Vol 43 no 11 adsum 2014 11 12

LE MERCREDI 12 NOVEMBRE 2014

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

www.journaladsum.com

Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

ARTICLE EN P. 3– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIER

Ils étaient beaux, ils étaient chics et ils étaient souriants les 3500 invités du Gala du 100e

anniversaire du Royal 22e Régiment qui se tenait le 18 octobre au Centre des congrès deQuébec. C’est toute une soirée que leur avaient réservé les organisateurs.

ARTICLE ET PHOTOS EN P. 9

LA VIE REPREND SON COURS UN GALA QUI CLÔTURE ADMIRABLEMENT LE CENTENAIRE DU R22ER

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Une vingtaine de signaleurs du Quartier général et Escadron destransmissions, qui participaient à l’exercice SKYWAVE, ont montréaux autres équipes de quel bois ils se chauffaient.

ARTICLE EN P. 8.NOS SIGNALEURS SE DISTINGUENT DANS UNE COMPÉTITION INTERNATIONALE

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLes deux événements qui ont coûté la vie à l’adjudant Vincent et au caporal Cirillo (enmédai llon) dans la semaine du 20 octobre ont durement secoué la communauté militaire.La chaîne de commandement a réagi rapidement pour assurer la sécurité de son person-nel. Tranquillement, la vie reprend son cours.

UN CHAMP DE TIRUNIQUE EN SON GENRE

– PHOTO : ÉTIENNE BOULANGER-DUMONT, SVC GÉNIE

NOUVEL ABRI EXTÉRIEUR AU KAEBLE

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM

ENTREVUE AVEC LE COMMANDANT

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UNE STATUE POUR LE GÉNÉRAL VANIER

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIER

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2 ADSUM, 12 NOVEMBRE 2014

– PHOTO : CPLC PATRICK BLANCHARD, CAMÉRA DE COMBAT DES FORCES CANADIENNESDès le 24 octobre, les sentinelles ont repris leurs fonctions au Monument commémoratif de guerre à Ottawa.

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLa sécurité a été augmentée aux entrées de la Base Valcartier.

– PHOTO : CPL NEDIA COUTINHO, IMAGERIE ST-JEAN/MONTRÉALLe cercueil de l’adjudant Patrice Vincent à la sortie de la Co-cathédrale de Saint-Antoine-de-Padoue à Longueuil.

3ADSUM, 12 NOVEMBRE 2014

LE QUOTIDIEN REPREND SON COURSPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

La vie reprend tranquillement soncours normal au sein de la commu-nauté militaire, notamment sur laBase Valcartier, à la suite des deuxévénements tragiques qui ont coûtéla vie à deux militaires canadiensdans la semaine du 20 octobre.

Rappelons que l’adjudant PatriceVincent a été happé mortellement le 20 octobre par un automobiliste àSaint-Jean-sur-Richelieu et que lecaporal Nathan Cirillo a été tué deuxjours après devant le Parlement àOttawa.

En plus de toucher le cœur desCanadiens, les événements ont affectéles activités des établissements fédé -raux du pays, y compris bien sûr laDéfense nationale. Les effets se sontfait ressentir jusqu’à la Base Valcar -tier. En effet, le commandant de la 2e Division du Canada et de la Forceopérationnelle interarmées (Est), lebrigadier-général Stéphane Lafaut,s’est assuré de rehausser la sécuritédes bases et garnisons en sol québécois,ainsi que de leurs infrastructures.«Comme vous le savez, le bien-être denos membres, de notre personnel civilet des familles est une préoccupationpour moi, pour mon équipe et pour lesForces armées canadiennes», a-t-ilindiqué dans un message diffusé à l’intention des troupes et des familles.

Les contrôles de sécurité aux diffé -rentes entrées des installations de laDéfense au Québec ont été augmentés.Jusqu’à nouvel ordre, les militaires ne sont plus autorisés à porter l’uni-forme en public lorsqu’ils ne sont pasen service.

Le bgén Lafaut incite également son personnel à demeurer vigilant et àl’affût de ce qui se déroule autour d’euxen permanence. «Il est de notre devoirde rassurer nos familles et les enfantsqui pourraient être inquiétés par lesrécents événements. Nous devons pren-dre les mesures nécessaires pour rassurer, tout en prenant soin de trans-mettre des consignes de sécurité debase. Je compte sur vous afin de pren-dre soin de vos proches», ajoute-t-il.

UNE COMMUNAUTÉ SOUS LE CHOCComme une grande famille, c’est

toute la communauté militaire cana -dienne qui a été touchée par la perte dedeux de ses membres.

Beaucoup ont exprimé leur soutienenvers les familles de l’adj Vincent etdu cpl Cirillo en ces heures difficiles.Nombreux sont les Canadiens qui sesont recueillis devant le Monumentcommémoratif de guerre qui s’élèvedevant le Parlement, certains y dépo -sant des fleurs.

Par ailleurs, lors des matchs desCanadiens de Montréal, des Sénateursd’Ottawa et des Maple Leafs deToronto, le 25 octobre au soir, une cérémonie d’ouverture s’est dérouléesimultanément dans les trois amphi -théâtres afin d’honorer la mémoire desdeux militaires. Un moment de silencea été observé. RAPPEL DES FAITS

Le 20 octobre dernier, deux membresdes FAC ont été happés par un véhicule

dans le stationnement d’un centre com-mercial à Saint-Jean-sur-Richelieu.Malheureusement, l’adjudant PatriceVincent est décédé à l’hôpital des suitesde ses blessures.

Âgé de 53 ans, l’adj Vincent étaitmembre de l’Unité interarmées de soutien du personnel au Centre intégréde soutien du personnel de Saint-Jean.Il s’est enrôlé dans la Force régulière en mai 1986. «Patrice était très fier de servir au sein des FAC. Il faisait cequ’il aimait et nous l’avons appuyédurant les 28 années où il a servi»,peut-on lire dans un communiqué émispar sa famille. «Patrice était un bonvivant, il était très apprécié de tous etc’est avec passion qu’il nous parlait deson engagement au sein des FAC.Servir était pour lui sa façon de faireune différence dans notre monde.»

Le cpl Cirillo, 24 ans, membre desArgyll and Sutherland Highlanders ofCanada, a été tué le 22 octobre alorsqu’il remplissait les fonctions de sen-

tinelle à la Tombe du Soldat inconnu,au pied du Monument commémoratifde guerre à Ottawa.

«Le cpl Cirillo était un militaire modèle. Il était parvenu à trouverl’équilibre entre, d’un côté, l’intensitéqu’il déployait dans son entraînement,sa détermination à demeurer en bonneforme et à perfectionner ses compéten -ces militaires, et de l’autre, l’incroyablebonté et la grande force de caractèrequi lui ont permis de gagner le respectet l’admiration de tous ceux qui l’ontconnu», a déclaré son commandant, lelieutenant-colonel Lawrence Hatfield.

Les choses revenant tranquillementà la normale, les sentinelles ont reprisleurs fonctions, dès le 24 octobre, auMonument commémoratif de guerre duCanada.

DES FUNÉRAILLES REMPLIES D’ÉMOTIONSLe 28 octobre, à Hamilton, avait lieu

les funérailles militaires du cpl NathanCirillo à la Christ’s Church Cathedral.Des milliers de personnes s’étaient réu-nies le long de la route empruntée parle cortège afin d’honorer sa mémoire.

Le premier ministre Stephen Harpena assisté aux funérailles du cpl Cirilloainsi qu’à celles de l’adj Patrice Vincentqui ont eu lieu le 1er novembre à la Co-ca thédrale de Saint-Antoine-de-Padoueà Longueuil. Des collègues, des amis etd’autres personnes ont marché avec lecortège funèbre.

À noter que selon le FM93, le princeCharles aurait offert un don substan -tiel aux familles des deux soldats. C’estClarence House, la résidence officiellede l’héritier du trône britannique qui a confirmé que le don avait été fait à la fondation «La patrie gravée sur lecœur», qui gère l’argent en provenancedu fonds Stand on Guard.

L’argent sera divisé à parts égalesentre les deux familles. La fondationStand on Guard a été créée par des amis du cpl Cirillo à la suite de lafusillade mortelle au Monument com-mémoratif de guerre.

– PHOTO : CPL ROBERT STANLEY, 8 WING TRENTONLe cortège marche pour une dernière fois avec le cercueil du caporal Nathan Cirillo pour se rendre à unecérémonie privée.

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Un champ de tir unique en son genre

– PHOTO : ÉTIENNE BOULANGER-DUMONT, SERVICE GÉNIEUne immense membrane imperméable a été installée sous le champ de tir M203 afin de collecter les eaux d’infiltration et de ruissellement. Les eaux collectées sont ensuite redirigées vers un système de traitement oùelles sont filtrées et donc nettoyées des résidus d’explosifs, avant d’être rejetées dans l’environnement sansqu’il n’y ait d’impact sur la nature.

PAR ÉTIENNE BOULANGER-DUMONT EN COLLABORATION AVEC MARYSE SOHIERServices du Génie et du service de

Conservation des ressources, Base Valcartier

Depuis octobre 2014, les Champs detir et secteurs d’entraînement (CTSE)de la Base Valcartier sont munis d’unchamp de tir lance-grenade M203 A1.

Le lance-grenade M203 A1 est unlance-grenade à un coup, de calibre 40mm, à rechargement manuel, placésous le garde-main du fusil automa-tique C7A2.

Ce nouveau champ de tir, situé dansle secteur 14A, permettra l’entraîne-ment au tir réel avec l’arme personnelleC7A2. Auparavant, seul l’entraînementà sec, avec des grenades inertes, étaitpermis dans les CTSE. Ce dernier sedéroulait principalement à l’intérieurdu parcours de combat situé dans lessecteurs d’entraînement.

Pour l’utilisateur, ce champ de tirM203 est similaire à un autre champ detir au pays. Cependant, il est unique enson genre, car il a été pensé et conçu enfonction de réduire considérablementles effets négatifs sur l’environnementqu’engendre l’usage des munitions lors des entraînements de tir réel. Leservice du Génie a étudié plusieurs scénarios pour diminuer les impactssur l’environnement du futur champ detir M203 tout en allouant un entraîne-ment de qualité.

En effet, comme il est situé à proxi -mité d’une rivière, une membraneimperméable a été installée sous lechamp de tir afin de collecter les eauxd’infiltration et de ruissellement. Leseaux collectées sont ensuite redirigées

vers un système de traitement où ellessont filtrées et donc nettoyées des rési -dus d’explosifs, avant d’être reje téesdans l’environnement sans qu’il n’y aitd’impact sur la nature. Le filtre utilisécontient du charbon activé qui absorbeles contaminants.

La réalisation du projet du champ de tir M203 a été rendu possible grâceà la collaboration de plusieurs services du Groupe de soutien de la 2e Divisiondu Canada, notamment le service duGénie, le service de Conservation desressources et les CTSE. Le majorMartin Simard, commandant desCTSE, se dit d’ailleurs très satisfait du résultat : «C’est par des initiativesde ce genre qui s’alignent parfaitementavec les priorités environnementa lesdes Forces armées canadiennes que l’on démontre notre leadership et notresens des responsabilités en assurant la durabilité de nos installations et en pro tégeant l’environnement tout enmain tenant un entraînement de qua -lité», mentionne-t-il.DEUX CHAMPS DE TIR UNIQUES À LA BASE VALCARTIER

Rappelons qu’en 2012, le centreRecher che et de développement pour laDéfense du Canada (RDDC), en colla -boration avec les services du Génie, deConservation des ressources et lesCTSE, a développé et installé des capteurs de balles sur le champ de tirde petits calibres Nicosis. Les champsde tir Nicosis et M203 représentent desexemples concrets des initiatives misesde l’avant à la Base Valcartier pourrendre la base plus «verte» et pourréduire de façon considérable les réper-cussions des entraînements militairessur l’environnement.

Mot du cochampion de l’équitéen matière d’emploi pour les

femmes de la FOI (Est) À titre de cochampion del’équité en matière d’em-ploi pour les femmes de la FOI (Est), appuyé d’uneéquipe représentative dyna mique engagée, nousvoulions trouver unmoyen de bien mettre envaleur le groupe des fem -mes. Or, pour ce faire,nous vous invitons à sou -ligner des femmes excep-tionnelles qui sont unesource d’ins piration ausein de vos organisations.

L’intention est de pu -blier une capsule par moisdans ce journal, et ce, dèsmaintenant jusqu’à la Journée interna-tionale de la femme le 8 mars 2015.C’est une occasion de nous faire con-naître des femmes qui bien souvent travaillent dans l’ombre au sein duministère de la Défense nationale, mais

qui contribuent à leurmanière à inspirer leurentourage.

Nous sommes convain-cus que la reconnaissancede ces femmes par ces articles permettra auxautres de voir ce qu’il estpossible d’accomplir avecde la détermination, de la volonté et du courage.L’article ci-dessous, publiédans la capsule du groupede l’équité en matièred’emploi pour les femmes,sera le premier de la série. À vous de jouermaintenant, faites-nous

connaître les femmes qui font une dif-férence dans vos organisations.

Vous aimeriez soumettre le nom d’une femme inspirante devotre organisation? Faites-le via l’Intranet en cliquant sur lelien «L’Équipe de commandement vous écoute» sur la paged’accueil de la Base Valcartier.

ADJUDANT-CHEF ÉRIC GRAVELSergent-major du Groupe de

soutien de la 2e Division du Canada

CAPSULE DE L’ÉQUITÉ D’EMPLOI DES FEMMES

DES FEMMES INSPIRANTESLa première femme que je tiens à vous présenter comme une source d’inspi-ration quotidienne est l’adjudant Isabelle Plourde, membre du 5e Bataillondes services. L’adj Plourde, qui a une vie familiale pleinement remplie, occupe leposte de commandant de peloton d’approvisionnement de lacompagnie de maintenance de son unité. Elle est, sansaucun doute, un exemple à suivre en matière d’équitéd’emploi pour les femmes. Très dynamique, elle aété reconnue à de multiples occasions durant sacarrière. Elle a reçu des mentions élogieusesdu commandant du 1er Bataillon des ser vi -ces et du commandant de l’Élément desoutien national, lors d’un déploiementen Afghanistan. L’adj Plourde mène parl’exemple et se maintient en excellenteforme physique. Elle s’est distinguéelors des compétitions sportives d’unité et en courant deux demi-mara thons durant la dernière année.Bref, le succès qu’elle obtient danssa carrière démontre clairementqu’une femme peut s’épanouir, etconcilier le travail et la famille. Ellerepré sente assurément un modèlepour les femmes servant dans lesunités de l’Armée canadienne.

De Robert Nolet-Lévesque,D.M.D., Cert. G.P.R., Chirurgien dentiste

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STATUE ÉRIGÉE EN L’HONNEUR DU GÉNÉRAL VANIER

– PHOTOS : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe gouverneur général du Canada, David Johnson, et le major-général (ret) Alain Forand, colonel du Royal 22e Régiment, insèrent une capsule temporelle dans un monument où elle restera, scellée, pendant 50 ans.

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le gouverneur général du Canada,David Johnston, a procédé le 17 octo-bre au dévoilement d’une statue éri -gée à la Citadelle de Québec en mé -moire du général Georges P. Vanier.

Le major-général Alain Forand, colo -nel honoraire du R22eR, le lieutenant-colonel Gervais Carpentier, comman-dant du 2e Bataillon, Royal 22e Régi -

ment, et plusieurs autres invités parti -cipaient à l’événement organisé dans le cadre du 100e anniversaire du Royal22e Régiment (R22eR).

La statue du gén Vanier fait face àl’entrée de la Citadelle. Georges P.Vanier a été le 19e gouverneur généraldu Canada, mais le premier Canadienfrançais a exercer cette fonction. Il aégalement été membre du R22eR.

Le gén Vanier a été au service duCanada toute sa vie en menant une

carrière militaire et publique. Il était unhéros de guerre canadien ainsi qu’ungrand philanthrope, dont l’alt ruisme etle dévouement continuent aujourd’huid’inspirer les membres du R22eR. C’esten raison de son parcours exceptionnelqu’une statue a été érigée en son hon-neur à la Citadelle.

Il était très important pour les diffé -rents acteurs présents lors de la céré-monie entourant le dévoilement de lastatue que celle-ci soit élevée sur lesterrains de la maison-mère du régi-ment, la Citadelle de Québec, et dans laville qui héberge le R22eR depuis 1920.

Une garde de 100 hommes et laMusique du R22eR ont également prispart à la cérémonie.CAPSULE TEMPORELLE

Une capsule temporelle, honorant lefutur et le passé du régiment, a par la même occasion été déposée dans un monument placé à côté de la statue.Elle ne sera rouverte que dans 50 ans.La capsule renferme des lettres du commandant, du sergent-major régi-mentaire, d’un officier junior, d’un sergent et d’un jeune soldat de chaquebataillon, un médaillon du centenaire,un médaillon du colonel du régiment,un écusson régimentaire, un parche -min provenant de chaque unité, un fanion, un petit drapeau arborant leshonneurs de bataille du régiment, unephoto du Centre d’instruction de la 2e Division du Canada et finalement undisque compact des meilleures photoset vidéos du 100e du R22eR.

«En plus d’en contenir l’histoire, lacapsule symbolise les traditions du

régiment qui sont transmis d’unegénération à l’autre», a indiqué le lcolCarpentier.

Une statue en mémoire du général Vanier a été dévoi -lée le 17 octobre à la Citadelle de Québec.


UN NOUVEL ABRI EXTÉRIEURAU CLUB KAEBLE


C’est avec une traditionnelle coupurede ruban, effectuée par le majorFrançois Quesnel, coordonnateur dela Base Valcartier, qu’un abri exté -rieur flambant neuf a officiellementété inauguré au Club Kaeble, le 21octobre.

L’ensemble du projet, notamment lastructure en bois massif lamellé colléNordic, a nécessité un investissementde 77 000 $ payé par les fonds du ClubKaeble.

Cela faisait déjà près d’un an que lesmembres désiraient cette installation.C’est finalement à la fin du mois de mai dernier que les démarches ont au club. Il souhaite que le nouvel abri

attire encore davantage de clients.Déjà les commentaires entendus sont

très positifs. «Je suis très satisfaite dece projet qui saura traverser le temps.Mon vœux était que le tout soit terminéavant la fin de mon mandat et c’estchose accomplie», conclut Marie-PierBilodeau. DES MEMBRES DE LA FAMILLE DÉBARQUENT AU CLUB KAEBLE

Après s’être fait inviter pour une visite du Club Kaeble par le colonelHercule Gosselin lors du tapis rouge de la première du film du centenaire du Royal 22e Régiment à Montréal, lesdeux nièces du défunt caporal JosephKaeble ont répondu à l’appel le 31 octo-bre dernier.

C’était la première fois que MichelineHébert-Keable et Ginette Neveu-Keable mettaient les pieds à la BaseValcartier, de même que dans l’étab-lissement nommé en l’honneur de leuroncle.

«C’est un moment spécial pour nousde venir ici», précise Micheline Hébert-Keable.

Les deux dames étaient très sou -riantes à l’occasion de cette petite visiteguidée. Un bref historique de l’endroitleur a été présenté, en plus de se faireparler des activités qui sont offertesaux membres durant l’année.

Les deux sœurs ont ensuite eu l’occasion de partager un repas avecdes militaires.

- PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLes deux nièces de cpl Kaeble, Micheline Hébert-Keable (avec son mari, Robert Hébert) et Ginette Neveu-Keablesont accompagnées du gérant du Club Kaeble, Claude Simoneau, de l’adjudant-maître Daniel Parenteau et dugestionnaire adjoint PSP région Est, Michel Lambert.

été entamées par le comité en chargedu projet, avec comme présidente lecaporal Marie-Pier Bilodeau, du 5e Régi -ment d’artillerie légère du Canada.

Le gestionnaire adjoint des Program -mes de soutien du personnel, régionEst, Michel Lambert, précise que cenou vel abri de 14,9 mètres par 7,3mètres fait suite à un projet semblableréalisé au Mess des officiers.

«L’objectif était de rehausserl’esthétisme du Club Kaeble et d’inciterles membres à y passer du temps»,souligne-t-il. Ce dernier ajoute que laqualité du bois sélectionné fera en sorteque la structure sera plus durable.

Selon Michel Lambert, l’arrivée dunouveau comité du cpl Bilodeau a déjàcontribué à augmenter l’achalandage

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À l’avant, le major François Quesnel, coordonnateur de la Base Valcartier, coupe le ruban avec à sa gauche l’adjudant-maître Stéphane Leduc, sergent-major de la base, et à sa droite la présidente du comité du projet, lecaporal Marie-Pier Bilodeau. À l’extrême-gauche, le gestionnaire adjoint des PSP, Michel Lambert.

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Entrevue avec le commandant du 5 GBMCPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le journal Adsum s’est entretenu avecle commandant du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC), lecolonel Dany Fortin, sur différentssujets d’intérêt pour la communautémilitaire. Voici ce qui est ressorti del’entrevue.

ADSUM : QUELS SONT LES PROCHAINS GROS EXER-CICES ET LONGUES PÉRIODES D’ABSENCE QUI SONTPRÉVUS POUR LES MILITAIRES DU 5 GBMC?

Col Fortin : Présentement, nous avonsà peu près 1000 personnes à Gagetown.On a un plan d’entraînement rigoureux,et beaucoup d’entraînements sont égale-ment en cours à Valcartier.

Un exercice hivernal se tiendra du 19 au 27 janvier, ici et dans la granderégion de Québec. En février, du 10 au25, il y aura un exercice de poste de com-mandement (PC) à Valcartier. Beaucoupde gens vont s’affairer, de jour, à simulerl’environnement d’une division au-dessus de nous, la brigade sur les flancs.Le quartier général sera déployé sur labase d’où il effectuera ses procédures deplanification et de contrôle comme si nossoldats étaient sur le terrain.

Il y aura ensuite une période où nouspréparerons notre équipement et nosvéhi cules pour les envoyer à Wain -wright, où nous serons en avril. Les deuxpremières de mai, on s’exercera dans un contexte de force contre force avec dessimulations d’effets des armes. On vavraiment gagner notre paie. Par la suite,il va y avoir une brève transition avec unentraînement de tir réel pour la dernièrefois avec toutes les armes, les avions, leshélicoptères, les chars, l’artillerie, etc.

Au mois de juin, la montée en puis-sance sera terminée. On procèdera auxvérifications administratives pour s’as-surer que tout le monde est prêt à êtredéployé.

ADSUM : IL Y A DIFFÉRENTS TYPES D’ENNEMIS AVECDIFFÉRENTES MENTALITÉS, COMMENT SE PRÉPARE-T-ON À CELA?

Col Fortin : Je dirais premièrementqu’on doit ancrer notre entraînement surla doctrine. Les expériences du passéconstituent de bons points de référencepour contrer un ennemi qui risque d’agird’une certaine façon avec les systèmesd’armes qu’il possède. Par exemple, nous avons appris qu’une armée dotéed’un certain système l’utilisera d’unecertaine façon. Ça nous permet d’adopterune disposition sur le terrain pour faireface à cette menace et de déployer cer-

tains systèmes d’armes et de déployerjuste au bon moment des forces pour exé-cuter une action x, y ou z. Notre travailest de regarder quelles sortes d’armesutilise l’ennemi potentiel et comment on disposera de nos troupes et de notresystème d’armes pour affronter cettemenace. On doit dresser une liste desendroits chauds et de ce qu’on doit fairecontre les différents types d’ennemis.

ADSUM : LE 5 GBMC POSSÈDE-T-IL UNE QUALITÉ ENPARTICULIER DONT VOUS ÊTES FIER ET QU’IL FAUTPRÉSERVER?

Col Fortin : La 5e Brigade est une for-mation de combat numérisée. Ce seraittrop facile de retourner en arrière et delaisser tomber les avantages que nousprocure la technologie dans notre con-duite des opérations. C’est peut-être enraison des priorités de l’entraînement et

– PHOTO : CPL JORDAN LEGREE, AP 5 GBMCLe colonel Dany Fortin, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, a tenu un café du commandantau mois d’octobre. C’était l’occasion pour lui d’échanger avec les membres de la brigade.

du cycle de déploiements opérationnelsque nous avons, ici, saisi les opportu-nités qui s’offraient à nous au cours des dernières années pour travailler leplus possible avec les technologies del’information. Je pense qu’on est reconnuau sein de l’armée pour avoir mis beau-coup d’énergie dans la numérisation.C’est une qualité qu’on préserve au sein des unités et du Quartier général et escadron des transmissions en y con-sacrant beaucoup d’effort. On doit tra-vailler avec les moyens technologiquesd’aujourd’hui.

Par exemple, pendant l’exerciceLARGE SCALE en Californie, la brigadea été complètement intégrée à une bri -gade de Marines. Notre système de com-mandement et contrôle était capabled’échanger l’information avec les Mari -nes, chose qu’on n’était pas capable defaire sans efforts monumentaux à la finde l’Afghanistan.

Cependant, il ne faut pas viser lanumérisation à tout prix, car il y a unéquilibre à respecter, mais je pensequ’on est sur la bonne voie. Si jamais onperdait en opération la connectivité ou leréseau satellitaire, on doit pouvoirdemeurer fonctionnels en retournant s’ille faut à des moyens plus archaïques.

ADSUM : LES MEMBRES DE LA BRIGADE SE DISTINGUENT DANS PLUSIEURS COMPÉTITIONSNATIONALES ET INTERNATIONALES, AUTANT DANSLE DOMAINE DU MÉTIER DE SOLDAT QUE DANS LEDOMAINE SPORTIF. À QUOI ATTRIBUEZ-VOUS CESBONNES PERFORMANCES?

Col Fortin : Je suis agréablement sur-pris de l’engouement, de l’énergie et du courage de certains de nos soldats.C’est un reflet de la société actuelle;beaucoup de gens veulent se dépasser,ils parti cipent à des courses, etc. Cegenre d’activité est beaucoup plus popu-laire qu’auparavant.

Je pense que la mentalité à la 5e Bri -gade est de participer à une compétitionpour gagner, et non pour le simpleplaisir d’y participer. Les gens qui pren-nent part à ce genre d’épreuves y met-tent le sérieux et les efforts nécessaires.De notre côté, on alloue des ressourcespour s’assurer que nos gens soient bienpréparés et se distinguent. On obtientdes résultats tels que ceux de notreéquipe de tir qui a brillé par ses perfor -mances. Les gens ne peuvent pas réussiraussi bien si on ne les aide pas. Mêmechose pour Worthington Challenge, unecompétition de tir de char où nosreprésentants sont arrivés en deuxièmeposition malgré le fait que la brigaden’ait aucun char... Les pratiques ont étéfaites sur simulateur et l’équipe a eu peude temps pour s’entraîner sur le véhiculelà-bas, c’est donc assez remarquable.

ADSUM : LE JOUR DU SOUVENIR EST UN MOMENTIMPORTANT CHAQUE ANNÉE POUR LES MILITAIRES.AVEZ-VOUS UN MESSAGE À LIVRER EN MÉMOIREDE NOS SOLDATS TOMBÉS AU COMBAT?

Col Fortin : Le jour du Souvenir est unmoment très solennel, c’est l’occasionpour nous de nous remémorer le sacrificede nos gens. On doit se rappeler que nossoldats, comme plusieurs jeunes Cana -diens et Canadiennes des générationsprécédentes, sont prêts à faire des sacri-fices pour notre sécurité.

C’est toujours un moment difficile le11 novembre, car je me souviens des confrères que j’ai perdus. Je me rappelleces cérémonies où les cercueils de noscamarades quittaient Kandahar pourrentrer au pays. Je pense que cettejournée touche un peu tout le monded’une façon ou d’une autre. Cette année,on aura également une pensée pour les deux personnes qui ont perdu la viesimplement pour avoir porté l’uniforme,le caporal Nathan Cirillo et l’adjudantPatrice Vincent.

L’IMPORTANCE D’UN ENTRAÎNEMENT RIGOUREUXPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Toujours dans le cadre de l’entretien avec le comman-dant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), le colonel Dany Fortin, certains sujets ontété abordés plus en profondeur, comme l’importanced’un entraînement rigoureux pour être prêt à touteséventualités.

Au cours de la première année de commandement du col Fortin, le 5 GBMC s’est entraîné avec un objectif demaintien des compétences dans une période d’austéritéfinancière. Cette année, la brigade passe à la vitesse supé -rieure en raison de la montée en puissance qui atteindrason point culminant avec un exercice à Wainwright.

«Nos soldats sortent d’une dizaine d’années d’opérationsen Afghanistan. Ils ont servi brillamment. On a des soldatscourageux qui ont fait des actions incroyables avec peu deressources, des gens qui ont montré aux autres arméesoccidentales que le Canada est parmi les meilleurs», sou-tient le col Fortin.

Ignorant où ses troupes seront déployées la prochainefois, le commandant de la brigade affirme toutefois que le théâtre d’opération de demain aura des ressemblancesavec celui de l’Afghanistan. «Il faut atteindre un équilibredans notre entraînement pour demeurer prêts à répondreà ce genre d’ennemi qui se cache au sein de la population,un ennemi qui pourrait agir à différents degrés. On doitêtre prêt pour des opérations un peu plus conventionnellessans retourner dans le passé, mais en avançant dans unmilieu incertain», poursuit-il.

Lorsque le col Dany Fortin a rencontré ses officiers etsous-officiers lors de «L’heure du commandant» qu’il atenue en octobre, il les a incités à se questionner sur lafaçon d’atteindre un point d’équilibre entre les différentstypes d’entraînement. «On doit être prêt à opérer dans un milieu beaucoup plus austère, une rotation zéro. Tu nesais pas où tu dois aller, tu te prépares pour n’importequoi, donc ton entraînement doit être rigoureux, varié et

complet. Il faut s’adapter aux menaces d’aujourd’hui»,insiste-t-il.

Au cours de ce même rassemblement, le commandant acommuniqué ses attentes sur la discipline et l’importanced’encourager un esprit guerrier. «Le rythme est élevé, l’entraînement de nos soldats est pris au sérieux et il estexigeant. On demande beaucoup à nos soldats et à leurfamille, mais puisqu’on doit se préparer à toutes sortesd’éventualités, on doit veiller à ce que l’entraînement fasseen sorte qu’on va survivre», affirme le col Fortin. DE NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS

Selon le col Fortin, de nouveaux équipements sont sur le point d’être livrés. Le VBL 6.0 est l’un de ceux-ci. Plusgros, plus long, plus puissant et mieux protégé grâce à sonsystème de tir et d’acquisition de cible amélioré, il rempla -cera le VBL III au cours de l’année 2015. Les véhicules de soutien quant à eux seront complètement remplacés,d’ici quelques années, par un véhicule plus performant ettrès efficace. La flotte sera réduite, mais les véhiculesseront neufs et à la fine pointe de la technologie.UN MOT SUR LA PRÉVENTION DU SUICIDE

Le col Fortin n’a pas manqué de rappeler l’importance de parler de la prévention du suicide. «C’est un sujet quime préoccupe beaucoup. Les soldats sont au cœur de toutce que nous faisons. J’ai dit à de nombreuses reprises quenous ne sommes pas fondés sur des armes ou des véhicules,mais sur des hommes et des femmes. Notre ressource laplus précieuse, c’est le soldat.»

Il encourage la chaîne de commandement et les soldats à bien connaître les gens de leur entourage, afin de pou voirdéceler ceux qui n’ont pas l’air de bien aller et de leur parler.

«Je pense qu’il y a des gens qui ont peur et qui pensentqu’on va les mettre à la porte. Nous avons besoin de mili-taires fiables. Les gens qui ont besoin d’aide, on va lesaider. Le soldat devrait être au centre de nos activités. Dès que quelqu’un commence à tirer de la patte, ça devraitêtre un réflexe de garder un œil sur lui», conclut le colDany Fortin.


LE QGET ÉTABLIT UN LIEN RADIO RECORD

– PHOTO : CPL ALEX DUHAMEL-BELLEMARELes membres d’une équipe du QGET.

AVIS AUX UNITÉSArticles sur le jour du SouvenirLes unités et autres organisations qui désirentsoumettre pour publication dans le journal Adsum des textes et photos portant sur lesactivités du jour du Souvenir sont priées denoter que tout leur matériel doit être envoyé aujournal au plus tard le LUNDI 17 NOVEM BRE à 16 h pour parution le 26 novembre.

Soyez avisé qu’aucun article sur ce sujet ne serapublié après l’édition du 26 novembre. Merci devotre collaboration.

Pour toute question, veuillez communiqueravec Caroline Charest au 418 844-5000, poste5672.

PAR LE CAPORAL-CHEF VINCENT DESCHÊNES-DESHARNAIS

Commandant dét complexe, troupe A, QGET

Les équipes du Quartier général etEscadron des transmissions (QGET)se sont démarquées de façon phéno -ménale à la compétition internatio -nale de communications de hautefréquence (HF), l’exercice NOBLESKYWAVE. Nos signaleurs ont établiun lien radio record de 15 614 kilo-mètres entre Valcartier et une stationen Australie. De plus, ils ont terminéaux premier et deuxième rangsparmi les équipes des Forces arméescanadiennes (FAC).

L’exercice, qui avait lieu les 23 et 24octobre, vise à repousser les limites desopérateurs des systèmes de communi-cations en bande HF. C’est à partir dessecteurs d’entraînement de la BaseValcartier que le QGET y a pris part.

Initiée par le chef de la Branche descommunications et de l’électronique, lemajor-général Neasmith, la compéti-tion rassemble plusieurs équipes cana-diennes et internationales œuvrantdans le domaine des transmissions.Soixante-seize équipes provenant desix pays participaient à l’édition 2014.

Contrairement aux ondes de trèshaute fréquence (THF) qui transmet-tent de façon linéaire, les ondes HF font des bonds entre l’ionosphère et laterre. Ce phénomène permet donc auxsignaux de passer par-dessus des mon-tagnes afin de parcourir des très lon -gues distances, sans utiliser des postesde retransmission automatiques (PRA).

Cependant, les systèmes de commu-nications HF exigent beaucoup plus deconnaissances en physique, sur la pro -pagation des ondes et la théorie d’an-tenne. Afin d’optimiser la capacité dessystèmes HF, les opérateurs doivent se spécialiser dans plusieurs domaines

dont l’effet du soleil sur l’ionosphère,l’activité géomagnétique, le vent solai -re, la propagation et la conductivité des éléments, ainsi que la géométrie.Une comparaison peut donc se faireavec les tireurs d’élite de l’infanteriequi doivent considérer plusieurs fac-teurs physiques afin d’atteindre leurcible.

Cette compétition dynamique étaitdonc une excellente opportunité pourles guerriers du QGET de démontrerleurs compétences en matière de trans-missions.

Le QGET a envoyé deux équipes dehuit signaleurs, incluant deux mem-bres du 5e Régiment du génie de com-bat. Les deux équipes ont démontrébeaucoup d’acharnement et de persé -vérance. Elles ont vaincu des compéti-teurs chevronnés, venant notammentdes deux autres QGET canadiens et duRégiment d’opérations spéciales duCanada (ROSC).

Au niveau international, les équipesdu QGET se sont classées aux deux-ième et troisième rangs. La premièreplace a été remportée par une équipeaméricaine, le 148th Air Support Ope -rations Squadron (ASOS) basé enPennsylvanie. C’était un combat deDavid contre Goliath. Plusieurs unitésaméricaines, dont l’ASOS, avaient desmâts de 140 pieds (42 mètres) et unepuis sance d’émission de 1000 W. Encomparaison, les équipes du QGETavaient des mâts de 50 pieds (15 mètres)et une capacité d’émission maximale de400 W.

L’exercice NOBLE SKYWAVE suscitebeaucoup d’intérêt au sein de la commu-nauté des transmissions de l’OTAN.C’est une excellente occasion pour tousles membres de la grande fraternité des signaleurs d’acquérir de nouvellesconnaissances dans le domaine des HFet de tester leurs limites.

Avec une telle victoire cette année,nous serons ciblés par les équipes del’OTAN au complet pour l’édition 2015!Voilà une autre raison pour les membresdu QGET et des pelotons de trans -missions du 5e Groupe-brigade mécanisédu Canada de poursuivre l’innovation etainsi faire rayonner notre excellence surla scène internationale! Jusqu’au bout!

MAINTENANT OUVERTLES SAMEDIS

– PHOTO : SGT RONALD DUCHESNE, RIDEAU HALL, OSGGLe maire de Québec, Régis Labeaume, accueilli chaleureusement par l’assistance.

– PHOTO : NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe hall d’entrée ne laissait aucun doute sur le régiment qu’on célébrait.

Le commandant del’Armée canadienne, lelgén Marquis Hainse etson épouse, Traci Hainse.

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLa troupe de cirque de Montréal, Noûs, a offert une prestation artistique de haute voltige.



Le Royal 22e Régiment (R22eR) a cou -ronné ses festivités de façon magis -trale avec son gala du 100e anniver-saire qui s’est tenu le 18 octobre auCentre des congrès de Québec.

Près de 3500 personnes ont franchiles portes du Centre des congrès, où les accueillait une sentinelle imper-turbable de la Garde en rouge dans un hall d’entrée paré des couleurs durégiment. Elles ont foulé le tapis rouge«comme des célébrités», affirme l’un des organisateurs, le major NicolasBertrand.

Plusieurs membres du régiment sontmême arrivés en début d’après-midipour profiter d’une période de retrou-vailles prévue par les organisateurs.En effet, ce grand rassemblement étaitl’occasion idéale de renouer avec devieux camarades pour plusieurs mili-taires à la retraite.

Avant d’aller rejoindre leur table, lesinvités pouvaient s’arrêter à un kiosquepour se faire photographier avec unmembre de la Garde en rouge et le bouc régimentaire, Batisse, pomponnépour l’occasion, ou des militaires entenue d’époque.

Une fois attablés dans la vaste sallede banquet, les convives ont été invitéspar l’animateur, Manuel Tadros, àapplaudir les VIP qui faisaient leurentrée : le gouverneur général et commandant en chef du Canada, DavidJohnston; le lieutenant-gouverneur du Québec, Pierre Duchesne; le com-mandant de l’Armée canadienne, lelieutenant-général Marquis Hainse; lecolonel du régiment, le major-général(à la retraite) Alain Forand; le sergent-major régimentaire, l’adjudant-chefJean-Marc Godin; l’archevêque deQuébec, le cardinal Cyprien Lacroix; lemaire de Montréal, Denis Coderre; et lemaire de Québec, Régis Labeaume,acclamé comme une star sous les«Régis! Régis!».

Gala du Royal 22e Régiment : UNE SOIRÉE ÉBLOUISSANTE

SURPRISES, PRESTATIONS ET ÉMOTIONSLe programme de la soirée s’est

amorcé de belle façon par la projectiond’une vidéo rappelant l’histoire duR22eR sur les écrans géants qui entou -raient la vaste salle de banquet. Aprèscette introduction, quelques discoursont été prononcés pendant que le repas était servi. Belle surprise, ChrisHatfield s’est également adressé à l’assistance dans une vidéo préenre -gistrée. Rappe lons que le sympathiqueastronaute canadien avait emporté ledrapeau du R22eR dans la station spa-tiale internationale lors de sa missiondans l’espace.

Tout au long du service agrémentépar la Musique du R22eR, 15 magiciensfaisaient le tour de la salle pour pré -senter des tours de micro-magie auxtables. Autre prestation artistique qui a ravi la salle, celle du cirque Noûsde Montréal dont les prouesses ontimpressionné les spectateurs.

Tout au long des célébrations de son centième anniversaire, le R22eR aaccordé une place prépondérante à sesvétérans. Le 18 octobre, un invité bienspécial était présent, Charles-HenriVallières, 101 ans, vétéran de la 2e Guerre mondiale et de la guerre de Corée. Invité par le mgén (ret)Forand en janvier 2013, à l’occasiond’un hommage qui lui était rendu pour ses 100 ans, le résidant de Magogavait alors répondu : «Si vous m’invitez,j’y serai». Promesse tenue.

C’est donc un public ému qui aassisté à l’échange d’un immense cadrecommémoratif entre M. Vallières et le plus jeune soldat du régiment,Jeremy Lagacé du 3e Bataillon, Royal22e Régiment.

Le repas a été suivi par une soiréedan sante. Sur scène, le groupe Mont realRhapsody a réchauffé la salle. Plus tard,c’était au tour du disc-jockey «ROMJ» deremplir le plancher de danse jusqu’auxpetites heures du matin.

«Ça a été un succès sur toute la ligne.Tout le monde était très heureux», précise le maj Bertrand qui mentionnen’avoir reçu que de bons commentairessur l’organisation de la soirée. Il s’estdit fier d’avoir réussi à offrir des acti -vités qui rejoignaient les différentsgroupes d’âges représentés lors de lasoirée et d’avoir répondu aux attentesde tous et chacun.

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERUn magicien divertit la salle en compagnie du maîtrede cérémonie, Manuel Tadros (père du réalisateurquébécois Xavier Dolan).

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERPrès de 3500 personnes s’étaient déplacées au Centrede congrès pour cette dernière soirée de festivité du100e du R22eR.

Le gouverneur et commandant en chef du Canada, David Johnston.

– PHOTO : SGT RONALD DUCHESNE, RIDEAU HALL, OSGG

– PHOTO : SGT RONALD DUCHESNE, RIDEAU HALL, OSGG

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe vétéran Charles-Henri Vallières, soutenu par le mgén (ret) Alain Forand, serre la main du plus jeune soldat du régiment, Jeremy Lagacé.

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Trois gagnants duQuébec au Concours

de photo des FACPAR ALEXANDRA VENTURA-GIROUX

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La région du Québec compte troisphotographes talentueux qui ontmérité des mentions lors de la 46e édi-tion du Concours de photographie desForces armées canadiennes (FAC), quis’est terminé le 15 septembre.

Rappelons que les maniaques de lacaméra pouvaient soumettre leurs pho tos dans la catégorie débutant ouavancé sous huit thèmes différents, qui allaient de la vie militaire à l’envi-ronnement.

Ainsi, le caporal-chef Marc-AndréGaudreault, de Gatineau, a remporté le premier prix dans la thématique«Animaux» de la catégorie avancé pour son œuvre intitulée «Textures».Toujours dans la même catégorie, lecaporal-chef Shilo Adamson, de Buckin -gham, a récolté les honneurs pour son cliché «Dragon’s Keep», qui étaitprésenté sous le thème «style libre».Fina lement, le capitaine à la retraiteFrançois Plamondon, également deGatineau, s’est illustré dans la catégoriedébutant pour sa photo «David etGoliath», qui a remporté le premier prixdu thème sur l’architecture.

Félicitations à tous les gagnants etparticipants!

– PHOTO : CPLC ADAMSONCette photo intitulée «Dragon’s Keep» est l’œuvre ducaporal-chef Shilo Adamson. Ce dernier a remporté le premier prix dans la thématique «Style libre» de lacatégorie avancé.

Les Britanniques quittent l’Afghanistan

après 13 ans de missionC’est finalement après une missionde 13 longues années que l’OTANmet officiellement fin à la présencemilitaire en Afghanistan, et ce, enraison du départ des derniers sol-dats britanniques. Selon La Presse,cette présence n’aura pas permis de mater les talibans ni d’éradiquerle trafic de drogue très présent danscette région du monde. Au total,c’est 400 hommes britanniques, lesdernières troupes de combat, quiquittent l’Afghanistan. Ce sont lesMarines américains qui ont quittéen dernier à des fins symboliques,étant les premiers arrivés à l’au-tomne 2001. Des 9000 soldats de laGrande-Bretagne ayant passé parlà, 453 sont décédés.

– PHOTO : MINISTÈRE DE LA DÉFENSE BRITANNIQUE - DÉFENSE IMAGES

EXAMEN EXTERNE SUR LES INCONDUITES À CARACTÈRESSEXUELS ET LE HARCÈLEMENT SEXUEL DANS LES FAC

LES MILITAIRES DE VALCARTIER INVITÉS À FOURNIR LEURS COMMENTAIRESLa juge à la retraite Marie Deschamps a reçu le mandat du chef d’état-majorde la Défense, le général Tom Lawson, de procéder à un examen externeindépendant sur la façon dont les Forces armées canadiennes (FAC) font faceaux questions relatives au harcèlement sexuel et à l’inconduite sexuelle. Ellesera de passage à la Base Valcartier du 12 au 14 novembre pour rencontrer uncertain nombre de membres des FAC.

«Je recueillerai des renseignements non seulement sur le harcèlement sexuelet l’inconduite sexuelle, mais aussi des opinions et des idées personnelles àce sujet», précise Mme Deschamps. La participation à l’examen est volontaire.

Dans le cadre de son mandat, l’examinatrice effectuera un examen completdes politiques, des procédures et des programmes des FAC qui touchent l’inconduite sexuelle et le harcèlement sexuel, mènera des entrevues sur place

avec des membres des FAC, des experts en la matière et des intervenants del’extérieur des FAC et présentera, au chef d’état-major de la Défense, un rap-port final contenant des recommandations d’ici le printemps 2015.

Afin de recevoir autant de commentaires que possible, Mme Deschamps seraà la disposition des militaires de Valcartier dans le cadre de groupes de discussion et d’entretiens formels, ainsi que durant une séance ouverte lemercredi 12 novembre de 19 h à 21 h à l’Académie (bât. 534, local 237).

Tous les membres actuels et anciens des FAC qui souhaitent communiquer avec MmeDeschamps ou la rencontrer en privé, sur la base ou à l’extérieur, peuvent communi-quer avec elle en lui écrivant à [email protected]. Pour des renseignementssur le processus en cours, consulter le www.forces.gc.ca/fr/communaute-fac-services-soutien/examen-externe.page

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EXERCICE SABRE AUCLAIR

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice enchef. Les demandes de publication doivent être ache mi néespar courrier élec tronique à [email protected]. Soumet -tre les textes en format Word et les photos en jpg.

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Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992

Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairementceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4200 copies

ÉDITEUR : Colonel H. Gosselin, commandant GS 2 Div CA

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Simon Leblanc• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : [email protected]

COMMIS D’ADMINISTRATION : Majorie Labrecque• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : [email protected]

INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

43E ANNÉE, NO 11, MERCREDI 12 NOVEMBRE 2014

PROCHAINE PARUTION : 26 NOVEMBRE 2014TOMBÉE : 17 NOVEMBRE 2014

A program of CFMWSUn programme des SBMFC

CFNA AJFCCanadian Forces Newspaper Association

Association des journaux des Forces canadiennes

L’ONF lance un coffret DVD en

l’honneur du R22eRPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

C’est tout un cadeau que fait l’Officenational du film du Canada (ONF) au Royal 22e Régiment (R22eR) alorsque, depuis le 4 novembre, le publicpeut se procurer le coffret DVD com-mémoratif Le Royal 22e Régi ment – Uncentenaire glorieux.

En collaboration avec la Corporationdu R22eR, l’ONF a produit un coffret de trois DVD qui souligne le centenairedu régiment, un anniversaire mar-quant pour l’histoire du Canada encette année de commémoration de laPremière Guerre mondiale et du débar-quement de Normandie.

Évidemment, le long métrage Je mesouviens : 100 ans du Royal 22e Régi -ment de Claude Guilmain se retrouveen vedette dans le coffret. Rappelonsque ce long métrage retrace l’histoiredu R22eR depuis sa création.

Deux autres films de M. Guilmainsur les Forces armées canadiennes sontinclus dans le coffret commémoratif.Également produits par l’ONF, il s’agitdes films Le 22e Régiment en Afghanis -tan (2011) et Entre les lignes (2008),inspiré de lettres écrites par des soldatsqui ont combattu durant la Grandeguerre.

Un court métrage d’animation, La tranchée, et un assortiment de sup-pléments, soit des capsules documen-taires tirées du film Entre les lignes, s’yretrouvent aussi.

Le coffret est disponible en ligne sur les sites de l’ONF, Archambault,HMV et Amazon, en plus d’être sur lestablettes des grands détaillants d’unbout à l’autre du pays.

Malgré le mauvais temps, les blindésse démarquent à Gagetown

PAR LE CAPITAINE CHARLES KEITA12e Régiment blindé du Canada

Du 13 au 31 octobre, environ 400membres du 12e Régiment blindé duCanada, incluant une cinquantained’attachés, ont participé à l’exerciceSABRE AUCLAIR 2014 dans desconditions très pluvieuses.

Cet exercice visait l’entraînement des escadrons B et D, identifiés pour la montée en puissance de la forceopérationnelle 1-15 (FO 1-15). Pour sapart, l’escadron A était employé commeforce opposante.

L’exercice cherchait à recréer unenvironnement contemporain, réalisteet exigeant pour reproduire la sensa-tion du temps et d’espace d’un théâtreopérationnel. L’entraînement était axéprincipalement sur l’accomplissementde deux objectifs comprenant une validation du commandement et con-trôle au niveau de troupe, et la conduited’opérations au sein d’un groupementtactique.

L’entraînement au niveau de troupe,qui a duré neuf jours, mettait l’accentsur la conduite d’escortes de convoi, la sécurité de points vitaux et l’occupa-tion de postes d’observation (c.-à-d. unécran de troupe). Les troupes ont éga -lement effectué des reconnaissances de zone et d’itinéraires menant à desattaques rapides. Elles ont participé àun champ de tir avec l’appui feu dechars où les véhicules ont été appelés àengager des cibles alors qu’ils roulaient

à une vitesse de 20 à 25 kilomètres àl’heure.

La deuxième partie de l’exercice étaitconstituée d’opérations convention-nelles de reconnaissance. Cette partie aoccupé six journées offrant peu de reposaux membres des escadrons. Le scéna -rio prévoyait un ennemi exécutant desmanœuvres retardatrices pour permet-tre aux forces de relève d’entreprendredes opérations offensives.

Face à cette menace, les escadrons Bet D ont eu comme mission de conduiredes tâches reliées aux manœuvres conventionnelles de l’arme blindée. Ilsont aussi pris part à un entraînementsimulant un environnement contaminépar un agent chimique, biologique,radio logique ou nucléaire (CBRN). Lareconnaissance blindée possède en effetune expertise dans ce domaine et doitêtre capable d’opérer efficacement dansune telle situation. Ce scénario s’estconclu avec la simulation d’une décon -tamination opérationnelle.

D’autre part, cette portion de l’exer -cice a permis aux troupes de travailleravec divers attachés et multiplicateursde forces. Ceux-ci incluaient deux déta -chements de reconnaissance du 5e Régi -ment du génie de combat (5 RGC), deuxdétachements d’officiers observateursavancés (OOA) du 5e Régiment d’artil -lerie légère du Canada, une troupe dechars de l’escadron C du Royal Cana -dian Dragoons et un détachement deGriffon du 430e Esca dron tactique d’héli-coptères. L’exercice s’est terminé avecun smoker le soir du 29 octobre.

Deux membres du 12 RBC donnent les premiers soins à un blessé. Un poste d’observation bien camouflé.

Le tir de nuit de Leo 2.

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Les troupes du 12 RBC s’entraînent à Gagetown

PAR LE CAPITAINE DAVE BANKSOfficier de tir, 12e Régiment blindé du Canada

Au cours de l’exercice SABREAUCLAIR 2014, qui a eu lieu du 13 au31 octobre, les troupes du 12e Régi -ment blindé du Canada (12 RBC) onteu l’excellente opportunité de s’entraî -ner au niveau de troupe dans un con-texte d’escadron dans les secteurs dela base de Gagetown.

Les troupes du régiment ont aussi eule grand plaisir d’employer le canon 25 mm M242 ainsi que les mitrailleu sesC6 sur un champ de tir de véhiculesblindés de combat (VBC) complexe etexigeant. Une facette critique du mé tierde blindé est le maintien des compéten -ces de tir avec les VBC. Le champ de tira servi d’outil de validation en vue de lamontée en puissance des deux escadronsdu régiment, en plus de rehausser lescompétences générales des équipages.

Dès leur arrivée sur le champ de tir,les troupes ont rapidement été enca -drées puisqu’un horaire très chargé les attendait. Après un exposé sur lesrèglements de sécurité, les membres du12 RBC se sont empressés d’effectuer un simbleautage (NDLR : réglage de laligne de mire sur l’axe du canon) avant lecoucher du soleil en vue d’obtenir desrésultats optimaux lors du tir réel. Ilsont passé la nuit dans une cache detroupe après avoir terminé leurs pré-paratifs. Très tôt le lendemain, ils repre-naient leur place sur le pas de tir etprocédaient au tir initial. Cette premièreétape leur a permis de se remettre à jouravec les systèmes de tir de leur VBC etd’effectuer un zérotage de combat pen-dant que le chef de troupe divisait sonterrain et désignait des arcs de tir à sespatrouilles.

Le tir en mouvement constituait laprochaine étape, et de loin la plus impo -sante. Le concept était simple, maisdemandait une grande coordinationentre les divers éléments. La trou pe de

reconnaissance se plaçait dans unecache et recevait des ordres fragmen-taires sur une cible d’opportunité qu’elledevait détruire. Sur l’ordre du chef detroupe, une patrouille composée de deuxvéhicules effectuait la reconnaissanced’une base de feu pour une troupe dechars de l’escadron C du Royal Cana -dian Dragoons.

Pendant ce temps, les autres véhi culesde la troupe ont pris position pour l’attaque. Le chef de troupe était chargéde coordonner les détails de l’heure Havec les chars en vue d’atteindre un effetde choc lors de l’avance. L’heure H arri -vée, les équipages ont avancé sous le feu soutenu des chars afin de détruireles forces opposantes. Dès le départ, lescanons de 25 mm crachaient avec vio-lence des salves vers les cibles ennemies.

Après un parcours endiablé de près de deux kilomètres, les troupes se sontregroupées sur un terrain mort pour pré-parer la destruction de l’objectif final.Sur ordre, elles ont franchi la crête afind’atteindre les cibles ennemies. Lors de cette série d’engagements, le chef de troupe a eu l’occasion de contrôler etde rediriger le tir de ses troupes afin dedétruire les cibles prio ritaires, tout enemployant du tir indirect afin de neu-traliser tout renfort ennemi possible.Une fois le tout complété, il était tempsde retourner au pas de tir pour préparerle tir de nuit.

Le tir statique de nuit, dernière étapedu champ de tir, a permis aux membresdes équipages de découvrir l’utilité duviseur thermique, voire d’en faire ladécou verte. Le chef de troupe a égale-ment eu le plaisir de désigner des ciblespar son tir, offrant tout un spectacle!

Fatigués mais heureux, les membresdu 12 RBC ont eu droit à une excellenteopportunité de développement pendantcet exercice. Ils ont amélioré non seule-ment leurs habiletés de tir, mais aussileurs connaissances d’équipage en vuede la montée en puissance.

– PHOTO : CPL RAYMOND, 12 RBCLa troupe 22 se prépare pour le tir.

EXERCICE SABRE AUCLAIR

Le journal Adsum publiera gratuitement la photo de votre petite merveillenée au cours de l’année 2014 dans sa première édition de 2015!Envoyez-nous par courriel votre plus belle photo de bébé en format JPEG au plus tard le 6 janvier 2015 à : [email protected]

RENSEIGNEMENTS OBLIGATOIRES1 – Prénom du bébé2 – Date de naissance3 – Prénoms et noms des parents (en commençant par la maman)4 – Lieu de travail du parent militaire ou employé civil au MDN5 – Numéro de téléphone où on peut vous joindre de jourInvitation réservée exclusivement aux militaires et employés civils du MDN de la région Québec.

Renseignements : 418 844-5000, poste 5672

BÉBÉSDE L’ANNÉE

2014


OP IMPACT : LES PREMIERS CHAPITRES D’UNE MISSIONLes avions canadiens ont effectué leurs premières frappes le 2 novembre dans la région de Fallujah, en Irak. Le ministre de la Défense nationale, RobNicholson, précise que les chasseurs ont utilisé des bombes guidées au laser GBU12 de 500 livres. Selon Radio-Canada, le commandement central amé -ricain indique que l’attaque aurait permis de détruire cinq bulldozers et un camion-benne, un cible d’importance stratégique pour l’État Islamique.Rappelons que le 21 octobre, six chasseurs CF-18 Hornet ont quitté la 4e Escadre de Cold Lake en vue d’aller appuyer l’opération IMPACT. Ces derniersont transité par la 3e Escadre de Bagotville avant de se diriger vers le Koweït où ils y ont établi leur base d’opération.

– PHOTO : MAT1 EDUARDO JORGE, IMAGERIE 14E ESCADRE, GREENWOODLe même jour, des militaires

embarquent à bord d‘un CC-150 Polaris à la base de

Greenwood en Nouvelle-Écossed’où ils s’envoleront pour

prendre part à l’Op IMPACT.

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2

– PHOTO : MAT1 ALEX ROY, 3E ESCADRE, BAGOTVILLE

Le 23 octobre à la base deBagotville, un pilote monte à

bord de son CF-188 Hornet avantson décollage pour le Koweït.

– PHOTO : CAMÉRA DE COMBAT DES FC, MDNDes spécialistes en

systèmes d’information et decommunications des Forces

armées canadiennes installentune antenne parabolique sur le

camp canadien.

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– PHOTO : CAMÉRA DE COMBAT DES FC, MDNLe 28 octobre, un CF-188

canadien arrive dans la zone d’opérations aériennes

canadienne au Koweït.

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3 – PHOTO : CAMÉRA DE COMBAT DES FC, MDNUn soldat démonte une palette de matériaux qui serviront à laconstruction du quartier général de la Force opérationnelleinterarmées au Koweït.

4 – PHOTO : CAMÉRA DE COMBAT DES FC, MDNUne des tentes du camp canadien au Koweïtcommence à prendre forme.

7 – PHOTO : CAMÉRA DE COMBAT DES FC, MDNLe 1er novembre, un avion de chasse CF-18 de l’Aviationroyale canadienne est stationné, armé et prêt à s’envolerpour une mission de combat en Irak.

– PHOTO : CAMÉRA DE COMBAT DES FC, MDNDes chasseurs canadiens font la file sur la piste dedécollage, avant de partir appuyer les missions de com-bat de la coalition en Irak.

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SISIP

Propriétaires : Sylva David Race : RottweilerÂge : 11 mois Avec nous depuis : l’âge de 8 semaines Poids : 37 kg Caractère et comportement : un bébé quiaime jouer et qui est très protectrice. Elle vous fait sourire quand : elle nous faitses petits yeux doux pour avoir ce qu’elle veut,et quand elle va se coucher au pied du lit denotre fille de 3 ans à l’heure du dodo.Elle vous donne de la misère quand :on la laisse seule, ensuite elle nous boudecomme un enfant.Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à adopter un animal comme le vôtre?Ne pas avoir de préjugés sur la race. C’est lafaçon dont on élève notre animal qui fait lecaractère d’un chien.

BAILEYSExercice final du cours de reconnaissance

DUR MAIS RÉUSSI!PAR LE CAPITAINE L.W. JANSEN

Commandant du peloton de reconnaissance, 3 R22eR

«Une descente de montagne en rappel, une traversée derivière en tyrolienne, l’observation furtive de l’ennemi etun raid, tout en tentant de fuir les chiens et les tireursd’élite ennemis». Ce n’est pas une scène du prochain filmde James Bond, mais plutôt les péripéties de l’exercicefinal du cours de patrouilleur de reconnaissance de basedu 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) qui avaitlieu à la Base Valcartier du 13 au 17 octobre.

Cet exercice constituait l’évaluation finale des candidatsqui devaient effectuer diverses missions de reconnaissance.Il comprenait tous les aspects enseignés pendant le cours, ycompris la procédure de bataille, les techniques d’insertionet d’extraction ainsi que diverses tâches de reconnaissance.

La semaine a débuté le lundi matin lorsque les candidatsont été emmenés en véhicule sur le mont Greccio, où ils ontdescendu en rappel une falaise de 18 mètres avant de pour-suivre plus avant leur insertion. Descendus au pied de lamontagne, ils ont utilisé une tyrolienne de 130 mètres pourtraverser la rivière Jacques-Cartier.

De l’autre côté, une section de sept candidats a établi unezone de largage pour des parachutistes de la compagnie A du3 R22eR, pendant que l’autre section observait une positionennemie. Rendus au sol, les parachutistes ont été conduitspar les candidats jusqu’à la position ennemie qu’ils ontattaquée et détruite. Les sections de reconnaissance ontensuite commencé une extraction amphibie en se déplaçant

en bateaux d’assaut sur la rivière jusqu’à une plage où ilsont reçu des ordres pour la prochaine phase des opérations.

Cette mission consistait à faire l’observation d’une ins -tallation de tireurs d’élite ennemis. Les candidats devaients’infiltrer furtivement en territoire ennemi pour recueillir etdiffuser le plus d’informations possible. De plus, ils devaientse rassembler sur cette position, puis quitter la zone sansêtre détectés.

Le lendemain matin, ils ont participé à un exercice d’éva-sion; ils devaient atteindre un refuge sans être capturés par des poursuivants ennemis. Avec l’aide de maîtres-chienset des membres du groupe d’intervention tactique de laSûreté du Québec, 10 des 14 candidats ont été «capturés»,puis relâchés par la suite.

La phase finale de l’opération a commencé avec une inser-tion amphibie sur une île, qui permettrait l’observationd’une position clé de l’ennemi. Après avoir identifié correc -tement une cible de grande valeur, les candidats ont été formés en patrouille de combat et ont mené un raid sur laposition ennemie, mettant ainsi fin à la mission et au coursde six semaines. DES FÉLICITATIONS AUX NOUVEAUX PATROUILLEURS

Une fois de retour au bataillon, les nouveaux patrouilleursde reconnaissance ont reçu une poignée de main et des féli -citations de la part du commandant du 3 R22eR, le lieu-tenant-colonel Arsenault. En reconnaissance de ses habilitéssupérieures de patrouilleur de reconnaissance, le caporalRobitaille a mérité le titre prestigieux de premier de cours.

L’exercice final du cours de reconnaissance constitue ensoi un défi imposant lorsqu’il est fait dans les meilleures conditions. Au cours de cette semaine d’octobre, la pluie battante et un froid inhabituel en cette saison ont exigé descandidats des efforts parfois herculéens. À la lumière desdéfis et de l’adversité que les candidats ont dû affronter, ilspeuvent être très fiers de leur accomplissement!

Un candidat du cours de patrouilleur de reconnaissance lors de l’exercice final. Les nouveaux patrouilleurs de reconnaissance dans leur élément…

Nouveaux dirigeants, nouvelles piècesd’équipement, nouvelle mission,

nouvelle opération, nouvelle construction...

SOUMETTEZ UN ARTICLE À[email protected]

ou appelez notre journaliste au418 844-5000, poste 6656.

DU NOUVEAU?UNE AUTRE RAISON D’ÉCRIREUN ARTICLE POUR L’ADSUM


Mention élogieuse du commandantde l’Armée canadienne

Le lieutenant-colonel Danie Lamoureux, commandant du SherbrookeHussars, a reçu une Mention élogieuse du commandant de l’Armée cana-dienne, le lieutenant-général Marquis Hainse.

Elle lui a été remise le 23 octobre à Kingston par le major-général Jean-MarcLanthier, commandant du Centre de la doctrine et de l’instruction de l’Arméecanadienne, accompagné de l’adjudant-chef J.C Chouinard. La mention élo-gieuse se lit ainsi : «En reconnaissance de son leadership, de son engagementest de sa détermination exemplaire à titre de commandant de compagnie de laCOCIM de la FO 3-10 et en tant que commandant de compagnie des activitésd’influence de la FO 3-12.»

DÉPART À LA RETRAITELe 8 octobre dernier était l’occasion de souligner le départ à la retraite deMurielle Lainé, après 35 ans de service comme employée civile au sein du minis -tère de la Défense nationale. Mme Lainé a joint la Fonction publique du Canadaen 1979. Elle travaillait à l’époque à la Région de l’Est Cadets –DétachementQuébec qui est devenue l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est) (URSC Est).Fait remarquable, tout au long de ses 35 années de service, elle est demeurée ausein de l’URSC Est à soutenir et à servir le Programme des cadets du Canadaavec loyauté et dévouement. Nous lui souhaitons le meilleur des succès dans sesnouveaux projets. Ci-dessous, le lieutenant-colonel Carlo De Ciccio, chef d’état-major de l’URSC Est, et Mme Lainé.

Des membres du 3 R22eR donnentleurs soirées pour Centraide

PAR LE CAPITAINE MARTIN LAROSEOfficier de maintenance,

3e Bataillon, Royal 22e Régiment

La campagne Centraide a officielle-ment débuté au 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22R) et le peloton demaintenance organise sa traditionnelleclinique de pneus encore cette année.Les membres du peloton vont faire donde leurs soirées afin d’offrir le servicede changement de pneus aux membresdu bataillon et d’amasser des contribu-tions pour Centraide.

Le peloton de maintenance d’unbataillon d’infanterie est un élémentclé qui assure la capacité opération -nelle et la disponibilité de l’équipe -ment, allant des tentes modulaires, enpassant par les véhicules, jusqu’auxarmes et aux équipements électroni -ques les plus précis. Les artisans ettechniciens du 3e Bataillon prennent àcœur leur rôle, indispensable au succèsde la mission, et ne laissent jamais unetâche à moitié accomplie. Sans compter

leurs heures, c’est le travail bien faitqui est pour eux la récompense.

Dans le même élan, conscients del’intérêt des membres du bataillon àbénéficier de ce service de changementde pneus et sachant que les contri -butions iront à une bonne cause, c’estavec enthousiasme et ardeur que lestechniciens se sont portés volontairespour travailler le soir pendant troissemaines. «Nous faisons don de notreexpertise et satisfaire le client est tou-jours notre but. Cette fois, notre mis-sion c’est non seulement de satisfaireun client mais de ramasser le plus d’argent possible pour Centraide»,mentionne le sergent Yvon Martin, ser-gent de production du peloton de main-tenance. «Durant le jour, on s’occupe de l’équipement de l’unité. Le soir, ons’occupe du militaire lui-même», ajoute-t-il.

Cette année, nous prévoyons offrir leservice pour près d’une centaine devoitures, VUS et camions des membresde l’unité.

Les volontaires du 3e Bataillon pour la clinique de pneus Centraide.

Les arpenteurs-géomètres de Groupe VRSB : votre assurance exactitude !

Estelle Moisan, a.-g. a.t.c.Denis Vaillancourt, a.-g.

Dépositaire des greffesMarc Lanouette, a.-g.

Michel Paquet, a.-g.Réjean Gingras, a.-g.

Denis G. Genest, a.-g. (minutes 1000 à 3293)

www.groupevrsb.com

Québec T : 418 628-5544Lévis T : 418 839-3886

Portneuf T : 418 878-2598

17 ADSUM, 22 OCTOBRE 2014

MACHINESDEGUERREEUROCOPTER TIGRE

CARACTÉRISTIQUESConstructeur : Airbus HelicoptersPremier vol : 27 avril 1991Mise en service : 2005Coût unitaire : 73,7 M d’EurosNombre d’hélicoptères construits : 206Équipage : 2 (pilote et chef de bord)Poids : 3060 kg à videDimensions : diamètre du rotor, 13 m.Longueur, 15,8 m. Hauteur, 3,83 m Vitesse maximale : 315 km/hAutonomie : 800 kilomètresArmement : interne, un canon de typechaingun GIAT modèle 781 de 30 mm(450 obus) et une mitrailleuse de 12,7 mm ou canons de 20 mm ennacelle. Externe, quatre paniers de 12 roquettes de 68 mm, quatre mis-siles air-air Mistral, huit missilesanti-char Trigat-LR ou HOT 3 et huitmissiles antichar AGM-114 Hellfire.

L’Eurocopter Tigre est un hélicoptèred’attaque franco-allemand. Ces deuxpays ont émis, en 1984, un appel d’of-fres commun afin de se procurer unhélicoptère polyvalent destiné à êtreengagé en première ligne du champ de bataille. Esthétiquement parlant, le Tigre est configuré comme un héli-coptère de combat antichar classique.Composée de 80 % de fibres de carboneet de kevlar, de 11 % d’aluminium et de 6 % de titane, le Tigre peut résisterà un impact de 23 mm. De plus, salégèreté offre au pilote une maniabilitéaccrue qui lui permet d’effectuer desboucles avec l’appareil. L’hélicoptèrepeut résister à des orages ou des pulsa-tions électromagnétiques et ses rotorsen fibres de plastique peuvent résisterà l’impact d’un oiseau. Il est égalementéquipé d’un dispositif d’alertes radar,laser et départ de missiles, en plus d’unlance-leurres. Le Tigre dispose aussi,de jour comme de nuit, d’une grandeprécision de tir grâce à ses systèmes de visée qui calculent instantanémentla trajectoire de la cible. Sa conceptionrécente permet à une équipe de seule-ment quatre ou cinq personnes d’assu -rer sa maintenance directement sur le théâtre des opérations. Plusieursversions ont été mises en service. Lespays utilisateurs de l’Eurocopter Tigresont la France, l’Allemagne, l’Australieet l’Espagne. (S.L.)

– PHOTO : BESOPHA, WIKIMEDIA COMMONS

Exercice tactique sans troupe (ETST)

Un bon moyen d’approfondir leshabiletés tactiques des subalternes

PAR LE CAPITAINE CHARLES KEITA12e Régiment blindé du Canada

Les 6 et 7 octobre dernier, les offi -ciers subalternes du 12e Régimentblindé du Canada (12 RBC) ont parti -cipé à un exercice théorique dans lessecteurs d’entraînement de la BaseValcartier.

L’exercice visait principalement àmettre en pratique des procédures decommandement dans le cadre d’uneopération offensive au niveau d’équipede combat. Plus précisément, l’accentétait accordé aux sujets suivants : laprocédure de bataille et les tactiques auniveau d’équipe de combat avec chars;les attaques dans la foule au niveaud’équipe de combat carrée; et l’intégra-tion de l’appui feu, de l’appui aérien etde l’appui génie à l’offensive. Tout celaa permis à l’audience de se familiariseravec la conduite d’opérations offensi -ves. Tout au long du processus, les participants ont eu le privilège d’obte -nir les conseils de sergents-majors dumétier de blindé, d’ingénieurs et d’unofficier d’observation avancé.

L’exercice a débuté par des séancesd’information sur divers aspects de lafonctionnalité d’une équipe de combatainsi que ses éléments. Celles-ci ont étésuivies par la présentation d’une situa-tion fictive reflétant un conflit modernedans un environnement complexe etl’émis sion des ordres par le comman-dant du groupement tactique.

Le secteur étudié consistait en unmélange de secteurs urbains, sur ter-rain canalisant et terrain ouvert. C’esten examinant le terrain que les partici-pants se sont familiarisés avec les com-

plexités des manœuvres requises pourdégager une zone d’une présence enne-mie. Après une procédure de batailleinteractive, les participants ont dûprésenter leur plan d’action. Ils ontensuite entrepris une reconnaissancephysique du terrain pour valider leurprocessus de pensée critique.

Pour cet exercice, le scénario faisaitréférence à une force ennemie se mobi -lisant pour annexer un état voisin. Ilfaut préciser qu’il s’agissait d’un scénario reflétant l’esprit d’un conflitactuel sur la scène internationale avec une force ennemie fictive cons -tituée de «Slavistanais». Cette dernières’appuyait sur une structure et del’équipement semblables à des versionsmodernes de celles du Pacte deVarsovie. Ce scénario a été élaboré defaçon à évoquer avec réalisme une situ-ation contemporaine et n’a rien à voiravec la situation politique au Canada.

Ce genre d’exercice de jeux de guerreest essentiel, car il sert à renforcer et àapprofondir la formation de chefs capa-bles d’effectuer et de mener des troupesà travers le spectrum des opérationspossibles autant en temps de paix qu’entemps de guerre.

Quelques officiers subalternes discutent de différentsplans d’action possibles à la suite du scénario qui leura été présenté.

Exercice d’écrasement d’avion à Jean-LesagePAR LE SOUS-LIEUTENANT LUC BEAUVAIS-BEAUDRY

430e Escadron tactique d’hélicoptères

Le 29 septembre au matin, les servi -ces d’urgence de la région de Québecs’entraînaient à réagir à une collisionau sol de deux avions sur le site del’aéroport. Aidés par plus de 40 figu-rants simulant des blessures subieslors de l’impact, les intervenants onteffectué le triage des blessés et leurévacuation.

L’exercice coordonné par le serviced’incendie de l’aéroport de Québec a

rassemblé entre autres les pompiers etpoliciers de la ville de Québec, Urgence-Santé, Transport Canada ainsi que le

430e Escadron tactique d’hélicoptères(430 ETAH). Le but premier de l’exerci-ce était d’améliorer la coordination desservices dans une situation chaotiqueet de déployer un matériel d’urgenceparfois méconnu des intervenants.

Dès l’arrivée des premiers répon-dants, les étudiants en techniques poli-cières du Collège Notre-Dame-de-Foyont joué leur rôle de blessés en criantde douleur ou simulant un état depanique pour tester la réaction des

pompiers. Une heure plus tôt, ilsavaient tous reçu une liste de leursblessures, symptômes et signes vitaux,ce qui a permis aux intervenants d’effectuer le triage. Les plus mal enpoint d’entre eux ont droit à une éva -cuation médicale en ambulance 100mètres plus loin.

Le 430 ETAH devait procéder à uneévacuation aérienne par hélicoptère dedeux de nos membres. Toutefois, Mèrenature n’a pas coopéré et un épaisbrouillard recouvrait le site rendant lavisibilité presque nulle, dans une zoneoù un trafic aérien important circulaittoujours. Nos deux Faucons sont reve -nus par voie terrestre à Valcartier,n’ayant pu être évacués par les airs.

Cet exercice combiné important apermis d’améliorer les communicationsen situation d’urgence et de valider l’interchangeabilité du matériel. Unautre exercice similaire est en prépa ra -tion pour Saint-Hyacinthe et une par ti -cipation des unités aériennes est encoresouhaitée.

– PHOTO : SLT LUC BEAUVAIS-BEAUDRY, 430 ETAHLe site d’entraînement de l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec.

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– PHOTO : SLT CHARLES BOUCHERL’exercice avait pour but de valider l’ensemble de l’entraînement collectif effectué par les unités de la brigadetout au long de l’automne.


CONVAINCRE DES EMPLOYEURS D’ENGAGER DES RÉSERVISTES GRÂCEAU PROGRAMME EXECUTREK

PAR LE BOMBARDIER-CHEF ANNIE GARCEAURAPU, 62e Régiment d’artillerie de campagne

Le samedi 25 octobre, près de 25personnes ont été invitées à rendrevisite aux artilleurs du 62e Régimentd’artillerie de campagne dans lessecteurs d’entraînement de la BaseValcartier.

La journée a débuté par un arrêt au 5e Régiment artillerie légère duCanada, où plusieurs ateliers avaientété montés afin de bien expliquer cequ’est l’artillerie aux visiteurs de laMauricie.

Par la suite, après avoir été informésdes règles de sécurité que l’on doit sui -vre sur un champ de tir 105 mm, lesinvités ont été emmenés dans les

secteurs de la base où ils ont pu rencon-trer les membres de la 81e Batterie.

C’est toujours impressionnant de voirdes canons faire feu pour la premièrefois. Les visiteurs de samedi n’ont pas échappé à la règle. Une fois le tirterminé, les membres de l’ExecuTrekont eu droit au repas chaud sur le pasde tir.

En après-midi, ils ont eu la chance,grâce à l’équipe du 430e Escadron tactique d’hélicoptères, de faire un tourde CH-146 Griffon au-dessus dessecteurs de la base. À leur retour, leursourire en disait long sur leur appré -ciation du voyage.

Le but de cette activité était de mieuxfaire connaître aux différents emplo -yeurs, ou personnages publics, en quoi

consiste le travail d’un réserviste et deleur faire comprendre tous les avanta -ges que cela représente pour eux d’en-gager un militaire.

«C’est gagnant d’engager un militairepour un employeur civil. Celui-ci a descompétences et des aptitudes qui ontété développées par les Forces arméescanadiennes lors de son entraînementet de sa formation, un avantage impor-tant pour vous dont vous n’avez pas

à assumer les frais», explique le lieutenant-colonel Henri Levasseur,offi cier de liaison pour le Conseil deliaison des Forces canadiennes.

Lors du retour en autobus, nousn’avons entendu que des commentairespositifs de la part des visiteurs sur leur journée passée en compagnie desmilitaires. Ils ont indiqué avoir étéimpressionnés par l’efficacité du per-sonnel sur le terrain.

– PHOTO : BDRC ANNIE GARCEAU, 62 RACLes visiteurs ont même eu droit à un vol en hélicoptère grâce au 430 ETAH.

Le 35 GBC se déploie sur la base – PHOTO : LT ISABELLE PROVOSTDes membres de l’infanterielors de l’attaque finale.

PAR LE CAPITAINE MICHEL GIRARD Officier des affaires publiques, 35e Groupe-brigade du Canada

Les membres du 35e Groupe-brigadedu Canada (35 GBc) participaient lafin de semaine du 24 octobre à leurdernier Groupe principal à l’entraî -nement (GPE) d’envergure dans lessecteurs d’entraînement de la BaseValcartier.

C’est près de 800 réservistes, du Cen -tre, de l’Estrie et de l’Est-du-Québec,qui prenaient part à ces manœu vres

sous la supervision du Groupe-bataillonterritorial du 35 GBC. L’exercice avaitpour but de valider l’ensemble de l’entraînement collectif effectué par les unités de la brigade tout au long de l’automne.

Les fantassins des diverses unités,appuyés par des éléments du génie, ont effectué une longue avancée deplusieurs kilomètres à travers les boiset différents obstacles. Les préparatifsont débuté le vendredi soir et l’avances’est terminée par une attaque auCamp Dubé aux petites heures le

diman che matin, sous le regard attentifdu brigadier-général Luis De Sousa,commandant adjoint de la 2e Divisiondu Canada.

Pendant ce temps, les membres du 12e Régiment blindé du Canada àTrois-Rivières ont effectué plusieurspatrouil les de reconnaissance et pro cé -dé à l’installation d’un poste de contrôlede véhicule.

L’artillerie, représentée par le 62e

Régi ment d’artillerie de campagne,opérait un champ de tir 105 mm tout enaccueillant la visite d’un ExecuTrekcomposé de gens d’affaires et de gensdu domaine politique avec l’aide duCon seil de liaison des Forces cana -diennes et du 5e Régiment d’artillerielégère du Canada.

Tous ces exercices étaient appuyéspar les membres du 35e Bataillon desservices qui avaient établi leur position(PC8) près du poste de commandementdu GBT. Ils devaient à la fois jouer leur rôle au sein de l’exercice tout enappuyant de façon réelle les troisentités sur le terrain. Ce qu’ils ont faitavec brio.

Cette année, c’est le Régiment duSaguenay (R du Sag) qui avait la tâchede planifier et de diriger le GBT du 35 GBC. Il va sans dire que la celluledes opérations du R du Sag, dirigée par le capitaine Stéphane Guillemette,a été grandement sollicitée depuis ledébut du mois de septembre.

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CHAMP DE TIR RÉELPOUR LE 6 RAC

– PHOTO : ÉLOF GUY DALLAIRE, 6 RACLes membres du 6 RAC ont tiré 134 obus dans les secteurs de la Base Valcartier au début d’octobre.

PAR L’ÉLÈVE-OFFICIER GUY DALLAIRERAPU, 6e Régiment d’artillerie de campagne

C’est le moral élevé et fiers de leurmétier que plus de 80 artilleurs et offi -ciers de la grande région de Qué bec,membres du 6e Régiment d’artil leriede campagne (6 RAC), ont parti cipé à l’exercice OBUS IMPRÉVU du 3 au5 octobre.

L’accent, pour ce premier exercice detir réel de l’automne, a été mis sur lesmissions de tir indirect alors que la finde semaine précédente, un exercice deposte de commandement (PC) avaitpermis de préparer les membres pourles défis liés aux déploiements rapides.

Le champ de tir a été l’occasion pourplusieurs membres de confirmer leursconnaissances des procédures s’appli-quant aux nouveaux logiciels récem-ment installés dans les PC d’artillerie.

Pour l’exercice, une batterie de cinqobusiers C3 de 105 mm, accompagnésdes véhicules de soutien, de comman -dement, de reconnaissance et d’obser-vation, a été déployée dans les secteursd’entraînement de la Base Valcartier.Les artilleurs ont mis leurs connais-sances et leur expertise en pratiquesous différentes conditions météo ren-contrées lors de la fin de semaine, parbeau temps et mauvais temps, à laclarté comme à la noirceur.

Environ 134 obus de configurationsdifférentes ont été tirés avec succès etont atteint leurs cibles dans les sec -

teurs d’impacts prévus à cette fin. Lecommandant de cet exercice, le majorPhilippe Côté, a d’ailleurs pris le tempslors du redéploiement en garnison desouligner l’enthousiasme et le profes-sionnalisme des artilleurs présents, etil les a encouragés à continuer de servirainsi leur régiment.

Le 6 RAC est une unité d’artillerie de la première réserve des Forcesarmées canadiennes appartenant au35e Groupe-brigade du Canada. Sesmembres proviennent principalementdes régions de Québec et des environs.Il est composé de trois batteries : la 57e à Lévis, la 58e à Val-Bélair et la 59e à Montmagny.

CHEZ NOS VOISINS DU SUD...Nouveau système d’assistance pour les véhicules militaires américains

Si tout va bien, la compagnie Oshkosh corp., une industrie américaine spécialisée dans la conception et la construction decamions militaires et d’équipement pour camions, devrait prochainement intégrer à certains camions militaires un systèmede sécurité d’assistance au conducteur. Oshkosh a tout récemment dévoilé les Systèmes d’avertissement de collision frontaleet de vue 360 degrés. «La sécurité des troupes est une de nos plus importantes préoc-cupations. Réduire les accidents des petits et gros véhicules se traduit en une forceplus productive et constitue une économie de coûts pour la Défense», souligne leprésident de l’unité de défense de la compagnie, John Urias. Cette technologie inclutnotamment plusieurs caméras installées sur le dessus et à l’arrière du véhicule,deux écrans à l’intérieur de la cabine pour en retransmettre les images, une lumièred’avertissement au bas du pare-brise, en cas de risque de collision, et un dispositifqui fait vibrer le siège conducteur, pour avertir le conducteur d’un choc possible. En ce qui concerne le système de collision frontale, il utilise une caméra spécialecapable de détecter un humain, un animal ou tout autre obstacle se trouvant sur sonchemin. Le conducteur peut aussi changer de caméra à sa guise pour voir ce qui sepasse autour de l’habitacle. – PHOTO : GRIPPENN, WIKIMEDIA COMMONS

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La Musique du 62 RAC déménagéePAR LE BOMBARDIER-CHEF ANNIE GARCEAU

RAPU, 62e Régiment d’artillerie de campagne

Le samedi 18 octobre, le commandantdu 62e Régiment d’artillerie de cam-pagne (62 RAC), le lieutenant-colonelDenis Roux, accompagné du sergent-major, l’adjudant-chef RaymondBlouin, rendait visite aux membres dela musique régimentaire pendant unepratique qui se tenait dans l’ancienneécole secondaire du Mont-Bénilde,située à Bécancour.

Depuis que la Musique du 62 RAC aun effectif autorisé de 35 musiciens, lelocal mis à sa disposition au manègemilitaire de Shawinigan était renduinadéquat. L’endroit étant trop petit,les musiciens étaient confrontés à des problèmes de pression acoustiqueet manquaient d’espace pour leursinstruments.

«Étant donné que les cadets (NCSMQuébec) quittaient les lieux, nous avonseu l’opportunité d’occuper les locauxrendus vacants. Situés entre Montréal

et Québec, ils sont accessibles àl’ensemble des musiciens du 62 RACqui viennent d’un peu partout», indiquel’adjudant-maître Serge Gérin-Lajoie.Notons que la Musique du 62 RAC con-serve un bureau à l’unité pour y fairede l’administration.

Le lcol Denis Roux a profité de savisi te pour féliciter les musiciens deleur excellent travail, faire un retoursur plusieurs magnifiques prestations,dont celle pour le changement de com-mandant, le 4 octobre.

La reconnaissance en territoire étranger?

Un défi plus complexe que l’ennemi!PAR LE CAPITAINE DAVE BEAUDIN-CARRIER

12e Régiment blindé du Canada de Trois-Rivières

Les unités de la Réserve du 35e Groupe-brigade du Canada s’entraînentannuel lement afin de maintenir lesnormes d’aptitudes au combat manda -tées propres à l’armée de terre ainsiqu’à leur métier respectif. Bien quel’entraînement s’impose comme un défi en soi, le besoin d’évoluer et de serenouveler pour répondre aux enjeuxémergents doit demeurer au cœur de laréalité du soldat. Devant la complexitégrandissante des théâtres contempo-rains, plus que jamais, les troupesdoivent rechercher les opportunitésd’ouvrir leurs horizons.

Le 12e Régiment blindé du Canada deTrois-Rivières (12 RBC [T.-R.]) a relevéun défi de taille à l’occasion du premierGroupe principal à l’entraînement

(GPE) de l’année qui s’est tenue dansles secteurs d’entraînement de la basede Valcartier la fin de semaine du 3 au5 octobre. En effet, plusieurs spécia -listes s’étaient rassemblés pour l’occa-sion, intégrant des opérateurs d’acti -vités d’influence (AI) et des élémentsdu génie au sein des troupes. C’estqu’une mission difficile les attendait :se déployer au «West Iles» pour unereconnaissance de routes et l’établisse-ment d’un écran préalable au déploie -ment des forces de la Coalition (scéna -rio fictif).

Or, entrer pour la première fois enterritoire étranger n’est pas de toutrepos, même pour les forces de laCoalition. Plusieurs défis attendent les troupes, notamment, le premiercontact avec la population locale, desconditions climatiques difficiles ainsique les dangers que représente unennemi méconnu.

C’est dans un contexte rempli d’incer-titudes et avec détermination que les soldats se sont lancés en territoirehostile. Après tout, tel est le mandatultime de la reconnaissance! L’aven -ture a été au rendez-vous…

Les troupes ont rapidement fait face à une tribu frontalière qui, malgréles souffrances du conflit, tenait fer -mement au respect de ses terres ancestrales. Les soldats ont ainsi goûtéà la frustration de devoir retarder les opérations en raison du choc descultures. Nul doute qu’ils auraient pu faire fi de la résistance tribale etforcer le passage, mais c’est justementle respect fondamental des valeurssociales et culturelles qui distingue lesCanadiens et permet à nos soldats deréussir là où d’autres échouent.

En acceptant de rencontrer un chefde village, dans une région présuméehostile, la troupe a gagné, contre touteattente, un allié de taille. Elle a pudécouvrir que la tribu partageait le même désir que la Coalition derétablir la paix dans la région, en plusde recueillir une foule d’informationsessentielles. Fort de ces renseigne-ments utiles, les troupes ont pu évitercertains secteurs confirmés commeétant piégés, augmenter leur liberté demouvement et user de manœuvres con-tre les poches de résistance ennemies.

Un grand merci au 35e Régiment dugénie de combat ainsi qu’à l’Élémentd’appui aux opérations (ÉAO) qui ontpermis de rehausser l’entraînementpar l’intégration de soldats du génie et d’opérateurs d’activités d’influenceau sein des troupes de reconnaissancedu 12 RBC (T.-R.).

– PHOTO : BDRC ANNIE GARCEAULes musiciens du 62 RAC pratiquent dans leur nouveaulocal sous la direction du capitaine Luc Darveau.

La troupe de reconnaissance du 12 RBC (T.-R.)manœu vre contre l’ennemi.

COURS DE GUERRE EN MONTAGNE AU VERMONT :une première pour des membres du 35 GBC

PAR LE CAPORAL CAROLINE OUELLET35e Régiment des transmissions, Beauport

À la suite d’une sélection ayant eulieu en juin dernier, cinq militairesde la 2e Division du Canada (2 DivCA) ont participé en septembre à uncours de guerre en montagne auxÉtats-Unis.

Le «Basic Military MountaineeringCourse» (BMMC) est un cours de 14jours donné à l’école de montagne «ArmyMountain Warfare School», située àJericho, au Vermont. C’est la version

américaine du cours élémentaire d’opé -rations en montagne canadien.

Les cours théoriques portaient sur lesconditions climatiques en altitude,ainsi que les blessures et maladiesqu’elles occasionnent; les types de ter-rain et la complexité des communica-tions; l’équipement à transporter et lesapprovisionnements aériens; ainsi quedivers autres cours se rapportant auxterrains montagneux. Côté pratique,les nœuds, les systèmes de traction et de descente, les traverses de cordes,les cordes fixes, le rappel et l’escaladefaisaient partie des techniques ensei -gnées, pratiquées et évaluées.

Des exercices complémentaires telsque le tir en angle, la topographie enmontagne et le paquetage d’animauxétaient aussi à l’horaire. Bien sûr, l’in-struction est complétée par de nom-breuses marches en montagne, la basede toute opération en montagne.

Les candidats de la 2 Div CA sur lecours étaient le lieutenant FrancisArsenault (Fusiliers du Saint-Laurent),le sergent Guillaume Dorion (Volti -

geurs de Québec), l’auteur de ces lignes,le cpl Ouellet (35 R Trans), le caporalMarc Ross (2 R22eR) et le caporalDidier Rouleau (2 R22eR).

La présence de réservistes sur cecours complète un cycle d’échangeentre le 35e Groupe-brigade du Canadaet la 86th Infantry Brigade CombatTeam (mountain) des États-Unis. Eneffet, chaque année, des militaires du nord des États-Unis participent àl’exercice GUERRIER NORDIQUEavec le Groupe-compagnie d’interven-tion en Arctique (GCIA), favorisant leséchanges de connaissances en milieuaustère. Cet été, c’était à notre tourd’apprendre chez eux des notions quiseront profitables pour nos futursdéploiements en régions montagneusesou accidentées.

Pratique d’escalade sur une paroi rocheuse.

L’école offre également des coursavancés d’été et d’hiver, dont le but estde former des chefs d’équipe d’opéra-tions en montagne, ainsi que des coursavancés de tireur.

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LES DROGUES ET L’ALCOOL NUISENT-ILS À VOTRE VIE?La drogue et l’alcool sont nocifs pourvotre environnement de travail etfamilial. Si vous avez besoin de vousen convaincre, lisez ce qui suit.

Au travail : «Il est gelé la plupart dutemps. Dans sa tête, tout le monde estcontre lui. Il n’est pas capable d’alignersa mire, son temps de réaction est pluslent que celui d’une tortue et ses mainstremblent quand il essaie de viser.»

Laisseriez-vous votre vie entre les mains de ce militaire, même s’ilétait votre meilleur chum?

En famille : «Je hurle après mafemmeparce que j’ai soif, je crie après elleparce que je suis saoul. Dans ma tête,tout est noir, il me faut ma dose pourexister, alcool ou drogue peu importe.Je laisse traîner mes cadavres debouteilles et de joints dans la maison.Mes enfants deviennent des délin-quants; ils volent, sont violents à l’école,et n’ont aucun respect pour moi ou mafemme qui a décidé de me quitter.»

La violence régit-elle votre vie defamille et terrifie-t-elle vos enfants?IL Y A DE L’AIDE

Si vous vous reconnaissez ou si vousreconnaissez une personne de votreentourage dans ces témoignages, allezchercher de l’aide auprès du padré, du membre du personnel médical oud’un intervenant social. Il n’est jamaistrop tard pour se faire aider!

À QUOI S’EXPOSENT LES CONTREVENANTS ?

– ORFC, Volume I, chapitre 20. L’Art 20. 04 interdit à unofficier ou à un MR de faire usage de toute drogue, saufdans certains cas.

– L’Art 20.06 (1) dit que lorsqu’il en reçoit l’ordre en vertudes articles 20.08 à 20.13, il doit fournir un échantillonde son urine.

– L’Art 20.14 dit qu’il est interdit de faire défaut ou derefuser de fournir un échantillon d’urine lorsqu’il en reçoitl’ordre sans entraîner des mesures disciplinaires etadministratives y compris la libération.

– LDN Art 97. (1) Quiconque se trouve en état d’ivressecommet une infraction et encourt comme peine maxi-male un emprisonnement de moins de deux ans, sauf s’ils’agit d’un militaire du rang qui n’est pas en service actifou de service auquel cas la peine maximale est unemprisonnement de 90 jours.

– LDN Art 111 Commet une infraction et encourt commepeine maximale un emprisonnement de cinq ansquiconque conduit ou tente de conduire un véhicule desFC - qu’il soit en mouvement ou non -, alors que ses fac-ultés sont affaiblies par l’alcool ou une drogue.

C.Cr Art 253. (1) Commet une infraction quiconque con-duit un véhicule à moteur ou a la garde ou le contrôle,que celui-ci soit en mouvement ou non, lorsque sacapacité de conduire ce véhicule est affaiblie par l’effetde l’alcool ou d’une drogue.

UNE GRANDE CHANTEUSE CANADIENNE NOUS REND VISITE

– PHOTO : CPL FRANÇOIS CHAREST, 430 ETAHPartout où Loreena McKennitt est passée lors de sa visite à Valcartier, elle a fait le bonheur de nombreux fans.Ci-dessus, elle est entourée de l’équipe du CFV. À droite, le capitaine Soulard du 430 ETAH.

PAR DANY ST-LAURENT, EN COLLABORATION AVEC LE CAPITAINE LAURIER SOULARD

Respectivement du Centre de la familleValcartier et du 430e Escadron tactique

d’hélicoptères

C’est de façon impromptue que lavedette canadienne de la chanson celtique, Loreena McKennitt, a renduvisite au 430e Escadron tactique d’héli -coptères et au Centre de la familleValcartier (CFV) le 21 octobre.

En sa qualité de colonel honoraire del’Aviation royale canadienne, lachanteuse, qui avait donné un concertla veille à Saguenay, désirait rencon -trer les membres de l’unité sous sonaile à Valcartier. Elle a donc été reçue

à bras ouverts par le lieutenant-colonelJeannot Boucher, l’adjudant-chefMichel Trudel, le major AlexandreDubois et le capitaine Laurier Soulard.

Mme McKennitt a fait la tournée desinstallations hébergeant les Griffon etrencontré le personnel des différentessections. Elle a fait des heureux enacceptant de se faire photographie encompagnie d’admirateurs.

Elle a profité de son passage à Val -cartier pour aller au CFV afin de pren-dre connaissance des services offerts et des programmes pouvant être expor -tés ailleurs au Canada et maintenanten Suède. «Je suis impressionnée etfière du partenariat entre le CFV etl’escadron du 430, tout ça afin d’assu rerle bien-être des familles», a-t-elle confié.

UNE AUTRE SOIRÉED’HUMOUR AU KEABLE

L’humoriste Guillaume Wagner s’est produitsur la scène du Club Keable le 17 octobre.

PAR JEAN-SIMON LEBLANC-VILLENEUVEVPCAM Club Keable

Le 17 octobre, le Club Keable accueil -lait l’humoriste Guillaume Wagner.Plus de 250 membres se sont déplacéspour cette occasion.

L’artiste a répondu aux attentes desspectateurss en livrant un spectacle dehaut niveau. Passant du sarcasme auxrévélations percutan tes, GuillaumeWagner a su tenir le tempo, faisant rire son public du début à la fin de sa

performance de 75 minu tes. Il a eudroit à une longue ovation debout à lafin de sa représentation.

C’est un autre bon coup du comité desmembres du Club Kaeble qui offre à laclientèle un divertissement de premierplan mois après mois. Le 14 novembre,le club accueillera le duo Ben et Jarod,qui avait faire rire aux larmes les spectateurs l’hiver dernier. Le 4 décem-bre aura lieu le traditionnel «Price isRight» du Club Keable et ses dizainesde milliers de dollars en prix.

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DES POMPIERS POPULAIRES

Les enfants du CPE La Sentinelle des petits étaient très heureux de la visite deFunzeau.

c’était de toute évidence réciproque à voir leur frimoussesouriante.

Les pompiers en ont profité pour sensibiliser leurs petits visiteurs aux mesures de sécurité à prendre pour éviter les risques d’incendie et à ce qu’il faut faire si un feu sedéclare. De plus, Jean-François Denis, inspecteur en pré vention des incendies, a enfilé sa tenue de pompier. Eneffet, il est important que les enfants soient familiers avecl’équipement que portent les pompiers lorsqu’ils combattentun sinistre.

Le lendemain, 31 octobre, le CPE La Sentinelle des petits,au Centre de la famille Valcartier, a reçu la visite deFunzeau, la mascotte officielle des pompiers de la base. Lesympathique personnage a été «bombardé» de câlins de lapart des petits qui étaient déguisés.


Les pompiers de Valcartier ont pro -fité de la fête de l’Halloween pourfaire plaisir à des enfants de la com-munauté militaire au cours de deuxactivités qui ont confirmé encore unefois leur popularité auprès des petits.

Le 30 octobre, une trentaine d’en-fants fréquentant les Jeudis pleind’soleil et le Jardin des petits, ont revê-tu leur costume d’Halloween en pré -vision de leur visite à la caserne despompiers. Âgés de cinq ans et moins, ilsétaient accompagnés de parents pourcette sortie.

C’était d’ailleurs la première fois quela caserne de Val cartier organisait cegenre d’activité. Denis Côté, pompier,précise que les pompiers étaient trèsheureux de recevoir les enfants, et

Nous voulons profiter de ce mois de novembre pour souligner le cinquième anniversaire de décèsde notre fils, le caporal Jean-François Drouin. Il est décédé avec le major Yannick Pépin enAfghanistan le 6 septembre 2009. Pour tous lesendeuillés, les familles, les frères d’armes et tousceux qui restent pour porter cette peine d’avoirperdu un être cher, nous voulons témoigner que la vie continue, différente avec ses peines, sesjoies, mais le goût de poursuivre notre chemin doittoujours être présent.

À compter de cette date fatidique où toutdéboule devant nous et bouleverse nos vies, cen’est qu’une chute désespérée de survie. Le tunnelest loin devant nous et nous sommes presque cer-tains de ne jamais le parcourir. Il faut vivre un jourà la fois, recevoir des petits bonheurs comme desimmenses cadeaux et recommencer le lendemain.

Les intervenants sont tous là à portée de main, il suffit de bien vouloir tendre cette main. Ilfaut faire notre part, sortir, respirer l’air pur; notrefils, fille ou conjoint(e) n’aurait pas aimé nous voir torturés et nous apitoyer sur notre sort.Parfois, c’est la colère qui nous envahit, d’autresfois une immense peine, l’incompréhension :pourquoi nous?

Les jours passent, les mois défilent, les annéess’accumulent plus vite que l’on voudrait et ons’aperçoit que notre peine est toujours présente,moins intense à certains moments. On fait le bilande ces années et on prend conscience que de rencontrer des amis, de faire de l’exercice, de voyager, de lire, en fin de compte de faire desactivités qui nous animent nous ont aidés àredonner un sens à notre vie.

Pour toute la grande famille de l’armée, pourtous les endeuillés, pour tous ceux qui restent,gardons vivant le souvenir de nos êtres chers quiont donné leur vie pour un monde meilleur.

POUR NE PAS LES OUBLIERCHIMOLa famille du caporal Jean-François Drouin

TÉMOIGNAGE POUR NE PAS

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La famille Drouin réunie en 2009 juste avant ledépart du caporal J.-F Drouin. Assis, les parents,Marc Drouin et Diane Mac Comeau. Debout, Jean-François et sa sœur, Marie-Claude.

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L’inspecteur en prévention des incendies, Jean-François Denis, revêt son équipe ment pour démontrer aux jeunesque les pompiers sont leurs amis et qu’il ne faut pas en avoir peur.

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approche à grands pas. Il reste encorede la place pour les catégories compé -titives individuelles et en équipes ainsique pour la catégorie participative. Laparticipation à une accréditation enhaltérophilie (le lundi après-midi) et en gymnastique (le mardi après-midi)est requise pour le volet compétitif.Afin d’apaiser les craintes de certainespersonnes, voici des informations con -cernant le «WOD» no 2 qui sera un«AMRAP» (maximum de rounds) de 10 min : 20 Kettlebell swing (53 lbs pourles hommes et 35 lbs pour les femmes)/ 15 toes to bar / 100 m sprint. Info :Mathieu Filteau, 418 844-5000, poste4296, ou Jany Chauvat, poste 5791.

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PROCHAINE PUBLICATION DU BLOC-NOTE :

26 NOVEMBRESoumettez vos communiqués au plus tard le 17novembre par courriel à [email protected].

Info : 418 844-5000, poste 5598.

6 DÉCEMBRE

7 DÉCEMBRE

NOS PROCHAINES PARUTIONSParutions Tombées26 novembre 17 novembre*10 décembre 1er décembre15 janvier 6 janvier**

*Date limite pour envoyer vos articles sur le jour du Souvenir.** Date limite pour participer à notre pageBébés de l’année 2014.

Faites parvenir vos articles et photos par courriel à[email protected]. Des questions? Communiquezavec Caroline Charest au 418 844-5000, poste 5672.

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UN SOLDAT CANADIEN MEURT À LA SUITE D’UN ACCIDENT À L’ENTRAÎNEMENTLe soldat Steven Allen, originaire de Victoria, est décédé à la suited’un incident malheureux qui s’est produit pendant un entraîne-ment au Centre d’instruction de la 3e Division du Canada à Wain -wright, en Alberta. Le 3 novembre, le sdt Allen se trouvait avec unautre militaire à l’intérieur d’une structure tactique lorsque celle-ci s’est effondrée. Le jeune homme de 20 ans a immédiatement ététransporté par avion à l’hôpital de l’Université de l’Alberta où il a

malheureusement succombé à ses blessures. Quant à l’autre militaire, il a été légèrement blessé. «Cet accident tragique nous rappelle les dangers auxquels sont confrontés chaque jour leshom mes et les femmes qui servent dans les Forces arméescanadien nes. Nos pensées et nos prières accompagnent la familleet les amis du soldat Steven Allen», a déclaré le lieutenant-généralMar quis Hainse, commandant de l’Armée canadienne.

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LE COURRIERCARRIÈRE

PAR DANIELLE LEMELINStagiaire en counseling et orientation au CFV

«Chère conseillère, je suis une con-jointe de militaire et cela fait main-tenant cinq ans que je travaille commecoiffeuse. Je ne suis pas certaine dedésirer poursuivre dans ce domainepour encore plusieurs années, mais je ne suis pas encore prête à 100 % àfaire le changement. Je ne sais pasquel autre métier j’aimerais exercer.Est-il trop tôt pour rencontrer uneconseillère d’orientation pour identi -fier un futur emploi?»

UNE FUTURE ÉTUDIANTE EN DEVENIRChère future étudiante, il n’est

jamais trop tôt pour consulter. Mêmequ’il vaut mieux consulter lorsqu’ondispose du temps nécessaire pour réflé -chir sur soi.

Lorsqu’on consulte une conseillèred’orientation, il ne faut pas s’attendre àce qu’elle nous dise quel métier exercer.On doit consulter une conseillère avecl’idée qu’elle va nous aider à nous orien-ter, c’est-à-dire qu’elle va nous guideret nous accompagner dans la démarcheen nous donnant des moyens pour faire nos propres choix. Une conseillèren’a pas de «boule de cristal» et n’est nivoyante, c’est pourquoi elle ne vousimposera pas de choix professionnel.

L’objectif de la démarche est d’accroî -tre la connaissance de soi, du mondescolaire et du marché du travail dans le but de préciser un choix profes -sionnel et d’établir un plan de carrièreréaliste et satisfaisant. La conseillèrevous accompagnera afin que vous puis -siez faire concorder vos caractéris-tiques personnelles (intérêts, aptitu -des, valeurs, etc.) avec une formationprofessionnelle et une carrière. Ellevous offrira du soutien lors de vos ques-tionnements, vous permettant de choi -sir vous-même la profession que vousdésirez pratiquer.

Lors d’une démarche d’orientation, laconseillère analysera vos caractéristi -ques personnelles dans le but de mieuxvous connaître. Puis, elle vous aidera à valider vos hypothèses de choix decarrière et à réfléchir aux moyens àprendre pour mettre votre choix enapplication. La conseillère vous remet-tra des informations plus pratiques surcomment atteindre les buts fixés.

Vous devez garder en tête que vousêtes toujours la mieux placée pour vous connaître et pour décider de ce quivous convient le mieux. En tant quepersonne en réflexion, vous avez besoind’accompagnement pour y voir plusclair. La conseillère apporte une visionplus objective sur votre situation,semant même le doute en vous, et ce,pour favo riser votre réflexion.

Vous vous demandez quelles sont vos caractéristiques personnelles, quelle formation et quel métier vous devriezenvisager? L’équipe du FORT du Centre de la familleValcartier est disponible pour répondre à vos questions surl’emploi ou la formation. Tél. : 418 844-6060. Courriel :[email protected]

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Succès pour les premières journées familialesPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Les 25 et 26 octobre se tenait la pre-mière édition des journées familiales«Opération famille» sur la BaseValcartier.

S’adressant principalement auxfamil les avec des enfants entre 3 et 8ans, les activités étaient gratuites.Environ 200 personnes par jour sontvenues passer un bon moment auCentre des sports, entre 10 h et 16 h.

Bien que ces journées familiales aient été conçues en particulier pour les familles vivant une absence en rai-son d’un exercice militaire, les autresfamil les de la communauté étaientégalement les bienvenues.

Six jeux gonflables, un spectacleclownesque musical pour enfant donnépar Cléobüle, des maquillages profes-sionnels, une zone de jeux libres avecnotamment un jeu géant de serpents et échelles, un parcours pour enfants et un jeu de balles roulantes ont fait le bonheur des visiteurs. Les enfantsobtenaient aussi une collation gratuite.

«Je suis satisfaite de la participation.Je suis consciente qu’il y aurait eu plus de monde s’il n’y avait pas eu lesincidents d’Ottawa et de Saint-Jean-sur-Richelieu, mais les familles onttout de même eu l’occasion de s’amuseravec nous et surtout avec les leurs»,affirme la superviseure des loisirs com-munautaires, Julie Mayotte.

Cette dernière a déjà hâte de pré sen -ter les prochaines journées familiales,qui auront lieu cet hiver. Mme Mayotterappelle aussi que la zone d’amuse-ment familiale est offerte aux famillestous les dimanches au Centre dessports.

– PHOTO : JULIE MAYOTTE, SUPERVISEURE DES LOISIRS COMMUNAUTAIRESLes enfants ne se sont pas fait prier pour se lancer à l’assaut des six structures gonflables installées dans ungymnase du Centre des sports.


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La dépendance aux médias sociauxet à la technologie mobileFacebook, Twitter, Instagram : pourplusieurs personnes, ces médias so -ciaux sont devenus une forme de vieparallèle. Ils sont actifs sur Facebookdès leur réveil, ils ne peuvent s’em-pêcher de consulter leur téléphoneintelligent même si le moment n’estpas approprié et ils s’empressent derépondre en temps réel à toutes lessollicitations numériques qui leur sontenvoyées. Même si cette situationdevient presque épidémique, peut-onvraiment parler de dépendance?

Cette utilisation démesurée des appa -reils de technologie mobiles est vraimententrée dans nos mœurs. Par exemple, est-il maintenant possible de passer une soi -rée entre amis sans que quiconque pen -che les yeux sur son téléphone intelligentpour répondre à un message texte, regar -der son fil d’actualité Facebook ou encorevéri fier une information sur le Web?Lors que des amis se posent une questionen groupe, il est maintenant coutume quequelqu’un s’empresse d’aller vérifier laréponse sur son appareil mobile.

Lorsqu’un comportement est aussigéné ralisé que l’est l’utilisation des appa -reils mobiles, peut-on parler de dépen -dance ou serait-il plus juste de parlerd’un phénomène social? Serait-il tempsde se positionner sur l’utilisation sainedes réseaux sociaux et des appa reilsmobi les? Est-il sain de se préoccuperdavantage des commentaires reçus enligne plutôt que de se préoccuper de lapersonne devant soi?

Le fait de ne pas profiter du momentprésent a certainement des répercussionssur la qualité de nos relations humaines.Peut-on y voir une éthique à construiretelle que celle qu’on a dû mettre en placelors de l’apparition des téléphones cellu-laires, lorsqu’il était fréquent de voir unepersonne parler au téléphone portable,très fort dans un endroit public? Unechose est sûre, les réseaux sociaux et lesappareils mobi les devraient être au ser -vice des individus et non l’inverse.

Tout comme l’alcool et les drogues, cene sont pas tous les utilisateurs desmédias sociaux qui s’approchent d’uneforme de dépendance. Comment tracer lalimite à ne pas franchir? On peut penserqu’une dépendance s’installe quandquelqu’un est incapable de faire son travail parce qu’il est constamment entrain de vérifier sa plateforme Face bookou de twitter. Ou quand quelqu’un com-mence à avoir des problèmes conjugauxparce que chaque fois qu’il est avec sadouce-moitié en tête à tête, il n’est pascapable de débrancher son téléphone.

LE PARADOXE ENTRE LA DÉPENDANCE ET L’INDÉPENDANCE

La technologie mobile confronte sesutilisateurs à un étrange paradoxe. D’uncôté, l’Internet sans fil, accessible par -tout, et les nombreuses applications uti -les qui facilitent le quotidien, nous pro-curent une grande liberté, alors que del’autre côté, cette même technologie peut

nous transformer en esclaves. En nousrendant disponibles en tout temps et pourtout le monde, cette liberté engendre un stress tout nouveau. Elle exerce une

forte une pression sur nous, celle dedevoir répondre instanta nément à cemonde virtuel qui nous colle à la peau etdont il devient difficile de se débarrasser.Cette disponibilité instantanée et cettetrop grande facilité à être en contact avecle monde créent un faux sentiment d’ur-gence. On perd notre capacité à se reposer,à «décro cher» et à profiter des beautésque nous offre le moment présent.

Si votre utilisation des médias sociauxa pris des proportions inquiétantes ouqu’elle vous apporte plus de préoccupa-tions et de contraintes que de plaisir, ilest temps de demander une aide profes-sionnelle pour viser un retour à une saineutilisation.

Source : Dr Marie-Anne Sergenie, psychologue, Cyber dépendance

DÉPENDANCE AU MONDE VIRTUEL :LES SIGNES À SURVEILLER

L’utilisation des médias sociaux, comme n’importequel autre comportement à risque, a ses signauxd’alarme qui indiquent à l’utilisateur qu’il est sur lapente glissante des dépendances.– Anxiété, irritabilité, colère, tristesse ou

ennui lorsque l’accessibilité est impossible.– Besoin sans cesse grandissant d’augmenter

l’utilisation d’Internet ou des médias sociaux.– Tentatives infructueuses de réduire ou de

contrôler l’utilisation.– Perte d’intérêt ou réduction des activités, des

passe-temps ou des divertissements hors-ligne.– Maintien d’une utilisation excessive en dépit

des problèmes psychosociaux associés à l’utilisation.

– Mensonges à la famille, au thérapeute et à l’entourage à propos du temps passé en ligne.

– Conséquences malheureuses causées par uneutilisation exagérée (perte d’emploi, retardsfréquents, problèmes conjugaux).

RESSOURCES DISPONIBLES AU SEINDE LA COMMUNAUTÉ MILITAIRE

Centre de santé Valcartier (CSV) 418 844-5000, poste 5802Promotion de la santé 418 844-5000, poste 4677Centre de la famille Valcartier 418 844-6060PAM- Programme d’aide aux membres 1 800 268-7708

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Bénis soient nos animaux de compagniePAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Une activité bien particulière s’est déroulée, le 19 octobre, à la chapelleSainte-Jeanne d’Arc de la Base Valcartier : la bénédiction des animaux.En effet, les propriétaires d’animaux de compagnie étaient invitées à

venir assister à la messe dominicale en compagnie de leur compagnon à poilset de les faire bénir après la célébration. Près d’une dizaine de chiens et chatsont été bénis. «C’est une façon de remercier les animaux d’être nos fidèles com-pagnons de tous les jours», explique le lieutenant de vaisseau Jean-FrançoisPetitpas. L’expérience sera répétée l’an prochain puisque les organisateursespèrent en faire une activité annuelle.

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asphal tés. Terrain de 8100 pc sans voisin arrière, cabanon. Parfait pour ceux qui ont

besoin d'espace.

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hors terre, clôturée, 4 stationnements. Elle saura vous charmer!

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saisons. Cour arrière tranquille et intime. Situéentre le boulevard Laurier et René-Levesque Ouest.

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LA SUBARU WRX 2015 :TOUT UN BOLIDE!


CHRONIQUE AUTO

À bord, rien pour vous dépayser, caron reconnaît bien la touche Subaru. Les matériaux utilisés sont de qualité;par contre, la présentation est toujoursaussi terne. La chaîne stéréo gagneraità être revue entièrement pour permet-tre un environnement plus convivialavec les téléphones intelligents et laqualité sonore n’est tout simplementpas acceptable pour une voiture de2015. L’écran multi-informations esttrès complet, quoiqu’un peu trop petit à mon goût. Le confort des sièges estplus qu’acceptable et offre un excellentsupport à ses occupants avec une suspension ferme mais bien calibrée.Dans le siège du conducteur, on appré-cie la direction précise, le petit rayon de braquage qui facilite les demi-toursserrés et le côté prévisible de la conduite.

Mis à part des freins manquant demordant, une chaîne stéréophoniquemédiocre et l’utilisation de l’essencesuprême, cette nouvelle Subaru WRX2015 est l’un de mes coups de cœurpour cette année d’essais routiers.Performances, tenue de route, directionprécise, le tout à un prix compétitif surl’échiquier automobile nord-américain.Ce petit bolide «Made in Japan» m’adonné beaucoup de plaisir!

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de SubaruCanada pour l’essai routier de la Subaru WRX 2015.

PAR JEAN-FRANÇOIS ROSSChroniqueur automobile

Subaru se démarque de tous les manu-facturiers automobiles avec la toutenouvelle WRX 2015. Ce n’est pas enraison de son style, ni de son museau très carré, non plus pour la position deconduite, mais plutôt pour le moteurboxer, moteur à plat quatre cylindresde 2,0 litres turbocompressé sous soncapot tout aluminium. L’autre cons -tructeur automobile utilisant aussicette technologie est le manu facturierallemand Porsche, et ce type de moteurest réservé aux voitures de sport.

Au catalogue, un moteur boxer àinjection directe à plat à quatre cylin-dres de 2,0 litres turbocompressé quidéveloppe 268 chevaux à 6500 tours/minute et qui produit 258 livres-piedsde couple de 2000 à 5200 tours/minute.Ce bijou de technologie offre des per-formances très impressionnantes; deplus, il est jumelé à l’une des meilleurestransmissions CVT (transmission àvariation continue) sur le marché.Cette mécanique procure des accélé -rations dignes de véhicules beaucoupplus haut de gamme que la somme de 29 995 $ demandée par Subaru pour le modèle de base à transmissionmanuelle.

FICHE TECHNIQUEMARQUE : SUBARUMODÈLE : WRX 2015 (modèle d’essai)AUTRE(S) MODÈLE(S) : Sport, Sport-tech, STI, STI Sport et STI Sport-tech CATÉGORIE : Berline sport compactePRIX : 33 060 $ (modèle d’essai)GARANTIES : 3 ans 60 000 km / 5 ans 100 000 km MOTEUR : H4 de 2,0 litres PUISSANCE CH. (KW) : 268 (200) à 6500 tr/minCOUPLE LB-PI (N.M) : 258 (350) à 2000 – 5200 tr/min AUTRE(S) MOTEUR(S) : H4 de 2,5 litres de 305 ch. (STI)TRANSMISSION : automatique (CVT) (WRX seulement)AUTRE(S) TRANSMISSION(S) : manuelle à six vitessesTRACTION : intégraleSYSTÈME ANTIPATINAGE : oui avec antidérapage SUSPENSION :Avant : indépendante à jambes de forceArrière : indépendante à double-triangulation DIRECTION : à crémaillère, à assistance variableFREINS :Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques (ABS) et (EBD) COUSSINS GONFLABLES : frontaux, latéraux, rideaux gonflables et genoux côté conducteur EMPATTEMENT : 265,0 centimètresPOIDS : 1483 kgCAPACITÉ DE REMORQUAGE : N/D

CAPACITÉ DU COFFRE : 340,0 litresCAPACITÉ DU RÉSERVOIR : 60,0 litresCONSOMMATION :Ville : 12,4 l/100 km ou 23 mi/gal*Route : 9,4 l/100 km ou 30 mi/gal* Émission de CO2 : N/D g/km**Selon Ressources naturelles CanadaSÉCURITÉ : Top Safety Pick selon les tests de collisionpar www.iihs.org AUTRES MODÈLES CONCURRENTS :- Ford Focus ST- Mitsubishi Lancer Ralliart- Mitsubishi Lancer EVO- VW Golf GTIPOUR :- Moteur à injection directe (WRX)- Performances au rendez-vous - Tenues de route impressionnante- Châssis rigide- Plaisir de conduite- Habitacle plus spacieux- Transmission CVT bien adaptéeCONTRE :- Version hatchback non disponible- Présentation intérieure à revoir- Chaîne stéréo médiocre- Essence suprême- Prix élevé (STI) - Freins manquant de mordant

VAL-BÉLAIRImpeccable maison en rangée de 2 chambres,très lumineuse, belle cuisine fonctionnelle avecgrand îlot. Terrain aménagé avec patio 12X12 etcabanon de 10X14. Prise de possession immé-diate possible.

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29ADSUM, 12 NOVEMBRE 2014 SPORTSCÉRÉMONIE DU MÉRITE SPORTIF

DES FORCES ARMÉES CANADIENNES DE 2014

L’athlète féminine de l’année des FAC, le lieutenant de vaisseau Chantel Helwer,accepte le prix qui lui est remis par Landon French de la Fondation Bon départ deCanadian Tire et Sandra Henderson de BMO.

L’athlète masculin de l’année des FAC, le capitaine David Lacombe, accepte le prixqui lui est remis par Landon French de la Fondation Bon départ de Canadian Tire etSandra Henderson de BMO.

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(O)À l’occasion de la Cérémonie du mé -

rite sportif des Forces armées cana -diennes (FAC) tenue le 24 octobre auCentre de conférences Hampton Inn, àOttawa, on a célébré l’excellence spor -tive des athlètes des FAC au cours del’année écoulée.

Au cours de cette cérémonieannuelle, les FAC ont mis en valeur les réalisations des athlètes d’élite etdes personnes ayant contribué à l’avan -cement du sport. Des prix ont été décer -nés à l’athlète, à l’entraîneur, à l’officielet aux équipes de l’année. De plus, on asouligné les exploits sportifs remar-quables, tout au long de leur carrière,de militaires inscrits au Tableau d’hon-neur des sports des FAC et intronisésau Temple de la renommée des sportsdes FAC, le plus grand honneur de lasoirée.

Le général Tom Lawson, chef d’état-major de la Défense, était présent à la cérémonie et il a insisté sur le rôlecrucial que jouent les sports dans la vie du personnel militaire. «Il estimportant que les dirigeants, à tous lesniveaux, reconnaissent les avantagesindéniables d’établir comme normepour toute personne en uniforme lapratique de l’activité physique de façonrégulière. Bon nombre des qualités requises sur le champ de bataille sontles mêmes que celles exigées lors decompétitions sportives. Discipline,enga gement, leadership, travail d’équi -

pe, persévérance… et cette qualitéintan gible, l’esprit de guerrier.»

Parmi les grands gagnants honoréslors de la cérémonie de cette année,mentionnons l’athlète masculin de l’an-née, le capitaine David Lacombe, tria -thlète, et l’athlète féminine de l’année,le lieutenant de vaisseau ChantelHelwer, escrimeuse. ATHLÈTE MASCULIN DE L’ANNÉE

Le capt Lacombe, un membre du personnel cadre du CMR Saint-Jean, a connu une année exceptionnelle en2013. Lors du demi-Ironman Rev3Maine à Old Orchard Beach, dutriathlon Coupe du Québec Joliette et

du Duathlon Mont-Tremblant, le captLacombe a semé des centaines de com-pétiteurs pour s’emparer de la médailled’or. Il est arrivé au 2e rang parmi 8524participants au demi-marathon de la Course de l’Armée et a décroché le bronze au Championnat national de triathlon des FAC. Pour couronnercette année incroyable, le capt Lacombea été choisi membre d’Équipe Canadaet s’est classé 14e parmi 122 athlètes auChampionnat du monde de triathlon. ATHLÈTE FÉMININE DE L’ANNÉE

Réserviste, étudiante en droit etescrimeuse de calibre international deWinnipeg, au Manitoba, le ltv Helwer

a décroché des médailles d’argent lorsdes championnats provinciaux duMani toba et des Championnats univer-sitaires canadiens. Elle s’est taillé uneplace au sein d’Équipe Canada et a par-ticipé à des compétitions de la Coupedu monde en Europe et aux États-Unis.Poursuivant sur sa lancée, le ltvHelwer a marqué l’histoire en devenantla première escrimeuse des FAC à par-ticiper aux Championnats du monde etaux Jeux mondiaux universitaires.

Pour plus de renseignements sur les gagnants des prix dumérite sportif de 2014, visitez le site www.ceremoniemerite-sportiffac.ca.


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