Vol 42 no 17 adsum 2014 02 26

LE MERCREDI 26 FÉVRIER 2014

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

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95 kilomètres de pistes Bonne chance au caporal Dominic Larocque!

– PHOTO : HOCKEY CANADA IMAGESLe caporal Dominic Larocque de Valcartier défendra les honneurs du Canada au hockey-luge lors des Jeux paralympiques de Sotchi qui se tiendront du 7 au 16 mars.

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MUSÉE R22ER : LA VILLE DE QUÉBEC

CONTRIBUEPAGE 3

– PHOTO : VILLE DE QUÉBEC

LES LIONS EN ROUTE VERS LE NATIONAL

JEUX D’HIVER : QUI SERA

LE VAINQUEUR?

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ARTICLE EN PAGE 21

Que se passera-t-il le deuxième dimanche de mars?

ON AVANCENOS HORLOGES D’UNE HEURE!

RAFALE BLANCHE : le commandant du

5 GBMC dresse un bilanPAGE 6

2 ADSUM, 26 FÉVRIER 2014

3ADSUM, 26 FÉVRIER 2014

Québec verse 500 000 $ pour le nouveau Musée R22eR

– PHOTO : VILLE DE QUÉBECDe gauche à droite, Julie Lemieux, vice-présidente du comité exécutif responsable de la culture, RégisLabeaume, maire de Québec, brigadier-général (ret) Gaston Côté, représentant de la campagne de financementdu nouveau Musée R22eR, et lieutenant-colonel Éric Laforest, commandant du 2 R22eR.

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

La Ville de Québec a offert le 17 fé v -rier une subvention de 500 000 $ pourle nouveau Musée Royal 22e Régi ment(R22eR), qui ouvrira ses portes en mai. Cette contribution financièreaide ra l’institution à se rendre jus -qu’au bout de ses ambitions, qui pré -voient d’autres travaux d’agrandisse-ment dans le futur.

La subvention a été versée à laSociété du patrimoine de la Citadelle et du R22eR, afin de souligner le cen -tenaire de l’unique régiment d’infan-terie régulier canadien-français. «Cette subvention contribuera à la mise envaleur de la riche histoire du Royal 22e Régiment, qui célèbre cette annéeson 100e anniversaire», a déclaré dansun communiqué le maire de Québec,Régis Labeaume.

Situé dans la casemate Est de laCitadelle de Québec, le nouveau Muséesera inauguré le 28 mai. Parmi lesnombreuses nouveautés, les visiteurs ytrouveront une exposition permanentesur le 100e du R22eR, des aires dédiéesà des expositions temporaires, une salledes médailles, ainsi que des espaceséducatifs. La surface d’exposition duMusée sera triplée, ce qui en fera uneinstitution «de niveau mondial», souli -gne à l’Adsum le capitaine ChristianMaranda, membre du comité perma-nent du nouveau Musée. L’expériencede visite promet aussi d’être plusmoder ne, grâce à une vingtaine debornes interactives.

PLUS AMBITIEUXL’agrandissement du Musée R22eR

et sa relocalisation dans la casemateEst représentent un investissement de 4,2 M $. Il s’agit toutefois de la première phase d’un projet encore plus ambitieux visant à faire du Muséeun incontournable dans la région deQuébec.

Selon le capt Maranda, deux autresphases d’agrandissement évaluées à5,8 M $ sont prévues; pour un coût total

de 10 M $ pour l’ensemble du projet.«Quand on avait élaboré le projet de 4,2 M $, on avait dû écarter beaucoupde choses. Un projet de 10 M $ nouspermet d’avoir les moyens de nos ambi-tions», note le militaire.

Les travaux s’étaleront jusqu’en2017. Deux bâtiments de la Citadelle,la poudrière française et l’ancienneprison, seront rénovés et convertis à denouvelles fins.

La poudrière française deviendra un centre d’interprétation de l’art mili-taire, qui exposera des œuvres de peintres canadiens déployés en zone de guerre. «Le centre sera élaboré en partenariat avec le Musée canadiende la guerre à Ottawa, qui possède près de 13 000 œuvres couvrant chaqueconflit, de la Première Guerre mondialeà l’Afghanistan», explique le captMaranda.

L’ancienne prison sera pour sa parttransformée en «hall d’honneur», pourcélébrer le courage et la vaillance desmembres du R22eR. «Ce sera davantageun lieu de recueillement, où on racon-

ment depuis sa création en 1914»,indique l’officier.

Même la casemate Est sera agrandieà son tour, afin d’y ouvrir de nouvellesvoûtes d’exposition et un centre d’archi -ves moderne destiné à conserver lesmilliers de documents qui retracentl’histoire régimentaire, informe le captMaranda.OBJECTIF : 200 000 VISITEURS

À terme, le Musée R22eR devrait nonseulement consolider sa place dans le«top 3» des musées les plus fréquentésde la région de Québec, avec le Muséede la Civilisation et le Musée des BeauxArts, mais il devrait aussi accroître sonachalandage. «Le Musée accueilleprésentement 130 000 visiteurs parannée. Lorsque le projet sera complétéen 2017, on vise 200 000 visiteurs»,affirme le capt Maranda. Puisque que 90 % des visiteurs du Musée pro -viennent de l’extérieur de la région, lesecteur touristique devrait en profiter,soutient-il.

«Il est certain que sans l’apport de bienfaiteurs comme la Ville deQuébec, toute cette belle ambition durégiment ne pourrait pas se matéria li -ser», conclut le capt Maranda en remer-ciant la Ville au nom de toute l’équipedu Musée.

tera les principales batailles, les faitsd’armes et l’histoire des 100 000 hom -mes et femmes qui ont servi le régi -

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Les Jeux de brigade s’ouvrent sur la Base ValcartierPAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

Alors que la flamme olympique vient des’éteindre à Sochi, le coup d’envoi desJeux d’hiver du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC) seradonné le 26 février sur la Base de soutien Valcartier. Selon le colonelDany Fortin, commandant du 5 GBMC,l’édition 2014 des Jeux sera très simi-laire à l’année dernière. Les épreuves,qui seront disputées pendant deuxjours, seront les mêmes, soit la coursede toboggan et montage de tente, lacourse en raquettes, la course de skimilitaire, le hockey sur glace et le hockey-luge, la course de brancardiers,la souque à la corde et la course tous

grades. La principale nouveauté seraque les membres qui participent à lacourse tous grades ou au hockey-lugepourront aussi participer à une autrediscipline, alors que les autres ne pourront prendre part qu’à une seuleépreuve. Le col Fortin considère impor-tant de préserver la tradition des Jeuxd’hiver. «Pour garder nos soldatsentraînés et motivés, on doit leur proposer des défis tels que des compé -titions sportives», affirme-t-il. «Onchallenge nos soldats. Chacun fait partie d’une équipe qui se dépasse dans des épreuves hors de l’ordinairepar rapport à ce que l’on peut voir dansle civil. On participe pour gagner, maissi on perd c’est de bonne guerre, car cesera contre les meilleurs.»

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLors des Jeux de 2013, des membres du 2 R22eRdonnent tout ce qu’ils ont pendant l’épreuve detir de toboggan et démontage de tente.


– PHOTOS : COLLECTION PARTICULIÈRELes soldats de 1914 pouvaient acheter plusieurs sou-venirs de leur passage à Valcartier.

Les vendeurs du templeDivertir les soldats au camp de Valcartier, 1914-1918En attendant la sortie de l’ouvrage«Semper Fidelis : Valcartier au fil du temps, 1914-2014», prévue pource prin temps, voici une série dechroni ques historiques de l’auteur,Michel Litalien.

PAR MICHEL LITALIENHistorien militaire

Au cours de la Première Guerre mon -diale, en raison de la chaude maiscourte saison estivale, la formation etl’entraînement des soldats à Valcartierne peuvent se tenir que de juin à août.Puisqu’il faut maximiser le tempsalloué à la formation militaire avant le départ pour l’Angleterre, la vie dessoldats à Valcartier est donc des plusintensives.

Même si les journées d’entraînementsont longues et exténuantes, lesappren tis militaires ont tout de mêmedroit à du repos et à des divertisse-ments. S’il n’est pas interdit aux volon-taires de sortir du camp, la plupart de ces derniers préfèrent demeureravec leurs camarades dans l’enceintede camp. Des activités sont en placepour maintenir le moral des troupes et développer l’esprit de corps. Bref, ilfaut tenir tout le monde occupé.UNE VÉRITABLE FÊTE FORAINE

Recevant une solde élevée, jusqu’àquatre fois supérieure à celle de leursconfrères britanniques, les militairescanadiens à Valcartier peuvent se permettre d’acheter une multitude de

produits de consommation. Sentant lesbonnes affaires, de nombreux mar -chands de la région viennent s’installerprès des soldats. De part et d’autres de la route centrale qui traverse lecamp, une centaine de commerçants y ont érigé des comptoirs préfabriquésou des tentes. Surnommée «CanteenRow», cette voie longue de plus d’unkilomètre et très animée ressembleparfois à s’y méprendre à une fêteforaine ou à un cirque en tournée.

Les vendeurs offrent aux soldats desfriandises, des fruits exotiques, desbois sons non alcoolisées, des cartespostales, des chandails ainsi que diverssouvenirs commémorant leur passageau camp (souvent des produits depacotille) et que l’on peut envoyer à safamille. On y retrouve aussi des studiosde photographie où les soldats peuventse faire poser en uniforme.

Voulant extorquer les soldats, cer-tains marchands sans scrupule n’hési-tent pas à gonfler leurs prix. À plu -sieurs occasions, les militaires, qui nesont pas dupes, se rassemblent et réa -gissent violemment en détruisant leskiosques des commerçants malhon-nêtes ou en s’en prenant physiquementà ces derniers.

L’exploitant d’une énorme salle deprojection cinématographique de 2000places, sous un grand chapiteau, l’ap-prendra à ses dépends. À peine vient-ilde s’installer qu’il perd presque aus-sitôt son commerce. Les soldats, déçusqu’il ait projeté le même film pendantdeux jours consécutifs, demandèrent àêtre remboursés. Mais le représentantde la Dominion Moving Pictures Com -pany refusa. Insultés, les soldats déci-dent alors de tout casser, de mettre le feu à la tente, d’assommer violem-ment l’opérateur et de disparaître avecla caisse. La perte est totale. La com-pagnie tentera d’obtenir réparationauprès du gouvernement fédéral, maisce dernier refusera toute responsabilitépour l’incident. LA TEMPÉRANCE

Ardent défenseur de la tempérance,le ministre Sam Hughes avait ordonnépeu après sa nomination à titre de ministre de la Milice et de la Défenseen 1911 la fin de la vente et de la con-sommation d’alcool lors des camps an -nuels de la Milice et dans les manè gesmilitaires, au grand dam des miliciens.

Valcartier n’y échappe pas : la vented’alcool y est strictement interdite.Qu’à cela ne tienne, les soldatsdébrouil lards réussissent toujours à en

dénicher et à en revendre à prix d’or.Les assoiffés profitent d’une permissionà Québec pour s’en donner à cœur joie.

Malheureusement, certains abusentun peu trop. En raison des désordrescausés par des soldats ivres, les auto ri -tés du camp n’ont d’autre choix qued’appliquer de sévères sanctions disci-plinaires. Pour un soldat patriote etvolon taire, le pire châtiment qu’ilpuisse recevoir est sans contredit lalibération du service et le retour forcé à la maison. En cette période d’exubé -rance nationale, le renvoi du servicecons titue une honte.UNE COMMUNAUTÉ BIEN POURVUE

Les activités au camp de Valcartiersont beaucoup moins intenses au coursde l’été 1915. Le camp n’accueille que12 500 soldats, soit le tiers de l’annéeprécédente. Toutefois, en 1916, Valcar -tier va retrouver une grande partie deson prestige d’août 1914 alors que lecamp redevient le centre d’entraî -nement le plus important et le plus effi-cace du pays. Avant même sa réouver-ture, le ministre Sam Hughes n’avait-il

pas annoncé publiquement que Valcar -tier allait accueillir près de 30 000hommes au cours de l’été? (En réalité, iln’y en aura que la moitié!)

En attendant ce «raz-de-marée», lesautorités du camp font construire denombreux bâtiments afin de mieuxrépondre aux futurs besoins adminis-tratifs et logistiques du camp. De nom-breuses et prestigieuses compagnies,telles que la Henry Birks and Son, contribuent également à la construc-tion en érigeant de grands bâtimentsde bois en bordure de la voie dite «com-merciale» qui traverse le camp. On yretrouve, entre autres, une grande sallede cinéma de 800 places, une banque,un service de télégraphie, un restau-rant pour les officiers et une cantinepour les hommes. De plus, le campimprime désormais son propre journal :The Valcartier Reveille.

Tout au long de la guerre, pendantles fins de semaines, les familles et lapopulation peuvent venir visiter leurparent ou ami en uniforme. Si lescurieux raffolent des manœuvres ou devoir les exercices élémentaires, c’est lepassage à la baïonnette de mannequinsde pailles, déguisés en soldats alle-mands et pendus à des poutres de bois,qui est le spectacle le plus prisé de tous. LES CONSCRITS AUSSI

Lors du camp de Valcartier de 1918,qui n’accueille désormais que les cons -crits, Le Chez-Nous du Soldat, un lieude détente mis sur pied spécialementpour eux par la Société Saint-Vincent-de-Paul, offre du divertissement. C’estégalement un endroit de repos où l’onpeut écrire à sa famille. Les conscritsanglophones ont aussi leur pendant, leKhaki Club.

DANS LA PROCHAINE ÉDITION :«Des soldats pas comme les autres».

– PHOTO : BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADALa «Canteen Row» où l’on peut apercevoir les nombreux kiosques des commerçants.

Des vendeurs de plumes et de papiers à lettre. – PHOTO : MUSÉE DU R22ER

– PHOTO : BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES NATIONALES DU QUÉBECLe nouveau théâtre, offert par le quotidien «Quebec Telegraph», en 1916.


– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

Des militaires étrangersdébarquent à ValcartierUne vingtaine de militaires étrangers, en provenance de pays comme le

Chili, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Allemagne, la Républiquetchèque et la Corée du Sud, ont visité la Base de soutien Valcartier le

13 février. Accueillis derrière les lignes du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR), les invités ont pu se faire une bonne idée de Valcartier et des soldatsqui y évoluent. À leur arrivée, ils ont eu droit à une présentation sur les capaci -tés du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) offerte par le comman-dant et son chef d’état-major. En plus d’assister à des démonstrations intérieuresdonnées par les parachutistes du 3 R22eR, la délégation s’est aussi rendue dans les secteurs d’entraînement de Valcartier en hélicoptère Griffon pour voirles troupes à l’œuvre en hiver. Ces attachés militaires, qui ont été mutés en Amé -rique du Nord (Canada ou États-Unis) dans le cadre d’échanges entre arméesétrangères, effectuaient une tournée de cinq jours des garnisons et des entrepri -ses de défense du Québec. Sur la photo, un adjudant du 3 R22eR présente l’équi -pement hivernal du parachutiste canadien aux militaires étrangers. (P.B.)

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SEPT NOUVEAUX SPÉCIALISTES EN SANTÉ MENTALE POUR LES FAC

Le ministère de la Défense nationale a confirmé l’embauche de sept nouveaux spé-cialistes en santé mentale au sein des Forces armées canadiennes, en réaction à la récente vague de 10 suicides présumés de militaires aux quatre coins du pays.Le général Tom Lawson, chef d’état-major de la Défense, a annoncé la nouvelle lorsd’une conférence de presse le 21 février, ajoutant vouloir mettre fin à la perceptionselon laquelle il est acceptable pour les militaires souffrant de troubles de santémentale de souffrir en silence. Les nouveaux spécialistes s’ajouteront aux équipesde santé mentale partout au pays. Depuis 10 ans, la Défense nationale souhaitaitembaucher 450 psychiatres, psychologues et travailleurs sociaux pour soigner les troupes, mais une procédure d’embauche laborieuse – aujourd’hui modifiée –l’empêchait d’atteindre cet objectif.


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«Il faut être maître dans notre business» - Colonel FortinPAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

En entrevue avec l’Adsum, le colonelDany Fortin, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC),a brossé un bilan fort positif de l’exer ci ce RAFALE BLANCHE tenu enBeauce du 28 janvier au 5 février.

«Je suis très satisfait de l’exercicequ’on a eu», affirme le col Fortin. «Je voulais que l’exercice se déroule àbon rythme et qu’on sorte de là en étant confiants en nos compétences fondamentales, qu’on solidifie notrebase, pour mener des entraînementsplus poussés dans la prochaine année»,souligne-t-il.

Durant la dernière décennie, rap-pelle-t-il, le 5 GBMC a surtout mis l’accent sur la préparation en vue desopérations en Afghanistan. L’exerciceRAFALE BLANCHE 2012, lui aussiconduit en Beauce, avait permis auxmili taires de la «génération Afghanis -tan» de réapprendre à opérer en condi-tions hivernales.

Deux ans plus tard, les troupes ontdémontré que les leçons de 2012 ont été apprises, soulève le col Fortin. «En 2012, le déplacement routier avaitété difficile en raison d’une tempête,rappelle-t-il. Cette année, mon person-nel a travaillé fort afin de mener undéploiement tactique dans une zonepotentiellement hostile. Cela devait sefaire rapidement, de nuit, tout en mini -misant l’impact sur la population. On aréussi à déployer près de 3000 person-nes et 700 véhicules en 24 à 36 heures.»

Malgré les températures plus clé -men tes cette année, le col Fortin men-tionne avoir atteint ses grands objec-tifs, qui consistaient à réaliser unentraînement de «haute intensité», le plus réaliste possible au point de vue tactique, et ce, dans des conditionsaustères.

tout est plus difficile et c’est dans l’adversité qu’on améliore la résiliencephysique et morale de nos soldats. Onfait beaucoup d’exercices avec descartes sur la table, mais un momentdonné, ça prend des troupes sur le ter-rain qui sont confrontées aux dangers,à l’environnement difficile et aux con -ditions austères pour voir réellement laqualité de nos soldats.»RAFALE BLANCHE 2015?

Pour le col Fortin, RAFALE BLAN -CHE est un exercice à répéter l’anprochain. «En janvier et février, il estmoins évident de s’entraîner avec nosvéhicules à Valcartier, car nous som -mes limités par le terrain. C’est unepériode propice pour un exercice horsbase» tel que RAFALE BLANCHE,soulève-t-il.

«D’ailleurs, j’aimerais remercier lesgens de la Beauce, qui ont accepté de nous avoir parmi eux pendant neuf jours», dit-il, précisant que plus de 5000 citoyens ont participé auxactivités communautaires.

Cependant, l’emplacement de l’exer-cice pourrait changer l’an prochain.«On a besoin d’un vaste secteur avec un bon réseau de routes secondaires etil y a d’autres endroits comme ça» dansles régions environnantes de Québec,note le colonel.

«Mon but est de tirer le maximumd’un entraînement qui va coûter lemoins cher possible», résume le com-mandant, qui envisage aussi de mobi li -ser un groupe plus petit, avec une forceennemie décentralisée et des élémentsbasés à Valcartier.

Le prochain exercice RAFALEBLANCHE sera une pièce maîtresse de la prochaine montée en puissancequi commencera l’automne prochain etqui culminera avec l’exercice MAPLERESOLVE à Wainwright en 2015, précise-t-il.

C’est pourquoi les militaires ont dûdormir sous une tente arctique toute lasemaine, sans accès à des bâtimentscivils. Il a aussi fallu qu’ils opèrentcomme à la vraie guerre. «J’ai vu desgens en position défensive pendanttrois jours. Ils ont mieux saisi la complexité de sécuriser une zone. […]On sort de la théorie et on passe à lapratique», soulève le col Fortin.

D’après lui, l’un des grands défis d’untel exercice est la grande distance entreles unités déployées : les troupesétaient éparpillées dans un secteur de 4500 kilomètres carrés regroupant19 municipalités. En contrepartie, les unités ont eu une bonne marge demanœuvre pour effectuer leurs tâches.«J’ai voulu centraliser certaines actionscomme le ravitaillement et décentrali -ser l’exécution des tâches pour permet-tre aux unités de pratiquer au maxi-mum, informe le col Fortin. Les unitésavaient des objectifs à accomplir, maisla méthode leur appartenait. De cettefaçon, on a pu accomplir beaucoup dechoses en peu de temps.»

MAÎTRES DE LA GUERRE EN HIVERAlors que l’Armée canadienne tour -

nera la page sur la mission afghane enmars, les soldats canadiens doiventredevenir les maîtres de la guerre enhiver, selon le col Fortin.

«C’est important pour nous les mili-taires d’être prêts à protéger le Canadaet à assurer la sécurité de nos conci-toyens, peu importe où ils sont et dansquelles conditions, explique-t-il. On est dans un pays nordique, alors on doit être capable de travailler en hiversans imposer un fardeau supplémen-taire aux communautés où on opère,comme on a pu le faire durant la crisedu verglas.»

«Il faut être maître dans notre busi-ness!», lance le commandant du 5 GBMC, pour qui la complexité enhiver est «d’accomplir notre missiondans un milieu très hostile pour notreéquipement et nos troupes».

«En hiver, tout est plus lent et com-pliqué», souligne le col Fortin. «Les conditions hivernales font en sorte que

– PHOTO : 5 BN S DU CLe colonel Dany Fortin, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, rencontre les membres du 5e Bataillon des services du Canada pendant l’exercice RAFALE BLANCHE 2014.


RAFALE BLANCHE 2014

Premier exercice régimentaire pourl’escadron D depuis sa reconstitution

PAR LE LIEUTENANT GUY BORGIAOfficier de liaison, escadron D, 12 RBC

L’exercice RAFALE BLANCHE étaitune première occasion pour l’esca -dron D de s’exercer dans un contexterégimentaire et de brigade depuis quecelui-ci a été reformé, suivant le re -tour des membres de la rotation 4-12en Afghanistan l’automne dernier.

Dès le retour des vacances des Fêtes,les membres de l’escadron D ont fait desefforts considérables pour préparer lesvéhicules et l’équipement, et pour prati-quer les tactiques montées autant quedémontées afin d’être fin prêts pour l’exercice et ne laisser aucun doute sur laconduite des tâches à effectuer. Plu sieursdes membres de l’escadron ont éga lementparticipé au cours de guerre hivernalrégi mentaire avant de débuter l’exercice.

Le 28 janvier, l’escadron a participé audéploiement des éléments du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada en lesescortant de la Base de soutien Valcar -tier jusque dans la région de la Beauce.Une fois le déploiement en région com-plété, l’escadron a installé sa base d’opé -ration dans le petit village de Saint-

Daniel d’Adstock et a consacré les jour -nées du 31 janvier au 2 février à s’en-traîner dans un contexte conventionnelau niveau d’escadron.

Des opérations de reconnaissances deroutes et de secteur, de sécurité de pointsvitaux et des patrouilles de présencedans les villages de la région ont étéeffectuées durant cette période. De plus,l’escadron a mené des escortes de convoiconjointement avec le 5e Ba tail lon desservices du Canada durant cette période.Cela a été très bénéfique pour les orga -nisations impliquées, leur permettant depratiquer diverses tacti ques dans uncon texte d’entraînement réaliste.

L’escadron D a tenu une journée«portes ouvertes» pour les résidents duvillage de Sainte-Méthode de Beauce le1er février, permettant à la populationlocale de voir le type d’équi pement utili -sé par nos forces et de discuter avec lesmilitaires.

Les trois derniers jours de l’exerciceont été vécus dans un contexte régimen-taire, bâti dans le cadre du redé-ploiement de la brigade vers Valcartier.Encore une fois, l’escadron D a été appe -lé à remplir des rôles importants enutili sant ses éléments pour escorter des détachements du régiment et agircomme force de protection le long de cer -taines routes utilisées pour le retour.

L’exercice RAFALE BLANCHE a étéune très bonne expérience pour tous lesmembres de l’escadron D. Ils ont pu vali -der leur capacité à participer à desopérations de haut niveau dans un con-texte hivernal.

Les derniers détails sont revus avant d’effectuer unetâche.

Les paras du 3 R22eR donnent l’assautPAR LE SOUS-LIEUTENANT CHARLES CLOUTIERCommandant du peloton 3, 3 R22eR

Les Forces armées canadiennes (FAC)sont régulièrement appelées à sedéplo yer dans différentes régions duCanada afin de perfectionner leursaptitudes au combat, et ce, dans n’im-portes quelles conditions climatiquesou environnementales. La compagnieA du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment(3 R22eR) a répondu à l’appel, toutcomme le reste 5e Groupe-brigademéca nisé du Canada (5 GBMC),lorsqu’est arrivé l’exercice de guerrehivernale RAFALE BLANCHE.

L’exercice a commencé en force pourles «Airbornes» du 3 R22eR avec un sauten parachute d’un avion CC-177Globemaster, l’un des plus gros appa -reils de l’Aviation royale canadienne.

C’était un premier saut avec la com-pagnie A pour plusieurs participants del’exercice. En particulier, les trois nou-

veaux commandants de peloton ont puêtre initiés avec le reste de la compagnie,ce qui a augmenté le niveau de prépara-tion requis.

C’est à environ trois kilomètres aunord de la petite ville de Saint-Patrice-de-Beaurivage en Beauce que nos trou -pes aéroportées se sont déployées. Avecune discipline et un contrôle exemplai -res, l’opération s’est déroulée sansblessure majeure. C’est ainsi qu’a débutél’exercice RAFALE BLANCHE pour lacompagnie A du 3 R22eR.

Par la suite, tout en suivant le scéna -rio de l’exercice, la compagnie, dirigéepar son commandant le major NicolasGauthier, a poursuivi ses multiplesobjectifs en concentrant ses efforts surl’entraînement dans un contexte deguerre hivernale : prise de caches, rou-tine de vie en hiver, reconnaissances des zones ennemies, raids, protectionsdes zones amies, points de contrôle devéhicule, avance au contact, etc.

Le summum de l’exercice a été atteintlorsqu’un assaut héliporté a été donné.Six hélicoptères Griffon ont été utiliséspour le transport des paras et deuxautres, pour appuyer l’insertion sur lemont Radar, situé à cinq kilomètres environ au sud-est de la ville de Saint-Sylvestre.

La tension était palpable lors de la diffusion des ordres qui ont précédé cetteattaque délibérée sur plusieurs fronts.En effet, selon les rapports du service derenseignement du 5 GBMC, l’ennemiavait construit une position défensivesur la dernière position renforcée queconstituait le mont Radar. Armée defusils d’assaut C7, de mitrailleuses légè -res C9 et d’autres systèmes d’armes defabrication soviétique, la force ennemiede RAFALE BLANCHE était bien pré-parée pour contrer notre offensive. Ilsont même subtilisé un de nos nouveauxlance-grenades automatiques de type C-16 afin de parfaire leur défense.

L’effet de choc a été instantané.L’enne mi, submergé par les forcesalliées sur les fronts sud, est et ouest, n’a eu d’autre choix que de tenter de sereplier par le nord, une position déjàtenue par la compagnie C du 3 R22eR.Malgré tout, le groupe-compagnie A,grâce à la rapidité de son insertion héli-portée et à la violence de son assaut, apris de court les forces ennemies qui ontdû accepter la défaite.

Cet exercice de guerre hivernale a constitué un entraînement précieuxpour tous les participants qu’ils pourrontmettre en pratique lors du prochainexercice majeur, COLD RESPONSE, qui se déroulera en Norvège du 10 au 21 mars prochain.

– PHOTO : SGT SÉBASTIEN FRÉCHETTE,AFFAIRES PUBLIQUES 5 GBMC

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Deux navires de défense côtière cana-diens de classe Kingston, le NCSMNanaimo et le NCSM Whitehorse, ontquitté la base navale d’Esquimalt, enColombie-Britannique, et naviguentvers les Caraïbes pour participer àl’Opération Carribe. Op Carribe est lacontribution du Canada à la campagnemultinationale de lutte contre le traficillicite des organisations criminellesdans les Amériques et les Caraïbes.Les deux navires effectueront de lasur veil lance et de la patrouille auxcôtés de leurs partenaires internatio -naux, notamment afin d’empêcher lestrafiquants de drogue d’accéder auxrégions côtières d’Amérique centralepar voie aérienne ou maritime.

RAFALE BLANCHE 2014L’escadron B du 12 RBC déployé à Saint-Victor

PAR LE LIEUTENANT PIERRE-OLIVIER LACHANCEChef de troupe 22, escadron B, 12 RBC

Du 28 janvier au 5 février, l’escadronB du 12e Régiment blindé du Canadaa participé à l’exercice RAFALEBLANCHE. L’exercice avait pour butde tester l’équipement et les habile -tés des soldats dans des conditionshivernales et austères.

L’escadron B s’est ainsi déployé enBeauce dans le village de Saint-Victoroù les membres ont reçu un accueilchaleureux de la part des résidents. Ce fut d’ailleurs une excellente oppor-tunité pour faire connaître le métier deblindé à la population locale.

L’exercice a notamment permis demet tre en valeur la capacité de l’esca -dron à effectuer des reconnaissances de route et des postes de contrôle de lacirculation pour le déploiement del’ensemble de la brigade. L’escadron Ba également eu la tâche de sécuriserl’aéroport de Saint-Victor afin de per-mettre l’établissement du Quartiergénéral et Escadron des transmissions(QGET).

Suivant le déploiement et le montagedu camp, l’escadron B a débuté sesactivités au niveau d’escadron dans la zone d’opérations. Les membres de l’escadron ont été appelés à remplirde nombreuses tâches incluant despatrouilles de présence, des reconnais-sances de points, des reconnaissancesde secteur, des escortes de convois, des

postes d’observation, la défense ducamp et l’évacuation de blessés.

Une opération interarmées a égale-ment été exécutée, nécessitant la par-ticipation du 430e Escadron tactiqued’hélicoptères. Cette dernière visait la capture d’un commandant ennemi et a été un succès. Elle a permis auxmembres des deux unités d’en appren-dre davantage sur leurs capacitésrespectives.

L’escadron B a participé également àdes opérations au niveau régimentaire.En cette occasion, une troupe montée acontribué à définir des positions enne-mies pour destruction par un groupe-ment tactique alors que d’autres élé-ments de l’escadron ont joué le rôle del’ennemi pour des fins d’entraînement.La troupe montée a assuré ensuite lasécurité de l’aéroport de Saint-Georges-de-Beauce alors que la majeure partiedu régiment était établie en écran lelong de la rivière Chaudière près deSaint-Martin.

Cela a été la dernière opération avantle redéploiement. Le retour à la BaseValcartier s’est quant à lui très biendéroulé alors que l’escadron a été char -gé d’escorter les convois de la brigadejusqu’à leur destination finale.

L’exercice RAFALE BLANCHE s’estavéré un succès pour l’escadron B et sesmembres en sont sortis enrichis de leurexpérience. Ils souhaitent égalementremercier à nouveau les résidents deSaint-Victor pour leur accueil.

Le caporal Aubin se préparepour sa mission.

Le camp de l’escadron B.

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Esprit d’équipe et cohésion

L’artilleur Pierre-Luc Seguin et le bombardier Ricardo Martineau en pleine action pendant le course en raquet -tes avec toboggan.

L’équipe gagnante a reçu le trophée des mains du lieutenant-colonel honoraire, François Normand.

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PAR L’ÉLÈVE-OFFICIER GAÉTAN BÉRUBÉ 62e Régiment d’artillerie de campagne

Le 9 février, plus d’une quarantainede militaires du 62e Régiment d’ar-tillerie de campagne (62 RAC), deShawinigan, ont participé à une compétition sportive tenue au parcSaint-Jean-Baptiste, au centre-villede Grand-Mère.

ont pu constater les efforts déployés parles participants. Soulignons la présencede plusieurs médias tant de la presseécrite que télévisée.

Au terme de la journée, l’équipecham pionne a reçu le trophée desmains du lieutenant-colonel honoraire,François Normand. «Le commandantm’a demandé de procéder à la créationd’un trophée qui porterait le nom deColonel honoraire, a-t-il tenu à précis-er. Ce trophée serait remis à l’équipegagnante. J’ai beaucoup aimé l’idée etj’ai accepté!»

Instaurés en 2012 à l’initiative del’adjudant Jean-Pierre Savard, ces jeuxd’hiver permettent aux équipes de semesurer entre elles tout en appliquantles techniques de campagne acquisestout au long des cours de guerre hiver-nale.

Le déploiement du matériel dans leparc par les membres du régiment n’estpas passé inaperçu. De nombreux pas-sants ont assisté aux compétitions et

L’adj Savard, l’instigateur du retourdes compétitions hivernales au 62 RAC,a également rappelé qu’on cherchait«une activité qui renforcerait les liensentre les militaires du régiment. C’estainsi que j’ai soumis l’idée des jeuxhivernaux. Le vif succès de cette annéenous confirme que nous poursuivronscet événement pour encore de longuesannées».

Ce dimanche de compétitions resteracertainement gravé dans toutes lesmémoires… Malgré quelques ampoulesaux mains!

Une équipe du NCSM Montcalm à la course de canot sur glacePAR LE MATELOT DE PREMIÈRE CLASSE

MARILOU VILLENEUVENCSM Montcalm

Le 9 février, l’équipe de canot surglace du NCSM Montcalm s’est clas -sée 17e à la traditionnelle course duCarnaval de Québec.

Dix-neuvièmes lors de la qualifica-tion pour la catégorie Sport, les mem-bres du NCSM Montcalm ont réalisé un excellent départ à la course, réussis-sant à dépasser de nombreuses équi -pes. Malgré les glaces épaisses qui ren -daient la traversée du fleuve hasar -deuse, l’équipe a réussi à remonter dedeux positions. «Je trouve qu’on a trou-vé de belles lignes, on a su éviter letrafic», souligne le matelot de première

classe Nadia Lamontagne. L’équipe aainsi terminé côte à côte avec ApexPhysio qui a gagné la 16e position tant convoitée par quelques mètresseulement.

«C’est la première année que l’équipecompte autant de nouvelles personnes»,note le matelot de première classeMarie-Hélène Dion. L’équipe a doncévité de prendre des décisions troptéméraires. «On a joué ça ‘‘safe’’, on n’apas pris trop de décisions ‘‘cow-boy’’»,ajoute-t-elle.

Qu’est-ce qui peut bien motiver lesmembres de l’équipe à courir d’unebanquise à l’autre en tirant un canotsans savoir si la glace ne cèdera passous leur poids? Pourquoi vouloirdéjouer les courants forts du fleuve et

– PHOTOS : MAT1 MARILOU VILLENEUVE, NCSM MONTCALMRangée avant : mat1 Marie-Hélène Dion et ens2 Jonathan Fournier. Rangée arrière : mat1 Dominic Allard, ltv ÉricBolduc, mat1 Nadia Lamontagne et mat1 Marie-Pierre Bélisle.

la température hivernale? «C’est l’adré-naline, c’est difficile, ce n’est pas unsport conventionnel. Il faut que tu tepousses au max», explique le matelotde première classe Marie-Hélène Dion.Le matelot de première classe NadiaLamontagne poursuite : «T’es au milieudu fleuve, il faut que ça bouge, il fautque tu te rendes de l’autre côté.»

En effet, tout peut arriver durant unecourse. Briser une pagaie, passer au

travers de la glace molle et s’enfoncerdans l’eau glaciale, piquer du nez à plusd’un mètre de la surface de l’eau. L’en -seigne de deuxième classe JonathanFournier explique le défi : «C’est de gar -der le rythme tout le long, l’intensité de l’effort, gérer son souffle, gérer sonénergie, savoir quand on peut sortir ducanot sans passer à travers les glacespour aider ses coéquipiers à tirer.»

Un excellent départ a permis au NCSM Montcalm de remonter de deux positions.

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CAPORAL-CHEF LÉGARÉPromotion3 R22eR

CAPORAL STÉPHANE FECTEAU

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL SABRINA PAQUET

Retraite après 10 ans de serviceUISP – Québec

CAPORAL DANY LEMIREDécoration des FAC

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CAPORAL MICHAEL LOMBARDI

Promotion12 RBC

CAPORAL-CHEF SÉBASTIEN MANTHA

Promotion12 RBC

CAPORAL IAN FOULEMPromotion

5 Bn S du C Cie Maint

SERGENT STEVE LESSARD1re agrafe

à la Décoration des FACCTSE

CAPORAL BENJAMIN BOIVIN

Promotion1 R22eR

CAPORAL-CHEF DOMINIC ST-JEAN

Décoration des FACCTSE

CAPORAL CHRISTOPHER LAFOND

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

CAPORAL ALEXANDRE CHARTRAND

Promotion5 Bn S du C Cie Main

CAPORAL MICHAEL DUBOIS-POGGI

Promotion12 RBC

CAPORAL SHAWN GUAYPromotion1 R22eR

CAPORAL-CHEF KARINE MOUROT

Promotion3 R22eR

CAPORAL-CHEF NICOLAS SAVARD


CAPORAL JASMIN CARPENTIER

1re agrafe à la Décoration des FAC

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CAPORAL JENNIFER LETTRE

Agrafe ÉCG – Asie du Sud-Ouest2 GPRC

SERGENT FRÉDÉRIC ROYRetraite après 17 ans de service

UISP – Québec

CAPORAL-CHEF BOBY LAFRAMBOISE

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ADJUDANT JEAN-FRANÇOIS MICHAUD


SERGENT MICHEL BOURGAULT1re agrafe

à la Décoration des FACCTSE

SERGENT CLAUDE EMONDRetraite après 20 ans de service

UISP – Québec

CAPITAINE JOE ALLENDécoration des FAC

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MAJOR PATRICE BRETONDécoration des FAC

35 GBC

LIEUTENANT-COLONEL ÉRIC GOSSELIN

1re agrafe à la Décoration des FAC

35 Bn S du C

LIEUTENANT SÉBASTIEN HUPPÉPromotionQG 35 GBC

LE 5E RÉGIMENT DE POLICE MILITAIRE DÉPLOYÉ EN CHAUDIÈRES-APPALACHES

– PHOTO : CPL ÉRIC VAILLANCOURT-ALLARDOccupation d’un point de contrôle de la circulation par la section 2 du 5e Peloton de police militaire.

PAR CAPORAL DANIEL LAPOINTE5e Régiment de police militaire

Dans le cadre de l’exercice RAFALEBLAN CHE 2014 qui se tenait du 27 janvier au 5 février, le 5e Régi ment de police militaire a déployé son pelo-ton de campagne afin d’appuyer le 5e Groupe-brigade mécanisé du Cana -da (5 GBMC).

Le régiment a envoyé en tête le 5e Peloton de police militaire (5 PPM)ainsi que quelques membres attachésdes 4e et 5e Compagnies de police mili-taire. Le peloton s’est ainsi déplacédans la région de la MRC Chaudières-Appalaches dans le but de s’entraînerselon la doctrine de guerre convention-nelle de la police militaire dans un con-texte de guerre asymétrique.

Le rôle premier du 5 PPM consistaità effectuer le marquage de la route lorsdes phases du déploiement et du retourainsi que le contrôle de la circulationaux endroits critiques afin d’assurer la

sécurité des convois de la brigade et desusagers civils.

Une fois le déploiement complété, l’unité s’est rendue dans sa zone d’opé -ra tion située à l’aéroport de Saint-Victor-de-Beauce pour installer sonposte de commandement. L’unité s’estensuite attelée à diverses tâches tellesque la garde du camp, la reconnais-sance de routes, l’évaluation de pointsde collecte avancés de pri sonniers, laconstruction d’une cage de détentiontemporaire de brigade, ainsi que laprise et l’occupation d’une cache.

L’intégralité de l’entraînement a per-mis aux membres du 5 PPM de mettreen œuvre sa capacité à se déployer dans un environnement hivernal avecson équipement. Le tout a été un francsuccès sous le commandement du capi-taine Jean-Yves Matte et de son com-mandant adjoint, l’adjudant DominiqueGermier.

L’excellent travail des membres del’unité expéditionnaire du 5e Régiment

et de ses attachés a permis aux gens deSaint-Victor-de-Beauce et des villesavoisinantes de se familiariser avec lerôle d’un policier militaire en opérationtant au Canada qu’à l’étranger, à l’occa-

sion d’une journée de rayonnement qui s’est tenue le 1er février. D’ailleurs,les visiteurs ont pu voir l’équipementdont dispose le peloton de campagne durégiment.


LES PREMIERS PAS D’UN LEADERUNE COLLABORATION DES CAPORAUX-CHEFS CRÉPIN,

GÉLINAS, MURPHY ET RIVERINStagiaires du cours QEL-A 1306

Au moment où la Base de soutienValcartier se dégarnissait de ses effec -tifs militaires en raison de l’exerciceRAFALE BLANCHE 2014, le cours dequalification élémentaire de leader-ship QEL-A 1306 effectuait la phasepratique du module 3, soit l’exerciceBÉLIER APPRENTI qui s’est déroulédu 29 janvier au 4 février.

Les 30 participants de ce cours pro -venaient d’un amalgame de métiers desoutien et d’armes de combat. Deuxsemaines auparavant, nous avons suivi

des cours en classe qui nous ont permisd’apprendre la base des principes duleadership.

L’exercice BÉLIER APPRENTI nousa permis de mettre en pratique tout cesavoir et cet art, car il faut l’admettre,c’est tout un art de savoir maîtriser les16 étapes de la procédure de bataille.De plus, il faut savoir les mettre à exé-cution dans des conditions exigeanteset extrêmes. Un bon leader doit garderla tête froide et commander sa sectionavec efficacité même en situation destress ou de combat afin de mener àbien sa mission.

Le cheminement pour développer leleadership de chaque participant s’est

fait graduellement. Tout d’abord, pen-dant deux jours, chacun a exécuté unemission pratique pour connaître sespoints à améliorer et savoir commentse parfaire. Les trois autres journéesétaient réservées aux évaluations. Parcontre, nous n’étions jamais laissés ànous-mêmes. Nous étions constammentaccompagnés d’un instructeur/évalua-teur pour nous conseiller lorsqu’on seretrouvait face à une situation incer-taine. Après la mission, celui-ci nousfournissait un compte rendu détaillé del’évaluation.

Les scénarios représentaient diversessituations telles qu’une patrouille deprésence, une attaque ennemie, une

éva cuation médicale, la gestion d’unpoint de contrôle de véhicules et lasécurité d’une base d’observation avan -cée. Ces scénarios se voulaient repré -sen tatifs des missions réelles où les For ces armées canadiennes ont été enga gées dans le passé. La conti -nuité des scénarios rendait ceux-ci plusréalistes.

Pendant tout ce temps, chacun adonné le meilleur de lui-même, et a gar -dé un bon moral et une attitude posi-tive malgré le froid et la fatigue. Tousse sont surpassés, mais à différentségards. Finalement, durant cet exer -cice, chacun a pu développer sonleader ship et sa résilience, et connaîtreses forces. Cet exercice s’est avéré cons -tructif pour chacun des participants ducours QEL-A 1306.

La capture d’un prisonnier. Réception des ordres en vue d’unepatrouille de présence.

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Un gadget pour transformer un tireur moyen en «sniper»

L’Armée américaine met à l’épreuve un nouveau système de visée qui trans-formerait un tireur moyen en tireurd’élite, ni plus ni moins. Selon un article du site spécialisé ArmyTimes, le XactSystem, un système de viséeassisté par ordinateur qui s’installe surun fusil de précision, augmente grande-ment la précision des tireurs. Que lacible soit statique ou en mouvement, cesystème aide le tireur à faire moucheen calculant une quinzaine de facteurspouvant influencer la trajectoire desballes, comme la température, la pres-sion atmosphérique et le frottement de l’air. Grâce à cette technologie, leschances de toucher une cible statiqueavec une première balle seraient de 80 % à 1200 mètres de distance et de 98 % à 800 mètres, selon le construc-

teur. Un tir à 500 mètres serait consi -déré «facile», alors qu’un tir à 300 mè -tres serait comparable à un tir à boutportant. Il n’y a pas que les tireursd’élite qui pourraient voir ce nouveaugadget s’ajouter à leur arsenal :l’Armée américaine envisage aussi dedoter les fusils d’assaut, les mitrail leu -ses et les lance-grenades de ses soldatsavec un tel système de visée. (P.B.)

– PHOTO : YOUTUBE

Ned Adams Gordon devant une partie de laville d’Auckland en Nouvelle-Zélande.

Un Ranger junior en Nouvelle-Zélande

Du 24 au 30 janvier, le sergent Ned Adams Gordon de la patrouille desRangers juniors canadiens (RJC) d’Aupaluk (situé au Nunavik dans la province de Québec) a participé à l’exercice CADET150, un grand

rassemblement qui se tenait en Nouvelle-Zélande. Ce rassemblement étantl’une des activités de célébration organisées pour le 150e anniversaire desForces des cadets de la Nouvelle-Zélande. C’est suite à une sélection nationaleque la candidature de Ned a été retenue. Au cours de son séjour, il a eu lachance d’effectuer diverses activités sportives et culturelles dont une des plusmarquantes fut la traversée du mont Tongario, une exigeante randonnée d’unejournée. Ned a joint le programme des RJC en 2008. C’est un jeune dévoué ettrès engagé dans sa communauté et au sein de la patrouille des RJC Aupalukdont il est le RJC sénior.

Cours de guerrehivernale au QGET

PAR LE CAPORAL-CHEF MARTIN ELEMENTCommandant de section, troupe B, QGET

Les participants au cours de guerreen hiver du Quartier général et Esca -dron des transmissions (QGET onteu la chance d’avoir dans leurs rangsdes officiers de liaison (OL) venusd’Australie et de Grande-Bretagne.

Les visiteurs ont pu apprendre lesdifférentes techniques de survie qu’ilsdoivent maîtriser afin de pouvoir sur-vivre à la rigueur de l’hiver canadien.Malgré quelques difficultés, les OL ontappris à se déplacer en raquettes pourun mouvement de nuit. Ils ont beau-coup apprécié leur expérience avec leQGET.

Les membres du cours ont suivi uncours de colletage pour apprendre àtrapper le lièvre et à l’apprêter pour le manger. La construction des abris defortune a été pour la plupart des candi-dats un des moments forts du cours, carune compétition a été organisée entreles sections pour déterminer laquelleallait construire le meilleur abri.

Les membres qualifiés de ce cours ont pu par la suite affronter les condi-tions difficiles de l’hiver qu’ils ont ren-contrées pendant l’exercice RAFALEBLANCHE.

108 M $ POUR LES FUNÉRAILLES

DE VÉTÉRANS MOINS AISÉS

Dans son dernier budget déposé le 11 février, le gouvernement canadienoctroie une somme supplémentaire de108,2 M $ sur trois ans pour élargirl’admissibilité au Programme de funé -railles et d’inhumation pour les vété -rans moins aisés. Cette mesure vise às’assurer que les vétérans qui ont desressources financières limitées aientdroit à des funérailles dans la dignité.En raison des critères qui ont été élar-gis, il ne sera désormais plus néces-saire que le vétéran reçoive des pres -tations d’invalidité pour avoir accès à ce programme. Par ailleurs, les mili-taires décédés en service continuerontà bénéficier de cette aide financière.

EN MARS, ON CHANGED’HEURE ET DE PILE!

Le Service des incendies de la Base de soutien Valcartier vous invite à pro -fiter du changement d’heure le dimanche 9 mars pour vérifier votre avertis-seur de fumée et, au besoin, remplacer la pile.

En 2011, des visites visant à faire des inspections préventives dans lesrésidences ont révélé que 22 % des résidences n’avaient pas d’avertisseurde fumée. Rappelez-vous qu’un avertis-seur de fumée peut sauver des vies etqu’il est de votre responsabilité de vousassurer qu’il fonctionne.

Pour vérifier votre avertisseur defumée, il suffit d’appuyer quelques secondes sur le bouton d’essai pour quele signal se fasse entendre. Un avertis-seur en bon état émet un signal immé-diatement après le déclenchement dubouton d’essai.

Pour plus de renseignements sur les avertisseurs de fuméeet la prévention des incendies, communiquez avec votreService des incendies de la base.

À RETENIR– Si votre avertisseur émet des signaux sonoresintermittents, c’est que la pile est trop faible etqu’elle doit être changée. N’installez jamais depile rechargeable dans un avertisseur de fumée.– Installez un avertisseur de fumée par étage, y compris au sous-sol et, idéalement, dans cha que chambre à coucher, en vous assurantqu’au cun obstacle ne bloque la circulation de lafumée. – Remplacez votre avertisseur de fumée tous les10 ans ou avant, s’il est endommagé ou défec -tueux. Fiez-vous à la date indiquée sur le boî tier.En l’absence d’indication, ne prenez aucun ris -que, remplacez-le.– Si vous êtes locataire, votre propriétaire doitvous fournir un avertisseur de fumée. On vousrecommande de vérifier régulièrement son bonfonctionnement et de changer la pile, au besoin.– Si votre avertisseur de fumée sonne trop sou-vent, il est possiblement mal positionné ou vousutilisez mal vos appareils de cuisson.

Il y a trois temps qui déplaisentsouverainement aux jardiniers : letemps sec, le temps pluvieux et letemps en général.

Pierre Daninos

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ILS ONT DIT...


Propriétaires : Mathieu Carbonneau et PatriciaDesgroseilliersRace : Bouvier bernoisÂge : 12 moisAvec moi depuis : mars 2013Poids : 38 kilogrammes (85 livres)Caractère et comportement :Balou est un chien très affectueux qui ne réalisepas son poids et sa grosseur. Il n’hésite pas àvenir rejoindre ses maîtres sur le divan ou dansle lit, quitte à les écraser sous ses quelques 38 kg. Balou est gentil avec tout le monde, quece soit avec les enfants du quartier ou lesautres animaux. Il n’aboie jamais et est unmodèle de patience. De plus, il obéit au doigt età l’œil... si on a des croquettes dans les mains.Il vous fait sourire quand :on le retrouve souvent endormi dans des positions peu orthodoxes, les quatre pattes enl’air ou contorsionné d’étrange façon contre unmur ou un meuble.Il vous donne de la misère quand :il décide que c’est lui qui va promener samaîtresse... Il tire très fort sur sa laisse et estparfois très têtu. Il lui arrive également de sefaire un buffet avec le contenu des poubelles.Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à adopter un animal comme le vôtre ?C’est un chien qui, malgré sa grosseur, s’adapte très bien à la vie dans la maison et n’a pas besoin d’autant d’espace qu’on pourraitle croire.Un dernier mot au sujet de Balou ?Il suit présentement des cours d’obéissance afinde parfaire ses habiletés.

BALOU

PROMOTION DE LA SANTÉ

Cuisinez et savourez… tout simplement!Cette année pour le mois de la nutri-tion, les diététistes du Canada se sontpenchées sur une thématique qui per-met de resserrer les liens familiaux :«Cuisinez et savourez… tout simple-ment!» Pendant le mois de mars, venezjeter un coup d’œil sur notre babillard,au Centre des sports, ou allez sur notrepage Facebook. De nouvelles idées vousseront transmises pour vous faire redé-couvrir le plaisir de cuisiner.

Depuis quelques années, nous cons -tatons que pour plusieurs, cuisinerrime avec manque de temps, comple -xité, ingrédients difficiles à trouver,découragement et finalement, petitsplats déjà préparés puisque c’est moinscompliqué! Cette idée préconçue que la cuisine est une activité longue et difficile doit être remodelée. Saviez-vous qu’il existe plusieurs recettessanté qui nécessitent seulement quatreou cinq ingrédients? Que vous pouvezréaliser des repas sains en moins de 30 minutes? Et que cuisiner vous permet de garder un œil sur les ingré-dients que vous utilisez et par le faitmême sur votre santé?

Cuisiner, c’est payant à court, moyenet long terme. Tout d’abord, préparervos repas vous permet de faire des éco -nomies et de décider vous-même de lagrosseur des portions que vous mettrezdans votre assiette en ce qui concernecertains aliments plus difficiles à con-sommer, tels les fruits et les légumes.

Souvent, nous croyons que bien man -ger coûte cher. Voici un exemple quidémontre le contraire. Une portion desauce à spaghetti faite maison coûteenviron 1,00 $ par portion et vous avezdes réserves pour longtemps! Ajoutezune petite salade qui vous coûtera aumaximum 0,50 $ et une grande quan-tité de légumes surgelés et vous avezun repas qui vous coûte moins de 2,50 $par portion. Si vous allez à l’épicerieacheter un repas de spaghetti sauce àla viande et une petite salade, il vousen coûtera environ cinq fois plus cher et ce, pour une infime portion. Ne par-lons pas du petit restaurant du coin où ce même repas vous coûtera huit foisle prix.

De plus, lorsque vous cuisinez, vousavez le choix d’intégrer des alimentsplus nutritifs donc plus bourratifs, cequi fait une différence en ce qui a traità la quantité que vous pouvez ingérer.Par exemple, un aliment contenantplus de fibres sera consommé en moinsgrande quantité et vous gardera rassa -sié pour une plus longue période de

temps. Plutôt facile de réaliser qu’il enrestera davantage, ce qui vous fera visi -ter l’épicerie moins souvent… Encoredes économies!

Pour terminer, cuisiner en famillepeut être d’une grande aide pour lesparents qui ont des enfants à la finebouche. Pour les enfants, cette activitéfamiliale leur fait passer du temps de qualité avec les gens qu’ils aiment et leur procure un sentiment d’accom-plissement personnel. De plus, commel’enfant aura préparé son repas et qu’ilen sera fier, il sera plus porté à y goûteret à savourer des aliments qu’il repous -

serait normalement. Finie la batailleavec les petits lors des repas!

Prévoyez du temps dans votre horai -re pour cuisiner. Créez une ambianceconviviale, cuisinez avec de la musique.Échangez des recettes! Gardez celasimple et agréable.

Venez profiter des conseils, des livreset des recettes qui seront à votre dispo-sition au bureau de la Promotion de lasanté au cours du mois de mars! Cuisi -nez et n’oubliez pas, savourez, c’est toutaussi important!

Promotion de la santé, Centre des sports, 418 844-5000,poste 4677. Courriel : [email protected].

COMPOSEZ AVEC LE STRESS AU QUOTIDIEN…Le mercredi 12 mars de 18 h 30 à 20 h 30, Centre des sportsUne bonne gestion du stress est vitale pour augmenter notre niveau d’énergie,améliorer la qualité de nos relations et de notre vie. L’atelier «Gestion du stress»vous permettra de vous sensibiliser à de nouvelles stratégies d’adaptation afin decomposer avec le stress au quotidien.

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LA COLÈRE, ÇA SE GÈRE!Le mercredi 26 mars de 18 h 30 à 20 h 30, Centre des sportsOn a tous nos moments de colère! L’essentiel réside dans notre capacité à bien gérercette émotion. L’atelier «Gestion de la colère» vous permettra de vous familiariser àde nouvelles stratégies d’adaptation constructives et efficaces face à votre colère.

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La bataille de la Casa Berardi, en ban-lieue d’Ortona, fut pour le 22e Batail -lon une des plus sanglantes de l’histoire régimentaire. L’adjudant(ret) Fernand Trépanier commandaitun des pelotons d’infan terie de lacompagnie du capitaine Triquet, qui a reçu la Croix de Victoria pour sonrôle dans cette bataille. Tou joursvivant et en santé, M. Trépanier nousraconte son histoire.

«La prise de cet objectif a eu lieu le 14 décembre 1943, mais pour mieuxmontrer l’état d’esprit et les conditionsphysiques dans lesquels s’est déroulé cetévénement, je crois qu’il faut commencerla veille, soit le 13 décembre.

Le 13 décembre au matin, après avoirmarché une partie de la nuit, nous pre -nons position dans la banlieue du villagede St-Leonardo à environ un kilomètrede ladite Casa. Notre compagnie, la C,creuse des trous pour se protéger desobus de mortiers allemands (six barils)qui semblent prendre plaisir à nousasperger.

En avant de nous, on peut entendre les crépitements des mitrailleu ses Brenet allemandes mélangés à des coups decanon.

La température est froide et la nour ri -ture inexistante. Les seuls détails quenous, hommes de la troupe, pouvonsavoir sur l’état des événements à l’avant,nous étaient donnés par des rescapés duC.Y.R. qui transportaient leurs blessésou escortaient quelques prisonniers alle-mands. Dans l’après-midi, un de leurssergents arrive à nous en pleurant. Il aperdu tous ses hom mes, il est démoraliséet n’a même plus d’arme. Nous tentonsde le réconforter en lui offrant des ciga -ret tes, la seule chose que nous possédons.Comme ceux qui l’ont précé dé, il nousconfirme que c’est l’enfer qui se trouve enavant de nous.

À la tombée de la nuit, comme lesunités qui nous précédaient semblentquasi détruites, nous devons nous consi -dérer comme la première ligne du côtédéfensif et nous préparer à une attaquepossible par l’ennemi.

Dans tout cela, on trouve peu d’ingré -dients favorables au maintien du moral,et des messages (non officiels) nous indi -quent que nous serons les prochains àfrapper aux portes de l’enfer.

Un petit camion nous arrive avec unsouper chaud pour remplir des estomacsvides depuis deux jours. Considérantnotre position vulnéra ble, le capt Triquetme recommande de préparer mes hom -mes à se rendre au camion pour prendreleur nourriture, mais en m’assurant detoujours garder deux hommes en positionsur chaque mitrailleuse.

Au moment où j’annonce la bonne nou-velle à mes hommes pour le souper chaudet leur transmets les directives de sécu-rité, un obus ennemi tombe sur le camionqui contenait le repas. Le camion prendfeu et ledit repas est consumé dans lesflammes.

Quand on dit dans l’histoire du Régi -ment que les hommes ont eu droit à unsouper chaud, on ne ment pas, mais onest loin de la réalité.

En constatant la déception de meshommes à la suite de cet événement,

La bataille de la Casa Berardi racontée par un vétéran qui y était

j’étais certain que les Allemands en paie -raient la note. Cela se confirmera lelendemain matin au premier contact aucorps à corps. Dans la soirée, tout rede-vient calme, mais comme le silence estsouvent pré curseur de surprises, la vigi-lance est le mot d’ordre.

Au milieu de la nuit, je suis appelépour assister à un ‘‘O group’’ dans unpetit camion avec le colonel Bernatchez,le capt Triquet et les lieutenantsRichard, Beauchamp et Forget. Noscartes sont éclairées par une lampe depoche suspendue au-dessus de nos têtes.

Le colonel nous donne un plan très pré-cis sur la formation du bataillon pourl’attaque et la position des forces enne-mies avec chars d’assaut en retrait. Ildonne l’assignation de chaque compa -gnie, c’est-à-dire C et D en avant, A et Ben appui. Notre attaque sera une opéra-tion combi née avec les chars d’assaut.

Le plan est le suivant : l’attaque origi-nale aura lieu sur le flanc gauche à envi-ron 300 verges de la Casa et le premierobjectif sera une petite ferme de l’autrecôté du ravin pour ensuite virer à droiteen direction de la Casa. La compagnie Ctraversera le ravin pour attaquer la ferme et la compagnie D restera sur lecôté sud du ravin pour éviter l’encer-clement de la cie C, surtout après avoirtourné à droite. Il appartient maintenantau commandant de compagnie d’établirles détails et de donner les directives àchacun de ses pelotons.

Pour donner suite au plan général, lacie C (Triquet) dans son plan de forma-tion renverse une vieille formation,‘‘Arrow Head’’, et établit ce qui suit : lepeloton 13, lieutenant Richard, et le pelo-ton 14, lieutenant Beauchamp, serontdeux pelotons de front; le peloton 15,dans lequel je suis, sera en arrière. Cepeloton a comme officier le lt Forget,mais en présence de ce dernier, le captTriquet m’avise que j’ai la respon sabilitédu peloton. Dès que l’enne mi ouvre lefeu, les pelotons 13 et 14 se couchentpour riposter, garder l’ennemi ‘‘pinedown’’ et le peloton 15 passe entre lesdeux premiers pour foncer sur l’objectif.

Vers 5 heures, le 14 décembre, notrecompagnie s’avance en silence vers leflanc gauche en direction du bosquet(quasi ment disparu aujourd’hui). Enroute, on doit s’immobiliser après avoirdétecté une patrouille ennemie qui sedirige vers ses lignes. Après une attented’environ 15 minutes, on continue en silence pour prendre position dans le

bosquet et attendre l’heure zéro. Ledéplacement précité nous a procuré unbon réchauf fement qui sera très béné fi -que au début de l’attaque. Durantl’atten te, les minu tes sont très longues,on croit entendre le tic tac des montresles plus silencieuses.

À 7 heures, heure zéro, le message esttransmis, silencieusement (‘‘stand by’’),puis vient le commandement (‘‘forward’’).Tous s’élancent vers l’avant et sortent dubosquet au pas de course avec l’intentionde courir jusqu’à la ferme. Mais quellen’est pas notre surprise de nous trouverface à face avec les Allemands! Durant lanuit, les Allemands avaient avancé unesection d’environ 15 hommes au bord du ravin où ils avaient creusé des trousface au bosquet. Je crois que cela a étéune erreur de la part de ces Allemands,considérés comme une troupe d’élite, etqu’ils auraient dû garder leur positionavancée sur le coteau près de la fermeavec un champ de vision d’au moins 100verges (‘‘killing ground’’).

Nos hommes, qui ont bénéficié d’unréchauffement en s’approchant du bos -quet, sautent comme des mouches et l’énergie produite par la privation de leursouper de la veille n’attend pas pour faire passer les Allemands à la caisse.Ces der niers, surpris et engourdis par lefroid, tentent de se défendre mais sanssuccès. À ce moment-là, je suis témoinpour la première fois de l’effet d’unecrosse de carabine 303 placée en contactdirect avec la mâchoire d’un Allemand.Un vrai ‘‘butt stroke’’ exécuté par le sol-dat McDuff. Nos hommes, en accord avecleur officier, démontrent assez d’huma -nité pour les faire prisonniers plutôt quede les abattre.

Pendant cette échauffourée, les Alle -mands de la ferme et les autres ailleursne tirent pas sur nous, pro bablementpour épargner les leurs qui sont mélan -gés à nous. Dès que ces derniers sontéva cués, les persiennes de la ferme s’ouvrent, et là, nous subissons nos pre-mières pertes dont mon officier immédi-at, le lt Forget.

À ce moment, le capt Triquet ordonneaux pelotons 13 et 14 de riposter et mecommande de foncer avec mon pelotonsur la ferme. Comme j’avance sur le hautdu coteau, le feu cesse et soudainementune femme et deux jeunes enfants enlarmes sortent de la maison, pieds nussur la terre gelée, tentant de me fairecomprendre que les ‘‘tédeschi’’ les ontobligés à sortir. Est-ce que les Allemandsont pris des otages pour gêner notre tir ou gagner quelques secondes pourévacuer la maison par l’arrière? On ne le saura jamais.

Pendant ce temps, on entend le gronde-ment de nos chars qui s’approchent sousle commandement du major Smith, et les pelotons 13 et 14 s’avancent pournous rejoindre. Le feu reprend sur nouset semble venir de l’autre côté de la routetransversale. En tentant de le localiser,je remarque que les oliviers bougent. Je regarde immé diatement dans meslunettes d’approche, et constate qu’ilsservent de camouflage à un char d’as-saut.

Je donne immédiatement la positionau capt Triquet et ce der nier me répondqu’il tente de rejoindre le maj Smith,mais les commu nications radio ne fonc-tionnent pas.

Voulant à tout prix sauver notre char,je cours en zigzag vers l’arrière du charet je frappe sur la tourelle avec mon fusilThompson. Le maj Smith apparaît au-dessus de la tourelle et me demande :‘‘What do you want?’’ Je lui réponds : ‘‘Ifyou look 200 yards at two hours, you willsee a German tank behind the trees.’’ Le major regarde avec ses lunettes et se retourne vers moi en répliquant :‘‘Sergeant, you are nervous and you have

a vision!’’ Insulté et révolté, je marche enligne directe vers le capt Triquet qui necessait de me crier ‘‘Cachez-vous!’’, et jelui dis : ‘‘Cr… J’ai fait rire de moi!’’

Quelques minutes plus tard, le majSmith fait avancer son char plus près denous sur le dessus du coteau et quand sasilhouette devint entièrement visiblepour l’ennemi, le char allemand tire uncoup et met le char du maj Smith hors decombat. Mais l’équipage s’en tire intact.

Pour terminer la première phase duplan d’attaque, il nous faut prendre possession de la ferme. Pour ce faire, jecontinue d’avancer en passant à la droitede la maison. En dépassant le coin, on se retrouve face à face avec un char allemand qui était demeuré caché là. Jecommande immédiatement le P.I.A.T, et le caporal Turcotte, qui en était porteur à ce moment, s’agenouille pourcharger son arme. Je vois le canon duchar s’incliner, un coup de feu suit et lecaporal est atteint.

Inutile de tenter la reprise du P.I.A.T.sur lequel est toujours pointé le canonallemand. Je cours près du coin du charen dehors de son angle de tir et lancedeux grenades fumi gènes à l’avant pourfaire un écran et récupérer l’arme. Maispour se dégager de la fumée, le char allemand fait marche arrière et le ser-gent Rousseau qui arrivait avec son pelo-ton par l’autre côté de la maison, tireavec son P.I.A.T. sur l’arrière du char quiexplose.

(...) Aussitôt après l’explosion du charprécité, l’autre char allemand, celui qui atiré sur le char du maj Smith, fait demi-tour et disparaît dans les vergers pen-dant que les mortiers allemands continu-ent de nous asperger.

Après une pause d’environ 20 mi nutes,et après avoir subi de lourdes pertes dont deux officiers blessés, les lt Richardet Beauchamp, ainsi que le sergentRousseau, le capt Triquet me commandede former les hommes qui restent en unseul peloton et, assisté du sergentLacelle, de continuer l’attaque en direc - tion est vers la Casa Berardi.

Pendant cette avance, les hommes fontpreuve de beaucoup de discipline et decou rage, car on subit des rafales demitrailleuses sporadiques, des tirs desnipers et des tirs de mortiers. Le captTriquet continue à nous suivre et à nousencourager, ce qui nous permet de pren-dre la Casa vers midi. Notre effectif estalors réduit à environ 15 hommes.

Un fait à signaler au cours de cettedernière étape : le caporal Gaston Chasséqui avait été témoin de la mort de sonfrère Albiny, atteint à la gorge par unéclat d’obus à la bataille du mont Capelloen Sicile le 29 juillet précédent, estatteint par un tireur d’élite. Constatantsa blessure et n’ayant plus de brancar-diers, je lui explique le parcours à suivrepour se rendre aux premiers soins. Il me répond alors : ‘‘Non, merci sergent,laissez-moi continuer pour vengerAlbiny.’’ Il a finalement accepté de seretirer et a survécu à sa blessure.

Dans l’après-midi, mon tour était venude joindre les rangs des blessés. Ne pou-vant plus marcher mais n’ayant plus debrancardiers, j’oubliai des petits détailsde la Convention de Genève et j’organisaimon transport privé pour me rendre auxpostes avancés. C’est de cette façon quej’ai quitté mes derniers hommes dont lesouvenir est toujours imprimé dans mamémoire.

Pour résumer la prise de la CasaBerardi, il faut dire que le col Bernatchezavait préparé un très bon plan de match.Le capt Triquet l’a très bien dirigé et leshommes l’ont très bien exécuté.»

Source : revue La Citadelle, édition de mars 2014

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enfants de 4 à 12 ans dont un membreest affecté par une blessure de stressopérationnel (BSO). Le programmeE=MC3 vise à développer les forces de chaque membre de la famille pouraméliorer le bien-être individuel etfamilial. Plusieurs thèmes seront abor-dés lors d’activités amusantes et éduca-tives. Info : Julie Roberge 418 844-6060

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Prochaine parution du Bloc-note :

12 mars 2014Soumettez vos communiqués

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Catherine-de-la-Jacques-Cartier (ausous-sol de l’église) sera ouvert samedi1er mars de 9 h à 16 h et dimanche 2 mars de 9 h à 13 h.RECHERCHE DE CONJOINTS OU CONJOINTES DE MILITAIRE D’HIER À AUJOURD’HUI

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SALON DE LA FEMME DU CENTRE DE LA FAMILLEVALCARTIER

Le Centre de la famille Valcartiervous invite le jeudi 13 mars de 18 h à 21 h dans la salle communautaire du bâtiment 93. Venez nous y rencon -trer, ainsi que plusieurs partenaires et entreprises de la communauté mili-taire. Les thèmes présentés : materni -té, enfants, santé et bien-être, beauté,emploi. Entrée gratuite. Info : ChantalThompson au 418 844-6060.

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1) Les douleurs lombaires, aux jambes et de type sciatique s’accentuent durant la grossesse.

2) Le bon fonctionnement de l’utérus et des ovairesest sous le contrôle neurologique des racinesnerveuses provenant de la colonne lombaireet du bassin. Le mauvais fonctionnement de cesorganes va influencer la production d’hormones et toutes les fonctions qui en découlent. Certainssymptômes comme la nausée et les maux de têtepeuvent en être une résultante.

3) Toute la musculature des jambes et du bassin sontaussi sous le contrôle neurologique des racinesnerveuses provenant de cette même région.

4) Les soins chiropratiques favoriseront l’accouchement, qui sera plus rapide et facile pour la future maman et le nouveau-né.

APRÈS L’ACCOUCHEMENTDe nombreuses jeunes mères constatent, après la naissance de leur enfant, soit la présence dedésordres d’origine pelvienne ou lombaire, soit desdouleurs au coccyx.Inconvénients souvent consécutifs aux distensionsligamentaires subies lors de la grossesse ou de l’accouchement ayant provoqué des déplacementsosseux par la suite.Les ajustements chiropratiques vont traiter beaucoup de problèmes liés aux systèmes nerveux et musculo-squelettique de façon naturelle, sans médicaments, ni chirurgieinvasive.

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L’ARCTIQUEEnviron 2350 soldats canadiens de par -tout au pays prendront part à plusieursexercices d’entraînement dans l’Arcti -que au cours des deux prochains mois.Près de 1200 soldats de la 5e Division du Canada (5 Div CA) prendront part àl’exercice NORTHERN SOJOURN, quiaura lieu à Terre-Neuve-et-Labrador,du 3 février au 9 mars. L’exercice ARCTIC RAM rassemblera 500 soldatsde la 3 Div CA au Nunavut, du 13 au 26 février. L’exercice GUERRIERNORDIQUE mobilisera 185 membresde la 2 Div CA à Iqaluit, Nunavut, du 1er au 9 mars. Environ 115 autres mem-bres de la 2 Div CA mèneront aussi l’exercice SABRE GLACÉ à ResoluteBay, Nunavut, du 20 mars au 1er avril.


Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice enchef. Les demandes de publication doivent être ache mi néespar courrier élec tronique à +adsum@forces. gc.ca. Soumet -tre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou demodifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairement avisésdes modifications apportées à leurs textes. Les articlespubliés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et nepourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autori-sation de la rédactrice en chef ou de l’auteur.

Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceuxdu MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4400 copies

ÉDITEUR : Colonel H. Gosselin, commandant GS 2 Div CA

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Philippe Brassard• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : [email protected]

COMMIS D’ADMINISTRATION : Annie Marshall• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : [email protected]

INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

42E ANNÉE, NO 17, MERCREDI 26 FÉVRIER 2014

PROCHAINE PARUTION : 12 MARS 2014TOMBÉE : 28 FÉVRIER 2014

A division of CFMWSUne division des SBMFC

Philippe Boudreau est né le 30 juin 1964 à Toronto.Il a découvert sa vocation presbytérale avec les Oblatsde Marie Immaculée. Très tôt il s’est intéressé à l’évangélisation et à la pastorale missionnaire. Cela l’aconduit à exercer son ministère auprès des communautésautochtones en des régions reculées et à exercer l’hospita -lité aux anglophones à Notre-Dame-du-Cap. Il est ordonnéprêtre le 21 mai 2001 après avoir obtenu un baccalauréat en théologie au Newtheological College d’Edmonton.

C’est à Trois-Rivières que Philippe a rejoint les Forces armées canadiennesen avril 2004. Il y a exercé son ministère d’aumônier au sein de l’unité deréserve du 12e Régiment blindé du Canada. Puis, de janvier à avril 2007, il est temporairement affecté à Valcartier comme aumônier du 5e Bataillon desservices du Canada. En juin, il sollicite un transfert pour la Force régulière. Il est ensuite muté à Trenton après son entraînement de base des aumôniers.En juin 2010, il est envoyé en Afghanistan.

À son retour en juillet 2011, il est affecté au 5e Régiment de génie du com-bat à Valcartier, puis, en juillet 2012, au 3e Bataillon du Royal 22e Régiment.Ensuite il est redéployé en Afghanistan de novembre 2012 à juin 2013. À sonretour, il est nommé coordonnateur de la chapelle catholique Sainte-Jeanned’Arc.

Philippe laisse dans le deuil son père Claude Boudreau et son frère André.Nous, ses collègues et la communauté de chapelle, reconnaissons sa sincéritéenvers son Dieu.

In MemoriamPadré (capitaine) Philippe Boudreau

Unité dans la diversitéPAROLES D’AUMÔNIER

PAR LE PADRÉ (CAPITAINE) JEAN-MAX DESTINÉGroupe de soutien de la 2 Div CA

La nouvelle du décès du padré PhilippeBoudreau a été reçue comme une dou -che froide par les Forces armées cana-diennes (FAC), surtout par l’aumôneriemilitaire, plus particulièrement par lesaumôniers basés à Valcartier. Philippe,on l’attendait tous ce mardi matin à sonbureau, mais il ne s’est pas présenté.Car son Dieu Père a souverainementdécidé de le rapatrier à Sa demeureéternelle. Nous, les aumôniers de labase, avons eu besoin de nous serrer lescoudes pour passer à travers.

La mort, doit-on le confesser, nousramène à notre origine. En effet, ellenous rappelle que quelle que soit la différence qui nous éloigne les uns des autres, il y a une réalité incon-tournable commune à tous : la finitude.En fait, ce qui nous diffère les uns desautres se caractérise le plus souventpar la temporalité et la superficialitéou la vanité. Pourtant ce qui nous metà égalité se caractérise soit par la fata -lité, soit par l’éternité.

La mort fait partie de la fatalité, tandis que la vie, dans sa dimensionspirituelle, réfère à l’éternité. Voilà la vérité qui a retenu l’attention lors dela célébration de la vie de Philippe qui

a eu lieu le 29 janvier à l’église Saint-Joachim sise à Bertrand, au Nouveau-Brunswick. Alors, à travers ce texte,nous entendons réfléchir sur cette fata -lité qui a interpellé notre éternité.

La fatalité est imperturbable, end’autres termes, on ne peut rien contrela fatalité. En dépit de tous ses progrèsscientifiques, l’être humain ne parvient

pas à se défaire des tentacules de lamort. Elle continue à nous hanter, ànous défier et à nous faire verser deslarmes. En dehors de toute considé -ration sociale, religieuse, ethnique, épidermique, sexuelle, intellectuelle etautre, elle est l’aboutissement naturelde tout humain. Dans cet ordre d’idées,Philippe ne fait que nous devancer,nous finirons tous par le rejoindre dansla demeure éternelle.

Devant cette fatalité, en plus d’unnombre imposant d’aumôniers de Val -car tier, des militaires des FAC de toutacabit ont fait le déplacement pour rendre un dernier hommage à Philippeet manifester leur solidarité à lafamille éplorée. Par ce geste, la notionde famille qu’on attribue aux FAC apris tout son sens. Il n’y avait niaumôniers, ni officiers ou hauts gradés,ni membres du rang, il y avait seu -lement des hommes et des femmes qui font partie d’une institution pres-tigieuse qui se sont réunis dans unmême cœur et un même esprit, poursaluer le départ d’un héros qui a subien vivre les années qui lui étaientallouées par son Créateur. C’est pour -quoi on s’était réuni pas pour pleurer,car l’espérance tarit les larmes, elledonne une perspective de victoire àceux qui ont vécu dans la foi, ainsi la

mort devient pour eux un gain et nonune perte. N’est-ce pas cette espérancequi a inspiré cette pensée à JulieBurchill qui soutient ceci : «Les larmessont une réponse inappropriée à lamort. Quand une vie a été vécue vraiment honnêtement, vraiment avecsuccès, ou simplement vraiment, lameilleure réponse à la ponctuationfinale de la mort est un sourire.»L’auteure n’invite pas à une attitudestoïque devant la mort, elle ne critiquepas non plus l’expression de notrehumanité devant la mort par le ver se -ment des larmes, elle veut tout simple-ment nous inviter à cette espérancevivante que nous trouvons dans larésur rection du Christ, le grand Vain -queur de la mort.

Cette célébration de la vie a permisaussi de souligner la force étonnante de l’aumônerie militaire des FAC. Cette force étonnante se matérialisedans l’unité qui règne au sein de cettedite aumônerie en dépit de sa diversitéreligieuse. En effet, à l’intérieur decette église catholique ont pris placedes aumôniers de divers horizons reli -gieux : des prêtres catholiques, du dia -cre catholique, des agents de pastorale,des pasteurs protestants (évangélique-baptiste, luthérien, Église unie duCanada). Ils ont tous ensemble chantéet prié le même Dieu. Chacun d’eux estresté conséquent à ses convictions,mais tous se sont laissé traverser par cet élan de solidarité, d’amour etd’unité. Ils ont su ainsi faire preuve de maturité spirituelle en transcendantle clivage intellectuel qui trop souventengendre des débats théologico-reli -gieux insensés; bref, ils ont su démon -trer qu’il était possible de vivre ensem-ble leur différence.

De plus, autour du cercueil qui renfermait le corps inanimé de Philippese sont réunis ces mêmes hommes etfemmes d’églises catholique et protes-tante. Ils se sont volontairement dési -gnés comme porteurs du cercueil duprêtre défunt. Quel exemple d’unitédans la diversité!

Phil, ce symbole d’humilité, d’amour,de générosité et de sincérité nous a lais-sés, mais ce qu’il représentait demeure.Comme dit le dicton, il a passé toute savie à dire adieu à ceux qui partaientjusqu’au jour où il devait dire adieu àceux qui restent. Et nous te répondonsPhil : adieu, va en paix, sache que tu ne fais que passer à travers l’ombre dela mort pour être accueilli chaleureu -sement par le Christ qui reçoit à brasouvert tous ceux qui croient en lui. Mon ami, pour avoir bien vécu tu asbien vaincu. Au revoir Phil!

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE VALCARTIERLes porteurs du cercueil du padré Boudreau étaient dediverses croyances religieuses, symbolisant l’unitédans la diversité.

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Février, mois de l’histoire des Noirs

Richard Pierpoint, héros malgré luiPAR LE CAPORAL ROLAND AUGUSTIN

34e Bataillon des services du Canada

Capturé comme esclave, Richard Pier -point, un jeune gar çon de 16 ans, cos -taud et illettré, est déporté des côtesd’Afrique pour être vendu à un maîtreanglais aux États-Unis. Fort et intelli-gent, il est parmi ces milliers d’hom -mes noirs qui se sont portés volontai -res, parmi les loyalistes, dans le campbritannique pour lutter contre lesAmé ri cains durant la guerre de 1782.

Malgré la défaite, sa bravoure estrécompensée par un exil vers les terrescanadiennes détenues par les Anglais.Confortable sur sa nouvelle terre d’accueil, Richard Pierpoint fait de nouveau face à une menace de retour à l’esclavage. Malgré son âge avancé, ilse rallie avec ses frères de couleur etrepousse l’ennemi, ce qui fait de lui unhéros national.

Pierpoint est né au Sénégal, pays de l’Afrique de l’Ouest et ancienne colo -nie française devenue indépendante en1960. Situé entre le Mali, la Guinée etla Guinée-Bissau, il est l’un des paysles plus stables du continent, considéréaussi comme un bastion de la franco -phonie, avec ses figures de proue, telsAbdou Diouf, Léopold Seda-Senghor etbien d’autres.

Vu la considération inhumaine quel’on accordait aux esclaves noirs, ladate de naissance de Richard Pierpoint,son nom africain, son enfance et la viequ’il menait dans son pays natal sontquasi inconnus.

Comme bon nombre d’esclaves noirsvenus d’Afrique, Richard Pierpoint estarraché à l’âge de 16 ans de sa terrenatale et transporté jusqu’en Amériqueà bord d’un négrier. Cet immensebateau en bois sert au transport mari -time d’esclaves dans lequel les passa -gers sont arrimés comme des animauxet entassés les uns aux autres. Ils tra-versent l’océan durant des mois. Seuls

les plus robustes résistent. Les mortssont jetés à la mer comme un vulgairemorceau de viande, servant de buffetaux poissons. UNE VENTE AUX ENCHÈRES

Arrivés à destination, les milliers de «bois d’ébène» – euphémisme utilisépar les négriers pour désigner lesesclaves noirs déportés d’Amérique –qui ont survécu au voyage sont venduscomme du bétail. Les plus costaudstrouvent rapidement preneurs. À cause

de sa stature, Richard se retrouve surla propriété d’un officier britannique,nommé Pierpoint, installé dans la vallée de l’Hudson (New York). Richarddevient son domestique et prend sonpatronyme.UNE PREMIÈRE GUERRE

Peu de temps après que la Guerred’indépendance des États-Unis éclate,

Richard Pierpoint devient un hommelibre et décide de s’enrôler dans l’arméebritannique. Il combat tout d’aborddans la brigade des Butler’s Rangers.

Cette brigade, composée majoritaire-ment d’Européens et d’Amérindiens,est créée en 1775 et a pour but derepousser les attaques des Américains.Elle est considérée comme la brigade la plus active et la plus efficace de cette guerre. Le fait qu’un Africain ou un ancien esclave fasse partie

d’une brigade aussisophistiquée que laButler’s Rangers estpeu commun.

L’endurance et laforce physique remar-quables de RichardPierpoint ainsi que saconnaissance des lan -gues indiennes per -sua dent les dirigeantsde l’unité militaire degar der ce grand hom -me dans leurs rangs.Lorsque la révolutionaméricaine prend fin,les Butler’s Rangerssont rapatriés dans la région du Niagara et reçoivent, en raisonde leur fidélité à la royauté britannique,un terrain afin d’y éta -blir leur propriété.

Installé à Niagara,Richard Pierpoint esttrès engagé dans lacommunauté noire dela région. Il prend part

à des discussions avec plusieurshommes libres noirs afin de dénoncer lemanque de considération que l’on avaità l’égard des Canado-Africains.

Il participe également à une pétitionprésentée au lieutenant-gouverneur del’époque, John Graves Simcoe. Cettepétition réclame de l’aide de la part dugouverneur pour les hommes noirs qui

veulent s’établir dans la province.Plusieurs ont de la difficulté à se trou-ver une parcelle de terre en raison dumanque de subventions accordées auxhommes noirs et du fait que ceux-cisont incapables d’exercer un emploisans être victimes de discrimination oude préjugés. Malheureusement, Simcoerefuse leurs requêtes DEBOUT ET COMBATTONS ENSEMBLE

En 1812, lorsque la guerre entre lesBritanniques et les Américains éclate,Richard Pierpoint craint la rumeur quiveut qu’une conquête américaine relè -gue les Noirs au statut d’esclaves. Il adonc l’idée de former une milice com-posée entièrement d’Afro-Canadiens.Les Indiens seront annexés à cette mi -lice formant ainsi le Coloured Corps &Indians. Plusieurs historiens affirmentque si le Coloured Corps & Indiansn’avait pas été créé, le Canada ne serait pas une nation telle qu’elle l’estaujourd’hui.

Déçu de ne pas obtenir une récom-pense honorable pour sa bravouredurant la guerre, Richard Pierpointdemandera ensuite de retourner auSénégal, en guise de compensation.Cette demande lui sera refusée. Décou -ragé et désespéré, le guerrier meurtaux environs de 1838, ne laissant pourhéritage que son nom emprunté et sesprouesses.

Même si Richard Pierpoint n’a jamaisconsidéré le Canada comme étant sonpays, le gouvernement de StephenHarper a donné au bâtiment situé au451, rue Talbot, à London, en Ontario,le nom de Richard Pierpoint en recon-naissance de sa contribution à laguerre de 1812. Construit en 1976, ce bâtiment est actuellement utilisépar l’Agence des services frontaliers duCanada, l’Agence du revenu du Canadaet la Gendarmerie royale du Canada.

Aussi fort et prospère que le Canadasoit aujourd’hui, cette nation est lerésul tat des efforts et des sacrifices consentis par un peuple de diversesorigines, y compris les Canadiens derace noire.

Source : Bibliographie “A Stolen Life Searching for RichardPierpoint”, David and Peter, Meyer, édition 1999.

– PHOTO : RICHARD PIER POINT, ILLUSTRATION PAR MALCOM JONES,1.E.2.4-CGR2, (SIGNE COPYRIGHT) MUSÉE CANADIEN DE LA GUERRE

Richard Pierpoint, United Empire Loyalist.


Le stress chez les enfantsLes enfants sont victimes de stresstout comme les adultes, mais il passesouvent inaperçu. De nos jours, lerythme de vie est plus rapide et leschangements se produisent de façonaccélérée et fréquente. De nombreuxfacteurs contribuent à créer dustress dans la vie des enfants. Lestress peut également influer sur lamotivation, l’attention, la perception,la mémoire et le processus d’appren-tissage des enfants.

L’un des plus importants facteurs destress chez les enfants est la hâte – à sepréparer, à aller d’une place à l’autre, à réussir et à grandir. Les boulever -sements qui se produisent dans unefamille en raison d’un décès, d’undivorce, de problèmes de santé, de ten-sions et de querelles entraînent la peur,l’anxiété, le surmenage affectif et con-tribuent au stress chronique.

Voici des signes et des symptômespouvant signaler un stress excessifchez l’enfant :– Une douleur au cou, des maux

de tête et des maux de ventre récurrents.

– Une augmentation de l’irritabilité,de la tristesse, de la panique et dela colère.

– Un silence inhabituel. – De la difficulté à se détendre ou

à dormir. – De la léthargie, de la rêvasserie

ou l’absence de participation à desactivités.

– Une énergie ou une nervosité excessive.

– Un retour à des comportementsmoins matures.

– Des habitudes nerveuses : se rongerles ongles, s’entortiller les cheveux,se sucer le pouce ou pousser degrands soupirs.

– Des réactions subtiles comme un regard fatigué ou une mine renfrognée.

– De la difficulté à s’entendre avec desamis.

DES TECHNIQUES DE GESTION DU STRESSLes enfants qui souffrent de stress

depuis un certain temps ont besoin depatience et d’encouragement. Ils pour-

raient réagir à un ensemble des techni -ques suivantes :– Le contact physique - le fait de

serrer un enfant dans ses bras lerelaxe et stimule son estime de soi.

– L’écoute - demandez à l’enfant comment il se sent.

– L’encouragement - aidez l’enfant à trouver quelque chose à laquelle il excelle et dites-lui comment vousêtes très fier de lui.

– L’honnêteté et l’ouverture d’esprit -parlez, communiquez et encouragezl’enfant à exprimer ses sentimentsouvertement.

– La sécurité - essayez d’agir avecconstance.

– L’exercice physique - ces occasionsfont disparaître les sentiments quiprovoquent le stress.

– L’humour - aidez l’enfant à voir le côté humoristique des choses.

– La tranquillité - prévoyez desmoments de tranquillité.

– Un régime alimentaire équilibré -encouragez l’enfant à adopter unealimentation saine et variée. Montrez aux enfants à reconnaître

les symptômes du stress et les change-ments qu’ils ressentent — par exemple,pouls rapide, paumes humides, respira-tion rapide, maux de tête ou de ventre,muscles tendus et sentiments depanique.

Découvrez s’il s’est produit un événe-ment important dans la vie de l’enfant.Les adultes attentionnés sont trèsimportants dans la vie des enfants.Créez un environnement qui encourageun mode de vie détendu. Donnez l’exemple en étant, votre conjoint et vous, des modèles de calme et derelaxation. Et, si vous désirez obtenirde plus amples renseignements ausujet du stress chez l’enfant, ou si vous désirez obtenir du soutien dans ce domaine, n’hésitez pas à consulter le médecin de votre enfant ou un conseiller.

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19ADSUM, 26 FÉVRIER 2014 SPORTSLes cadets de Québec raflent tous les honneurs au championnatnational de biathlon des cadetsSix cadets de la région de Québec ontamassé à eux seuls trois médail lesd’or, deux médailles d’argent et unemédaille de bronze, en plus de troisplaques de l’Association des clubs debiathlon du Québec, pour les meil -leurs temps cumulés, lors de la com-pétition provinciale de bia thlon descadets.

La compétition se déroulait les 15 et16 février derniers, au Centre Myriam-Bédard. De ces jeunes, cinq se quali-fient ainsi haut la main pour le cham-pionnat national.

Les six athlètes sont Antoine Coutureet Alexandre Rivard, du Corps decadets 2600 de Rochebelle, à Sainte-Foy, ainsi que Frédérique Pérusse,Romain Beffort, Camille Descombes etMarie-Maxime Pérusse, de l’Escadron921 Optimiste L’Ancienne-Lorette.Presque tous se rendront au cham -pionnat national de biathlon, qui auralieu du 1er au 8 mars, à Halifax. Ils yreprésenteront la province de Québecavec 15 autres jeunes de la province.

Chaque année, plus de 20 000 cadetsà travers le Canada (dont plus de 3000au Québec et dans la vallée del’Outaouais) s’initient au biathlon. Et chaque année, ce sont quelque 138jeunes biathlètes qui se qualifient lorsdes différentes compétitions de niveauprovincial, pour ultimement représen-ter leur province ou territoire au cham-pionnat national.

Le Programme des cadets a permis le développement de plusieurs biathlè -tes de calibre national, international et olympique dont Jean-Philippe Le

Guellec qui a participé aux Jeuxolympiques 2014 de Sochi. Il est égale-ment le premier homme canadien àêtre monté sur la plus haute marche du podium de la Coupe du monde debiathlon.

L’équipe de l’Escadron 921 : Jean-François Pérusse, entraîneur,

Marie-Maxime et Frédérique Pérusse,Romain Beffort, Camille Descombes

et Gabriel Fortin.

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Une 1000e partie!Le 2 février, le caporal-chef Stéfan Morissette a arbitré sa 1000e partie

de hockey, à l’occasion du Tournoi inter-régional de hockey mineur de Loretteville. Ce technicien médical, attaché à la 5e Ambulance de cam-

pagne de la Base de soutien Valcartier, a réussi à accomplir cet exploit malgréquelques déploiements outre-mer. Félicitations!

Une autre édition du championnat d’athlétisme en 2014!PAR MATHIEU PAQUET

Moniteur en conditionnement physique et de sports

Le championnat d’athlétisme ayantconnu un franc succès au cours desdernières années, la section du condi-tionnement physique et des sports dela base Valcartier est fière de vous leproposer pour une cinquième annéeconsécutive.

Ce rassemblement de coureurs et non-coureurs militaires aura lieu le 21 mars.Le championnat a pour objectif de faireconnaître et apprécier les différentesépreuves possibles en cour se à pied etd’offrir un défi concret vous permettantde repousser vos limites.

En tant que militaire, vous devezmain tenir un certain niveau de con di -tion physique. La course à pied cible deshabiletés pouvant vous être utiles dansvotre travail. Voici donc l’occasion idéalede situer votre niveau de conditionphysique!

Encore cette année, vous pourrez par-ticiper aux épreuves du 60 mètres sprint,

du 400 mètres, du 1500 mètres et du5000 mètres. Bien entendu, la fameu secourse à relais 4 x 400 mètres sera decette édition et vous pourrez même vousconfronter à notre équipe de moniteursPSP! Comme à l’habitude, nourritures etkiosques d’information seront sur place.

À noter qu’il y aura deux nouveautéscette année. D’abord, une nouvelle disci-pline s’ajoutera aux épreuves de course :

le lancer du poids. Vous pouvez soit vous y inscrire, soit tout simplement

l’essayer sur place.De plus, un systèmede pointage serainstauré afin derécompenser l’unités’étant démarquéepar ses performan -ces dans les diver -ses épreuves.

Alors si vous cherchez de nouveauxdéfis et une façon d’augmenter votremotivation, c’est le moment de repré -senter votre unité, en équipe ou indivi -duellement! Des prix de présence et desrécompenses seront remis. Il est possiblede vous inscrire à plusieurs épreuves.

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SPORTS

Présenter sa carte au Centre des sports,un geste simple qui rapporte

Les responsables de l’accueil duCentre des sports tiennent à rap-peler que toutes les personnes

habillées en civil, même les militaires,doivent présenter leur carte Exacta ouleur carte militaire à leur entrée dansl’édifice. «Glisser sa carte à l’accueil estun geste simple qui permet de préser -ver vos avantages», souligne PascalRaymond, coordon nateur des loisirscommunautaires. M. Raymond préciseque ce geste vise entre autres à compi -ler des statistiques d’achalandage afin d’ajuster les heures d’ouverture et le nombre d’employés en fonction des besoins. La carte permet aussi de

con trô ler les allées et venues dans leCentre des sports, pour s’assurer quetous ceux et celles qui utilisent les équi -pements d’entraînement y ont droit.Quand les équi pements s’usent préma -turément, ce sont tous les usagers quien paient le pris. À défaut de pré senterla carte, il faut débourser les droitsd’entrée journalier pour pouvoir s’en-traîner. «Sans l’uniforme, les militairespassent facilement pour des civils, sou lève M. Raymond. Si vous portez vos vêtements civils, on vous demande simple ment de pré senter votre carte!»(P.B.)

Les Lions remportent le tournoide hockey régional à Bagotville

L’équipe masculine de hockey de Valcartier a réaffirmé sa suprématielors du tournoi régional de Bagotville grâce à une victoire de 8 à 7 enfinale contre les Hornets de Bagotville, le 20 février. Dès la septième

seconde de jeu, l’équipe locale a pris une avance d’un but sur un tir de péna -lité et les Lions ont eu du mal à s’affirmer par la suite. Tirant de l’arrière 5-4après 40 minutes de jeu, les Lions ont finalement renversé la vapeur en comp-tant quatre filets en troisième période pour se sauver avec la victoire.Mentions spéciales au cavalier Kevin Savard, au caporal-chef Derek Desbienset au caporal Joey Lévesque, les meneurs à l’attaque pour Valcatier. Latroupe du caporal Mike Cloutier, entraîneur, a connu un tournoi sans bavure,avec des victoires de 5 à 3 contre Montréal, de 6 à 4 contre Bagotville et de 12 à 0 contre Ottawa en rondes préliminaires, sans oublier un gain de 6-2 con-tre Ottawa en demi-finale. Forts de cette victoire au régional, les Lions aurontla chance de défendre leur titre de champions nationaux 2013 lors du cham-pionnat national de hockey des Forces armées canadiennes qui aura lieu du15 au 21 mars à Borden. (P.B.)

– PHOTO : CPL ÉRIC GIRARD, IMAGERIE BAGOTVILLE

22 ADSUM, 26 FÉVRIER 2014SPORTS

BRAVO AUXCHEVALIERS!Félicitations à l’équipe des Cheva -

liers Bantam A1 de Val-Bélair/Valcartier qui a remporté le presti -

gieux tournoi de Saint-Raymond le 9 février. Les joueurs ont gagné 3 à 2 en prolongation contre les Jaguars deCandiac. Première rangée : Luc Germain,François Racine, Alexandre Caron,Danick Chénard, Maxime Martin, DylanRobitaille, Alexandre Gilbert, AlexisBureau, Benoit Berge ron, RichardBernier, Benoit Duchar me. Deuxièmerangée : Maxime Germain, MédéricBergeron, William Ouellet, Philipe-Éti-enne Maheux, Michael Racine, FrédérickBernier. (À noter que le joueur XavierLemelin qui a joué dans le premier matchdu tournoi était malade et est doncabsent de la photo.)

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Vol 42 no 17 adsum 2014 02 26