Vol 44 no 10 adsum 2015 10 21

LE MERCREDI 21 OCTOBRE 2015

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

www.journaladsum.com

Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR ARRÊT SUR IMAGE : NOS TROUPES AU PORTUGAL

– PHOTO : CPL ALEX PARENTEAU, CAMÉRA DE COMBAT DES FACLe caporal-chef William Soucy (à gauche) et le soldat Samuel Dionne, du Quartier généralet escadron des transmissions de la Base Valcartier, procèdent à une série de tests sur unsystème de transmission servant de relais pour l’envoi et la réception de données. Cetteimage a été prise le 13 octobre sur la base de Santa Margarida au Portugal où se déroulel’exercice JOINTEX 15, lié à l'exercice de l'OTAN intitulé TRIDENT JUNCTURE 2015. – Plus àsuivre dans notre prochaine édition.

PREMIÈRE VISITE À VALCARTIER DU NOUVEAU CHEF D’ÉTAT-MAJORDE LA DÉFENSE

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMCette vieille expression résume bien le rôle de la médecine préventive, un rôle qui prendtoute son importance pendant la période qui précède le déploiement des militaires en paysétranger. Avant leur départ au Portugal pour l’exercice TRIDENT JUNCTURE, les militaires deValcartier ont reçu les conseils bienveillants des «tech med» sur les précautions à prendrepour protéger leur santé. Leurs uniformes ont également subi un traitement spécial pourrepousser les insectes piqueurs (photo). – Page 4

Le général Jonathan Vance, chef d’état-major de la Défense,était à la Base Valcartier le 7 octobre. – PAGE 3

Le bronze aux Jeuxmondiaux militaires

– PHOTO : IMAGERIE SBMFC

P. 17

Le bureau de poste militaire déménage

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM

P. 13

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APPEL À TOUS

PREMIÈRE VISITE DU GÉNÉRAL VANCE À VALCARTIERPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Pour la toute première fois depuisson entrée en poste, le chef d’état-major de la Défense (CEMD), généralJonathan Vance, était en visite sur laBase Valcartier, le 7 octobre.

Après un passage à la 3e Escadre deBagotville, le CEMD, accompagné del’adjudant-chef Keith West, s’est renduen arrivant à Valcartier au Centre d’ins -truction de la 2e Division du Canada (CI 2 Div CA) où la majorité des activitésde son passage se déroulaient.

«On est très chanceux de recevoir leGén Vance et l’Adjuc West. Ce n’est pastous les jours que nous avons cette occa-sion. Il honore sa promesse faite il y a sixmois de venir voir les gens de la 2e Divi -sion du Canada (2 Div CA) en premierpour ce qui est de l’armée de terre», aaffirmé le commandant de la 2 Div CA etde la Force opérationnelle interarmées(Est), brigadier-général Stéphane Lafaut.

Plus de 1000 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC)se sont rassemblés pour la cérémonieprin cipale pendant laquelle le GénVance a remercié les troupes pour leursefforts. «Je suis fier du travail que vousexécutez ici, à Valcartier», a-t-il déclaré.

Il a également saisi cette occasion pourremettre quelques distinctions (lireautre texte en p. 5).LA SANTÉ DES TROUPES

Conscient que le rythme effréné desopérations au cours des dernières annéespuisse avoir ébranlé plusieurs militaireset leurs proches, le Gén Vance promet detout faire en son possible pour aider lesmembres des Forces armées canadien -nes (FAC) à rester en bonne forme. «Jevais m’assurer que les services de santé,que ce soit physique ou mental, soientprêts à vous offrir le soutien nécessaireau moment où vous en aurez besoin», a-t-il mentionné.

Pour ce faire, il demande des effortsconstants de la part du Centre intégré desoutien du personnel, des programmeset des services qui permettront de con-centrer les efforts sur le processus derétablissement et de réinsertion des militaires en difficulté au sein destroupes. Il travaillera également avec leministère des Anciens combattants pourveiller à ce que le maximum soit faitpour les blessés. «Chaque militaire estimportant. Vous méritez d’être traitéavec honneur pendant votre service, aumoment où vous êtes réintégré et pen-dant votre vie civile», a souligné le com-mandant des FAC.RENFORCER LA PROFESSION DES ARMES

Voyant les FAC comme une grandeinstitution de ténacité et de volonté quidure depuis plus d’un siècle, le GénVance veut s’assurer de former les lea -ders pour l’avenir, afin d’être en positionde force sur le champ de bataille.

«Les opérations militaires auxquellesnous participons sont de plus en plus difficiles et exigeantes. Nous devrionsêtre capables d’opérer dans le cyber -espace avec la même efficacité que sur laterre, la mer et dans les airs», explique le

Gén Vance en faisant référence à TRI-DENT JUNCTURE, le plus gros exercicede simulation de l’OTAN, actuellementen cours au Portugal. «L’efficacité d’uneforce repose surtout sur l’entraînementet les tâches quotidiennes. Le moral, la motivation et le leadership sont deséléments clés», affirme-t-il. CONTEXTE OPÉRATIONNEL

Mettant l’accent sur l’importance de la préparation, le CEMD a défini le contexte mondial en matière de sécuritéqu’il juge de plus en plus difficile. Il attri -bue cela à l’État islamique qui a recoursà des moyens radicaux et non conven-tionnels pour contrôler le territoire et lapopulation du Moyen-Orient.OP HONOUR

Le dirigeant des Forces armées cana-diennes est déterminé à enrayer les com-portements sexuels nocifs dans les rangsdes FAC. Pour lui, la réussite de l’opéra-tion HONOUR est primordiale, car l’in-conduite sexuelle est un des plus impor-tants problèmes auquel les militairescanadiens sont confrontés.

«Nous avons actuellement suffisam-ment d’ennemis dans le monde. Pasbesoin d’en avoir dans notre propre sys-tème! Je m’attends à ce que tous ceuxqui portent l’uniforme participent à laréussite de cette opération», insiste-t-il.

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe chef d’état-major de la Défense s’adresse à près de 1000 militaires du 5 GBMC.

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe général Jonathan Vance passe la garde de caserneen revue.

Le gén Jonathan Vance attribue lares ponsabilité du problème non seule-ment à ceux dont le comportement laisse à désirer, mais aussi à ceux quiferment les yeux sur ces comportementsinappropriés.

Deux militaires traitent les uniformes à la perméthrine. – PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM


BIEN INFORMÉS AVANT LEUR DÉPARTPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Lorsqu’ils sont déployés à l’étranger, les mili -taires doivent composer avec de nouvellesréalités. Ils y sont préparés avant leur départpar le biais de rencontres «pré-déploiement»données par la médecine préventive. Cela aété le cas d’ailleurs pour les 650 membres du5e Groupe-brigade mécanisé du Canada quisont actuellement au Portu gal pour participerà l’exercice TRIDENT JUNCTURE.

Le sergent Patrice Lavoie, de la méde cinepréventive, a rencontré quel ques centaines demilitaires de la brigade, au théâtre de l’Aca -démie, pour les conseil ler sur les bonnes habi -tudes sanitaires à adopter pendant l’exercice.

«On veut les garder en santé pour qu’ilsrestent opérationnels. Historique ment, nousavons perdu plus de gens hors combat qu’au combat. Les problè mes de santé sontplus souvent à l’ori gine des cas de rapatrie -ment que le sont, par exemple, les blessuresdirectes par balles ou explosions», explique leSgt Lavoie.

Le domaine de la médecine préventive estvaste. Il peut toucher à des sujets tels que les maladies, l’hygiène, les voies respiratoires,la santé et sécurité au travail, les contami-nants, etc.

Les recommandations en matière de pro-tection de la santé transmises pendant lesprésentations avant un déploie ment sontbasées sur des informations qui viennentd’Ottawa ainsi que sur la situation qui prévautdans le pays d’accueil.

Les renseignements d’Ottawa en la matièreproviennent quant à eux des rapports desreconnaissances effectuées sur le terrainavant les missions et les exercices. Bien quele Portugal soit un pays industrialisé qui appli -que à peu près les mêmes normes d’hygièneet de salu brité qu’ici, deux reconnaissances

ont tout de même été faites par des techni-ciens en médecine préventive pour obte nirun portrait de la situation le plus juste possi-ble. Ainsi peuvent-ils transmettre des con si -gnes plus précises aux militaires.

Mais même une fois que les opérationsbattent leur plein, rien ne doit être laissé au hasard, car toute situation évolue. Lestechniciens en médecine préventive doiventêtre prêts à rectifier le tir lors que de nouvellesdonnées pouvant affec ter la santé de nos mili -taires émergent. Le Sgt Lavoie cite en exem-ple Kaboul en 2004 où il a dû transmettre denouvelles consignes aux militaires sur place.

MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIRQuels sujets sont abordés lors des rencontres pré-déploiement de la médecine préventive? Un aperçu.• Avant le départ (révision des protocoles,

consulter Tech Med, etc.)• Immunisation (hépatite A et B,

vaccin antigrippal, etc.)• Maladies transmises par les insectes

(encéphalite à tique)• Adaptation (décalage horaire, éviter l’alcool, etc.)• Eau et nourriture (consommer les repas de la

cuisine, utiliser de l’eau embouteillée, etc.)• Climat, faune et flore (éviter contact avec

plantes suspectes, animaux à éviter, etc.)• Hygiène (garder une bonne hygiène

personnelle, laver ses vêtements, éviter les endroits insalubres, etc.)

• Santé et sécurité au travail (équipement de protection, pratiques sécuritaires, etc.)

• Maladies transmises sexuellement et par le sang (abstinence ou protection, attention aux seringues, etc.)

• Risques de la baignade (éviter de se baigner en eau douce)

• Bruit (réduire la source du bruit, utiliser de la protection pour l’ouïe, etc.)

• Premiers soins (quoi faire et ne pas faire en cas de morsure, égratignure, etc.)

TRIDENT JUNCTURE + JOINT EX

TRAITER LES UNIFORMES POURPRÉVENIR LES MALADIES

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Près de 650 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC)sont actuellement au Portugal dans lecadre de l’exercice TRIDENT JUNC-TURE + JOINT EX. Afin de pré venirla transmission de maladies par desinsectes lors de cet exercice en paysétranger, les uniformes militaires ontdû être traités à la perméthrine.

Ce processus, géré par le 2e Bataillon,Royal 22e Régiment, le 5e Régiment du génie de combat et la 5e Ambulancede campagne, est assez commun de nosjours, explique le technicien sénior debrigade pour la médecine préventive,sergent Martin Lachance.

La perméthrine, un pesticide dérivédu chrysanthème, offre une protectioncontre les insectes piqueurs, qu’ils soientvolants ou pas. Lorsque l’insecte se posesur l’uniforme de combat, il est instan -tanément abasourdi et tombe au sol ous’éloigne.

Dans les pays étrangers, les insectessont souvent porteurs de maladies infec-tieuses. Si des précautions ne sont pasprises, les militaires risquent de contrac -ter des maladies, comme par exemple la malaria ou l’encéphalite japonaise.Dans le cas du Portugal, il s’agit destiques. Ces dernières sont porteuses del’encé pha lite à tique.

«Chaque pays présente des contraintessur le plan de la transmission potentielle

de maladies. Le processus du traitementdes uniformes de combat à la permé -thrine n’est pas rare. Même qu’en cemoment où plusieurs opérations sedéroulent à l’étranger, tous les militairesqui s’y rendent doivent faire traiter leuruniforme», précise le Sgt Lachance.NON TOXIQUE POUR L’HUMAIN

La perméthrine ne pose aucun risquepour la santé humaine. Le Sgt Lachancese fait rassurant en soulignant que saformule agit de la même façon que lespesticides commerciaux pour insectescomme ceux de la marque OFF!. «C’estun produit déjà utilisé par nos corpsmédicaux, notamment dans des produitscontre la galle et les poux», ajoute-t-il.

Il n’y a que lorsque le produit est appli -qué sur les uniformes que les manipu -lateurs doivent porter des gants pourévi ter un contact avec la perméthrine àl’état liquide. Mais une fois séchée, le vête ment peut être manipulé et portésans risque. LE TRAITEMENT

Afin de traiter les uniformes adéquate-ment, les responsables déposent les uni-formes dans un sac avec 450 millilitresde perméthrine. Les chemises et les pan-talons sont traités séparément.

Le tout doit tremper pour une durée detrois heures. Une fois ce délai écoulé, lesuniformes sont étendus pour un 24 heu -res de séchage.

Les militaires peuvent ensuite porterl’habit normalement et le laver jusqu’à52 fois, après quoi la protection peut êtrerefaite au besoin.

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LE LIEUTENANT-GOUVERNEUR HONOREPLUSIEURS MILITAIRES D’ICI AVANT SON DÉPARTLe 12 septembre, Pierre Duchesne, alors lieutenant-gouverneur du Qué bec, tenait une céré-monie de reconnaissance, à l’Hôtel du Parlement. Lors de cet événement, plusieurs mili tai -res de Valcartier et des environs ont obtenu la Médaille d’honneur du lieutenant-gouverneur,l’Ellipse du lieutenant-gouverneur ou la Mention élogieuse vice-royale.

LA MÉDAILLE D’HONNEUR DU LIEUTENANT-GOUVERNEUR

Cette médaille est décernée aux personnes qui,par leur sens du devoir civi que, leur soutien indé-fectible, leur esprit de partage et leur fidélité auser vice, ont contribué de façon éminente au succèsde l’institution ou à une noble cause. Voici les récipiendaires :– Brigadier-général Stéphane Lafaut,

2e Division du Canada – Colonel Michel-Henri St-Louis,

5e Groupe-brigade mécanisé du Canada– Colonel Denis Thébeau – Lieutenant-colonel (ret) Jean-François Côté – Lieutenant-colonel (ret) Patrick Côté – Lieutenant-colonel (ret) Jean-Guy Laporte– Major Jacques Boucher, 35e Bataillon de service – Capitaine de corvette Patrick Goulet– Major Éric Hamelin,

Unité régionale de soutien des cadets (Est) – Major (ret) Jacynthe Vaillant,

Corps de cadets 2820 Charny – Lieutenant de vaisseau Vincent Andryanczyk,

CCMRC 287 Cap-Rouge – Capitaine Éric-Michel Beaulieu,

Escadron 544 Lotbinière – Capitaine Philippe Bussières,

Corps de cadets 2772 Valcartier – Lieutenant de vaisseau Christian Côté, Unité

régionale de soutien des cadets (Est) Val-Bélair – Capitaine Anthony Fournier,

Unité régionale de soutien des cadets (Est) – Capitaine Jean-François Guay – Capitaine Martine Lemieux,

Escadron 901 Val-Bélair– Capitaine Simon Mailloux,

1er Bataillon, Royal 22e Régiment – Capitaine (ret) Manon Potvin – Capitaine Walter Tavares, Escadron 776 Lévis – Lieutenant Olivier Brière-Leblanc,

4e Compagnie de renseignement – Lieutenant Stéphana Demers,

35e Bataillon des services – Sous-lieutenant Felipe Marquez,

55e Ambulance de campagne – Élève-officier Sarah Couture,

Corps de Cadets 2820 Charny

ELLIPSE DU LIEUTENANT-GOUVERNEURCette distinction est remise aux aides de camp

qui, par leur travail profes sionnel, leurs contraintesfamiliales, leur brève période de nomination ou pourd’autres raisons, n’ont pu rencontrer les critères de remise de la Médaille d’honneur du lieutenant-gouverneur. Cependant, M. Duchesne a voulu décer -ner une distinction, une reconnaissance qui se veutsymbolique, mais tout aussi importante.Les récipiendaires sont :– Capitaine de corvette Martin Bouchard,

NCSM Radisson Trois-Rivières – Major Richard Hayes, CIC de la Zone

d’activités des cadets Trois-Rivières – Major Valérie Lafontaine,

CIC de la Zone d’activités des cadets Québec – Major (ret) Éric-Michel Thomassin-Lacroix– Capitaine Isabelle Beaudoin, Escadron 776 Lévis– Capitaine Patrick Bélanger,

Corps de cadets 2600 Rochebelle

MENTION ÉLOGIEUSE VICE-ROYALECette mention élogieuse est remise à un membre

rémunéré ou bénévole du personnel du lieutenant-gouverneur du Québec pendant au moins deux ansdurant le mandat du titulaire et qui a accompli destâches d’une manière loua ble ou encore plusieursactes exceptionnels qui ont été d’un grand bénéficepour le Bureau du représentant de la reine.Voici ceux qui se sont distingués :– Lieutenant-colonel (ret) Jean-François Côté – Lieutenant-colonel (ret) Patrick Côté – Major Jacques Boucher, 35e Bataillon de service – Capitaine de corvette Patrick Goulet– Lieutenant de vaisseau Vincent Andryanczyk,

CCMRC 287 Cap-Rouge– Capitaine Éric-Michel Beaulieu,

Escadron 544 Lotbinière– Lieutenant de vaisseau Christian Côté, Unité

régionale de soutien des cadets (Est) Val-Bélair – Capitaine Martine Lemieux,

Escadron 901 Val-Bélair– Capitaine (ret) Manon Potvin – Sous-lieutenant Felipe Marquez,

55e Ambulance de campagne

Le chef d’état-major de laDéfense remet des distinctions


Le chef d’état-major de la Défense (CEMD), général Jonathan Vance, étaitde passage le 7 octobre à la Base Valcartier pour la toute première fois deson mandat. Le commandant des Forces armées canadiennes a d’ailleurspris le temps de remettre quelques distinctions à des militaires méritants,soit la Médaille du sacrifice et la Mention élogieuse du CEMD.

CAPORAL ALAIN ROBICHAUD2e Bataillon, Royal 22e Régiment

«Le Cpl Robichaudreçoit la médaille dusacrifice pour une bles -sure causée par lesactions de l’ennemi. Le16 janvier 2008, lorsd’un déplacement surla route Fosters dansle district de Panjwai, à Kandahar enAfghanistan, le véhicule du Cpl Robi -chaud a été frappé par un dispositifexplosif.»

CAPORAL DAISY CARRIER12e Régiment blindé du Canada

«Le Cpl Carrier a étédéployée avec la Forceopérationnelle 1-09 ausein de l’escadron dereconnaissance en tantque chauffeur d’unvéhi cule Coyote. Lorsd’une tâche, l’un desvéhicules a sauté sur un engin explosifimprovisé causant la mort d’un mem-bre d’équipage en plus de forcer l’éva -cuation de quatre personnes blessées.»

CAPORAL GIROUARD12e Régiment blindé du Canada

«En juin 2011, le Cpl Girouard a été impli qué dans des opéra-tions délibérées au sein de l’escadron de chars du groupementtacti que du 1er Batail lon, Royal 22e Régi ment. Lors de cette période, son véhicule a déclenché un engin explosif improvisé.Occupant le poste de tireur, le Cpl Girouard a souffert d’uneblessure au dos qui a empêché son emploi sur des opérations subséquentes.Nonobstant sa blessure, il est demeuré avec l’esca dron pour les dernièressemaines du déploiement malgré l’inconfort dont il souffrait.»

MÉDAILLE DU SACRIFICECette médaille a pour but de reconnaître officiellement ceux qui ont été tués ou blessés

en conséquence directe d’un acte hostile.

MENTION ÉLOGIEUSE DU CHEF D’ÉTAT-MAJOR DE LA DÉFENSECAPORAL DOMINIC LAROCQUECentre d’instruction de la 2e Division

«Depuis 2007, le CplLarocque a démontréune résilience impres-sionnante suite à uneamputation à la jambegauche conséquente àune blessure en Afgha -nistan. Démontrantune étonnante détermination et un cou -rage exemplaire, il a poussé son entraî -ne ment physique à un niveau tel qu’il aété recruté par l’équipe de hockey lugede Canada, décrochant la médaille debronze aux Jeux Paralympiques de Sot -chi en 2014. Certainement une sourced’inspiration pour tous, il contribue aurayonnement positif des Forces arméescanadiennes lors de ses interventionsmédiatiques.»

CAPORAL-CHEF LEJEUNE2e Bataillon, Royal 22e Régiment

«Le 28 juin 2010, leCplc Lejeune a répon-du à un appel deremor quage suite à unincident survenu lorsd’un cours de chauffeurde véhicules blindéslégers III à Valcartier.En arrivant sur les lieux de l’incidenten compagnie d’un autre technicien, ils’est aperçu que le véhicule était ren-versé dans le fossé et qu’un membred’équipage avait la tête coincée entre latourelle et le sol. Grâce à son interven-tion, sa connaissance du remorquage et des premiers soins, le blessé a étésecouru rapidement.»


Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice enchef. Les demandes de publication doivent être ache mi néespar courrier élec tronique à [email protected]. Soumet -tre les textes en format Word et les photos en jpg.

La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou demodifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairement avisésdes modifications apportées à leurs textes. Les articlespubliés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et nepourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autori-sation de la rédactrice en chef ou de l’auteur.

Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992

Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairementceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4200 copies

ÉDITEUR : Colonel Sébastien Bouchard, commandant GS 2 Div CA

CONSEILLÈRE MILITAIRE : Capitaine Julie Brouillette, OAP

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Simon Leblanc• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : [email protected]

COMMIS D’ADMINISTRATION : Séverine Lugnot• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : [email protected]

INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

44E ANNÉE, NO 10, MERCREDI 21 OCTOBRE 2015

PROCHAINE PARUTION : 4 NOVEMBRE 2015TOMBÉE : 26 OCTOBRE 2015

A program of CFMWSUn programme des SBMFC

CFNA AJFCCanadian Forces Newspaper Association

Association des journaux des Forces canadiennes

CONCERT-BÉNÉFICE DE LAMUSIQUE DU ROYAL 22E RÉGIMENT

AU PROFIT DE LA VIGILEPAR LE SERGENT CAROLINE FILLION EN

COLLABORATION AVEC LE SERGENT MIREILLE DUCHESNEMusique du Royal 22e Régiment

La Musique du Royal 22e Régiment (Mus R22eR) conviele grand public à un concert dont l’objectif est d’amas serdes fonds pour la maison de thé ra pie La Vigile.

Ce concert sera présenté le 10 novembre à 20 h au PalaisMontcalm, grand collaborateur pour cet événement. À la veilledu Jour du souvenir, la Mus R22eR rendra un vibrant hom-mage aux hommes et aux femmes qui ont bravement combattudurant la Grande guerre de 14-18.

Elle est particulièrement fière d’offrir un concert qui feradécouvrir aux mélomanes certaines grandes œuvres du réper-toire classique nous rappelant la Première Guerre mondiale.

– PHOTO : FRANCE BOUCHARD, ARTISTE PHOTOGRAPHEL’orgue grandiose du Palais Montcalm accompagnera quelques pièces du concertdu 10 novembre.

Unique en Amérique du Nord, la maison de thérapie LaVigile offre des ser vices de soutien aux intervenants en situa-tion d’urgence. Premiers répondants, agents de la paix, agentsde ser vices de sécurité, militaires, professionnels de la santé etjuridiques, paramé dics et pompiers dans le besoin y trouventen effet un service d’hébergement et de l’aide en santé physi -que et mentale de la part d’une équipe d’experts qui connais-sent leur milieu de travail.

Tous les profits du concert seront versés à l’organisme LaVigile.

Pour réservation ou information : billetterie du Palais Montcalm au 418 641-6040;www.palaismontcalm.ca.

AU PROGRAMMEVoici un aperçu partie des œuvres qui composeront le programme duconcert du 10 novembre :– Deux mouvements de la suite Les planètes de Gustav Holst, Mars et Vénus.– Trois mouvements du Tombeau de Couperin de Maurice Ravel. – La magnifique Hymn to the Fallen de John Williams.– Finale de la Symphonie no 3 de Camille St-Saëns, – Alléluia! Laudamus Te d’Alfred Reed.– Grand Chœur Dialogué de Gigout.

RENCONTRE ANNUELLE ENTRE SERGENTS-MAJORS

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERL’Adjuc Stephan Despins (au bout de la table) discute avec les SMR des unités et unités affiliées du 5 GBMC.


Pour une deuxième année consécu-tive, le sergent-major (SMR) du 5e

Groupe-brigade mécanisé du Canada(5 GBMC), adjudant-chef StephanDespins, tenait un colloque, le 6 octo-bre à la Citadelle de Québec, afin dediscuter des différents enjeux quitou chent le 5 GBMC.

Cette année, cette initiative a permisà tous les SMR des unités et unités affi -liées du 5 GBMC de mettre un visagesur les nouveaux venus, arrivés enposte pen dant la saison des mutations.

Le SMR du 5 GBMC a abordé unéventail de sujets : discipline militaire,tenue des troupes, défis d’entraînementquant à la gérance du personnel, rôledes caporaux-chefs et sergents au seindes uni tés et opération HONOUR. Il aensuite ouvert le plancher à un tour detable pour favoriser les échanges.

«Les discussions sur ces sujets ont étébénéfiques, tout le monde a apporté songrain de sel. Nous apprenons beaucoupdes autres. Nous voyons comment lesSMR de certaines unités gèrent les différentes situations, par exemple, eten retirons des trucs utiles», précisel’Adjuc Despins.

«Les superviseurs doivent installerun climat positif dans leur milieu ets’assu rer que si quelqu’un est témoind’un comportement inapproprié, il lefera savoir. Il faut également appuyertout individu qui va s’avancer et dénon-cer une problématique», affirme l’AdjucDespins. Il soutient que les militairesqui viennent travailler à Valcartier ontle droit de le faire dans un environne -ment sain. «C’est un droit fondamentalde pouvoir exercer son métier dans unendroit où on se sent apprécié, appuyéet où il n’y a pas d’harcèlement et depression. Il faut retourner à la maisonle soir en étant content de sa journée etavoir le goût de revenir le lendemainmatin», ajoute-t-il. L’IMPORTANCE DU LEADERSHIP SUR LE TERRAIN

Au cours du colloque, l’Adjuc Despinsa insisté sur le rôle déterminant enmatière de leadership que jouent sur le terrain les caporaux-chefs et les ser-gents. «Comme SMR, nous assumonsde nombreuses responsabilités. Noussommes les principaux conseillers denos commandants, et nous avons besoinde l’appui des jeunes caporaux-chefs et sergents. Il faut que ces derniersappliquent la discipline militaire à leurniveau. Nous avons besoin de leur soutien pour amener les unités et labrigade à pous ser dans la même direc-tion», conclut-il.

OPÉRATION HONOUREn fin d’avant-midi, le sujet de l’heure

dans les Forces armées canadiennes aété au cœur des discussions. En août,l’Adjuc Despins est allé à Ottawa avecle commandant du 5 GBMC, colonel St-Louis, pour une réunion portant sur

l’op HONOUR, convoquée par le chef d’état-major de la Défense à Ottawa. Ila donc profité du colloque pour trans-mettre les instructions reçues du grandpatron sur l’op HONOUR aux SMR d’unité et ainsi éclaircir au besoin leszones d’ombre subsistant sur la question.

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Invitation spéciale à la communauté militaire

Le Collège militaire royal de Saint-Jean vous ouvre ses portes Le Collège militaire royal (CMR) de Saint-Jean vous invite à découvrir cetteinstitution unique vouée au développement de leaders de la profession desarmes lors d’une journée portes ouvertes le 7 novembre prochain.

Vous avez des jeunes entre 15 et 17 ans ou vous en connaissez qui s’intéressentà la profession des armes? Ces jeunes questionnent souvent les militaires de leurentourage sur les possibilités de carrière dans les Forces armées canadiennes(FAC). Les portes ouvertes du CMR de Saint-Jean représentent une occasionunique de répondre à ces questions et de découvrir le programme offert par l’éta -blissement.

Venez en grand nombre à cette activité qui vous permettra de visiter le siteenchanteur du CMR de Saint-Jean et de rencontrer le corps professoral, le per-sonnel cadre et bien sûr, les élèves-officiers. En plus d’offrir des études de niveaucollégial, un programme sportif qui comprend sept équipes représentatives et une formation continue en langue seconde, le Collège développe les aptitudes deleader ship des élèves-officiers avec un programme d’instruction et d’entraîne-ment militaire. L’objectif du CMR : former la prochaine génération de leaders desForces armées canadiennes.

Des visites guidées, d’une durée approximative de 60 minutes, seront offertes de 9 heures à 17 heures à partir de l’édificeSaint-Maurice, avec des départs prévus toutes les 20 minutes. Rendez-vous le 7 novembre au 15, Jacques-Cartier Nord,Saint-Jean-sur-Richelieu. Info : 514 712-2670 ou 514 441-2873 ou via Internet sur www.cmrsj-rmcsj.forces.gc.ca.

Des NIAC au menu du 3 R22eR

Préparatifs finaux en vuedu déploiement en Ukraine

PAR LE CAPORAL SIMON LAMOTHE-LAROCQUE3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Depuis le début du mois de juin, lacellule d’entraînement du 3e Batail -lon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) apermis à tous les membres de l’unitéd’accroître leurs connaissances tacti -ques et leur adresse au tir. Chaqueannée, nous prévoyons tous du tempsà notre horaire pour mettre à niveaunos compétences en participant àl’entraînement associé aux normesindividuelles d’aptitudes au combat(NIAC).

Puisque le 3 R22eR est présentementen haute disponibilité opérationnelle etqu’une compagnie se prépare à partiren Ukraine pour l’opération UNIFIER,il était crucial de mettre à niveau tousles membres de l’unité, peu importeleur métier. Le menu se présentait doncainsi : marche avec charges, techniquesen campagne, maniement des armes et secourisme. Bref, un repas spéciale-ment préparé pour que tous les mem-bres de l’unité soient prêts à faire faceà toute éventualité dans l’ensemble duspectre des conflits armés, de jour et de nuit, peu importe l’environnementet les conditions météorologiques.

PLUSIEURS ÉTAPES À FRANCHIRPour un fantassin, l’adresse au tir et

les manœuvres en campagne sont desaptitudes acquises, entretenues quoti-diennement et mises à l’épreuve par lachaîne de commandement. Il n’en vapas de même pour les métiers de sou-tien, tels que ceux de mécanicien ou de technicien en approvisionnement.Pour eux, s’exercer au tir instinctif dansun sentier de combat à l’aide d’unelunette de vision nocturne n’est pas coutume. Malgré la diversité des tâchesquoti dien nes effectuées par ses mem-bres, le 3 R22eR a réussi brillamment às’assu rer qu’ils accomplissent les NIAC,tous métiers confondus, de façon àrépondre aux objectifs de disponibilitéopérationnelle.

Cette réalisation a également permisaux instructeurs, officiers et sous-officiers d’élargir leur champ de compé-tences en enseignant des techniquesrelativement avancées à une audiencemoins familiarisée avec celles-ci qued’habitude. Grâce au professionnalismedes instructeurs, l’entraînement s’estdéroulé dans un environnement sécuri-taire et tous les membres ont pu tirerprofit de l’enseignement. L’instructiondes techniques de combat s’est faite de façon progressive en augmentant gra -duel lement le niveau de difficulté des

épreuves. Ainsi, les membres de l’unitéont pu opérer en toute confiance, ce quia eu pour résultat d’augmenter signi-ficativement le niveau de compétencedu personnel.

Durant la période été-automne 2015,plusieurs pratiques sur les champs de tir seront ainsi effectuées, dont celuide la C7A2, ainsi que des armes de pelo -ton comprenant les armes antichar, les mitrailleuses lourdes (C6) et biend’au tres. Quand le tout sera terminé, le3 R22eR entreprendra l’étape suivantequi est d’amener les membres à appli-quer leurs connaissances et aptitudesde combat aux niveaux de section etpeloton. Le tout prendra la formed’exer cices avec tir réel intégrant desscénarios réalistes. Bref, le dessert quiaccompagnera le repas.DU NOUVEAU POUR LA COMPAGNIE C

En préparation de l’op UNIFIER(Ukraine), les membres de la compa -gnie C du 3 R22eR ont eu la chance de

se familiariser avec des armes étran -gères telles que le célèbre AK-47, unearme russe qui est présentement utili -sée dans plusieurs parties du monde.Le personnel de l’op UNIFIER prendradonc part à des champs de tir avec le AK-47 et recevront une formationspécialisée sur plusieurs autres typesd’armes étrangères. Les fantassinspourront profiter de cette expérienceenrichissante pour élargir leurs com -pétences sur les armes légères couram-ment utilisées à travers le monde.

Bien sûr, toutes ces étapes exigent unmaximum de préparation et de plani -fication à tous les échelons. Malgré lestâches connexes, les cours et les exerci-ces qu’entraîne le roulement régulierd’une unité d’infanterie, la chaîne decommandement a réussi à mettre surpied un horaire permettant à tous lesmembres du 3 R22eR d’obtenir l’ins truc -tion et les mises à jour requises pourassurer leur succès en déploiement.

Le caporal Jonathan Tétreault s’exerce avecl’arme antichar Carl Gustav de calibre 84 mm.

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NOUVEAU


PARTENARIAT ENTRE LA SECTION GÉOMATIQUE ET LE 5 RALCPAR ALEXIS USABUWERA

Analyste en géomatique, CTSE, Service des opérations

Certains se demandent à quoi peuventbien servir les quatre pièces de bétoninstallées dans le champ à l’intersectiondes rues Général-Tremblay et Joseph-Kaeble sur la Base Valcartier. Ces piècessont en fait des points d’arpentage trèsprécis, principalement utilisés par le 5e

Régiment d’artillerie légère du Canada(5 RALC).

Les artilleurs utilisent ces pièces pourcalibrer les appareils d’arpentage fai -sant partie du dispositif d’orientation et d’acquisition des objectifs. Grâce à ces appareils, les artilleurs peuvent par

exemple orienter leur canon à une préci-sion pouvant aller jusqu’à un millième.

Par conséquent, une calibration précises’avère indispensable afin de déter minersi on peut se fier à ces appareils pour lesopérations ou s’ils doivent être envoyés à l’équipe de maintenance pour les faireajuster ou réparer.

Ces points d’arpentage servent égale-ment à la formation des techniciens d’artillerie de la Force régulière et deréserve. À l’occasion, des cours d’offi cierd’artillerie, normalement donnés à l’Écoleroyale d’artillerie du Canada, à Gage -town, sont donnés en français à Valcar -tier. Ces points d’arpentage sont utiliséspour certaines leçons.

Dernièrement, ces points ont étéendom magés, rendant la calibration des équipements et la dispensation descours aux artilleurs quasi impossibles.Le 5 RALC a donc fait appel à la sectionGéomatique des Champs de tir et sec -teurs d’entraînement (CTSE) pour effec -tuer leur réfection.

Grâce à ses instruments à la fine pointede la technologie, la section Géomatique a été en mesure de répondre rapidementà cette demande. Ces quatre nouveauxpoints d’arpentage sont maintenantdotés d’un médaillon à la place d’un clou.Par conséquent, la qua lité de la calibra-tion et la précision ont été augmentées.Ces nouveaux dispositifs d’arpentagepeuvent mainte nant être utilisés commepoints de réfé rence géodésiques perma-nents et servir à des fins d’arpentage oude construction.

La section Géomatique a équipé les points d’ancraged’une douille augmentant du même coup leur précision.

Exercice de pontage à Beaupré

– PHOTO : LT ISABELLE PROVOST, 35 RGCLes membres du 35 RGC construisent un trépied servant principalement au transport d’équipement et devéhicules lors d’un exercice de pontage à Beaupré.

PAR LE LIEUTENANT ISABELLE PROVOST Représentante des Affaires publiques, 35 RGC

Une soixantaine d’ingénieurs du 35e Régiment du génie de combat (35 RGC) se sont entraînés sur la rivière Sainte-Anne à Beaupré lorsd’un exercice de pontage, du 2 au 4octobre dernier.

Tout au long de la fin de semaine, lestroupes du 35 RGC se sont exercées àconstruire différents ponts pouvant ser -vir au transport de personnel, de maté -riel et de véhicules. Cet exercice visaitégalement à tester l’équipement et àvali der les connaissances des ingénieurssur les bateaux d’assaut.

De façon plus précise, les ingénieursavaient pour objectif de construire untré pied et un bipied utilisés surtout pourle transport d’équipement et de véhi -cules ainsi qu’une passerelle piétonnièresur la rivière Sainte-Anne pour faire traverser le personnel. Cet exercice a été

une bonne occasion de favoriser le tra-vail d’équipe, d’effectuer une mise à jourdes techniques de pontage et de se fami -liariser avec un nouvel environne ment.Les ingénieurs ont su relever les défisqui s’imposent en s’adaptant au contextedu terrain.

Bien que le 35 RGC effectue habituel -le ment ces exercices de pontage en sec teur civil, c’est la première fois quecet entraînement se déroulait à Beaupré.Le but était de tisser une relation avec la municipalité et de permettre auxcitoyens de rencontrer les ingénieurs.Afin de permettre à la population localede se familiariser avec le travail desmem bres du 35 RGC, un kiosque derecru tement avait été monté sur le site.

L’entraînement s’est bien déroulé. Lesmembres ont pu accroître leurs apti tu -des et confirmer leur expertise en termesde soutien aux opérations de franchisse-ment de cours d’eau et démon trer qu’ilspeuvent être une excellente ressourcepour le secteur civil.

Course Whalen 2015 : une tradition au 5 RALCLe 24 septembre, les membres du 5e Régiment d’artillerie légère duCanada (5 RALC) ont participé à la34e édition de la course Whalen.

Cette course annuelle d’une distancede cinq kilomètres a été nommée enl’hon neur du sergent Whalen, qui a serviau Régiment de 1954 à 1983. Le SgtWhalen a été un coureur émérite durantsa carrière au 5 RALC qui, jusqu’à toutrécemment, se joignait à nous pour cetteactivité.

Après la comptabilisation des résul-tats, une parade régimentaire a eu lieuau bâtiment 311. Le commandant durégiment, lieutenant-colonel Poitras, a

d’abord rappelé l’origine de cette courseet l’importance de maintenir cette tra -dition au sein du 5 RALC. Il a ensuite

Le lieutenant-colonel Francis Poitras, commandant du5 RALC, remet le trophée au vainqueur de la courseWhalen, bombardier Pascal Trudel.

remis des médailles aux trois premiersde chaque catégorie de groupe d’âges,hommes et femmes : 29 ans et moins, 30 à 39 ans, et 40 ans et plus. Les parti -cipants ayant obtenu les meilleurs résultats de la course sont le bombardierPascal Trudel, 31 ans, avec un temps de16 minutes et 17 secondes, et chez lesfemmes, le meilleur temps a été réalisépar le bombardier-chef Annick Vallières,34 ans, avec un chronomètre de 21 minu -tes et 56 secondes.

Chaque participant a relevé ce défi eny mettant beaucoup d’effort et de motiva-tion. Félicitations à tous les participantsqui ont ainsi honoré la mémoire du SgtWhalen.

Les artilleurs ont leur façon bien particulière de don-ner le départ d’une course, en tirant avec un obusierC-1 de 105 mm.

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Compétition de patrouille au 1 R22eR

Un membre d’une section balaie une zone avec un appareil de détection afin de lasécuriser.

Un blessé est évacué par ses confrères.

– PHOTOS : CPL MARTIN DOYONPAR LE LIEUTENANT ALEXANDRE BEAUCHAMP1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Les membres du 1er Bataillon, Royal22e Régiment (1 R22eR) ont parti -cipé, du 28 août au 11 septembre, àl’exercice PRÉS VERTS, une compé -tition de patrouille qui a pour but dedéterminer la section qui représen-tera l’unité lors de la concentrationde patrouilles canadiennes (CPC).

Lors de cette épreuve, les pelotonsd’infanterie, composés en moyenned’une trentaine de soldats, étaientinsérés par bateaux d’assaut dans lessecteurs civils de la Station touristiqueDuchesnay, avec le soutien des ingé -

bres du commandement et contrôle del’organisation ennemie en établissantdes postes d’observation autour de l’objectif.

Lorsque suffisamment d’informationsont été recueil lies, l’attaque a été lan - cée. Les fantassins impliqués ont dûappliquer leurs connaissances d’atta -que démontée tout en réagissant à dif fé rents scénarios comme une prised’ota ge, le nettoyage d’un bâtimentrempli d’explosifs et autres imprévus.

L’exercice PRÉS VERTS a non seu le -ment permis d’identifier la section quireprésentera l’unité lors de la CPC,mais il a également été utile pour l’entraînement des sections et pelotons en matière de patrouille. La qualité del’exercice a été remarquée par les mem-bres du 1 R22eR grâce à son degré deréalisme.

Une section se dirige vers le point de rendez-vous de peloton dans le secteur de la Station touristique Duchesnay.

nieurs du 5e Régiment du génie de com-bat (5 RGC).

Sur place, les participants ont effec-tué des patrouilles de reconnaissancede longue distance au niveau d’une sec-tion, composée d’environ une dizaine de personnes. Ces patrouilles ont étémarquées par plusieurs scénarios com-plexes et réalistes, dont une rencontreavec un partisan, une identification dechamp de mines et une évacuation deblessés. Une fois de retour dans leurbase de patrouille située sur la basemilitaire, les sections se sont regrou -pées en peloton afin d’effectuer unepatrouille de combat.

Les pelotons avaient comme missiond’effectuer un raid sur un objectif ennemi de la taille d’une section auxalentours du village du Camp Dubé. Enpréparation à l’attaque, les membresdu peloton devaient identifier les mem-

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PARTAGEZ AVEC DES ÉLÈVES DU PRIMAIRE ET DU SECONDAIRE CE QUE VOUS AVEZ VÉCU EN DÉPLOIEMENT

– PHOTO : BDRC FERREIRA, IMAGERIE QG 2 DIV CAIl est gratifiant pour un militaire de captiver les élèves d’une classe avec ses expériences de déploiement. Ci-dessus, le caporal-chef Chéreau s’adresse à un groupe du primaire.

PAR LE CAPORAL-CHEF JEAN-RENO CHÉREAUBureau des affaires publiques de la 2e Division du Canada

Laissez-moi vous raconter une petitehistoire. Lorsque j’étais plus jeune, jedétestais faire des exposés oraux. Vousvous souvenez de ces épreuves scolairesvisant à évaluer notre capacité à s’ex-primer? Je trouvais ça trop stressant.

L’armée a été un catalyseur dans macapacité à m’exprimer devant un public.À force de parler devant des officiersd’état-major, on apprend à prendre con-fiance en nos capacités de communica-teur. Maintenant, m’exprimer devantun public est une belle expérience per-sonnelle. C’est gratifiant d’être l’expertdu sujet discuté. Surtout lorsque lesgens devant moi réagissent positive-ment et démontrent de l’intérêt pour ceque je leur raconte. C’est la cerise sur legâteau lorsqu’une personne m’affirmeque ce que j’ai dit lui servira dans sontravail.

Bien que mon auditoire «typique» soit composé d’adultes, j’ai parlé devantune classe du primaire lors d’une visitescolaire au Musée de la logistique à

Longue-Pointe en avril dernier. Pourcapter l’attention des élèves, j’avaisapporté mes photos de déploiement, matrousse de premiers soins et une vesteantifragmentation, avec les plaques,pour leur donner une idée du poids quedoit traîner un militaire en théâtred’opérations. Visiblement fascinés parmon récit sur une terre lointaine, lesjeunes ont pu, je l’espère, comprendrel’effort que 40 000 militaires ont fournidans cette partie du monde.

Vous avez maintenant la chance departager ce que vous avez vécu endéploie ment. Des écoles de partout auQuébec cherchent en ce moment mêmedes conférenciers pour les accueillirdans des classes du primaire et du secondaire pendant la Semaine desvétérans. C’est en outre un excellentmoyen de faire connaître à des jeunesles pays où vous avez travaillé. Cetteopportunité, soutenue par la chaîne decommandement, est très gratifiante,surtout lorsque vous avez une tren tainede regards attentifs tournés vers vous!

Devenez conférencier en vous inscrivant sur le site Intranetsuivant : http://dt.mil.ca/histo-milestones-evenements/events-commemo/veterans-ancienscombattants/speaker-form-fra.asp

Défi du commandant du 3 R22eR

UNE ÉPREUVE PHYSIQUE ET MENTALE DES PLUS STIMULANTESPAR LE LIEUTENANT

PAUL-CHARLES GEOFFRION-LOCKHEAD3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Les 24 et 25 septembre dernier avait lieu le Défi du commandant du3e Batail lon, Royal 22e Régiment (3 R22eR). Ce défi opposait des sec-tions formées de membres des diffé -rentes compagnies de l’unité dans unesérie d’épreuves destinées à tester leshabiletés de base du fantassin.

Le parcours a débuté au sommet dumont Greccio avec la descente en rap-pel de la paroi ouest de la montagne.Ensuite, les sections se sont rendues surla rive est du lac Hayes pour le traver seren bateau d’assaut.

L’autre côté du lac, les participantsont dû s’exercer à un jeu de mémoire,surnommé «Kim’s Game». Les compéti-teurs devaient mémoriser les détailsd’un compte rendu donné par un parti-san au sujet d’une rencontre impliquantles membres d’une force ennemie. Enlien avec cette histoire, de l’équipement,tel que radio, cartes et boussoles, étaitdisposé sur place et faisait aussi partiedu jeu de mémoire. Un temps limite étaitattribué aux participants pour mémo -riser le plus d’informations possible.

Tout en retenant l’informationacquise, les compétiteurs ont ensuiteété appelés à se diriger vers le champde tir Trois-Rivières. C’est à cet endroitque prenait place une épreuve d’éva -luation de distances et de tir sur cinq

cibles, s’étalant de 50 à 400 mètres. Ladistance de chacune des cibles devaitêtre mesurée à l’aide des seuls outilsdisponibles, soit armes, lunettes de viséeet points de référence.

Une fois le tir complété, le chrono -mètre a été mis en marche et les sec-tions ont dû prendre la route, le plusrapidement possible, en direction duCamp Dubé. Le long du chemin, uneépreuve de navigation, impliquant car -tes et boussoles, a permis aux parti ci -pants de renouer avec ces techniquesde base. Quelques mètres plus tard, unquestionnaire portant sur des connais-sances théoriques et nécessitant la contribution de chaque membre a dûêtre rempli.

Après ce court examen théorique, lescompétiteurs ont dû prendre part à uneépreuve purement physique en trans-portant une civière, avec poids, sur unedistance de 400 mètres. Une attaque au gaz a surpris les participants aucours des dernières mètres du parcours,les obligeant à enfiler leur masque àgaz, augmentant considérablement lademande d’effort physique.

Le Défi du commandant s’est enchaînéavec une épreuve de combat en zoneurbaine où la technique dans l’exécu-tion et la précision du tir étaient demise. Les équipes ont dû entrer dans lamairie du Camp Dubé, dans l’obscurité,et neutraliser toutes les cibles avantd’en extraire un blessé ami, simulé par

un mannequin. Une fois la fatigue bieninstallée, les participants ont réponduaux questions se référant au jeu demémoire, concluant ainsi la fin du défi.

Le Défi du commandant s’est concluvendredi avec un repas préparé par les cuisiniers du 3 R22eR, à la finduquel la compagnie gagnante s’est vuremettre le fanion du commandant parle lieutenant-colonel Arsenault. C’est la compagnie C, commandée par lemajor Cantin, qui a obtenu la meilleuremoyenne du pointage de toutes les sections de la sous-unité, au termed’une compétition serrée.

Félicitations à tous et merci auxorganisateurs!

Épreuve d’évaluation des distances et de tir sur cinq cibles, s’étalant de 50 à 400mètres.

Descente en rappel sur une paroi du mont Greccio.


Cadence élevée au 2 R22eR

Les membres du peloton 5, de la compagnie B, effectuent une attaque de peloton.

PAR LE LIEUTENANT KEN WANG Commandant du peloton 4, 2 R22eR

L’automne 2015 s’annonce tout aussianimé que l’été pour le 2e Bataillon,Royal 22e Régiment (2 R22eR). Dès lemois de septembre, l’unité a reçucomme tâche d’entamer une phasede montée en puissance afin de qua -lifier deux compagnies au niveau 5avant janvier 2016.

Cette transition a démarré en force le11 septembre avec le Défi du comman-dant, une course de cohésion de 10 kilo-mètre à la Base Valcartier.

Graduellement, l’entraînement s’estenchaîné avec une série de mises à jourdes connaissances pour tous les mem-bres du bataillon, conformément auxNormes individuelles d’aptitude aucom bat (NIAC). Un amalgame de for-mations théoriques et pratiques a servià confirmer les habiletés des fantassinsdu 2 R22eR sur les techniques de cam-pagne et sur la guerre CBRN.

Des champs de tir ont été égalementpréparés afin de certifier les compéten -ces individuelles quant au maniementdu fusil C7, des mitrailleuses C6 et C9,

de la grenade à main, du lance-grenadeM203 ainsi que du canon sans reculCarl Gustav de 84 mm. De plus, desparcours de combat et des champs detir complexes ont été organisés pourpermettre aux militaires de s’exercerau tir réel, en solo ou en peloton.

Par l’entremise d’attaques de section,d’exercices en campagne de peloton etd’attaques de peloton dans la foulée, les sous-officiers et les officiers juniorsont également eu à mettre en pratiqueleur leadership et leurs connaissancesen matière de procédure de combat.Ainsi, se servant de ces confirmationscomme pierres angulaires, la progres-sion naturelle de cette montée en puis-sance amènera sous peu le 2e Bataillonvers des exercices offensifs et défensifsau niveau de compagnie, culminant avecdes attaques de compagnie en tir réelde niveau 5 en décembre.DES MEMBRES AU PORTUGAL

Parallèlement à cette montée enpuissance, les compagnies Commande -ment, A et C ont également été assi -gnées à TRIDENT JUNCTURE, unexercice multinational ayant lieu auPortugal du 11 octobre au 6 novembre,

impliquant plus de 36 000 personnes enprovenance de 30 pays alliés de l’OTANainsi que des nations partenaires. Deson côté, la compagnie B s’envoleravers le Brésil du 13 au 25 novembre àl’occasion de l’exercice amphibie UNI-TAS 2015, aux côtés du United States

Marine Corps ainsi que d’une multi-tude d’unités en provenance des quatrecoins de l’Amérique.

Il faut le dire, le 2 R22eR aura bien dupain sur la planche pour les mois quiarrivent!

LES GENS AU CŒUR DES PRIORITÉS DES POLICIERS MILITAIRES

«En tant qu’agents de la paix, nous devons répondre à de grandes attentes; toutefois, celles des victimes qui font appel à nous dans les moments difficiles passent avant tout. Nous devons être prêts à répondre à cet appel avec compassion

et professionnalisme tout en recherchant l’excellence dans notre quête de justice.»– Colonel Rob Delaney, Grand prévôt et commandant du Groupe de la Police militaire

– PHOTO : CPL JORDAN LEGREE, AFFAIRES PUBLIQUES, 5 GBMCLe capitaine Doyon commande le Service national des enquêtes des Forces canadiennes – Région Est, alors quele capitaine Trudelle commande le Poste de police militaire de Valcartier.

L’opération HONOUR est la premièreinitiative de notre chef d’état-majorde la Défense, le général JonathanVance. L’ordre d’opération signé le14 août 2015 vise, entre autres, àsoutenir les militaires qui sont ou ont été victimes de comportements sexuels inappropriés. Cette chroni -que mensuelle, du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada, explore les ser -vices mis à la disposition des victi -mes, à travers la présentation desdiffé rents corps de métier et orga nisa -tions au sein de la brigade.

PAR LE SOUS-LIEUTENANT DOMINIQUE TREMBLAY, AP 5 GBMC

J’ai eu le plaisir de rencontrer le capi -taine Marie-Eve Doyon, officier com man - dant du Service national des enquêtesdes Forces canadiennes, Région de l’Est(SNEFC RE) ainsi que le capitaineRobert Trudelle, membre du 5e Régi -ment de police militaire et comman-dant du Poste de police militaire deValcartier (PPM Val). J’ai tentai d’enapprendre davantage sur leur travail etles nombreuses ressources offertes parleur unité respective. Voici ce qui en estressorti.

En plus d’un service de police offrantsensiblement les mêmes services qu’au

biais de rencontres dans les écoles parexemple et dans tout autre endroit oùelle peut être en contact avec la com-munauté militaire. La proximité avecle citoyen est pour la police communau-taire une priorité.

Le SNEFC RE fait enquête sur lesinfractions plus graves et délicates.Tout récemment, il a pris en chargetou tes les enquêtes relatives à l’incon-duite sexuelle. C’est le PPM Val quireçoit les plaintes relatives aux infrac-tions criminelles à caractère sexuel,puis qui les transfère au SNEFC REpour fin d’enquête.

Proactifs, nos policiers militaires sontdéjà en contact avec le tout nouveauCentre d’intervention sur l’inconduitesexuelle de manière à aider les victimesde tels abus encore plus efficacement.Toujours disponibles auprès des unités,que ce soit pour les conseiller ou pourrecevoir des plaintes de comportementsrépréhensibles, vos policiers militairesne prennent pas les choses à la légère.Chaque incident rapporté est évalué ettraité dans le but d’offrir aux victimesun maximum de ressources d’aide.

Le poste de police est ouvert 24 heu -res sur sept jours. En tout temps, lespoliciers sont disponibles pour recevoirune plainte ou vous fournir des infor-mations utiles.

civil, le PPM Val a bien entendu le man -dat d’appuyer les unités pour le voletmilitaire, notamment en ce qui con cer -ne la sécurité dans la Base Valcartier.

Fait intéressant, le PPM Val embrassele concept de police communautaire.

Basée au Centre communautaire, cettepolicière se consacre à des activités de sensibilisation et d’information. Elle aborde des sujets tels l’alcool auvolant, les méfaits de la drogue et lesinconduites à caractère sexuel par le

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OPHONOUR


OBAMA CONSERVE 5500 SOLDATS EN AGHANISTAN JUSQU’EN 2017

CHEZ NOS VOISINS DU SUD...

Le président américain Barack Obama a pris tout le monde par surprise le 15 octobre en renonçant à son rêve demettre fin à la guerre en Afghanistan sous son règne à la Maison Blanche. Ainsi, son successeur aura de nouveauà gérer cette mission qui impliquera 5500 militaires américains jusqu’en 2017. L’objectif est de s’assurer que lesÉtats-Unis ne laissent pas l’avantage du terrain aux groupes extrémistes. Au cours des derniers mois, les talibansont remporté plusieurs victoires contre l’Armée afghane et celle-ci a laissé connaître sa crainte quant au terraingagné par l’État islamique. «Les forces afghanes n’ont toujours pas atteint le niveau auquel elles devraient être.Notre implication en Afghanistan perdure même si la mission de combat des Américains devrait être terminée. Entant que commandant en chef, je n’accepterai pas que l’Afghanistan soit utilisé comme un havre de paix pour lesterroristes qui attaquent notre nation», a déclaré Barack Obama. Cette décision d’étendre la mission fait grimperle nombre de militaires américains en sol afghan à 9800 jusqu’à une importante partie de l’année 2016. La têtedirigeante des États-Unis précise que l’objectif de la mission ne changera pas. Les troupes se chargeront toujoursd’entraîner les Afghans et de mener des opérations antiterroristes. (S.L.)

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MOURIR POUR UN TEXTOPAR LE CAPORAL AURÉLIE RÉGYPolicière communautaire

Comment les gens faisaient-ils pour communiquer entreeux quand les textos n’existaient pas? Le téléphone étaitune solution. Mais utiliser le téléphone au volant dimi -nue la concentration d’un conducteur même s’il garde lesyeux sur la route. Alors lorsqu’un conducteur dirige sonattention vers l’écran de son téléphone pour écrire oulire un texto, il est non seulement déconcentré, mais n’aplus de contact avec la route!

Pourquoi est-ce si vital pour plusieurs personnes de lire ou d’écrire un texto en conduisant? Selon les statistiques de la SAAQ, 56 % des Québécois ne peuvent s’empêcher de lireleurs textos quand ils conduisent et 47 % des conducteursrépondront à leurs textos ou en écriront. Faites-vous partiede ces statistiques?

Est-ce que le textage est une drogue pour vous, une ques-tion de vie ou de mort? Pourtant texter au volant n’a jamaissauvé la vie de personne, bien au contraire! Cette pratiqueconstitue actuellement la principale cause de collision pro -voquant 32 % des accidents mortels. Lors d’une opérationmenée par la Sûreté du Québec en 2014, 55 000 contraven-tions ont été données à des délinquants du textage au volant!

UN TÉLÉPHONE, QUATRE SOURCES DE DISTRACTIONLe téléphone intelligent, qui est devenu indispensable pour

plusieurs, cumule quatre sources de distraction pouvantdétourner l’attention d’un conducteur. Tout d’abord, il nousdistrait en sonnant lorsqu’un nouveau message nous estenvoyé, ce qui attise notre curiosité et nous pousse à regar -der l’écran pour voir de qui vient le message, une deuxièmesource de distraction. Troisièmement, nous prenons notrecellulaire en main pour l’approcher. Et enfin, sur le plan cognitif, nous détournons notre attention de la conduite auprofit du message envoyé.

Quand vous composez un texto, vous augmentez de 23 foisle risque de provoquer une collision. Donc, 23 fois plus derisques de perdre la vie ou de tuer une autre personne. Eneffet, quand vous roulez à 90 kilomètres à l’heure et que voustextez, vous baissez les yeux pour une durée de 4 à 6 secon-des, ce qui revient à traverser un terrain de football les yeuxfermés!

METTEZ VOTRE TÉLÉPHONE EN MODE CONDUITE

La SAAQ a conçu une application qui s’appelle «Mode conduite».Cette application gratuite vous permet de mettre en attente vostextos et de diriger les appels entrants vers votre répondeur.C’est une application toute simple qui vous permet de conduiresans être distrait par votre cellulaire. Vous pouvez la téléchargervia Google Play sur votre Android.

Le 35 Bon Svc reconnaît l’excellence de ses membresPAR LE LIEUTENANT NANCY DÉSORMEAUX-BÉLAND

35e Bataillon des services

Le 6 octobre, le commandant du 35e

Bataillon des services (35 Bon Svc),lieutenant-colonel Charles Teasdale,a rassemblé ses troupes au Complexemilitaire Saint-Malo pour remettredes distinctions et des promotions àdes membres du bataillon.

Le médaillon du Génie électrique etmécanique royal canadien (GEMRC) aété remis par le colonel Bouchard, com-mandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA),au capitaine Christian Paquet, comman-dant du peloton de maintenance du

35 Bon Svc. Ce médaillon soulignaitl’engagement et la contribution excep-tionnelle du Capt Paquet au GEMRCau cours de ses trois décennies de bonset loyaux services.

Par la suite, le Lcol Teasdale a à son tour remis deux médaillons du commandant. L’un des récipiendairesest le matelot-chef Pascal Bergeron-Desjardins, qui a démontré des qualitésde superviseur, de la créativité et unecapa cité d’adaptation au cours de l’exer -

cice NOBLE GUERRIER 2015 (NG15)alors qu’il travaillait au sein du pelotond’alimentation du bataillon.

Le caporal-chef Dany Desbiens est lesecond récipiendaire du médaillon ducommandant qu’il a reçu en raison deson leadership et de son professionna -lisme exemplaire qui lui ont permis dese démarquer en tant que membre dupeloton d’approvisionnement lors de cemême exercice.

Par la suite, les sous-lieutenantsLainé et Langelier ont reçu leur brevetd’officier.

Le rassemblement s’est conclu avecla remise de promotion au grade decapitaine au Capt Fortin ainsi que laremise du premier chevron au soldatBrault.

Vous faites partie d’un métier des services de soutien aucombat et planifiez quitter les Forces régulières? Appelez-nous au 418 686-2291, poste 2178.

– PHOTOS : CPLC HALLÉ, 35 BON SVCLe colonel Bouchard, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, a remis le médaillon duGEMRC au capitaine Paquet (au centre). À droite, l’adjudant-chef Tremblay, sergent-major du GS 2 Div CA.

Le matelot-chef Bergeron-Desjardins a reçu le médail-lon du commandant, lieutenant-colonel Teasdale (àgauche). À droite, l’adjudant-chef Hamelin.

Le caporal-chef Desbiens a reçu le médaillon du commandant, lieutenant-colonel Teasdale (à gauche).À droite, l’adjudant-chef Hamelin.

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CHIROPRATIQUEPHYSIOTHÉRAPIEMASSOTHÉRAPIEACUPUNCTURE

Dr Vincent RobertChiropraticien

Appelez dèsmaintenant!

Pourquoi consulter un chiropraticienavec mon enfant ?L’intégrité structurelle du système neuro-musculo-squelet-tique de l’enfant est une condition essentielle au bon fonctionnement de son système nerveux et de tous lesmécanismes qui en dépendent. De légers traumatismes aucours de l’enfance ont donc un effet sur le développementfutur de la colonne vertébrale et peuvent mener à l’apparition d’interférences au niveau du système nerveuxet empêcher le fonctionnement maximal du corps.

De la naissance à la première annéeLe premier stress important que l’on vit au cours de notre existence est notre naissance. Même lors d’un accouche-ment dit naturel, la colonne vertébrale du nouveau-né estsoumise à des stress mécaniques pouvant affecter l’ensem - ble des systèmes musculaire, nerveux et squelettique.Pendant la première année de vie, le bébé sollicite sesmuscles et ses articulations par le développement de samotricité. Il apprend par exemple à soutenir sa tête, àtourner, à ramper, à se lever, etc. Chacun de ces appren -tissages sollicite une région du corps et peut entraîner ledéveloppement de tensions musculaires et articulaires. Les multiples chutes ont également un impact sur l’équilibre neuro-musculo-squelettique de l’enfant etfavorisent l’apparition de douleur ou de problèmes de santé d’origine mécanique.

Mieux vaut prévenir que guérirSi votre enfant se plaint de douleurs, d’engourdissements, de faiblesses ou de maux de tête, consultez Dr Robert, chiropraticien sans tarder! Il procèdera à une évaluation complète de la colonne vertébrale de votre enfant. Il pourra,par des manipulations vertébrales adaptées aux enfants,redonner la mobilité aux articulations et assouplir la musculature en cause dans l’apparition de la douleur chezvotre enfant. Un suivi régulier chez le chiropraticien permetd’identifier les sources possibles de dysfonctions vertébraleset ainsi prévenir l’apparition de problèmes futurs.

VAUT MIEUX PRÉVENIR QUE GUÉRIRVous souffrez de maux de dos, de cou, de douleurs au nerf sciatique, aux épaules ou aux jambes ? Consultez le Dr Vincent Robert, chiropraticien sans tarder! Il procèderaà une évaluation complète de votre colonne vertébrale.À la suite de l’examen complet, il vous orientera vers leservice le plus approprié pour votre condition. Un suivirégulier chez le Dr Vincent Robert, chiropraticien, permet d’identifier les sources possibles de dysfonctions vertébrales et ainsi prévenir l’apparition de problèmes futurs.

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Hyena Road – Le chemin du combatLA RÉALITÉ MILITAIRE CANADIENNE AU CINÉMA


Le film Hyena Road – Le chemin ducombat du réalisateur et acteur cana-dien Paul Gross offre pour une foisune vision différente des conflitsmodernes en mettant en vedette l’im-plication militaire canadienne enAfghanistan.

Hyena Road, une route construite parl’Armée canadienne pour le transportdes troupes et de marchandises, estbien représentée au début du film quiprésente des images réelles prises àpartir du nez d’un véhicule blindé légerIII lors du conflit en Afghanistan. Plu -sieurs autres images réelles des trou -pes en action sont présentées au coursdu long métrage.

Débute ensuite ce film où l’on suittrois militaires canadiens dont le destins’entrecroisera dans l’objectif de com-battre les talibans. Il s’agit du tireurd’élite Ryan Sanders, interprété parRossif Sutherland (frère de KieferSuther land), d’un officier du service derenseignement Pete Mitchell, joué parPaul Gross lui-même, et le «fantôme»,un guerrier moudjahidin légendaire quia combattu les Russes en Afghanistan,joué par Niamatullah Arghandabi,ancien moudjahidin dans la vraie vie.

Bien que romancée, l’histoire du filmlaisse bien paraître la tension qui exis-tait entre les militaires et les talibans.Les éléments du décor représententéga le ment bien la réalité militairecanadienne en Afghanistan.

«Outre les éléments hollywoodiens,c’est l’un des films de guerre les plusréalistes que j’ai vus depuis longtemps.C’est une réalisation entièrement cana-dienne sur une mission récente quidonne un bel aperçu de très près des

lieux où le Canada opérait», commentel’officier des Affaires publiques du 5e

Groupe-brigade mécanisé du Canada,capitaine Mathieu Dufour.

«Au point de vue du réalisme, çamontre bien la réalité de l’Afghanistan,et les relations avec les informateursest bien représentée», indique l’officierdes opérations de la Base Valcartier,capitaine Gilles Henry, qui a eu à tra-vailler avec des informateurs lors de sondéploie ment en Afghanistan. Il précisecependant que, contrairement à ce qu’onpeut voir dans une scène du film, lesofficiers de renseignement ne prennentpas les commandes d’une opération.

Bref, c’est un excellent film patrio -tique qui jette un nouvel œil sur l’impli-cation canadienne en Afghanistan. Unconflit contemporain où l’ennemi d’au-jourd’hui peut devenir l’ami de demainet inversement.

L’affiche du film Hyena Road – Le chemin du combat.


Depuis le 14 octobre, les services dubureau de poste militaire (BPM) dela Base Valcartier sont regroupésavec ceux de la salle de courrier, ducôté ouest du bâtiment 200.

Cette relocalisation, au sein du mêmebâtiment, simplifiera la tâche desemplo yés du BPM. Ainsi, le comptoirpostal se trouve maintenant au mêmeendroit que la salle de courrier, dontl’entrée est située près de la porte degarage, à l’arrière du bâtiment 200.

Par ailleurs, les usagers ont désor-mais accès à de plus grandes boîtespostales pouvant accueillir des colis deplus grande taille. Toutefois, les boîtespostales régulières sont toujours situéesau même endroit, du côté est du bâti-ment 200. Les services de la salle decourrier, qui s’occupe de la livraison ducourrier interne, demeurent les mêmesqu’avant.

Au total, 15 militaires, membres du5e Bataillon des services, sont affectés à

la poste militaire, incluant ceux qui tra -vaillent au sein de certaines unités. LIVRAISON OUTREMER ET AU PÔLE NORD…

Pour une dixième année consécutive,Postes Canada offrira un service régu -lier gratuit pour la livraison de colisaux militaires des Forces armées cana-diennes (FAC) qui sont déployés.

Ainsi, du 14 octobre au 15 janvier2016, les colis seront livrés sans fraisdepuis n’importe quel bureau de PostesCanada vers les bases désignées desFAC, d’où ils seront envoyés par le biaisdu système postal des FAC aux mem-bres déployés à l’étranger.

À noter que les colis et les lettres dépo -sés dans une des boîtes à courrier dansles rues ne seront pas livrés. Il faut abso -lument passer par un bureau de poste.

Par ailleurs, les responsables duBPM invitent les enfants à écrire auPère Noël dès le début de novembre, en passant par le service de courrier de l’unité de leur parent militaire. Lalettre sera acheminée directement auPère Noël qui répondra aux enfantsavec une lettre écrite de sa main.

UN SEUL POINT DE SERVICE POUR LE BUREAU DE POSTE MILITAIRE ET LA SALLE DE COURRIER– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM L’entrée du bureau de poste militaire estmaintenant située près de la porte degarage, du côté ouest du bâtiment 200.

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PAROLES D’AUMÔNIER

LA VRAIE FORCEPAR LE PADRÉ DANY SYLVAIN

Aumônier, 12e Régiment blindé du Canada

Relever des défis et repousser ses limi -tes font partie du quotidien de la viemilitaire. Pour accomplir cette grandeaventure, il faut se mettre en marche etposséder les outils nécessaires qui nouspermettront de nous dépasser, de rele -ver de nouveaux défis et de tourner leregard vers l’avenir.

Il y a quelques années, je travaillaisdans un centre de pastoral et j’accueil-lais des groupes de niveau secondairepour les faire réfléchir sur différentesthématiques. L’une des nombreusesacti vités offertes consistait, en équipe,à enfoncer un clou dans une bûche. Àpriori, le tout semblait bien simple etles règles du jeu étaient égalementplutôt faciles à mettre en application.Sous forme de course à relais, les jeu -nes devaient, à tour de rôle, se déplacerpour donner un coup de marteau sur le clou et l’équipe gagnante était cellequi parvenait à le faire le plus rapide-ment possible. Par contre, dans lesfaits, il arrivait fréquemment que lesjeunes, surtout les plus forts d’entre

eux, frappent à côté du clou. La forcephysique n’était donc pas nécessaire-ment un atout.

Dans la vie, la vraie force ne consistepas toujours à frapper fort, mais à frap-per juste. Utiliser ses outils, c’estdévelop per, entre autres, sa force inté -rieure. Malheureusement, il arrive quenous croisions des prophètes de mal-heur, c’est-à-dire des gens négatifs quinous découragent dans l’accomplisse-ment de nos rêves et de nos aspirations.Dans ces circonstances, le défi consisteà transformer leur message de malheuren message de bonheur. Devant lemépris, l’abaissement, le jugement desautres, nous sommes invités à puiserdans nos outils intérieurs, c’est-à-diredans nos expériences de bonheur. Cesmoments où nous nous sommes sentisutiles, valorisés, reconnus, estimés ànotre valeur deviennent alors des trem-plins pour avancer.

L’un de mes auteurs préférés, JeanMonbourquette, prêtre et psychologue,mentionne que «ce n’est pas tant la signification des mots qui influencel’estime de soi, mais bien la façon de seles dire». Aimer son prochain commesoi-même, c’est être capable de devenirun prophète de bonheur pour soi-mêmeet pour les autres.

PROMOTION DE LA SANTÉ

ET SI CE N’ÉTAIT PAS VOUS LE PROBLÈME…Avez-vous déjà côtoyé quelqu’un quiavait le don de vous faire sortir devos gonds? Le genre de personnes àqui on ne puisse rien reprocher enapparence puisqu’elles n’exprimentaucune agressivité ouvertement affir-mée? Leur particularité : vous irriteret faire augmenter la tension jusqu’àce que vous explosiez!

Vous avez affaire à quelqu’un au tem-pérament agressif-passif. Ce compor -tement exaspérant est si insidieux quela personne agressive-passive s’évertueà affirmer qu’elle n’utilise pas la vio-lence, mais qu’elle en est la victime.Est-elle réellement une victime?

Fondamentalement, la violence estune prise de contrôle, une dominationmalsaine sur quelqu’un d’autre. Touss’accordent pour dire que la violencephysique est un moyen clair pour domi -ner l’autre, soit par la souffrance, soitpar la peur. Certaines personnes sontpassées maîtres dans l’art d’exprimerleur agressivité avec une passivitédéconcertante, de manière subtile pardes insinuations ou des comportementsnon verbaux. Il s’agit là aussi de vio-lence, une violence sournoise et des truc -trice : la violence psychologique.

L’objectif de la personne agressi ve-passive est d’augmenter la tension déjàexistante afin que l’autre explose decolère. Par la suite, l’agressif-passifpourra clamer qu’il n’a rien à se repro cher puisque ce n’est pas lui qui a démontré de la colère. Il s’agit là

d’une forme de victimisation qui luiconfère malheureusement beaucoup depouvoir.À QUOI RECONNAÎT-ON L’AGRESSIF-PASSIF?

Si on pouvait résumer en quelquesmots l’attitude de la personnalitéagressive-passive, on pourrait dire : «Cen’est pas de ma faute, regarde ce que tu me fais subir.» La grande puissancede ces personnes est leur capacité derésistance qui suscitera de la frustra-tion chez l’autre. Voici quelques exem -ples de comportements typiques quevous reconnaîtrez sans doute :– bouder l’autre lorsqu’une situation

ne lui convient pas;– ne pas remplir ses obligations en

prétendant avoir oublié;– travailler délibérément lentement

ou offrir un mauvais rendementdans les tâches qui sont moinsappréciées;

– manipuler, mentir ou retenir intentionnellement de l’informationnécessaire au travail des autresdans l’intention de leur nuire;

– formuler des paroles ou des insinuations désagréables, puis prétendre que ces paroles ont été mal interprétées;

– irriter l’autre par son attitude oupar ses non-dits et lui faire ensuitele reproche de s’être emporté.Bref, l’agressif-passif tentera déses -

pé rément de prouver à l’autre qu’il n’apas compris, qu’il est dans l’erreur.

NE TOMBEZ PAS DANS LE PIÈGE!Comment composer avec ces person-

nes exaspérantes? Inutile de perdrepatience, ça ne ferait que les alimenteret leur confirmer qu’ils occupent la posi -tion de victime. Alors que faire?

D’abord, il faut comprendre que cetype de personne n’a souvent pas cons -cience de son agressivité. Le meil leurmoyen d’agir restera toujours le dialo -gue respectueux. Discuter uniquementdes faits et rappeler à l’autre les com-portements attendus éviteront que lasituation s’envenime.

Le plus difficile est sans doute de sur-monter l’agacement que la situationpeut induire. Le grand danger est derépondre à cet agacement par la colèreou la frustration. Le cycle vicieux seraalors enclenché et encore une fois, lefait de se victimiser empêchera l’agres-sif-passif d’être confronté à la violencepsychologique qu’il utilise pour domi -ner l’autre. LE JEU DE POUVOIR

Quel que soit le rôle dans lequel vousvous reconnaissez, le mieux est de sereti rer de cette dynamique. Vous ensortirez épuisé et amer.

– La victime : celle-ci se présenteracomme bien plus vulnérable qu’elle nel’est en réalité. Le fait de se présentercomme une personne passive lui per-mettra malheureusement de ne pass’acquitter de ses responsabilités et defaire porter le fardeau à son persécu-teur ou à son sauveur. Ainsi, elle peutuser de violence psychologique et fairecroître la culpabilité du sauveur pourqu’il continue à la couver.

– Le sauveur : il s’agit du rôle du pro-tecteur, de la personne qui se porte à ladéfense de celui qui est vulnérable. Àpremière vue, ce rôle est perçu commepositif, alors que dans la réalité, il n’estpas aidant puisqu’il contribue inévita -blement à renforcer la dynamique de lavictime. Le sauveur devient alors com-plice de la vulnérabilité de la victime etl’empêche de se responsabiliser.

D’un point de vue humain, le sauveurrisque de s’épuiser puisqu’il fait beau-coup plus que sa part. Il peut même se sentir obligé d’accomplir des tâchespour la victime qu’il ne souhaite pasfaire. Il croit que la victime est inca-pable de résoudre son problème et il sesent responsable du succès et du bien-être de la victime.

Lorsque le sauveur en aura assez ou se sentira trahi, il risque de vouloirquitter cette dynamique. La victimerisque alors de le placer dans le rôle depersécuteur. «Si tu n’es pas avec moi, tues contre moi!»

– Le persécuteur (ou bourreau) : ils’agit du rôle de l’agresseur, de l’atta -quant. Il n’est pas rare qu’un sauveurs’épuise et devienne le persécuteur. Ence sens, après avoir essayé de sauver la victime, le persécuteur tombe dans le panneau de la violence agressive-passive et laisse monter son exaspéra-tion jusqu’à une explosion de colère.Malheureusement, le persécuteur don-nera ainsi raison à la personne agres-sive-passive de se victimiser puisqu’ellevient de subir les foudres de son bour-reau. Le cycle infernal de la violencepsychologique se transformera sansdoute en violence mutuelle.

Certaines personnes privilégient lerôle de la victime, car il leur donne l’illusion d’en tirer certains avantages.Toutefois, aucun de ces trois rôles n’estefficace. Le meilleur rôle à adopter estcelui d’un adulte mature, ni victime, nipersécuteur ou sauveur. En demeurantneutre, la victime n’aura aucun fait surlequel s’appuyer et elle devra adopterun comportement plus raisonnable etlaisser de côté ses tentatives de domi-nation psychologique.

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CÉLÉBRONS LE JOUR DU SOUVENIR EN FAMILLE

Le Centre de la famille Valcartierinvite la communauté militaire et civileà une marche aux flambeaux le vendredi6 novembre pour souligner le Jour du souvenir. Départ à 18 h 30 du Centredes sports de la Base Valcartier en direc-tion du cénotaphe de la base où les mar -cheurs s’arrêteront un moment. Des collations seront servies au retour de lamarche vers 19 h 30. L’activité bilingueaura lieu beau temps, mauvais temps.Aucune inscription nécessaire. Info :Chantal Thompson au 418 844-6060.

COMMEMORATE REMEMBRANCEDAY WITH FAMILY

The Valcartier Family Centre calls onthe military and civilian communities toa candle-lit march on Friday, November6th in order to commemorate Remem -brance Day. The march will start at 6:30pm at the Base Valcartier Sports Centreand move towards the base’s cenotaphwhere it will stop for a while. Snacks willbe offered at the end of the marcharound 7:30 pm. This bilingual activitywill take place rain or shine. No registra-tion requi red. Info: Chantal Thompsonat 418-844-6060.

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CONCERT-BÉNÉFICE DE LAMUSIQUE DU ROYAL 22E RÉGIMENT

Concert-bénéfice de la Musique duRoyal 22e Régiment le mardi 10 novem-bre à 20 h, à la salle Raoul-Jobin duPalais Montcalm. Hommage aux com-battants de la Guerre 14-18 ainsi qu’auxpremiers répondants morts en service.Répertoire classique rappelant la Pre -mière Guerre mondiale et artiste invité,l’organiste Richard Paré. Profits versés àl’organisme La Vigile. Billets au coût de42 $ (taxes et frais de service inclus), envente au Palais Montcalm www.palais-

montcalm.ca); 418 641-6040. Info : Face -book ou 418 844-5000 # 6033.

PLAN DE VOYAGE ANNUEL CONGÉS DE NOËL ET NOUVEL AN

Le Plan de voyage annuel spécial pourles congés de Noël et du Nouvel An per-met à des militaires ou une personne àcharge de prendre l’avion gratuitement(aller-retour) pour rejoindre leurs pro -ches vivant ailleurs au Canada afin decélébrer le temps des Fêtes. Détails etfor mulaire disponibles via http://w08-ttn-vmweb01/cms/en/main/8WingUnitsandSquadrons/unitSelection/2AirMovementsSquadron/ChristmasFlights.aspx.Info : Adj Sylvain Lavoie, 418 844-5000,poste 7773.COMPTOIR DES AUBAINES

Noël approche à grand pas, venez nousvisiter pour vos cadeaux à petits prix.Nous sommes à Ste-Catherine-de-la-Jacques Cartier au 2, rue Jolicoeur(sous-sol de l’église). Ouvert du lundi aujeudi de 9 h à 16 h, mardi et vendredi de 19 h à 21 h et samedi de 13 h à 16 h.http:comptoiraubaineste.wix.com/stecath. BÉNÉVOLES RECHERCHÉS

Le Centre de la famille Valcartierrecherche des bénévoles pour la Criéed’automne CANEX 2015, collecte defonds de l’organisme qui se déroule le 24octobre à compter de 15 h. Montage de lasalle, service aux tables et présentationd’objets pour l’encan. Communiquer avecCindy Girard-Grenier au 418 844-6060.

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SPORTS

Le 2 R22eR au RelaisXtrême 2015PAR L’ADJUDANT STEVE CHAGNON

2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Deux équipes représentant le 2e Batail - lon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) ontparticipé au défi du RelaisXtrême aucours de la fin de semaine du 26 et 27septembre.

Cette course à relais sillonne lagrande région de la Québec, ainsi que leterritoire des MRC avoisinantes.

Le défi consiste à parcourir 287 kilo-mètres en équipe en 24 heures, plus ou moins. Le trajet est divisé en 36 seg-ments, variant entre 3,7 km et 11,9 kmchacun. Il est possible de s’inscrire dansla catégorie ultra (de 4 à 6 coureurs) oudans la catégorie régulière (de 7 à 12coureurs).

Cette année, 24 coureurs volontairesdu 2 R22eR s’étaient inscrits à lacatégo rie régulière. Les deux équipesainsi formées étaient composées cha-cune d’au moins un membre de chaquerang (de soldat à major), tous métiersconfondus.

là, elles prenaient la direction de Sto ne -ham en passant par Lac-Beauport,Saint-Gabriel-de-Valcartier, Loret te -ville, Val-Bélair et Shannon via la pistecyclable. À mi-parcours, le tour des lacsSt-Joseph et Sergent s’est fait de nuit.Les coureurs ont ensuite poursuivi leurroute en direction de Saint-Raymond,Pont-Rouge et Saint-Augustin-de-Des -mau res. Ils ont amorcé le dernier droiten traversant Sainte-Foy, le Vieux-Québec et les merveilleuses plainesd’Abraham où les attendaient la ligned’arrivée et les autres membres del’équipe au Domaine Cataraqui.CINQ ÉQUIPES SUR 18 DE VALCARTIER

Le RelaisXtrême représente assuré-ment un défi de taille pour quiconquedécide de s’y attaquer. La communautémilitaire est reconnue pour son amourdes défis. En effet, sur 18 équipes, cinqprovenaient de la Base Valcartier. Lesautres équipes étaient principalementcomposées de membres d’équipes decourse, de personnes associées à unecollecte de fonds ou d’entreprises de larégion. Toutes avaient un point en com-mun : l’objectif d’aller jus qu’au bout dece défi, en équipe mais en fournissantun maximum d’effort personnel.

L’esprit d’équipe est la clé du succèspour ce genre de défi. Les membres de l’équipe doivent être soudés et fairepreuve d’un esprit sportif envers lesautres équipes. Il n’est pas donné àtous de pouvoir vivre 24 heures dans unvéhicule, affamés, fatigués, avec unepetite odeur d’effort et une températureextérieure qui frôle le point de congé -lation… Le 2 R22eR a encore une foisdémontré qu’il sait utiliser ces élémentsen sa faveur.

Pour une deuxième année consécu-tive, le 2 R22eR a remporté la premièreplace du relais avec un temps de 20 heures 55 minutes. Notre deuxièmeéquipe a également réalisé une belleperformance en obtenant la cinquièmeplace avec un temps de 23 heures 30minutes.

Ce genre d’événement donne souventlieu à de drôles d’incidents. Certainscoureurs réussissent à prolonger unpetit segment en se perdant, tandis quedes équipes perdent un de leurs mem-bres au Marché du store. Il y a mêmeune équipe qui préfère carburer audiesel plutôt qu’au gaz. Mais à chacunses trucs.

Peu importe ce qui arrive, le résultatet la température, terminer ce défireprésente un exploit en soi. Le succèsd’une telle activité repose sur une orga -nisation hors pair, ainsi que plusieursbénévoles dont le charisme et la bonnehumeur nous encouragent du début à lafin. Nous tenons à les remercier de nousavoir fait vivre ce moment inoubliable.

Pour terminer sur une petite notecompétitive, j’invite nos pairs des autresunités de la base ou de l’extérieur às’ins crire l’an prochain afin d’essayerde nous ravir notre titre.

L’équipe du 2 R22eR qui a remporté la première place du relais avec un temps de 20 heures 55 minutes.

Le départ du relais a été donné auMont-Sainte-Anne à différents momentsde la journée en fonction de la vitesse

estimée de l’équipe. Les équipes se diri -geaient ensuite vers Beaupré, Château-Richer et Sainte-Brigitte-de-Laval. De

2 3 5 6 7 1 8 9 4

8 7 1 9 4 3 2 6 5

6 4 9 5 8 2 1 3 7

7 1 2 4 3 9 6 5 8

4 8 6 1 5 7 9 2 3

5 9 3 2 6 8 7 4 1

1 5 4 7 2 6 3 8 9

9 2 8 3 1 4 5 7 6

3 6 7 8 9 5 4 1 2

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À QUOI RESSEMBLENT LESÉPREUVES DES PEC GAMES?

Pour vérifier si vous êtes apte à participer aux épreuves, voici en exemple ce qui était au

programme des finales de l’année dernière.

COMPÉTITIF– 1000 m row– 40 hang clean (H 115 lbs / F 85 lbs)– 30 m front rack walking lunge

(H 135 lbs / F 95 lbs)– 20 burpees box jump (H 24 po / F 20 po)– 10 bar muscle-up

PARTICIPATIF– 5 rounds – 50 m sprint– 25 deadlift (H 95 lbs / F 65 lbs)– 50 m walking lunge– 25 hand release push up– 50 m sprint– 25 dumbell thruster (H 35 lbs / F 20 lbs)


UN GROUPE DE MILITAIRES DE VALCARTIER AU «US ARMY TEN-MILER»Les membres de l’équipe de course du 2e Bataillon, Royal22e Régiment (2 R22eR) ont eu le privilège à la Coursede l’armée, version américaine, à Washington DC au coursde la fin de semaine de l’Action de grâce.

Le «US Army Ten-Miler» est un événement prestigieux quiréunit environ 35 000 personnes venant de partout dans lemonde afin de courir une distance de 16 kilomètres.

Malgré le froid qui était présent le matin du jour J, l’attentea passé rapidement grâce à la démonstration de sauts en para-chute et aux vols de Griffon qui ont permis de réchauffer lafoule. Une fois le premier coup de canon donné, les coureurs se sont élancés dans les rues historiques de la capitale améri-caine. Tout au long du parcours plusieurs spectateurs étaientprésents afin d’applaudir et soutenir les coureurs.

Cette course a contribué au rayonnement du Canada puis -que nos coureurs portaient le chandail officiel de l’équipe arbo-rant le drapeau canadien. Des «Go Canada Go!» nous sont par-venus aux oreilles à quelques reprises durant le trajet.

Les membres de l’équipe se sont dépassés une fois de plus en obtenant la deuxième place dans la division «ArmyInternational».

JOURNÉE DU SPORT AU CANADA

ÊTES-VOUS DE TAILLE POUR LES «PEC GAMES»?La troisième édition de la Journéedu sport au Canada pour les mili-taires se déroulera le vendredi 20novembre dans les installations spor -tives de la Base Valcartier. Plusieursactivités et défis sportifs seront orga nisés : «PEC Games» (inspiré duCross Fit®), tournoi de hockey, tour -noi de volleyball et course sur la pistemultifonctionnelle.

Les «PEC Games» combinent force,halté rophilie, gymnastique et endu rance.

Cette compétition se tiendra au Centredes sports de 7 heures à 14 heures etdemie. Comme l’an dernier, il y aura unvolet compétitif (individuel et équi pes detrois mixtes) et un volet participatif. Lesépreuves individuelles seront divisées en catégories hommes 34 ans et moins,hom mes 35 ans et plus, et fem mes. Il yaura deux épreuves et des fina les. Cettecompétition s’adresse à tous.

Afin de vous préparer adéquatementpour cette compétition, nous vous suggé -rons fortement de participer aux entraî -

nements libres supervisés de «PEC» leslundis, mercredis et vendredis de midi à 13 heures. À chaque séance, un moni-teur des PSP vous coachera dans unmouvement techni que (en haltérophilieou en gymnasti que), en plus de vous pres - crire une séance d’entraînement variée.Un spécial «PEC Games» sera aussiorga nisé le vendredi 6 novembre. Des cli -niques de perfectionnement sont égale-ment offertes dans la programmation duconditionnement physique.

Pour des renseignements, communiquer avec MatthieuFilteau au 418 844-5000, poste 3892, ou avec JessicaMassicotte au poste 6501. Les formulaires d’inscription sontdisponibles auprès de votre officier des sports et des PSP. La date limite d’inscription est le 12 novembre.

Deux médailles pour le Canadaaux Jeux mondiaux militaires


Malgré plusieurs espoirs de médail -les, le Canada a offert une perfor -mance plutôt timide à l’occasion desJeux mondiaux militaires, tenus du 2 au 11 octobre, en Corée du Sud.Seuls deux de nos représentants ontréussi à revenir au pays avec unemédaille de bronze au cou.

Il s’agit du soldat Angelica Bertucca,réserviste de la 25e Ambulance de cam-pagne, et du caporal Hugues Boisvert-Simard, affecté au 1er Bataillon, Royal22e Régiment (membre des Voltigeurs deQuébec).

Ce dernier a décroché la premièremédaille du pays en escrime lors de laquatrième journée d’activité. L’épéiste a

affronté l’Allemand Stephen Rein aprèsque celui-ci ait défait le lieutenant JeanLelion. Le Cpl Boisvert-Simard a par la suite remporté un combat décisif etaccédé aux quarts de finale qu’il a égale-ment gagnés. Il s’est ensuite assuré de lamédaille de bronze en demi-finale.

Il s’agit pour lui d’un deuxième podiumen quelques mois seulement puisque l’escrimeur s’était également classé troi sième aux Jeux panaméricains deToronto en juillet.

Quant au Sdt Bertucca, dont c’était la première participation aux Jeux mon-diaux militaires, elle a remporté samédaille en taekwondo.

À noter, l’établissement d’un nouveaurecord pour le Conseil international dusport militaire Canada par l’équipe derelais en athlétisme avec un temps totalde 3 h 30 min 40 s.

– PHOTO : SERVICES D’IMAGERIE DES SBMFCLe médaillé de bronze, Cpl Hugues Boisvert-Simard, montre fièrement sa médaille. Il est entouré de l’entraîneurDavid Howe (à gauche), du brigadier-général Alain Pelletier, du capitaine Diana Prenoveau, gérante de l’équipe,du lieutenant-colonel Thomas Nguyen, arbitre, et de l’entraîneuse Patricia Howe.

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Vol 44 no 10 adsum 2015 10 21