui compte une quarantaine de magasins partout au Canada, a célébré 45 ans de service à la communauté militaire, le 11 septembre. L’anniversaire a été souligné au Canex de Valcartier

où un long tapis rouge a été déroulé à l’entrée du mail pour le lancement dela vente «Aubaines du tapis rouge». Créé en 1968, Canex est un détaillantappartenant au ministère de la Défense qui opère des commerces destinés àla communauté militaire. Les recettes de Canex sont versées au fonds dechaque base ou escadre des FAC et sont réinvesties pour offrir des services etdes activités pour les militaires et leurs familles. Sur la photo pour la coupuredu gâteau : Yves Duguay, gérant du magasin de détail Canex, Éric Gosselin,gestionnaire de district chez Canex, Jean Christian, gérant du dépanneurCanex, Sylvie Lefebvre, gérante du Metro Canex, major François Quesnel,coordonnateur de la Base Valcartier, et adjudant-maître Ghislain Angel, sergent-major de la Base Valcartier. (P.B.)

*Offre réservée exclusivement aux membres militaires et civils des Forces canadiennes et du ministère de la Défense nationale résidant dans la région de Québec.

POUR PARTICIPER :✔ Faites parvenir votre photo en format JPEG (.jpg) par courriel à [email protected].

Pour assurer une qualité d’impression, le fichier de votre photo devrait avoir une taille minimale de 150 Ko à une dimension d’environ de 1800 x 1200 pixels.

✔ Vous pouvez également participer via notre site Web à www.journaladsum.com✔ Indiquez-nous dans votre message les renseignements obligatoires suivants :

1. Prénoms et noms des mariés (en commençant par la femme)2. Lieu et date de la célébration3. Lieu de travail du membre MDN (militaire ou civil)*4. Nos de téléphone où vous joindre le jour

Profitez de cette offre gratuite pour partager avec nos lecteurs la magie de ce jour spécial!Nous publierons les photos reçues dans notre édition du 9 octobre 2013.

Cette offre s'adresse aux couples qui ont célébré leur mariageentre le 1er septembre 2012 et le 1er septembre 2013.

RENSEIGNEMENTS : 418 844-5000, POSTE 5672

Dites « Oui je le veux! »à notre proposition

DERNIÈRE CHANCE!Date limite de participation : 27 septembre 2013

Page 6: Vol 42 no 08 adsum 2013 09 25

6 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

Hommage aux militaires au Festival Western de St-Tite

– PHOTO : BDRC A. GARCEAU, 62 RACLe sergent Michel Brouillette et l’adjudant Marie-JoséeGarceau se découvrent pendant la prière.

PAR LE BOMBARDIER-CHEF ANNIE GARCEAUReprésentante Affaires publiques, 62 RAC

Quatre représentants du 62e Régi mentd’artillerie de campagne (62 RAC) ontparticipé à l’hommage qui a été renduaux membres des Forces armées cana-diennes (FAC) le 12 septembre auFestival Western de St-Tite.

La cérémonie s’est tenue juste avantles compétitions de rodéo profession-nel international. Un à un, sous lesapplau dissements des spectateurs, lesmembres du 62 RAC se sont présentésdans l’arène pendant que le commen-tateur relevait les états de service dechacun  : le sergent Steve Gauthier,

deux missions en Afghanistan; le ser-gent François Lapointe de la Forcerégu lière, une mission en Afghanis -tan; le sergent Michel Brouillette, unemission en Bosnie, une en Haïti etune en Afghanistan; et l’adjudantMarie-Josée Garceau, mère de troisenfants, ensei gnante à temps plein etpremière femme à avoir effectué avecsuccès le cours de sergent-major dansl’artillerie. L’hymne national a conclucet hommage rendu à l’ensemble desmembres des FAC.

Le Festival Western de St-Titereçoit 600  000 visiteurs chaque année qui viennent assister auxcompé titions et applaudir une pléiaded’artistes.

Valcartier accueille le Championnat national des chauffeurs prudents Le talent et les habiletés de noschauf feurs ont été mis à l’épreuvelors du Championnat national descon ducteurs prudents qui s’est tenusur la Base Valcartier du 25 au 28août.

L’objectif de ce championnat consisteà promouvoir la sécurité routière ausein des Forces armées canadiennes

(FAC). Elle réunit les meilleurs chauf-feurs des régions de l’Atlantique, duCentre, de l’Est et de l’Ouest. Cettecompétition amicale et stimulante estl’occasion pour tous ces conducteurscivils et militaires, œuvrant dans différents métiers, de perfectionnerleurs habiletés en plus de montrer leurexpertise.

Le championnat se déroule en pre-mière partie au niveau régional. Seulsles conducteurs qui se qualifient pourles trois premières positions au niveaurégional peuvent participer au cham -pionnat national.

En plus d’un test écrit, l’activité comprend une épreuve de conduite : auvolant de leur véhicule, les participantsdoivent franchir une série d’obstaclesd’une manière sécuritaire et conformeaux normes du manuel des chauffeurs.À chaque obstacle, des points sontenlevés si la manœuvre comporte des fautes, telles qu’un accrochage ouun bris à la sécurité. Ces épreuves sontconçues de façon à représenter les défis réels que les chauffeurs rencon-trent dans leur travail quotidien, parexemple conduire de larges véhiculesdans un espace restreint, reculer à l’intérieur de ruelles étroites, etc.

La compétition comporte cinq catégo -ries : conduite d’un autobus 40 passa -

gers, conduite du camion porteur(charge utile 5 tonnes), conduite duVLLR (véhicule logistique lourd à rouesde 10 tonnes) et conduite d’une semi-remorque.

Parallèlement avec cette compétition,des équipes de deux chauffeurs parti -cipent à une discipline de route qui consiste à trouver des emplacementsindiqués sur un plan de la ville deQuébec. Tout au long de leur trajet, ceschauffeurs doivent répondre à desquestions de connaissances généralesqui leur permettent ainsi d’accumulerdes points. L’objectif est de compléter leparcours en répondant à plus de ques-tions possible.

C’est la région du Centre du Canadaqui a accumulé le plus de points pourl’ensemble des obstacles. Valcartieraura l’honneur d’accueillir les meil -leurs chauffeurs de FAC pour unedeuxième fois l’an prochain. Bravo àtous les participants et organisateurs!

LES GRANDS GAGNANTS• Discipline de route Cramm et Gauthier de la région du Centre• Conduite d’un VLLR Ouellet de la région de l’Est • Conduite d’autobus Dowe de la région du Centre• Conduite du camion porteur Brière de la région du Centre• Conduite d’une semi-remorque Goedhuis de la région du Centre

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7ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

Après cinq mois d’entraînement, les membres de l’équipe du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) ont participé à l’Ironman de la basemilitaire de Petawawa, en Ontario, le 11 septembre.

Près de 200 soldats de partout au Canada, parmi lesquels 11 «hom mes de fer»de Valcartier, et même quelques soldats américains, ont participé à cet Ironmanmilitaire.

Dès quatre heures du matin, les participants se sont lancés sur le parcours de50 kilomètres avec des bottes et un sac à dos de 18 kilos (40 livres). Premièreépreuve : un «petit» 32 kilomètres de marche forcée.

Les hommes de fer ont ensuite dû transporter un canot de 22,5 kilos (50 livres)sur leurs épaules pendant quatre kilomètres. Une fois rendus à la rivière, ils ontramé pendant huit kilomètres. À bout de souffle, les militaires ont couronné letout par une dernière marche forcée de six kilomètres.

«J’ai trouvé ça vraiment dur, en plus j’étais grippé!», raconte le caporal-chefJacob Laberge-Poirier du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, qui a fini 68e avec untemps de 8 heures 24 minutes. «Les 32 premiers kilomètres étaient très difficiles,

d’autant plus qu’on ne connais-sait pas le parcours. […] Le portagede canot était un ‘‘paiement’’ aussi; mondos faisait mal alors il a fallu prendre despauses. Le canot sur la rivière a bien été,mais pour la dernière marche de six kilomètres,les gars n’avaient plus d’énergie.»

Sur les 202 personnes qui ont participé à cetIronman, 183 se sont rendues jusqu’au bout. Le gagnant, un soldat d’Ottawa, a effectué le parcours en 6 heures 11 minutes, tandis que le caporal Jean-FrançoisCarreau de Valcartier a terminé troisième au total avec untemps de 6 heures 48 minutes.

«Tous les gars ont atteint leur but qui était de terminer leparcours», souligne le capitaine Trevor Young, l’un des entraî -neurs de l’équipe, ajoutant que la moitié du défi Ironman se passedans la tête des coureurs.

«Pendant l’Ironman, je me demandais “pourquoi tu fais ça? Plus jamais!”», seremémore le cpl Laberge-Poirier. «Mainte nant, je le referais pour l’accomplisse-ment de traverser la ligne d’arrivée.»

L’ÉQUIPE DU 5 GBMC SURMONTE L’IRONMAN DE PETAWAWALe caporal William Fournier

du 12 RBC transporte un canot de 22,5 kilos

sur son dos pendantl’Ironman de Petawawa

du 11 septembre.

Des castors au pays des mariachisLe Royal 22 e Régiment représente le Canada au 100 e de l’Armée mexicaine

PAR LE CAPORAL OLIVIER LAVIGNE-ORTIZ

C’est au cœur du pays des mariachis,dans la ville la plus peuplée d’Amé -rique, Mexico, qu’un peloton de «cas-tors» a atterri le 1er septembre.

Le Mexique a en effet invité plusieursdizaines de nations aux festivités ducentenaire de son armée. Parmi lesétats invités, on compte des paysimportants comme la France ou leBrésil, des incontournables comme laRussie, la Chine et les États-Unis, ainsique des pays moins connus comme leBelize ou le Salvador. Ces contingentssont hébergés au Collegio Heroico

Militar, où sont formés les futurs offi -ciers mexicains.

Même si l’expérience est intéressante,nous sommes loin des vacances et desplages de Riviera Maya. Mexico, que lesMexicains appellent le «distrito federal»,est situé en altitude, au centre des montagnes. Le climat est donc frais etpluvieux. Les éclaircies sont toujourssynonymes d’interminables répétitionssur le grand terrain de parade, sous leregard inquisiteur du général comman-dant qui, à l’aide d’un microphone et dedizaines de haut-parleurs, place ce quidoit lui paraître comme des milliers depions. Ce n’était pourtant là qu’une par-tie du défilé du 16 septembre [N.D.L.R. :

qui n’avait pas eu lieu au moment oùl’auteur a écrit ces lignes].

L’horaire est chargé. Les générauxmexicains, anticipant les 15 kilomètresdu défilé final, qui aura lieu au cœur de l’ancienne capitale aztèque, font pra-tiquer les nations pendant des heures,parfois au-delà des horaires de la café -téria. Au petit matin, les chants mili-taires et le son des trompettes se fontentendre. Avant même le lever du soleil,une multitude d’uniformes différents se retrouvent alors rassemblés sous les couleurs d’un gigantesque drapeaumexicain.

C’est dans cette ambiance olympiqueet internationale que le détachement du

2e Bataillon, Royal 22e Régiment se pra-tique depuis un peu plus d’une semaine.

En plus des exercices militaires, denombreuses activités comblent le restedu temps libre. Les «Vingt-deux» ontdonc fait de l’aide humanitaire dans uncentre de l’Armée du salut. Ce dernier se trouve dans une zone particulière-ment pauvre. Les fantassins ont aussi eule privilège de visiter quelques trésorsculturels mexicains, tel que le célèbremusée d’anthropologie.

Ces festivités ne sont pas sans rappe -ler le 100e anniversaire du Régimentcanadien-français, qui approche àgrands pas. Ces moments mémorablessont photographiés et filmés. La caméravidéo du caporal Olivier Lavigne-Ortizest de la même gamme que celles qui ontfilmé les films comme Avatar, Oblivion,ou Star Wars. Un documentaire seramonté et produit au cours de l’automne.

Les nations invitées aux festivités du centenaire de l’armée mexicaine pratiquentdes heures et des heures sur le terrain de parade afin que tout soit parfait pourle grand défilé du 100e.

– PHOTOS : CPL O. LAVIGNE-ORTIZ, 2 R22ERLe détachement du 2e Bataillon, Royal22e Régiment sur le terrain de paradedu Collegio Heroico Militar où sont for-més les futurs officiers mexicains.

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8 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

LES TROUPES DEVALCARTIER EN HAÏTI«Un beau retour aux sources»

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

À l’heure où le Canada s’apprête à tour - ner la page sur une décennie de guerreen Afghanistan, 34 membres du 2e Ba -taillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR)renouent avec la tradition des casquesbleus à Port-au-Prince, en Haïti, dans lecadre l’Opération HAMLET.

«C’est une fierté de porter le casquebleu à nouveau. Un beau retour auxsour ces», lance au bout du fil le majorFrédéric Harvey, qui avait vécu une pre-mière mission en Haïti en 1996, à uneépoque où le casque bleu faisait partie del’image de marque des Forces arméescanadiennes.

Dix-sept ans plus tard, il est de retourà Port-au-Prince pour l’Opération HAM-LET, la contribution canadienne à laMis sion des Nations Unies pour la stabi -lisation en Haïti (MINUSTAH).

«On est le plus gros contingent cana -dien déployé sous l’ONU présentement.On a reçu la visite de plusieurs générauxrécemment et le message qu’on reçoit,c’est que nous nous en allons peut-êtrevers ce type de mission dans l’avenir»,mentionne le militaire de Valcartier.

Depuis juin, le peloton de 34 militairesdu 2 R22eR est intégré à un bataillon del’Armée brésilienne (voir autre texte),dont le mandat consiste à assurer lasécu rité dans les rues et les camps deréfugiés de Port-au-Prince.

«Nos tâches principales sont de mon-ter la garde sur le camp [de l’ONU] et defaire des patrouilles dans Cité-Soleil», lebidonville le plus pauvre en Haïti,raconte le caporal Léonard Demers-Dufour, un fantassin qui participe à sapremière mission en carrière. «Ça sepasse très bien jusqu’à présent», dit lemilitaire de 23 ans, qui mène aussi desescortes de véhicules ou de VIP dans lesrues de la capitale.

Le jeune fantassin a été frappé par lapauvreté et «l’insalubrité» dans lesquel -les les Haïtiens vivent. «C’est la grossemisère, décrit-il, les gens vivent dansdes maisons en tôle ou en toile qui tien-nent avec des roches». Il y a des déchetspartout. «Les gens sont quand mêmesouriants malgré tout», constate-t-il. DANGER RELATIF

En comparaison avec l’Afghanistan,Port-au-Prince n’est pas un endroitaussi dangereux, mais Haïti demeure«un pays qui a des problèmes de violenceoccasionnels» surtout reliés aux gangsde rue, explique le maj Frédéric Harvey.

«Il faut que les gars se promènentavec leur équipement de protection etleur arme. Il y a des tirs dans la ville,mais la violence est surtout dirigée desHaïtiens vers d’autres Haïtiens, pas con-tre nos troupes», résume-t-il. «Pour nossoldats, il n’y a pas vraiment de danger.»

Le contre-amiral Peter Ellis, commandant adjoint expéditionnaire du Commandement des opérations interar-mées du Canada (à l’avant, à droite), et des soldats des Nations Unies issus du 2 R22eR patrouillent dans les ruesde Port-au-Prince à bord de leur véhicule, le 10 septembre.

– PHOTOS : CPLC MARC-ANDRÉ GAUDREAULT, CAMÉRA DE COMBAT DES FACLe caporal Jimmy Johnson du 2 R22eR offre un t-shirt à un jeune enfant, le 16 septembre.

UNE EXPÉRIENCE UNIQUE AUX CÔTÉS DES BRÉSILIENSIntégrés à un bataillon de plusieurs centaines de soldats de l’Armée brési -lienne, les 34 militaires de Valcartier vivent une expérience de collaborationmultinationale unique en Haïti.Le major Frédéric Harvey évolue en tant que G3 Opérations au sein d’une cellulede Brési liens. «C’est ma plus belle mission jusqu’à présent. Ça m’apporte beaucoup sur les plans personnel et professionnel», dit celui qui planifie des éva cuations de masse en cas de catastrophe naturelle. «Pour moi, l’aspect leplus intéressant est la colla boration avec l’Armée brésilienne, le fait d’être intégré dans une armée étrangère, qui ne fonctionne pas du tout comme ce quel’on connaît. On évolue aussi dans un environnement de travail où tout se passeen portugais. C’est un challenge de s’adapter à tout cela, mais c’est gratifiant»,souligne-t-il.«C’est une adaptation culturelle importante de comprendre que cette armée-làn’est pas établie sur les mêmes bases que nous», poursuit le maj Harvey. Selon lui, l’Armée brésilienne est une «armée d’officiers». «Pour eux, il y a unedifférence fondamentale entre les officiers et les sous-officiers. Le ratio d’offi -ciers dans un bataillon bré silien est beaucoup plus important que dans l’Arméecanadienne. Les Canadiens donnent plus de latitude à leurs sous-officiers»,explique-t-il.Même si tous les soldats brésiliens déployés en sol haïtien sont des soldats professionnels, l’Armée brésilienne compte beaucoup de conscrits en raison duservice militaire obligatoire dans ce pays. «Au Brésil, la conscription est unefaçon de garder contact avec le peuple. Les gens se présentent dans le batail-lon de leur ville pour recevoir leur formation», souli gne le maj Harvey. L’Armée brésilienne a également moins d’expérience outre-mer que l’Arméecanadienne. La mission en Haïti est une première opération expéditionnaire pourles Brésiliens depuis la Deuxième guerre mondiale, selon le maj Harvey.«Tout ça mis ensemble, on obtient un bagage historique militaire, une organisa-tion et une mentalité qui sont complètement différents de nous», résume-t-il.Malgré ces différences, «c’est impossible de ne pas s’entendre avec les Brési -liens», soutient Frédéric Harvey, en les décrivant comme des gens «faciles d’ap-

proche, amicaux, sociables et compréhensifs». «Normalement, après trois moisde mission, il commence à y avoir des étincelles entre des individus, mais ici,pas du tout!, raconte-t-il. Les Brésiliens sont toujours de bonne humeur, le tonne monte jamais. Ça devient très facile de travailler avec eux.»Au sein de la troupe, la barrière de la langue a compliqué l’intégration au début,mais tranquillement les Canadiens commencent à baragouiner quelques motsde portugais et à se mêler à leurs homologues sud-américains, notamment lorsde barbecues.Si le portugais complique la communication avec les Brésiliens, à l’inverse, lefrançais de nos militaires de Valcartier devient très utile quand vient le tempsd’interagir avec la population haïtienne. «Nos Cana diens ont un gros avantagesur leurs compatriotes brésiliens, parce qu’ils sont capables d’aller chercher del’information en parlant aux Haïtiens sans l’aide d’un interprète, mentionne lemaj Harvey. Les Haïtiens connaissent aussi très bien les Canadiens.» (P.B.)

À droite, le capitaine Nicholas Payne, commandant du peloton du 2 R22eR déployéen Haïti, discute avec le sous-lieutenant Rafael De Souza de l’Armée brésilienne,pendant une patrouille à pied à Port-au-Prince.

«Quand on se promène dans nos sec -teurs, il n’y a rien qui se passe. Les Haï -tiens sont contents de nous voir arriver,car ils savent qu’il n’y aura pas d’inci-dent», confirme le cpl Demers-Dufour.

Lors de ses visites sur le terrain, lemaj Harvey a trouvé un pays différentde ses souvenirs. «J’étais convaincuqu’Haïti n’avait pas changé en 17 ans,mais quand je suis arrivé ici, j’ai réaliséqu’il y a eu du changement, même si je ne suis pas vraiment capable de mettre le doigt dessus», dit-il, donnanten exemple la disparition des montagnesde déchets au centre-ville et l’agrandis -sement du quartier Cité-Soleil.

Selon lui, les deux plus grandes cica tri ces du tremblement de terre qui a frappé le pays en 2010 sont l’absencedu palais présidentiel et de la cathédralede Port-au-Prince, qui ont disparu dupay sage.  «À part ça, je trouve que çasemble s’être reconstruit assez vite»,note Frédéric Harvey.

«Les Haïtiens ont toujours le souriredans le visage, il n’y a rien qui lesdérange», soulève aussi l’officier. «C’estun peu déroutant, car on s’attend àarriver pour aider des Haïtiens dans lebesoin, mais les gens ne nous font pasvraiment sentir qu’ils ont besoin. C’estun peuple fier. Mais c’est évident que lepays et ses infrastructures civiles ontbesoin d’un coup de main.»

Les soldats du 2 R22eR traversent un marché local à bord de leur véhicule, au cours d’une patrouille de sécuritémenée dans les rues de Port-au-Prince, le 13 septembre.

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9ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

Coup d’envoi du défi du commandant du 3 R22eRPAR LE CAPITAINE MATHIEU ARSENEAULT

Officier logistique, 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

C’est avec une course cross-countryde 8,1 kilomètres que s’est donné lecoup d’envoi du défi du commandantdu 3e Bataillon, Royal 22e Régiment(3 R22eR) le 13 septembre.

À tour de rôle, les compagnies de l’unité se sont lancées sur un des par-cours de ski de fond du Centre plein airCastor. Le trajet comprenait plusieursmontées qui ont donné du fil à retordreaux 303 coureurs.

Marquant le début de la saison d’entraînement individuel et collectif,cette course a permis aux membres du3 R22eR de se surpasser tant individu-ellement qu’en groupe. Elle avait aussipour but de prendre le pouls de la con-dition physique des membres du batail-lon. Avec des temps moyens allant de41 à 52 minutes pour les différentes

compagnies, on peut dire que les mem-bres du 3e Bataillon ont une bonne con-dition physique.

C’est le soldat Matthieu Racette qui a remporté les honneurs, toutes caté-gories confondues, en inscrivant untemps de 34 minutes, neuf secondes.Pour ce qui est du volet collectif, c’est la compagnie A qui a remporté la compétition avec un temps moyen de 41 minutes 21 secondes. Elle prenddonc la tête du classement du défi ducommandant.

Ce défi du commandant culminera aumois de décembre avec la remise dufanion du commandant à la compagniequi aura accumulé le plus grand nombre de points tout au long des différentes activités. Les défis mettrontà l’épreuve les membres du 3e Bataillondans différentes facettes liées au mé -tier de fantassin, au moyen de compé-tions sportives ou de tests de connais-sances et de compétences militaires.

– PHOTOS : CPL OUELLET-GALARNEAU, 3 R22ERLe lieutenant-colonel Jourdain, commandant du 3 R22eR, remet une médaille au caporal Huot, arrivé troisièmedans la catégorie hommes 30-39 ans.

Au premier plan, le sergent Perron, arrivée première au classement des femmes toutes catégories, suivie du matelot de 2e classe Dubois qui s’est classée deuxième.

Le QGET dévoile ses atouts à Expo QuébecPAR LE CAPORAL-CHEF DAVE GRENIER

Quartier général et Escadron des transmissions

Un détachement du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET)était présent à Expo Québec cetteannée. Il était composé des troupesAlpha, Bravo et Charlie, sous la super-vision des caporaux-chef Ellement etGrenier.

La population a pu prendre place àbord d’un véhicule Bison qui sert de poste de commandement mobile.Une antenne HCLOS et un poste decommandement statique étaient mon-tés près du Bison.

En entrant dans le poste de comman-dement statique, les gens de Québecont découvert un environnement detravail qui leur était inconnu. Ils ont pu voir que les Forces armées cana -diennes utilisent une technologie touterécente, en commençant avec l’équipe -ment des techniciens en système d’information qui comprenait unconver tisseur de média, un aiguilleuret une source d’alimentation de protec-tion. Il y avait aussi l’équipement et les outils que les monteurs de lignesutilisent pour câbler en fibre optique eten câble de catégorie 5.

Le public a pu essayer deux versionsde radio, les modèles 522 et 117.

Ensuite, un jeu de simulation d’aviondrone était disponible pour distrairejeunes et moins jeunes pendant qued’autres contemplaient l’aménagementintérieur qui comptait plus de six ordi-nateurs portables, cinq écrans plats etun projecteur.

À l’extérieur de la tente se trouvaitune antenne satellite TSS qui sert àcapter les signaux de communicationset qui a attiré l’attention des visiteurs.

La présence de nos troupes à ExpoQuébec semble avoir été fort appréciéepar le public. Nous avons partagé avec les visiteurs notre métier et notrepassion, et pour cela, nous pouvons dire «mission accomplie!»

LE FIMMQ NOMMÉ«MEILLEUR ÉVÉNEMENT

CANADIEN 2014»Le Festival international de musiques mili-taires de Québec (FIMMQ) a été nommé«meilleur événement canadien 2014» par uncomité d’experts en tourisme de l’AmericanBus Association (ABA), qui regroupe plu -sieurs milliers d’opérateurs d’autocars et devoyagistes aux États-Unis et au Canada.Réunissant des orchestres militaires departout dans le monde à Québec, le FIMMQse retrouve également pour une troisièmeannée consécutive dans le guide des 100plus grands événements en Amérique duNord de l’ABA. Avec cette nomination, leFIMMQ rejoint notamment le Stampede deCalgary (2013), le Niagara 1812 Bicenten -nial de Thurold (2012) et le Festival LaMagie des Lanternes de Montréal (2011),dans la classe sélecte des meilleurs événe-ments canadiens des dernières années.

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10 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013BRAVO ZULU

CAPORAL JESSICA D’ASTOUS

Promotion12 RBC

CAPORAL-CHEF HUGO ABRAN

Promotion12 RBC

CAPORAL-CHEF JEREMY FORTIN-TREMBLAY

Promotion3 R22eR

CAPORAL DONOVAN DOIRON

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL ROBERT ALLEN

PromotionQGET

CAPORAL MICHEL COMTOIS

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL SAMUEL LACOURSIÈRE

Promotion1 R22eR

CAPORAL-CHEF MARTIN BOULIANNE

PromotionQGET

CAPORAL CHRISTIAN DUPONT

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL-CHEF NADEAUPromotion3 R22eR

SERGENT LÉGARÉPromotion3 R22eR

CAPORAL KEVIN MCADAM

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL-CHEF JAYSON CÔTÉ-ST-GELAIS

Certificat de fin de service12 RBC

CAPORAL-CHEF JEAN CÔTÉPromotion

5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL-CHEF ÉRIC ROYPromotion1 R22eR

CAPORAL ALEX FORTIN

Promotion12 RBC

CAPORALJAY-AL LAPID

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

SOLDAT JULIEN JANSON

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

SOLDAT JAMES SOUHLERIS

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL-CHEF BENOIT DUMAY

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL-CHEF JEAN-SÉBASTIEN FIRRERI

Promotion5 Regt PM

CAPORAL NICOLAS GAGNON

Promotion12 RBC

CAPORAL MATHIEU LACHANCE

Promotion12 RBC

SOLDAT GILBERT-WADE CLÉMENT

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL DOMINIC MONETTE-TURGEON

Promotion12 RBC

CAPORAL JONATHAN NÉRON

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL-CHEF BENOIT PAQUIN

Promotion12 RBC

CAPORAL-CHEF ALEXANDRE CARON

Promotion1 R22eR

CAPORAL-CHEF CÔTÉPromotion3 R22eR

CAPORAL-CHEF BRISSON DOLCI

Promotion3 R22eR

CAPORAL VINCENT BARRETTE

PromotionQGET

SERGENT ALAIN PERREAULT

Promotion5 Regt PM

SERGENT SÉBASTIEN ROY

Promotion1 R22eR

ADJUDANT BENOIT LEMAY

Promotion12 RBC

SERGENT CAROLINE GERMAIN

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

SERGENT LUC LAVOIEPromotion5 Regt PM

ADJUDANT-MAÎTRE PHILIPPE MAZET

Promotion3 R22eR

LIEUTENANT ALAIN HÉBERT

Promotion5 Regt PM

BRIGADIER-GÉNÉRAL JEAN-MARC LANTHIER

Médaille du jubilé de diamantCmdt 2 Div CA

ADJUDANT SYLVAIN BRIDEAU

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL STEVE ST-DENIS

Promotion12 RBC

CAPORAL MARTIN ROUSSEL-LÉTOURNEAU

Promotion1 R22eR

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11ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

UN MEMBRE DU 35E GROUPE-BRIGADEDU CANADA À PARIS

CÉRÉMONIE D’ASSERMENTATIONAU RÉGIMENT DE LA CHAUDIÈRELe 22 août, au Manège militaire deLévis, se tenait une cérémonie d’as -ser mentation soulignant l’enrôlementde six nouvelles recrues au Régimentde la Chaudière.

La cérémonie a été présidée par lemajor Serge Coulombe, actuellementcommandant de la compagnie de com-mandement et services. Celui-ci seranommé très prochainement comman-dant adjoint du Régiment.

Parmi les nouveaux membres duRégiment se trouvait le fils du majCoulombe, le soldat Jean-MichelCoulombe. C’est avec fierté que sonpère lui a remis son certificat d’asser-mentation comme en témoigne laphoto. «Je suis fier de lui», a-t-il men-tionné avec émotion, «et heureux devoir se joindre à notre unité la relève.»

La majorité des nouvelles recruesdébuteront leurs cours de qualificationmilitaire de base en janvier 2014.

De gauche à droite, général de brigade Jacquement, colonel Coppolani, comman-dant de l’ESORSEM, major Claudie Thériault, général de corps d’armée Margueron,et capitaine de frégate René Tremblay.

PAR LE CAPITAINE CHRISTIANE CAYA35e Bataillon des services du Canada

Le major Claudie Thériault, membre du 35e Bataillon desservices du Canada et représentante du 35e Groupe-brigadedu Canada, a participé à titre de professeur adjoint au stagedes Officiers réservistes spécialistes d’état-major (ORSEM)à l’École militaire à Paris.

Cette formation est similaire au cours des opérations del’armée suivi par les réservistes canadiens. Il s’agit d’un ande préparation à distance et en résidence (quelques fins desemaine) pour des capitaines réservistes français, suivi d’unstage de trois semaines en résidence en août.

À chaque année, il y a toujours une bonne représentationdes pays alliés (Canada, Suède, Suisse, États-Unis,Allemagne, Norvège, Danemark). Depuis deux ans, le majThériault est la seule représentante des Forces armées cana-diennes. «L’accueil réservé aux officiers alliés est exception-nel, spécialement envers les ‘‘cousins québécois’’», indique-t-elle. «Côtoyer pendant trois semaines des réservistesfrançais permet non seulement d’approfondir mes connais-sances militaires, mais aussi de découvrir des professionnelsqui œuvrent dans d’autres milieux et dans tout le pays.»

Le major Serge Coulombe remet fièrement le certificatd’assermentation à son fils Jean-Michel.

5339,3 kilomètres en véloPAR LE SOUS-LIEUTENANT ISABELLE PROVOSTRAPU, 35e Groupe-brigade du Canada

Le sapeur Olivier Alain-Castonguay du 35e Régiment dugénie de combat a réalisé un défi de taille cet été eneffectuant la traversée du Canada à vélo en 54 jours eten ne prenant que quatre jours de repos.

C’est un projet d’envergure dont le jeune sapeur de 22 anspeut être fier! Cette aventure de 5339,3 kilomètres lui aurapris deux ans de préparation ainsi que beaucoup de persé -vérance et de maturité.

Le sapeur Alain-Castonguay a débuté son aventure ensolitaire, le 29 avril, à partir de Vancouver. Son par coursfinal, reliant Falcon Lake au Manitoba jusqu’à Québec, unedistance de 2470 kilomètres, aura duré 23 jours consécutifssans une seule journée de repos. «À un certain moment,devant lutter contre des vents violents, je n’ai pu parcourirque 40 kilomètres en quatre heures. On me dit souvent querien ne m’arrête, que je possède une forte volonté et un bonmoral. Je voulais le prouver en réalisant un tel défi», a-t-ilexpliqué.

Le sapeur Olivier Alain-Castonguay a effectué la traversée du Canada à vélo en 54 jours.

C’EST L’UNIFORME QUI CHANGE. PAS VOUS.

Le retour au marché du travail civil nedevrait pas donner l’impression d’uneperte d’identité. Commissionnairesreconnaît la valeur de votre expériencemilitaire et offre des emplois quivous permettent de poursuivre ledéveloppement de vos compétences.

POSTULEZ DÈS MAINTENANTCommissionaires.ca/anciens-combattants

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12 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

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ISSN 0705-0992Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.com

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Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceuxdu MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

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42E ANNÉE, NO 8, MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2013

PROCHAINE PARUTION : 9 OCT. 2013TOMBÉE : 30 SEPT. 2013

Le 3 R22eR élargit ses capacités amphibies

– PHOTO : CPL OUELLETTE-GALARNEAUC’est ce qui s’appelle se jeter à l’eau.

PAR LE LIEUTENANT JONATHAN SÉGUINCommandant pon 6, cie B, 3 R22eR

Avec la fin des vacances estivales et le retour graduel des membres àl’unité, il était grand temps pour lacompagnie B de recommencer à pa -tau ger dans l’eau. En effet, la com-pagnie est responsable de développerune capacité amphibie au sein du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR).

Afin de qualifier les membres de lacompagnie B et de s’assurer que lesmanœuvres amphibies se déroulent de manière sécuritaire, ceux-ci ont été assujettis à une série d’exercices etd’évaluations rigoureuses.

La série d’épreuves a débuté le 6 sep-tembre dans la piscine extérieure de la Base Valcartier avec une initiation àla natation avec attirail de combat. Cet exercice servait à bâtir la confiancedes participants envers leur équipe -ment et à pratiquer quelques techni -ques de nage. Pour conclure ce premierentraînement, question de s’amuser unpeu, une partie amicale de water-poloavec l’attirail de combat a été organiséeentre les membres de la compagnie.

Les jours suivants ont été consacrés àla pratique de l’«helocasting» – c’est-à-dire l’art de sauter avec grâce dans un cours d’eau depuis un hélicoptèrevolant à basse altitude – le tout sous la supervision du sergent StéphaneLabastille, instructeur d’insertions enhélicoptères. Afin d’ajouter un peu deprofondeur à l’entraînement, certainsmembres du peloton de reconnaissancedu 3 R22eR ont donné des leçons sur la fabrication de harnais personnels, la gestion de l’équipement en eau viveet, le plus important, la mécanique et la procédure liées aux opérations d’helocasting.

L’exercice final s’est déroulé le 12septembre avec un saut réel dans le

lac Ortona du secteur 29 de la BaseValcartier. Cette épreuve a été possiblegrâce à une collaboration entre plu -sieurs unités telles que le 3 R22eR, le 2 R22eR, le 5 RGC et le 430 ETAH.

Parmi les différentes épreuves àaccomplir, les sauteurs devaient dé -mon trer leur capacité à bien organiserleur équipement personnel, à installercorrectement leur harnais avant l’ins -pection du personnel de sécurité ainsi qu’à démontrer leur compréhen-sion des procédures et des mots de commandement.

Une fois dans l’eau, chaque groupecom prenait un chef qui prenait en char -ge les prochaines procédures  : récu -pération des sacs alpins, rassemble-ment et embarquement dans le bateaud’assaut.

Malgré le fait que la température n’a pas été aussi généreuse que nousl’espérions, l’objectif principal, qui étaitde familiariser les membres à cetteméthode d’insertion, a tout de mêmeété atteint. En effet, plusieurs enétaient à leur première expérience ettous ont réussi à sauter au moins unefois à l’eau. Ce fut certainement unejournée dont plusieurs se souviendrontlongtemps.

Le cours de reconnaissance de base, un défiPAR LE SOLDAT JAMES DE LA BINETTERIE 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le cours de reconnaissance de base,d’une durée de sept semaines, a été trèsprofitable pour tous les candidats qui yont participé.

Nous avons été testés dans plusieursdomaines, dont la navigation de jour etde nuit, dans le secteur nord de la basede Valcartier. Cette partie du cours aété particulièrement éprouvante pourla plupart des stagiaires, peu familiersavec les secteurs 23, 27 et 29 dont leterrain est très difficile. Près du tiersdes effectifs a même préféré renoncer.

Les candidats qui sont passés au tra-vers des deux jours et des deux nuits de

navigation ont ensuite été initiés auxdifférents types d’insertion amphibie.Nous avons eu une épreuve en bateaud’assaut et en bateau de reconnais-sance. De plus, nous avons pratiquél’insertion dans le lac Ortona à partird’un hélicoptère, une technique com-munément appelée «helocasting».

Une fois le test d’entrée effectué,nous avons dû, une fois de plus, prou-ver notre compétence dans le pistage,les drills de contact et les croquispanoramiques.

Nous avons également eu la chancede recevoir de l’instruction de la partdes tireurs d’élite du 2e Bataillon, Royal22e Régiment (2 R22eR). Nous avonseffectué un exercice de jugement desdistances et de l’observation à l’aide de lunettes optiques. Nous avons éga -lement appris les rudiments du camou-flage individuel et les techniques dedissimulation. Cet exercice a été trèsapprécié par tous les candidats. Le tout s’est terminé par un exercice dedissi mulation très stimulant pour lesstagiaires.

Dans les semaines qui ont suivi, nousavons reçu une formation théorique surtout ce qui concerne la patrouille dereconnaissance et les postes d’observa-

tion, tant en milieu urbain qu’en cam-pagne. De plus, nous sommes passéspar l’apprentissage des 16 étapes de laprocédure de bataille, ce qui fut long etfastidieux pour certains.

Une fois cette matière assimilée, lescandidats ont eu une validation de quatre jours durant laquelle ils ont étéévalués dans toutes les fonctions com-posant un détachement de reconnais-sance. Cette semaine a été éprouvante,car le repos était rare. Après 48 heuressans sommeil, les gars s’endormaientsur les arbres et durant les ordres.

Par la suite, trois jours ont été passéssur les postes d’observation, dont 36heu res à la Citadelle de Québec. Cer -tains ont peaufiné l’art du déguisementcomme de vrais agents d’infiltration et se sont mélangés à la foule de civils sans aucun problème! Certainsauraient pu se faire engager pour fairedes travaux de réparation tellementleur déguisement était bien réussi!

La confirmation finale a eu lieu dansun secteur civil, plus précisément àDurham, près de Drummondville. Lasemaine a commencé par une insertionen hélicoptère en plein milieu d’unchamp de pois que nous avons un peu mis à mal! Une fois rendus sur

place, nous devions nous déplacer furti -vement jusqu’à nos objectifs et com-mencer le plus vite possible à donner del’information à la chaîne de commande-ment sur la situation ennemie. Le toutvisait à lancer des opérations offensivessur les positions ennemies.

Après trois jours de patrouille, deposte d’observation et de collecte d’information, le commandant a été en mesure d’établir un plan d’attaquesur la position de l’ennemi qui seretranchait dans une mine. L’opérationa été montée conjointement avec uneescouade du groupe tactique d’inter-vention de la Police de Sherbrooke, un détachement de tireurs d’élite du 2 R22eR et les trois sections du cours de reconnaissance. La réussite de cetteopération était basée sur la coordina-tion des éléments ainsi que la rapiditéd’exécution. Malgré le brouillard, nousavons su nous adapter et accomplirnotre tâche avec brio.

Nous sommes tous sortis grandis decette expérience très exigeante qu’est lecours de reconnaissance. Je conseille àtout fantassin qui aime son métier defaire ce cours, car c’est un réel défi tantsur le plan physique que sur le plan desconnaissances générales.

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13ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

PAR LE SERGENT DIANE GINGRASMusique du Royal 22e Régiment

Heureusement qu’il y avait des étoi -les au Concert sous les étoiles, carc’est bien la seule lumière dont la Musi que a bénéficié à un certainmoment, lors de ce fameux mardisoir du concert d’ouverture du Festi -val international de musiques militai -res de Québec.

En effet, les musiciens ont été privés,en plein milieu de concert, de lumièresur la scène de la Place Georges V. Le major Éric Gagnon, comme à son habi tude, a gardé son sang-froid enconti nuant de diriger le concert, faisantpleinement confiance à ses musiciens,plongés dans le noir, donc obligés dejouer sans leurs feuilles de musique.

Rien n’arrête laMusique du Royal

22e Régiment

L’été est terminé et vous cherchez un endroit pour ranger la roulotte fami -liale? Justement, le stationnement de roulottes de la Base Valcartier a été agrandi à la demande de la communauté militaire. Une nouvelle

section clôturée a été annexée à l’emplacement actuel, faisant passer le nombretotal de cases de stationnement disponibles de plus ou moins 115 cases à 185.Cet agrandissement de 75 % permettra de réduire la liste d’attente pour descases – qui souvent s’élevait à plus de deux ans – et peut-être même de laramener à zéro. En réponse à une forte demande chez les militaires, qui onttendance au fil des années à grossir leur véhicule récréatif, la nouvelle annexesera aussi capable d’accueillir les grandes remorques ou VR de plus de huit mètres (26 pieds). Elle sera assez spacieuse pour manœuvrer ces longsvéhi cules de façon sécuritaire. À noter que le stationnement est entièrementgratuit, mais que les cases sont attribuées selon un ordre de prio rité établi. De plus, le ministère de la Défense n’est pas responsable des dommages ou desvols à l’équipement et aux véhicules. Un merci spécial au service du Génie et àl’équipe Route et terrains de la base pour leur expertise, ainsi qu’aux militairesdu 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada qui ont contribué aux travaux d’agrandissement dans le cadre d’une tâche. (P.B.)

Le stationnement deroulottes de la Base agrandi

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Le public a été amusé et enthousiastede voir que les musiciens, malgré tout, ont continué à jouer comme si derien n’était. Tout à coup, la lumière estrevenue en même temps que lesapplau dissements de la foule, ravie etfière de sa Musique.

La foule nombreuse était ravied’enten dre des artistes solistes dont la tromboniste, sergent GenevièveBouffard, et le sergent GuillaumeDamour (un favori du Tattoo militaire,car souvent mis en vedette), toujoursprêt à faire des prouesses avec satrompette pour le grand plaisir du public. La chanteuse Annie Laflamme,grande amie de la Musique du Royal22e Régiment, partageait également la scène avec nous, elle qui est main te -nant connue à travers le Québec grâce à son apparition à l’émission «Unair de famille». 

Nous terminions cette soirée engrande pompe avec l’Ouverture 1812 de Tchaïkovsky, accompagnée de coupsde canon et de carillons, comme le veutla tradition et le ton était donné pourdébuter en beauté le FIMMQ.

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14 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

BLOC-NOTESRALLYE DES CONTREFORTS DU MUSÉE NAVAL DE QUÉBEC

Parcours de 25 questions sur l’uni -vers de la ville de Québec à la Belleépoque (1889-1914). Pour familles etaux enfants. Activité gratuite au Com -plexe naval de la Pointe-à-Carcy du 27 au 29 septembre. Info  : 418  694-5560, poste 5599.

JOURNÉE DU SPORTProfiter de cet après-midi de sports

en famille afin de promouvoir l’activitéphysique dans notre communauté.Endroit : Centre des sports (bât 516) de13 h à 16 h. Info : 418 844-5000, poste8143.

27 AU 29 SEPTEMBRE

28 SEPTEMBRE

Prochaine parution du Bloc-note :

9 octobre 2013Soumettez vos suggestions d’activi tés

au plus tard le 30 septembre par courriel à[email protected], par la poste

(voir notre adresse dans l’encadré en page 12),ou par téléco pieur au 418 844-6934.

pouvez y assister seul ou en couple etvous inscrire uniquement à l’un commeà l’ensemble de ces ateliers. Saine communication conjugale (9 octobre).Expression des besoins, limites etattentes (16 octobre). Maîtrise desmoments de conflits (23 octobre). Lesateliers se dérouleront de 18 h 30 à 20 h 30 et vous devez vous inscrire à l’avance. 418 844-5000, poste 4677.

VENDEZ LA BOUGIE DU CARNAVALChaque année, près de 200 organis -

mes choisissent la Bougie du Carnavalpour financer leurs activités, clubsspor tifs, comités d’étudiants, scouts,maisons de jeunes et clubs sociaux.Commissions avantageuses pouvantaller jusqu’à 2,50$ par bougie vendueC’est facile : 1. Formez votre groupe de vendeurs 2. Contactez Josée Landryau 418 626-3716 ou [email protected] DES FÊTES!

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Le Comptoir des aubaines de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, situéau sous-sol de l’église (2, rue Jolicoeur)sera ouvert : le samedi 28 septembre de13 h 30 à 16 h. Début octobre, le comp-toir sera ouvert le samedi 5 octobre de 9 h à 16 h et le dimanche 6 octobrede 9 h à 13 h.

JOURNÉE PORTE OUVERTELes membres du 35e Bataillon des

services du Canada invitent la popula-tion à venir les rencontrer lors d’unejournée porte ouverte. Samedi 28 sep-tembre de 10 h à 16 h au manège mili-taire Saint-Malo qui est situé dans lecentre industriel Saint-Malo au coin dela rue Vincent-Massey et du boulevardCharest. Info  : capt Christiane Caya418 686-2291.

6 À 8 RÉSEAUTAGEVous êtes travailleur autonome ou

propriétaire d’une petite entreprise dela communauté militaire? Vous aime -riez avoir de la visibilité, du soutien,des conseils et des trucs? Venez expri -mer vos besoins lors d’une table ronde,au Centre de la famille Valcartier de 18 h à 20 h et profitez de l’occasion pourréseauter.

ATELIERS CONJUGUAUXAteliers vous permettant de dévelop-

per de nouvelles stratégies afin d’entre -tenir le bonheur de vivre à deux. Vous

9 OCTOBRE

DIVERS

Aramis, le chien de compassion de l’adjudant LeblancPAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

L’expression «le meilleur ami del’hom me» prend tout son sens avecAramis, le chien de l’adjudantSylvain Leblanc, fondateur duregrou pement bénévole «Chiens decompassion – Région de Québec». Lesympathique pitou offre son amitiéinconditionnelle, une oreille attentiveet même un «gros câlin emmitoufléde fourrure» aux personnes vivantdes moments difficiles.

Âgé de cinq ans, Aramis est un épa -gneul français, une race intelligente etréputée pour la chasse, qui présenteaussi toutes les qualités d’un chien decompassion.

«C’est la meilleure race de chien quej’ai jamais eue», lance l’adj Leblanc, quipossède avec sa conjointe un deuxièmeépagneul français, Victor. «Ce sont des chiens très enjoués, alertes et sympathiques, qui aiment les humains.Un épagneul français n’a pas une oncede malice, c’est un gros toutou!», ajoutele membre du 35e Groupe-brigade duCanada.

En janvier dernier, l’adj Leblanc afondé le regroupement «Chiens de compassion», qui compte maintenantune douzaine de propriétaires d’épa -gneuls français dans la grande régionde Québec.

À l’approche de la retraite, le mili-taire cherchait une activité à partageravec sa conjointe et ses deux chiens.Inspiré par le concept des «Comfortsdogs» américains, il a décidé d’aider son prochain en offrant l’amitié incon-ditionnelle de ses deux toutous à despersonnes éprouvées qui n’ont pasnécessairement les capacités d’adopterun chien.

«Le chien est toujours un être bienspécial pour son propriétaire. Maispour quoi il n’y a que nous qui pour-raient en profiter? Il y a des gens qui enont sûrement besoin», souligne-t-il,ajoutant que l’idée consiste à offrir «les avantages du chien sans les inconvénients».

Grâce au regroupement, des person-nes traversant des épreuves telles quela maladie, la solitude ou un dramehumain peuvent rencontrer des chienscomme Aramis. «On passe une heureavec la personne. Elle peut flatter lechien, jouer avec lui et ça lui change les idées, tout simplement», souligneSylvain Leblanc.

Les chiens de compassion sont aussidis ponibles pour des rencontres de

groupe, comme à la Maison Michel-Sarrazin, un centre hospitalier de Qué -bec pour personnes en fin de vie.FLAIRER LES ÉMOTIONS

Selon son maître, Aramis est capablede ressentir les émotions des humains.«Quand tu lui montres ta main, il sent

si tu es nerveux, malade ou inquiet»,décrit l’adj Leblanc. Son instinct l’amè -ne même à comprendre la souffrance.«Si tu pleures, il va lécher tes larmes»,illustre-t-il.

«Tu te sens accueilli par un animalqui ne te juge pas, ne te parle pas pourte dire quoi faire. Son seul but est de

devenir ami avec toi», souligne leréserviste.

«Échanger avec le chien ne génèreque du positif. Il t’amène à vivre lemoment présent, à revenir aux chosessimples. En même temps, c’est unmiroir : il te force à prendre consciencede tes émotions», dit-il.

Cet été, le militaire et sa conjointe se sont rendus avec Aramis et Victor à Lac-Mégantic afin d’apporter un peude réconfort à la population endeuilléepar la catastrophe ferroviaire.

«En se promenant dans la ville, lesgens tout naturellement venaient voirles chiens. Ça mettait un peu de soleildans leur journée», soulève l’adjLeblanc, qui a aussi constaté que parlerdu chien peut ouvrir la porte à des conservations plus profondes.

«Devant l’église, une dame est venueserrer nos deux chiens dans ses bras,raconte-t-il. Ils lui ont léché les oreillessans aucune malice, rien! Avant de partir, elle nous a remerciés en disantqu’elle venait de perdre quatre prochesdans la catastrophe.»AIDE BÉNÉVOLE

Fait important, le regroupement offreses services bénévolement, mais neremplace pas une aide professionnelle.«On n’a aucune prétention de guérir ou de soigner, ni de remplacer lepsycho logue», insiste Sylvain Leblanc.«Mais rencontrer nos chiens, c’est peut-être une occasion pour quelqu’un d’ou-vrir une porte, de prendre conscienced’une situation à régler ou à améliorer.»

Pour prendre rendez-vous avec le regroupement «Chiens de compassion» : 581 984-4797 ou [email protected] .

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUML’adjudant Sylvain Leblanc et son chien de compassion, Aramis, un sympathique épagneul français âgé de cinq ans.

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2 OCTOBRE

Page 15: Vol 42 no 08 adsum 2013 09 25

15ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

Qu’il soit à poil ou à plume (ou à écailles…),votre animal de compagnie fait partie de la famille et vous l’adorez! Présentez-nous le en répondant

à notre questionnaire et en y ajoutant une bonne photo de votre charmant compagnon.L’Adsum le mettra en vedette dans sa colonne intitulée « Notre ami à pattes ».

Bientôt en vedette dans l’Adsum :votre animal de compagnie!

ÇA VOUS INTÉRESSE?Envoyez-nous un courriel à [email protected] pour nous demander le questionnaire. Vous le trouverez également surwww.journaladsum.com(section Concours/ Appels à tous)

Êtes-vous travailleur autonome?PAR LOUISE ROBITAILLE

Conseillère d’orientation, Centre de la famille Valcartier

Qu’est-ce qu’un travailleur autono me?Y a-t-il un portrait type du travailleurautonome?

Curieusement, on observe dans lacommunauté militaire un intérêt assezmarqué pour l’entrepreneuriat. En effet,il n’est pas rare de rencontrer un ex-mili -taire qui décide, après une carrière dansles Forces armées cana diennes, dedevenir son propre patron ou de rencon-trer un militaire en voie de libération qui recherche un petit revenu d’appoint.Cela peut être aussi une conjointe quiest fatiguée de toujours recommencer sarecherche d’emploi et de se retrouver,constamment, au bas de l’échelle à cause des mutations ou encore par nécessitéd’organiser son travail autour des exi-gences familiales.

Le travailleur autonome pourraitressembler à un de ces profils. Consi dé -rant les réalités de la vie militaire, cen’est finalement pas si curieux que ça devoir un certain engouement pour le tra-vail autonome dans cette communauté.

Donc si vous êtes motivé par un goûtd’indépendance, si vous désirez exercerun certain contrôle sur la nature devotre travail, si vous voulez mettre vosconnaissances à contri bution et cela touten gagnant votre vie, si vous n’êtes pas déjà travailleur autonome, vous n’enêtes pas loin!

Besoin de discuter de votre situationet de vos besoins en tant que travail leurautonome? Consultez une conseillèred’orientation du programme FORT (for-mation et orientation pour un retour autravail) du Centre de la famille Valcar -tier  : c’est facile, gratuit et confidentiel.À Valcartier, 418-844-6060 et à Sainte-Foy, 418-649-6505.

Sitôt averti, sitôt sortiC’est du 6 au 12 octobre que se tien-dra la Semaine de la prévention desincendies 2013 sous le thème «Sitôtaverti, sitôt sorti!» qui vise à inciterles citoyens à préparer et à tester leur plan d’évacuation familial. Unplan d’évacuation combiné à des aver-tisseurs de fumée qui fonctionnent en tout temps est le moyen le plus efficace de sauver votre vie et celle devos proches.

LA GRANDE ÉVACUATION!La «Grande Évacuation» est un évé ne -

ment où tous les citoyens du Québec, en particulier les familles, sont invités à faire un exercice d’évacuation en cas d’in cen die, le même jour, au mê memoment. Participez à la «Grande Éva -cuation» le mercredi 9 octobre, à 19 h.

La «Grande Évacuation» s’adresse àtous les citoyens, mais vise tout parti cu -lièrement les familles. Pourquoi?

- Coordonner l’évacuation de tous les membres d’une famille, en mêmetemps, lorsque survient l’incendie repré -

sente tout un défi, surtout si vous avezdes jeunes enfants ou habitez avec despersonnes à mobilité réduite.

- De surcroît, les incendies mortelsarrivent surtout la nuit alors que tout lemonde dort. Le sommeil des enfantsétant plus profond que celui des adultes,les parents pourraient avoir à lesréveiller avant de commencer l’éva -cuation. Ils doivent donc tenir compte de cet élément dans la planification de l’évacuation de la famille en cas d’incendie.PRÉPAREZ VOTRE FAMILLE

Préparer un plan d’évacuation à lamaison est un jeu d’enfant. Le meilleurmoyen de planifier une évacuation d’ur-gence est de dessiner un plan de votrerésidence en faisant participer lesjeunes. Faites-en une activité interactivequi permettra aux enfants de bouger etde développer des comportements sécu-ritaires en cas d’incendie.

Prévoyez deux trajets à emprunter etindiquez l’emplacement des avertisseursde fumée et des extincteurs portatifs.

Pourquoi ne pas en profiter pour testerles avertisseurs en famille?

La clef du succès est de bien identi fierle point de rassemblement à l’exté -rieur (généralement à l’avant de la mai -son) et de bien enseigner aux enfants lesbons comportements en cas d’incendie(marcher à quatre pattes, vérifier lesportes avec le dos de la main, arrêter-tomber-rouler). Servez-vous de votreimagination et faites que la préparationde votre famille devienne un jeu éducatifqui pourrait protéger vos êtres chers.

Comme beaucoup d’incendies débutentdans la cuisine, portez une attentionparticulière à la prévention pendant lapréparation des repas!

Un plan quadrillé et des pictogrammesà découper sont accessibles dans le sitecitoyenaverti.gouv.qc.ca.

Pour obtenir de l’information sur la prévention des incendies,n’hésitez pas à communiquer avec votre Service de prévention des incendies. Base Valcartier : 418 844-5000,poste 5552.

SITÔT AVERTI,

SITÔT SORTI!

La Grande Évacuation � 9 octobre 2013

Vérifiez l'avertisseur de fumée+

Préparez un plan d'évacuation+

Exercez-vous à évacuer

Augmentez vos chances de sortirsain et sauf d�un incendie

Un message de votre service de sécurité incendiesecur i t epub l i que.gouv.qc .ca

SÉCURISEZ VOTRE MAISONEn plus de mettre en pratique un plan d’évacuation dela maison, chaque famille aurait avantage à posséderun extincteur portatif. Pendant tout le mois d’octobre,le Service de prévention des incendies de Valcartierfera la vente d’extincteurs portatifs :– Extincteurs portatifs de 2,5 lbs : 25 $– Extincteurs portatifs de 5 lbs : 35 $

« INDEMNITÉ DE DÉPART »Vous recevrez sous peu une indemnité de départdes Forces Canadiennes.c Connaissez-vous vos options?Communiquez avec nous pour obtenir une opinion informée et savoircomment nous pouvons favoriser l’atteinte de vos objectifs financiers.Nous avons l’expertise nécessaire pour vous aider à prendre la meilleure décision.

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16 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

GÉNÉRAL VANIER : son humanité et sa spiritualitéPAR LE PADRÉ (CAPITAINE)

JACQUES TREMBLAY2e Bataillon,

Royal 22e Régiment

Nous vivons à une époquemarquée, entre autres cho -ses, par la technique et le

maté rialisme; il convient donc de nous rappelerl’importance de la spiritualité. C’est pourquoi, àl’approche du 100 e anniversaire de la fondation du Royal 22 e Régiment, il nous apparaît pertinentde faire connaître les qualités humaines et spiri -tuelles de l’un de ses fondateurs : le général Vanier.

Durant sa vie, Georges Vanier avaitplusieurs centres d’intérêt, signe de sonouverture pour tout ce qui est vraimenthumain. Mais, c’est dans sa vie spir-ituelle que nous découvrons la sourcede ce qu’il a fait et de ce qu’il a été.

HUMANITÉGeorges Vanier aimait s’instruire. En

effet, dans sa jeunesse, «Georges semontre un étudiant sérieux et fait lebonheur de ses professeurs. Dès l’âgede neuf ans, jusqu’en 1904, il reçoit des Jésuites, au collège Loyola, uneéducation anglaise et y manifestesurtout de l’intérêt pour la littérature».Par la suite, «en plus d’expédier à lapresse locale quelques pièces de poésie,il préside, à Loyola, la Société deLittérature et de Débats, où l’on exposeles thèses les plus diverses sur desquestions historiques et politiques».

Georges Vanier aimait les arts. Eneffet, «Georges et Pauline Vanier ren-contrent en 1929 le peintre CharlesCamoin, qu’ils invitent chez eux et quileur peint cinq tableaux. C’est le débutde leur collection d’œuvres d’art con-temporaines, comportant des tableauxet des sculptures».

Georges Vanier aimait le sport. «Ilinstitue à la fois la Coupe Vanier pourle championnat universitaire de foot-ball à l’Union sportive interuniversi-taire canadienne, et le Prix d’escrimedu gouverneur général en 1965. Par-dessus tout, il aime le hockey et il estun partisan enthousiaste de l’équipe dehockey des Canadiens de Montréal.»

Georges Vanier aimait voyager. «Ilaime voyager, aussi bien à travers le pays qu’à l’extérieur de celui-ci. Pen dant plusieurs étés, les Vanier parcourent les routes de Charlevoix etdu Saguenay, deux régions qu’ilsapprécient particulièrement. Vézelay,en France, constitue une autre desti -nation de prédilection.» Pendant son

avait changé le cours de sa vie». Sonfils, Jean Vanier, reconnaît que c’est àpartir de ce moment que son pèreévolua sur le plan spirituel, que «sa viede foi commença ainsi à s’approfondir.Il se mit à communier tous les diman -ches et, peu de temps après, exprima ledésir d’accompagner ma mère tous lesmatins à la messe».

Quelques traces de son évolutionspirituelle nous sont connues grâce à«quel ques notes précieuses griffonnéessur de petits bouts de papiers, que nousavons trouvées après sa mort, éparpil-lées parmi ses papiers personnels». Eneffet, «approfondir sa foi en notant surpapier les expériences qu’il vit sur leplan spirituel est une chose à laquelle ils’adonne depuis plusieurs années».

En plus de la messe quotidienne,Georges Vanier sentait le besoin deconsacrer une demi-heure par jour à l’oraison, un temps de prière person-nelle et silencieuse, définit par sainteThérèse d’Avila  comme «un échanged’amitié où l’on s’entretient souventseul à seul avec Dieu dont on se sentaimé». Son fils, Jean Vanier, confie à propos de son père que «son oraisonétait nourrie des écrits des saints, spécialement des mysti ques, ainsi quedes livres consacrés à la vie de prière».Par exemple, «il a lu pas moins de sixfois la vie de sainte Thérèse de Lisieux.Il apprécie aussi les livres du pèreBoylan et ne tarit pas d’admirationenvers saint Jean de la Croix et sainteThérèse d’Avila».

Sur l’importance de la prière,Georges Vanier dira en 1942 : «La forcede la prière est beaucoup plus grandeque le monde ne pourrait se l’imagin-er.» Et il dira en 1952 : «Notre monde aun besoin urgent d’élites spirituelles;tout le monde en convient. Mais, nouspouvons et nous devons le préciser, il a besoin avant tout d’une élite de Dieu,de spirituels de Dieu, c’est-à-dire desspirituels qui ont été formés par Dieu,qui ont été à Son école et qui, dès lors,peuvent rayonner son Esprit. Les spiri -tuels de Dieu, ce sont les amis de Dieu, ceux que Dieu a introduits dansson intimité, à qui Il a fait part de son

Esprit, ce sont les contemplatifs, lessaints.»

La vie spirituelle de Georges Vanier a également eu une influence sur sonentourage. C’est pourquoi, le cardinalRoy dira : «Ceux qui ont connu de prèsle général Vanier ont senti qu’il y avaitchez lui beaucoup plus que le couragedu soldat et la dignité de l’homme public : quelque chose de plus intime etde plus profond qui, mieux encore queses autres dons, marquait sa person-nalité. Au-delà de la sympathie qu’ilexprimait spontanément aux petits et aux pauvres, au-delà de son sens du devoir et, non moins, de l’humour,on devinait une source cachée d’oùvenait le meilleur de lui-même et donton sentait la fraîcheur dès qu’on entraitdans son intimité. Il y trouvait un sur-croît de force, de tendresse et de joie,une jeunesse de cœur qui s’est main-tenue jusqu’à la fin.»

Enfin, le père Gay dira de GeorgesVanier  : «Ceux qui l’ont approché ont été profondément impressionnéspar l’atmosphère de paix qui l’entouraitet dont il était le centre. Dieu sortait de cet homme pour se répandre en ceuxqui l’abordaient. Certains laissentaprès eux une impression de grandeur.Lui, il laisse une traînée de paix et de suavité, une aura de dignité plusqu’humaine, celle-là même de Dieu.»

Sources :

1- VANIER, Jean. «Ma faiblesse, c’est ma force : un aperçu de la vieintérieure du général Georges P. Vanier, gouverneur général du Canada de1960 à 1967», Éditions Bellarmin, Montréal, 1992.

2- Archives en ligne du Gouverneur Général du Canada : http://archive.gg.ca/gg/fgg/bios/01/vanier_f.asp

3- Article «Le Serviteur de Dieu Georges-Philias Vanier» dans la liste dessaints en ligne : http://www.martyretsaint.com/georges-philias-vanier/

4- Article «Georges Vanier» en anglais sur Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Georges_Vanier

5- Article «Pauline Vanier» sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauline_Vanier

6- PARADIS, Andrée. «Autour d’une Collection», dans la revue «Vie desArts», Numéro 13, Noël 1958, p. 34-40 sur : http://www.erudit.org/cul-ture/va1081917/va1209076/55267ac.pdf

7- BERTRAND, Luc. «Georges Vanier», Éditions Lidec, Collection Célé -brités canadiennes, Montréal, 1993, 62 p.

8- MONET, Jacques / QUESNEL, Roger. Article «Un couple exceptionnel :Georges et Pauline Vanier», dans le livre «Les visages de la foi : figuresmarquantes du catholicisme québécois», sous la direction de GillesRouthier et de Jean-Philippe Warren, Éditions Fides, 2003, 371 p.

– PHOTO : ARCHIVES CANADASelon le général Georges Vanier, «la force de la prièreest beaucoup plus grande que le monde ne pourrait sel’imaginer».

mandat comme gouverneur général,Georges Vanier visitera plusieursendroits au Canada en compagnie deson épouse et «ils apparaissent alorscomme un couple simple, affable, pleind’entregent, soucieux d’aider et de ren-contrer toutes les classes de la sociétélors de leurs nombreux déplacements àtravers le pays. Et tout le monde appré-cie leur cordialité, la chaleur de leurcontact et leur volonté de servir».

SPIRITUALITÉDans sa jeunesse, Georges Vanier

avait envisagé la prêtrise. Cependant,le Seigneur l’appelait à autre chose.Pendant la Première Guerre mondiale,«lorsqu’une accalmie vaut aux Cana -diens quelques instants de répit,Vanier lit quelques pages de l’Imitationde Jésus-Christ, qu’un prêtre lui aenvoyé. La messe de minuit, en ce Noëlde 1915, est certainement la plus émou-vante qu’il ne vivra jamais. L’approchede la mort amène chacun à vivre danstoute leur plénitude ces moments quelui accorde le destin».

La vie spirituelle de Georges Vanierfut un cheminement. Lors d’un séjour àLondres, «survient une évolutionremarquable dans sa vie spirituelle.[…] Le Vendredi Saint 1938, sa femmel’entraîne un peu contre son gré à allerentendre la prédication du père Stuartsur la Passion de Jésus. […] À la fin de la cérémonie, tout ému, il dit à son épouse : ‘‘Je ne savais pas que Dieuest amour.’’ C’est pour lui une révé -lation et une libération, une prise deconscience qui fait tomber scrupules etsentiments d’indignité pour faire placeà la confiance et à l’abandon à Dieu».Puis, «peu de temps après, il dit au père Stuart lui-même que son sermon

Le 11 mars 1952, le général Vanier écrivit ceciconcernant sa proximité avec Jésus : «[…] Jeme réveillai un peu après 6 heures et com-mençai immédiatement une oraison sans aucuneffort et continuai jusqu’à 7 heures. Au cours de la messe de 8 heures, dans la crypte de lacathédrale, même prière tout le temps. Après le petit-déjeuner, nous sommes retour nés à lacathédrale pour notre demi-heure d’oraison.Cette fois, de nouveau, je me sentis très près, si près de Jésus et cela se poursui vit pendant la visite de cathédrale jusqu’au moment de monter dans la voiture pour retour ner à Paris.De 6 heures à 11 heures et demie, je ressentisplusieurs touches de grâces.»

Le 23 novembre 1952, le général Vanier écri vitceci concernant son expérience d’union avec leChrist : «Au cours de ma demi-heure d’oraison,je demande depuis quelque temps à Jésus de medonner Son Amour pour L’aimer, de me permet-tre d’avoir soif de Lui comme Il a soif de moi,d’avoir faim de Lui comme il a faim de moi, maisje ressentais toujours quelques hésitations.Cependant, ce matin, après la communion, monhésitation disparut : je sentais que le Christ étaiten moi et moi en Lui. Il pourrait croître et moidécroître à un degré tel qu’il pourrait avec letemps dire de moi ‘‘Ceci est mon Corps’’ […].»

Le 5 avril 1953, le général Vanier écrivit ceciconcernant son expérience de foi : «Ce matin,

au lit, avant de me lever, après m’être adonnépendant quelque temps à la prière affective, je me trouvai en train de demander à Jésus de me prendre par la main et de me conduire àtravers l’obscurité. Pendant la journée, j’ai lu lessept derniers paragraphes du chapitre 16, livre2, de la Nuit obscure de l’Esprit et fus frappé par l’explication claire et convaincante que Jeande la Croix donne des mots ‘‘dans les ténèbres et en sécurité!’’»

Lors de la fête de la Pentecôte, en 1953, legénéral Vanier écrivit ceci concernant sonexpérience personnelle avec le Saint-Esprit :«Après le petit-déjeuner, à la suite de la messede 7 heures et demie, je me proposais de travailler un peu à une allocution… Je me rendisdonc dans une chambre avec mes papiers et fermai la porte. Sans aucune préméditation dema part, je commençai à invoquer l’Esprit Saintcomme je ne l’avais jamais fait auparavant, parune prière toute personnelle, directe, sincère etamoureuse; je suis convaincu que c’était l’EspritSaint agissant sur et en moi. Dans le passé, maprière, en général, était adressée à Jésus qui estdevenu un compagnon… Mais, ce matin, eninvoquant l’Esprit Saint, je priai également d’unefaçon inhabituelle Dieu le Père et la SainteTrinité, comme s’ils étaient tout comme Jésus,des personnes avec lesquelles j’avais établi unerelation toute personnelle.»

L’HOMME DE PRIÈRE GEORGES VANIER

Page 17: Vol 42 no 08 adsum 2013 09 25

PROMOTION DE LA SANTÉ17ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

La violence dans les réseaux sociauxL’usage de la violence dans les réseauxsociaux peut parfois mener à des catastrophes. Les outils virtuels rajeu-nissent un phénomène qui n’a pourtantrien de neuf. Le principe de la violencesournoise sous le couvert de l’anonymatn’est pas nouveau. Autrefois, les intimi -dateurs utilisaient la lettre anonyme.Aujourd’hui, la violence commise par lebiais d’Internet et des réseaux sociauxfacilite simplement la prise de contactentre l’agresseur et ses victimes.

Les nouvelles technologies permet-tent de diffuser très rapidement des ru meurs diffamatoires auprès d’unlarge public. Ce type d’intimidationn’est pas restreint aux lieux publics; la victime ne se sent plus protégée dans le confort de sa propre maison.L’objectif insidieux de la cyberintimida-tion est de poursuivre la victime dansson quotidien, de créer et d’alimenterchez elle une peur constante.

Cette forme de violence est dénoncée,particulièrement chez les adolescents,adeptes des technologies modernes. On la retrouve également chez les adul -tes, même si elle est beaucoup moinsdénon cée. Pensons par exemple à unerupture mal gérée qui dégénère enchantage quand l’un des membres ducouple menace de révéler des photos oudes détails de l’ancienne vie conjugale.

La rumeur est d’autant plus violentelorsqu’elle s’accompagne de photos oude films compromettants, ce qui luidonne une dimension réelle faisantsouvent office de «preuve». Le partagedes rumeurs par les autres usagersd’Internet devient un phénomène viral et augmente le pouvoir et l’effetdestructeur de la rumeur. Ceux quipar tagent les rumeurs n’ont pas conscience des répercussions que celaentraîne. En réalité, ils participentactivement à la violence psychologique.Ils sont en fait des instruments qui contribuent à renforcer la violence psychologique.

POURQUOI LES AGRESSEURS CHOISISSENT-ILS CE MOYEN?

La principale caractéristique ducyber-harcèlement est que l’agresseur al’opportunité de demeurer anonyme.L’anonymat donne du courage. Ainsi, il a le sentiment d’être invincible. Nevoyant pas la réaction de la victime eten étant convaincu d’être insaisissable,l’agresseur ne prend pas conscience de la gravité de son geste. Ce qui lerend d’autant plus insensible et cruel!De plus, le caractère amplificateur

d’Internet permet de diffuser et de faireconnaître son acte violent à un réseautrès large avec un minimum d’effort.

UN EFFET DESTRUCTEUR AMPLIFIÉLe fait que son humiliation reçoive

l’attention d’un si large public amplifiel’effet destructeur sur la personne har -celée. Les réseaux sociaux permettentmalheureusement «d’élargir» le publictémoin des faits humiliants, ce quiaccroît le potentiel destructeur de cetype d’intimidation. La cyberintimi -dation a aussi un malheureux effet contagieux. Les témoins de cette violence psychologique sont amenés à prendre position en commentant les rumeurs et en y ajoutant leurs opi -nions, ce qui crée un rapport de forceentre les agresseurs, toujours de plusen plus nombreux, isolant de plus enplus la victime.

GARDER LE SILENCE, C’EST ACCEPTER LA VIOLENCE

Sans le spectateur, la violence vir -tuelle est beaucoup moins destructrice.Plus le nombre de spectateurs aug-mente, plus l’humiliation est amplifiée,ce qui donne un grand pouvoir à l’agresseur. Si on est témoin de cetteviolence psychologique, il ne fautjamais faire suivre des photos, vidéosou messages dégradants. En parta -geant des photos ou des propos hai -neux, on participe activement à cetteviolence, on en devient complice. Celuiqui contribue à propager les messageshumiliants aggrave l’impact de la vio-lence et se place du côté de l’agresseur.

LES LOIS ET LE CODE CRIMINELSur Internet, il est extrêmement

difficile (voire impossible) de contrôlerla diffusion des contenus déposés. Parexemple, en publiant une photo ou un message personnel, ce dernier peutêtre copié et reproduit partout ailleurs.Il faut donc être très prudent sur cequ’on publie. Avant chaque publication,il faut se demander si ces donnéesrisquent de nous nuire un jour. Quiaura accès au contenu? Suis-je prêt àassumer ce contenu dans plusieursannées? Rien ne disparaît jamais…

Même si la vengeance peut semblertrès alléchante, la règle d’or est de ne

jamais répondre à ce type de violence.En répondant, la victime contribueraainsi à l’escalade de la violence. Lameilleure action à poser dans ce cas estde sauvegarder les courriels ou les mes-sages reçus pour pouvoir présenter despreuves à la police si on porte plainte.

Le code criminel est clair en ce quiconcerne le harcèlement, les menacesou les libelles diffamatoires (publierdes informations de façon à nuire à laréputation). Autant les adultes que lesadolescents sont responsables de leursgestes en ce qui concerne l’intimidationet le cyber-harcèlement. La loi sur leSystème de justice pénale pour adoles-cents s’applique dès l’âge de 12 ans.Dès cet âge, un jeune peut être pour-suivi puisqu’il est responsable de sesactions et de leurs conséquences.

Si vous désirez de l’information sur la violence dans lesréseaux sociaux, communiquez avec la Promotion de lasanté en composant le 418 844-5000 ou en envoyant uncourriel à [email protected].

Source : Gouvernement du Canada, site Web de la législa-tion http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/C-46/page-148.html#docCont

Les réseaux sociaux permettent malheureusement «d’élargir» le public témoin des faits humiliants, ce qui accroît le potentiel destructeurde ce type d’intimidation.

LES RESSOURCES• Services de santé mentale : 418 844-5000, poste 5802

• Aumônier en devoir : 418 844-5000, poste 5777

• Centre de la famille Valcartier : 418 844-6060

• Programme d’aide aux employés (PAE) : 418 844-5000, poste 6729

Pour les employés des FNP, en français : 1 800 361-5676Pour les employés des FNP, en anglais : 1 800 387-4765

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18 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

aimeL’Adsum

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

Vous avez envie de rire un bon coup?Difficile de trouver meilleur remèdeque les mésaventures de Leonard,Sheldon, Howard et Raj, les quatrescientifiques les plus «geeks» de la planète, et de leur amiePenny, qui tiennent lavedette du sitcom américainThe Big Bang Theory.

Big Bang raconte l’histoirerocambolesque de LeonardHofstad ter et de son colocataireSheldon Cooper, deux brillants

tent à la simplicitéet au gros bon sensde Penny, pour un effet comiquerafraîchissant.

Le personnage le plus drôle de lasérie est sans au -cun doute SheldonCooper, un prodigedoté d’un quotientintellectuel plusélevé qu’Einstein, mais qui n’a aucunehabileté sociale. Pour Sheldon, lesthéories de la physique n’ont plus desecret, tandis que les émotions et lesmotivations des autres demeurent unmystère total.

Dénué de toute forme de souplesse,Sheldon est aussi l’esclave de ses nom-breux caprices et obsessions. Sa placeréservée sur le divan, son horaire

L’union fait la forcePAR LE CAPITAINE DANY SYLVAIN

Aumônier, CI 2 Div CA

Dans les prochaines semaines, nousserons témoins de la transition vers l’au-tomne. Les arbres se pareront de leursplus belles couleurs et les oiseauxmigreront vers le sud. La nature nousprésentera un splendide spectacle quenous redécouvrons au fil des saisons,année après année. Un éternel renou-vellement qui est une source de connais-sances tellement riche. La science nousaide à comprendre l’environne ment dans lequel nous vivons et nous a appris,entre autres, le pourquoi de la formationen «V» des bernaches et l’avantage cer-tain de cette manière d’agir.

En effet, nous savons que la coopé ra -tion aide les oiseaux à parcourir une plus grande distance. Chaque battementd’ailes propulse l’oiseau qui suit et permet d’augmenter de beaucoup ce quechacun pourrait parcourir en solo. Deplus, les bernaches crient constammentafin d’encourager, de motiver leurs sem-blables et ce, afin qu’elles relè vent lesdéfis qu’elles rencontrent. La bernacheapprend rapidement qu’elle profite de laforce de propulsion de ses semblablesquand elle s’éloigne du groupe. Plusétonnant encore, si l’une d’elle estblessée ou dans l’impossibilité de pour-suivre le voyage, deux autres l’accompa-gneront au sol jusqu’à ce qu’elle soit enmesure de continuer ou jusqu’à ce qu’ellemeure. Par la suite, l’escorte se joindra à d’au tres formations afin de rattraperson groupe d’appartenance.

Dans la nature, il y a des phéno mènesqui m’impressionnent et que nous aurions avantage à appliquer dans nospropres vies. Cette coopération et ce soutien mutuel me rappellent le sens dema mission. Être au service de l’autre,c’est être attentif aux gens qui nousentourent. Comme baptisés, ne sommes-nous pas tous appelés à prendre soin les uns des autres, à s’encourager et às’épauler lors de difficultés? Si plusieursconnaissances s’acquièrent sur les bancsd’école, la charité fait partie de ce quis’apprend par l’expérience. Le passagede Jésus Christ parmi nous est le plusgrand témoignage de charité. Dieu s’estfait homme pour partager notre expé -rience et nous aider à rester tournés versl’amour du prochain.

PAROLES D’AUMÔNIER

physiciens vivant en Califor nie qui fontla rencontre de leur nouvelle voisine d’enface, la charmante Penny, serveuse dansun restaurant.

De fil en aiguille, Penny se lie d’amitiéavec Leonard et Sheldon, de grands«nerds» qui carburent aux bandes des sinées de super héros, aux jeux vidéoet aux films de science-fiction. Elle ren-contre aussi leurs amis et collègues de

travail tout aussi «geeks»  :Howard Wolowitz, un ingé -nieur juif qui se croit séduc-teur mais qui vit enco re chezsa mère, et Rajesh Koothra -ppali, un astrophysicien ori -gi naire de l’Inde qui devientmuet comme une carpe enprésence d’une femme.

Au fil des épisodes, le côté«geek» et l’intelligence des

quatre scienti fiques se heur-

réglé au quart de tour et ses exigencesculinaires pointues font de lui un êtredifficile à côtoyer. Sans surprise, l’acteurJim Parsons a gagné de nombreux prixpour son interprétation exceptionnellede Sheldon.

Le 26 septembre, The Big BangTheory amorcera sa septième saison sur les ondes de CBS. Même si les premières saisons demeurent les plusdrôles et inspirées, cette comédie conti -nue à faire rire en ajoutant de nouveauxpersonnages et en exploitant le richefilon des relations amoureuses.

Si vous avez le goût de décompresseraprès une dure journée, si vous aimez un humour à la fois intelligent etabsurde, The Big Bang Theory sauracertai nement vous divertir. Rires etsourires garantis!

- PHOTO : CBS

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Difficulté :DIFFICILE

LE GROUPE D’INTELLIGENCE

DES FC VOIT LE JOUR

La création du Groupe d’intelligencedes Forces canadiennes a été annon-cée le 19 septembre par le ministèrede la Défense nationale. Ce nouveaucommandement regroupera cinq uni tés existantes sous un même chapeau : le Centre d’imagerie inter-armées des FC, l’Unité nationale de contre-ingérence des FC, le Centremétéorologique mixte, le Service decartographie et la Force opération -nelle interarmées X, qui fournit del’appui à la collecte de renseigne-ments humains lors de missions à l’étranger. Dirigé par le major-généralChristian Rousseau, le nouveau commandement remplacera le Chefdu Renseignement de la Défense. Ilpermettra une meilleure coordinationdes renseignements d’intelligencedans toutes les opérations des Forcesarmées canadiennes. «La mise surpied du Groupe d’intelligence desForces canadiennes permettra auxcommandants canadiens de menerdes analyses plus intégrées et depren dre des décisions plus éclai -rées», a déclaré dans un communiquéle ministre de la Défense nationale,Rob Nicholson.

Propriétaires : famille Charest-VincentRace : conure à joues vertes (perroquet)Âge : 1 an et 5 moisAvec nous depuis : 1 an et 3 moisPoids : plumeCouleur : vert avec ailes bleues, ventre et queuebrun rougeCaractère et comportement :intelligent, joueur, curieux, sociable et trèsaffectueux. Se couche sur le dos dans la main et se laisse bécoter sur le ventre, dans le cou. Adore se percher sur notre épaule pendant qu’onvaque à nos occupations. Aime prendre sa doucheavec nous. Nous suit partout. Nous l’avons habitué à faire ses besoins sur demande dans la toilette ouune poubelle.Ce qu’il faut savoir au sujet de cet oiseau :les conures à joues vertes ont une forte personnalitédans un petit corps. Ils sont entêtés, fouineurs ettrès actifs. Ils demandent beaucoup d’attention. On doit le sortir de sa cage quelques heures par jour.C’est un oiseau qui adore se joindre aux activitésquotidiennes de la famille. Adopter un perroquet estune décision à considérer avec beaucoup de sérieux,puisqu’il peut vivre très longtemps (25 ans dans lecas d’un conure).Il vous fait sourire quand :il joue avec les Lego de notre fils, il danse lorsqu’onchante, il nous donne des becs en faisant un bruitde bisou, il entre à l’intérieur de notre t-shirt pourressortir sa petite tête par le collet… Un vrai petitclown!Il vous donne de la misère quand :il ne veut pas rentrer dans sa cage, veut nous prendre notre stylo quand on écrit, nous mordille les doigts quand on parle au téléphone.Un dernier mot au sujet de Rio :avant d’adopter Rio, nous ne pensions pas qu’unoiseau pouvait être aussi colleux et attachant. C’estun membre à part entière de notre famille.

Qu’il soit à poil ou à plume (ou à écailles…), votre animalde compagnie fait partie de la famille et vous l’adorez!Présentez-nous le en répondant à notre questionnaire eten y ajoutant une bonne photo de votre charmant com-pagnon. Envoyez-nous un courriel à [email protected] pour nous demander le questionnaire. Vous le trou-verez également sur www.journaladsum.com (sectionConcours/Appels à tous) OU encore notre page Facebook(www.facebook.com/journaladsum).

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20 ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013SPORTSLe squat, un mouvement fondamental

PAR MATTHIEU FILTEAUMoniteur de conditionnement physique, PSP

Si on réduit les mouvements du corpshumain à la base, on peut trouver sept mouvements qui sont effectuésquoti diennement  : le squat, la fenteavant, la flexion et la rotation du tronc,le mou vement de pousser et de tirer des bras, et le déplacement (marche,jogging et course).

Pourquoi est-il important de bieneffectuer un squat? Pensez à votre viede tous les jours. Combien de fois parjour vous assoyez-vous, vous levez-vous, entrez-vous dans votre véhiculeou ramassez-vous quelque chose au sol?Tous ces mouvements sont des squats,effectués souvent avec des charges etfréquemment avec une difficulté tech-nique plus élevée qu’un squat de base(squat à une jambe pour entrer dansvotre véhicule). Il est donc très impor-tant de bien faire son squat de basepour diminuer les risques de blessuresau dos.

Commencez par trouver la bonneposition des pieds. La distance entre lespieds varie pour chaque personne. Il estdonc important de connaître la sienneet non de se fier sur le voisin pour avoirla bonne position. Toutes les étapes que nous avons à faire pour trouver laposition des pieds doivent se faire sanscharge pour éviter les blessures.

Placez vos pieds à une distance unpeu plus large que les épaules; cetteposition est idéale, mais elle peut va -rier d’une personne à l’autre. Baissez-

vous pour avoir les cuisses à l’horizon-tale sans décoller les talons du sol. Sivous n’êtes pas capable de le faire sansarrondir le dos ou sans que les talonsquittent le sol, vous devez élargir vospieds. Refaites ces étapes jusqu’à ceque vous réussissiez. Ensuite, regardezà quelle largeur sont placés vos pieds etessayez de vous en souvenir pour lesprochaines fois.

Une fois que vous avez trouvé labonne position de vos pieds, la sécuritéde votre dos n’est pas assurée. Il fautégalement bien exécuter le mouvement.Pour la descente, il y a quelques pointstrès importants à respecter.

Premièrement, assurez-vous toujoursque votre poids est sur le tiers arrièredes pieds. Le truc est de commencer

le squat en déplaçant les hanches vers l’arrière pour mettre le poids surles talons. À tout moment dans votremouvement, il est important de vousréajuster. Si vous sentez que la pres-sion sous vos pieds se déplace vers les orteils, il est primordial de ramenerle poids sur les talons.

L’autre point très important est degarder le dos droit. Un bon moyen pourfaire cela est de bomber son torse engardant continuellement ses omoplatesensemble. L’autre chose à faire est deregarder droit devant vous, à environ10 ou 15 degrés au-dessus de la ligned’horizon, ce qui permet de garder latête droite et ainsi de diminuer lesrisques de blessures au cou.

De plus, à tout moment dans lesquat, vous devez pouvoir voir uneligne imaginaire qui passe par votrenez et votre nombril pour tomberdirectement au milieu de vos deuxpieds. Un petit déplacement latéralpeut causer un énorme stress sur lacolonne vertébrale, les hanches et lesgenoux, ce qui peut entraîner desblessures. Toujours en ce qui concernel’alignement, assurez-vous de garderune ligne verticale entre la pointe dugenou et le deuxième orteil pour éviterles déséquilibres au niveau des genouxqui pourraient entraîner des blessures.

Lors de la montée du squat, les pointsà surveiller sont exactement les mêmesque pendant la descente. La respirationest l’une des seules différences entreces deux étapes. Durant la descente(phase excentrique), il faut inspirerprofondément et durant la montée(phase concentrique), il faut expirerprofondément. Cette technique de respiration permet non seulementd’éviter le Valsalva, mais égalementd’assurer une meilleure stabilité de lacolonne vertébrale.

Si vous avez des questions à ce sujet ou si vous aimeriezfaire corriger votre squat, vous êtes les bienvenus dans lescours continus d’entraînement à la performance offerts parle personnel PSP du Centre des sports de Valcartier.

SQUAT : LA BONNE TECHNIQUE EN RÉSUMÉ

– Position adéquate des pieds.– Garder le poids sur le tiers arrière du pied

en tout temps.– Garder le dos droit.– S’assurer d’avoir les bons alignements.– Avoir une bonne technique de respiration.

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MATHIEU PAQUETMoniteur de conditionnement physiqueAux PSP depuis : avril 2013.

Originaire de : Saint-Raymond-de-Portneuf.

Formation scolaire :baccalauréat en sciences avec majeure en kinésiologie et mineure en massothérapie del’Université du Québec à Trois-Rivières.

Spéc ialisation : musculation et course.

Sports pratiqués : tennis, badminton, baseball, hockey, soccer, course à pied.

Cours ou évaluations offerts : programme d’entraînement au combat (PEC), club de course, classes d’intervalles de course, cliniques de musculation et de prise de masse, évaluation FORCE.

Cours qu’il préfère donner : programme d’entraînement au combat (PEC).

Trois meilleurs exercices à proposer :- soulevé de terre roumain («deadlift») : développe

les muscles fessiers et l’extension du tronc;- «birdog» : exercice d’équilibre et d’extension

pratiqué au sol sans charge. Excellent pour la stabilité du tronc, les abdominaux, le bas du doset les muscles fessiers;

- exercices fonctionnels tels que le squat, les tractions à la barre ou les extensions du coude.Renforcent les mouvements de la vie quotidienne.

Pire chose à faire en entraînement : se surentraîner. Trop vouloir pousser sans écouterson corps n’est pas bénéfique. Le repos fait autantpartie des résultats que l’entraînement.

Idole sportif : le joueur de football américain Calvin Johnson, alias«Megatron», ailier éloigné pour les Lions de Detroit.C’est une «machine». À la fois mobile et imposant,il a tous les atouts d’un grand joueur de football.

Son rêve le plus fou : jouer au soccer dans un stade d’Europe.

Défi réussi!PAR LE SOUS-LIEUTENANT ISABELLE PROVOST

RAPU, 35e Régiment du génie de combat

Le sapeur Jean-Sébastien Turgeondu 35e Régiment du génie de combata réalisé son tout premier marathonle 25 août en participant au Mara -thon des Deux Rives SSQ.

Le sapeur Turgeon, qui étudie entechniques policières au collège Notre-Dame de Foy, s’entraîne depuis seule-ment un an. Il se sent extrêmementsatisfait de cette première perfor -mance. «J’ai réalisé ce grand défi en3:26:26, ce qui est bien au-dessus des objectifs que je m’étais fixés». Pource premier marathon, dont le parcoursrelie Lévis à Québec, le jeune mara tho -nien envisageait d’atteindre un tempsmaximum de 4 heures, ce qui a étélarge ment accompli.

Cet ingénieur de combat, qui partageson temps entre son régiment et sesétudes, affirme avoir éprouvé pour lapremière fois un vif intérêt pour lesépreuves de longue distance lors de sontest final de huit kilomètres au collège.Depuis, celui-ci tâche de progresserdans cette nouvelle discipline et de se fixer régulièrement de nouveauxdéfis. «Au début, je voulais courir un 21 kilomètres mais par la suite, j’aidécidé de courir le marathon de 42,2kilomètres. Je voulais réaliser ce défipuisque je ne connaissais personne àmon collège qui l’avait fait.»

Au classement total, le sapeurTurgeon est arrivé 163e sur 1083 parti -cipants et 30e sur 168 dans la catégoriedes 18 à 29 ans. Avec la complicité deson entraîneur Daniel Blouin, il envi -sage maintenant de vivre sa passion ens’inscrivant à un triathlon et, d’ici quel -ques années, au célèbre Ironman.

Le sapeur Jean-Sébastien Turgeon en compagnie de ses supporteurs lors de son premier marathon, le 25 août.

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

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