Vol 43 no 08 adsum 2014 09 24

LE MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

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Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLe champ de tir Nicosie, à la Base Valcartier, est le premier des Forces armées canadiennesà utiliser des capteurs de balles qui minimisent les effets sur l’environnement des entraîne-ments de tir.

– PHOTO : CPLC SIMON DUCHESNE, QG 2 DIV CALes participants de la deuxième édition du Tour des Capitales ont pris leur départ de laBase Valcartier le 17 septembre en direction de la ville d’Ottawa qu’ils prévoyaient attein-dre en quatre jours.

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ELLES ONT FAIT TOURNER DES TÊTES

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LA CITADELLE ACCUEILLELE CHAMPIONNAT

D’ÉCHEC DE L’OTAN

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UNE JOURNÉE ENTRE SMR

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EN SELLE POUR UNE BONNE CAUSE!UN PREMIER CHAMP DE TIR VERT

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3ADSUM, 24 SEPTEMBRE 2014

UN PREMIER CHAMP DE TIR VERT AU PAYS

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

La Base de soutien de la 2e Divisiondu Canada, Valcartier est devenueofficiellement la première base desForces armées canadiennes à fairel’usage d’un champ de tir vert depetit calibre, le champ de tir Nicosie.

Plusieurs acteurs importants du projetsont venus présenter les nouveaux cap-teurs de balles dans le cadre d’une céré-monie de reconnaissance, le 9 septembredernier, cérémonie à laquelle assis tait lecolonel Hercule Gosselin, commandantdu Groupe de soutien de la 2e Division duCanada (GS 2 Div CA).

Ce dernier était d’ailleurs très heu -reux de ce projet qui va en ligne directeavec la politique environnementale desForces armées canadiennes, politiquequi lui tient beaucoup à cœur. «C’est uncadeau qu’on nous fait ici sur la base»,affirme-t-il.

L’utilisation des nouveaux capteursmini misera les impacts environnemen-taux des entraînements militaires etassurera du même coup la conformité duchamp de tir à la stratégie environne -mentale de la Défense.

Ce projet consiste en des capteurs deballes qui permettent de retenir les rési -dus de métaux provenant des projectilesd’armes légères, afin d’empêcher l’eaud’infiltration d’atteindre la nappe souter -raine des champs de tir.

Ainsi, Recherche et développementpour la Défense Canada (RDDC) et ledirec teur de l’Environnement de la Force terrestre ont débuté leur réflexion

en 2007 dans le but de créer le meilleurcapteur de balles au meilleur rapportqualité-prix.

Après l’élaboration et l’essai de diversprototypes, c’est en 2011 que le conceptfinal a vu le jour, concept qui offrait unesolution permettant une gestion deschamps de tirs efficace et respectueusede l’environnement. Des boîtes en acierremplies de sable permettant de réduirela vitesse des projectiles ont été fabri -quées et installées dans les buttes de tirexistantes et ont été recouvertes d’unemembrane auto-guérissante. Lorsque lesballes perforent la membrane, les trousse referment sur eux-mêmes. Des récep-tacles, mis au point par l’INRS, récoltentl’eau en vue de récupérer les effluentscomposés d’eau d’infiltration pour lesdiriger vers un système de traitement.

Cela fait maintenant deux ans que desmilitaires de Valcartier s’entraînentavec ces capteurs dans le but de mesu rerl’efficacité de la membrane et d’étudierl’étanchéité des cellules.

Au terme de ces essais, les capteursont résisté et une étude indépendanteestime qu’ils s’avèrent 54 % plus écono -mi ques que les buttes de sable conven-tionnelles, au terme de 20 ans d’utilisa-tion. Ils procurent donc une solution à long terme pour la gestion des résidusde métaux provenant des projectiles. Etils devraient réduire presqu’à néant lesimpacts environnementaux.

Les militaires qui ont fait l’essai descapteurs n’ont eu que de bons commen-taires à faire à leur endroit. Ces derniersprécisent que les capteurs réduisent con-sidérablement le bruit dans les champsde tir et qu’ils ne changent en rien letype d’entraînement.

«Nous sommes très fiers des résultatspour les Forces armées canadiennes, carle projet du champ de tir vert représenteun bel exemple de coopération multidis-ciplinaire entre plusieurs organisations,ce qui a été, sans contredit, la clé du suc-cès de ce projet. Avec l’un des meilleurscapteurs sur la scène mondiale, nouscon tri buons à assurer la pérennité deschamps de tir», confie le directeur géné -ral S & T de l’Armée de terre de RDDC,Guy Vézina.

Une scientifique de RDDC, SoniaThiboutot, ajoute que de nombreux pays,soucieux de la gestion environnementale

des champs de tir, sont intéressés par cenouveau concept de capteur de balles.

Plusieurs partenaires ont mis la mainà la pâte dans ce projet : le directeur del’Environnement de la Force terrestre,plusieurs unités du GS 2 Div CA, dontles Champs de tir et secteurs d’entraî -nement, Conservation des ressources etle service du Génie, ainsi que Construc -tion Défense Canada, RDDC, et son par -te naire spécialiste de l’environnement,l’INRS.

Un rapport final sera rédigé en janvier2015.

– PHOTO : NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe colonel Hercule Gosselin (au centre) est très heureux de ce projet qui va en ligne directe avec la politiqueenvironnementale des FAC.

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLes nouveaux capteurs de balle sont facilement modifiables et adaptablesaux différentes conditions météorologi ques.

À la recherche de Sentinelles pour Valcartier

PAR LE PADRÉ JEAN-SÉBASTIEN MORINAumônier principal,

5e Groupe-brigade mécanisé du Canada

Au cours des prochaines semaines,les aumôniers des différentes unitésdu 5e Groupe-brigade mécanisé duCanada et du Groupe de soutien dela 2e Division du Canada seront à larecherche de nouvelles Sentinellesau sein de leur organisation.

En collaboration avec la chaîne decommandement, les aumôniers lance -ront une invitation à tous ceux et cellesqui ont le goût de jouer un rôle plusactif dans le soutien aux pairs enmilieu de travail. Ils offriront une for-mation locale d’une demi-journée qui a été révisée au fil des ans à partir de l’expérience du terrain, des besoinsdu milieu et de la nécessité constanted’innover pour briser le silence et l’iso -

le ment de la personne en détresse enmilieu de travail.

Les Sentinelles sont un groupe denon-professionnels, civils et militairesde tous grades, qui sont formés etsuper visés et qui, en qualité de leurpré sence avisée au sein du groupe, devi-ennent des éléments importants dansla prévention, le repérage et le soutien.

Il y a déjà plus de 200 Sentinellesactives au sein des différentes organi-sations de Valcartier. Dans plusieursunités, on peut retrouver une photo de groupe et les noms des Sentinellesformées sur les babillards.

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CHEZ NOS VOISINS DU SUD...

C’est le futur commandant lui-même, Michael Rogers, qui a annon-cé récemment la mise en place d’unetoute nouvelle unité de cyberdéfense,par l’armée américaine, pour pro-téger les États-Unis face aux atta -ques cybernétiques, le US CyberCommand. Actuellement directeurde l’Agence nationale de sécurité(NSA), M. Rogers explique que cetteunité, qui pourrait éventuellementêtre utilisée dans un but offensif,devrait être pleinement opération -nelle d’ici 2016, avec 6200 personnesà son bord. Cette nouvelle unité servira de renfort à la protection des systèmesinformatiques du Pentagone et améliorera les cybercapacités des centres de commandement de l’armée à l’échelle mondiale. Michael Rogers précisequ’il est important pour les États-Unis de reconnaître que leurs systèmes d’information sont collectivement menacés par une grande variété d’acteursdans le monde qui souhaitent pénétrer, pour différentes raisons, dans des systèmes comme les réseaux électriques, les réseaux financiers, les transports,etc. et qu’il est important de les protéger. Source : www.lapresse.ca


L’armée américaine met enplace le US Cyber Command

– PHOTO : QUARTIER GÉNÉRAL DE LA NSA, WIKIMEDIA COMMONS

25e Championnat d’échecs de l’OTAN : un premier en Amérique

– PHOTOS : CAPORAL-CHEF SIMON DUCHESNE, QG 2E DIV CA

Du 8 au 12 septembre, une centaine de joueurs d’échecs militaires et civilsori gi naires de 11 pays membres de l’OTAN étaient présents à la Citadellede Québec, à l’occasion du 25e Cham pionnat d’échecs de l’OTAN.

Depuis sa création en 1978 à Aalborg au Danemark, c’était la première fois quel’événement était présenté en Amérique, une fierté pour son hôte, l’Armée cana-dienne (AC). «Cette rencontre de haut niveau avec nos collè gues de l’OTAN estune occasion uni que qui favorise la coopération et la franche camaraderie entreles nations participantes. Ce championnat combine esprit d’équipe et dépasse-ment de soi, des valeurs chères aux membres militaires de tous les horizons», aindi qué le commandant de l’AC, le lieutenant-général Marquis Hainse.


CAMPAGNE CENTRAIDE 2014 :un objectif de 325 000 $La campagne Centraide de la Base Valcartier a officiellement été lancée le

17 septembre sur le site de la compétition du parcours de franchissementd’obstacles. Cette campagne, qui s’échelonne de septembre à décembre, a

pour objectif de contribuer au développement de communautés solidaires etd’améliorer les conditions de vie des personnes en situation de vulnérabilitédans notre société. L’objectif cette année a été fixé à 325 000 $. C’est le mêmemontant que l’an dernier, mais celui-ci avait été largement dépassé puisque letotal récolté s’était chiffré à 393 000 $. S’adressant à ses troupes pendant lacompétition PFO, le commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada,colonel Dany Fortin, leur a rappelé l’importance de donner, tout en mention-nant que les dons étaient volontaires. Au cours de la campagne, les comman-dants d’unité, formés par la chaîne de commandement, vont interpeller leurs membres en vue de les convaincre de donner pour une cause qui leur est chère. Chaque unité a également l’occasion d’organiser ses propres acti -vités de finan cement. La campagne Centraide est gérée par le coordonnateurde la Base Valcartier, major François Quesnel, qui assume la présidence de la Division ministère de la Défense nationale, région de Québec, au sein ducabinet Centraide.

Selon les organisateurs,l’ambiance qui régnait lorsdu tournoi était unique. Lesilence de la salle décoréeaux couleurs du Royal 22e Régiment a permis auxjoueurs de se concentrer etde démontrer leurs talentssur l’échiquier. Certainsaffrontements se sontmême échelonnés sur cinqheures, faisant parfoismonter d’un cran la ten-sion entre les adversaires.

En plus du Canada, desreprésentants de l’Allema -gne, qui a quitté avec les grands honneurs, la Belgique, le Danemark, les États-Unis, la Hongrie, la France, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni et la Slové -nie étaient de passage dans la capitale. (S.L.)

Les joueurs étaient très concentrés sur leurs parties qui prenaient placedans une salle décorée aux couleurs du Royal 22e Régiment.

Des joueurs de 11 pays différents étaient présents à la Citadellede Québec pour le 25e Championnat d’échecs de l’OTAN.

Le colonel Fortin, commandant du 5 GBMC, encourage ses troupesà faire preuve de générosité pour la campagne Centraide.

De Robert Nolet-Lévesque,D.M.D., Cert. G.P.R., Chirurgien dentiste

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Tour des Capitales 2014

Près de 600 kilomètres pour les militaires blessésPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Au matin du 17 septembre, 47 per-sonnes, des membres des Forcesarmées canadiennes (FAC), des vété -rans canadiens et des ci vils de laDéfense nationale, ont quitté la BaseValcartier, à vélo, pour péda ler pen-dant près de 600 kilomètres jusqu’àOttawa, dans le cadre du Tour desCapitales 2014.

L’événement qui en est à sa deuxiè meédition a pour objectif d’amasser desfonds pour venir en aide aux membresblessés des FAC, qu’ils soient en serviceou à la retraite et que leur bles sure soitvisible ou non. L’objectif, qui était fixé à50 000 $, a déjà été atteint.

Ces cyclistes ont consacré plusieursmois de travail pour appuyer le fonds Sans Limites et le programmeAppu yons nos troupes, dans le butultime de favoriser l’intégration desmili taires dans leur communauté res -pec tive et de promouvoir la santé et l’exercice physique.

«Cet événement représente la solida -rité des membres des FAC entre eux.Ça démontre l’importance de faire dusport et c’est ça qui sauve beaucoup de monde», souligne l’organisateur etfondateur du Tour, l’adjudant MarcDumont.

D’ailleurs, du nombre de cyclistes quiprenaient part au Tour des Capitales,trois d’entre eux sont des militaires

actifs qui, blessés lors d’une participa-tion à une mission internationale, ontbénéficié des avantages du fonds SansLimites.

Les cyclistes arrivaient à Ottawa le21 septembre, endroit où ils ont prispart aux activités de la Semaine del’Armée et où les fonds amassés lors duTour ont été remis devant plus de22 000 coureurs qui participaient à lapopulaire Course de l’Armée.

Selon le communiqué de presse del’événement, le programme Sans Limi -tes a été mis sur pied en 2006 pouraider les membres blessés des FAC àaccepter leur nouvelle réalité en lesencourageant à adopter un mode de vie sain et actif par la participation àdes activités récréatives, sportives etculturelles. Jusqu’à présent, plus de630 membres des FAC en service actif,ou à la retraite, ont obtenu de l’aide del’organisme.

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLes 47 cyclistes se sont réunis devant la statue «Au Revoir», à l’entrée de la Base Valcartier, avant d’enfourcherleur vélo pour se diriger vers Ottawa.

TRANSITION VERS LA FUTUREFLOTTE ENTAMÉE PAR LA MRC

Le vice-amiral Mark Norman, comman-dant de la Marine royale canadienne(MRC), a annoncé, le 19 septembre, lamise hors service de quatre naviresayant atteint la fin de leur durée de vieopérationnelle. Ainsi, les Navires cana-diens de Sa Majesté (NCSM) Protecteuret Preserver, deux pétroliers ravitail -leurs d’escadre de la classe Protecteur, de même que les NCSM Iroquois etAlgonquin, deux navires lance-missiles de la classe Iroquois, cesseront graduel -lement d’être utilisés. Cette annonce survient dans le cadre du plus vaste plan de modernisation en temps de paix jamais mené par la MRC. Elle constitue uneétape en vue de la mise en service de nouveaux navires et de nouvelles capacitésdans le cadre de la Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de cons -truction navale. (S.L.)

– PHOTO : WIKIMEDIA COMMONS

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLes cyclistes semblaient très heureux de pédaler pourcette cause qui leur tient à cœur.


Le gouvernementmodifie la politiquesur les indemnités

des FACLe gouvernement de Stephen Harpera annoncé récemment que des modifications étaient apportées auxindem nités de réinstallation verséesaux membres de Forces armées cana -diennes (FAC) qui se retirent, dans lebut de respecter les payeurs de taxes.Ainsi, la politique a été modi fiée afinqu’elle s’applique uni quement auxmembres effectuant un déménage-ment de plus de 40 kilomètres, dansl’année qui suit la retraite. L’indem -nité inclura aussi des exceptionspour des raisons médicales et des circonstances personnelles exception-nelles. La politi que couvre des fraistels que la commission de courtage,les frais d’avocat, les frais de cour -tage, les remboursements de fraispour la nourri ture lors du déplace-ment, ainsi que les frais de loge mentcommerciaux, de déplacement, d’em-ballage et d’expédition. (S.L.)

Service Transmission en ligne (STEL)

Un portail Web pour vosdemandes de services en TIDepuis quelques années, l’Escadrondes transmissions du Groupe de sou-tien de la 2e Division du Canada (ETGS 2 Div CA), dans un esprit d’innova-tion, désirait améliorer son approche deprestation de service. D’une part, l’esca -dron voulait offrir un outil convivial àses clients pour faciliter la soumissionde leurs demandes de service en tech-nologies de l’information (TI). D’autrepart, il voulait améliorer son efficacitédans la gestion de ces demandes. C’estavec cette idée en tête que, depuis juil-let 2014, l’ET GS 2 Div CA a mis enligne le portail Web «Service Transmis -sion en ligne» (STEL) (csti.mil.ca).

Auparavant les usagers devaient con-sulter un catalogue de produits et logi-ciels sous une liste exhaustive en for-mat Excel et remplir un formulairegéné rique pour toutes demandes de ser -vice. Malheureusement, de l’informa-tion essentielle était souvent absente oula demande n’était pas approuvée par lebon niveau d’approbation, ce qui néces-sitait plusieurs échanges entre les

agents du Centre de services (CSTI) etle demandeur, donc qui retardait letraitement de la demande.

Maintenant, notre nouvelle interfaceSTEL aide les usagers à faire leurdeman de en les guidant tout au long duprocessus. Des questions précises sontposées au demandeur pour recueillirl’information nécessaire afin d’éviter leretard dans le traitement des requêtes.Le catalogue de produits et logiciels est incorporé afin d’aider l’usager dansses choix.

Le processus d’approbation quant àlui est également intégré et géré dansSTEL à l’aide de la fonction de courriel.Il est donc plus facile pour l’usager,selon son unité et sa garnison de sou-tien, de sélectionner dans un menudéroulant les personnes qui doiventauto riser sa demande et le système ache -minera automatiquement la deman depour approbation.

Les suivis sont également plus con-viviaux. En effet, toutes les demandes

sont enregistrées dans STEL. Les usa -gers peuvent donc faire un suivi serréde leurs demandes et voir leur histo -rique (entre la soumission par l’usageret le dernier niveau d’approbation). Lesintervenants TI d’une même unité peu-vent consulter toutes les demandes deleur unité et peuvent ainsi facilementprendre la relève d’un collègue absent.De plus, STEL est connecté à différentssystèmes financiers, aux systèmes enressources humaines et au catalogue de

produits et logiciels, ce qui permet leremplissage automatique de plusieurschamps du formulaire, la validation de plusieurs informations avant lasoumission de la demande et l’automa-tisation de certaines actions.

Grâce à l’ET GS 2 Div CA et à sonesprit avant-gardiste, la 2 Div CA est la seule division au Canada à avoirdéve loppé un tel portail avec un cata-logue de services Web évolué, intégré etstruc turé par catégories, donnant unaccès en ligne à sa clientèle pour com-mander tous les services TI qu’elle offresous sa zone de responsabilité.

Jusqu’à présent, les commentaires re -çus des utilisateurs sont très favorables.

En terminant, nous désirons diremerci à tous ceux qui ont participé deprès ou de loin à ce succès, que ce soitles employés de l’ET GS 2 Div CA ou lesclients qui ont bien voulu tester STELen pilote (svc Génie, svc Pers et 5 Bonsvc). Un merci particulier à l’équipe de projet : Sharon Parent (directrice du projet), feu capitaine Louis Pelletier(directeur du projet intérimaire),Judith Racicot (gestionnaire de projet),Olivier Carier (analyste/développeur),feu Pierre Proulx, Pierre Lacroix,Benoît Perrin, Benoît Foster, FrancePoliquin et Nathalie Sorel.

Comme STEL est en constante évolu-tion et que c’est votre outil, n’hésitezpas à soumettre tout commentaire, sug-gestion d’amélioration ou ajout de fonc-tionnalité à l’aide de l’option «Commen -taires et plaintes» afin que l’ET GS 2 Div CA puisse améliorer votre expé -rience utilisateur!

Capture de l’écran d’accueil de STEL.

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DES VOITURES DE LUXE S’ARRÊTENT À VALCARTIERUne vague de voitures de luxe adéferlé sur la Base Valcartier, le 13septembre, dans le cadre d’une acti -vité de financement visant à amasserdes fonds pour la Fondation du CHUde Québec.

Appuyant grandement l’événement,le commandant du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada et le commandantdu Groupe de soutien de la 2e Divisiondu Canada ont offert aux organisateursd’inclure la base sur l’itinéraire du convoi. Ainsi, diverses activités étaientorganisées sur le terrain de parade,comme des kiosques et des tours envéhicules militaires, afin d’initier lesparticipants à certains aspects de la viemilitaire.

L’objectif de cette collecte de fonds estde financer des projets visant l’accès àdes soins de haute qualité en chirurgieet en obstétrique à l’Hôpital Saint-François d’Assise. L’édition 2014, qui aamassé 210 500 $, permettra notam-ment d’acquérir de l’équipement pourla chirurgie, de mettre sur pied un laboratoire de physiologie digestive etde renouveler des équipements de lasalle de césarienne. «Ce rehaussementtechnologique apportera plus de confortaux patients et de grands avantagespour les équipes médicales, notammentquant à l’ergonomie des salles dechirur gie», expliquent les coprésidentsdu comité organisateur, Dre KarineGirard, gynécologue, et Dr Jean-PierreGagné, chirurgien. (S.L.)

– PHOTO : GRACIEUSETÉ

«C’est un cadeau au R22eR» - adj Dubé

Plus de 500 militaires ont assisté à la présentation spéciale du documentaire «Je me souviens : 100 ans du Royal22e Régiment».


Le 10 septembre était un jour remplid’émotion pour les militaires du Royal22e Régiment (R22eR) de la Base Val -car tier et de la région de Québec. Ceux-ci ont pu assister à une présentationspéciale du documentaire de l’Officenational du film du Canada (ONF) enl’honneur du centenaire du régiment.

Au total, c’est plus de 500 «Vingt-deux» qui sont venus revivre l’histoirede leur régiment en visionnant le filmintitulé «Je me souviens : 100 ans duRoyal 22e Régiment».

Le long-métrage a comblé de bonheurles spectateurs qui ont applaudi cha -leu reusement pendant que le générique

défilait à l’écran. Plusieurs militairesn’avaient que de bons mots à dire surcette représentation : «C’est un cadeaupour le R22eR. Ça va rester dans l’his-toire», a raconté l’adjudant Rémi Dubédu 1er Bataillon, Royal 22e Régiment,qui ne manquera pas de faire visionnercette œuvre à sa famille. «J’ai beaucoupde respect pour les anciens combat-tants et tout ce qu’ils ont accompli», a ajouté le capitaine Eric Plante du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment.

Le réalisateur, Claude Guilmain, faisait d’ailleurs savoir que ce projet lui tenait très à cœur et qu’il est extrê -mement reconnaissant du travail duR22eR, lui qui a accompagné des mem-bres du régiment en Afghanistan pourle tournage du film.

Journée la santé 2014Au même moment que la compétition du parcours de franchissement

d’obs tacles, les 16 et 17 septembre, se tenait la Journée de la santéorganisée par l’équipe de la Promotion de la santé, en partenariat avec

la section de conditionnement physique des PSP de Valcartier. L’objectif étaitde présenter à toute la communauté militaire des outils et des ressources permettant l’acquisition et le maintien d’une bonne santé. Le personnel de laPromotion de la santé était donc sur place pour prodiguer des conseils aux militaires sur trois aspects différents : comment optimiser ses performancesphysiques, comment prévenir les blessures et comment bien utiliser les bois-sons protéinées. La directrice de la Promotion de la santé, Julie Riopel-Meunier (sur la photo ci-dessus), mentionne que certains conseils portaient,par exemple, sur quels exercices adopter afin diminuer le risque de se blesserpendant un effort physique soutenu. Les boissons protéinées commercialesétaient également dans la mire des spécialistes de la «Promo santé», qui ontdistribué un breuvage de type «sportif» qu’on peut faire soi-même à la maisonet qui serait bien meilleur pour la santé que les boissons en poudre vendues en magasin. Par ailleurs, la compagnie Kronobar était présente pour faire lapromotion de ses barres énergétiques. Au total, plus de 1200 militaires se sontprésentés au kiosque, pendant les deux jours, pour obtenir des conseils auprèsde l’équipe de la Promotion de la santé. (S.L.)

«Nous considérons que cette œuvre rend hommage à tous ceux qui portent l’uniforme. Nous sommes heureux que cette projection spéciale se fasse à Valcar -tier», a affirmé le major-général (ret) Alain Forand.

«Ce sont des événements marquants de l’histoire du pays qui concernent nonseulement les militaires, mais aussi tous les Canadiens qui connaissent de prèsou de loin un membres des Forces armées canadiennes», a indiqué le commissairepar intérim de l’ONF, Claude Jolicoeur.

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM

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Un entraînement de char réaliste à QuébecPAR LE CAPITAINE DAVID BANKS

Officier de tir régimentaire, esc CS, 12 RBC

Doté d’un canon de 120 mm, d’un blin -dage de 62,5 tonnes et d’une puissancede 1479 chevaux, le Leopard 2A4 CANest à la fine pointe de la technologie des chars d’assaut. Cette importantemachine constitue la plus récente addi-tion à l’arsenal du Corps royal blindédu Canada. Malgré le fait qu’aucune deces merveilleuses machines ne se re trou - ve à Québec, les membres du 12e Régi -ment blindé du Canada (12 RBC) dis-posent maintenant d’un outil haut degamme pour s’entraîner.

Depuis quelques mois, la cellule detir régimentaire dispose de trois simu-lateurs de tir de haute-fidé lité qui permettront aux «tankistes» du régi-ment de maintenir et d’amélio rer leurscompétences en tant que membresd’équipage.

Chaque simulateur est placé dansune salle conçue expressément pouropti miser son efficacité et celle del’équipage. Afin de permettre la meil -leure utilisation possible des simula-teurs, le régiment s’apprête à entraîner

les opérateurs cet automne et à entre-prendre des entraînements de plusgrande envergure d’ici le début de 2015.

Les différences les plus marquéesentre ce simulateur et la version précé-dente du Léopard 1 sont l’interface gra phique, la station du chargeur, lastation du conducteur et la capacitéd’opé rer en réseau. Plus précisément,ce simulateur offrira une interface VBSdéveloppée spécifiquement pour ce sim-ulateur par Rheinmetall DefenceElectronic en Allemagne.

Grâce aux 11 cartes vidéo du simula-teur, l’équipage pourra faire de l’obser-vation en utilisant soit les épiscopes,soit le système de tir pour le tireur et lechef d’équipage, soit la vision 120degrés (trois écrans de 60 centimètres)lorsque le chef d’équipage a la tête sor-tie. Pour le tireur et le chef d’équipage(CÉ), il n’y aura presqu’aucune diffé -rence entre le véhicule et le simulateur.

Seul le chargeur remarquera quel -ques variantes. Le canon et le méca -nisme de chargement seront simuléspar un mécanisme qu’il faudra pousserafin de reproduire l’insertion d’un obus.De plus, le compartiment sécuritaire demunition et la mitrailleuse C6 serontsimulés par ordinateur. Le chargeurdevra accomplir toutes les tâches quilui incombent normalement, mais surun écran tactile.

La station du conducteur sera, quantà elle, une station détachée du moduledu simulateur (écran, pédale, souris,ordinateur sur un bureau à part). À dé -faut de fournir un entraînement de hau -te qualité pour le conducteur, la stationpermettra toutefois à l’équipage completde participer à l’entraînement et d’habi -tuer le CÉ à interagir avec son équipage.

Fait notable, le simulateur aura lacapacité d’opérer de manière indépen-dante (un seul simulateur) ou enréseau LAN (jusqu’à six simulateurs).Il permettra donc d’exécuter de l’en-traînement collectif jusqu’au niveau de troupe +. Cette capacité entraînerasûrement des changements à la façondont nous effectuons actuellement nospréparations pour les champs de tirréel et les montées en puissance.

Maintenant dotés de ces puissantssimulateurs, les membres du régimentauront de plus en plus d’opportunitésd’améliorer leurs compétences d’équi -page sur le Leopard 2. En vue de lacompétition de tir de l’armée de terre,l’exercice WORTHINGTON CHAL-LENGE, les équipages de char de la 2e Division s’entraînent sans cesse pour démontrer leur maîtrise de cetteplateforme. Ils reviendront sans aucundoute vainqueurs de la compétition etsatisfaits de la qualité de l’instructiondonnée au régiment!

Simulation du canon. À l’intérieur du bloc culasse se trouve le mécanisme pressu riséqui devra être actionné par le chargeur lorsqu’il simulera le chargement d’un obus.

Position du tireur dans le simulateur.

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Une journée entre sergents-majors

Le 15 septembre, les sergents-majors régimentaires (SMR) de toutes lesunités du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) et d’autresintervenants du milieu militaire se sont réunis à l’occasion du tout pre-

mier colloque du nouveau sergent-major (SM) de la brigade, l’adjudant-chefStephan Despins. Les SMR étaient invités à échanger entre eux sur leurs défis mutuels et à discuter de sujets communs. Ils avaient ainsi l’occasion d’enappren dre davantage sur tous et chacun, et de forger un meilleur espritd’équipe. Au total, 15 personnes étaient présentes pour les différentes activitésprévues pour cette journée entre SMR. Ils ont débuté, comme n’importe quelbon militaire, par un entraînement matinal. C’est le commandant du 5 GBMC,colonel Dany Fortin, qui a officiellement ouvert les discussions en s’adressantaux SMR en début de journée. Ils ont ensuite traité de plusieurs dossiers,notamment la santé mentale, et ont fait un tour de table pour connaître lesdéfis de chacun par rapport à l’entraînement, en vue de la prochaine montée en puissance. L’adjuc Despins désire répéter l’expérience au moins deux foispar année. «Je n’ai eu que de bons commentaires à la suite du colloque. C’estimportant de se réunir pour parler de nos défis et de créer ainsi un bon espritde corps entre les unités», précise-t-il en terminant. (S.L.)

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, SECTION IMAGERIE VALCARTIER

DES CIVILS DÉCOUVRENT LES ACTIVITÉS DU 5 RGCPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Une douzaine de civils de Québec, deMontréal et de Saguenay ont eu l’uni -que opportunité d’assister à un exer-cice du 5e Régiment du génie de com-bat (5 RGC), SAPEUR INVICIBLE, le10 septembre.

Parmi les visiteurs, on trouvaitnotamment des enseignants, des ingé -nieurs et des étudiants universitaires.Ces gens sont considérés comme debons relayeurs d’information, raisonpour laquelle ils ont été invités à voircomment les militaires s’entraînent.

C’est la conseillère en communica-tions au Bureau des affaires publiquesde la Défense nationale – région duQuébec, Marie-Anne Jutras, qui s’estchargée d’organiser cette journée.«C’est la méthode la plus efficace et laplus appréciée pour qu’ils retiennentl’information», souligne-t-elle.

En effet, cette visite avait pour objectifde démontrer le savoir-faire des mem -bres des Forces armées canadien nes enamenant des leaders d’opinion sur leslieux d’entraînement, afin qu’ils com-prennent bien le travail des militaires.

Lors de cette journée, c’est le 5 RGCqui les accueillait, pouvant ainsi démon -trer son expertise et son profession -nalisme dans un domaine qui touched’une certaine façon aux métiers desvisiteurs. UNE JOURNÉE INTÉRESSANTE

Se montrant très intéressés, les visi-teurs avaient beaucoup de questions àposer aux intervenants du 5 RGC dési -gnés pour accompagner le groupe.

Les civils ont débuté leur journéeavec un petit exposé sur le régiment et

sur l’exercice SAPEUR INVINCIBLE.Ils se sont ensuite dirigés vers le campprincipal, la base opérationnelle avan -cée du 5 RGC (BOA CHIMO).

C’est à cet endroit qu’ils ont rencon-tré le commandant adjoint du 5 RGC, lemajor Pascal Boucher, qui s’est fait unplaisir de répondre à leurs nombreusesquestions.

Ils ont ensuite visité l’emplacementd’un pont militaire de concept civil,ACROW, et ont ainsi eu l’occasion d’enapprendre davantage sur le rôle quejouent les membres du 5 RGC lorsqu’ilssont déployés.

Après avoir goûté à la cuisine de lacampagne de la BOA CHIMO, les visi-teurs se sont déplacés vers une positiondéfensive.

Ils ont également eu la chance d’as-sister à l’arrivée d’un Griffon et ont faitla visite et un tour de VBL III pour cou -ronner cette journée mémorable.

Ces professionnels et étudiants, tousheureux de l’opportunité qui leur a étédonnée, étaient très impressionnés parle fonctionnement des militaires. «Çanous a permis de voir ce qui se passedans l’armée de plus près; ça devraitêtre permis plus souvent et à plus degens de voir ça», a mentionné un candi-dat à la maîtrise en Sciences politiqueset Relations internationales, WilliamGrenier-Chalifoux.

Mme Jutras a précisé que ce n’étaitpas la première fois que des civilsavaient l’occasion de s’approcher del’action militaire, et que ce ne serait pas la dernière. Elle mentionne l’impor-tance de ce genre de visite, pour que la population puisse avoir une opinionbasée sur des faits et propager cequ’elle a vu.

L’exercice SAPEUR INVINCIBLEavait pour but d’optimiser les capacitésdes membres qualifiés et entraînés du 5 RGC, afin qu’ils puissent releverles défis des opérations dans tout lespectre des conflits : opérations offensi -ves et défensives, pontage, démolitionainsi que construction de réseaux d’obs -tacles et de positions défensives.

Les visiteurs ont eu la chance de visiter l’intérieur d’un VBL III, en plus de faire un tour à son bord.


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Journéesportive au

12 RBCPAR LE LIEUTENANT SÉBASTIEN ROY

Chef de troupe 43

Les membres du 12e Régiment blindédu Canada (12 RBC) ont participé àune journée sportive régimentaire levendredi 29 août.

Les sports choisis pour ce défi lancépar le commandant étaient le soccer, le flag football, l’ultimate frisbee et lesouque à la corde.

Les vainqueurs ont été annoncés enfin de journée par le commandantadjoint, le major Guy Marcoux. Au soccer, l’escadron B a remporté la pre-mière position. Du côté du flag football,c’est l’escadron A qui l’a emporté hautla main. Au ultimate frisbee, l’escadron

B a été le grand gagnant sans trop d’adversité. Puis le même escadron aterminé premier au souque à la cordeen faisant le poids contre les autresescadrons.

Après le cumul des points de la jour -née, c’est évidemment sans trop de surprise que l’escadron B s’est emparéde la victoire devant l’escadron D qui

a terminé fièrement en deuxième posi-tion. Pour départager la troisième de la quatrième place, il aura fallurecourir au point pour et contre tant lalutte était serrée. C’est finalementl’escadron A qui a terminé en troisièmeplace et l’escadron de commandementet services qui s’est retrouvé en qua-trième position.

La journée fut un grand succès et les membres du 12 RBC ont profité del’occasion pour renforcir la cohésion, l’esprit d’équipe et la camaraderie enprévision d’une année qui s’annoncechargée avec la montée en puissance dela Force opérationnelle interarmées(FOI 1-15).

L’équipe de souque à la corde de l’escadron D sous les directives du caporalClément.

L’escadron de commandement et services contre l’escadron D au «flag football».

Cours deVBL III

PAR LE LT FÉLIX CORDEAU12e Régiment blindé du Canada

Du 5 au 28 août, 16 candidats ontsuivi le cours de conducteur VBL IIIdonné par le 12e Régiment blindé duCanada (12 RBC).

Les candidats, provenant du 12 RBC,du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada et du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, ont appris à conduire le véhicule et à en effectuer l’entretien.À travers une formation rigoureuse, ils ont acquis les connaissances qu’ilsmettront en application en garnison etlors de situations tactiques.

Les candidats ont débuté le coursavec une partie théorique afin de lesfamiliariser avec les composantes etsystèmes du véhicule ainsi qu’avec sonentretien. Ils ont par la suite suivi lecours de frein à air pour VBL III afind’être prêts pour la conduite.

La deuxième partie du cours, tantattendue par les candidats, portait surla conduite. Celle-ci a permis de con-firmer leurs habilités à manœuvrer levéhicule sur route et hors route, de jourcomme de nuit, dans des conditionsexigeantes. La pluie était au rendez-vous; ce nouveau défi a permis aux can-didats de pratiquer d’autres facettes de la conduite tout-terrain : la récupé -ration et le remorquage!

Tous ont terminé le cours avec unsentiment de fierté et d’accomplisse-ment. La plupart d’entre eux aurontl’occasion de mettre en pratique cequ’ils ont appris au cours de la montéeen puissance des Forces opération nel -les 1-15 et 2-15. Un étudiant en train d’apprendre la conduite tout-terrain. – PHOTO : CPLC CLAUDE BÉRUBÉ

Cours MAVB/CEVM

Commander l’équipage d’un véhicule blindéPAR LE LIEUTENANT PIERRE-OLIVIER LAIR

Chef de troupe 23, escadron B, 12 RBC

On associe à juste titre le domaine ducommandement d’équipages embar-qués aux membres du Corps blindé.Pour ceux-ci, il s’agit d’un vastedomaine de connaissances et de compé-tences qu’ils développeront tout au long de leur carrière. Ce parcours n’est pas réservé exclusivement auxmembres du Corps blindé toutefois. Ildébute avec les cours de «Mou ve mentsadministratifs pour véhi cules blindés»(MAVB) et de «Chef d’équi page devéhicule militaire» (CEVM). Ces deuxcours ont respecti vement eu lieu du 11au 14 août et du 18 au 28 août, accueil-lant non seulement des membres du 12e

Régiment blindé du Canada (12 RBC),mais d’au tres unités de la brigade.

Le cours de MAVB est une qualifi -cation visant à «commander adminis-trativement un équipage de véhiculeblindé, où le conducteur et chef d’équi -page ne sont pas dans le même compar-timent d’équipage, pour un mouvementadministratif en temps de paix». Ditautrement, cette brève formation (qua-tre jours) permet à un membre de se

familiariser avec les règles de sécuritéélémentaires propres aux véhiculesblindés, à la navigation sur route et à lacommunication radio en mouvementafin d’être apte à commander un véhi -cu le blindé, sur route, «hors scénariotactique».

Pour la portion théorique de l’ensei -gnement, les stagiaires ont établi untracé de démonstration avec leurs ins -tructeurs afin de se familiariser con-crètement avec le véhicule et les compé-tences pratiques. Par la suite, ils ont dû

démontrer leur capacité à réaliser untracé d’au moins cinq kilomètres.

Une fois leur qualification du coursMAVB reçue, les stagiaires peuventpos tuler pour le cours de CEVM. Ce cours développe les habiletés dumembre à commander son équipage enmilieu tactique, afin qu’il puisse assu -mer ces responsabilités spécifiques enopération.

Après la théorie, les candidats se sontdéployés à Stony Ridge afin de débuterleurs opérations dans les secteurs d’en-

traînement. À la suite de deux tracés de navigation ainsi que d’un tracé dedémonstration et de navigation de nuit,les candidats ont eu deux tracés éva -lués à accomplir, tous en reconnais-sance d’itinéraire. Après la réussite deleurs tracés, ils se sont familiarisésavec la recon naissance de secteur et laroutine de cache.

Pour cette édition des deux cours,l’escadron B a brillamment rempli sonmandat en fournissant 23 nouveauxchefs d’équipage prêts à appuyer lesopérations du 5e Groupe-brigade méca -nisé du Canada.

La photo du cours CEVM 14021.

– PHOTO : CPL TASSÉ, 12 RBCLe caporal-chef Gravel-Beaulieu supervise son syndi-cat en pleine procédure de bataille.

– PHOTO : CPL RAYMOND, 12 RBC


– PHOTO : CPLC MARC-ANDRÉ GAUDREAULT,CAMÉRA DE COMBAT DES FAC

LE CANADAPOURSUIT SONAIDE MILITAIRE

À L’IRAKLe gouvernement canadien a procédéà une autre annonce d’aide militaireen Irak le 15 septembre. Il entre-prendra cette fois des activités stra -tégiques de transport aérien de sou-tien pour le transport de matérielmilitaire de la République tchèque àl’Irak, dans le cadre de l’OpérationIMPACT. Ainsi, la Force opération -nelle du Canada en Irak livrera desmunitions pour armes légères fabri -quées en Europe de l’Est, dans le butd’aider les forces de sécurité irakien -nes à protéger les civils contre la me -nace terroriste présentée par l’Étatislamique de l’Irak et du Levant(EIIL). Jusqu’à présent, le pays aeffec tué 13 vols de transport de maté -riel militaire, soit quelque 503 000livres. L’Op IMPACT s’ajoute à l’aidehumanitaire déjà apportée à l’Irakpar le Canada. (S.L.)

Demi-Ironman militaire au 5 RALCLe 5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5 RALC) a organisé le 4 sep tembre la deuxième édition duDemi-Ironman.

Soixante-dix personnes de tous lesgrades ont participé à l’épreuve, quiétait individuelle. Elles devaient mar -cher 17,9 kilomètres, faire le portaged’un canot sur 2,1 kilomètres, descen-dre en canot la rivière Jacques-Cartierentre les ponts Cadieux et Bouchardpour une distance de 5 kilomètres etenfin marcher un dernier 1,7 kilomètrejusqu’à la ligne d’arrivée. Chaque par-ticipant devait transporter un sac à dospesant 18 kilogrammes.

Cette année, afin d’inclure tous lesmembres du régiment dans la compé -tition, une épreuve de marche forcéesur une distance de 28 kilomètres a étéajoutée. Près de 250 marcheurs ontmarché la distance prescrite dans les

secteurs d’entraînement, transportantun sac pesant 11 kilogrammes.

Très tôt le matin, les compétiteurs du Demi-Ironman et les marcheurs ontfranchi la ligne de départ. Le parcoursprévoyait de nombreux points d’eau,ainsi que la présence de guides et detechniciens médicaux afin d’assurer lasécurité des compétiteurs. La Sûreté du Québec a déployé des bateaux desauve tage sur la rivière afin de veiller àla sécurité nautique des participantspour la portion canotage de l’épreuve.

Les trois gagnants ont relevé le défidans des délais plus que remarquables.En première position avec un temps de 3 h 3 min 40 s, le bombardier Morin-Boucher. En deuxième position avec untemps de 3 h 7 min 7 s, le bombardierGodmer. Finalement, en troisième posi-tion avec un temps de 3 h 9 min 37 s, lebombardier Trudel. La première desdeux femmes à avoir terminé l’épreuves’est classée au sixième rang du classement général. En plus de cetteperfor mance impressionnante, la bom-bardier-chef Vallières a été sélection-née afin de faire partie de l’équipe de la Brigade pour l’épreuve du Ironmande Petawawa. Quant à l’épreuve de lamarche, le premier marcheur à l’avoirterminé est le bombardier Chouinard-Lavigne, avec un temps de 3 h 4 min.

La journée a été une belle réussitepour tous les compétiteurs et les orga -nisateurs, malgré les ampoules auxpieds et les trapèzes endoloris. Il estcertain que tous répéteront l’expériencel’an prochain avec l’intention de battreleur chrono.Les cinq compétiteurs de la batterie V, la sous-unitégagnante. De gauche à droite : major Bourque, bom-bardier Lapierre, capitaine Donaldson, bombardierGodmer, adjudant (ret) Lambert, bombardier Morin-Boucher et bombardier Kulyov.

Le bombardier-chef Vallières au site du portage. Le bombardier-chef Lagacé (à gauche) et le bombardier Trudel (à droite).

ÉVÉNEMENT SPÉCIAL?Envoyez-nous votre article et vos photos à [email protected] appelez notre journaliste au 418 844-5000, poste 6656

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« J’aime pouvoir suivre mes cours à l’endroit et au moment qui me conviennent. »

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Compétition du parcours de franchissement d’obstacles

DEUXIÈME VICTOIRE CONSÉCUTIVEPOUR LE 5E BATAILLON DES SERVICES

Les gagnantes chez les femmes : cplc Dominique Lapointe (argent), cplcAnnie Boisjoly (or) et cplc Sabrina Dion (bronze). Elles sont entourées del’adjuc Stephan Despins (à gauche) et du col Dany Fortin, commandant du5 GBMC.

– PHOTOS : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIER

Parlant d’honneur, c’est le caporal Benjamin Morin-Boucher du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada(5 RALC) qui a gagné le trophée du Directeur du con-ditionnement physique et sports Canex/laPersonnelle.Son temps de 5 minutes 39 secondes lui a permisd’obte nir ce prix qui est remis à la meilleure perfor -mance individuelle toutes catégories confondues.«C’est ce que je visais», s’est-il exclamé en entrevue,lui qui conserve une excellente forme physique et quiprend part à des compétitions de type Spartan Race. ÉPREUVE DU RELAIS, UNE NOUVEAUTÉ

Même si l’épreuve par section disputée en équipesde neuf soldats laisse toujours place à des performan -ces hors du commun, une nouvelle épreuve a toutefoisretenu l’attention cette année.

L’épreuve du relais de quatre personnes a été par -ticulièrement impressionnante, alors que les partici-pants passaient les obstacles à vive allure, permet-tant d’enregistrer des temps très rapides.

Le parcours étant divisé en quatre parties, un cou -reur attendait que son coéquipier termine sa sectionde parcours et qu’il lui tape dans la main pour ensuite«survoler» son passage le plus rapidement possible.C’est l’équipe du 5 RALC qui a remporté cette épreuveavec un temps de 4 minutes 28 secondes. Il y a euégalité en seconde place, les équipes du 3 R22eR et dela 5e Ambulance de campagne (5 Amb C) ont toutesdeux terminé le parcours en 4 minutes 32 secondes. NOUVEAUX RECORDS INDIVIDUELS

Deux nouveaux records individuels ont été établislors de cette édition.

L’adjudant-maître Sylvain Laplante du 2e Bataillon,Royal 22e Régiment s’est démarqué dans la catégoriedes 40 ans et plus enregistrant un temps de 6 minutes44 secondes.

Les gagnants chez les hommes de 40 ans et plus : capt Henrico Laprise(argent), adjum Sylvain Laplante (or) et sgt Dany Audard (bronze). Les gagnants chez les hommes de 30 à 39 ans : sgt Sylvain Dion (argent),

cpl Ghislain Landry (or) et adj Stéphane Rioux (bronze).

Les gagnants chez les hommes de 29 ans et moins : sdt Marc Lavoie(argent), cpl Benjamin Morin-Boucher (or) et cpl Vincent Busset (bronze).

L’équipe gagnante de l’épreuve du relais, l’équipe du 5 RALC.

Le capitaine de l’unité gagnante du trophée de de la Suprématie CaisseDesjardins des militaires, le 5 Bn S du C, sgt Pierre-Luc Bouffard, entouréde l’adjuc Stephan Despins, du col Dany Fortin, commandant du 5 GBMC,du lcol Devon Matsalla, commandant du 5 Bn S du C, et de l’adjuc SonnySergerie, sergent-major régimentaire du 5 Bn S du C.

L’équipe gagnante de l’épreuve par section, l’équipe du 12 RBC.

Pour sa part, le cpl Ghislain Landry de la 5 Amb Ca terminé le parcours en 6 minutes 8 secondes, ce quilui vaut le record pour la catégorie des 30-39 ans.

Chaque année, la compétition du PFO est une occa-sion unique de développer certaines des qualitésessentielles d’un soldat parmi les plus recherchées:l’endurance et la puissance musculaire, l’endurancecardiovasculaire, la confiance en soi, le surpassementde soi, la cohésion, et l’esprit d’équipe et de corps. Cesqualités contribuent à améliorer l’état de préparationdes militaires et à favoriser leur succès en opérations.

Plusieurs partenaires s’associent également à cetévénement d’importance sur la base. «Nous sommestrès heureux de pouvoir compter, pour l’organisationde cet événement, sur de généreux partenaires. Jetiens donc à remercier pour leur soutien La Person -nelle, CANEX et la Caisse Desjardins des militaires»,a souligné en terminant Simon Toupin, directeur duconditionnement physique et des sports.

INDIVIDUEL – Femmes• Cplc Boisjoly 5 Bn S du C 9:50• Cplc Lapointe QGET 9:55• Cplc Dion 1 R22eR 9:57

RÉSULTATS • PREMIÈRE PLACE • DEUXIÈME PLACE • TROISIÈME PLACE

INDIVIDUEL – Hommes 40 ans et plus• Adjum Laplante 2 R22eR 6:44• Capt Laprise 2 R22eR 7:06• Sgt Audard QGET 7:28

NOUVEAURECORD!

INDIVIDUEL – Hommes 30 à 39 ans• Cpl Landry 5 Amb C 6:08• Sgt Dion 5 RALC 6:15• Adj Rioux 2 R22eR 6:39

NOUVEAURECORD!

INDIVIDUEL – Hommes 29 ans et moins• Cpl Morin-Boucher 5 RALC 5:39• Sdt Lavoie 3 R22eR 6:03• Cpl Busset 5 Amb C 6:10

ÉPREUVE PAR SECTION• 12 RBC 11:23• 1 R22eR 11:31• 5 Bn S du C 11:53

ÉPREUVE DU RELAIS• 5 RALC 4:28• 3 R22eR 4:32• 5 Amb C 4:32

TROPHÉE DE LA SUPRÉMATIE CAISSE DESJARDINS DES MILITAIRES• 5 Bn S du C 8820 pts• 1 R22eR 8680 pts• 12 RBC 8418 pts

TROPHÉE DU DIRECTEUR DU CONDITIONNEMENT PHYSIQUE ET SPORTS CANEX/LA PERSONELLE• Cpl Morin-Boucher 5 RALC 5:39


L’équipe du 5e Bataillon des services du Canada (5 Bn S du C) a réalisé tout un exploit les 16 et 17septembre, alors que pour une deuxième annéed’affilée, elle a remporté le trophée de la Supré ma -tie Caisse Desjardins des militaires, au terme de laneuvième édition de la compétition du parcours defranchissement d’obstacles (PFO).

Le 5 Bn S du C a ainsi obtenu le meilleur cumulatifau tableau des résultats parmi les 12 unités partici-pantes avec 8820 points, moins de 200 points devantson plus proche poursuivant, l’équipe du 1er Bataillon,Royal 22e Régiment, qui aurait bien aimé les détrôner.

«C’est un moment indescriptible, je ne m’attendaisvraiment pas à l’emporter cette année parce que l’andernier nous avons causé une surprise. Cette année,les autres équipes étaient prêtes à nous battre, maisj’ai gardé les mêmes tactiques et j’ai renforcé notreesprit d’équipe», affirme le capitaine de l’équipe du 5 Bn S du C, sergent Pierre-Luc Bouffard. Il précisequ’ils ont eu un mois de plus pour s’entraîner et qu’ilen a profité pour tenir un entraînement sévère,rigoureux et difficile physiquement pour amener lesmembres de son équipe à se surpasser au moment dela compétition.

Cette année, plus de 300 participants du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) prenaientpart à la compétition du PFO, organisée par l’équipedu conditionnement physique des Programmes desou tien du personnel (PSP).

Lors de ces deux jours d’intense compétition, lesmili taires de toutes les unités se sont donné corps etâme sur le parcours de 28 obstacles pour rafler lesgrands honneurs.

Le gagnant du trophée du Directeur du conditionnement physique et sportsCanex/La Personnelle, le cpl Benjamin Morin-Boucher, entouré de l’adjucStephan Despins, du col Dany Fortin, commandant du 5 GBMC, d’Édouard P.Michel, de La Personnelle, de Simon Toupin, directeur du conditionnementphysique et sports, et de Jean-Christian Thériault, de CANEX.


LE PFO, C’EST DU COSTAUD!POUR PLUS DE PHOTOS DE CET ÉVÉNEMENT, RENDEZ-VOUS SUR NOTRE PAGE FACEBOOK :www.facebook.com/JournalAdsum

- PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUM

- PHOTO : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIER

- PHOTO : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIER

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Nouvelles recrues au Régiment de la Chaudière

PAR LE CAPITAINE MICHEL ARSENAULTReprésentant des affaires publiques, Régiment de la Chaudière

Le 10 septembre à Lévis, le Régiment de la Chaudière assermentait 12nouvelles recrues. Ils renforceront les rangs de cette unité en tant quefantassins. Ces jeunes intrépides, pour la grande majorité des étudi-

ants, proviennent des régions de Lévis-Bellechasse et de Beauce-Appalaches.La brève cérémonie d’assermentation était présidée par le commandant del’unité, le major Éric Célier, accompagné du sergent-major régimentaire, l’adjudant-chef Stéphane Lamontagne. Dans son discours, le commandant arappelé aux recrues les défis qui les attendent, dont celui de marier la viecivile et militaire en respectant leurs engagements et leurs priorités. Il aaussi sollicité les parents afin qu’ils appuient ces jeunes hommes dans cettegrande aventure. Ci-dessous, les nouvelles recrues avec, dans le rang avant :sergent Denis Lizotte (recruteur), adjudant-chef Stéphane Lamontagne(SMR), major Éric Célier (commandant) et capitaine Patrick Poirier (com-mandant de la compagnie de commandement et services).

Aguerrissement dans les opérations en montagnePont de corde.Tyrolienne en

milieu urbain.

PAR LE LIEUTENANT NICHOLAS VACHONPeloton 7, compagnie C, 1 R22eR

Les membres du 1er Bataillon, Royal22e Régiment (1 R22eR) ont participéà l’exercice CASTOR VERTICAL du11 au 22 août dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier.L’exer cice avait pour but d’aguerrirles troupes en ce qui a trait aux opé -rations en montagne.

Pendant deux semaines, les soldatsont eu l’occasion d’améliorer leurs con-naissances ainsi que leurs compétencesdans le domaine. L’entraînement s’estterminé par une attaque de peloton.

Rappel sur le mont Greccio.

Les membres de la cellule de monta -gne de l’unité sont formés d’instruc-teurs d’opérations en montagnes (MOI)ainsi que d’opérateurs en montagne debase (BMO). Ils ont eu l’opportunité departiciper à la conception d’un pland’entraînement complet afin d’amenergraduellement les soldats au niveaunécessaire pour être en mesure d’opé -rer sur ce type de terrain.

Les soldats se sont d’abord familia -risés avec les principaux systèmes decordes tels que les nœuds, le harnais etles ancrages, afin d’effectuer une pro-gression adéquate. Par la suite, ils onteu pu s’entraîner à faire de l’escalade etdu rappel.

Les MOI et les BMO leur ont égale-ment enseigné comment escalader lesparois d’un immeuble à l’aide de cordes,comment hisser de l’équipement ou desarmes et comment faire une tyrolienneen milieu urbain. Les deux semaines

intensives d’entraînement se sont termi -nées par un raid en terrain montagneux.

Pendant l’attaque finale, les soldatsont dû escalader la paroi d’une mon-tagne à l’aide d’une corde fixe de sécu-rité, tout en transportant l’équipementnécessaire à la mission. Une fois l’ascension complétée, le peloton a dûnavi guer à travers la forêt afin demener un raid sur une position enne-mie et s’extraire rapidement vers cettemême falaise qu’ils avaient escaladéequelques heures auparavant. Une fois les lignes de rappel installées, lesmembres du peloton ont pu descendrela paroi.

Sur le chemin du retour, ils ont dû con-struire rapidement un pont de corde afinde faire traverser le peloton de l’autrecôté d’une rivière, pour finalement serendre au point d’embarquement.

Pour plusieurs, cet entraînementétait un baptême des opérations enmon ta gnes… et tout un! C’était unexcellent entraînement pour les mem-bres du 1 R22eR, mais aussi pour lesmembres de la cellule de montagne de

l’unité, car ils ont pu constater l’effortet le temps requis pour guider un pelo-ton d’infanterie sur ce type de terrain.

Contrairement aux croyances populaires, l’arthrose netou che pas uniquement les personnes qui avancent en âge. Elles y sont plus vulnérables, mais tout le mondepeut en souffrir. Pourquoi ? Comment donc la définir etsurtout, comment la prévenir ?

ARTHROSE ET SUBLUXATION VERTÉBRALELa présence d’une subluxation (mauvais alignement ou mauvaismouvement d’une articulation ou de la colonne vertébrale) peut causer à long terme l’apparition d’arthrose. La subluxationoccasionnera une mauvaise coordination entre les systèmesnerveux, musculaire et articulaire, pouvant causer des douleurs,des tensions musculaires et des raideurs articulaires.

La subluxation aura tendance à favoriser la progression de ladégénérescence de la région touchée par l’arthrose.

L’arthrose est plus spécifiquement l’usure des articulations quipeut causer des douleurs. Le tissu qui recouvre les surfaces arti -culaires – le cartilage – s’amincit et se fissure avec le temps.Le stress supporté par l’articulation augmente à mesure que lecartilage disparaît, d’où l’apparition de douleurs.

FACTEURS DÉCLENCHEURSBien que les personnes âgées soient plus vulnérables à l’arthro -se, tout le monde peut en souffrir. En vieillissant, le cartilagedes articulations s’use et rend le corps plus vulnérable à ce typede pathologie. L’arthrose peut également être due à des trauma-tismes accumulés (chutes, accidents mineurs, mauvaise pos tu -re, etc.), due au bagage génétique, à un surpoids qui exerce unstress plus important sur les articulations (hanche, genoux, etc.).

IMPACTS DE L’ARTHROSE SUR LA SANTÉChez bien des personnes touchées, aucun symptôme n’est appa r ent jusqu’à ce qu’une activité anodine ou un incident plus important agisse comme facteur déclencheur. Plus la condition est avancée, plus les symptômes et la douleurrisquent d’être importants. À long terme, l’espace articulairepeut totalement disparaître et les surfaces de l’articulationsubiront une déformation.Le Dr Vincent Robert chiropraticien, est un professionnel de lasanté de premier contact : il peut donc être consulté à toutmoment, sans avoir besoin d’être référé par un autre profession-nel de la santé. Ses compétences touchent les systèmesnerveux, musculaire et squelettique. Suite à un questionnaire,un examen physique et une évaluation radiologique, il sera enmesure de déterminer si vous souffrez d’arthrose. N’hésitez doncpas à faire le bilan de votre état de santé avec celui-ci.

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Le 6 RAC défile dans la ville de Lévis, avec la Musique du 62 RAC en tête. Le commandant du 6 RAC, le lieutenant-colonel Denis Morand, demande au mairede Lévis, Gilles Lehouillier, la permission d’exercer le Droit de cité dans sa ville.

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La Ville de Laval honore le Royal 22e Régiment

L’inauguration du Parc du Royal 22e Régiment à Laval en présence notamment du major-général (ret) Liston et de plusieurs personnalités politiques,dont le maire de la ville, Marc Demers.

PAR LE SOUS-LIEUTENANT ABDEL KABIR BELBSIRResponsable des affaires publiques, 4 R22eR

Dans le cadre des célébrations sou -lignant le 100e anniversaire du Royal 22e Régiment (R22eR), la Ville de Lavala nommé un parc situé sur la rue des Ambassadeurs, «Parc du Royal 22e Régiment».

L’inauguration du nouveau Parc duR22eR a eu lieu le 6 septembre sous laprésidence d’honneur du major-général(ret) Terrence Liston, MBE, CD, repré -sentant de l’état-major du R22eR. Ducôté des autorités civiles, le municipalétait représenté par le maire de Laval,Marc Demers, le gouvernement duQuébec par la ministre Francine Char -bonneau et le gouvernement fédéralpar la députée fédérale d’Alfred-Pellan,Rosane Doré Lefebvre.

La cérémonie a débuté par un dis-cours du maire de Laval, M. Demers.Le premier magistrat a parlé des liensunissant les Lavallois et la grandefamille du R22eR et particulièrement le 4e Bataillon installé à Laval depuis1995. M. Demers, ancien policier, a faitl’éloge des militaires réservistes avecqui il a eu le plaisir de travailler durantsa longue carrière en tant qu’agent dela paix.

La ministre Francine Charbonneau,ministre de la Famille et ministre res -ponsable de la région de Laval, s’estdite honorée de participer à cet événe-ment historique. Elle a insisté sur la fierté des Québécois à l’égard de cerégi ment francophone, porte-étendardde la francophonie au sein de l’Arméecanadienne

La députée fédérale d’Alfred-Pellan,Rosane Doré Lefebvre, a parlé des sac-rifices de la grande famille du R22eRdepuis sa création et elle s’est dite fièred’avoir dans son comté un parc rendanthommage à ce grand régiment

Le mot de la fin a été confié à l’invitéd’honneur, le mgén (ret) Liston. Fidèleà ses habitudes, il a brossé un bref his-torique sur les origines du R22eR avecson habituelle passion et sa fierté d’êtreun 22, au grand plaisir de l’assistance.«Nous vous saluons monsieur le Maireet tous les Lavallois pour cette recon-naissance et surtout pour avoir parta -ger avec la grande famille des 22 notre100e anniversaire. Par votre geste, non seulement vous honorez le passéglorieux du premier régiment cana -dien-français, mais une belle recon-naissance du sacrifice et du dévoue-ment des mem bres anciens et actuelsde notre régiment. Le JE ME SOU-

VIENS, devise de notre régiment, adorénavant sa demeure sur le territoirelavallois.»

Aussitôt l’allocution terminée, lemaire de Laval a demandé au mgénListon une copie de son discours afin del’afficher sur le site du parc.

Le commandant du 4e Bataillon, lelieutenant–colonel Richard Jourdain, a

profité de son mot de remerciement à lapopulation lavalloise pour remettre unegravure inspirée par les principauxfaits historiques du 4 R22eR depuis sacréation.

Cette cérémonie a eu lieu devant unegarde d’honneur de 22 Castors, com-mandée par le major Patrick Petitclerc.

Rappelons que le R22eR exercera sonDroit de cité à Laval le 4 octobre dansle cadre des activités du centenaire.

DROIT DE CITÉ AU 6 RAC À LÉVISPAR LE CAPITAINE DEREK PICARD-FORTIN

Officier des affaires publiques, 35e Groupe-brigade du Canada

Le 6e Régiment d’artillerie de cam-pagne (6 RAC), qui fête cette annéeson 115e anniversaire de fondation, adéfilé dans les rues de la ville deLévis le 13 septembre afin d’obtenirla permission d’y exercer son Droitde cité.

Les membres du 6 RAC, avec laMusi que du 62 RAC en tête et accom-pagnés de l’un de leurs obusiers C-3,ont défilé dans les rues et se sont rendus à l’hôtel de ville de Lévis, dansl’arrondissement Saint-Romuald. Lecommandant de l’unité, le lieutenant-colonel Denis Morand, a ensuite cognéà la porte principale de l’hôtel de ville afin d’obtenir du maire, GillesLehouillier, la permission d’exercer leDroit de cité.

Le Droit de cité est une tradition par laquelle une unité militaire obtientle droit de défiler dans une ville, tam-

bours battants, drapeaux déployés etbaïonnettes aux canons. Les unités del’Artillerie royale canadienne n’ayantpas de drapeaux consacrés, ce sont lescanons des unités qui assument ce rôle.

C’est pourquoi un obusier C-3 accompa-gnait le défilé.

Pour le 6 RAC, cette activité revêtaitun caractère historique puisque le régi-ment n’avait pas défilé dans les rues de

Lévis depuis le milieu des années 1980.Le plus récent Droit de cité devait avoirlieu le 7 mai 2011, mais celui-ci avaitdû être annulé à la dernière minute. Eneffet, une partie des troupes du régi-ment s’était déployée pour prêter main-forte aux sinistrés des inondations dubassin du lac Champlain et de la rivièreRichelieu.


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Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992

Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairementceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4200 copies

ÉDITEUR : Colonel H. Gosselin, commandant GS 2 Div CA

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Simon Leblanc• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : [email protected]

COMMIS D’ADMINISTRATION : Majorie Labrecque• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : [email protected]

INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

43E ANNÉE, NO 08, MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014

PROCHAINE PARUTION : 8 OCTOBRE 2014TOMBÉE : 29 SEPTEMBRE 2014

A division of CFMWSUne division des SBMFC

CONSTRUCTEUR PRINCIPAL :Lima Army Tank Plant (depuis1980) et Detroit Arsenal TankPlant (de 1982 à 1996)

CONCEPTION : Chrysler Defense

MISE EN SERVICE : 1980

COÛT UNITAIRE : 8,58 M$ US

NOMBRE D’UNITÉS CONSTRUITES : plus de 9000

ÉQUIPAGE : 4 hommes (conducteur,tireur, chargeur et chef de char)

POIDS : 57,2 tonnes

DIMENSIONS : 9,83 m de longueur(canon inclus), 3,66 m de largeur et2,44 m de hauteur

VITESSE MAXIMALE : 72 km/h surroute et 52 km/h sur terrain

AUTONOMIE : 479 km

ARMEMENT : un canon âme lisse M256 de 120 m (42 obus), une mitrailleuse M2HB .50 BMG de 12,7 mm (1000 coups) et deuxmitrailleuse M240 de 7,62 mm(tourelle et coaxiale, 10 800 coupsau total)

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Nouveaucommandantaux Fusiliers

de Sherbrooke

Après quatre années passées à latête des Fusiliers de Sher brookeet plus de 32 ans dans les For ces

armées canadiennes, le lieutenant-colonel Simon Hallé a remis le com man - dement du régiment au lieutenant-colonel Philippe Côté lors d’une céré-monie au Manège militaire Colonel-Gaétan-Côté à Sherbrooke.

– PHOTO : CPL PATRICK ALLAIRE

RIEN NE SE PERD, RIEN NE SE CRÉE, MÊME PAS L’EAUPAR LE CAPORAL-CHEF FRÉDÉRIC SYLVAIN

EN COLLABORATION AVEC LE CAPITAINE EDWARD TURZANSKI

Service du Génie, Base Valcartier

L’eau, source de vie, un liquide sisim ple, mais complexe à traiter chimi -quement pour l’adapter à l’utilisationhumaine. Dans les pays développés,elle apparaît au robinet et disparaîtdans la toilette. À la Base Valcartier,c’est la section Installation sanitaire,eau, produit pétrolier (ISEPP) quimain tient ce service essentiel.

La section de l’ISEPP, qui fait partiedu service du Génie, est constituée demilitaires (techniciens en eau, produitspétroliers et environnement) et decivils diplômés en traitement des eaux.Cette équipe de spécialistes gère unsystème continuel qui commence parl’eau souterraine, qui alimente deuxpuits pour fournir chaque bâtiment etles besoins quotidiens, avant qu’elle seretrouve à l’usine d’épuration pour êtreépurée et rejetée dans la rivièreJacques-Cartier (le milieu récepteur).

Sous toute la surface du globe, il y a de l’eau souterraine; seuls la pro-fondeur et le débit potentiel peuventvarier. Sur la base, nous sommes chan -ceux d’avoir une nappe phréatique qui

peut produire 2000 mètres cube parjour. Pour répondre aux besoins quo -tidiens et maintenir la protectionincen die, nous avons une réserve d’eaude quelques millions de litres. Donc il faudra éventuellement épurer ces2000 m3 d’eau «utilisée» par jour pourproté ger l’environnement, ce qui repré -sente tout un défi.

Afin de nous acquitter de cette tâche,nous possédons notre propre usine detrai tement qui fonctionne de façonbiologique. Son fonctionnement reposesur l’utilisation de bactéries et dematière organique à qui nous four-

nissons un environnement propice à la reproduction et au développement. À différentes étapes du processus, nousfavorisons des microorganismes afinqu’ils purifient l’eau.

Le cycle de vie des microorganismesest très court; par exemple, une bacté -rie E-Colis est apte à la reproductionaprès seulement 20 minutes de vie. Le défi de notre travail est de gérer la démographie de la population bacté -rienne tout en maintenant son propreécosystème confiné de façon à ce qu’ellecontinue de travailler pour nous.L’ironie du sort est qu’à la phase finale

du traitement, ces mêmes bactéries que nous mettons tant d’efforts à éleverseront neutralisées avec un système delumière U.V. qui empêchera leur repro-duction avant leur arrivée dans la rivière. Ce qui conclut le passage de lagoutte d’eau sur la Base Valcartier.

Comme l’eau est omniprésente dansnotre environnement et qu’elle estnécessaire aux opérations des Forcesarmées canadiennes, nous devons nousconformer aux différentes règlementa-tions et procédures municipales,provinciales et fédérales. À Valcartiercomme partout ailleurs dans la pro -vince, nous sommes tenus de prendredes échantillons à chaque semaine pourles faire analyser par un laboratoireaccrédité et indépendant qui nous fournit les résultats dont on envoie unecopie au ministère du Développementdurable, Environnement et Lutte con-tre les changements climatiques. Et ce,pour l’eau potable, l’eau usée et mêmel’eau de baignade.

Voilà donc ce qui était un bref aperçu du monde de l’approvisionnement eneau et des gens qui se trouvent à l’autrebout du tuyau…

Écosystème des microorganismes qui servent à lapuri fication de l’eau.

Bassin de décantation circulaire, pour enlever les plusgros résidus.

Le M1A1 Abrams est le char de combat principal de l’armée américaine et dela US Marine Corps. Il est l’un des chars les plus lourds actuellement en ser -vice dans le monde. Mis en service en 1980, ce char de troisième génération aété conçu pour remplacer le tank M60. Lour dement armé et extrêmementmobile, le M1A1 Abrams représente une puissante force de frappe. Il possèdeégalement d’excellents systèmes de protection. La tourelle est équipée de deuxlance-grenades fumigènes capables de créer un épais nuage de fumée qui le rendinvisible et blo que l’image thermique. Il possède aussi un système capable defaire changer la trajectoire de certains missiles anti char. Son blindage Chobham,du blin dage composite mis au point par les Britanniques pour le Challenger, permet au M1 de résister aux obus soviétiques à sabot détachable de 115 mmtirés sur une distance inférieure à 800 mètres. Il résiste également à un obus à charge creuse de 120 mm. Le M1A1 Abrams a été utilisé en théâtre pour lapremière fois lors de la guerre du Golfe en 1991. Plus récemment, il a servi pourla guerre en Irak, en 2003, et en Afghanis tan en 2010, où 14 M1A1 Abrams ont été déployés pour appuyer les troupes dans les provinces de Helmand

et Kandahar. Plusieurs varian tes ontpar la suite vu le jour, notamment le

M1A2 qui devrait être en ser -vice jusqu’en 2050, alorsque le M1A1 le sera jus -qu’en 2021. L’Égypte, leKoweït, l’Arabie Saoudite,l’Austra lie et l’Irak sont lesautres utilisateurs de cechar d’assaut. (S.L.)

– PHOTO : U.S. MARINE CORPS

CARACTÉRISTIQUES

PAROLES D’AUMÔNIER


PROMOTION DE LA SANTÉ

L’APPARTENANCE, UN GAGE DE PERFORMANCE

PAR LE PADRÉ (CAPT) DOMINIC LAFRENIÈREAumônier du 3 R22eR et du QGET

Les termes «corps» et «membres» sonttrès importants dans notre jargonpuisque les militaires se considèrentcomme membres d’un seul corps, cecorps pouvant être une simple sectionou représenter les Forces arméescana diennes (FAC) au complet.Rappelez-vous en 1914 comment ilétait important pour les Canadiensfrançais de pouvoir être membresd’un bataillon francophone, ou com-ment les soldats canadiens ont faitbonne figure à partir de 1917 lors -qu’on a regroupé les quatre divisionscanadiennes pour les faire combattreensemble.

Les facteurs comme la cohésion, la volonté de réussite du groupe et la stabilité de l’équipe accroissent l’efficacité de la performance et le boncomportement des membres. Maispour que ces facteurs soient détermi-nants, ils doivent être accompagnésde la satisfaction des besoins indi-viduels de chaque membre. Voici unexemple concret : vous pouvez être en excellente forme physique, mais sivous avez une ampoule sous le pied,vous allez marcher croche. Lorsqu’unmembre éprouve de la douleur, c’esttout le corps qui souffre.

Voilà pourquoi le corps a besoind’une tête, un chef, afin de prendre lesbonnes décisions. C’est à la tête querevient la tâche d’assurer que lesbesoins de chaque membre sont satis-faits. Si votre pied vous fait mal, vousne pouvez le mettre de côté, vous

devez en prendre soin ou consulter unspécialiste. C’est la même chose avecle militaire. Si un membre de votreéquipe va mal, le mettre de côté est lapire chose à faire. Il faut s’assurerqu’il est intégré dans le groupe, qu’ilreçoit du soutien de ses pairs; il fauten prendre soin.

Malgré tout, il n’est pas rare lorsdes entrevues individuelles qu’unmilitaire confesse au padré qu’il a lesentiment d’être exclu, qu’il se sentseul, qu’il se fait mettre de côté soitpar ses supérieurs, soit par ses collè -gues. Comment est-ce possible dansun système comme les FAC qu’un«membre» ne se sente pas «membre»?

Aimer et se sentir aimé, voilà cequ’est l’appartenance. Un militairequi n’a aucun attachement à ungroupe d’amis, à son unité ou à unefamille risque de vouloir attirer l’attention sur lui en commettant desbêtises ou en tombant dans les excèsde consommation. Il est du devoir de tous les chefs de s’assurer quechaque membre, en particulier ceuxqui sont plus fragiles, fassent partiede l’équipe, que malgré les difficultésde la vie, chaque militaire existe et compte aux yeux des autres, et dedon ner une raison de vivre à ceux quisont mis de côté.

Saint Paul ne dit-il pas dans sa lettre aux Éphésiens (4, 16) que «parlui, dans l’harmonie et la cohésion,tout le corps poursuit sa croissance,grâce aux articulations qui le main -tiennent, selon l’énergie qui est à lamesure de chaque membre. Ainsi lecorps se construit dans l’amour».

Se donner la mort est un geste d’unegrande violence et lourd de consé -quences autant pour la personne endétresse que pour son entourage.

Ceux qui en arrivent à cette décisionvivent habituellement beaucoup dedétresse et espèrent que leur mal devivre mourra avec eux. Malheureu se -ment, cette souffrance ne meurt pas.Elle continue d’exister comme si elleétait distribuée à l’entourage de la per-sonne décédée. Le suicide d’une person-ne crée une onde de choc terrible. Plusque tout autre type de décès, le deuilaprès un suicide s’avère une épreuvecompliquée à traverser.

Le suicide d’une personne: une onde de choc gigantesque!

En plus de vivre la tristesse normaleliée à la mort de la personne, le suicideest complètement déchirant, d’autantplus qu’une multitude de questionsdemeu reront à jamais sans réponses.

«Pourquoi ne m’en a-t-il pas parlé?»«Qu’est-ce qu’il vivait de si terrible

pour en arriver à se donner la mort?»«Pourquoi n’a-t-il pas demandé

d’aide?»Cette grande incompréhension du

geste suicidaire peut même créer del’ambivalence et faire osciller les senti-ments de l’entourage entre la tristesseà l’égard de la perte et de la colèreouvertement dirigée à l’endroit de celuiayant choisi de se donner la mort. Cessentiments de colère et d’injustice setransforment malheureusement en culpabilité. Les proches se sententcoupa bles, bien évidemment à tort, den’avoir rien vu et de n’avoir rien faitpour empêcher cette catastrophe. Cetteculpabilité destructrice est une torturepour celui qui la vit, que même le tempsaura du mal à apaiser.

En plus d’être habités par ces sen -timents dévastateurs, les proches d’unsuicidé doivent aussi composer avec lemalaise palpable créé dans leur proprecercle d’amis. Il n’est pas rare qu’à la suite de ce type de décès, la gêne etle malaise règnent. Ne sachant pas trop quoi dire ou quoi faire, le sujet estreligieusement évité, abandonnant les proches du suicidé seuls avec leurdouleur et leurs interrogations.

Cette onde de choc se répand trèssou vent d’une manière si large qu’iln’est pas rare que des gens ne connais-

sant même pas le suicidé se sentent euxaussi bouleversés. Comment est-ce pos-sible alors qu’ils ne lui avaient mêmejamais parlé? Il faut reconnaître quepour une société qui n’accepte pas quele suicide soit une option, il est difficilede concevoir qu’un des nôtres meurt en signifiant qu’il était en détresse. Dece fait, le suicide d’un individu nousconfronte abruptement à la souffrancepsychologique que les autres vivent,ainsi qu’à la mort; à celle des autres,mais aussi à la nôtre. Le fait de réali serque le suicide existe est un fait trou-blant qui remet en question nos valeursfondamentales sur la vie.

En ce sens, lorsqu’on apprend la morttragique d’une personne par suicide,l’onde de choc est encore plus grandequ’on puisse l’imaginer. Ainsi lorsqu’un

suicide nous attriste, sachez que cettesituation est tout ce qu’il y a de plusnormal. Les professionnels de la santésont disponibles pour vous aider à traverser cette situation. Il ne faut pass’empêcher d’exprimer sa tristesse outout autre sentiment qui pourrait s’avé -rer destructeur. Au contraire, s’occuperde soi en premier est un gage de bonnesanté mentale dans le futur.

Si vous souffrez et que pour une raison ou une autre, vous songez ausuicide : demandez de l’aide. Faites-lepour vous, mais faites-le aussi pour vos proches. La perte d’un être cher est un événement déclencheur dedétresse important. S’occuper des nôtrecommence avant tout en prenant soinde soi-même.

RESSOURCESD’AIDE Services de santé mentale418 844-5000, poste 5802Clinique médicale418 844-5000, poste 5705Aumônier en service418 844-5000, poste 5777Centre de la famille Valcartier418 844-6060Programme d’aide aux membres (PAM)1 800 268-7708

SERVICES DISPONIBLES 24 H/7 JOURSLigne d’écoute téléphonique1 866 APPELLE (1 866 3553) Centre de prévention du suicide de Québec418 683-4588Centre de crise de Québec418 688-4240

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Propriétaire : Hugues-Alexandre Bernier

Race : St-Pierre (Labernois de quatrièmegénération)

Âge : 20 mois

Avec nous depuis : le 20 juin 2014

Taille et poids : 27 kg

Caractère et comportement :chienne extrêmement docile et très affec -tueuse mais trop sociable pour sa tâche dechien d’assistance pour notre enfant atteintde troubles autistiques.

Elle vous fait sourire : par sa délicatesseexceptionnelle, de type camion.

Elle vous donne de la misère quand :elle perd son poil à un rythme incroyable.

Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à adopter un animal comme le vôtre?N’hésitez pas, car un chien comme Addie ades qualités hors du commun. Elle est disciplinée et affectueuse. Elle aime tout lemonde, et démontre une patience avec lesenfants qui dépasse de loin celle de lamajorité des chiens que j’ai connus. Commela plupart des chiens qui se font évaluer etentraîner, la plupart sont refusés commechiens d’accompagnement, et sont donc donnés en adoption. L’avantage est que lechien est totalement entraîné.

Quelque chose à ajouter : Addition est unchien d’assistance de la Fondation Mira qui aété entraînée pour aider les enfants atteintsdes troubles autistiques. Pour atteindre ledroit d’exercer comme chien d’assistance, ellea dû passer des batteries de tests qu’elle aréussis haut la main. Elle est maintenantqualifiée pour occuper tous les métiers deMira. De plus, elle est aussi le modèle qui aservi pour les photos du jeu de cartes quevous pouvez vous procurer sur le site Internetde la fondation Mira. Sacha (mon fils et sonutilisateur) et toute ma famille tiennent à remercier tous ceux qui ont fait des dons à la fondation, car grâce à vos dons, mon filsde six ans peut bénéficier de ce petit miraclesur quatre pattes pour l’aider dans son évolution face à son handicap.

ADDITION

BLOC-NOTESBIOMÉCANIQUE DE COURSE

Séance pratique de biomécanique surtapis roulant, servant à détecter et àcorriger les erreurs techniques. Inté gra - tion des techniques de course. Endroit :Centre des sports de 13 h 30 à 15 h 30.Inscription minimum un jour avantl’ate lier. Info : 418 844-5000, poste 6538.

GOLF (DÉBUTANT À AVANCÉ)Séance pratique, introduction aux

techniques de base, coup roulé, coupd’approche, jeu long. Matériel fournipar le participant. Endroit : Centre dessports ou CPAC selon la températurede 13 h 30 à 15 h 30. 8 $ pour panier deballes à volonté. Inscription minimumun jour avant l’atelier. Info : 418 844-5000, poste 6538.

ACTIVITÉ DE BIENVENUE POUR LES RÉSIDENTS DES LOGEMENTS FAMILIAUX

Soyez au rendez-vous pour cetteactivité afin de faire connaissance avecvos voisins et votre Comité des rési-dents. Dîner gratuit, animation et jeuxpour tous de 10 h 30 à 14 h. Endroit : à déterminer. Info : [email protected].

POWER SKATINGSéance pratique, exercices d’agilité et

de puissance, amélioration des perfor -mances au hockey et en patins. Endroit :aréna Clément-Boulanger. Inscriptionminimum un jour avant l’atelier. Info :418 844-5000, poste 6501.

24 SEPTEMBRECOMMUNICATION INTERPERSONNELLE, PARTIE 1

La communication harmonieuse estla base de la satisfaction. Les trois ate-liers du programme permettent auxparticipants de comprendre les sourcesdes mésententes interpersonnelles,d’aborder la saine gestion des conflitset de mettre en pratique les outils. Cestechniques de traitement du conflitseront utiles autant pour les relationsprofessionnelles que personnelles. 18ans et plus. Endroit : Centre des sports,local 182 de 18 h 30 à 20 h 30. Gratuit.Inscription minimum cinq jours avantl’atelier. Info : 418 844-5000, poste 4677.promosante. [email protected].

PROGRAMME DE DÉPLACEMENT SPÉCIAL POUR NOËL ET LE NOUVEL AN

Les militaires canadiens sont encou -ragés à entretenir des liens serrés avecleur famille. Grâce au Plan de voyage,certains d’entre eux pourront prendrel’avion gratuitement (aller-retour) etrejoindre leurs proches ailleurs auCanada pour célébrer le temps desFêtes (entre le 18 décembre 2014 et le 7 janvier 2015). Info : 418 844 5000,poste 7773.

PROCHAINE PUBLICATIONDU BLOC-NOTE :8 OCTOBRE

Soumettez vos communiqués au plus tard le 29 septembre par courriel à [email protected]. Info : 418 844-5000, poste 5598.

25 SEPTEMBRE

27 SEPTEMBRE

1ER OCTOBRE

8, 15 ET 22 OCTOBRE

DIVERS

LORSQUE «COLONEL» DEVIENT«MONSIEUR/MADAME» : ATELIER

EMPLOYABILITÉ EXÉCUTIF Le Centre d’orientation et de sélec-tion du personnel (COSP) convie leshauts gradés des Forces armées cana -diennes (FAC) à la version exécutivede ses très populaires ateliers d’em-ployabilité. Devant les besoins parti -culiers de cette clientèle, nous offronscette formation visant la préparationà une potentielle transition vers unemploi civil.

L’approche favorisée au COSP étantprincipalement de développer l’auto -nomie des militaires, de leur faire connaître les outils et les utilisationspossibles pour leur propre situation,cette journée unique vise à reprendredes thèmes que les cadres supérieurstrouvent généralement insécurisantsdans leur transition.

Depuis un an déjà, plus de 40 hautsgradés des FAC (jusqu’à major-général)ont participé à cet atelier à Longue-Pointe et à Ottawa, et la rétroactioncontinue d’être fort positive. Au coursde cette journée chargée, nous abor-dons les sujets du bilan de compéten -ces, de la rédaction de CV, de la recher -che d’emploi et des techniques d’entre-vue, en tenant compte des spécificitéspertinentes à cette clientèle. «Lors desrencontres individuelles, il n’est pasrare que les hauts gradés exprimentune certaine anxiété par rapport à leurvaleur sur le marché du travail, surtoutparce qu’ils ignorent comment expri -mer leurs compétences de façon efficacepour qu’un employeur civil puisse ycomprendre quelque chose», mentionneGeneviève Dupont, la conseillère d’ori-entation du COSP Saint-Jean. «Nousparlons de réseautage, par exemple,qui compte pour 95 % des emploisdécro chés à ce niveau. Si un candidatn’a pas de réseau ou ne l’utilise pasadé quatement, il est possible qu’ilenvoie au-delà de 100 CV sans obtenirde retour! Ça peut devenir découra -geant… Avec l’atelier, les participantsidentifient des moyens efficaces pourfaciliter leur transition, ainsi que lesendroits où mettre de l’énergie et quiferont la différence.»

L’atelier se tiendra le 27 novembre à Longue-Pointe (enfrançais) et le 20 novembre à Ottawa (en anglais). Les placessont limitées (et réservées aux militaires actifs du grade de lieutenant-colonel en montant). Inscrivez-vous dès main-tenant en composant le 450 358-7099, poste 7308.

«Addie» en compagniede Sacha.


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L’INTIMIDATION : PRÉVENIR, LUTTER, GUÉRIRL’intimidation à l’école ou en milieude travail constitue un véritable fléau.Des stratégies ciblées vous aideront à prévenir ces comportements, à con-trecarrer les tyrans du quotidien et à guérir les cicatrices laissées par l’intimidation.

Prévenir l’intimidation– Sensibilisation – En milieu sco lai re,

les enseignants peuvent, par exemple,demander aux élèves de se mettre dansla peau d’une victime et de rédiger untexte décrivant ce qu’ils ressentiraients’ils étaient sans cesse la cible d’unintimidateur. À la maison, les parentspeuvent sensibiliser les enfants dèsleur plus jeune âge en définissant lescomportements d’intimidation et ensoulignant leur caractère inacceptable.

– Mise en œuvre de modèles – Sivous êtes en position d’autorité dans le système scolaire ou en milieu de travail, n’hésitez pas à répéter que l’in-timidation ne sera excusée en aucunecirconstance.

– Abolition des complicités – Lesilence et l’inertie des témoins encoura-gent les persécuteurs à continuer d’in-fliger malveillances et humiliations.Adoptez un comportement clairementdésapprobateur : vos gestes et votreatti tude ne doivent jamais être inter-prétés comme étant des marques d’in-différence ou, pis encore, d’approbationtacite.

– Protection contre la cyberintimida-tion – Choisissez des mots de passecomplexes et difficiles à deviner; ne diffusez aucune information qui pour-rait vous rendre vulnérable en ligne; si

vous fréquentez les réseaux sociaux,configurez votre profil de manière àpréserver la confidentialité de vos ren-seignements personnels.

Se défendre– Signalez l’incident sans hésiter –

La plupart des tyrans des cours d’écoleou des milieux de travail menacentleurs victimes de représailles si ellesles dénoncent. Mais ces avertissementssont le plus souvent des paroles en l’airpour éviter d’être démasqués. Conser -vez les courriels et les textos incrimi-nants pour les montrer à un proche, à un enseignant ou à votre employeur.Si l’intimidateur ne laisse pas de traceset agit à l’abri des regards, confiez-vousà un ou à plusieurs amis ou collèguesen qui vous avez confiance et quisauront redoubler de vigilance et pren-dre votre défense.

– Ne vous laissez pas prendre au jeu – Évitez toute interaction avec l’in-timidateur, car il pourrait intensifierses attaques pour vous pousser à l’affrontement. Cependant, si ses offen-sives ne suscitent aucune réaction devotre part, il finira par se lasser. Cettestratégie s’avère particulièrement effi-cace en cas de cyberintimidation.

– Ne cédez jamais au chantage – Sil’intimidateur réussit à vous placerdans une situation humiliante ou àvous forcer à faire une entorse à vosprincipes, il saura alors qu’il peut vousmanipuler. En refusant calmement devous soumettre à ses menaces, vous luimontrez qu’il n’a aucune prise sur vous.Vous pourriez même lui inspirer unecertaine crainte.

Aider les victimes– Proposez votre aide – Vous êtes

témoin d’intimidation? N’attendez pasque la victime vienne à vous. Elle estsouvent trop terrifiée ou angoissée pourse confier spontanément. Allez la voiret décrivez-lui avec tact l’incident quevous avez observé. Invitez-la à expri -mer ce qu’elle vit et ressent. Soulignezqu’elle n’est pas seule et qu’elle peutobtenir de l’aide.

– Protégez la victime – Vous pourriezpar exemple lui proposer de l’accom -pagner si elle décide de dénoncer l’in-timidation. Dans la mesure du possible,gardez toujours l’œil sur elle pourqu’elle se sente entourée et soutenue.

– La thérapie, pourquoi pas? – L’inti -midation laisse de véritables blessureset il n’y a aucune honte à demander del’aide pour surmonter cette épreuve.Les propos cruels de l’intimidateurinfligent souvent des blessures dévas-tatrices à l’image de soi : la victime se met à douter de son apparence phy -si que, de ses capacités ou de ses com -pétences sociales. Le counseling vousaidera à retrouver votre confiance ensoi.

© Shepell·fgi, 2014. Article offert par Shepell·fgi, chef de filedans le domaine des solutions intégrées en santé et produc-tivité. Cet article a été rédigé à des fins d’information et soncontenu pourrait ne pas refléter nécessairement les opinionsdes personnes et des employeurs.

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CHRONIQUE AUTO

VOLKSWAGEN JETTA HYBRID 2014 :PAS ENNUYANTE!

deux moteurs différents – à essence etélectrique - qui travaillent ensemblepour maximiser l’économie de carbu-rant, la Jetta Hybrid 2014 se compare àtoute autre Jetta conventionnelle.

Le deuxième stéréotype soutient queles hybrides présentent des carencesmar quantes en chevaux-vapeur. LaJetta Hybrid se démarque de sesrivales sur ce point également; elle estalimentée à la fois par un moteur àessence quatre cylindres de 1,4 litreturbocompressé et un moteur électri -que qui tire son énergie d’une batteriemontée à l’arrière. Étant une hybridebi-mode, la Jetta Hybrid peut arrêter lemoteur à essence lors que ce n’est pasnécessaire. Lorsque vous appuyez surle champignon, les deux moteurs fonc-

FICHE TECHNIQUEMARQUE : VOLKSWAGENMODÈLE : JETTA HYBRID HIGHLINE 2014 (modèle d’essai)AUTRE(S) MODÈLE(S) : TRENDLINE et CONFORTLINECATÉGORIE : Berline compacte hybridePRIX : 35 300 $ (modèle d’essai)GARANTIES : 4 ans/80 000 km, 5 ans/100 000 km MOTEUR : L4 de 1,4 litre turbocompressé

+ électrique (combinés) PUISSANCE CH. (KW) : 170 (125) à 5000 tr/minCOUPLE LB-PI (N.M) : 184 (250) à 1000 tr/min AUTRE(S) MOTEUR(S) : aucunTRANSMISSION : boîte automatique à sept rapports (DSG)AUTRE(S) TRANSMISSION(S) : aucuneTRACTION : tractionSYSTÈME ANTIPATINAGE : oui avec antidérapage SUSPENSION :Avant : indépendante à jambe de forceArrière : indépendante à multi-bras DIRECTION : à crémaillère, à assistance variableFREINS :Avant : disques ventilés (ABS), (HBA) et (EBD) Arrière : disques (ABS), (HBA) et (EBD)COUSSINS GONFLABLES : frontaux, latéraux et rideaux gonflables EMPATTEMENT : 265,1 centimètresPOIDS : 1502 kgCAPACITÉ DE REMORQUAGE : 454 kgCAPACITÉ DU COFFRE : 320 litresCAPACITÉ DU RÉSERVOIR : 45,0 litres

CONSOMMATION :Ville : 4,5 L/100 km ou 63 mi/gal*Route : 4,2 l/100 km ou 67 mi/gal* Émission de CO2 : 101 g/km**Selon Ressources naturelles CanadaSÉCURITÉ : 4e selon les tests de collision par www.iihs.org AUTRES MODÈLES CONCURRENTS :- Ford C-MAX Hybrid- Ford Fusion Hybrid - Honda Accord Hybrid- Honda Civic Hybrid- Hyundai Sonata Hybrid- KIA Optima Hybrid- Toyota Camry Hybrid- Toyota PriusPOUR :- Moteur performant- Excellente transmission automatique - Consommation très raisonnable- Très bonne tenue de route- Sièges confortables- Flexibilité du système hybride- Espace banquette arrière généreuxCONTRE :- Calibration du système de freinage- Délai de l’accélérateur- Ligne extérieure un peu conservatrice- Essence suprême seulement- Présentation intérieure sobre- Espace coffre limité

PAR JEAN-FRANÇOIS ROSSChroniqueur automobile

Vous êtes sceptique envers les véhicu -les hybrides? Ou vous n’êtes tout sim-plement pas un adepte de ce type devéhicules? La Volkswagen Jetta Hybrid2014 pourrait peut-être vous fairechan ger d’avis. Cette berline modestefait mentir les deux stéréotypes quel’on attribue trop faci lement aux hybri -des : conduite ennu yante et manque depuissance sous le capot.

Le premier stéréotype : conduire unvéhicule hybride est une expérienceennuyante. Ce n’est sûrement pas lecas de la Jetta Hybrid qui se distinguepar sa conduite sportive, à l’image desvoitures allemandes. En plus d’avoir

tionnent en tandem pour produire170 chevaux à 5000 tours/minute et184 livres-pieds de couple à 1000 tours/minute. La DSG, une transmissionautomatique à double embrayage àsept rapports, partage la même trans-mission que la berline sport GLI.

La Jetta Hybrid est une voiture éton-namment rapide. Le moteur à essenceest raffinée et sensible, tandis que lemoteur électrique apporte une grossecuillerée de couple au plaisir de sonconducteur. La transmission DSG estbien adaptée et offre des changementsde rapports vraiment rapides à grandevitesse.

Les freins toutefois s’exposent à lacritique puisqu’ils utilisent la techno -logie de régénération pour recharger la batterie par la rotation des roues.Tou tes les hybrides utilisent une ver-sion de cette technologie. Hélas, la

Jetta Hybrid ne fait pas exception : lasen sation de la pédale est incompatible,et l’acte de freinage nécessite générale-ment plus de réflexion que d’habitude.

Que vous choisissiez une des troisversions hybrides : Trendline, Confort -line et le modèle d’essai Highline,Volkswagen vous offre une voiture trèsintéressante, le tout à un prix compé -titif de 28 490 $ à 35 300 $. De plus,c’est probablement la voiture hybride laplus amusante à conduire qu’on peuttrouver sur le marché!

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de VolkswagenCanada pour l’essai routier de la Volkswagen Jetta Hybrid2014.

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font belle figure à PetawawaUne quinzaine de militaires de Valcartier ont participé du 10 au 12 septem-

bre à la Compétition Ironman du 2e Groupe-brigade mécanisé du Canadaà la Garnison Petawawa. Pour faire partie de l’équipe qui représentait la

2e Division du Canada, ils s’étaient auparavant qualifiés lors d’une compétitionde sélection le 27 août, à Lac-Saint-Joseph et Fossambault-sur-le-Lac. L’équipes’est finalement positionnée au troisième rang du classement en équipe avec untemps cumulatif de 6 heures 43 minu tes et 43 secondes. Le meilleur coureur del’équipe a été le capitaine Alexan der Trousdale du 1er Bataillon, Royal 22e Régi -ment avec un temps de 6 h 25 min 8 s. «En géné ral, les membres ont très bienperformé et tous peuvent être très fiers de leur accomplissement», affirme le chefd’équipe, sergent Jonathan Dupuis. C’est finalement le caporal Marc-AndréGosselin de la Sta tion des Forces cana diennes de Leitrim qui s’est hissé au som-met du clas sement, avec un temps global de 5 h 43 min et 48 s. (S.L.)

Le capitaine Alexander Trousdale, basé à Valcartier, a été le troisièmeparticipant à franchir la ligne d’arrivée du Ironman militaire.

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L’ANCIENNE-LORETTE

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CHÂTEAU-RICHER

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poêle au bois. Terrain de 3499 pc gazonné avecpatio de 12x12, cabanon. Une visite s'impose!

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VAL-BÉLAIR

22 ADSUM, 24 SEPTEMBRE 2014SPORTSCompétition de PEC dans le cadre de la Journée du sport

PAR JANY CHAUVATInstructeur de conditionnement physique, PSP

Dans le cadre de la Journée du sportau Canada qui se tiendra le 28 novem-bre, la section du conditionnementphysique et sports des Programmesde soutien du personnel (PSP) de Val -cartier organisera plusieurs activitéset défis sportifs.

En plus d’un tournoi de hockey surglace, d’un tournoi de volleyball etd’une course participative, la nou-veauté cette année sera la compétitiondes «Jeux PEC». Cette compétition

combi nera force athlétique, haltérophi -lie, gymnastique et endurance. Les par-ticipants des catégories individuelles(volet compétitif ou participatif) et deséquipes mixtes de trois personnes(volet compétitif) devront compléter unmaximum de trois épreuves.

Certaines conditions devront êtrerespectées pour pouvoir concourir entoute sécurité. En effet, la participationà des cliniques de perfectionnementd’une durée de deux heures sera obliga -toire pour participer au volet compé -titif. Ces cliniques, mises sur pied parle personnel PSP du conditionnement

physique et sports, porteront principa -lement sur des mouvements d’haltéro -philie et de gymnastique. Elles se tien-dront tous les lundis et mardis, de 13 h30 à 15 h 30, du 29 septembre au 18novembre. L’objectif est de préparer aumieux les athlètes à toutes les éven -tualités d’épreuves et de mouvements,et d’assurer une maîtrise adéquate desexercices.

Pour toutes autres informations sur les Jeux PEC, communi-quer avec Matthieu Filteau au poste 4296 ou Jany Chauvatau poste 5791. Pour les tournois de hockey et de volleyball,Alexandre Bernard-Rannou, poste 6535, ou Martin Dubé,poste 5215.

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