Vol 43 no 13 adsum 2014 12 10

LE MERCREDI 10 DÉCEMBRE 2014

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

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Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE BASE VALCARTIER

Le sport a été célébré à Valcartier les 28 et 29 novembre par le biais d’un éventail d’activités. Pour un tour de piste

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DE RETOUR EN JANVIER!Vous tenez entre les mains la dernière édition de 2014 du journal Adsum. Notre équipe prendra un peu de repos du

22 décembre au 2 janvier, pour revenir régénérée le 5 janvier!Prochaine édition : 15 janvier (tombée le 6 janvier).

Bon congé à tous!

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MESSAGE DU COMMANDANT ET DU SERGENT-MAJOR

DU GS 2 DIV CA

L’année 2014 touche à sa fin et le moment est propice, pour l’adjudant-chef Éric Gravelet moi, de vous présenter, à vous et à vos proches, nos meilleurs vœux pour la périodedes Fêtes. Nous tenons également à vous adresser nos remerciements les plus sincères

pour votre engagement et les efforts soutenus que vous avez fournis au cours des douzederniers mois, dans un contexte exigeant qui demande, plus que jamais, de la créativité, del’initiative, du professionnalisme et un formidable esprit d’équipe.

En cette fin d’année habituellement remplie de joie et de festivités, la réalité est que pourcertains d’entre nous, la période des Fêtes est parfois éprouvante. Soyons solidaires les unsenvers les autres en étant présents pour nos collègues et amis qui pourraient vivre des situa -tions difficiles. De plus, nous vous rappelons de ne jamais hésiter à recourir aux ressour cesqui sont mises à votre disposition, peu importe la nature des défis qui vous habitent.

En terminant, nous vous souhaitons une très belle période des Fêtes qui sera synonyme dejoie et de bonheur dans vos foyers, auprès de vos parents et amis, et que celle-ci soit le pré luded’une nouvelle année remplie de santé, paix et prospérité pour vous, et tous vos proches.

3ADSUM, 10 DÉCEMBRE 2014

NOS MEILLEURS VŒUX!

Colonel Hercule GosselinCommandant du Groupe de soutien

de la 2e Division du Canada

Adjudant-chef Éric GravelSergent-major du Groupe de soutien

de la 2e Division du Canada

MESSAGE DU COMMANDANT ET DU SERGENT-MAJOR DE LA 2 DIV CA/FOI (EST)

Brigadier-général Stéphane LafautCommandant de la 2e Division du Canada

et de la Force opérationnelle interarmées (Est)

Adjudant-chef David ToftsSergent-major de la 2e Division du Canada

et de la Force opérationnelle interarmées (Est)

Chers membres de l’Équipe de la Défen se de la 2e Division du Canada (2 Div CA) et de la Force opérationnelle inter armées (Est), chères famil -les, chers amis, les Fêtes sont toujours un temps dans l’année où nous

nous arrêtons pour faire le bilan. Lorsque je regarde derrière nous, je vois tousles projets, exercices et entraînements que nous avons menés à bien, ensemble.

De RAFALE BLANCHE à NOBLE GUERRIER en passant par GUER RIERNORDI QUE, nous avons répondu à l’appel avec détermination et un savoir-faire exemplaire. Plusieurs de nos membres ont également participé à desentraî nements à l’étranger, ce qui nous a permis d’exercer nos capacités d’interopérabilités du commandement et con trôle interarmées et de démon -trer l’importance de la coopération internationale. Vous vous êtes aussi gran -de ment démarqué en remportant plusieurs compétitions militaires natio na -les et internationales.

Du côté rayonnement, nous avons été particulièrement engagés auprès denos com munautés. Ainsi, plusieurs anniversaires impor tants dont les cente-

Malheureusement, je ne peux passer soussilence le départ précipité de l’adjudantPatrice Vincent et du caporal Nathan Cirilloqui nous ont quittés dans des circonstancestragiques. Bien que malheureux, ces tristesévénements nous aurons permis de cons ta -ter la grande solidarité canadienne quiexiste envers la communauté militaire.N’ou blions pas aussi tous ceux et celles quinous ont quittés cette année. Ayons une pen-sée pour leurs proches et leurs familles.

Il est important que vous sachiez que la santé et le bien-être des membres de ladivision sont une priorité, de même que lesou tien aux familles et aux proches. Cetemps d’arrêt est une excellente occasionpour pren dre soin des nôtres, pour nousreposer et profiter de chaque moment avecnos familles et nos amis.

J’aimerais aussi vous rappeler que plu -sieurs de nos membres sont déployés à l’extérieur du pays durant cette période etqu’ils seront loin de leurs proches. Ayons unepensée toute spéciale pour eux et que nosmeilleurs vœux les accompagnent.

En résumé, je suis extrêmement fier d’êtrevotre commandant et sachez que vous êtesl’orgueil des citoyens et citoyennes de votrepays. La 2 Div CA est certainement la meil -leure organisation de l’Armée et je n’hésitejamais à le mentionner!

Au retour des Fêtes, revenez-nous en gran de forme afin que nous puissions pour-suivre nos engagements. L’année 2015 s’an-nonce déjà bien remplie avec la montée enpuissance des Forces opérationnelles 1-15 et 2-15 et tous les autres projets que nousaurons à relever en équipe.

L’adjudant-chef David Tofts et moi-mêmevous souhaitons donc à tous un très Joyeuxtemps des Fêtes.

naires du Royal 22e Régiment, du Régimentde Hull, du Royal Montreal Regiment et de laBase de soutien de Valcar tier, pour n’ennommer que quelques-uns, ont été soulignésavec grand fracas. Notre Division a aussi étél’hôte de plusieurs événements d’importancedont le 25e Cham pion nat d’échecs de l’OTANen septembre dernier à la Citadelle deQuébec, où les meil leurs joueurs des forcesde l’OTAN se sont affrontés. Avec son GrandTour, la médail lée olympique Clara Huguess’est également arrêtée à Valcartier, nousinspirant pour ouvrir davantage la discus-sion sur la santé mentale et la résilience,deux enjeux majeurs pour notre organisation.Le 9 mai, nos vété rans de l’Afghanistan onteu droit à une journée nationale de commé-moration alors que l’on honorait tous lesmem bres des Forces armées canadiennes quiont servi en Afghanistan avec force et distinc-tion pendant plus de 12 ans. Finalement, enjuillet, nous avons lancé à Québec notre toutepremière édition du programme Con Forza,l’événement musical signature de la 2 Div CA.

Tout au long de l’année, nous avons aussivu plusieurs actes de bravoures de la part de nos militaires, lesquels gestes ont permisde sauver des vies de nos concitoyens etconcitoyennes.

L’année 2014 fut donc remplie de nom-breux défis que nous avons tous relevés posi -tivement et en équipe. À cette étape-ci del’année, je ne peux que me réjouir pour toutle travail accompli. Et pour cela, je vous disun très gros merci! Vous avez encore une foisété à la hau teur de la réputation légendairedes mili taires servant au Québec.

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NOS MEILLEURS VŒUX!MESSAGE DU COMMANDANT DU 5 GBMC

L’année 2014 fut bien remplie pourles membres du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC).

Entre autres choses, l’entraînement aété progressif et s’est intensifié cetautomne, en prévision de la montée enpuissance opérationnelle. Aussi, les ins -ti tutions centenaires qui ont contribué àla création de cette formation de combatqu’est le Groupe-brigade ont été célé -brées, permettant à des générations demilitaires canadiens de travailler dansla langue française. Et vous avez brillépar vos réalisations lors des compétitionset des concentrations militaires et spor -tives, ici comme ailleurs, et vos réus sitesont rejailli positivement sur l’en sem bledes guerriers du Groupe-brigade.

Quelles que soient la position quevous occupez et l’unité dont vous faitespartie, que vous soyez soldat ou employécivil, vous avez démontré votre profes-sionnalisme, votre courage, votre déter-mination. Accompagné du sergent-major

de brigade, l’adjudant-chef Despins, j’aieu l’occasion de vous voir chez vous à l’unité, en exercice, durant le sportmatinal, lors de cours, et je suis toujoursimpressionné et énergisé par ces rencon-tres. Je suis honoré de vous côtoyer. Jesuis très fier de vous.

Nous avons tous été mis à l’épreuvepar de tristes circonstances cette année.Ces tragédies n’ébranleront pas notredétermination. Nous ne nous laisseronspas décourager. Nos concitoyens ontconfiance en nous, ils nous appuient etnous les protégerons. Nous sommesrésilients, fiers, et avec encore un peud’entraînement au cours des prochainsmois, nous serons prêts à relever n’im-porte quel défi, au pays ou à l’étranger.

La période des Fêtes est plus difficilepour certains que pour d’autres. Vousm’avez souvent entendu dire que le 5 GBMC n’est pas une organisation fon -dée sur des armes et des équipe ments,mais plutôt fondée sur des fem mes et

des hommes, traités à parts égales, auservice de la nation. Comme dans latranchée, gardez un œil sur le soldat àvotre gauche et à votre droite. S’iltombe, relevez-le. S’il s’égare, guidez-le.

Le temps des Fêtes se veut une pério de spéciale devant permettre à toutle monde de festoyer en famille et entreamis. Je profite de cette occasion pour

remercier tous les membres du 5 GBMC,ainsi que ceux qui travaillent dans lesautres unités de la Base Valcartier pourleur service. À vous et à vos familles, je souhaite la meilleure des périodes des Fêtes et une année 2015 des plusprospères.

Allons-y!

Le colonel Dany Fortin, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, en compagnie de l’adjudant-chefStéphan Despins, sergent-major.

C’est avec un immense plaisir, en tant que sergent-major du 5e Groupe-brigade mécanisé duCanada (5 GBMC), que je prends le temps de vous écrire ces quelques mots à l’aube des festi vités

du temps des Fêtes. Depuis mon arrivée en poste en juin dernier, j’ai eu la chance de côtoyer plusieursmembres de la brigade et d’avoir des échanges intéressants. Chaque fois, j’ai été impressionné parvotre professionnalisme et par votre motivation face à votre travail. L’année qui se termine n’aura pas été de tout repos. En effet, les montées en puissance, les entraîne-ments, les cours et les exercices se sont alignés à un rythme continu. Malgré cela, vous avez su releverle défi, et ce, en gardant toujours un excellent moral. L’année qui s’en vient sera tout aussi active. Dès le retour des Fêtes, nous prendrons part à l’exerciceRAFALE BLANCHE pour ensuite nous préparer en prévision de notre déploiement à Wainwright. Profitez donc du congé qui s’offre à vous pour réellement faire une pause et vous reposer, prendre dubon temps en famille et entre amis. Je tiens donc personnellement à remercier tous les membres de la5e Brigade pour leur dévouement et leur excellent travail au cours de la dernière année. Je profite ausside l’occasion pour remercier les unités affiliées qui appuient le 5 GBMC et contribuent ardemment àson succès. Elles sont membres à part entière de l’équipe. Enfin, je souhaite à vous tous, ainsi qu’à vos familles et à vos amis, de très joyeuses Fêtes et une nou-velle année remplie de bonheur et de santé.

MESSAGE DU SERGENT-MAJOR DU 5 GBMC

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NOS MEILLEURS VŒUX!

Selon un article publié par La Presse, le Parlement afghan, dans un contexte d’inquiétude face au regain de violences rebelles, a approuvé le 27 novembre l’accord autorisant le maintien de 12 500 soldats étrangers au pays. Cette nouvellesurvient après le retrait de la majorité des troupes de l’OTAN à la fin décembre.L’accord sera officiel lorsque le président Ashraf Ghani l’aura signé. Toujours selonLa Presse, la fin de la mission de combat en Afghanistan suscite l’inquiétude à Kaboul, capitale du pays, depuis que la rébellion des talibans, qu’avait chasséeles Occidentaux, enchaîne les attentats dans cet endroit du monde dernièrement.Washington a d’ailleurs récemment prolongé d’une année sa mission de combat des troupes américaines en Afghanistan.

LES TROUPES ÉTRANGÈRES PEUVENT RESTER EN AFGHANISTAN POUR 2015

La Force opérationnelle multinationale 150 (CTF-150), une force navale de luttecontre le terrorisme qui couvre plus de trois millions de kilomètres carrés dans larégion étendue du Moyen-Orient, sera désormais commandée par le Canada. C’estce qui a été annoncé par la Défense nationale le 4 décembre. Ainsi, 24 militairesdes Forces armées canadiennes (FAC) et employés civils du ministère de la Défensenationale ont été déployés à Bahreïn jusqu’en avril 2015 pour diriger la CTF-150. Cedéploiement a lieu dans le cadre de l’opération ARTEMIS. Cette dernière con s ti tuela participation continue des FAC aux opérations de lutte contre le terrorisme et desécu rité maritime dans la région de la mer Rouge, du golfe d’Aden, de la merd’Oman, du golfe d’Oman et de l’océan Indien.

LE CANADA COMMANDE LA FORCE OPÉRATIONNELLE MULTINATIONALE 150

MESSAGE DU COMMANDANT DU 35 GBC

Colonel Denis Thébeau, commandant du 35e Groupe-brigade du Canada, en compagnie de l’adjudant-chefSteeve Manny, sergent-major.

Déjà une autre année de complétée! À l’aube de la période des Fêtes et de la fin de l’année 2014, jesouhaite que tous vous puissiez prendre une petite

pause pour vous ressourcer et partager de bons momentsavec vos proches. Vous savez que d’être en santé n’est pasdonné à tout le monde et je pense que l’on doit chérir la vieau jour le jour à cet effet.

Comme commandant du 35e Groupe-brigade du Canada(35 GBC), j’ai pu apprécier les efforts considérables que vousavez faits dans la dernière année pour gérer votre emploidans la Réserve, la famille ainsi que les études, le travailcivil et les passe-temps. Le rythme de bataille pendant lessix derniers mois fut très élevé, je l’avoue, considérant leTEII, la concentration de milice, les groupes principaux àl’entraînement ainsi que l’instruction individuelle. Je vousen demande beaucoup, mais je sais que les membres du 35 GBC, qui sont dévoués et dynamiques, sont en mesure de livrer la marchandise tâche après tâche. Je prends l’occa-sion pour remercier nos partenaires des différentes forma-tions et unités de la 2e Division du Canada / Force opération -nelle inter armées (Est) sans qui nous ne serions pas enmesure d’atteindre tous nos objectifs.

En terminant, je suis très fier d’être votre commandant etje suis sûr qu’ensemble nous saurons relever tous les défisde l’année 2015. Je vous souhaite encore une fois un joyeuxtemps des Fêtes et revenez-nous plein d’énergie!

Honneur et courage!

MESSAGE DU SERGENT-MAJOR DU 35 GBC

En cette fin d’année 2014, j’aimerais vous souhaiter à tous et à toutes unexcellent temps des Fêtes. En tant qu’adjudant-chef du 35e Groupe-

brigade du Canada, je sais à quel point l’année d’entraînement a été occupéeet à quel point il peut être difficile de conjuguer occupation civile et devoir militaire. Avec les événements de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa, lesderniers mois ont été particulièrement éprouvants, surtout pour nos familleset nos proches. L’année qui s’en vient sera fort occupée du côté de l’entraîne-ment. Encore une fois cette année, la concentration de milice se tiendra cet été à Valcartier. Nous devons donc être toujours prêts à relever les défisqui nous attendent et à servir, avec honneur et courage! Profitez desvacances qui approchent pour vous reposer, pour recharger vos batteries etsurtout pour passer du temps avec votre famille. En finissant, amusez-vous,mais n’oubliez pas, consommez de façon responsable!

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– PHOTO : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIERLe major Patrice Cantin soulève un poids lors des JeuxPEC au grand stade.

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE VALCARTIERLe lieutenant Guillaume Desgagné, membre de la compa - gnie d’Approvisionnement du 5e Bataillon des services,se réchauffe avant d’entamer un match de volleyball.


VALCARTIER S’ACTIVE POURLA JOURNÉE DU SPORT RBC

– PHOTO : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIERLe caporal Danny Ouellet soulève un poids lors de la finale des Jeux PEC.

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE VALCARTIERLe caporal Joey Levesque, du 3 R22eR, est poursuivi par des joueurs de l’équipe adverse alors qu’il est en posses -sion de la rondelle.

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Quoi de mieux pour terminer lasemaine qu’un vendredi consacré auxsports? C’est ce qu’ont fait près de1700 militaires de la Base Valcartierle 28 novembre, à l’instar de nom-breuses communautés à travers lepays qui étaient invitées à promou-voir et célébrer un mode de vie actifen cette Journée du sport RBC.

Le tout a débuté très tôt en matinéepar une course participative de 10 kilo-mètres organisée par le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC).Les coureurs portaient fièrement lescouleurs de leur unité respective. Lecommandant du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC), lecolonel Dany Fortin, en a profité pourrappeler aux soldats l’importance del’activité physique au quotidien.

Ont ensuite commencé les différentesactivités organisées pour cette journée :tournoi de hockey, tournoi de volleyballet la nouveauté, les Jeux du Program -me d’entraînement au combat (PEC).

Dès 8 h, les joueurs de hockey et devolleyball sautaient sur leur surface dejeu respective afin de se disputer lesgrands honneurs de leur discipline.

Au hockey, l’équipe du 12e Régimentblindé du Canada (12 RBC) l’a emporté

les, au Centre des sports. Près de 300personnes ont pris part à cette journéeet le coordonnateur du Service desloisirs, Yves St-Louis, mentionne queles participants étaient très actifs etque la journée s’est très bien déroulée.

Rappelons que les familles avaientl’occasion de participer à un parcoursd’escalade, à une démonstration detaek wondo, à un parcours de psycho -motricité, à un tournoi de squash et à une kermesse sportive. Une paire de billets pour aller voir les Canadiens,au Centre Bell, contre les Sharks deSan Jose, le 21 mars, était d’ailleurstirée parmi les participants.

sur son adversaire, la formation du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR), dans un match très chau -dement disputé à l’aréna Clément-Boulanger. Des tirs de barrages ontnotamment été nécessaires pour dépar -tager les équipes qui avaient toutesdeux accordé trois filets au terme dutemps réglementaire.

Au même moment, l’équipe du 2 R22eRdéfaisait celle du 1er Bataillon, Royal22e Régiment (1 R22eR) en finale du volleyball, qui se tenait au Centre dessports.

Sur l’heure du dîner, quelques mili-taires blessés ont eu l’occasion de dispu -ter un match amical de hockey-luge. BONNE PREMIÈRE ANNÉE POUR LES JEUX PEC

Les Jeux PEC, inaugurés cette annéeà Valcartier dans le grand stade, secom parent aux compétitions de cross-fit.Pas moins de 54 athlètes participaient àcette première édition.

La coordonnatrice du conditionne -ment physique, Johanne Morin, s’estdite satisfaite du déroulement de lacompétition. Mme Morin mentionneavoir reçu de bons commentaires surl’organisation des Jeux PEC, qui regrou -paient deux volets, le participatif et lecompétitif.

Pour le volet participatif, qui permet-tait aux militaires de s’initier au sport,c’est le sergent Priscylla Gouin, de laMusique du R22eR, qui est montée surla plus haute marche du podium dansla catégorie femme.

Dans la catégorie des hommes de 35 ans et plus, le caporal-chef FrançoisNadeau, du 1 R22eR, a remporté lamédaille d’or et c’est le caporal KevinCôté, du 1 R22eR, qui a gagné dans la catégorie des hommes de 34 ans etmoins.

L’équipe composée du major PatriceCantin, du 3 R22eR, du cplc CarolineGingras, de la 5e Ambulance de campa -gne (5 Amb C), et du soldat AnthonyMarquis, de la 5 Amb C, a quant à elleterminé au premier rang dans le voletpar équipe.

Pour les hommes de 34 ans et moinsdu volet compétitif, le soldat WilliamNadeau du 2 R22eR s’est imposé enfinale, lui permettant ainsi de mettre lamain sur la médaille d’or. UN SUCCÈS POUR LA JOURNÉE FAMILIALE

Dès le lendemain, le 29 novembre, leService des loisirs communautaires deValcartier tenait une journée du sportspécialement organisée pour les famil -

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE VALCARTIERPlusieurs unités prenaient part à la course participative de 10 kilomètres tôt enmatinée.

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE VALCARTIEREn rouge, le caporal Dominic Larocque dispute la rondelle à un adversaire. Celui-ciétait membre de l’équipe canadienne de hockey-luge à Sotchi.

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE VALCARTIER


Le soutien en matière de santé mentale renforcéLe gouvernement canadien a récem-ment investi environ 200 millions $pour la mise sur pied de nouvelles ini-tiatives et l’élargissement d’initiativesexistantes en matière de santé men-tale pour les anciens combattants, lesmilitaires actifs et les membres deleurs familles.

C’est ce qu’a annoncé, le 23 novembre,le ministre des Anciens combattants,Julian Fantino, et le ministre de laDéfense nationale, Rob Nicholson.

Cette nouvelle stratégie permettrad’améliorer les traitements et les soinsofferts aux membres des Forces arméescanadiennes (FAC) et aux anciens com-battants et stimulera du même coup larecherche de calibre international auCanada.

«Notre gouvernement rend hommageau service et aux sacrifices de nos an -ciens combattants et de tous les membresdes FAC et nous sommes déterminés àveiller à ce qu’ils aient accès au soutienet aux services dont ils ont besoin en ma -tiè re de santé mentale, et ce, au momentopportun», souligne M. Fantino.

L’initiative du gouvernement com-prend la création d’une nouvelle clini quede traitement des blessures liées austress opérationnel à Halifax. Cette der -nière, qui ouvrira ses portes à l’automne2015, offrira tous les services d’éva lua -tion, de diagnostic et de traitement desblessures liées au stress opérationnel.

«Il est approprié que, dans une ville siriche en histoire militaire, notre gou-vernement annonce son soutien renforcé

à la santé mentale. Il est essentiel queceux et celles qui nous donnent leurservice et qui font tant de sacrifices ne soient pas laissés à souffrir ensilence», ajoute le ministre de la Justiceet procureur général du Canada, PeterMacKay.

Quelques cliniques satellites addition-nelles, qui permettront d’accélérer l’ac-cès aux services, ouvriront égalementleurs portes à St. John’s, Chicou timi,Pembroke, Brockville, Kelowna, Victoriaet Montréal.

De plus, la campagne de sensibilisa-tion En route vers la préparation mentalesera élargie et Anciens CombattantsCanada (ACC), en partenariat avec la Com mission de la santé mentale duCanada, élaborera un programme pan-canadien de formation en premiers soins

en santé mentale qui devrait bénéficier àenviron 3000 personnes.RECHERCHES ET TECHNOLOGIE

Une partie du montant investi ser viraégalement à mener des recherches sup-plémentaires pour, notamment, trou verde meilleurs traitements.

Le gouvernement investira pour mieuxcomprendre le passage de la vie militaireà la vie civile, pour mieux comprendre les suicides d’anciens combattants afinde guider les activités de prévention dusuicide et bien d’autres aspects par rap-port à la santé mentale.

De plus, la capacité de numériser lesdossiers médicaux des membres des FACsera améliorée afin d’accélérer le trans-fert des documents de nature médicale àACC. Une technologie hau te ment spécia -lisée d’imagerie céré brale aidera aussi àaméliorer les connaissances canadiennesen matière de maladie mentale.

PAR BENOIT FORTINGestionnaire, Promotion de la santé

Lors de la Journée du sport au Cana -da, la Promotion de la santé a tenu un kiosque à la Base Valcartier sur la résilience physique, un des quatrepiliers du Programme de santé et per-formance de la 2e Division du Canada(2 Div CA).

Lancé en mai dernier par le brigadier-général Jean-Marc Lanthier, ce pro-gramme reçoit toujours l’appui du com-mandant du Groupe de soutien de la 2 Div CA, le colonel Hercule Gosselin. Le programme vise à améliorer la santéglobale des membres des Forces arméescanadiennes (FAC) afin d’assurer un étatde préparation opérationnelle optimal. Il vise également à avoir une influencepositive sur la communauté militaire engénéral.

Considérant la pluralité et la totalitéque représente la santé de l’être,plusieurs axes ont été établis afin d’orienter les membres des FAC. Un desobjectifs du programme est d’instituerune culture de résilience et de perfor -mance dans l’ensemble de la 2 Div CA.

Les quatre piliers sur lesquels repo -sent le programme sont la résiliencephy sique, émotionnelle, spirituelle et,enfin, familiale et sociale.QU’EST-CE QUE LA RÉSILIENCE PHYSIQUE?

Examinons le sens de ces deux mots.La résilience, c’est la capacité mentale,physique, émotionnelle et comportemen-tale de faire face à l’adversité, de s’adap -ter au changement, de récupérer, d’ap-prendre et de se développer à partir dereculs temporaires. Maintenant, si l’ons’attarde sur le mot physique, on retien-

dra que l’on vise l’excellence dans lesactivités physiques qui nécessitent unecapacité aérobique, de l’endurance, de la force, une composition corporellesaine et de la flexibilité, le tout soutenupar l’exercice, la nutrition et de saineshabitudes de sommeil.

On pourrait donc dire que la résiliencephysique, c’est l’obtention ou le maintiend’une bonne santé globale ou d’une performance physique supérieure par le biais de saines habitudes de vie et ce, malgré les problèmes et les change-ments auxquels on peut faire face auquotidien. La résilience physique permetà l’in dividu de s’épanouir à travers toutle processus.

Tout cela semble simple : bien manger,bouger, récupérer suffisamment… Toutle monde devrait être capable de faire ça,

mais… Adopter un mode de vie sainn’est pas simple. Le rythme de vie de nosjours est tellement complexe qu’il esttrès facile de négliger sa santé et, par le fait même, sa résilience physique. Ilfaut savoir rebondir sur les embûches,persévérer et surtout, être capable des’ajuster par rapport à notre réalité.

La résilience physique n’est pas unefinalité, mais un processus continu qui permet à une personne d’amélioreret d’atteindre un bon état de santéphysique. La seule manière de s’assurerd’avoir une bonne résilience physique est de demeurer vigilant quant à noshabitudes de vie. COMMENT L’ATTEINDRE?

L’activité physique et le sport doiventoccuper une place prédominante si l’on

souhaite développer une bonne rési -lience physique. Toutefois, ce sont tousles autres aspects de l’hygiène de vie qui permettront une prise en chargeopti male de la santé physique.

Le sommeil, le repos et la détente sonttout aussi importants que l’exercice.Sans être mal intentionnés, les gensomettent souvent de prendre le reposnécessaire à une récupération complète.Il est donc primordial de s’accorder dutemps pour la détente puisqu’elle mène -ra vers un sommeil vraisemblablementplus profond et surtout, plus réparateur.Cela devrait diminuer le taux de cortisol(l’hormone du stress), permettre lasécrétion d’hormones de croissance dansl’organisme et maximiser la régéné -ration des systèmes du corps (immuni-taire, circulatoire, musculaire…).

À noter que le repos ne signifie pas desuspendre complètement ses activités.Par fois, il s’agit d’alléger ses entraîne-ments en diminuant soit leur fréquence,soit leur intensité. Une autre méthodeconsiste à intégrer dans sa routine desactivités qui permettent de récupérertout en restant actif, comme le yoga, lecardio léger ou bien le stretching.

Enfin, un autre aspect fondamental de la résilience est l’alimentation. Biense nourrir permet de consolider ou d’ac-céder à une composition corporelle saine,marque d’une bonne santé. Les gensexpriment souvent en pourcentage ceque vaut la nutrition par rapport à l’en-traînement : «Pour réussir, il faut mettre80 % des efforts sur une nutrition saineet 20 % des efforts sur l’entraînement.»S’il est vrai que l’on passe beaucoup plus de temps à manger et à préparernos repas qu’à nous entraîner, il n’endemeure pas moins que pour réussir, ilfaut combiner les trois aspects : nutri-tion, entraînement et repos. Le tout dansun plan établi intelligemment.

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE VALCARTIERMarie-Ève Houde, de l’équipe de la Promotion de la santé, s’entretient avec un militaire sur la résilience physique.

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CAPSULE DE L’ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI POUR LES FEMMES

DES FEMMES INSPIRANTESPAR L’ADJUDANT-CHEF ÉRIC GRAVEL

Co-champion de l’équité en matière d’emploi pour les femmes

La personne que je tiens à vous présenter aujourd’hui comme une sourced’inspiration quotidienne est Mme Rina Bond, membre du service du Génieau sein du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Mme Bond a serviplus de 20 ans au sein des Forces armées canadiennes dans le métier de cuisinière. En2011, elle réoriente sa carrière en se qualifiant sur un processus d’agent de marchés ausein de la Fonction publique et elle devient ainsi agent d’approvisionnement au servicedu Génie de Valcartier. Depuis le mois d’août 2013, cherchant à relever d’autres défis,elle assure l’intérim au poste de coordonnatrice des achats du service du Génie en rem-placement du titulaire du poste, parti à la retraite. Elle apporte constamment uneénergie contagieuse au sein de sa section et du service. Possédantd’excellentes aptitudes de supervision ainsi qu’une grandeexpérience en tant que militaire, elle a coordonné desréaménagements importants au magasin du serviceet elle a grandement amélioré les procédures. Elledémontre sans cesse une force de caractère,une attitude positive et un dynamisme pro-pre à elle dans tout ce qu’elle entreprend.De plus, elle sait faire la conciliation travailet famille, étant la mère de deux garçons.Mme Rina Bond est, sans contredit, unmodèle de rigueur et de persévérancepour les femmes travaillant au sein duministère de la Défense nationale.

Vous aimeriez soumettre le nom d’une femme inspi-rante de votre organisation? Faites-le via l’Intranet en cliquant sur le bouton «L’Équipe de comman -dement vous écoute» sur la page d’accueil de laBase Valcartier.

CAFÉ DU COMMANDANT DU GROUPE DE SOUTIEN

– PHOTO : SGT JEAN-FRANÇOIS NÉRON, IMAGERIE VALCARTIERLe colonel Hercule Gosselin, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, s’adresse à son personnel lors du troisième «Café du commandant».

AFFAIRES PUBLIQUESGS 2 Div CA

Périodiquement, le Café du comman-dant permet aux militaires et employéscivils du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA)d’échanger, face à face, avec leur com-mandant. En plus d’offrir un accèsdirect grâce à l’adresse courriel de«L’équipe de commandement vousécoute», le colonel Gosselin et l’adju-dant-chef Gravel ont utilisé leur troi -sième café pour discuter d’enjeux prio -ritaires et tendre l’oreille aux commen-taires, aux idées et aux questions dupersonnel. Au mois de novembre, ilsont visité tour à tour la Garnison Mont -réal (19 novembre), la Base Valcartier(21 novembre) pour terminer à la Gar -ni son Saint-Jean (28 novembre).

Dès le début, le col Gosselin a tenu à souligner la synergie qui règne ausein du GS. Il a affirmé que l’équipe aatteint l’objectif qu’elle s’était fixé : syn-chroniser le travail des unités au seindu GS d’une façon hautement intégréeavec ses partenaires. «Nous pouvonsêtre fiers de notre réussite, les objectifsde notre mandat sont soit déjà complé -tés, soit en voie de l’être.»

Lors de chacune des rencontres, lecom mandant a mis l’accent sur plu -sieurs enjeux dont les initiatives decentralisation, l’importance de la dota -tion de personnel civil et les opportu-nités de dépassement professionnel denos employés civils.CENTRALISATION

L’enjeu de la centralisation affecterale GS au cours des deux prochainesannées. Le colonel Gosselin a préciséque la feuille de route du GS seradésormais orientée afin de prévoir leseffets de deuxième et de troisièmeordres des initiatives de centralisationet d’en minimiser les impacts sur les opérations et le personnel. Cesréflexions et cette planification ontpour but d’assurer la poursuite d’unsoutien opérationnel adéquat malgréles changements qui guettent le GS. Ilest important que les efforts déployéspar les équipes de commandement enplace perdurent afin de bien position-ner le GS dans l’avenir. DOTATION EN PERSONNEL ET DÉPASSEMENT PROFESSIONNEL DE NOS EMPLOYÉS CIVILS

Plusieurs postes d’employés civilssont présentement vacants au GS et lecol Gosselin a la ferme intention de les

combler. Selon les statistiques énon-cées, 37 % des employés civils pourrontse prévaloir de leur retraite d’ici cinqans et cette proportion grimpera à 57 %d’ici 10 ans, d’où le défi d’assurer unebonne gestion du personnel. Non seule-ment il est primordial d’avoir des gensdans tous les postes, mais il faut aussis’assurer qu’ils possèdent les compéten -ces requises pour prendre la relève deceux qui partiront. «Si nous ne faisonspas ceci, dans cinq ans, certaines per-sonnes n’auront pas atteint le niveaude compétences requis pour progresser.Ce que nous voulons, c’est de donner les moyens aux membres intéressésd’ici de pouvoir combler des postes enmettant en place des conditions ga -gnantes.» Le GS 2 Div CA accorde unegrande importance aux plans d’appren-tissage personnel afin que les employéspuissent suivre des formations qui les aideront à atteindre avec succès

leurs objectifs annuels, voire à obtenirde l’avancement, et à assurer la péren-nité du GS.

«Quand on regarde tous ces aspects,le défi en est un d’équilibre et de gestion du risque. Nous allons trouverdes solutions, trouver une marge demanœu vre qui nous permettra d’avan -cer collectivement», conclut-il.

Ce troisième café a une fois de pluspermis d’échanger, de synchroniserl’information, de démystifier certainsenjeux et d’entendre les préoccupationsdes membres de l’équipe du GS. D’ici leprochain Café du commandant, nousvous rappelons que nous avons besoind’entendre vos idées et celles de vosfamilles afin de continuer d’offrir desservices pertinents et bien adaptés àvos besoins présents et futurs. L’outil«L’équipe de commandement vousécoute» est là pour vous.

À la suite d’une demande du président de l’Ukraine, Petro Porochenko, le Canadafournira à nouveau du matériel non létal militaire aux Forces armées ukrai -niennes. Selon La Presse, le don canadien se chiffrerait à 22 millions $. L’équi -pement donné comprendra des pièces comme des systèmes de communications tactiques, du matériel de neutralisation des explosifs et munitions, des trousses de soins médicaux tactiques et des lunettes de vision nocturne. Pour l’hiver, etainsi accroî tre les capacités des Forces armées ukrainiennes, 30 000 manteaux,

30 000 pantalons, 70 000paires de bot tes en Gore-Tex et 4500 paires de gantsseront éga le ment envoyés.Le tout devait se faire d’icila fin novembre par CC177Globe master de l’Aviationroyale du Canada. Ce donvient s’ajouter aux 5 mil-lions $ en équipement nonlétal militaire déjà donné à l’Ukraine. (S.L.)

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L’expertise militaire au service de l’environnement

Le lieutenant Jean-Luc Armstong du 5 RGC, Francois-David Cloutier du service de Conservation des ressourceset l’adjudant Nicolas Côté du 5 RGC inspectent un des caissons qui composent le barrage filtrant construit dansla zone d’impact Liri.

La construction du barrage filtrant va permettre de réduire de façon substantielle la présence de résidus d’explosifs, notamment le RDX, dans l’eau de la Rivière-aux-Pins qui traverse la zone d’impact Liri. Le barrage aété recouvert de terre à la fin de sa construction.

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PAR MARYSE SOHIERService de Conservation des ressources,

Base Valcartier

En août dernier, le secteur de la zoned’impact Liri a dû être fermé pourpermettre la construction d’un bar-rage filtrant dans un ruisseau de lazone afin de réduire les résidus deRDX dans la Rivière-aux-Pins.

En effet, le service de Conservationdes ressources du Groupe de soutien dela 2e Division du Canada (GS 2 Div CA)avait un projet audacieux de réaliserdes essais pilotes à même le cours d’eaude la zone d’impact Liri. Baptisé RP-18,le projet s’est réalisé après des semai -nes de travaux.

L’entraînement militaire qui a eulieu dans la zone d’impact Liri duredepuis des décennies. Cela a fait ensorte que plusieurs munitions nonexplosées se sont accumulées dans cettezone malgré les efforts des opérationsMAISON NETTE. Ces vastes opéra-tions de nettoyage dans les sec teursd’entraînement ont lieu chaque annéeet sont coordonnées par les Champs detir et secteurs d’entraînement (CTSE).Les munitions, utilisées pour les entraî -nements au tir, libèrent des matériauxénergétiques (composés explosifs) dansl’environnement. Sous l’action de fortespluies ou de la fonte des neiges, ceux-cipeuvent atteindre, via les petits coursd’eau qui traversent la zone d’impactLiri, la Rivière-aux-Pins qui traverseune partie la Base Valcartier pour sedéverser dans le lac Saint-Joseph.

Le service de Conservation desressources souhaitait donc réduire defaçon considérable les concentrationsde matériaux énergétiques présentsdans le sol et dans l’eau de surface, plusparticulièrement le RDX, et ainsi assu -rer la pérennité de la zone d’impact Liriet maintenir la capacité d’entraî -nement de la Base Valcartier. L’équipea fait preuve de créativité et d’ingénio -sité en mettant en place des structuresinspirées de nouvelles technologiespour filtrer l’eau à même deux petitscours d’eau de la zone d’impact. Sous la forme d’essais pilotes, le barrage fil-trant utilise du charbon activé placédans des caissons de béton installéssous la route pour capter les résidus de RDX qui se retrouvent dans l’eau de surface. Le barrage filtrant capterala majorité des résidus de RDX, amé -liorant ainsi la qualité de l’eau.

Un de ces essais, soit le barrage fil-trant, a été construit en faisant appel àl’expertise de la troupe d’équipementslourds (ÉL) du 5e Régiment du génie decombat (5 RGC). L’adjudant Nicolas

Côté, adjudant de la troupe ÉL, a par-ticipé avec d’autres ingénieurs de com-bat du 5 RGC à la construction de cetouvrage. «Cette tâche a été un défi àtous les niveaux. Autant dans la fenê -tre temporelle de réalisation restreinteque dans son emplacement contrai -gnant, affirme l’adj Côté. Plusieursgrandes tâches du génie militaire ontfait partie de la réalisation du projetRP-18. Le déminage de sol comportantpotentiellement de la munition nonexplosée, la gestion d’eau à l’aide detuyauterie hors norme, l’utilisationmassive d’équipement lourd, le trans-port routier de matériaux essentielscomme le charbon activé, la construc-tion de ponts temporaires nécessaires àl’accessibilité de machinerie trop lourdepour les ponts existants et la gestiond’une carrière temporaire ne sont quequelques exemples», explique-t-il. Pourl’adjudant de troupe de l’ÉL, la réalisa-tion du projet RP-18 a constitué le défide sa carrière. «J’ai eu le sentiment dem’approprier la tâche dans son ensem-ble, ce qui est plus difficile à tout autre

moment dans la carrière d’un sous-officier. RP-18 m’a également permisd’approfondir mes connaissances du rôledu GS 2 Div et aussi celui de joueurs clésdans la gestion et la réalisation de ceprojet tels que la firme Biogénie et leservice de Conservation des Ressour -ces», ajoute l’adj Côté.

Cette opportunité a été bénéfiquepour tous. Elle a permis de mettre àprofit le savoir-faire des ingénieurs du5 RGC et de développer leur expertiseen matière de construction de barrage,tout en permettant au service de Con -ser vation des ressources de réaliser unprojet de grande envergure. Sans l’aidedu 5 RGC, du service d’Approvi sion -nement et du service Génie, ce projetn’aurait pas pu être réalisé. C’est cettecollaboration qui a mené à la réussitedu projet.

En prenant cette initiative visant àprotéger un cours d’eau qui traverse lessecteurs d’entraînement, le ministèrede la Défense nationale démontre sonavant-gardisme. Il faudra attendre lesderniers ajustements et la prise deplusieurs mesures avant de pouvoir sta -tuer sur son efficacité à court, moyen etlong termes.

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Une section du 2 R22eR remporte une compétition à Fort BenningPAR LE SERGENT SÉBASTIEN NADON

2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Une section du 2e Bataillon, Royal22e Régiment (2 R22eR) a participé àla compétition Sledgehammer à FortBenning, en Géorgie (États-Unis), lamaison-mère de l’infanterie améri-caine. Plusieurs d’entre nous con-naissons cet endroit pour le réputécours de Ranger.

La compétition de section, organiséepar le 3rd Armoured Brigade Combat

Team (3 ABCT) de l’Armée américaine,s’est déroulée du 4 au 6 novembre. Elleavait pour but d’identifier la meilleuresection de la brigade, tout en renforçantle travail d’équipe et l’esprit de cama-raderie au sein des troupes.

Trente-cinq équipes prenaient part àla compétition cette année, dont troisvenaient de l’extérieur des États-Unis.Une section représentait le Mexique etdeux autres représentaient le Canada :la section du 2 R22eR et une section du1er Bataillon, Princess Patricia’s Cana -dian Light Infantry. Les sections parti -

cipantes étaient formées de neuf mem-bres et provenaient des différents corpsde métier de l’armée.

La compétition, d’une durée de troisjours, comportait différentes épreuvesqui avaient lieu de jour comme de nuit.Durant le parcours, des membres pouvaient être retirés de la compétitions’ils ne rencontraient pas les normesminimales de forme physique et d’habi -letés au tir. Les sections pouvaient perdre un maximum de trois membresavant d’être disqualifiées.

La compétition a débuté par le testphysique de l’Armée américaine, quiincluait des extensions des bras, desredres sements assis ainsi qu’une cour seavec l’arme de service M-4, versionaméricaine de notre C-8. Ensuite, lesparticipants effectuaient un parcoursde navigation à la boussole de jour, unchamp de tir avec des distances allantde 75 à 300 mètres et un parcours denavigation de nuit.

La deuxième journée a été entaméeavec une attaque de section, suivie d’undéplacement vers une tour de rappel,de deux parcours à obstacles entre-coupés de plateaux de premiers soinsau combat, de topographie et de manie -ment d’armes. Tous les déplacementsont été complétés à la marche avec unhavresac d’environ 29 kilogrammes.

La troisième journée a débuté avecl’évacuation d’une victime sur civièresur une distance de 9,6 kilomètres.Après, les équipes ont accompli undépla cement supplémentaire d’environ4 km à la marche, le «Ranger WaterConfidence Course». Cette épreuve, qui a conclu la compétition, est tirée du cours de Ranger. Elle consiste à sedéplacer sur une poutre située à 13mètres au-dessus de l’eau en gardantson équilibre et sur un câble d’environ6 mètres pour ensuite effectuer unechute contrôlée dans l’eau.

Lorsque nous nous sommes envoléspour Fort Benning le 1er novembre,nous avions peu d’information sur cettecompétition et peu d’attente par rap-port à notre performance. Toutefois, nosconnaissances, notre bonne forme phy -si que et la chance qu’aucun des mem-bres de la section n’ait été blessé, nesont pas passées inaperçues. C’est avecbeaucoup de fierté que nous, les mem-bres du «Squad no 6», représentant le 2 R22eR, avons remporté la premièreplace des 22 équipes ayant terminé la«Sledgehammer Squad Competition».C’est avec beaucoup de fierté que jesalue le travail des membres de ma sec-tion qui ont fourni un effort exception-nel tout au long de la compétition.

Les membres de l’équipe de gauche à droite : sgt Sébastien Nadon, cplc Jean-François Gasse, cpl Jean-FrançoisRacine-Borgia, sdt Julien Lavoie, cpl Jean-François Ross, cpl Éric Jean, cpl Marc Ross, cpl Jonathan Leroux-Papaet cpl Alain Ouellet.

Deux membres de l’équipe de 2 R22eRcomplètent la piste à obstacles de la«Ranger Water Confidence Course».

Le 5 GBMC brille par ses performances à l’échelle internationaleL’effort constant des troupes a rap-porté dernièrement pour les membresdu 5e Groupe-brigade mécanisé duCanada (5 GBMC). En effet, plusieursse sont distingués lors de différentescompétitions internationales de hautcalibre.

À commencer par la compétition amicale NOBLE SKYWAVE 2014 quis’est tenue les 23 et 24 octobre (NDLR :un article a été publié à ce sujet dansl’Adsum du 12 novembre). Les deuxéqui pes du Quartier général et Esca -dron des transmissions, fournies pourcette compétition internationale decom munications à haute fréquence(HF), ont terminé en deuxième et entroi sième positions. Ces deux positionsleur confèrent du même coup les deuxpremiers échelons parmi les équipes desForces armées canadiennes ayant aussiparticipé à NOBLE SKYWAVE 2014.

Au total, 76 équipes de six nationsdifférentes prenaient part à cet exerci-ce. D’ailleurs, le 5 GBMC a effectué leplus long contrôle radio de l’histoire de

corps policiers et militaires se dispu -taient les grands honneurs de cettehuitième édition. L’équipe du 5 GBMC,provenant des 1er 2e et 3e bataillons duRoyal 22e Régiment (R22eR), a terminéau premier rang du match Run & Gunet au second du Ironsight Transition.

Finalement, le 2 R22eR s’est classépremier de la compétition de patrouilleSledgehammer, qui s’est déroulée du 3 au 7 novembre à Fort Benning(NDLR : plus de détails dans l’article ci-dessous). À noter qu’en plus de ga -gner, les membres du 5 GBMC ont fait partie des 27 équipes sur 46 qui ont terminé la patrouille de trois joursqui incluait 16 étapes.

Informé par courriel de ces perfor -mances, le commandant de l’Arméecanadienne (AC), le lieutenant-généralMarquis Hainse, a écrit : «Un seul motme vient en tête, excellent! Ce sont desperformances très impressionnantes.»Le sergent-major de l’AC n’en était pasmoins ravi : «Je suis tellement fier denos soldats. C’est absolument formida-ble! Bien fait!» (S.L.)

cette compétition, réussissant à attein-dre une station radio située en Austra -lie, un «tir» d’une distance de 15 614kilomètres.

Également, du 22 au 25 octobre avaitlieu la Compétition Gastonia, un con-cours de tir de précision, en Caroline duNord. Près de 100 tireurs de différents

– PHOTO : PAGE FACEBOOK DU R22ERLes membres du 2 R22eR en action lors de la compétition de patrouille Sledgehammer à Fort Benning.

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DES «BLINDÉS» DU 12 RBCDANS UNE COMPÉTITIOND’INFANTERIE

(12 RBC) qui a pourtant terminé avecun certificat de mention Bronze.

Quand on pense aux blindés, on nes’imagine pas une section de huithommes marchant de longues distan -ces avec un havresac plein. Pourtant, le12 RBC s’est joint aux fantassins pourcette compétition qui a exigé de notresection un effort physique et mentalconsidérable, l’obligeant à travaillersous la fatigue et l’épuisement.

Dès le mois d’août, le Régiment a missur pied une équipe capable d’affronterles défis qu’imposait une telle compéti-tion. L’entraînement s’est étalé sur troismois, comprenant surtout des mar chesforcées et de l’étude de manœu vresdémon tées, incluant leur application surle terrain. Grâce aux leçons apprises de l’an dernier, l’équipe régimentaire apu orienter ses efforts vers les pointsd’évaluation les plus importants. Celalui a notamment permis d’être bien pré parée sur ce qui l’attendait afind’évi ter de répéter les erreurs commisespendant l’édition précédente.

Lorsque le jour de la compétition estarrivé, l’heure du lever était fixée à 2 h 30 du matin, car le commandant depatrouille, le sergent Dany Ducharme,devait recevoir ses ordres pour ensuiteles transmettre à sa section. À 15 h,l’équipe du 12 RBC était insérée dansles sec teurs d’entraînement de Wain -wright pour entamer une patrouille de24 heures sur une distance approxima-tive de 44 km.

Tout en restant invisibles aux yeuxde l’ennemi, les membres de l’équipedevaient se déplacer rapidement d’unpoint à l’autre afin d’arriver dans les temps voulus. Le long parcours de la CPC 14 comprenait une insertion en territoire ennemi par hélicoptère,des rencontres avec des partisans, une situation d’incident avec multiplesblessés et la reconnaissance d’un villa -ge occupé par la force ennemie. Ils ontégalement dû fuir tout en camouflantleurs traces et tromper un ennemi plusnombreux qui les traquait. Finalement,la compétition s’est conclue avec uneextraction en hélicoptère après avoirsécurisé une zone d’atterrissage.

Malheureusement, l’équipe de cetteannée ne pourra tenter de dépasser sapropre performance l’an prochain enraison d’un règlement qui ne permetpas à une équipe d’avoir plus d’un participant ayant déjà fait la compé -tition l’année d’avant. Par contre, cetteexpérience très enrichissante leur donnera l’occasion de montrer à leursconfrères blindés des techniques dereconnaissance démontée et de guiderl’équipe de l’an prochain pour qu’ellepuisse elle aussi bien représenter leRégiment. Souhaitons-leur déjà bonnechance, et bon courage!

L’équipe du 12 RBC a reçu un certificat de mention Bronze à la Concentration de patrouille canadienne.

PAR LE CAPORAL BERGERONTroupe 21, escadron B, 12 RBC

Tenue au Centre canadien d’entraînement aux manœu-vres (CCEM) à Wainwright du 14 au 24 novembre, laConcentration de patrouille canadienne (CPC) permet àdes militaires de la Force régulière et de la Réserve departout au pays de s’entraîner à effectuer des patrouillesde reconnaissance d’infanterie dans un cadre compétitif.Avec 24 équipes participantes cette année, le défi sem-blait immense pour le 12e Régiment blindé du Canada

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ISSN 0705-0992

Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairementceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4200 copies

ÉDITEUR : Colonel H. Gosselin, commandant GS 2 Div CA

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Simon Leblanc• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

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INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

43E ANNÉE, NO 13, MERCREDI 10 DÉCEMBRE 2014

PROCHAINE PARUTION : 15 JANVIER 2015TOMBÉE : 6 JANVIER 2015

A program of CFMWSUn programme des SBMFC

CFNA AJFCCanadian Forces Newspaper Association

Association des journaux des Forces canadiennes

Exercice BAROUDEUR VAILLANT

Les convois du 5 Bon Svcrépliquent avec du tir réel

PAR LE LIEUTENANT PIERRE-OLIVIER LAIRChef de troupe 23, escadron B, 12 RBC

Afin d’assurer le maintien en puissance des unités de combat, la sécurité del’approvisionnement devient un enjeu critique. Dans le cadre de la montéeen puissance de la Force opérationnelle (FO) 1-15, l’escadron B du 12e Régi -ment blindé du Canada (12 RBC) et la compagnie de Transport du 5e Batail -lon des services (5 Bon Svc) ont participé à l’exercice BAROUDEUR VAIL-LANT du 12 au 26 novembre 2014.

Une série d’entraînements et de conférences se sont succédé : champs de tiraustères; rétroaction et coordination inter-unités; leçon sur les convois; escortes deconvois; révision sur la tourelle 25 mm; et mission de tir réel avec le 5e Régimentd’artillerie légère du Canada.

Cet exercice, supervisé par le capitainede bataille de l’escadron B du 12 RBC,capitaine Michaël Vergeer, visait à syn-chroniser les instructions permanentesd’opération (IPO) des deux sous-unités,dont l’escadron de protection de la forcede la brigade pour la FO 1-15.

Les 17 et 18 novembre, l’escadron B du12 RBC a escorté les patrouilles logis-tiques de combat (PLC) de la compagniede troupe afin de mettre en pratique leur riposte avec munitions réelles à uneembus cade sur un convoi de ravitail -lement. Le 17 novembre au matin, latroupe 22 de l’escadron B du lieutenantAndré Bérubé et le peloton A de la com-pagnie de troupe du capitaine SarahYaki se sont présentés au champ de tirTermoli. Ils ont procédé au briefing desécurité ainsi qu’à la préparation et àl’émission des ordres. Les PLC, compo -sées d’une escorte de VBLII Coyote et devéhicules utilitaires légers sur roues (G-Wagon), partaient du pont Bouchardpour se rendre jusqu’au champ de tir.Dans le cadre du scénario de l’exercice,les PLC devaient ravitailler le «1st» et le«4th (US) HBCT» qui menaient des opéra-tions offensives contre les forces enne-mies.

Au cours de son déplacement, le convoia dévié de son itinéraire pour emprunterune route de contournement menant auchamp de tir. Une fois sur le pas de tir,le convoi est tombé dans une embuscadeet a assuré la protection de la colonne devéhicules. Prétextant un bris mécaniquesur le véhicule de tête, les membres dupeloton A en ont profité pour s’exercerau tir réel en véhicule. Sous le contrôleétroit de leur commandant de colonne,plusieurs membres du peloton A ontexpé rimenté ce type de tir pour la première fois. Lorsque le véhicule de têtea été réparé, le convoi a pu reprendre sa route.

Le lendemain, après une bonne rétro -action, la troupe 23 du lieutenant Pierre-Olivier Lair a repris l’exercice afin depermettre aux membres du peloton A dese perfectionner encore davantage.

En résumé, les escortes de convoisavec tir réel de l’exercice BAROUDEURVAILLANT ont connu un franc succès.En déploiement, le 5 Bon Svc pourraassurer le maintien en puissance du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canadagrâce à la sécurité offerte par l’escadronB du 12 RBC.

LES «22» DÉBARQUENT AU CAMP LEJEUNEPAR LE CAPITAINE PATRICK SABBAGH

Commandant du peloton 4, 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

La compagnie B du 3e Bataillon, Royal22e Régiment (3 R22eR) a participé à la quatrième édition de l’exerciceBOLD ALLIGATOR.

Depuis 2011, cet exercice est organiséannuellement par le 24th Marine Expedi -tionary Unit qui est basé au campLejeune en Caroline du Nord. Il permetaux participants de s’entraîner à diver -ses opérations amphibies, des missionsde paix jusqu’aux missions offensives.L’exercice compte plus de 14 000 partici-pants en provenance de plusieurs pays,dont le Canada.

Afin de favoriser un partage des con-naissances, la compagnie B a eu l’oppor-tunité de travailler avec les Espagnols,les Britanniques et les Néerlandais,pour ne nommer que ceux-là. La com-pagnie a été accueillie sur le HNLMSJohan de Witt, un navire néerlandais,tandis que le poste de commandementdu bataillon a été établi sur le USSArlington.

Dès leur embarquement sur leHNLMS Johan de Witt, les membres dela compagnie ont été très bien encadréspar les marins néerlandais. Ils se sontfait expliquer les procédures de sécuritéen cas d’évacuation, ainsi que le cheminà suivre, nommé Assault Routes, pourorganiser les éventuels débarquements

des opérations à venir. De plus, desartilleurs néerlandais leur ont donné dela formation sur les armes, ce qui a crééune ambiance cordiale sur le navire etfavorisé les échanges interarmées.

Après quelques jours d’anticipation,les «22» ont eu droit à une première acti -

vité : un débarquement sur une plagesécu risée par le US Marine Corps(USMC). Malgré sa brièveté, cette opéra-tion leur a permis de s’exercer dans l’embarquement et le débarquementd’un chaland de débarquement toutusage (en anglais, «landing craft utili-

ty»). Une pratique importante pour lapréparation de l’exercice final, une atta -que sur un village du camp Lejeune.

Durant son séjour sur le HNLMSJohan de Witt, la compagnie B a égale-ment participé à une mission d’évacua-tion de non-combattants, ce qui a permisaux marins néerlandais d’obtenir leurqualification annuelle sur la réceptiondes évacués à bord du navire. Dès l’aube,les «22» se sont rassemblés sur le pontd’envol afin d’embarquer dans des CH 58pour se faire transporter jusqu’à l’am-bassade où se trouvait les non-combat-tants. Une fois de retour sur le navire,c’était au tour des marins néerlandais des’occuper des non-combattants.

L’exercice final a été de nature offen-sive et a permis au 3e Bataillon de met-tre en pratique l’ensemble des leçonsapprises durant l’exercice BOLD ALLI-GATOR. L’attaque au camp Lejeune,comptant plus de 40 bâtiments, a néces-sité une coordination minutieuse entreles compagnies espagnoles, britanniqueset canadiennes afin d’éviter que le feu se croise. Par la suite, la compagnie B aété remerciée pour sa participation ettransportée par autobus à ses quartierspour la nuit, marquant ainsi la fin del’exercice.

La compagnie B à bord duchaland de débarquement.

Un CH 58 s’envole pour une opérationd’évacuation de non-combattants.

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Sept membres du 430 ETAH apportentleur aide à une soupe populaire

Le 26 novembre, sept militaires du 430e Escadron tactique d’hélicoptères(430 ETAH) ont participé le temps d’un dîner aux activités du CaféRencontre du Centre-ville, une soupe populaire. Pour l’occasion, cinq d’en-

tre eux ont aidé aux tâches de la cuisine et de la salle à manger et deux autresont installé des décorations de Noël, geste qui a été bien apprécié par les gensde l’endroit. Pour le 430 ETAH, cette activité permettait de donner un petit coupde main à des gens qui se dévouent pour venir en aide aux gens dans le besoin.«Les membres du 430 ETAH ont été touchés d’être en contact avec des gens dansle besoin. Ils ont aussi été très impressionnés par le dévouement du personneldu Café Rencontre; ces derniers traitent leurs clients avec respect, et leur appor-tent amour et réconfort», précise le capitaine France Hardy, officier des financesau 430 ETAH. La mission du Café Rencontre est de venir en aide aux personnesen situation de pauvreté en leur offrant l’accès à une aide alimentaire et à unegamme de services et d’activités. (S.L.)

– PH

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PAR LE LIEUTENANT SÉBASTIEN ROYChef de troupe 43,

12e Régiment blindé du Canada

Du 10 novembre au 5 décembre, le12e Régiment blindé du Canada (12RBC) a tenu un cours de chef depatrouille de reconnaissance blindée(CPRB).

Pour une deuxième année consécu-tive, le cours de CPRB se donnait dansles secteurs d’entraînement de la basede Valcartier. La mise en place d’un tel cours demandait une préparationcomplexe et exigeante. La tâche a étéconfiée à l’escadron D du 12 RBC et sesmembres ont su planifier et offrir un

COURS DE CHEF DE PATROUILLE À VALCARTIER

cours équivalent à celui qui se donne àl’École du Corps royal blindé canadien,située à Gagetown.

Douze candidats du 12 RBC extrê -mement motivés se sont présentés au cours dans le but d’accomplir cette

nouvelle étape de leur développementprofessionnel. Leur défi était de taille.En quatre jours de théorie, ils ont dûmaîtriser la nouvelle matière afin deposséder la capacité d’élaborer desplans d’action visant à accomplir la mis sion donnée par le chef de troupepour les reconnaissances de secteurs, dezones ou d’itinéraires. Une fois le planaccepté, les candidats devaient diffuserles ordres à leurs équipages, expliquerle plan précis au chef d’équi page juniorde leur patrouille et se déployer dansles secteurs afin d’entreprendre leurmission.

Les candidats ont été en mesure deréussir le cours en combinant les trois

facettes du travail de chef de patrouillede reconnaissance blindée : l’efficacitéde la procédure de bataille; l’exécutiondu plan sur le terrain; et la réactionface à la situation tactique. Ces hom -mes d’équipage, maintenant qualifiésen tant que chefs de patrouille, sont de retour au Régiment avec un nou-veau bagage de connaissances qui leurpermettra d’occuper de nouvelles fonc-tions. Après une bonne période de repospour le temps des Fêtes, ils pourrontmettre le tout en pratique dans le cadredes exercices RAFALE BLANCHE etMAPLE RESOLVE 2015, et de la mon -tée en puissance de la Force opération -nelle interarmées 1-15.

– PHOTO : CPL RAYMOND, 12 RBCLes véhicules sont prêts à la basede patrouille de Stoney Ridge.

LA NOUVELLE MAISON DE BRÈCHE OPÉRATIONNELLE APRÈS LES FÊTESPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

La nouvelle maison de brèche à cielouvert, construite dans la zone decombat urbain de la Base Valcartier,est terminée et sera opérationnelleen janvier.

Malgré un petit retard de troissemaines en raison du mauvais tempset du manque de main-d’œuvre, latroupe de construction du 5e Régimentdu génie de combat (5 RGC) a réussi àcompléter ce qui représentait un nou-veau défi pour elle.

Le cpl Jonathan Lamothe, du 5 RGC,est très satisfait du travail de ses garset affirme que le projet leur a permisd’en apprendre davantage sur ce genrede construction. En effet, pour lamajorité d’entre eux, c’était la premièrefois qu’ils mettaient sur pied une tellestructure.

Au total, ce sont 20 militaires qui onttravaillé sur ce projet d’une valeurd’en viron 300 000 $. La maison de brè -che a été réalisée en collaboration avecle service du Génie et les Champs detirs et secteurs d’entraînement (CTSE).

Rappelons que c’est l’adjudant-maîtreMartin Drolet, du 5 RGC, qui avait

iden tifié, il y un peu plus de deux ans,le besoin d’avoir ce type de bâtimentd’entraînement pour les militaires deValcartier.

Au final, il s’agit d’une maison de brè -che explosive, mécanique et balistiquede 15 mètres par 20 mètres avec une hauteur de presque 5 mètres. Lesmurs sont d’une épaisseur de 25 cen-timètres en béton armé chauffé afin derésister aux charges explosives. Huitpièces, cinq portes, trois corridors ettrois ouvertures permettront aux mili-taires de pratiquer différents scénariosde combat réalistes. «On a besoin de‘‘momentum’’. La maison de brèche vapermettre de pousser l’entraînementplus loin en raison des nombreusesentrées et sorties possibles. Ça va êtreun challenge beaucoup plus relevé pourles militaires», avait souligné l’adjumDrolet au début du projet.

En ce qui concerne la mezzanine deplus de 6 mètres, qui servira d’obser va -toire pour les superviseurs d’entraî ne -ment, elle sera complétée par un entre-preneur civil l’an prochain, faute debudget et de temps.

Cette nouvelle construction s’inspirede la maison de brèche déjà en place àGagetown.

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLa troupe de construction du 5 RGC s’affaire maintenant à récupérer leur matériel encore en place sur le chantier.

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BÉBÉSDE L’ANNÉE

2014

ORGUE ET HARMONIE POURCOMMÉMORER LAGRANDE GUERRE

PAR LE SERGENT MICHEL LEVASSEUR Musique du 62e Régiment d’artillerie

de campagne

Le 15 novembre, la Musique du 62e

Régiment d’artillerie de campagne(62 RAC), de Shawinigan, participaitau concert «L’orgue dans la commu-nauté : in memoriam 1914-1918» don -né à la Basilique Notre-Dame-du-Cap.

Ce concert, deuxième rendez-vous dela 44e saison de la société Pro Organo de la Mauricie, s’inscrit dans la com mé -mo ration du centenaire du début de laPre mière Guerre mondiale. Ce fut l’occa-sion d’entendre les grandes orgues de labasilique et la Musique du 62 RAC jouerensemble et séparément. L’orga niste tri-fluvien Ïoan Bastarache, qui a remplacéà pied levé l’organiste François Pothier-Bouchard, a interprété des œuvres deClaude Thompson, de Léon Boëllmannet la fameuse Toccate et Fugue en rémineur de J-S Bach. Ïoan Bastarache,titulaire des orgues de la cathédrale deTrois-Rivières, a remporté deux fois le Con cours de musique du Canada enorgue et est aussi tromboniste dans laMusi que du 62 RAC depuis décembre2013.

De leur côté, les 35 musiciens de laMusique du 62 RAC, sous la directionmusicale du capitaine Luc Darveau et de l’adjudant-maître Serge Gérin-Lajoie, ont interprété des œuvres variéesdont la marche «Père de la Victoire» et«Oh Danny Boy» ainsi que des piècesplus introspectives. Le concert a culmi néavec l’interprétation du dernier mouve-ment de la Symphonie no 3 avec orgue deCamille Saint-Saëns, arrangé pour har-monie et orgue.

Soulignons la présence parmi les spectateurs de l’actuel commandant du 62 RAC, lieutenant-colonel Denis Roux,et de son prédécesseur, lieutenant-colonel François Segard, ainsi que de plu -sieurs anciens combattants de la Légioncanadienne et militaires en service.

La Musique du 62e Régiment d’artillerie de campagne a participé à un concert mettant en vedette l’orgue à laBasilique Notre-Dame-du-Cap.

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EXERCICE DE DÉMOLITION SUR LE CHAMP DE TIR TROIS-RIVIÈRES

Les ingénieurs du 35 RGC fabriquent des charges improvisées à l’aide de matériauxdomestiques lors d’un exercice de démolition sur la Base Valcartier.

– PHOTO : LT ISABELLE PROVOST, RAPU, 35 RGCPAR LE LIEUTENANT ISABELLE PROVOSTRAPU, 35e Régiment du génie de combat

Les ingénieurs du 35e Régiment du génie decombat ont effectué un exercice de démolitionau champ de tir Trois-Rivières sur la Base Val -car tier, le 22 novembre dernier.

Chaque année, les membres du régiment par-ticipent à un entraînement de démolition pourparfaire leurs connaissances sur les techniquesapprises. Cette année, le but de l’exercice consis-tait à fabriquer des charges improvisées à l’aidede C4 et d’articles domestiques. Chaque troupeavait pour mandat d’exécuter une tâche parti -culière dont l’une devait s’occuper de la concep-tion des «Eryx» et l’autre, du montage des minesClaymore.

La différence de l’exercice de cette année, c’estl’accent qui était mis sur la conception et la créa-tion de charges à partir de matériel restreint; le but étant d’habituer les membres à travaillerefficacement dans un contexte opérationnel où les moyens sont limités. En créant leurs proprescharges, il leur est ainsi possible de mieux connaître certains types de matériaux d’usagequotidien avec lesquels ils pourront travaillerpour obtenir les effets désirés. Selon la compo -sition des charges créées et l’impact de leur explo-sion, les ingénieurs ont donc pu analyser leursrésultats et valider ce qui fonctionne bien ou non.

Cet exercice de démolition d’une journée a doncpermis de tester la débrouillardise et la créativitédes ingénieurs qui pourront désormais être plusflexibles concernant les tâches qui leur serontconfiées et plus efficaces lors de situations où lesressources seront limitées.

FAITES

VITE!


Essai réussi du projectile «intelligent»Excalibur par l’Armée canadienne

PAR LYNN CAPUANOAffaires publiques de l’Armée

Le premier tir d’essai au Canada dela plus récente génération d’obusd’artil lerie guidés par système depositionnement global (GPS) Excali -bur, dont les versions précédentesont permis de diminuer considérable-ment les pertes militaires et civilesen zone urbaine durant la guerre enAfghanistan, a eu lieu à Suffield, enAlberta, le 7 novembre.

Le tir d’essai d’obus d’artillerie de155 mm guidés par GPS Excalibur a étéune première pour l’Artillerie royalecanadienne (ARC); il a permis de prou-ver le degré inégalé de précision, deportée et d’exactitude de ce projectile.Cet obus, qui avait déjà prouvé son effi cacité à sauver des vies et à réduireles dommages collatéraux en Afghanis -tan, a fait l’objet d’un premier tir d’essaiau Canada, réalisé au polygone d’essaide Recherche et Développement pour ladéfense Canada (RDDC), à Suffield.Exca libur a dépassé toutes les attentes.

«Le tir d’essai s’est révélé un succès;Excalibur sera très probablement misen service dans les Forces armées cana-diennes», déclare le capitaine GregKeach, directeur, Besoins en ressourcesterrestres 2-2-2, et directeur du projetd’obusier légertracté. «Le tir d’essai del’obus Excalibur a démontré une pré -cision exceptionnelle. Nous avons tirétrois projectiles au moyen d’obusierslégers M777. Deux des obus ont atteintla cible de 5 mètres sur 5 et ont fonc-tionné avec une précision incroyable,tout à fait dans les limites de précisionacceptables et prévues pour ce typed’obus. Les deux essais se sont déroulésselon les normes.»DES ORDRES DE TIR NUMÉRISÉS

Par la même occasion, on a aussi misà l’essai une autre caractéristiqueimportante, soit la numérisation desordres de tir. Étant donné que les obus«intelligents» Excalibur, contrairementaux obus classiques, fonctionnent aumoyen de données, la méthode desordres de tir a dû être mise à jour. «Les ordres de tir sont encore surtoutdonnés vocalement. Beaucoup de nosalliés sont en train d’adopter un sys-tème d’ordres de tir entièrementnumérisé, préférable à la transmissionvocale puisqu’il permet d’éviter les

risques d’erreur humaine», explique lecapt Keach. De plus, le système permetd’encoder les données et d’améliorerainsi la sécurité des opérations.

Des membres supérieurs de l’état-major de l’Armée de l’ensemble duCanada ont assisté aux essais, notam-ment le colonel commandant du Régi -ment royal de l’Artillerie canadienne, le brigadier-général (retraité) JamesSelbie, qui a décrit ces essais comme«un événement marquant dans l’his-toire de l’artillerie canadienne».

«La synergie produite lors des essaisétait considérable», indique le captKeach. «En plus de valider le systèmeExcalibur, les tirs d’essai ont permis àRDDC-Suffield de tester un abri fortifiéspécial, le personnel de l’École du Régi -ment royal de l’Artillerie canadienne a pris des photos et des séquences vidéoen vue de la production de matérieldidactique sur les munitions de préci-sion, et les chercheurs du Centre d’essais et d’expérimentation en muni-tions (CEEM) de RDDC-Valcartier sesont servi d’images haute vitesse et dedonnées de poursuite radar pour véri -fier la précision des obus. Nous avonsdéfinitivement optimisé la valeur péda-gogique de ces essais pour plusieursorganismes.»

DE GRANDE PORTÉE ET TRÈS PRÉCISLes projectiles Excalibur, ou «balles»,

comme on dit dans l’artillerie, peuventêtre guidés avec précision pour attein-dre des cibles à une distance de plus de 35 km, tout en comportant unetechno logie intégrée et des mécanismesde sécurité intrinsèques qui permettentde les désarmer pour qu’ils ne détonentpas si une défaillance les dirige endehors du secteur cible désigné.

«L’artillerie classique est une armede secteur. En général, il est impossiblede tirer une balle pour frapper unevoiture ou le coin d’un bâtiment d’où un tireur d’élite insurgé pourrait fairefeu. On appelle ça une arme de secteurparce qu’on tire des projectiles pourneu traliser le secteur ciblée», expliquele capt Keach.

«Cette balle, Excalibur, est diffé -rente. C’est un outil de plus dans laboîte à outils, si vous le voulez. Ellepermet de cibler précisément le tireurd’élite ou le véhicule. De grande portéeet très précis, Excalibur est l’obus qu’il nous faut sur le champ de bataillecontemporain», déclare-t-il.

Le résultat de 10 ans de développe-ment par la compagnie Raytheon,Excalibur a fait l’objet d’essais finauxen 2007. On l’a utilisé avec succès enAfghanistan et en Iraq. Quoique pluscoûteux que les projectiles d’artillerieréguliers, un seul Excalibur peut neutraliser un objectif, alors qu’ilfaudrait des douzaines d’obus régulierspour l’atteindre directement. «L’obusd’artillerie Excalibur est un outil deprécision qui permet à l’Armée cana -dienne de produire des effets paramé -trés, fiables et judicieux au bon mo -ment et au bon endroit, afin d’atteindreles objectifs de la mission dans le cadre des opérations dans l’ensembledu spectre», déclare le lieutenant-colonel Stewart Taylor, commandantdu 1er Régiment, Royal Canadian HorseArtillery.

L’ajout de l’obus Excalibur au stockd’armement canadien donne aux com-mandants l’accès à un arsenal optimald’armes létales qui permettent d’atté -nuer les risques de dommages colla -téraux civils non voulus. La valeurd’Excalibur est claire en cas de guerreen zone urbaine, qui pose un risquelétal extrême pour les soldats et lescivils, en plus de risques de dommagesmatériels dévastateurs lorsqu’onemploie le tir d’artillerie classique. Les

obus Excalibur peuvent être tirés àproximité immédiate de forces amies,un atout crucial lorsque l’infanteriesubit les feux de tireurs d’élite en zoneurbaine.L’EXPÉRIENCE AFGHANE

En Afghanistan, de janvier à novem-bre 2009, le lieutenant-colonel RobertDunn, directeur – Besoins en ressour -ces terrestres 2, était responsable detoutes les opérations alors en coursdans la province de Kandahar.

Un scénario difficile s’est joué un jour dans un contexte urbain. Tandisqu’une batterie d’artillerie canadienneappuyait des troupes canadiennes etalliées, deux tireurs d’élite insurgésinstallés à des coins opposés d’une toiture sont parvenus à les immobili -ser. Leurs coordonnées GPS ont étécommuniquées à la batterie et, selon lelcol Dunn, «les Canadiens ont fait feu et neutralisé la menace de façon préciseet rapide en produisant un minimumde dommages collatéraux. Ce cas parti-culier est digne d’attention parce quec’était probablement la seule fois quenous avons tiré deux obus Excalibur enmême temps sur un même objectif».

«Ce cas particulier reste gravé dansma mémoire parce que je sais que nousavons probablement sauvé une centai -ne de vies. Nous avons fait feu une cou-ple d’autres fois par la suite, mais cecas est particulièrement notable parceque nous avons épargné tant de vies ce jour-là», déclare-t-il.

– PHOTOS : CPL ALEX PARENTEAU, BS 5 DIV CA, GAGETOWNGros plan de l’obus d’artillerie guidé par GPS Excalibur.

Un obusier léger M-777 tire un obus d’artillerie guidépar GPS Excalibur.

Joyeuses fêtes!Je vous souhaite de passer d’agréablesmoments en compagnie de vos proches et unenouvelle année remplie de santé, de joie et de bonheur.

Élaine Michaud DÉPUTÉE DE PORTNEUF—JACQUES-CARTIER86, rue du Collège, bureau F, Pont-Rouge (QC) G3H [email protected]

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NOUVELLE AIDE POUR LES RÉSERVISTES CANADIENS

– PHOTO : CPL FRANÇOIS GIRARD, 35 GBCDes réservistes en pleine action lors de l’exercice NOBLE GUERRIER 2014 en août à Valcartier.

Un nouveau programme du gouver -nement du Canada, visant à fournirune aide financière aux employeursde réservistes des Forces arméescana diennes (FAC) qui sont déployésen opérations, vient tout juste de voirle jour, le 25 novembre.

C’est le ministre de la Défensenationale, Rob Nicholson, qui en arécemment fait l’annonce : «Les réser -vistes sont un élément vital des FAC,apportant des contributions inestima -bles aux opérations, tant au pays qu’àl’étranger.»

Ainsi, le Programme d’indemnisationdes employeurs de réservistes fournira

un dédommagement aux employeurs de réservistes qui accordent un congé àleurs employés pour leur permettre departiciper à des activités opérationnelles.

«Le programme contribuera à com-penser pour les frais engagés par lesemplo yeurs lorsqu’ils doivent recruterdes remplaçants ou absorber la perte deproductivité lorsque les réservistes sontdéployés pour effectuer des tâches»,ajoute M. Nicholson.

En effet, les réservistes canadiens fontpreuve d’un dévouement extraordinaireet acceptent de faire bien des sacrificessur le plan personnel pour veiller à lasécurité du pays.

Ce programme donne donc un certainsoutien aux employeurs, un élémenthabi litant et essentiel pour la produc-tion de forces qualifiées. Une force deréserve durable, entraînée et équipée demanière à répondre aux besoins opéra-tionnels et aux défis des FAC est indis-pensable à la réussite des opérations.

«Le Programme veille à ce que le Cana -da maintienne une Force de réserve effi-cace et prête au déploiement et à ce queles réservistes soient en mesure d’établirun équilibre entre les exigences de deuxcarrières parallèles», précise le contre-amiral Jennifer Bennet.

Le Programme d’indemnisation desemployeurs de réservistes est adminis -

tré conjointement par le ministère de laDéfense nationale et Emploi et Dévelop -pement social Canada.

«L’introduction de ce programmegaran tit que le Canada demeure à lafine pointe de ce qui est d’offrir un programme d’aide aux employeurs declasse mondiale capable de répondreaux besoins des réservistes et des FAC,tout en établissant des ponts avec lesemployeurs et les chefs d’entreprisesdans les collectivités de partout auCanada qui soutiennent le travail desFAC», termine le président national duConseil de liaison des Forces canadien -nes, Scott Shepherd.

L’Escadron des transmissions (ET), du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (2 Div CA), est une unité caracté -ri sée par une complémentarité entre militaires et employés

civils. Son mandat est d’offrir une multitude de services en technologie de l’information auprès des utilisateurs de la 2 DivCA. Dans ce contexte, les employés civils, qui forment le noyaude l’ET, contribuent significativement au succès qu’a connu et connaît toujours l’organisation au sein de la division. Malgré le fait qu’ils ne portent pas l’uniforme, plusieurs d’entre eux par -tagent le même éthos que les militaires, c’est-à-dire qu’ils font pas -ser la mission avant leur préoccupation personnelle. C’était le cas de Pierre Proulx,décédé accidentellement l’été dernier. Afin de lui rendre hommage, le majorFrédéric Létourneau, commandant de l’ET GS, a récemment nommé la salle deconférence du bâtiment 501 en mémoire de M. Proulx. Durant sa longue carrièreau sein de l’ET GS, Pierre a mis en place, appuyé et développé plusieurs servicesen technologies de l’information pour le bénéfice du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, mais également pour toute la communauté des transmissions. Pierreétait une source d’inspiration pour ses collègues civils et militaires, tant en raisonde ses connaissances techniques que de son dévouement envers l’organisation.Pour ces raisons, nous ne pouvions passer sous silence son passage parmi nous.Merci Pierre!

De gauche à droite, adjudant-maître Guéreault, Fernand Beaudoin, France Légaré et major Létourneau, devant l'entrée de la salle de conférence nommée en mémoire de Pierre Proulx (en médaillon).

L’Escadron des transmissions nommeune salle en mémoire de Pierre Proulx


ATHÉNAPropriétaire : Nicolas DupontRace : berger allemandÂge : 2 ans et 3 moisAvec nous depuis : 2 ansPoids : 29 kg (65 lb)Caractère et comportement : elle estdévouée à sa famille, elle est très sérieuse et facile à manier vu son désir de plaire.Pourquoi elle vous fait sourire :quand on arrive, elle nous prend soit un soulier, soit une pantoufle pour l’apporter sur son lit et ainsi attirer notre attention.Pourquoi elle vous donne de la misère :elle partage difficilement ses jouets.Votre conseil d’adoption :c’est un chien qui a besoin d’exercice et de discipline, qui aime travailler, mais qui en donne beaucoup en retour.

Novembre, mois des découvertesau mess des officiers

PAR NADIE GAUTHIERGérante de mess adjointe

Près de 50 participants ont eu lachance d’assister à un des deux ate-liers découvertes «Gagne ta place»au mois de novembre.

Idée originale de Sébastien Lepagne,ancien gérant adjoint, les ateliers décou-vertes offrent la chance aux gagnants,accompagnés chacun de trois invi tés, departi ciper à un de trois ateliers portantsur les vins, les cocktails, et les scotchset whiskys.

François Bouffard, de Costel lationsBrands, a animé le premier atelier sur lethème des vins. À l’horaire, la distinction

entre les vins du nouveau monde et ceuxde l’ancien monde, un aperçu de quel quescépages blancs et rouges, une dégusta-tion à l’aveugle de trois vins rouges et detrois vins blancs et pour conclure, unaccord mets et vins avec trois succu-lentes bouchées concoctées par Excelso.

Les cocktails étaient à l’honneur pour le deuxième atelier découvertes.Après un survol des alcools de base et de leurs propriétés, les parti ci pants ontpu préparer eux-mêmes trois cocktails àl’aide du maté riel de bar qui leur étaitalloué.

Le troisième atelier aura lieu en jan -vier et traitera des scotchs et whiskys.Probablement le plus attendu de tous! À suivre…

Les 4 et 5 décembre, l’aumônerie deVal cartier procédait à une collecte dedenrées non périssables afin d’aider lesmembres de la communauté militairedans le besoin et de leur permettre depasser un temps des Fêtes des plusagréables. Les organisateurs, capitaineJean Max Destiné (photo), aumônierprotestant, et lieutenant de vaisseauJean-François Petitpas, aumônier principal de Valcartier, avec l’aide de12 béné voles procéderont ensuite à laremise de paniers aux familles mili-taires et civiles de Valcartier. Le padréDestiné a d’ailleurs chiffré à plus d’unmillion le nombre de denrées amasséeset ajoute que les unités ont été trèsgénéreuses dans leur don.

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM

«Faites arrêter un collègue», c’est le nomque portait l’activité organisée par la policemilitaire de Valcartier (PM) dans le cadrede la campagne de charité en milieu de tra-vail du gouvernement du Canada 2014.Dans un contexte humoristique et res pec -tueux, 15 militaires ont été mis en étatd’arrestation par leurs collègues, entre 8 het 14 h le 2 décembre. L’activité a permisd’amasser plus de 300 $ qui seront remis àCentraide. Lorsqu’un mandat d’arrestationétait émis contre un mili taire, des mem-bres de la PM se rendaient à son lieu detravail pour ensuite le conduire à la prisonde fortune établie dans le mail du CANEX.Un coût par minute, allant de deux à dixdollars, était établi selon le grade du collè -gue arrê té. «L’activité s’est super biendérou lée, tout le monde était content», pré-cise le caporal Marc Lamy, un des orga -nisateurs de l’activité. La PM a d’ailleursprofité de l’occasion pour offrir un petitséjour en cage au commandant du poste,capitaine Marie-Ève Doyon. La juge-avo-cate adjointe, major Marie-Ève Tremblay,a également été «détenue» pendant quel -ques minutes... (S.L.)

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TEMPS DES FÊTES : éviter les excès, c’est prévenir les regrets!PROMOTION DE LA SANTÉ

BLOC-NOTES

Les Fêtes arrivent à grands pas.L’équipe de la Promotion de la santévous encourage à éviter les excès pen-dant cette période de repos et à main-tenir vos saines habitudes de vie. Voiciquelques conseils pour vous main tenirsur la bonne voie, celle qui vous évi -tera des regrets…

ALCOOLLe temps des Fêtes offre généralement

plusieurs occasions de consommer del’alcool, ce qui contribue à augmenternotre consommation habituelle en fré -quence ou en quantité. Pour les gens quisont à risque de développer une dépen-dance à l’alcool, cette période présenteun réel danger. Si vous êtes de ceux quine consomment pas seulement dans unobjectif de plaisir, mais plutôt pour vouschanger les idées, faites votre possibleafin d’espacer au maximum les journéesoù vous consommez et minimisez vosquantités. Pour ceux qui consommentpour le plaisir et qui sont moins enclinsà développer une dépendance, évitez de prendre régulièrement de l’alcool etsurtout, limitez-vous à des quantitésraisonnables. Rappelez-vous qu’en tropgrande quantité, l’alcool altère le juge-ment et entraîne souvent des comporte-ments à risques. Soyez responsable!

SOMMEIL Le congé des Fêtes est souvent le

moment très attendu pour récupérer lesheures de sommeil qui vous ont filé entreles mains durant l’année. Se coucher

lors que nous nous sentons fatigués et se lever sans le cadran permet de rat-traper effectivement quelques heures desommeil.

Mais est-ce que dormir longtemps est suffisant pour reprendre des forces?Pas si la qualité de votre sommeil estaffectée par l’alcool, les stimulants, lesaliments copieux et le stress. Pour récu -pérer, optez pour une routine saine etadéquate!

LUMINOSITÉLes jours les plus courts sont en décem -

bre. La plupart d’entre nous arrivent etrepartent du travail dans la noirceur.Cette diminution de luminosité nousprive du plaisir de profiter de l’extérieur.Faites un effort et levez-vous tôt afind’aller bénéficier de la lumière du soleilqui se pointe le bout du nez quelques heu -res par jour seulement à cette pério de de l’année. Ne dormez donc pas toute lajournée; c’est l’occasion de sortir joueravec les amis ou la famille!

ACTIVITÉ PHYSIQUE Vous vous entraînez régulièrement

tout au long de l’année, mais vous délais-sez votre routine pendant la période desFêtes? Comme vous avez plus de temps,pourquoi ne pas en profiter pour pra -tiquer des activités que vous aimez?Restez actif durant les Fêtes, profitez del’extérieur pour bouger et faire des acti -vités agréables. Ainsi vous garderez vos bonnes habitudes et votre retour autravail sera plus agréable!

PROMISCUITÉLa promiscuité, c’est la proximité entre

les individus. Par nos nombreux rassem-blements en famille ou entre amis, nousnous exposons davantage aux virus. Eneffet, l’activité grippale et la circulationdes virus de la gastro-entérite augmen -tent généralement au cours de cettepério de de l’année. Adoptez des com-portements d’hygiène adéquats tels quede vous laver fréquemment les mains àl’eau et au savon ou avec un rince-mainsantiseptique, de tousser ou d’éternuerdans le pli du coude, de ne pas partagervotre verre, etc. De plus, évitez autantque possible de fréquenter des gens mala -des, de donner la bise à une personne pré -sentant des symptômes viraux et restez à la maison si c’est vous le «microbe»!

SOLITUDEProfitez du temps des Fêtes pour voir

la famille et les vieilles connaissances.Évitez de rester seul, ce qui pourraitvous rendre émotionnellement plus fra -gile. Pendant les Fêtes, tous semblentvivre le parfait bonheur. Ce bonheur desautres peut avoir un effet très négatifsur ceux qui vivent un moment difficile.Même lors des réunions de famille, lespersonnes ayant récemment perdu unêtre cher ou ayant une santé mentalediminuée peuvent tout de même ressen-tir de la tristesse. En observant le bon-heur des gens qui l’entourent, quelqu’unpeut se sentir seul dans sa souffrance. Si vous doutez de l’état d’une personnede votre entourage, abordez-la afin de

vous assurer qu’elle n’ait pas d’idées suicidaires. Gardez l’œil ouvert sur voscollè gues, amis et membres de la famillequi pourraient vivre une telle situationet invitez-les à se joindre à vos réjouis-sances; vous pourriez faire la différence!

NUTRITIONLes festins du temps des Fêtes vous

guettent et vous êtes déjà déterminé à ne pas consommer certains aliments parcrainte de prendre du poids. En fait, rappelez-vous qu’il n’y a pas de mauvaisaliments mais uniquement de mauvai -ses quantités. Si vous avez adopté de sai -nes habitudes alimentaires tout au longde l’année, vous serez capable de choisirdes quantités adéquates. S’interdire demanger des aliments peut vous amenerà les consommer avec culpabilité et com-pulsion dans un autre souper. De plus,les aliments seront consommés très rapi-dement, sans les déguster, ce qui entraî -nera une ingestion de plus grandes quan -tités. Voilà ce qui devient nocif entre le24 décembre et le 1er janvier.

Par ces quelques conseils toutel’équipe de la Promotion de la santé deValcartier vous souhaite une excellentepériode des Fêtes ainsi que nos meilleursvœux pour l’année 2015. En espérantvous revoir en parfaite santé!

Pour plus d’informations, veuillez vous présenter auxbureaux de la Promotion de la santé au Centre des sports,composez le 418 844-5000, poste 4677, ou écrivez à [email protected].

DISCO DE NOËLActivité dansante de 19 h à 21 h au

Centre communautaire avec jeux, anima-tion et cantine. Les parents peuventrester pour aider à la surveillance de lasoirée. Aucune inscription requise.Clientèle : enfants de la maternelle à la sixième année. Coût 4 $ payables à l’entrée. Info : Centre de la famille Val -car tier, 418 844-6060.

TROIS CONCERTS DE NOËL POUR LA MUSIQUE DU R22ER

Avis aux intéressés, la Musique duRoyal 22e Régiment donnera trois con-certs de Noël en décembre. Le premier àl’église de Saint-Malachie, le samedi 13décembre à 19 h 30. Le deuxième, inti -tulé «Concert pour la Paix» au CollègeSaint-Paul, à Varennes, le diman che 14

12 DÉCEMBRE

13 DÉCEMBRE

décembre à 14 h 30. Et le troisième, auCégep des Appalaches à Saint-Georges,le jeudi 18 décembre à 19 h 30.

GRAND NETTOYAGE DU STADEComme à chaque année, le grand net-

toyage du stade sera fait du 15 au 20 dé -cembre. Le stade au complet sera fermé.Merci de votre compréhension.

CONCERT ANNUEL DE NOËLSous le thème Nuit de Paix, le concert

commémore le 100e anniversaire dudébut de la Première guerre mon diale et surtout cet épisode de frater nisationsurvenu le jour de Noël 1914 dans les tranchées. Le samedi 20 décem bre à20 h au Palais Montcalm. Billets : 38 $.Info : 418 809-0925 ou www.choeurdu-vallon.com.

CÉLÉBRATIONS DES FÊTES À LA CHAPELLE STE-JEANNE D’ARC

La chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, BaseValcartier, vous invite à venir célébrerdans la joie et l’allégresse la naissance denotre Sauveur. Il y aura une messe fami -liale de la Veille de Noël le 24 décem breà 19 h; une messe de la Sainte-Famille le 28 décembre à 10 h 30; et une messedu Jour de l’An le 1er janvier à 10 h 30.

PÉRIODE D’INSCRIPTION DU CORPSDE CADETS 2772 DE VALCARTIER

Le Corps de cadets 2772 reprendra sesactivités le 10 janvier. Le programme est offert gratuitement à tous les jeunesde 12 à 18 ans qui souhaitent participerà une multitude d’activités divertis-santes, stimulantes et valorisantes. Lesactivités du Corps de cadets 2772 deValcartier se déroulent tous les samedisde 9 h à 12 h aux locaux de l’Académie(bât. 534), Base Valcartier. Info : www.cc2772.net ou www.cadets.ca.

VACCINATION ANTIGRIPPALE 2014 POUR MILITAIRES

Clinique d’immunisation contre lagrippe au Centre de santé Valcartier tousles jeudis de 13 h à 15 h, sans rendez-vous. Pour militaires seulement. Prièred’apporter le carnet de vaccination.PROGRAMMATION HIVER-PRINTEMPS DU CFV

La programmation d’hiver-printemps2015 du Centre de la famille Valcartier(CFV) est maintenant disponible. Activi -tés pour enfants, jeunes et adultes. Visi -tez le www.forcedelafamille.ca pour lesdétails. Inscription en personne à partirdu 9 décembre à 8 h 30 au CFV et partéléphone à partir du 10 décembre au418 844-6060. Premier arrivé, premierservi! Priorité aux familles militaires.

PROCHAINE PUBLICATION DU BLOC-NOTE :

15 JANVIERSoumettez vos communiqués au plus tard le

6 janvier par courriel à [email protected]. Info : 418 844-5000, poste 5598.

15 AU 20 DÉCEMBRE

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CARACTÉRISTIQUESType : fusil anti-matérielConstructeur : Barrett FirearmsManufacturingPremier prototype : 1980Mise en service : 1989Munitions : 0,50 BMGDimensions : 1148 mm de longueur,737 mm longueur du canonCadence de tir : semi-automatique Portée pratique : 1800 m (portée maximum de 10 000 m)Capacité du chargeur : 10 cartouches

Standardisé par l’Armée américaine, lefusil anti-matériel Barrett M82 a étécon çu par la compagnie américaineBarrett Firearms Manufacturing pour sapuissance, lui qui utilise une cartouchede calibre .50 BMG, cartouche qui devaitau départ être utilisée pour la mitrail -leuse lourde Browning M2. La dimen-sion de ses balles (12,7 x 99 mm) procureau Barrett un pouvoir de pénétrationexceptionnel pour ce type d’arme. Véhi -cules, obstacles de béton et blindages, cesont tous des éléments que sa puissantemunition peut traverser avec une vitessede 964 mètres par seconde. Sa lunette de série peut être grossie jusqu’à dix foiset peut être remplacée par de nombreuxautres systèmes de visée. Le BarrettM82 est alimenté par des chargeursdéta chables de 10 cartouches. Aussi con -nu sous le nom de Light fifty, ce fusil de précision est certainement le pluscommercialisé dans le monde. Pas moinsde 30 pays en font l’utilisation. Pourprouver son efficacité, en 1990, lorsd’une opération des États-Unis contrel’Irak, le Barrett a été largement utilisécontre les unités irakiennes. Il a notam-ment permis de détruire des camions,des radars, des carlingues d’avions et a même immobilisé des blindés. Cettearmée possède également plusieurs variantes dont le Barrett M82A2 qui estmuni de la configuration bullpup, c’est-à-dire que le chargeur est situé derrièrela poignée sur la crosse. (S.L.)

– PHOTO : SGT GARY EMERY, WIKIMEDIA COMMONS

PARALLÈLE : LA NOUVELLE EXPOSITION DU MUSÉE R22ERDepuis le 4 décembre, et ce, jusqu’au9 mai 2015, date symbolique de lajournée nationale de commémorationde la guerre en Afghanistan, le MuséeRoyal 22e Régiment (R22eR) présentela nouvelle exposition Parallèle.

Cette dernière vient souligner les rap-prochements historiques, technologiqueset humains entre la période de la Pre -mière Guerre mondiale et la missioncana dienne en Afghanistan.

L’Adsum a eu la chance, le 3 décembre,d’assister à l’inauguration officielle del’exposition itinérante créée par Camérade combat des Forces canadiennes etadap tée par l’équipe du Musée R22eRpour valoriser ses collections.

Ce sont 34 photographies qui fontobser ver au grand public le parallèleentre la réalité des soldats lors de cesdeux guerres.

Exceptionnellement, le Musée ajoute à Parallèle sept paires de photos qui sont intégrées à l’exposition originale.Ces photographies mettent en scène desmembres du 22e Bataillon, aujourd’hui le Royal 22e Régiment, lors de GrandeGuerre et de la mission en Afghanistan.De plus, un seul mot est écrit pourchaque paire souhaitant ainsi susciterdes réactions et des émotions chez lesvisiteurs.

Une vitrine avec cinq paires d’objets aaussi été ajoutée afin de présenter desobjets utilisés par les soldats et faire descomparatifs entre les deux guerres.

«C’est un hommage historique auxhommes et aux femmes qui ont pris partà la Première Guerre et à la guerre enAfghanistan», commente le capitaineSandra Lévesque, officier de distributionà Caméra de combat.

Elle ajoute également qu’un travail de12 mois a été nécessaire pour mettre enœuvre cette exposition, notamment enraison du travail d’archives des photos.

«C’est avec fierté qu’on présente cettenouvelle exposition au Musée R22eR et

c’est à la fois un hommage au courage denos soldats», ajoute le lieutenant-colonelGervais Carpentier, commandant du 2e Bataillon du R22eR et de la Citadellede Québec.

Pour les plus jeunes de 6 à 11 ans, un carnet d’activités ludiques sera offertlors de la visite de l’exposition. Une acti -

vité de bricolage sera également organi -sée lors de la semaine de relâche.

Il s’agit du troisième endroit où l’expo-sition Parallèle est présentée, et commele mentionne le Musée R22eR, elle témoi -gne que l’histoire se perpétue et que l’hom - me y conserve le premier plan. (S.L.)

Le directeur du Musée R22eR, Dany Hamel, le commandant du 2e Bataillon, R22eR et de la Citadelle de Québec,lcol Gervais Carpentier, et l’officier de distribution à Caméra de combat des Forces canadiennes, capt SandraLévesque.


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PAROLES D’AUMÔNIER

Vous êtes la lumière du mondePAR LE PADRÉ (CAPITAINE) JEAN MAX DESTINÉ

Groupe de soutien de la 2e Division du Canada

Aujourd’hui, il ne fait aucun doute queceux qui éprouvent des besoins non com -blés sont nombreux. Ils sont enveloppéspar les ténèbres épaisses de leur exis-tence précaire. Pour certains de cesbesoins, doit-on confesser, ils ne peuventêtre comblés par aucun don matériel,mais pour d’autres, il suffit d’un petitgeste pour que le soleil brille. Heureu -sement, plus d’un le comprennent etposent sans ambages des gestes truffésde magnanimité, de compassion et degran deur d’âme.

Ces quelques phrases résument bience que nous nous proposons de soulignerdans ce texte.

Ces phrases du Christ, «Vous êtes lalumière du monde… Que votre lumièreluise…» (Mt 5,14-16) sont souvent inter-prétées uniquement dans une perspec-tive éthique, ce qui n’enlève rien à lavérité qu’elles dégagent. Toutefois, en se basant sur ce qu’Il a accompli dansson ministère terrestre, on comprendque le Christ a été la lumière capable de dissiper toutes sortes de ténèbrespossibles. En qualifiant ses disciples delumière, Il voulait leur assigner laresponsabilité de dissiper les ténèbresqui obscurcissent la vue d’autres hu -mains, qui empoisonnent leur existence

jusqu’à leur enlever la joie, voire le goûtde vivre.

D’ailleurs, nous nous acheminonsdoucement vers la commémoration d’unévénement très significatif. Car, d’unpoint de vue chrétien, Dieu, à cause de son amour pour l’humanité, s’estincar né afin de donner la vie à ceux quiacceptent son salut. Donc, Il entendaitsortir les humains de leurs ténèbres spi -rituelles. Il savait aussi compatir avecceux qui pleuraient, qui avaient faim etqui étaient bouleversés. Aujourd’huiencore, ces valeurs se perpétuent un peupartout, particulièrement en Occident.

En effet, témoins ou conscients desdifficultés auxquelles sont confrontéesdes familles moins bien nanties, certai -nes gens ont volontiers résolu de voler àleur secours en organisant des activitésde bienfaisance. À titre d’exemple, l’au -mô nerie militaire de Valcartier procèdechaque année à des dons de paniers

de Noël en vue de permettre à ces ditesfamilles de ne pas sombrer dans lesténèbres des besoins primaires noncomblés.

Tenue au courant de cette tradition del’aumônerie militaire, la Clinique multi-disciplinaire du Dr Vincent Robert s’estportée volontaire pour procéder le same-di 22 novembre à une collecte de denréesnon périssables. Cette journée a été une pleine et entière réussite puisqueles patients de cette clinique ont apportéavec joie plusieurs centaines de denrées.Nous voulons au nom du Dr Robert lesremercier et leur dire que leurs contri-butions ont été bien reçues par l’aumô -nerie militaire qui les distribuera les 10,11 et 12 décembre à des familles militai -res qui en ont grandement besoin.

De notre côté, les militaires de diffé -rentes unités de la Base ont contribuéen apportant des denrées non péris -sables de toutes sortes. Ils se proposentde contribuer encore en acceptant derejoindre l’équipe des aumôniers pourpréparer les paniers. On doit se rappe lerque tout au long de l’année l’aumô neriemilitaire de Valcartier fournit de l’aideaux nécessiteux en leur accordant desbonds d’épicerie. C’est pourquoi nousvous encourageons à contribuer au fonddes aumôniers de la base via Centraide.

En guise de conclusion, j’aimeraisciter Jacques, un auteur biblique, quiécrit ceci : «La religion pure et sanstache, devant Dieu notre Père, consisteà visiter les orphelins et les veuves dansleurs afflictions et se préserver dessouil lures du monde.» Sans faire la pro-motion du salut par les œuvres, Jacquesa voulu souligner que les actes qu’onpose sont indicateurs de sa relation filiale avec Dieu ou de son appartenanceau Dieu miséricordieux qui convie lessiens ou ses enfants à la miséricorde.

UN TEXTO POUR UNE VIE

Selon le site Web de la SAAQ, une étude révèle que texter en conduisant augmente le risque d’accident, puisque le conducteur quitte la route des yeux de 4 à 6 secondes. À une vitesse de 90 km/h, c’est comme traverser un terrain de football les yeux fermés, soit environ 110 mètres.

– S E C U R I T A S –

PAR LE CAPORAL AURÉLIE RÉGYPolicière communautaire, Poste de PM, Valcartier

Pourquoi plusieurs automobilistes ne comprennent-ils pas les dangers de texter en conduisant?

Il n’y a peut-être pas assez d’accidents ni de décès oualors aucun proche n’a encore été victime d’un chauffardqui textait au volant. Cela n’arrive pas qu’aux autres!

Les délinquants fautifs s’exposent pourtant à un constat d’infraction de 115 $ en vertu de l’article 439,1du Code de la sécurité routière (CSR) pour utilisation du

cellulaire au volant ainsi qu’à trois points d’inaptitude.Mais cela ne semble pas empêcher les délinquants du textage à continuer. La police civile commence à réagir plus sérieusement en donnant des constats s’appliquant sous l’article 327 du CSR, pour conduitedangereuse, dont le montant s’élève à 1260 $ et qui fontperdre quatre points d’inaptitude.

En bout de ligne, chaque conducteur est libre de pren-dre ses propres décisions et d’assumer ses responsabili -tés face aux risques qu’il prend en textant en condui sant,que ce soit de causer un accident ou pire, un décès…

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LES POMPIERS SE LAISSENTPOUSSER LA MOUSTACHE

Le mois de novembre est un mois bien particulier pour la gentemasculine, celui du Movember. Pour la plupart, il s’agit d’uneunique occasion pour se laisser pousser la moustache, parfois

même avec un style plus loufoque qu’un autre. Cependant, une causeles rassemble tous, celle de la santé mas cu line et de la lutte contre lecancer de la prostate et le cancer testiculaire. Les pompiers de Valcar -tier n’ont pas fait exception à la règle, encore une fois cette année, etsix d’entre eux se sont fait pousser le poil sous le nez. Ils ont tousrejoint le mouvement notamment pour un ancien collègue qui a été auxprises avec un cancer de la prostate. Tous désirent répéter l’expé riencel’an prochain. Sur la photo, l’inspecteur Nicolas Bazinet-Deschamps,l’ins pecteur Jean-François Denis et l’ins pec teur Nicolas Roy arborentleur nouveau look. (S.L.)

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CATÉGORIE B : MÉDAILLE D’OR POUR L’ÉQUIPE DE LA 2 DIV CA Tournoi national de hockey du Corps de GEMRC à Borden

Les membres de la 2 Div CAremportent les honneurs

CATÉGORIE A : MÉDAILLE D’OR POUR L’ÉQUIPE DE LA 2 DIV CA CATÉGORIE C : MÉDAILLE D’ARGENT POUR L’ÉQUIPE DE LA 2 DIV CA

PAR L’ADJUDANT-CHEF RICHARD RODRIGUESMET, 2e Division du Canada

Les trois équipes du Corps de Génieélectrique et mécanique royal cana -dien (GEMRC) qui représentaient la2e Division du Canada (2 Div CA) sesont distingués à la compétition natio -nale de hockey sur glace du CorpsGEMRC.

La compétition, qui s’est déroulé du21 au 23 novembre à la base de Borden,accueillait plus de 14 équipes prove -nant de Gagetown et de l’Ontario, etd’aussi loin que de la Grande-Bretagne.Les joueurs représentant la 2 Div CAont encore une fois fait preuve de cou -rage et de détermination afin d’accéderaux grands honneurs.

La 2 Div CA s’est vu décerner l’ordans les catégories A et B et l’argentdans la catégorie C. Une telle perfor -mance n’a jamais été égalée par aucuneorganisation par le passé. C’est grâceau désir de vaincre et au courage desjoueurs et des entraîneurs que cesincroyables résultats ont été atteints.

De plus, il faut absolument soulignerl’excellent soutien de l’entraîneur-chef,le coloré adjudant Stéphane Moris sette,ainsi que du responsable de la logis-tique, caporal-chef Simon Thériault.Leurs efforts ont permis à nos équipesde rafler tous ces honneurs.

Ce sont des exploits comme ceux-ciqui renforcent la cohésion du Corps etqui encouragent la relève à viser lesplus hautes performances. «Bravo Zulu»à tous les participants de la 2 Div CA!


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