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VOTRE VUE AVANT TOUT LE MAGAZINE DES OPTICIENS DU CLUB OPTIC LEADER N°12 Montblanc p 4 L’art de l’écriture et de l’élégance Megève p 8 Au milieu des eaux La presbytie tendance mode p 14

VOTRE VUE AVANT TOUT

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Magazine du CLub Optic Leader

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VOTRE VUE AVANT TOUTL E M A G A Z I N E D E S O P T I C I E N S D U C L U B O P T I C L E A D E R

N°12Montblanc p 4

L’art de l’écriture et de l’élégance

Megève p 8

Au milieu des eaux

La presbytietendance mode p 14

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V

ENGAGEMENTS CLUB OPTIC LEADER

■ Vous assurer une écoute attentive, afin que votre équipementde vue réponde en tous points à vos attentes.

■ Vous apporter des conseils techniques et esthétiquespersonnalisés, pour que votre confort visuel soit optimal.

■ Vous garantir la qualité irréprochable de l’ensembledes produits optiques que nous sélectionnons pour vous.

■ Vous donner l’information la plus claire et la plus complète,sur l’utilisation de votre équipement de vue.

■ Vous accompagner au cours des phases de contrôlespériodiques pour que votre satisfaction soit durable.

Votre Opticien fait partie d'un groupement d'opticiens sélectionnés sur toute la France. Seuls lesopticiens correspondants à ce label peuvent être membres du Club Optic Leader. Les opticiens du

Club répondent à une Charte basée sur les valeurs professionnelles fondamentales suivantes :

VOTRE VUE AVANT TOUT

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P20

Magazine Votre vue avant tout, le magazine des opticiens du Club Optic Leader. Magazine semestriel édité par le Club Optic Leader • Automne-hiver 2009 • Réalisation : AgenceWillart Edition • Rédaction : Georges Brize & Jimmy Meloni • Images © droits réservés : Corbis, Essilor, Jupiter images, Essilor, Hugo Boss, Face à Face, Oxibis, Montblanc •Ce magazine vous est gracieusement offert par votre opticien.

P4 P8

sommaire

édito P3

Au travers de ce nouveau numéro de Votre Vue Avant Tout, votre opticien Col vous invite à la découverte de deuxunivers singuliers, nés sous le signe du plaisir.

1906 et 1916, deux années pour deux événements qui figurent au Panthéon du luxe et du raffinement :d’une part, la naissance du symbole par excellence du bon goût et de l’élégance, Montblanc ;d’autre part, la création de l’une des plus belles stations de ski d’Europe et peut-être du monde, Megève.

La fabrication de montures est un art à part entière, en particulier lorsqu’il s’agit de donner une empreinte aussiexigeante que “Made in France” à ses créations. C’est pourtant le pari que s’est lancé Oxibis, créateur jurassien depuis1992, avec une réussite jamais démentie. Clin d’œil à une société qui n’a pas froid aux yeux !

Bonne lecture et à très bientôt,Votre Opticien

Pour en savoir encore plus sur le monde de l’optique, connectez-vous sur notre site internet : http://www.club-optic-leader.frou écrivez-nous à Club Optic Leader, 2 bis rue du Cap Vert, 21800 Quetigny

Sous le signe du plaisir

s’offrir un look 4›6Montblanc - L’art de l’écriture et de l’élégance

se passionner 8›10Megève, au milieu des eaux...

se passionner 11se renseigner 12›13La vue à travers les âges...s’informer 14>16La presbytie tendance modeOxibis, le clin d’oeil made in France 17

se dépasser 20›22Philippe de Korsak, de glace et de feu...

N°12VOTRE VUE AVANT TOUT › AUTOMNE-HIVER 2009

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Cent ans après la commercialisation du premier stylo-plume Montblanc, l’entreprise allemande est devenuesynonyme d’élégance et de luxe, deux qualificatifs que lamarque a su appliquer à la lunetterie, comme elle avait sule faire plus tôt avec la maroquinerie ou les parfums…

L’aventure Montblanc débute en 1906 par la rencontre de trois hommes, le papetier ClausJohannes Voss, le banquier Alfred Nehemias et l’ingénieur berlinois August Eberstein autourd’un stylo-plume fonctionnant avec son propre réservoir : le Simplo Filler Pen. Trois ans plustard, Montblanc est une marque déposée et la révolution de l’écriture est en marche. Unerévolution dont le point d’orgue surviendra en 1924 avec le légendaire Meisterstück, le stylole plus célèbre du monde1, symbole de beauté parfaite et intemporelle.

SIC LUCEAT LUX… (qu’ainsi brille la lumière)

En 1935, Montblanc, sûr de la qualité irréprochable de ses stylos-plumes, les garantit à vie…La même année, l’entreprise allemande rachète un fabricant d’articles en cuir, ce qui luipermet de se lancer dans la maroquinerie et de produire des accessoires de bureau à son nom.

L’art de l’écriture & de l’élégance

1. En 1963 on retiendra l’anec-

dote : “Puis-je vous aider,

M. Adenauer ?“ John F.Kennedy

tire le chancelier allemand

Konrad Adenauer d’une situation

difficile, en lui offrant d’utiliser

son stylo plume Meisterstück 149.

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LUNETTE STORY

En matière d’élégance et deluxe, il est un domaine d’acti-vité qui ne pouvait décemmentpas échapper à Montblanc, àsavoir la lunetterie.C’est en 1997 que la marqueconquiert ce secteur avec leraffinement qui lui est coutu-mier. Après douze ansd’expérience,les lunettes Montblanc, fabri-quées par Marcolin, sont unmélange charmant de styleet de lignes modernes,combinés avec lesvaleurs esthétiquesclassiques et intem-porelles, caractéri-sées par uneélégance sobre. Unecollection qui unit la maes-tria artisanale aux maté-riaux high-tech pourcréer des objetsuniques et exclusifs.

2. Cela n’empêchera pas lasociété de produire leMeisterstück “Solitaire Royal“,recouvert de 4 810 diamants,qui entrera dans le “GuinnessBook of Records“ comme étant le stylole plus cher au monde, jusqu’à la créationconjointe de Montblanc et Van Cleef &Arpels du “Mystery Masterpiece“ afin decélébrer leur centenaire respectif.

En 1977, Alfred Dunhill Ltd de Londres devientl'actionnaire majoritaire de Montblanc puis, en1985 l'actionnaire unique. La marque devientalors membre du groupe Richemont, troisièmegroupe mondial du luxe, et rejoint des noms pres-tigieux tels que Cartier, LeCoultre, Piaget, Lancel, Dunhill, etc.

DIVERSIFICATIONAu cours des années 1990, la crise du luxe frappe les stylos Montblanc2. Les ventes bais-sent dans des proportions dangereuses. Le groupe Richemont décide alors d’élargir saproduction. Parfums, maroquinerie, bijoux, lunettes, accessoires de bureau et montressont les domaines choisis pour leur cohérence avec les stylos et la taille de leursmarchés. Ces différents domaines d’activité représentent aujourd’hui près de 40% du chiffred’affaires de l’entreprise.Outre cet élargissement des activités, Montblanc visera également, plus récemment, àrajeunir son style au travers de nouvelles gammes de stylos intitulées Bohème, Sceniumet Starwalker, qui jouent avec de nouvelles matières : résine, caoutchouc…

LA PIÈCE MAÎTRESSE DE LA LUNETTELe stylo Meisterstuck a fait la renommée deMontblanc. Il était donc légitime qu’il prête son nomà d’autres objets emblématiques de la marque,comme une collection de lunettes.Les lunettes de cette gamme sont fabriquées à lamain et inspirées des célèbres instruments d'écritureMontblanc Meisterstück. Conçues dans les mêmesmatériaux précieux, résine de haute qualité noire ouécaille et métal plaqué or, elles arborent la célèbreagrafe dorée sur chaque branche.Unique et personnelle, chaque paire de lunettes decette collection est numérotée, gravée au nom deMontblanc Meisterstück et porteuse de la fameuseétoile, garante d’une exceptionnelle qualité.

NOUVELLE COLLECTION La collection 2009/2010 de lunettes Montblanc secompose de vingt magnifiques modèles pourhommes et femmes. Tout en conservant les canonsclassiques qui distinguent les créations de la sociétéhambourgeoise, la collection explore de nouvellesdirections stylistiques au travers d’éléments décora-tifs innovants.Entre modèles en acétate et modèles en métal, la nouvelle collection exprime sa valeurtechnique ajoutée dans l’utilisation de matériaux novateurs, légers et précieux et dansla réinterprétation de l’emblème Montblanc élégamment intégré aux montures.Alors que les métaux bénéficient de la luminosité particulière de l’or et de l’argent, lesmontures acétates pour hommes offrent des couleurs chaudes allant de l’ambre, au noiren passant par de belles nuances de marron. Les montures féminines proposent quantà elles de nouvelles nuances qui créent d’étonnants effets de style, du beige perle avecintérieur violet, au marron perle avec intérieur blanc.Plus que de simples lunettes, les montures Montblanc seront, cette saison encore,un signe extérieur d’élégance.

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La légende dit que jusqu’au XIIème siècle, lepays n’était habité que par des brigands etdes créatures monstrueuses. L’une d’elles,redoutable entre toutes, à la fois serpentvolant et hydre, ravageait la région jusqu’à ceque deux chasseurs intrépides la terrassent.Aussitôt, les moines Bénédictins entreprirentd’évangéliser les lieux en y fondant unPrieuré.Après des siècles mouvementés, entre crues,incendies, occupations diverses, guerres, révo-lutions et mises à sac, Megève connut uncalme et une prospérité bien mérités à partirdu début du XXème siècle, lorsque la baronneNoémie de Rothschild (1888-1968) tombalittéralement amoureuse du Mont d’Arbois etde la commune avoisinante.

ROTHSCHILDMANIA…

Pendant la Première Guerre mondiale, Noémiede Rothschild avait transformé son hôtel parti-

AUTOMNE-HIVER 2009

Lovée entre deux cours d’eau, l’Arbon et l’Arly, Megève tient sonnom de Médzève qui signifie littéralement “au milieu des eaux” enpatois savoyard.

auMegève,

culier en hôpital. Fatiguée, elle décida pendantl’hiver 1916 de prendre quelques vacances enSuisse. Au palace de Saint-Moritz où elle a seshabitudes, elle a l’assurance du directeur de n’ycôtoyer aucun Allemand. Mais la premièrepersonne qu’elle rencontre est un célèbre négo-ciant en champagne d’outre-Rhin. Furieuse, ellequitte la Suisse et demande à son professeur deski norvégien de lui dénicher en France un coinoù skier en paix. En pleine guerre, Smith seballade dans toutes les Alpes françaises, dressedes relevés topographiques et, en 1919, déclareavoir trouvé deux endroits de rêve, l’un trèsbeau mais difficile d’accès : Val d’Isère, l’autremoins enneigé mais plus accessible et trèsensoleillé : Megève.

Noémie de Rothschild opte pour Megève. Elletrouve des financements auprès de la famille deson mari et fonde en 1919 la Société Françaisedes Hôtels de Montagne qui met en place unprogramme de construction d’une station desports d’hiver. L’hôtel du Mont d’Arbois est

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achevé en 1921. En 1926, elle confie àHenri Jacques Le Même la réalisation auMont d’Arbois de son chalet personnel.Dès lors, la destinée du petit bourg monta-gnard est toute tracée : il deviendra lependant français de la prestigieuse stationsuisse de Saint-Moritz et devra incarner unart de vivre unique au monde.

UN CHARME INCOMPARABLE

En dépit d’une modernité d’ensemble quin’a d’égal que le raffinement ambiant,

Megève estune stationqui a sugarder lecharme desvillages alpins.Aujourd'hui, lac o m m u n ecompte 3 900r é s i d e n t s

permanents, mais sachant que 21,6%seulement des logements de la communesont des résidences principales, sa popula-

tion augmente considérablement l'hiver etl'été, les deux périodes les plus touristiquesde l'année…Située à 1 113 mètres d'altitude face auMont Blanc qui domine la région, etentourée d’un majestueux décor, Megèveoffre des prestations haut de gamme pourle plus grand plaisir des dizaines de milliersde vacanciers qui s’y rendent chaqueannée : 320 km de pistes de ski alpin ; 48km de ski nordique ; 80 remontées méca-niques (téléskis, télécabines et téléphé-riques) ; 57 hôtels de luxe et de charme,200 commerces… Une vraie grande villeà la campagne en sorte. La beauté enplus.

au milieu des eaux…,

Tous les renseignements

nécessaires sur Megève

www.megeve.comOffice de tourisme

de Megève

Tel : 04 50 21 27 28

[email protected]

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CASQUE MULTIMÉDIA NIKON MEDIA PORT UP300

LIVRE ÉLECTRONIQUE SONY "READER" PRS 700

LA SOURIS PLIABLE

Lorsqu’on emmène son ordinateur portable, unesouris à brancher est bien pratique si vousne vous habituez pas au “trackpad“ de lamachine. Mais elle est souvent encombranteou peu ergonomique. Microsoft propose unesouris astucieuse qui se déplie en fonction devos besoins. Prix : 60 €.

Le Casque Nikon Media Port UP300 est un casque audio révolu-tionnaire. La particularité de ce casque est qu’il possède un bras arti-culé au bout duquel se trouve un petit écran vidéo. Il offre un rendusonore hifi, ainsi qu’une image vidéo équivalente à un écran 50 poucessitué à 3 mètres, pour lire les fichiers MP3 et les films au format MPEG.Ergonomique, léger, il peut être piloté sans les mains, par de simplesmouvements de tête pour monter le son ou changer de plage. Équipéd’un récepteur Wifi, il peut se connecter sur internet pour y récupérerdes musiques et des films mis en ligne et les stocker dans sa mémoireinterne : de 4 Go à 8 Go. Le Casque Nikon Media Port UP300 devrait êtrecommercialisé au prix de 520 €. http://www.nikon.fr.

se passionnerN°12VOTRE VUE AVANT TOUT › AUTOMNE-HIVER 2009

Clin d’oeil high-tech

Longtemps considéré comme l’arlésienne du high-tech, le livre élec-tronique ou “e-book“ semble enfin prêt pour attaquer le marchégrand public avec, entre autres, le PRS 700 de Sony. Ce dernier seprésente comme une tablette dotée d’un écran tactile de 6’’ avec rétro éclai-rage LED et technologie E-Ink pour assurer une lecture confortable (5 tailles de caractères). Ilpeut stocker jusqu’à 350 livres aux formats Adobe PDF, Word et autres fichiers texte. Le styletpermet de sélectionner du texte et d’ajouter des notes à l’aide du clavier virtuel. Il est égalementpossible d’effectuer des recherches dans l’ouvrage ouvert. Caractéristiques principales : écran 6’’,dim. : 12,2 x 17,5 cm, lecteur cartes mémoire, poids 250 g. Prix annoncé : environ 350 € . http://www.sony.fr.

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ès les premières semaines de son

existence, l’embryon qui deviendra fœtus

puis bébé, développe les premiers

éléments de son “équipement“ sensoriel.

De l’ouïe au toucher, les cinq sens ne se

mettent pas tous en place en même

temps, mais apparaissent au fil de la

gestation, selon un processus déterminé.

La vue se développe très progressive-

ment au cours de la vie intra-utérine.

A la 20ème semaine, le fœtus ouvre et

ferme ses paupières et effectue des

mouvements oculaires. Ses yeux sont

désormais sensibles à la lumière.

10 ANS POUR SE FAIRELES YEUXA la naissance, le bébé voit relativementbien les choses très contrastées et peuéloignées, mais en noir et blanc. Vers 6 à7 semaines, il distingue le plat du volumeet vers 10 semaines, il fait la différenceentre concave et convexe. A partir de 4mois, le nourrisson voit les couleurscomme l'adulte.

En ce qui concerne l'accommodation1, lacourbure du cristallin du nouveau-nén’est pas modifiée en fonction de ladistance de l’objet qui paraît fixée autourde 18-20 cm. Ce n’est qu’à 3 mois quel'accommodation devient excellente etmême supérieure à celle de l'adulte. Ducoup, il accroche du regard les déplace-ments d'objets en tournant la tête. Maisil faudra attendre 12 mois pour qu’ilpuisse suivre du regard un objet endéplacement rapide.Durant ce lent processus et au moinsjusqu’à 6 ans, la vision de l’enfant doit

se renseignerAUTOMNE-HIVER 2009N°12VOTRE VUE AVANT TOUT ›

bénéficier de toute l’attention desparents qui pourront déceler un éventuelproblème, même mineur : loucherie,objet regardé à une distance relative-ment proche, etc. Au moindre doute, ilsdevront consulter un ophtalmologiste.Il est important de noter que lemaximum d’acuité visuelle, à savoir 12 à14/10ème, ne sera atteint qu’après 10ans.

DE 10 À 45 ANS, LE BEL ÂGE DELA VISIONNous voici donc armés d’yeux de lynx…Et à moins d’un malencontreux accident,

d’un manque évident de précautionsou d’un défaut visuel non décelé précé-demment, cela devrait durer une bonnetrentaine d’années.

Seule ombre au tableau, la fatiguevisuelle, qui frappe de plus en plusfréquemment les plus de 20 ans. Liée ànotre mode de vie et à des activités quisollicitent de plus en plus notre vision deprès, la fatigue visuelle se manifeste dedifférentes manières : vision qui setrouble, yeux qui tirent ou qui brûlent,maux de tête en fin de journée, etc. Si des verres de lunettes dits antifatigue

DDu début à la fin de la vie, la vue, à l’instar du reste du corps,évolue selon des règles et un rythme immuables. Les progrèsmédicaux et optiques, permettent désormais de ralentir, si cen’est de contrecarrer les ravages de l’âge.

La vue à traversles âges...

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sont aujourd’hui commercialisés, lessolutions miracles n’existent pas, endehors du repos.

LA VUE EST UN LONG FLEUVETRANQUILLE…

Passé 45 ans, en moyenne, la vuecommence à baisser. Il convient donc des’imposer un contrôle régulier. Lespremiers signes de vieillissementsurviennent avec la presbytie, une affec-tion visuelle qui se manifeste par un

accroissement de la distance minimum àlaquelle les yeux voient net. Le coupableest le cristallin qui perd de sa souplesseen s’épaississant et n’accommode plusou mal. Du coup, il ne permet plus de voirnet à toutes les distances et vous nepouvez plus lire un journal ou un livrequ’en le tenant à bout de bras.Des techniques chirurgicales derniers crispermettent d’y remédier ou de repousserl’échéance. Mais de simples verresprogressifs font très bien l’affaire.

Au-delà des 60 ans, plus encore queprécédemment, un suivi régulier s’im-pose. Certes, il ne s’agit pas d’empêcherl’apparition des troubles de la vieillessetels que la cataracte, le glaucome ouencore, la dégénérescence maculaire liéeà l’âge (DMLA), mais plutôt d’anticiperen adoptant des comportementsadéquats.Même si les dés semblent jetés dès la

conception, les yeux méritent et nécessi-tent des soins particuliers. Ainsi, dès leplus jeune âge, le port de lunettes deprotection solaire adaptées au milieuambiant, permettra de préserver le pluslongtemps possible une acuité parfaite,tandis qu’un suivi régulier de vos capa-cités visuelles par un ophtalmologistepermettra de corriger au plus tôt lesdégâts éventuels.

Article réalisé en collaboration avec Essilor.

1. Aptitude des yeux à s’adapter à la vue d’objets situésà des distances différentes.

Les premiers signes devieillissement surviennentavec la presbytie.

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La presbytie tendancemodePlus question aujourd'hui pour un

opticien de proposer des montures

sans éclat aux personnes atteintes

de presbytie. Place aux lunettes

branchées mode !

Il fut un temps où l'on pouvait présenter un choixde deux ou trois montures n'ayant rien de particu-lier au nouveau presbyte qui n'y connaissait pasgrand-chose, et il repartait content. Cette époqueest bel et bien révolue.

CHANGEMENT D'OPTIQUE CHEZ LESQUADRAGÉNAIRES

La presbytie s'inscrit dans le processus de vieillisse-ment inévitable qui se manifeste entre le début etle milieu de la quarantaine. Les verres progressifsconstituent la principale solution à ce changementphysiologique, d'autant que la gamme de produitsciblant ce marché s'accroît constamment. La plupart des jeunes presbytes refusent de porterles mêmes montures que leurs parents… Ilsveulent se voir offrir un éventail de montures aussilarge que n'importe quel autre client, plus jeune.Par ailleurs, à cet âge, les individus savent très bienqui ils sont et ne se satisfont pas d'une paire delunettes ne s'accordant pas avec leur identité. Ilssont parfois même prêts à acheter plusieurs paires

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adaptées aux différents aspects de leurmode de vie.

UN FEU D’ARTIFICE DECOULEURS ET DE FORMES

Les presbytes ont longtemps vu leur choixlimité par le type de verres progressifs quinécessitaient, par le passé, des monturesrelativement grandes et inélégantes.Heureusement, grâce aux progrès techno-logiques réalisés, des verres progressifsplus minces et plus légers sont apparus,pouvant être adaptés aux modèles demontures plus petits et plus fins prisés parles accros de la mode. Dans la foulée, lesfabricants qui ont bien reçu le message,ont pris conscience que cette catégorie depersonnes était en quête de styles plus envogue. Du coup, la palette des montures

proposée inclut désormais du rouge écar-late, de l'orange, du lilas, de l'aubergine etdu bleu, quelquefois dans des combinai-sons surprenantes, mais aussi dans destons classiques tels qu'écaille ou noir. Côté design, les modèles hommes oufemmes conjuguent finesse et touches decouleurs ou styles géométriques etmassifs, agrémentés de motifs texturés oude fascinants agencements de matières.Sans oublier les montures métalliquesultrafines, que l'on trouve aujourd'huidans des couleurs vives et avec des finisbrillants, satinés ou mats.

UNE CORRECTION DISCRÈTEET ESTHÉTIQUE

Alors que les verres à double foyer etdemi-lunes marquaient l'âge sur le visagedes presbytes, les verres progressifs, eux,n'apparaissent en rien différents desautres verres correcteurs. Quant auxmontures, tout est désormais permis !

Avec près de cinquante ans d'expertisedans la réalisation des verres progressifs etde leur adaptation au porteur, les opti-ciens sont aujourd’hui en mesure degarantir au presbyte un confort visuelmaximum avec des verres qui constituentla solution la plus pratique, la plus esthé-tique et la plus sûre. Votre opticien vousguidera dans le choix de la monture lamieux adaptée à vos besoins visuels etesthétiques.

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Depuis 1992, l’entreprise jurassienne necesse de faire parler d’elle pour l’excel-lence de son savoir-faire. Avec déjà deuxSilmo d’or1 à son actif, l’un obtenu en1998 dans la catégorie “Style“, l’autre en2007, pour la catégorie “Innovation tech-nologique“, Oxibis a été dernièrementnominé pour le Silmo 2009 au travers dela collection Be Bop, preuve s’il en est quela conception et la fabrication “Made inFrance“ sont une réalité qui produit desrésultats concrets.

LE CLIN D'ŒIL Pour Oxibis, le clin d’œil c’est la touched’originalité qui permet à tous de sedémarquer sans pour autant se faireremarquer. C’est aussi le style et l’espritde la marque, une esthétique qui lui estpropre, actuelle et créative, qui se nourritdes dernières tendances en prêt à porter,design, architecture mais qui n’est paspour autant extravagante.

MADE IN FRANCE Les montures Oxibis sont conçues etfabriquées en France dans le Jura. Le partipris d’Oxibis, de s’appuyer sur le tissuindustriel local, lui a permis d’en extrairela quintessence, de le sublimer et de le

faire entrerdans le 21ème

siècle. Oxibisassure ainsi aux opticiens d’avoir desmontures créatives, techniques et d’unequalité irréprochable pour des consom-mateurs de plus en plus exigeants etsoucieux quant à l’origine des produits.

AU CŒUR DU PARC NATURELRÉGIONAL DU HAUT-JURA 10 kilomètres, c’est la distance moyennequi sépare Oxibis de ses principaux sous-traitants. Cette proximité est un réelatout pour l’entreprise qui bénéficie ainsid’une réactivité et d’une maîtrise del’outil de production à toute épreuve, dudesign aux expéditions.

LA FABRICATION Matriçage2, découpe, tribofinition3,usinage par commande numérique fontpartie des étapes nécessaires à la produc-tion d’une monture “Made in France“ ouplutôt “Made in Jura“. En effet, Oxibisconçoit et fait fabriquer ses monturesdans le Jura et s’appuie ainsi sur le savoirfaire d’un réseau de sous traitants trèsperformants, à la pointe de la techno-logie.

La conception s’effectue à Morbier.L’ébauche du projet y est dessinée puisprototypée avant d’être confiée à unbureau d’études techniques qui sechargera de l’industrialisation. Il s’agit

alors de choisir les matériaux et les tech-niques de fabrication, de créer lesoutillages, de réaliser des préséries et decontrôler la production des montures.Avant d’être commercialisées, cesdernières devront encore passer partoutes les étapes de polissage, de traite-ment de surface et de finition.

LES TRAITEMENTS DE SURFACELes traitements de surface sont élaborésavec le plus grand soin dans des ateliersoù se mêlent modernité, savoir-faire etamour du travail bien fait. Inspirées desdernières tendances en prêt à porter etfruit d'une recherche constante au niveaudes teintes et des aspects, les couleurssont la marque de fabrique d'Oxibis.

1. Récompense attribuée aux professionnels de l’optique

sur différentes catégories et décernée chaque année à

l’occasion du SILMO, Mondial de l’Optique, salon qui se

déroule tous les ans au mois de septembre à Paris.

2. Mise en forme des pièces en métal avec une matrice.

3. Polissage par frottement avec des abrasifs de plus en

plus fins.

Oxibis, c’est avant tout une marque française quiconçoit et fabrique des montures créatives et dequalité, Made in France.

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Oxibis,le clin d’œil made in France

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Philippe Dekorsak est pilote, et partage son savoir ettransmet sa passion sur son circuit situé à l'est de lacapitale, son nom : les Ecuyers.

■ Votre Vue Avant Tout - Avant d’aborder votre casquettede pilote, quelle est votre activité principale et ou se situevotre terrain de jeu, “ les Ecuyers”?Philippe Dekorsak : Le circuit se trouve dans le départementde l'Aisne, à 90 km au nord-est de Paris et 40 km de Reimsdans un écrin de verdure exceptionnel. Nous sommes situésau bord de l’autoroute A4 (sortie 20, Château-Thierry), à 30minutes d’Eurodisney avec un circuit à la fois technique etrapide proposant un tracé de 3,6 km .Notre activité tourne autour de différentes formules de stage.Basées sur trois thèmes, la Fun Cup, la Mitjet ou les GT.Pour vous donner une idée, nous avons quatre modèles de GTau circuit : une Lamborghini LP 520, une Porsche 997 GT3RS,une Corvette Z06 et enfin une Ferrari F430. Souvent le GT estl'appât commercial car les gens rêvent de les conduire.Ensuite, l'apprentissage du pilotage s'effectue davantage surdes Mitjets ou Fun Cup. Car sur les GT, on est obligé de limiterl'intensité pour des raisons de coûts évidents. La vitesse et lepoids associés dénaturent les pneumatiques rapidement.

■ VVAT - Quelle est la différence entre une Mitjet et uneFun Cup ?Ph.Deko. : La Fun Cup est plus difficile à rouler et procuremoins de plaisir sur l'instant que la Mitjet qui est plus légère,équipée d'une boîte séquentielle avec une mécanique capablede prendre 8000 tr/min ! Cette dernière représente une vraievaleur ajoutée, à mi-chemin entre un Kart et une voiture. Lekart est synonyme de plaisir accessible. Dès qu'on alourdit uneautomobile, la gestion du poids devient un problème et néces-site plus de compétence. Dans le cas de la Mitjet, avec à peine500 kilos, on a une auto très fine à conduire avec un excellentpouvoir directionnel. A des vitesses excessives, elle survire touten restant assez contrôlable.

■ VVAT - Votre activité professionnelle et votre maîtrise duvolant vous ont-elles permis de nourrir de nouveaux projets ?Ph.Deko. : Oui, j'ai réalisé il y a quelques semaines, un compa-ratif entre la Nissan GT-R et la Porsche 911 Turbo pour ungrand média audiovisuel, M6. Également pour eux, noustravaillons autour d'un projet de télé réalité où je vais devoirformer une dizaine de personnes pour les amener à gagnerune course en Italie. J'ai aussi réalisé au circuit de Ledenon, unencadrement de pilotes “gentleman driver“ afin de tirer laquintessence de leurs performances.

Philippe fait partie des personnageshors du commun, une référence dansle domaine de la conduite sportiveautomobile avec une capacité àtransmettre cette passion propre à lui.Excellent pédagogue, il a prodigué sesconseils à de nombreux pilotes, parmieux, Alain Prost mais aussi de nombreuxconstructeurs automobile, desmanufacturiers comme Continental,des acteurs de la presse spécialiséeet enfin des néophytes en quêted’apprendre, poussés par leur passion.

De glace et de feu...

Philippe Dekorsak

se dépasserAUTOMNE-HIVER 2009N°12VOTRE VUE AVANT TOUT ›

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■ VVAT - Pour progresser vite, ne faut-il pas pratiquersouvent ?Ph.Deko. : Il y a des bases évidemment mais nous avons surnotre circuit, un produit très pédagogique. Il s'agit d'une Mitjetà double commande avec deux volants et deux pédaliers. Làpour caler quelqu'un c'est vraiment fantastique. L'exemple estle suivant pour un individu qui part d'un niveau X, en uneheure de conseil sur 1 tour, il va gagner 8 secondes. Dans cecas en profitant de la Mitjet double commande, il va gagnerles 8 secondes en un quart d'heure. C'est étonnant d'autantplus qu'à deux dans une voiture cela ressemble un peu à ceque l'on peut vivre dans une voiture de Rallye avec un copi-lote. Chacun a un rôle actif pour tenter de rendre la voitureplus performante.

■ VVAT - Après le professionnel, quels sont vos projets encompétition ?Ph.Deko. : Le 22 octobre, j'ai participé à la dernière manchede la coupe du monde de rallye Raid au Maroc. Un gros travailqui nécessite en amont une préparation physique et tech-nique avec la recherche de partenaires, de sponsors.J'ai eu la chance par le passé de rouler pour des constructeurs,Fiat, Toyota et j'en suis conscient. Et lorsque tout à coup il n'ya plus eu de constructeurs et que vous avez une réputation depilote qui maîtrise, la reconversion si vous souhaitez en vivren'est pas facile. En GT, discipline ou il y a une forte présencede gentleman driver. Trouver une reconversion, en étant payén'est pas facile.

■ VVAT - Après l'asphalte et la glace, votre horizon c'est lesable ?Ph.Deko. : Oui, j'ai tenté l'an dernier le Rallye Raid à traversune épreuve de la Tunisie. J'ai, à cette occasion voulu mecompliquer la tâche en partant seul dans un buggy mono-place. Après cette épreuve, je me suis dit, ça doit vraiment être bienun copilote ! Seul, on est obligé de prendre une marge parrapport au road-book qui indique un danger de niveau 3 et parconséquent oblige à lâcher l'accélérateur, trop tôt. Le dangerdu Rallye Raid est de penser que ça ne va pas vite alors qu'il

s'agit du contraire. Il y a une accoutumance au terrain pour lepilote avec pour ces autos des capacités d'amortissement surdes reliefs très hostiles extraordinaires.

■ VVAT - Pour aller vite, en rallye raid, le binôme s'imposecomme une évidence ?Ph.Deko. : Oui car on va vite avec des vitesses de passage del'ordre de 150, 170 et 180 km/h. Et là lorsque l'on est face àune situation sans information dans le road-book, on arrive à70 km/h trop vite. La présence d'un copilote s'impose à la fois pour la sécurité etpour optimiser ses chances de bien figurer sur le plan perfor-mance. L'acuité visuelle est renforcée par la présence d'uneautre personne dans le cockpit et le danger souvent écarté.Seul il faut piloter, consulter le road-book , interpréter le reliefet faire le choix entre plusieurs combinaisons possibles.

■ VVAT - Le pilotage automobile requiert une acuitévisuelle parfaite. Il convient d'apporter un soin particulier àvos yeux. Que faites vous dans ce cas ?Ph.Deko. : J'ai eu la chance d’avoir dans ma famille un opti-cien. Donc depuis 25 ans maintenant je porte systématique-ment des lunettes de soleil dès que la lumière est forte.Pendant mes moments de lecture j’essaie d'être dans unezone la plus éclairée possible.

■ VVAT - Sur quoi roulez-vous en Rallye Raid ?Ph.Deko. : L'an passé, j'étais sur un buggy Porsche mono sanspare brise, soit 260 cv avec une vitesse de pointe de 165 km/h .Cette année, je suis sur un V8 qui présente une puissance de 350chevaux capable de croiser à 200 km/h, un autre univers !A cela, il convient de préciser que les débattements sont opti-misés et l'équilibre de l'ensemble équipé d'un moteur centralarrière, excellent.

■ VVAT - Combien coûte un projet en rallye raid ?Ph.Deko. : Chez Philippe Gache, avec un V8, il faut compter350 000 € pour un Dakar. Il faut 120 000 € pour unesemaine au Maroc. J'ai un partenaire, pour réaliser ce projet,C-Discount.

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